Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 05 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34p743/
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4" Année - N. 993 - Ed. A CINQ CENTIMES Jeudi 5 Juillet 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. JJ, Bruxelles - Province - Etranger mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avsil 1 Juillet 1 Octob. _ On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois oh même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mou fr.3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.{.20 TIRAGE : IIO.OOO Le Bruxellois Rédacteur en Chef : | g- «8 ««bis&ïMâlîsaBaS e»=s Rédaction, Administration, Publicité, Vente : [ m mâmm ilillilil iliigpeiliail a BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0-50 La grande ligne. ..... 1-00 TIRAGE : IJO.OOO PAR JOUR k~ . r— . . TRIBUNE LIBRE Mai pli! et Polirai piisîiï Un syndique démocrate chrétien nous écrit: « Je suis ancien syndiqué chrétien, maïs je constate que Maison du Peuple et Local des Ouvriers Chrétiens sont logés (sans calembour) à la même enseigne. Un camarade socialiste usait de ces colonnes dimanche passé pour se plaindre de ce que les meneurs arrivis.es de son parti ont toujours fait fi de la neutralité, ont aiguillé jes syndicats dans la voie de la propagande politique en négligeant trop le point de vue économique et enfin fowlent aux pieds leurs principes d'internationalisme, encourageant ainsi les visées des capitalistes anglais. Qu'il se console; la situation n'est pas meilleure chez nous. Les syndiqués chrétiens se croyaient aussi dans des organismes neutres au point de vue politique ; on sait combien ils ont été mêlés à la vie publique par leurs chefs arrivistes — et arrivés — et combien ainsi les cotisations ont été dirigées vers une destination autre que leur destination réelle. Ils croyaient les dirigeants imbus de charité chrétienne: qu'est-elle devenue dans l'esprit des chefs catholiques qui ne rêvent que vengeance, qu'écrasement des ennemis, oubliant le précepte qui forme la base de la religion: « Faites du bien à ceux qui vous persécutent et vous calomnient. » Ils vont également à l'encontre du vieux principe chrétien: « Tu travailleras, gagnant ton pain à la sueur de ton front. » Ils oublient qu'en encourageant le chômage soi-disant patriotique, ils encouragent surtout l'oisiveté et que la paresse est un des sept péchés capitaux. Je reconnais sans ambages que je préférerais travailler pour l'armée belge que pour tout autre chose,mais de deux maux,il faut choisir le moindre et le pl'lus grand mal est la fainéantise et le manque die souci de la subsistance et la conservation des siens. « Est-ce que je gagne mon pain honnêtement ou pas? » Voilà toute la question, m'écrivait un ami, un socialiste, qui travaille dans une fabrique de cartes à jouer à Crefeld. Est-ce que le fait que je gagne ici un salaire empêchera les Anglais de renouveler avec ou sans succès leurs •h '"''s df.'?s -'a-bî'.'de £« -Tyi-ch Cet s.~A parlait le langage de la raison ; au lieu de le comprendre, certains chefs catholiques bavent le langage de la haine et non celui de la charité chrétienne.Pratiquons-la au moins, ami socialiste ; utûssons-ncus ; l'internationalfeme se marie très bien avec la vraie charité de Jésus-Christ, le Dieu d'amour qui est votre guide. A la suite de Lacordaire, clamons l'un et l'autre: « Je suis une liberté ». Imposons notre manière de voir aux malheureux camarades que retient la peur de représailles, la crainte de déplaire aux chefs. Nous sommes d'accord sur les points essentiels; notamment sur l'inexistence de la neutralité. La neutralité est un vain mot. Les événements ont démontré combien la notion de neutralité était une notion factice tant dans le domaine international que dans le domaine de la politique intérieure et de la morale publique. Il est impossible à un peuple de rester neutre pas plus qu'à un individu, à un instituteur, à un moraliste, à un journaliste. Nous avons un esprit, tin cœur qui nous donnent une identité spéciale, une nature ayant ses sympathies et ses antipathies propres et ce n'est ni un livre d'économie politique ou de morale, ni un traité de paix qui vont briser la nature ou empêcher un individu ou un peuple de suivre la pente naturelle de ses affections et surtout de ses intérêts.En matière de politique intérieure, des partis politiques ont réclamé la neuralité dans l'enseignement et ainsi faussé l'esprit et l'imagination de générations entières d'instituteurs ®t l'é'èves. Ces générations réagissent avec raison et se disent que comme on a un sexe on a et on doit avoir des idées bien nettes au sujet de telle ou telle question. La neutralité est ou bien l'arrêt complet du progrès et du développement intellectuel ou bien c'est un trompe-l'œil, un mythe ou encore une équivoque. « Celui qui n'est, pas pour moi est contre moi », dit avec raison le Dieu de l'Evangile. « Nul ne peut servir deux maîtres » telle est la maxime dictée par le plus élémentaire bon sens. La notion de neutralité est un des classiques bandeaux qui nous ont couvert les yeux, nous ont empêché de voir clair et nous ont fait commette beaucoup de gaffes, surtout au point de vue international.La Belgique n'a jamais intéressé les autres nations que dans la mesure où elle pouvait servir d'appoint à l'une ou l'autre grande puissance. La neutralité ne lui a dès l'origine été laissée que dans la mesure où elle pouvait constituer une digue contre les ambiHons françaises et un retour éventuel de la folie ^napoléonienne. C'est donc un attribut tout relatif que les grandes puissances ont imposé à notre pays. Et quel attribut artificiel 1 L'histoire démontre que tôt ou tard de petits ■pays comme le nôtre suivent l'orientation mtell-.-c-tuelle, littéraire, scientifique, morale et surtout économique de telle ou telle grande puissance voisine ;ce qui est vrai du domaine ir^lVchiel devient surtout vrai de la politique internationale et des intérêts économiques d'un pays. Tôt tard le petit pays gravitera dans l'orbitre He r un de ses puissants voisins. Les corps s'attirent, dit la Mécanique de Newton, en raison directe des masses et en raison inverse du carré des instances. Ces loi® fatales régissent le monde moral tout autant que le monde physique. Cilles de Coïnfe. LA GUERRE CftmmunHfuës iïiieeli ALLEMANDS BERLIN, 3 juillet. — Officiel du soir ; A l'ouest, rien de particulier. A l'est feu. d'aitilierie animé depuis le Stochoc jusqu'à la Narajcwka. Nouvelles et fortes attaque' de grand style des Russes près de Brzezany, qu se sont écroulées avec des pertes considérables poui f ennemi. BERLIN, 2 iuillet ; La général feli-tnaiéchal von Hindenbuig et le gé.niral d'injan.rie Ludendorff sont ai-rivés à Vicnm dans la matinée du 2 juillet au grand quai lier généra, ajin de délibérer sur les opérations actuelles et futures des armées coalisées. S. M. Apostolique a reçi les deux généraux en une longue audience. L'après-midi une conférence aura lieu avec le ministre de-affaires étrangères impérial et royal et avec l'ambassadeur allemand à Vienne. BERLIN, 3 juillet. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre â l'Ouest, Groupe d'armée du feld-maréehal prince héritier Rupprecht de Bavière; Vers le soir seulement, l'action s'est rallumée généralement. Elle a atteint dans le secteur d'Y-pres une intensité considérable. Auprès du groupe d'armée du piince héritier Rupprecht de Bavière, quelques poussées dans les lignes anglaises au nora du canal de La Bassée, à l'est de Lens et près de Buliecourt, ont eu de bons résultats de reconnaissance. Dans un engagement entre postes égalementj près d'Hargicourt, au nord-ouest de St-Quentinl nous avons jaii des prisonniers et nous nous sommes emparés de matériel de guerre. Groupe d'armée du Kronpriaz allemand: Les Français ont tenté de nouveau de reconquérir des tranchées perdues au plateau de La Boveile et sur la rive gauche de la Meuse. Au sud-est de Cer-ny, deux attaques se sont écroulées avec des pertes nombreuses, dans notre action défensive. Au bon d'Avocourt et à la côte 304, notre feu destructeur a empêché les troupes d'assaut ennemies prêtes à s'élancer, de quitter les tranchées pour s'avancer. Au Poehlberg en Champagne, notre propre opération réussit comme nous l'avions prévu; le$ éciai-revrs OUV YSfà^né des prisonniers et du butin. Aviation. Six avions ennemis ont été abattus. L'un d'eux par le capitaine de cavalerie baron von Richthofen. Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du îeld-maréchal général .Prince Léopold de Bavière: Tandis que l'action entre la mer Baltique et le Pripjet, ne s'est accrue que près de Riga et de Smorgon, le combat a été intense au cours moyen du Stocliod, où des attaques partielles russes à le voie ferrée Kowel-Luck ont échoué avec des pertes nombreuses, et vers le sud, jusqu'à la Slota-Lipa. Là la bataille syest continuée dans la Galicie orientale. S'avançant au delà des hauteurs à l'ouest de le rive de la Strypa, des attaques russes en masse an-, réussi à élargir vers le nord le point de pénétration de la veille. L'entrée en scène de notre réserve força l'ennemi à s'arrêter. Près de Koniwchy, de vigoureuses attaques russes le matin et l'après-midi devant les nouvelles positions se sont écroulées avec de lourdes pertes. Jusqu'à présent, Vennemi n'a pas trouvé la force de renouveler ses attaqua contre les positions de hauteur près de Brzeczany. Dans les Carpathes, en Roumanie et au front de Macédoine, la situation est inchangée. La guerre sous-marine. BERLIN, 3 juillet. — Officiel ; Nouveaux succès de nos sotts-ntarins dans le théâtre de la guerre navale septentrional. : 23,700 tonnes de jauge. Parmi les navires coulés figuraiem un vapeur anglais armé, naviguant sous escorte; d'environ S,000 tonnes, avec une cargaison de houille; un très grand vapeur angla.s, sous escorte, dont le capitaine a été fait prisonnier, et un vapeur anglais arméi également escorté, de l'aspect du « Dover Casile » (2.200 tonnes). Deux vapeurs couléi avaient un chargement de poisson et de marchandi. ses diverses. AtrraicHïEN VIENNE, 3 juillet. — Officiel .• Théâtre de la guerre à l'est. Au Stockad notts avons repoussé de faibles attaques. Aii sud-ouest de Zborow "l'ennemi a réussi et engageant des forces numériquement de beaucoui supérieures à refouler uns partie limitée de notre front vers une position préparée à l'arrière. C'es\ en cet endroit et au cours de combats lourds et pleins de sacrifices, que des troupes austro-hongroises reculant pas à pas devant la pression de forces supérieures, ont permis aux réserves d'entrei en scène ei de rétablir la sint-iiion et l'équilibre des forças. Près de Koniaeky, nous avons repoussé plusieurs fortes attaques. Dans ta région de Brzezany les Russes ont été obligés d'introduire une pause dans le combat, à la suite des insuccès qu'ils ont éprouvés jusqu'ici, et de leurs foites pertes. Théâtre de ia guerre italien, Des détaclu ments des régiments honved n. 20 et 31 se sont emparés près de Coslagnevicu, d'une avant-position ennemie et ont fait piisonniers 2 officiers, 270 soldais et capturé deux mitrailleuses. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Pas d'événements à signaler. TURCS CONSTANTINOPLE, 1 juillet. — Officiel .- Sur le front du Caucase, faible canonnade et activité de patrouilles de part et d'autre. Un avion ennemi, forcé d'atterrir à l'arrière de nos lignes, est tombé entre nos mains. L'aviateur et l'observateur ont été faits prisonniers. Pour le reste pas d'événements particuliers à signaler.CONST A NTIN OPLE, 2 juillet. — Officiel ; Sur le front du Caucasel les opéra;ions sont restées aussi peu importantes que ces derniers jours. En Galicie des attaques russes se son; heurtées à celles de nos troupes combattant sur ce front ei ont été totalement refoulées. BULGARES SOFIA, 2 jiûiiet. — Officiel ; Front en Macédoine : Faible canonnade, qui a été un peu pins active à l'ouest du lac de Doiran. ( Sur la Shouma inférieure, les opérations ont été plus actives. Après une préparation d'artillerie, un détachement ennemi, armé d'un mitrailleuse, a attaqué te village de Hacznatar ; il a été repoussé par le feu de nos postes avancés. Un autre détachement de reconnaissance a été mis en fuite près du village de Maille. Front en Roumanie: Faibles fusillades près de Mamukdie et de Takea. FRAféçASa PARIS, 2 juillet. — Officiel de 3 h. p. m. ; Au sud de -Saint-Quentin, nous avons repoussé un coup de main ennemi sur nos petits postes vers Gauchy. Dans le secteur Cerny-Ailles, les deux artilleries continuent à se montrer particulièrement actives. Hier, en fin de journée, nos troupes ont contre attaqué l'ennemi de part ei d'autre de la roule Ailies-Paîssy. Cette action, vivement conduite, nous a permis de rejeter l'ennemi au delà de la ligne de tranchées qu'il avait occupée hier. Le terrain reconquis, couvert de morts, témoigne de l'importance des pertes subies par l'ennemi au cours de son offensive. Duel d'artillerie assez violent dans le secteur de la roule de Laon a Reims. En Wœuvre un eforte reconnaissance ennemie qui tentait d'aborder nos lignes vers Fliray, a été dispersée par nos feux. PARIS, 2 juillet. — Officiel de 11 h. p. m. : Au cours de la journéet l'activité des deux artilleries s'est maintenue très vive dans les secteurs à l'ouest et à l'est de Cerny, sans action d'infanterie, Canonnade intermittente au nord de St-Quentin et sur le plateau de Californie. Joarnêe calme partout ailleurs. RUSSE PETROGRAD, 1 juif et. — Officiel ; Dans la direction de Zfoczow et de Brzezany, très violent duel d'artillerie. Près de la ville de Pnévi, te lieutenant aviateur Ivanof a descendu an avion allemand. Au nord de Postavy, le lieutenant aviateur Kor-bmtof a abattu mv avion ennemi, qui est tombé dans les tignss allemandes et a été pris alors sous te feu de nos canons. Au. cours d'an combat a/'rie», notre vaille,ni Hentemnt aviateur Orlof est tombé cm champ d'honneur. ITALIEN1 ROME, 2 juillet. — Officiel : La nuit dernière> entre le lac de Garde et la vaTlêe de Ledro, l'ennemi a développé une grande activité. Après une violente préparation d'artillerie, un détachement autrichien, fort de deux compagnies environ, a attaqué nos postes de campagne établis entre San Giovanni et Baccessa. L'ennemi: arrêté par une rapide contre-attaque, a été forcé de se retirer et a subi des pertes. Simultanément, les Autrichiens on tenté d'attaquer nos postes au nord de Malaga-Giumdta, mais ils ont dû rebrousser chemin avant d'avoir atteint nos lignes. Hier, dans la régian siiuée entre le lac de'Garde et l'Adige, le duel d'artillerie est resté violent. Nos batteries ont encore une fois bombardé efficacement des concentrations de troupes et des colonnes en marche. Sur le Mazli, l'ennemi a fait sauter une mine importante. Vexplosion a tiès peu endommagé nos positions et n'a pas modifié la situation. ANGLAIS LONDRES, 2 juil'e!. — Offici l: A l'est d'Haigicourt, noas avons prononcé une heureuse attaque, A l'est de Loos, un détachement d'attaque allemand a pénétré dans nos tranchées, matt il en a été ensuite rejeté. Les combats acharnés qui se sont livrés la nuit et pendant la journée, à l'ouest de Lens, ont eu pour résultat que nos postes avancés, ont été repoussés sur une petite distance. LES TRIBUNAUX L'AFFAIRE LEURQUIN Jugement - Condamnation La Cour d'appel de Bruxelles a rendu mercredi matin son jugement dans l'affaire de déaonc'ations calomnieuses en cause de Leurqum. Le jugement dit qu'il sera accordé à chacune des partis civiles un© somme de cinq mille francs et condamne en outre le prévenu à 2 ans di prison et £00 francs d'amende, ou subsidiairement à 3 mois de prison. ( Lire détails complémentaires ce soir en édition B.) »r»opgry(ilu»J^ '«Tl lu». Dernières Dépêches Les combats à l'ouest. Berlin, 3 juillet. — Au cours de ha continuation des attaques d'artillerie contre iec ins.allatione anglaises en Flandre, les ponts et inssailations de chemin de fer situés à la lisière ouest d'Ypnes, ont été bombardés. Nous avons constaté de gravs dégâts. Nous avons en outre pris avec succès, sous notre feu, ea collaboration awee notre observation de ballons et d'avions, des nids de batteries, des installations de chemin de fer et des buts de tranchées. Le nombre des Belges faits prisonniers le 2 juillet à l'est d'Oostkerke par des trompes spéciales d'afaaque, s'est augmenté de 42 hommes. Au front d Arras nous avons repoussé l'attaque prononcée ie 2 juillet vers 5 heureg de l'après-midi par 2 compagnies anglaises. Pour le surplus, la journée s'est caractérisée par un certain nombre d'entreprises de patrouilles allemandes exécutées avec entrain, qui se sont terminées heureusement pour nous. Près de Frometes, nous avons fait prisonniers 2 Anglais, à l'ouest d'Aubert 4 Portugais, au sud de Neuve-Chapelle 1 Portisgiess «t à l'ouest de Lens, 3 Anglais. Au cours d'un combat d'avant-postes près d'Argrconrt au nord-ouest de St-Quentin de faible postes allemands furent refoulés le matin, à la ferme de Boulogne mais le soir du même jour, de® troupes spéciales d'attaque chassèrent de nouveau les occupants de la ferme. Les survivants de la garnison ont été faits prisonniers. Au front de l'Aisne, une tentative d'aiteçue française, au pfeteau de Boveile, contre les positions perdues par les Français, ne parvint p®s à se développer. Après que nous eûmes refoulé deux attaques françaises ultérieures, un vïo'ant feu d'artillerie français s'est engagé de nouveau, le 3 juillet vers 5 h. 45 de la matinée. Les combats à l'est. Au front de l'Est, la pression russe a été des plus fortes dans la région de Zborow. De nouvelles masses engagées sans cesse et sans merci, ont amené un fléchissement des lignes des armées coalisées en cet endroit, mais dtes réserves de troupes fraîches arrêtèrent Se ehcc en deuxième ligne. Un détachement hongrois qui se maintenait opiniâtrement at vaillamment sur une hauteur die la première position, fut cerné et fait prisonnier. Près de Koniu-chy, les Russes ont dû s'arrêter. Toutes les attaques violentes, que les Russes- ont cherché à prononcer des débris du viilaige ont échoué devant la résistance inébranlable des troupes allemandes qui leur furent opposées. De Brzeszany jusqu'au Dniester toute la première ligne à part un petit nid de Russes est de nouveau au pouvoir des troupes ottomanes.. Tontes les attaques prononcées dans la matinée du 2 juillet au sud _de Brzerzsnv se c *t écm de if Sensé des années coalisées. Le bombardement de DunÈerque. Berlin, 3 juillet. — On annonce de Genève au « Berliner » Tagebîatt »: Le « Matin » apprend, relativement au dernier bombardement de six heures auquel le territoire de Dunkerque a été exposé, que 48 obus de gnJs-calibne ont porté en plusieurs endroits entre 5 h. et 11 du matin. Des sirènes annonçaient chaque coup par leurs signaux d alarme. De ce fai't le nombre des victimes a été restreint.Une nouvelle conférence des buts de guerre. Rotterdam, 9 juillet. — Du « Weekly Dispatch » : Une conférence se réunira probablement au mois d'août à Paris pour discuter de nouveau les buts de guerre. Le barrage maritime de la Hollande par l'Angleterre. La Haye, 3 juillet. — Le «Korrespond&nzbureau» annonce que cet après-midi les ministres se réuniront en Conseil extraordinaire pour discuter au sujet des mesures, de barrage anglaises dans la mer du Nord. Les assurances maritimes en Angleterre. Amsterdam, 2 juillet. — On est très ému depuis quelques jours chez Lloyd an suje! de l'intention du gouvernement anglais de monopoliser les assurances maritimes. On prétexte les primes exagérément élevées,demandées en ces derniers temps par le Lloyd. Les cercles des assurances font ressortir que les primes élevées sont absolument justifiées par la crise des sous-marins et que les assurances ont fart d'énormes pet tes en ces derniers temps, malgré les primes éïevées.A une demande cfficMe faite par une délégation du Lloyd a«x membres du Cabinet, ceux ci ont déclaré que ce bruit était encore prématuré en ce moment. L'attaque aérienne contre Londres. Berlin, 2 juillet. — Le député Crooke a essayé, à la séance de la Chambre des Communes du 15 juin, dans laquelle on a délibéré au sujet du recrutement forcé des sujets de pays amis, de réaliser un accord en faisant ressortir qu'il venait de rendre visite aux tombes de 15 enfants tués lors de l'attaque aérienne. La loi contribuera à mettre fin à cet état de. choses. Nous recommandons au député Crooke de faire une visite au cimetière de Carlsruhe et notamment aux rangées de tombes dans lesquelles. 110 mères affligées ont déposé le 25 juin 1916, leuira enfants qui ont été victimes, le 22 juin 1916, d'une attaque à bombes d'aviateurs ennemis, qui n'avait aucun rapport avec des buts mili.aires. L'Amérique et les neutres. Berlin, 3 juillet. — On publie dans la « Gazette de Voss », au sa)'et des projets américains de- restreindre l'exportation et de garroter économiquement fes neutres : L'exportation de vivres pour la Hollande, la Scandinavie et la Suisse sera réduite au strict nécessaire de ce dont ces pays ont besoin pour leur propre subsistance. Le souffre et d'autres articles commerciaux qui étaient fournis par ces pays à l'Allemagne ne seront plus exportés. Les privilèges accordés jusqu'ici par les Alliés au commerce des pays neutres, seront restreints jusqu'au jour où les neutres achèteront tout ce dont ils ont besoin aux Alliés et abandonneront le prétexte que l'échange de vivres était nécessaire cour obtenir du charbon et d'autres articles. Une action neutre contre l'Amérique. La Haye, 3 juillet. — Le bruit court dans les milieux diplomatiques, que les pays Scandinaves et la Hollande projettent une action commune contre la politique américaine de l'exportation de® vivres. Les neutres annuleront les contrats de vivres conclus avec l'Angleterre pour autant que les mesures du gouvernement américain ont un caractère provocateur. Bâle, 3 juillet. — De New-York au « Matin »: Un navire de guerre hollandais est arrivé dans un pirt américain. C'est la première fiis depuis dix ans que ce cas se présente. Les officiers du bord se refusent à donner le moindre renseignement. On croit que le navire est destiné à escoter plusieurs navires hollandais qui sont prêts à prendre la mer. Rotterdam, 3 juillet. — Du « Maasbode »: Le vapeur anglais « Ortolan » jaugeant brut 2,145 tonnes a été coulé. L'attaque contre Zierikzee. Bâle, 3 juillet. — On mande officiellement de La Haye : Le ministère des affaires étrangères annonce que îe gouvernement anglais s'est déclaré prêt à ouvrir une nouvelle enquête aiu Sujet de l'attaque au moyen de bombes contre Zierikzee. Un critique militaire néerlandais y participera. Les gouvernements belge et français ont communiqué au gouvernement néerlandais qu'aucun avion belge ni fiançais n'entre en ligne de compte pour cette attaque.LES EVESÎSMEÏÎTi, E1T GRECE. Une note à la Bulgarie et la Turquie. Sofia, 3 juillet. — L'ambassadeur grec a remis ce< après-midi vers 11 h. 1/2 une note au ministre deg affaires étrangères, Radosfawoff, identique à celte que le gouvernement grec a remis à l'Allemagne. Constantinople, 3 juillet. — L'ambassadeur grec a communiqué hier à la Turquie ia rupture des relations diplomatiques. On assure que la Hollande se chargera des intérêts des Grecs. Berlin, 3 juillet. — Le a Berliner Tagebîatt » apprend, que l'état de siège a été proclamé à Athènes et. dans le territoire de l'Etat. Des journaux français disent que lies sujets des Puissances Centrâtes seront incessamment internés. Etat de siège et mobilisation ©n Grèce. Genève, 3 juillet. — On mande d'Athènes au « Journal de Pars » : L'état de siège a été proclamé à Athènes et. dans tout le territoire de l'éta* grec. Venizelos a signé l'ordre de mobilisation de l'armée. Les consulats grecs dans le9 pava neutres ont donné ordre aux hommes aptes au service de' se présenter, dès samedi. Les frères du roi Constantin quittent la Grèce. La Haye, 3 juillet. — D'Athènes au « Centrai News » : Les frères du roi Constantin quitterait demain la Grèce, l'Entente leur ayant fait comprendre qu'ils devaient s'en aller. Retraite du général Pagoulos. Athènes, 3 juillet. (Havas.) — Le général Pa-pO'Ulas, commandant du 5e corps d'armée au Pelo-ponèse, a offert sa démission du service actif. Haufrage d'un destroyer grec. Paris, 3 juillet. — Le destroyer grec de torpilleurs « Boxa » a péri le 28 juin dtans la mer du Nord avec un état-major et un équipage français à la suite d'une double explosion. Il ss trouvait & 100 mètres de distance d'un navire de ccmêerce quï l'escortait. 29 hommes, y compris tous tes officiers sont portés manquants. Lugano, 2 juillet. — De Londres au « Secolo »: On s'attend à une action commune des ambassadeurs anglais, français et italien à cause de la libre sortie accordée au sous-marin allemand. La désillusion serait inouïe en Angleterre. REVOLUÏIOH RUSSE. Berlin, 3 juillet. — D'après le «Lokal-Anzeiger», les anarchistes auraient créé des soi-disantes milices populaires dans plusieurs gouvernements russes.Pctrograd, 2 juillet. — Line grande manifestation a eu lieu au Champ de Mars devant les tombes des victimes de la Révolution.Elle était organisée par le Conseil des ouvriers eb des soldats et par les maximalistes. Le parti des cadets n'y a pas participé. Les maximalistes et le reste de la démocratie modérée était en minorité dans le cortège. Comme les nï.mbres de ia majorité précédaient le cortège avec leurs bannières, la manifestation semblait être hostile au gouvernement. La majorité de la population de Pctrograd s'est montrée indifférente. La manifestation, qui s'est terminée à 2 heures de l'après-midi, comptait beaucoup plus de participants que les manifestations précédentes. Il n'y a pas eu d'incidents graves, abstraction faite de quelques petites émeutes, au cours desquelles les maximalistes ont arraché les bannières aux minimalistes. Pétrograd, 2 juillet. — Le Congrès des conseils des ouvriers et des soldats de toute la Russie a adopté une résolution au sujet de la question de nationalité russe. Dans la résolution, il est déclaré que cette question ne doit être résolue que devant l'Assemblée constitutionnelle, mais qu'entretrmps le gouvernement devrait décréter des lois provisoires, reconnaissant le droit à toutes les nationalités habitant la Russie, de déeider de leur avenir politique, de l'organiser selon leur volonté et de proclamer l'égalité des droits pour toutes les langues, sauf à réserver une situation officielle à la langue russe. LA GUERRE SOUS-MARINE. Berne, 2 juillet. — Relativement à la statistique des victimes anglaises de la guerre sous-marine dans la semaine finissant le 24 juin, Sir Archibaki Hur» fait remarquer dans Le « Daily Teàegrapli » : Même les derniers chiffres doivent peu nous sa a si-aire, car une perte hebdomadaire de 20 grands navires, en moyenne est. une affaire très grave. Il fait, de nouveau ressortir l'importance d'un programme die

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