Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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15 december 1917
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s.n. 1917, 15 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w66b21f/
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4m® année N* n«4 Ed. B DIX CENTIMES Samedi 15 Décembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous les Sureaux de postes. * Les réclamations concernant les abonnements doivent |itre adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois: 2 mois l mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 pas- Jour Le Bruxellois ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 5 00 Nécrologie 3 00 Annonces commerciales , , 2.00 Annonces financières 2X0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.G0 i\CU<H.ICUI en uuei . rvENE Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne HRÂGE : 125,000 par jour JOUJRNAIv QUOTIDIEN INDEPENDANT COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 14 décembre (midi) ; Théâtre de :a gi.ene de l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal général prince héritier Ru, ideht de Bavière : En Flandre, le fea d'artillerie n'a été v%f que dans peu du scieurs. A lest de Bu'-le-court, les Anglais tentèrent de reprendre les tranchées perdues. Ils jurent repoussés avec des per.es sanglantes. Ici comme au cours de notre propre agression au sud de Pronvolle, des -prisonniers sont demeurés entre nos ma.ns. Au sud de St-Quemtm, nous avons mf.igé des dommages considérable s ù Vennemi, par de violentes attaques mopen les de lance-mines. Groupa d'anatie t u pn-nce impérial allemand : Une agression de rcconna.ssaikfi allemande, au nord-est de Ordonne, a ramené des prison-mers.Groupe d'armée du duc Albrecht: nord de St-Mihi"L, au nord et à l'est de Nancy, ainsi qu'à l'HaiïmannsweUerkopf, action d'arts'lerie renforcée des Français. ïhoatie !.« t& ariieiifc un Les négocia ions pour l'armistice continuent. S'roni, ©ji liiacvdoine. Sien de spécial. 1',^^. „e la guerre italien : Dams qu,dqu"s endroits isolés entre la Bren-ta et Ie Ptave, en liaison avec des entreprises assez faibles, de vw ents dus s d'ar.il trie éclatèrent.Sur mer. BERLIN, 13 décembre (Officiel): 12 vapeurs et 6 toi ters jaugeant brut p u# de 50,000 tonnes ont de no>uveau été anéantis par nos sous-mar.ns dans la MéiAierranée. Bien qu'ils fussent fortement pritégû par des chasse-sous marins, pur des destroyers de torpilleurs tt par des vapeurs de pécha, la plupart des vapeurs ont été torpil és au sein d'escortes. La contre-action animée de» navires escortants resUi en tout cas inefficace. Le trafic vers VJta-ib et, i>'s théâtres de la guerre de la Méditerranée orien aie a subi de fortes perte s: nous avons surtout pu reconnaître un grand wpe-ur cou é, qui transportait des troupes en 2ta i*. Nous avons pu reconnaître que certains se rendaient à Salontque. Parmi les Twires coulés figuraient en outre les vapeurs an g dis arm-s « Earanaù », jaugeant 5,285 tonnes, «Iiohistaii», 4,732 tonnes et «0vid», 4,195 fr-i.wes, ainsi qu'un croiseur auxiliaire armé d'an moins 8 canons, dont L'équipage a StiH d<s pef.es lors de son naufrage. BERLIN, 14 décembre (offie.e!) ; Simultanément avec l'attaque contre le trafic comm.rciat à la côte ang.aise orientale, des imités légères ont attaqué-de nouveau, le 12 'décembre, .oits ie commandent 'nt du capitaine-lieu-tenant Kolbe (hansj, ,e transport par convoi B rgen-Shett and. Un convoi, composé de six vapeurs, d'un total de 8,000 t. br., parmi lesquels un vapeur anglais armé, ainsi que le ton r2-torptl Cur anglais « l'artrulge », et quatre bâtiments armés, furent anéantis au cours (tu combat. Le conlre-torp.lleur anglais « Pe-hlew » échappac mais endommagé. N os unités sont rentrées sans perte ap&c un nombre assez gruild de prisonmers, parmi lesquels quatre officiers. AUTRICHIEN, VIENNE, 13 décembre (Officiel): Théâtre de la guerre ù l'est : TrèVfcl'arm-s. Les négociations au sujet d un armistice sur tous tes1 fronts russes ont été reprises ce malin.Théâtre de ta guerre italien : La neige & le broutl.ard oui empêché ce matin de bonne heure toute activité combattive dans les montagnes véni~ tenues. D'après le relevé fait jusqu'ici au cours des quinze jours de combat pour la région de la Àftftleita, les troupes du feUt- mari chai von Conrad ont fait prisonniers 629 officiers italiens et 16,000 40 duts. Le bulm s'élève à 93 canons, 233 nuirait Cuses, 4 , 81 lan- ce-mmèg et beaucoup d'au're materai de guerre. TURCS VONSTA N T 1N0PLE, 12 décembre: Front du Sinaï : Des attaques ennemies à l'esi de IVtbi Samwil, près de Jérusalem, ont échoué avec des pertes considérables pour Vennfimi. /I part c< la, pas d'événements par-tieu.i rs. BULGARES SOFIA, 12 décembre : Front, en Macédoine ; Dans la boucle de la L'ierna, dans Ut région de a Moglena et des <frux côtés sdu V ardar, canonnade animée. Vite de'nos troupes d'aï aque a pftîéiré dans les positions ennemis au sud de Gewgheit et a ijmCné diverses pièces de bu&in. SOFIA, 13 décembre: Front en Macédoine : A l'est du lac d'O-cnrida, combats de patrouilles et canonnade animée. Vive activité d'arti lerie à la Ccrvena S'ietia, dans la boucle ae la Cztrrta et au sud des vidages de Stravhia et de Grad-Ssitica. Feu roulant bief et fréquent à l'est du Vardar, dans la va lée de a S trottina. Nous avons repoussé plusieurs détachements anglais de la fo.ee d'une colonne, qui cherchaient à attaquer nos déta, hements de sent ne'les près de E'à endea. Front de la Dolroudscha : Pas d'opérations de combat. FRANÇAIS l'A RIS, 13 déi eut lire (officie!), 3 }L_ p.M. : A-Mvité moyenne des deux arti'lerics sur l'ensemble du front. Nous avons rejxiussé un important co>up de main tenté par l'ennemi dans le bois des Caunère»v PARIS, 13 décembre (officiel), il h. P.M.: Activi.e d'arcitter.e intermittente m quelques points du front, plus vive sur les deux r^es de la Meuse. Un coup de m-ain ennemi au md de Juvincourt a complètement échoué. ' Dans a journée, du 12, des avions ennemis ont survo é Dunkerque et jeté des bombes qui n'onc fait aucune victime. ITALIEN ROME, 12 déembre (Officiel) : lit r, de v,.o ents combats se sont livrés dans la région entre a Brenta et Le P<ave. D'im-por antes trvùpes uu.richi nn.es ont attaqué nos positions établies dans les environs du col dt ta Beretta et, tandis que d'autres detache-mëncs se dirigeaient vers le col de l'Orso, de fortes uni. és allemandes ont attaqué le monte Spinuccia, ainsi que nos ouvrages de défense é ab is à t'est de Caino. La bâtai le a duré toute la journée et l'ennemi a mis tou-t en œuvre, aypuyè par de nombreux canons de tout calibre. Nos batteries ont enrayé t'avance de l'ennemi et notre infanterie a vailam-miint résisté à son attaque. Far des contre-at-laq tes successives, nous avons repris prtSque entièrement tes pos-tions que nous avions été forcés d'évacuer sous le feu destruicteu-r de l'enn mi. Au crépuscule, sous l'inf-uRnce de a résistance acharnée de nos troupes et de ses pertes très graves, ''ennemi a borné son action à des canonnad s, qu> n'ont pas été plus violentes que d'habitude la nuit. Des av.ateurs ang aïs ont descendu deux appareils ennemis. ANGLAIS LONDRES, 12 dectmbre : Nous avons exécuté hier au nord-ouest de Si-Quentin, non loin de Fontruet, un raid couronné de succès, qui nous a va u. des prisonniers et des mitraili uses. Une attaque ennemie locale, a été déclant liée Mer après-midi, contre no, positions au nord de La Vacquene. Du restant du front, rien à signahr. LONDRES, 12 décembre (soirj: Ce matin, de bonne heure, l ennemi a déclan cité une forte attaque locale contre . t front ù l'est de BullecourtSur l'aile droite de la ■position, i'ennemi a aitaqué «v nous a poursuivis de près, ce qui lu^ a permis de pénétrer sur une courte étendue de notre front dans une traîne liée formant un arujCi saillant f >3 no^re igné cl qui avait été détruite par la car nonnade de l'attaque pri éden^e. Sur to-us les autres, po. nt s, l'attaque fut ry pousse e avec de l-onrd s perles pour l'ennemi. Z>te nombreux cadavres d'ennemis gisent devant nos obstacles en f.l de fer barbelé. Dernières Dépêches LES GrïtAimS scahdales fraey.ais. L'ara aire Clemeuceau-Cailiaux. Paris, 13 -déc. (Havas). — A lia demande dis poursuites judia.a.ir£s contai Gai baux, eon-t joiauts des cbocumenbà dont l'authenticité est-0-r'taine et qui 92 trouvant au Ministère des affaires étrangères. Il tn résuite qu'en décem bre 1916,- Oaillaux sera.t -entré ta î-elajoais a^c dt's personnalités suspectes à tous les égurds, noai seulement à cause de iK ur passé «t de iUts opinions manifestement neutres, mais encore à cauas de leurs sentiments gur-manophil.s bien connue. C"es> à causie de tes sf'ntimenit^ qu'ils étaient depuis lors déjà &oupr çonnés de favoriser les intérêts de l'Itaiîê et de !'Allemagne, soupçons absolument confirmés depuis tara, attendu que trois de ces pereonna^ ges ont été arrêtés comme complices dte Cavâl-lini. D e fa is plus graves encore ont. é é dévoilés au cours d'un entretien qu'eut Caillaux à Rome. Il n'aurait pas craint, même tn présence die personnalités marquantes de faire une propagande crim n' ile. fl exposa que le rainis-tèrie Briand était à la veiile d'être renversé et serait sans doute remplacé par un ministère Clemenceau, qui ne pourrait sj maintenir qïie pair Le renforcement de la guerre. Mais la France, rapidement épuisée par le nouvel effort rniliitaire) ne pouvait poursuivre la luibte au-dlelà du print. mps de 1917. Alors il aurait assumé le pouvoir et signé la paix. L'Italie devait donc se préparer à conclure une paix séparée avec l'Allemagne, Lj mondie serait étonné des avantages que l'Allemagne pouvait accorder à l'Italie et à la France, car tous les frais de la guerre auraient été supportée pa.r ia Uueèie et ks Balkans. La Serbie di-vait disparaître, ce n'était que juste. La Roumanie également devait d sparaîtrc, c'était certes un malheur, mais il valait mieux que la Roumanie payât la note. Restait cette conclusion dent l'énoncé seul suffit à en faire connaître la gravité et paraît exposer le but poursuivi par C'aillaux : Aussitôt que la paix serait signee, la. France conclu ra t une aJaance avec l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, contre la Russie et l'Angleterre, qui étaient les vrais ennemis de ces pays. L'énoncé des motifs die la. modon ex. pobie ensuite la- profonde sensation causée par cca discours dans ies milieux politiques, diplomatiques et militaires d'Italie et parmi les ambaïsndeurB à Rome. On souleva la question de savo.r si 011 no recourrait pas à la mesure brutale de l'expulsion. Lee ambassadeurs d'Ang'eterre et de Russite informèrent leurs gouvernement. Les ambassadeurs de Roumanie et de Serbe poussèrent des cris d'alarme et la censure dut. étouffer les violentas protesta t.ons de la presse. La motion en faveur des poursuites conclut en ces termes : « De l'ensemble dis faits énoncés, se dégagent des motifs suffisants de suspicion contre Joseph Cad1 laux, d'avoir, au cours de La guerre actuelle, voulu difi&oudre notre al]iancie pendant les entreprises militaires et d'avoir soutenu les armes ennemies, crimes prévus par les articles 76, 77, 78 et 79 du Code pénal. » M. Caillaux sur la sellette. Genève, 13 déc. — La lettre du gouverneur militaire de Paris, demandant la levée de t'ian-mun té parkm-eintiaire pour M. Caillaux, es*fc conçue en ces t.rmes : « Au cours des instructicms: menées actuellement par ks tribunaux Oxvils,et militaires, sur d<_o cas de ~ relations avec l'ennemi, on trouva oh z presque tous les accusés, de nombreuses le. très émanant de Joseph Cai la-ux et, no laissant subsister aucun doute sur la nature des relations existant entre ce dernier et ^ accusés. L examen de celte correspondance fut particulièrement inquiétant e* ^ttira foroémiemjt l'ai teuton de la jua.ioe. U est déjà grave qu'un homme d'Etat de l'imper tance dt. M. Joseph Oaillaux, qui a occupé Les ptus hautes fonction de l'Etat, qui eut l'honneur die diruger ia politique die son pays et qui s'est toujours voi.ont.ers posé en chef d'un grand parti politique, entretienne d's relations étroites et un« indiscutable fauïiliarté -.Étvec des aventuriers français et étrangers qui, par leurs actes, leurs tendances et leurs manifestaitioii», di.puis le début de la guerre/ devaient sa rendre suspecte auprès des moins prévenus. On comprend, certes, qu'un po.Jtiçi.11 enfin nt ar-rivei par hasard, à nouer des relations passagères awc d,Js gens dont il ne connaît pas le passé et qui, t-0impant sa confiance, à l'abri de son nom ©t de son influent^, cherchent à se l.vr"r aux pires aventur s. Mais de 3.111 blabl<ls faiblesses deviennent dangereuses, 'orsqu'ellco durent d.s an né*'s et lorsqu'elles amènent l'intéressé à se làiss» r entraîner, aux actions les p us regrettables et les plus compromet .ant<=b. De toute façon, même s'il parvenait à p.ouvei sou ignorante au début de «es relations, M. Cail-aux devra expliquer pourquo; il ne les à pas rompues, lorsqu'il eut appris à connaître Kis opinions dt o s gens auxquels il accorda imprudemin nt son intime confiante, quo.qui-. de®' averuÊsements de tout gé-nr'" ne lui aient p s m nqué. La correspondance saisie au cours <3io l'inàtruction m.'iiée contre Bolo, tsn d'un effet part eu lèrement écrasant. Dans p.usieut» lettres adresiséi's j>ar Ca-iUaux à Bo o, entre le lr mai 1916 et u 26 juillet 1917, Caillaux inv.ta à plusieurs reprises Bolo à venir le voir, car il ava.t quantité de eho.i s à discuter avec lui, qu'il ne pouvait lui communiquer par Lettre. » Lj gouverneur d Paris ajoute : « Cette correspond nce fut poursuivie et se cont.nua même après que Bolo eyt && ac. usé de haute ira., h'son. Oailaux observa vi»ià-1v.s de i'aéeusé, la même confidenc.. Ces lettres ,démontreru que les deux hommes avaient d. b"|eifi'airt's »mmu-nti et qu'ils éthang .aictit d s ( onfidenc s qu'ils entouraient de précautions. |Oela suffit pour la» rendre suspects. Le 5 août 1917, p>3U jours avant l'arrestation de Bo.o, Cai.laux la* écrit pour lui expoiy-r à nouveau qu'il e&t de toute nécessité que la campagne mariée contre lui prenne fin. » Le gouverneur de Paris parle ensuite <]-'b ri ktiicna qui existèrent enU\j Caillaux et Alme-reyda. 11 dit qu'il lui ga.da.-t ùn/e crtéime re-ccaina-fssiance pour des s -rv ce» payés, rendue lois du procès contie Mme Ca.i laux. « On p^ut encore admettre cela. Mais pourquoi son sentiment français ne s'osi-il pa3 révolté, lorsque le journal « Le Bonnet Rougt », en 1915, entreprit son abominab.e campagnie défaitiste, quj Laissait déjà prévoir la haute trahison future? La correspondance saisie se continu^ pendant l'année 1916 et jusqu'à l'heaire de la Justice, en 1917. Caillaux, non e-e» eviv ,11, nu. desapprouva pas la campagne d'Aimereyda, ma. s il le félicita au eoatraire pour un artiole et iui exprima s-s regrets de ne pouvoir adre». ser à tous ks députés et fSénateurs, dieux' de s*'s artich's, probebiem' îit réconus par ira Censure. Oaikaux félicita Aimeieydia., le 27 juillet 1915 pour son article intitulé : « Ces Anglais ». La ù août 1915, iL lui rem.t une lettre de son rapporteur h b.tuei, pariant do a réconcilia.ion de la ma son de Cobourg avec Romé, qui lui apparaît comme un fait d'importance et oara0txr.ee ks conditions d'un r vîrcineub dan& les Balkans. » La lettre du gouverneur de Paris mentionne, en outre, que ks sympathies d» Caillaux s'étendaient d'ai leurs à tout l'entourage d'Aï-mereyda. Tout d'abord on aura t pu vjr dans les actes de Oaillaux de regret tables inipru dences, mais les nouveaux faits les font appa raît.i»e 6ous un jour plus sérieux. Le gouver-| neur .rappelle l'affaire Cavallini eit la rencontre avec C&valiini, qui fut préeenté par Lousta ot et Comby. Quelques joura après, Comby et Lousta Lot furent r-çus pa-r Cavallini à Lausanne, où ils curent, par son. entremise, une entrevue avec le Khédive, au eouis de laquelle il a'agiesaiit, d'après eux, de détacher la. Turquie de l'alliance avec l'Allemagne «t l'Autriche-Hongrie. A la même époque, Caillaux, muni d'un pass-'port, au nom de José Renouard, se rencontre de nouveau avec Cavallini, à Rome. L'attitude et l'action de Oail. laux à Rome, sont d'un caractère tellement compromettant, qu'il est impossible (fc ne pas s'y arrêter. » Acddisit de ehs.Tiin de 1er meurtrier, La 'i Gazette die- Lausanne » apprend de Mo-daine que d-an-s la nuit de mercredi un effroyable accident de chemin de fer s'est produit dans un tunnel près de Modiane. Un train bondé de pormi.y2ioii!iiait'..is français a déraillé. Los débris du train ont pris feu. On partie de 8 à 900 morts. On se trouve en présence d'un acte de sabotage. L'état de guerre eïtre Cuba et l'Autriche. Amsterdam, 13 déc. jfEeuterV. — D New-York : La Chambre d s R"présent.ants a voté l'état do gueare entre Cuba et l'Autriehe-Hcn-grk.La catastrophe d'Halifax. Amsterdam, 13 déc. — D'Ottawa au « Times » : Le premier ministre canadien annonce télégranh-gucment aue nar suite de l'explosion d'Halifax, plus de 10,000 personnes ont péri et plus dis 27,000 personnes sont sans abri. Perte d'un dirigeable anglais. Le d Tele'g-raaf » annonce que le diriigeaiblo anftiais N. 26 a atterri sans équipage jeueii matin à 7 heures, près d'Eemnes (30 kiiLoin. au sud-est d'Amsterdam); l'épave esit restée accrochée aux toits et aux fils téléphoniques. U11 <k:s nrcmkjre.^de l'équipage a été retrouvé ians 1111 polder prè3 de Dordrecht. D'après les lires de celui-ci. le dirigeable était parti d'Angleterre, Iq, veille au matin, avec cinq hommes l'équipage; il s'est égaré dians le broutliard .u-d'ossu-s du territoire hollandais et s'est rapproché ài un certain moment du soi, oe qui aé-.ea-mina quatre hommes à sauter par terre; le tirigeiaiMe survola plus tard Dordireolit où le Jernier o-c«i.pant sauta à son tour de la na-cel e, profitant d'un nouveau traînage. De là, le dirigeable gagna la région ci EeniniC.s. Les. jua.tre autres membres de l'équipage ont été -atrouvés au sud-est de Botterdaim. Le parti ouvrier anglais et la guerre. Le « -Nieuwe Botterdamsche Courant » apprend de Londres que la commission paiie-mentaire du congrès dets syndicats ouvriers et ia diix'otion nationale du parti ouvrier ent adopté une résolution demandant que le g_ou-vem'emcnt anglais publiât le p.us tôt possible une déclaration autorisée, formulée nettement, sur les buts pour lesquels les Alliés Continuer!l la guerre. Le suffrage des femmes en Suisse. De Bâle. — Au cours de la séance du grand conseil du canton de Bâle-ville, uine propos i-t.on socraiis'e portant l'introduoticm du dioit d vote des femmes, a été adcp.ée par 62 voix contre 48. elec.ions pour le conseil fédéral en Suisse. On i.iande d© Zurich que l'asseaniblée ieué-raie (Con-sciil national et Conseil des Etais réunis), a élu hieir re conseil fédéral pour une diuréé de tams ans. Ont été élus menaures du Coii.se.il fédéral les anciens consieiiiileurs fédéraux MùHer (libéral, par 191 voix), Motta (coinge'-vateur «ithoique, par 197 voix), l>ecop-pt (libéral, par 181 voix), Sckultiheiss (libéral too vo-iX, Calouusjr ^iioèrau, par i76 voix), Ader (libéa-al-conservatcur ,par 176 voix ). lin remplacement du ôonseillor Ferrer, qui vient Je se retirer, le Or. Raeb, ac-tueiHernent ministre de Suisse à Berlin, a été élu conseiller fédéral pai" 163 voix. Eéquùition d'églises en Italie. Les journaux suisses apprennent que Santa Maria deii Carminés la célébré église des carmélites, à. Florence, ;■» été réquisitionnée paies autorités militaires. L23 EVESfEMSKTS EH BUSSIE. ^.-éKnion dei'Asssmblée constituante en Russie Berlin, 14 déc. — De Bàle au « Berliner Tagebatt » : L'Assembéa cousit.tuante nuse s'est réunie mardi à 2 hautes, dans la salie du Comité dé a Révolution. L'A'ae'niDiae nationale russe. Le n Mo-ra ng-Post » apprend de Pétaxigrad que la ses»ion de t'assemolée naitiona.e, otu 1 cuoraîl dû commencer te 1-2 décembre, ne sera que de courte durée. Après liquidation de 1a qaosiexwi de l'aimistiice et de Pa. paix, l'Assemble© nationale- serait ajournée juacju'au .mo-iHûri,t de La dénaobitisaiioa do l'armée, et ce n'est qu'après cela qu'elie décideau cie ia forme le gouvernement à donner à la Bussie et sur os loits fondamenta.es de l'état. Eerenski reparaît en Sibérie. De Stockhojm. — D'après la « Novo-je Chien », Kerenski fait partie du geuverne-ment sibérien, eai qualité de ministre des f.nanoes. Le premier acte du nouveau gouvern ment sibéi-inn a été de» défendre l'exportation du b é vei6 la Russie. Le mandat d'arrêt basé sur les traités secrets, existant à son égard, a été confirmé par le ministre de la Justice de Pé trogi-ad. Le beeeiii de paix de la Russie. La » Prav-cla » déclare que les intérêts vi-aux de k<, Russie exigent que ia paax soit conclue avec l'ennemi, que lus allié» y participent ou non, pour' le mois de janvier au pius tard. Un gouvôïntment de cosaques à Rien. On niaiide d'Haparanda qu'à Kic-ff, le corps ies casaques du sud-ouest a formé un rouve-r-meanent, présidé par l'ancien membre de ia Joùraa Khariomoif. Ce gouv.erneine.nn; a 1111-L^nticw cîe' publier une proclamation politique. Cette proclamation sera élaborée d'aceord avec la Radia ukrainienne. Rcotofï s;£>on aesis-gé par EaJédiûe. Ameterdaan, 13 dée. (Reuter). — Un radïo. téîégiramme de Roetoff annonce que Kalédine a&siège la ville. Les troupes maximaiistes sont appuyées par les canons de la mer Noire, i^e violent combat, près de Belgorod, dure toujours. Lçs deux partis ont subi de grandes pertes. Dne dé/aite des troupes de Falédine. Londres (agence Router). — Le « Daily Chronicie » %pprend de Pétrograd, que d'après les ripporta dés compagnies de chemins de fer !es bataillons de l'hetman Kalédine ont été battus, plès de Belgorod. Des renforts de cosaques, fidèles au généra! Kalédine," &.nt en route. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.j Les combats à l'ouest. Berlin, 12 déc. — En Flandre, l'activité d'artillerie a augmenté d'intensité oon.re nos positions dans la région de D.xiruid '. Nos positions entra les roules de Boesinghe à S ta de n ôt d'Ypres à Roulcrs ont été de temps à autre l'objet d'une canonnade assez animée, notam-m nt autour de Pasïchendaele et. au nord de BeicaLaere où le feu se- maintint égal--ment le soir. Les installations des rouks et les camps p>.ès d'Ypres, ainsi que les batteries au sud-ouest de Dix 111 n de et Les installations mi itai-res des localités de Dunkerque, Furnes, El-verdinghe et Popexinghe ont été bombardées par nos aviateurs avec un succès que nous avons pu constater. A l'ouest de Cambrai, nos troupes spéciales d'attaque ont arraché aux Anglais, à l'est me dfc trancne s et ramener-nt outre o °*n-ciei-s et 84 Anglais prisenners, 4 mi trait lu-ses et 3 lance-mines comme but,m. Sur e front d. Cambrai, un feu d'aa*tiilierie animé e'eet développé depuis 6 h. du matin sur les secteurs avo Binants. En plusieurs endroits du front français à l'ouest, des entreprises couronnées cl. succès nous ont valu des prisonniers ot du but n. .-n héros tombé. Berlin, 12 idée. — Le lieutenant-aviateiur Erwin Boehme, chef de l'équ pe de poui suite Boelcke, est tombé au champ d'honneur après sa 25e victoire aérienne. Il était chevalier de l'ordre « Pour le Mérite ». LES GIïABOS SCANDALES FRAHr.AIS. M. Caillaux sur la sellette. Paris, 13 déc. — Au début de la séance de la Chambre, M. CaiLaux a déc aré avoir demandé à M. Cemeiiiceau une entrevue pour l'un de ces jours, afin d-e s'expliquer avec lui au sujet d'une affaire qui le concerne. Berne, 12 déc. — De la «Feuiele die Genève» : Il fallait empéakr l'homme qu , avec une habiieté si patriotique, sut éviter la guerre à son pays, à l'époque d'Agadir, <ie travail er à une paix qui, non seulement deva.t sauver lie territoire de la France, mais ce qui recte du peuple français. Mais que seraient devenus alors ies projets des royalistes ev de toute la doctrine militaire qui ne vise qu à une paix par la victoire, une paix à la Clemenceau et à 'a iSiorthcl.ffe. C'est pourquoi Clemenceau est présid.nt du Consei. et c'est pourquoi k gouverneur malibairie (il„ Paris demande la suspension de l'immunité parle-men.a re. Ce chef et successeur éventuel de Ciem nceau devra t d sparaître, mais sa C'e-menoeau ne parvenait pas à poursuivre &a viotoii-e, qu'arnvera-t-il ï Caitiaux contre Clémenceau. Berlin, 13 déc. — De Genève à l'« Achtuhr-abendblatt»; Au début de ia séance d hier, « Caillaux cet monté à ia tribune et a fait une attaque passionnée contre Clemenceau. Il r^-pirocuia vcu termes vio^.nts au piréeide«.u u/-S ministres d'avo.r profité de son absence de Paris pour l'attaquer. Les paroles die Caal-laux déchaLèient un tumulte inouï. Lea députés couvrirent sa voix. Des cris se firent entl.ndre : «Que faisiez vous donc en Italie? Vouliez-vous causer au Pape? » La voix étranglée, CaiLaux déc ara finalement : « Prochainement je m'expliquerai au sujet, de tous ces stupidks cancans. Je rendrai compte à la Chambre de nia poétique avant la guerre et pendant la guerre et j'inviterai M. Clemenceau à cie règlement de comptes. » Quelques b;nœ de l'extirème-gauche seulement applaudirent à ces paroles de Caillaux. A part oela, si 1er.et glacial dans toute la Chambre. Le» monarclii-tcs triomphent, car c'; st à leur instigation que Clemenceau a entamé sus attaques contre Caillaux. Clemenceau poursuit simplement le but d'anéantir 6on dang i-eux adversa ré et son successeur probable. Cologne, 13 déc. — La «Victoire» annonce de neuv.ii^'s poursuites confie des hommes politiques connus, dont un sénateur et une série de députés et de journalistes. Genève, 13 déc. — De Rome au « Matin » : En connexion avec l'affaire Caval.ni, on prévoit de nouvelles arrestations sensationnelles. (Nous publierons dans notre édition B la suiui' de l'affaire Cai 1 laux-Clejnetice.au avec la lettre du gouverneur militaire de Pari6 demandant ia suspension de l'immunité parlementaire).Les accusations portées contre Caillaux. Bariin, 13 déc. — D'après la « Galette de Vofti » c'est au cours du Conseil des mirusitrea d'hier que Clément-eau donna lecture de la demande de mise en accusation tks députés C'aillaux et Lousta lot, formulée pair le général Du bail, gouverneur militaire de Paris. Li nouvelle a preduit au Pa-.ais Bourbon l'effet d'une bombe. C'est le gouvernement américain qui aurait fourni les é'éments pour étay, r l'accusation.Lts interpellations à la Chambre française. Quatre demandes d'interpellations ont été déposé.e à -a Chambre, mardi après-m'di. Le député Moutet a déclaré vouloir interpeller le gouvernement, au sujet des traités concitis av«.o -a Rucsie, sans que .e Parlement en ait eu cou-na.ssance. Les députés M stral et Longuet ont annoncé une mte. peliation sur la politique suivie par le gouvernement vis-à vis de la Russie; le député LeroLe désire interpeller le gouvernement sur la situation dar.s laque'llei se trouve placée la France, après l'élimination du front russe. Enfin, le député M'arg-ai 110 veut si.voir quell 's mesures !a France compte prendre, d'accord avec les A'iiés, afin de ramener la Russie vers l'Entente. Les interpellations vi< ndre-nt en d souesion le 20 décembre. Genève, 13 déc. — Les journaux parisiens annonçant qu'au ccues de la séance de mardi:, de la Chambre, les interpellations suivantes ont été déposées : 1) Sur la poitique du gou-verp-ment, vis-àvs de la Rursk, par les députés Mjjita'al et Longuet; 2) sur ks accorde conclus avec le gouvernement rurse à i'insu du Par ement, par le député Montet; 3) sur la situation faits à La France par la défection do la Russie, par le député Lairo'le; 4) sur ks mesures que; compte prendre la France, d'accord avec les autres Alliés, pour ramener la Rusa.e à l'Enten'.e, par k député Marrains. Ces interpellations seront d.f.cutées le 20 dé-c mbre. I^e député Cachin écrit dans « L'Hu-mani é » que le parti socialiste se propose d© profiter de l'mterpellatio.n Mista-al-Montet pour mettre le gouvernement en derneur de prendre position vis-à vis de la lettre de Lord Lansdowne. Comme il s'agit, de l'avis des libéraux anglais, de grouper dans ks Etat g beL ligérantts ies partisans d'une paix rapide et durable, la voix des politiciens français modérés ne saurait être étouffas plus longtemps.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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