DïUïIlMl SIWIB. - B49. TIRAGE JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION 3B LUNDI 7 JÏÏIN BIS, ABOTsr^EciuramxHrs : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs «Tournai Qxï.o"ti<r3 ie^a Inciépen daait REDACTION, ADMINISTFÎATION, PUBLICITE 45, 7=t«e Henri Maus, 45, Bruxelles ———^————Tll ni H «Il TMBM»——— I AJVKrOKTGES : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, I fràftc Petites annonces, la ligne 20 centimes La question des Dardanelles et les discussions internationales La tentative des flottes alliées française et anglaise pour forcer les Dardanelles, en dehors clos opérations militaires continentales, « fait une impression profonde partout. L'Italie a des intérêts vitaux dans l'Asie Mineure et dans l'Afrique du Nord aussi bien qu'on Albanie.. C est sans doute une des raisons qui l'ont fait accourir à la curée de la Turquie dans la crainte que par la prise des Dardanelles, la llussie n'étende sa main-mise sur la Méditerranée orientale. Il en serait de môme si une autre puis-sauce s'installait aux Dardanelles. En RvHnmnie l'action Contre les Dardanelles et 1:! possession de (jonstantinople par la Russie politique poursuivie depuis. Pieirede-U-rand et Catherine II — a eu pour résultat un revirement complet, de l 'opinion. La Roumanie semblait disposée à se mettre du côté des Alliés. Un des plus grands politiciens roumains, M. Take jonescou, passe pour russopliile fervent. Les Alliés y ont môme cuisiné l'opinion publique en leur faveur. Mais 1' avenir économique de la Roumanie dépend de son libre jjasSage par les Dardanelles et le Bosphore. Aussi la menace de la domination russe à Constantinople a retourné jusqu'à l'opinion des russophiles austrophobes et M. Take Jones-cou lui-même fl déclaré aile « les intérêts roumains exigent l'internationalisation des détroits ». En Bulgarie, qui garde une neutralité stricte et loyale, l'action contre les Dardanelles a soulevé un mécontentement visible. Le peuple bulgare répugne à avoir une frontière commune avec la Russie qui, depuis 1877-78, ne cherche qu'à faire de la Bulgarie une satrapie russe ultra-danubienne Actuellement, de Paris et de Pétrograde, on exerce une pression énorme sur le Gouvernement -iWW'W" " niiw in -LUIIJ.■ ■ U lies vou'ue 1.. . Z7ZZ seulement une grande partie de la Macédoine, paraît-il, est promise à la Bulgarie, mais aussi Audrinople et la majeure partie de la Thrace. Toutefois le peuple et. le Gouvernement estiment ces promesses dangereuses et -insuffisantes. Insuffisantes, parce qu'on est certain (et les dernières dépêches de Serbie, le prouvent) oue la Serbie, comme la Grèce, ne veulent pas céder la Macédoine. Dangereuses, parce que la Bulgarie répéterait la faute qu'elle commit lors de la dernière guerre balkanique, c'est-à-dire combattre pour autrui, et aider à l'installation de la Russie ou d'une autre puissance dans lès détroits et à son préjudice. Ainsi le gouverne-iiifent est très inquiet au sujet du bombardement des Dardanelles. ^ En (rrec. les évéiU'iffënts sont encore plus sérieux. L'aijçien président du Cabinet, le Ctâteis Veuisselos — francophile avéré —- 4tBji en .train de pousser la Grèce dan.?, ht guerre européenne en participant ttHH; sa flotte et uug nîluée de débar-i(uenlèiit i\ I attaqug des Dardanelles. On 1 ni promettait Sgi.yin£ notamment, Moi* lu tjliesiion de 'JL j>oSse*siou tte.s Dardnfcelles a détourné .la «Grèce <lo cette aventure. D'après le journal d'Athènes, yea Emem, le Gouvernement riisse a déclaré à In France que la participation de îâ Grèce a la lutte contre les Dardanelles n'est pas indispensable et que cette, intervention de la Grèce provoquera des difficultés d'un autre Ordre. Cette communication de .Ver; Èifiera a été confirmée par le journal totnain Tribuila, qui ajoute que dans "es considérations contre la Grèce, la Russie combat également les aspirations de l'Hellénisme sur Constantinople depuis des siècles. D'autre part, la Russie redoute que la restauration du patriarchat grec à (Jonstantinople n'ait pour conséquence la suprématie religieuse grecque stlr les orthodoxes, suprématie qu'elle entend bien se réservé!- à elle-même en transférant le Saint Synode russe à Constantinople à Sainte-Sophie, et dominer ainsi davantage par la religion les Slaves du Sud. Ces publications des presses grecque et. italienne sont encore confirmées indirectement par la presse russe qui se' félicite d'avoir fait écarter la Grèce d'une participation à l'attaque des Dardanelles. En Russie, tout le monde est d'accord que les Dardanelles doivent appartenir aux Russes. Déjà au Cours de la guerre balkanique, quand les Bulgares déjà à Tcnataldja menaçaient Constantinople, la Russie les a arrêtés à 30 kilomètres de l'antique Bvnance. En novembre 1014, l'ambassadeur russe à Constantinople, M. de Giers, élabora un projet d'internationalisation des Dardanelles, d'après lequel Constantinople serait proclamée ville libre et la posession des forts extérieurs du Bosphore, du côté de la mer Noire, serait accordée à la Russie. Le 9 février 1916, à la Douma, MM. Goremikine et Sasonoff ont déclaré solennellement que les Dardanelles doivent être russes sans contrôle aucun. Le journal de Pétrograde Ketch, qui est en relations étroites avec les dirigeants de la politique russe, dans un article du 2 mars, combattait le Times de Londres qui s'était.montré hostile à la prise des Dardanelles par la Russie. En Angleterre, la presse s'abstient de po'emi-qNuer avec la presse russe ; seulement, l'attitude du parti ouvrier est catégorique. Lo député socialiste •lowett a fait une interpellation à la Chambre des Communes au sujet des Dardanelles, déclarant que pour lui cette question ne peut être résolue ^profit de la Russie sans préiudice_uûjii^les Le gouvernement anglais, par la bouche de M. Edward Grey, a feint de ne pas bien comprendre le sens réel du discours de M. Snsouoff à la. Douma au sujet des 'Bai'danôllèS. Toute la presse française du 15 mars, influencée par la censure, vient de donner des nouvelles qui impliquent déjà une approbation des ambitions l'ùsses. Le l'i mars, elle proclamait même o qu'il est nécessaire pour l'avenir de déclarer librement nue, dans la question de Constantinople, la Russie ëst la plus intéressée «, ce qui signifie qu'elle a pte de se battre pour ellg • çt afin de lui donner Conçtanlinoplç sans, contrôle. Cette ten(lftnce, de 1«. jkdiiiijUê îi ançaise de servir les :'.uérèts de la Russie est confirmée par le Temps. Contre cette déclaration de la presse officieuse française, l'Humanité, journal socialiste de Ea-l'IS, s insurge dans un article du 20 mars : « Cela veut dire, écrit VHumanité, qu'on sacrifierait les droits des petites nations si ou voulait résoudre le problème des Dardanelles dans Ce srtnS. » (Jertte déclaration des socialistes français, comme l'interuellation du député socialiste anglais Jowett, aussi bien que l'attitude des partis ouvriers allemand, italien et des Etats balkanique: qui, dernièrement, dans un meoting ténu à Sofia ont voté line résolution préconisant un rapprochement des pays balkaniques pour s'onposer ; une pression extérieure pour la guerre, prou ve que le prolétariat de tous les pays semble biei être unanime qu'une résolution du problème de Dardanelles ne peut être faite au préjudice de pays balkaniques et au profit de la dominatio) exclusive d'une des grandes puissances, .sortou la Russie. p. UANTC-H K!'F. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHES LE BLOCUS Itotterdam, 'S .juin. (Reutér.) — Le vapeur brésilien Posteiro, de Bio-de-Janeiro ft Amsterdam, a été amené par les Anglais et dirigé sur Bristol. Londres, 4 juin. (Reuter.) — Quatre survivants du vapeur do pêche coulé Victoria, de Milford, qui ont débarqué à Bulford, ont raconté que le Victoria a été attaqué et bombardé mardi soir, à 130 miJJes de Stanns-head, par un sous-marin; le capitaine et. deux hommes furent tués et quatre autres grièvement blessés. Le restant de l'équipage fut pris à bord du sous-marin où ils passèrent lft nuit. Le lendemain matin il# furent mis dans un petit cahot d'un autre vapour de pêche et i dérivèrent pendant vingt-quatre heures dans la plu: sur la mer, jusqu'au moment où ils furent pris à bor par un vapeur. Londres, 4 juin. — Comme l'annonce Reuter le vî peur de pêche Herold, de Cardiff, a été coulé à 150 mi les à l'Ouesit de l'île Lundy, par un souS-marin ail-mand. L'équipage a été débarqué à Bulford. ITALIE, — Le discours de Salandra Berlin, 4 juin. Le Bureau Télégraphique Wol fait observer au .sujet de Ja partie du discours de S londra, dans laquelle il disait : « Toute guerre eur poenne est de fait une conséquence de la manière d'ag provocatrice de l'Autriche-Hongrie. Le Gouvorneme] italien a soulevé clairement, le 27 et 28 juin à Berl et à Vienne, la question des provinces austro-italienne nous avons déclaré dans Je temps que la Triple-Allia ço serait irrévocabîement rompue, si nous ne recevio pas des compensations légitimes. » Une semblable décJ ration n'a pas été faite à Berlin, ni le 27, ni le juillet; par contre, l'ambassadeur royal italien Boite a caractérisé le 24 juillet le point de vue du Gouverr ment italien en déclarant que l'Italie, sous la garant de ses intérêts, d'après les bases de l'article 7 du trai do la Triple-Alliance, prendrait une attitude auta que possible bienveillante et amicale vis-à-vis de l'a triche-Hongrie et qu'elle ne lui aurait pas occasion | des difficultés. L'Italie voulait faire aves ses aJliéa u TLuA. GUERRE Gommuniqrués ofO ciels AUTRICHIENS | Théâtre de la guerre Nord-Est Vienne, 6 juin. (Hier. ) — Dàn& le courant de la journée, Przemysl a été débarrassé de Vennemi qui se retire dans la direction de Vest et qui, tente d'opposer de la résistance, avec des arrières-gdrdes au sud-ouest de Medylca. C'est là que les troupes coalisées attaquent maintèiiant. Entre-temps Vannée Boehvi-Êrmolli est parvenue à déborder du sud, les positions défensives russes et de uousser dans la. direction de Moscislcà, endroit dont nos troupes ne sont plus éloignées maintenant que de quelques kilomètres. A Voccasion de ces combats, de nombreux prisonniers restèrent dans les mains des vainqueurs. L'attaque de Vannée Linsingen a eu de nouveaux succès également. Les Russes sont depuis au joiird'Jiui en pleine retraite devant celle année. A la ligne du Pruth, de nouveaux combats se sont développés par la réaction des événements au San et au Dnjestr supérieur. Là où Vadversaire tenta des attaques, il fut repoussé avec des pertes considérables. 900 hommes ont été faits prisonniers.Pour le surplus, la situation au San inférieur et en Pologne est inchangée. Théâtre de la guerre Sud-Ouest (Italie) Dans la région de la. frontière du 7 //roi, il n'y a pas d'événements essentiels à signaler. A Vesi de la crête du Kreuzberg, nos proiû&S 07ït%nlevé deux cîmes nue les Italien, avaie/if occupées en force. A la frontière de la Camtthie, le combat d'artillerie continue à certains endroits. Sur le territoire de la côte, on se bat dans la région de Kar-freit.FRANÇAIS <riiT—v:,> WTirifi'm au' nord. d'Arras, le cojnbat d artillerie « continué. Pendant la nuit, quelaue actions, violentes d'infanterie se sont déroulées à l'est de Notre-Darne-dc-LoTettc, où le s positions n'ont pas été modifiées de vartni d'autre. Paris, 3 juin (23 heures). — Rien à signaler si ce n'est une nouvelle progression de nos troupes dans le Labyrinthe, au sud-est de Neuville-Saint-Vaast.ITALIENS Rome, 2 juin. — Il n'y a pas de combats importants à signaler des frontières du Tyrol et du Trentin. Nos troupes ont avdncé dans la vallée de JudiJcarie et ont occupé Storo, en avançant par Condino et en exécutant leur jonction avec des détachements alpins, descendus des vallées escarpées du Caffaro et de Canonica vers le Chiese. A la frontière de la Carintlvic,nous dérangeâmes, les 31 mai,au bout de la vallée du Racco-lana, une tentative de l'ennemi de construire un pont sur le Sturzbach, au delà de la frontière, à la pente septentrionale du Predil. L'artillerie ennemie riposta inefficacement. Des reconnaissances au-delà du bout de la vallée du Dognata nous valurent la prise de matériel ennemi. Ijg mauvais temps persista pendant toute la journée et empêcha de plus grandes opérations. A la frontière du Friouly sur la rive gauche de VJsonzo, à environ 10 km. au nord-ouest de Toi Mindos, Montiinero est en notre possession. L'après-midi du 31 mai, Vennemi essaya, de nous chasser, par de violentes contre-attaques, des localités occupées / il fut toutefois repoussé partout.RUSSES Pétrograde, 3 juin. — T^-e 31 mai, nous avois repoussé plusieurs attaques ennemies dans la région de Schaulen, à l'est du village de Travliang. Au front à la rive gauche de la Na^ew. jusqu'à la Vistule, l'ennemi exécuta le 1er. :juin, arec des forces "peu importantes, plusieurs attaques que nous repoussâmes. En Galicie, xuii combat acharné se développa de -nouveau entre la Vistule'et Przemys\."TVos troupes obtinrent des succès relativement importants . sur la rive gauçhe du San inférieur, en s'emparant de plusieurs villages. Sur Ja rive droite du San, dans la région du village de KaleriJcuna, nos troupes ont enlevé un point d'appui. Przemysl fut bombardé var des canons de gros càli- brec. l'ennemi dirigea son attoQue ZÙ^rirJvalecon-n. Yn 'et // r/r/r {- ■< \i'<: ' ; vroque complètement détruits avant la reddition. Lorsque noxis repoussâmes ces attaques, l ennemi parvint à s'emparer de plusieurs canons qui tirèrent sur les colonnes ennemies jusqu'à épuisement des munit-ions. Entre Przemysl ,1c grand Narew et le Dnjestr, j pas de changement. - .. i Entre Tysmanitza et Stryj, Vennemi, qui avait concentré une quantité importante d'artillerie lourde et qui avait amené de grands renforts, parvint dans la nuit et dnns la matinée du 1er juin, par des attaques acharnées, exécutées par des forces considérables, à y obtenir quelques succès ; le combat continue. Sur la rive droite de la Bystritza, nous noûs sommes emparés d'une partie de la position en-■ nemie et avons fait 150 prisonniers. Pétrograde, 4 juin. — Le 1er Ijuiri, la bataille en Galicie continua avec le même acharnement sur tout le front, depuis la Vistule jusque dans la région de Nadw'orna. Sur la rive gauche du San inférieur, nos troupes refoulèrent, le 2 juin, la ligne ennemie et s'emparèrent d'un secteur important de la position retranchée de l'adversaire dans les environs de Rudnik, où nous finies des prisonniers et où nous capturâmes des canons et des mitrailleuses. En raison du fait que Przemysl fut reconnu indéfendable par elle-même,par suite de l'état de son artillerie et des ouvrages détruits avant la chute, var les Autrichiens et les Hongrois, son maintien n'avait pour nous qu'un but déterminé aussi longtemps que la possession des positions qui entourent cette ville au nord, et à l'ouest nous facilitait le combat au San. Comme l'ennemi avait pris Jaroslaw et Radymno et se développait sur la rive droite du San,le maintien des position précitées obligeait nos troupes à se battre sur un front de même étendue et difficile à défendre, qui avait été allongé par ces positions de 36 kilomètres, et qui exposait les troupes qui s'y trouvaient, au feu concentré de la nombreuse artillerie lourde de l'ennemi. Pour ce motif nous commençâmes, il y a quelque temps à éloigner peu à peu de ce point, le matériel de tous genres que nous avions pris aux Atrichiens. Après avoir terminé ce transport, nous éloignâmes, lé 2 juin, les dernières batteries et, dans la ■nuit suivante, nos troupes, conformément aux ordres reçus, évacuèrent les positions de Przemysl entourant les fronts nord-et ouest et établirent plus loin à l'est une liane plus épaisse. Des attaques ennemies entre Przemysl et le Dnjestr, exécutées le 1er juin, furent revoussêes. Dans la région au delà du Dnjestr, l'ennemi parvint, après WFï wu subit des pertes considérables et nom abandonna des prisonniers dans nos contre- attaques. Aux rives de la Switza et de la Lomnitza, nous avons refoulé Vennemi le 1er juin et nous repoussâmes ses attaques à la Bistritza. Sur les mitres parties (lu grand front, la situation est inchangée. TURCS Constantinople, 4 juin. — Le quartier général publie An front des Dardanelles, il y a eu, hier, un feu d'artillerie et d'infanterie plutôt faible. Nos batteries de la côte asiatique ont bombardé efficacement, les positions ennemies près de Sedd-ul-Bahr. Rien d'important à signaler sur les autres fronts. mtmmwini—ii mmn i 1 -yinii JîjLQ'V.1 LU politique «oncord»n<« dans toutes V» questions balkaniques, mais elle devait ôtre rassurée au sujet de l'in-tefiprétatioii de l'article 7. En ce qui concerne l'interprétation, un accord est intervenu à la suite et notamment dans le sens des désirs italiens. ITALIE. — Contre la désertion Lugano, 4 juin. — En Italie, on a décrété un ordre de police qui prévient une propagande organisée sur une large échelle, pour encourager la désertion militaire. ITALIE. — Les communiqués officiels italiens Zuricli, 4 juin, — On mande de Rome à la Neue Zuricher Zàitung : Le grand état-major italien a décidé -le ne publier un communiqué de guerre officiel qu après des opérations terminées. Les communiqués ne k paraîtront donc plus ni régulièrement, ni journellement, Des communiqués officiels au sujet i des opérations de la marine paraîtront encore a e de plus grands intervalles, d ITALIE. — La censure Nous lisons dans VAranti, du 1er juin, que J" l'état-major général italien a éloigné les journa-!" listes du'théâtre de la guerre et que la vente de 1 'Avanti même qui a, du reste, de grands blancs dans ses pages censurées, est interdite a Vérone;, c'est-à-dire sur le territoire limitrophe des opé-rations militaires. t- FRANCE. — Général tué 3" Zurich, 4 juin. — D'après des journaux de ,r Paris, le général Moussy, commandant de la .^8' £ brigade d'infanterie n été t;ué le '.'I mai par on éclat d'obus. n_- ANGLETERRE. — Nouveaux excès 1S anti-allemands a- Paris 4 juin. - D'après des nouvelles de jour 28 naux de Londres, de nouveaux troubles très gva 1,1 ves, hostiles aux Allemands ont éclaté à Loti f dre's, à la suite de la dernière attaque aérienm '? sur la capitale. | RUSSIE. — Le prix de la vmnd,' ! Moscou, 5 juin. — Le Rushojo Slv o n nonc né de Varsovie ■ no j lies prix de la viande haussèrent maintenant 90 kopecks par livre contre 18 kopecks antérieurement. A Charkow. les bouchers ont déclaré qu'ils ne pourront pas livrer de la viande a des tarifs maxima fixés. A Sébastopol règne une pénurie de pain. ALLEMAGNE. — Dégâts commis par les Russes en Prusse Konigsberg, 3 juin. — D après les dernièies statistiques officielles, 33,553 bâtiments ont été détruits ou fortement endommagés en Prusse orientale, 2,407 bâtiments appartenant au district gouvernemental de Konigsberg, 12,768 au district gouvernemental d'Allenst-ein, et 18,378 au district de Gumbinnen. AUTRICHE. — La reprise de Przemysl Vienne, 4 juin. — Les troupes pénétrèrent rapidement, les une» après les autres et de tous les côtés dans Przemysl. Les cavaliers de la division de cavalerie Brendt Rencontrèrent les Bavarois sur le marché. Bientôt arrivèrent aussi le: troupes à pied du lOme corps. L'allégresse étar sans fin. Toutes les rues étaient bondées de gens semant des fleurs et agitant des drapeaux et ei arborant aux maison. La ville n'a pas souffert De grands approvisionnements lont été aban donnés dans les magasins. 11 y a encore d auti matériel de guerre dans la forteresse. lies troupe ne purent s'arrêter dans la ville, attendu qu el les marchèrent sur le?.- talons de l'adversaire e: retraite, lequel, pour protéger sou départ occuo d<--; positions d'arrière-garde sur W hauteurs l'est de la ville et défendit uclles-'û ôpiuiâire ment., 'lentement uos troupes rel'oulèrwil l'enne mi dé position en position hors du rayon de 1 forteresse. Le "nombre des prisonniers n'est pa encore évalue. Constantinople, S juin. Toute l» pressa turque e: prime son allégresse au sujet do la reconquête do Prz ^ mysl. r.oa journaux rappellent la défonso héroïque qi ne dut finalement céder que contre la faim et font re sortir le fait d'arme héroïque accompli on si peu < temps par los armées allemande et an dro-h ngrryo, q ? forcèrent à la fuite l'armée russe, malgré lcs»énorm travaux de défense terminés dans l'entretemps. Le T » nin écrit : Avec Przemysl non seulement tombe la fc teresse, mais également le seuil succès des Russes dans les dix mois de guerre; on peut dire, en outre, que la Russie même tombe. Bucarest, 5 juin. — L'impression de la chute de Przemysl, qui fut publiée par des éditions spéciales de VVm-versul et do VAdeverml, a été profonde dans tous les cercles. Les communiqués russes n'obtinrent plus do croyance dans les dernières semaines, quoiqu'on ne put. croire à la chute de la forteresse dans un délai si rap- proclie. AUTRICHE. — Une défaite des italiens Vienne, 3 juin. — On écrit du quartier de la presse de guerre : Le cours de la premièr rencontre au front sud-ouest peut assurément nous remplir d'un espoir réjouissant. Ce n'est pas le nombre qui décide, mais la valeur réelle, intime des combattants.Un exemple tvuique de l'énergie, de 1 audace héroïque et do la hardiesse entreprenante de uos soldats, a été le combat de frontière près de Gaprile, le 26 mai. Lorsque des nouvelles incertaines con-' cernant les mouvements de troupes italiennes arrivèrent de Caprile dans la vallée de Sottoguda, le premier lieutenant Emile Zeyer, du régiment 1 de la garde nationale d'Innich, décida d'avoir une conviction absolue sur la situation, par une poussée en avant au delà de la frontière. A la ' nuit tombante, le détachement Zeyer, 70 gardes 3 nationaux, couvert par des mitrailleuses et prêt à marcher, se trouvait au nord de Caprile. Au 1 I même moment, deux compagnies d'infanterie ita-1 1 liennes prirent quartier à Caprile. Elles ne mi- I rcat des gardes qu'à la sortie de l'endroit. Lo " premier lieutenant Zeyer se décida -' une^ surprise, au moyen d'un feu de mitrailleuses, à 900 jias de distance. Les hommes se précipitèrent hors 9 des quartiers vers les pyramides de fusils et subirent des pertes considérables en tué3 et bles-c" sés sous le feu bien dirigé des mitrailleuses. ^En débandade, sans armes, les deux compagnies s'en- II fuirent dans les bois. HOLLANDE. — Les mines ji Rotterdam, 3 juin. — Depuis le commencées ment de la guerre, 539 mines ont dérivé à la côte a- hollandaise, dont 298 anglaises, 54 françaises, r- 42 allemandes et 146 do provenance inconnue.

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