Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 10 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x34mk6694c/
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Par un temps de pluie et de brumet l'action est resiée minime jusqu'au soir dans presque tous les secteurs du front; puis, elle s'est ranimée fréquemment. Pendant la nuit, dans plusieurs endroiis, des combats de reconnaissance ont eu lieu, couronnés de succès en noire faveur. Auprès du groupe du Kronprinz allemand,des attaques en vue d'améliorer nos positions au Chemin-des-Dames, ont été exécutées avec un plein succès. Après une attaque inopinée par le feu des lance-mines et des lance-bombes contre les objectifs d'assaut, l'infanterie s'est élancée, protégée par le feu de barrage de l'artillerie. Les troupes d'assaut formées de bas-Saxons, Turingeois, Rhénans et Westphaliens, ont pris, par un choc vigoureux, les tranchées françaises au sud de Pargny-Filain, sur une étendue de 3 1J2 km.t et ont maintenu les lignes gagnées contre cinq attaques ennemies. Par une opération de diversion contre l'adversaire, peu de temps auparavant, sur la pointe Laon Soissons, des détachements d'assaut de bataillons ae 'desse-Nassau et de Westphalie s'étaient introduits dans les tranchées françaises et sont revenus, conform ment aux ordres reçus, dans leur propre ligne, après accomplissement de leur mission, avec un grand nombre de prisonniers.L'ennemi, opposant partout une vive résistance, a subi des pertes sanglantes élevées, qui se sont accrues encore par des contre-at.aques infructueuses, également pendant ia mit. 30 officiers et plus de 800 soldats ont été ramenés prisonniers. Le butin en matériel de guerre est élevé. Sur la rive ouest de la Meuse, les Français ont pu garder quelques petits éléments de tranchée à la suite de combats pendant la nuit du 7 au S juillet. Des poussées déclanchtes aujourd'hui, avant le lever du jour, au nord-est d'Esnes, ont été rejetées. TliéàUe de la guerre à l'Est. Groupe d'année du feld-maréchal générai .Prince Léopold de Bavière: Groupe d'armée du général-colonel von Soelîm-Srmoili : Tandis qu'entre la Strypa et la Zlota Lipa, une vive action d'artillerie a seule régné, et que quelques poussées nous rapportaient des prisonniers, près de Stanis1 au de nouveaux ■ cômbats ont éclaté. Les troupes qui s'y trouvaient entre Ciczow Cag- . wordz ( 12 kilométrés) ont été refoulées vers les hauteurs boisées du Czarny, par de vigoureuses attaques russes. L'intervention de réserves allemandes a arrêté le choc. i'ront d'armée du générai colonel arciuduc Joseph: Dans les Carpaihes, t action animée des batteries russes a persisté. Des attaques russes localisées ont échoué dans plusieurs endroits. fâroupe a «fine* du leiamaïéeiial général von Maclsensen: et Front en Macédoine: La situa'ion est inchangée. Sur mer. BERLIN, S juillet. — Officiel : Par l'action de nos sous-marins, dans la zone barrée autour de l'Angleterre, 25,000 tonnes de jauge ont encore été anéanties. Parmi les navires coulés se trouvaient six vapeurs, qui étaient tous escortés; quatre d'entre eux ont été détruits au sein d'une seule escorte. De plus, ont été coulés, les voiliers anglais «Gauntlet» et «.Oizzie Ellen». BERLIN, 9 juillet. — Officiel d'hier soir : Une aitaque> prononcée jxir nous au Chemin des Dames, au sud-est de Pargny-Filain, nous a valu un gain de terrain considérable ainsi que plus de TCO prisonn ers. A l'est les Russes ont attaqué de nouveau près de Staruslau et gagné du terrain. AUTRICH{EN VIENNE, 7 juillet ; Aujourd'hui, nous avons également repoussé complètement dans le cornant de la matinée et de l'après-midi de fortes attaque$ en masse des Russes, près de Sianislau. Près de Brzezany, il n'y a pus eu de grandes opérations de combat. VIENNE, 8 juillet ; Théâtre ae la guerre à l'est. Dans les Carpathes le feu d'artillerie ennemie a ét'é modéré et l'activité d'éctaireurs minime. Près de Staruslau, l'ennemi a réitéré hier et aujourd'hui ses attaques avec une grande opiniâtreté; après une faible poussée qui échoua,il engagea des forces supérieures en nombre contre nos positions des deux côtés de la route Stanislau-Kalusz, dans le but de frapper un coup décisif. Mais toutes ses attaques échouèrent devant la vaillante altitude et la superbe coopération de toutes les armes de notre division de Mikolez. L'ennemi qui était parvenu à pénéirer en quelques rares endroits de nos tranchées avancées, en fut immédiatement rejeté en conhe-atta-que. Dans la soirée notre artillerie fit échouer une attaque ultérieure ; une poussée entreprise ce nuim sans préparation d'artillerie, resta également sans résultat. Dans la vallée de Bystritza-Solotwinska près de Huta l'ennemi a également engagé des forces considérables pour l'attaque. Le régiment éprouvé d'infanterie silésienne « Empereur-roi François-Joseph 1 », a maintenu au cours d un combat opinià. tre, ses positions î-n cet endroit. Dans les régions principale d'attaque des jours précédents, il n'y a pas eu d'opérations de combat de grande envergure à l'exception d'une poussée ennemie restée sans résultat, au sud-ouest de Zborow. Théâtre de la guerre italien. et ! Théâtre de la guerre au Sud-Est, Situation inchangée. i ïUKes CONSTANT1NOPLE, 9 juillet. — Officiel du 8: A la frontière persane, à l'est de Pandschwin, nos troupes ont attaqué les Russes le 6 juillet et les ont battus. Jusqu'à présent, on mentionne comme butin : quatre canons de montagne, trois mitraiEeu-ses et des prisonniers, dont le chiffre précis n'est pas encore connu ici. A 25 kilomètres au nord-cuest de Serdeschi, un combat d'une heure a eu lieu, dans lequel les Russ.es ont été repoussés avec des perles nombreuses. Au front du Caucase, action habituelle d'artillerie ei de patrouilles. Au littoral d'Anatolie, notre artillerie a exécuté une attaque à l'improviste, bien réussie, contre l'île de Tenedos. Plusieurs voiliers ennemis ont été coulés et vraisemblablement une staiion de radiotélégraphie ennemie a été détruite. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur la ville de Smyrne.lJne personne a été tuée. Tous Les blessés appartiennent aux nations de l'Entente. Par la défense aérienne bien organisée, d'autres malheurs ont pu être évités. CONSTANTIN OPLE, 7 juillet. — Officiel ; Pas d'événements particuliers à signaler sur aucun des théâtres de la guerre. BULGARES SOFIA, 7 juillet. — Officiel : £"ront en Koumanie : Entre Mahmudia et Tulcea, feu d!'artillerie ei d'infanterie. Près d'isaccea, coups de canon isolés. SOFIA, 9 juillet. — Officiel du 8 juillet ; ■Jfront en ï&acédoine : Dans la boucle de la Czerna, un détachement d'éclaireurs ennemis a été dispersé par notre feu. Dans le région de Moglenâ, près de Rah&vo, des détachements serbes ont tenté d'atiaquer un de nos postes, mais ils ont été abattus par notre feu. Sur la rive droite du Vardar, feu d'artillerie assez vif et entreprises de reconnaissance favorables pour nous. Nous avons fait des prisonniers du 1er régiment d'infanterie grecque. Sur le reste du front, feu d'artillerie isolé et combats par endroits entre patrouilles et postes. Front en iloumanie: A l'est de Tulcea, échange de fusillade entre postes.SOFIA}; r)u:nèt.- Offictêr.' i ront EFdVLacérîOinè : Feu animé d'artillerie ennemie sur la Cerveha Slena ei au centre de notre position dans la boucle de ia Czerna. Un détachement serbe de reconnaissance qui cherchait à s'approcher de nos postes à l'est àe la Czerna, près de Tomovo, fui dispersé par notre feu. A l'ouest du lac de Doiran, feu d'artillerie modéré, â la Strouma inférieure, combats enire détachemenls d injanterie et de cavalerie. FIANÇAS» PARIS, 8 juiïïm. — Officiel de 3 h. p. m-, : Sur le front de l'Aisne, la nuit a été marquée pàr un bombardement intense dirigé sur nos positions depuis le nord du Moulin de-Laffaux jusqu'aux abords de la fc'rme Froidemont. Au point du jour, l'ennemi a déclenché dans quatre secteurs différents de ce frordes attaques violentes menées par de forts contingents. La résistance acharnée de nos troupes a eu raison des masses ennemies qui ont subi des pertes très lourdes.Au nord et à l'est du Moutin-de-Laffmx, vers Di ferme Monjean et à l'ouest du Panthéon, nous avons repoussé toutes les tentatives ei maintenu intégralement nos positions. Entre Les Bovettes et la ferme Froidemont, l'attaque ennemie s'est développée sur un front de trois kilomètres. Après une lutte de plusieurs heures, nous avons réussi à rejeter l'ennemi d'une partie de nos éléments de première lignet où il a'Autt pénétré au premier choc. A l'est de Cerny, nous avons réussi hier en fin de journée une opération de détail qui nous a permis d élargir sensiblement nos positions que nous avions conquises au sud d'Ailles le 1er juillet et de faire des prisonniers. La lutte d'artillerie a été vive toute la nuit dans la région de Sapigneul. Nous avons dispersé des reconnaissances ennemies qui tentaient d'aborder nos llgnes. Sur lu rive g/mche de la Meusei après une courte p éparat on d'artillerie, nos troupes ont brillammen^ enlevé trois saillants fortement organisés, l'un à l'ouest du Mort-Homme, les deux autres au sud-ouest de la côte 304. Des contre-attaques ennemies sur les points conquis ont été repoussées. Divers coups de m-iin tentés sur nos postes avancés vers les Flauts de Meuse et en Haute-Alsace, ont échoué sous nos feux. PARIS, 8 juillet. — Officiel de 11 h. p. m. ; Dans la région Pçin.théon - ferme Froidemont, la lutte d'artillerie s'est maintenue très vive. Dans la journée, de vifs combats Iocpmx nous ont permis de réoccuper quelques éléments de tmnehées. Actions d'artillerie en divers points du front, notamment vers Hurtebise pt dans le secteur du Mont-Haut. Journée calme partout a'ileurs. PARIS, 7 juillet. — Officiel de l'Armée d'Orient : L'aviation britannique a bombardé avec succès les stations de Porna et d'Angisia (20 km. à l'est de Sénés). Dans la boucle de la Czerna, les Bulgares ont tenté un coup de main qui a été repoussé. Actions d'artillerie asseî vives dans la région de Huma et dans celle de Monastir. RUSSE PETROÛRAD, 6 juillet. — Officiel ; front à l'Ouest: Forte activité des artilleries réciproques dans i'-i direction de Zloczow. Dans la région au nord-ouest de Retniki et de Pressikilany, une série de courts mais âpres combats s'engagea entre nos détachements et l'adversake.. L'artillerie ennemie bombar de avec instance nos positions à l'est de Lipnica-Doina. Sur le resta,it du front, fusillades. Front du Caucase. Dans la direction de Sakhiz, nos troupes combattirent dans la région de Bision et de la rivière Abi-chirvam, contre des détachements renforcés de Turcs. Sur le restant du front, fusillades. IÏALi£N ROME, 6 juillet. — Ofjiciel ; La nuit du 5 juillet, aans certains secteurs, de hardis détachements ita'ieni ont prononcé une attaque; ils ont avancé noire première ligne au nord-ouest de Celo (Carso), erâcvé quelques postes ennemis avancés et fuit des prisonniers. Ils se sont maintenus dans leur nowelle. position malgré les vivtentes corûte-attaques immédiatement déclan-chées par les Autrichiens. La nuit suivante, après une violente préparation d'arti'leriej l'ennemi a de nouveau tenté de reprendre le terrain perdu; mais, fauché par le jeu de nos mitrailleuses et par notre feu de barrage, il s'est retiré, a subi des pertes sensibles et a encore laissé des prisonniers entre nos mains. Pendant la journée d'hier, nos batteries ont bombardé, avec une efficacité visible, des troupes et du charroi ennemis en marche dans la vallée de l'Adi-ge, dans la vallée de Travenanza, au débouché supérieur de la vallée de Zeebach, sur la route de Cha-povano, dans la direction il'Alisovizza et à l'est de Gorizia. ANGLAIS LONDRES, 7 juillet ; ' Après une forte canonnadel l'ennemi a tenté une attaque contre nos tranchées à l'est de Laos, mais il fut repoussé avec des pertes considérables. Hier de nombreux combats aériens ont eu lieut notamment au front entre Leni et Ypres. De nombreux avions ennemis se sont rencontrés avec une escadrille de 30 avions. Sans tenir compte de cette activité nous avons bombardé les champs d'aviation ennemis, en causant des dégâts et en rendant à notre artillerie des services signalés. L'activité com-battive se continua durant la nuit par le jet de bombes; l'ennemi fit preuve à cette occasion, de plus d'esprit d'entreprise qu'auparavant. Il jeta 144 bombes dans nos lignes, t/.ndis que de leur côté nos avions de combo; en /-> • - '< pris ? ois fois autant du côté ennemi. Uans le courv.nt de la journée 14 avions ennemis ont été abattus; cinq de nos avions sont portés manquants. A l'est de Wytschate nous avons avancé quelque peu notre ligne. L'ennemi a tenté de pousser de l'avant dans nos tranchées près d'Achevttle, mais il fut repoussé. • ■ . ■ Dernières Céiîêclies « Les combats à i Ouest. Berlin, 8 juillet. — Au front de l'Ouest, ie feu d'artillerie a été extraordinaircment aiiirné le 7 juillet. sur différents points, depuis la mfir jusqu'à la Meuse; dans quelques secteurs, il s'est transformé en un fe-u roulant. Dans la Flandre, notre feu a occasionné plusieurs explosions eit incendies daus des dépôts de munitions et des positions de batteries ennemie®. Le 6 juillet, à 4 heures de l'apiès niid;, une patrouille ennemie, forte de 100 hommes, a pénétré, après un bre! feu roulant, dans notre position au chemin de fer Routers-Ypres, mais i3 en a été immédiatement chassé. L'ennemi a abandonné un certain nombre de tués, de blessés et de prisonniers. Nos patrouilles ont ramené des prisonniers des tranchées ennemies. En Ariois, 'e feu ennemi a été particulièrement violent contre le territoire derrière Lens. Les observateurs d'un ballon captif ennemi, abattu par nous, au sud-est de Steen-werk, sonit descendus au moyen de parachutes. Da«s le secteur de Saint-Quentin, nous avons exécuté plusieurs entreprises de patrouilles heureusts à l'est d'Hargicourt et près de Saint-Quentin, çlles ramenèrent un certain nombre de prisonniers et permirent de précieuses constatations. Les vigoureuses attaque® françaises au front de l'Aifane contre le plateau de Lovel ont commencé, après un l'eu roulant d'une demi-heure, à 5 h. 30 de 1 après-midi. On signale des pertes considérables du côté des Français. En ce qui concerne les attaques françaises malheureuses du 7 juillet, notre feu a riposté avec succès au fcu extraordinairement violent de l'ennemi dans la Champagne de l'ouest. Le matin, nos batteries ont infligé des pertes considérables aux Français dans les tranchées fortement occupées, près du Poehlberg. A la Chambre française. Après lecture de l'ordre du jour par Deschanel, les députés Brisson, Biaticj Raffin-Dugeris, ;insi que Mistral, représentant la minorité, ont exigé du président de la Chambre qu'il donnât lecrt.ure en tout cas des ordres du jour qu'ils lui avaient rc-mïs. Dsschanel refusa. L'ordre du jour lui paraissait inacceptable et contraire au texte de la Constitution ; il contenait en outre une insulte à l'adresse du gouvernement et constituait tuie immixtion intempestive dans le commandement supérieur. Après de longues altercations, Augagneur put enfin prendre la parole. Il regrettait, disait-il, que le Gouvernement n'avait de nouveau tenu compte <jue de l'ordre du jour général de Renault et consorts. Augagneur exigea des sanctions, même pour «eux qui remplissaient les fonctions suprêmes dans lie commandement militaire. Le Gouvernement devrait introduire un projet de loi, modifiant le code mi itaire dans ce sens. Si c'est nécessaire, des minisires même pourront être mis en accusation. Le Gouvernement doit songer aux soldats qui doivent jouir de la confiance du pays et dont on ne doit pas verser le sang jusqu'à en abuser ; on doit éviter des sacrifice-s inutiles et des entreprises téméraires. Abel-Ferry parla ensuite de la participation <tes diveis Alliés aux opérations militaires et exigea que les Anglais reprissent des parties plus étendues du front et envoyassent plus de troupes en France. Dalbiez déclara ensuite : La responsabilité de l'offensive d'avril incombe au Conseil de gu«rre de Compiègne, qui a oédé à la pression des généraux présants, (Cris à gauche : « Poisiearé! » Vif tumulte.) Daibrez donna Lecture d'unse letire du fiont, d'après laquelle à peine 40 hommes étaient retournés du haut-plateau de Gisonne, et lv» survivants de l'une des compagnies avaient été défères à un Conseil de guerre pour ne pas s'être suffisamment défendus. Une grande partie de la Chambre ainsi que lias ministres, ont protesté contre la lecture de cette lettre, qui ne pourrait que servir la propagande allemande, à quoi Dalbrez répondit qu'il s'était vu obligé de la lire. II. avait déjà souvent signalé des abus au ministre de la guerre, mais toujours sans aboutir à un résultat.C'est pourquoi il tient à mettre le pays au courant, afin d'exercer une pression. Il exigea du Gouvernement un accord avec les Allié®, afin qu'on sache quand les renforts arriveraient et que le pays ne fût pas leurré de vains espoirs, notamment en ce qui concerne les olasses plus âgées. Jobert déclara ; Au Conseil de guerre de Compiègne, une puissance occulte, insaisissable et innommable a été mal inspirée. On connaîtra bientôt cette puissance malfaisante et on pourra la juger. Le Président de la République ne pourra être mis en état d'accusation que par la Chambre des députés et être condamné par le Sénat. Toutefois, d'après la Constitution, le Prés.dent n'est responsable qu'en cas de haute-trahison ; en tout autre cas, ce sont les ministres.- Ces déclarations de Jobert ont été accueillies avec un vif succès par les socialistes. Ribot s'oppose à ce que Poinoaré fût mis en discussion. Jobert continua : On doit mettre en discussion e<t flageller cette puissance occulte; elle règne parmi la minorité, mais elle n'en a pas moins voix prépondérante. Ce serait un sacrilège que de faire payer de leur vie par Les soldats français la folie des autres.Sur ce, il y eut des discussions très vives entre Accambroy et Viviani, au milieu d'un grand tumulte au -sein de la Chambre, puis le ministre Painleve prit la parole. Les Américains et les Juifs ds Palestine. Stockho'm, 9 juillet. — L'« Aftonbladet » apprend que te gouvernement des Etats-Unis a deoîiaxxié au gouvernement suédois de prendre des renseigniemnts exacts sur la situation des Juifs en Palestine. Le c-Oûtiôle des vivres eo Angleterre. Londres, 9 juillet. — Le « Daily Express » annonce que le nouveau contrôleur de® vivres,Lord Rhondda, a institué un contrôle sévère sur tous les vivres en conserve, afin de combattre de cette façon l'augmentation croissante des prix. L'arrestation de Lenine. Berlin, 9 juillet. — De Vienne au « Lokal-Anzei-ger » : Le « Rousskoje Slowo » annonce que les officiers de Moscou ont décidé d'arrêter Lenine. La situation en Eusâie. Stockholm, 9 juillet. — D'après l'« Utro Rossij », le® troubles de Tsaritsyn s'étendent aux régions environnantes. Dans de nombreux villages, les paysans exigent le départ de tous le® intellectuels, notamment des médecins et des instituteurs. Un représentant des cosaques a prié les autorités militaires d'assurer la protection de leurs territoires, — habités exclusivement par des vieillards, de's femmes et des enfants, — contre les excès des soldats vagabondant dans le pays. Stockholm, 9 juillet. — La « Novoje Wremja » apprend de Tabrin, que le cours du rouble a subi une dépréciation considérable en Perse : 100 roubles y valent actuellement 10 tomans, contre 60 naguère. Stockholm, 9 juillet. — Le général Werderewski vient d'être nommé commandant en chef de la flotte de la Baltique, en remplacement de l'amiral Maxi-moff.La guerre sous-marine Rotterdam, 8 juillet. —■ Du « Maasbode » : Le schooner trois-mâts «Vora» a sombré sur la route de Fowey à Cadix. • —■ ■ DÉPÊCHES (Reptoauues ae t'euition preccaente.) Manifestations pacifistes à Paris. Genève, 7 juillet. — Du « Petit Journal »: L«s associations syndicales du département de la S me ont été fermées par ordre du gouvernement tian-çais. Vendredi dernier, un cortège de mille manifestants s'est dirigé de la Bourse du Travail parisien vers les bâtiments de la Chambre, précédé de placards demandant la paix. La police a dispersé les manifestants et a procédé à des arrestations. LA O" O j.jy.J'.ii'l xi Berlin, 7 juillet. — Dans la nuit du 7 juillet des aviateurs ennemis ont survolé la région des fortifications de Co ogne. Des bombes n'ont pas été lancées et l'activité des canons de défense n'a pas été requise. Ludwigshafen et les environs ont également été attaqués par des aviateurs. Les dégâts sont minimes. Pas de pertes humaines à déplorer. A l'aller et au retour les aviateurs ont survolé Karlsruhe, mais furent chassés par notre feu de défense; Finalement de nombreuses bombes furent lancées au hasard sur Trêves et les environs. La plupart tombèrent sans résultat, en rase campagne, d'autres causèrent quelques dommages à certains édifices. Il n'y eut pas de dégâts militaires. Un enfant fut tué et un homme blessé. Un avion français a été obligé d'atterrir sous notre feu de défense près de Sarrebourg (Prusse Rhénane). Les deux occupants ont été faits prisonniers. .«^taque nocturne dans la région industrielle allemande. Munster a/W., 7 juillet. — Cette nuit, au lever du jour, quelques dirigeables ennemis ont visité la région industrielle. Huit bombes au total ont été lancées, qui ont causé pour environ M. 2,000 de dégâts. Les installations industrielles n'ont pas été atteintes. Personse n'a été blessé. L'attaque aeiienne contre Londres. Nouveaux détails. Londres, 7 juillet tReuterj. — L attaque aérienne contre Londres a été la plus importante qui ait eu lieu jusqu'à présent.Les avions ennemis se sont approchés lentement comme dans un cortège so'.uinel en se mouvant symétriquement. lis pasaiosaiiesit mépriser la grêle de grenades, qui explosaient autour d'eux. Us volaient en rangs serrés et très bas. Seulement les avions, volant au centre ont jeté des bombes. Ceux qui volaient sur les côtés extérieurs servaient de couverture. L'ennemi es; demeuré 12 à 15 minutes au-dessus de la « City ». Il a fait preuve d'une hardiesse extraordinaire, car il était ea grand danger en volant si bas. Les rues étaient bondées de monde. Avant qu'en eût entendu Le 1er coup de canon, on pouvait à p&ine croire que l'ennemi était en route. Après que les avions ennemis eurent survolé la « City », Le feu des canons de défense cessait et on pouvait apercevoir des aviatours anglais, qui s'élançaient de diiiérentes directions sur l'ennemi.Finalement les escadrilles aériennes se combattant, disparurent dans le brouillard et on n'entendit plus que le feu de mitrailleuses. ■ ■■■— " ' ■ »»»«-■>■> ■ - Les Ruses de Guerre Qu'est-ce que la guerre, sinon la liquidation par tous les moyens possibles et imaginab1 es,d'un conflit latent et de toutes les questions litigieuses qui s'y rattachent? La guerre actuelle aura fourni maintes fois l oc-ca&ion à la « ruse de guerre », de s'exercer, prin-cipalsm.nt sur mer. La ruse de guerre, essentiellement tributaire des circonstances, ne vise qu'à tromper l'ennemi, afin d'en tirer un avantage plus ou moins important. L'mploi de la ruse de guerre ne saurait être interprété comme un indice de faiblesse ou de lâcheté sournoise. Au contraire, elle est souvent très difficile à exercer. En remontant à la plus haute antiquité, on la trouve déjà en honneur parmi les combattants. Elle a toujours joué un rôle très important dans les campagnes les plus célèbres. L'une des ruses de guerre les plus connues da l'antiquité est celle employée par lés Grecs ^ors du siège de Troie, lorsqu'ils vé-hrculèîient à la faveur de l'obscurité nocturne, jusqu'à là principale porte de la cité, un immense cheval de bois, à l'intérieur duquel se trouvaient cachés des guerriers armés. Les Troyens, sous l'empire de la superstition mythologique, firent entrer ce cheval prodigieux dans leurs murs et, scellèrent ainsi leur perte. Virgile, dans l'Enéide, l'a' longuement chaînée. Cyrus, le grand roi des Perses, s'empara de «l'imprenable» Babylone, l'an 538 avant Jésus-Christ, en détournant. Le cours de l'Euphrate, auquel il avait fait creuser un nouveau lit. Le lit primitif du fleuve, qui traversait la ville, était en effet le seul et unique moyen d'accès dans la superbe cité, qui fut ainsi envahie brusquement, au milieu de la nuit, alors que justement les Babyloniens, en liesse, se livraient à des orgies populaires. En 486 avant Jésus-Christ, l'Athénien Thémisto-cle réussit, par ruse, à forcer la flotte perse à livrer la bataille de Salamine, qui aboutit à la déroute lamentable des Perses, induits en erreur sur la force et l'état de préparation des galères athéniennes. Xerxès, l'orgueilleux monarque persan, vit sa flotte formidable anéantie. Annibal, — la terreur des Romains, — fut un maître ea matière de ruses de guerre.Toute sa stratégie, qui coûta si cher aux légions de Rome, était basée sur 1 induction en erreur de ses adversaires. Le général carthaginois avait poussé les choses à tel point, qu'il ne se trouva plus, dans tout Rome, un seul général qui consentit à se rencontrer avec iui en raoe campagne. Ce fut grâce à une ruse habile qu'Annibal attira, en l'an 217 avant Jésus-Christ, les Romains de Flarninius datis les défilés voisins du lac de Trasimène etn Btrurie, où il La anéantit. Mais peu après, il se trouva lui-même corné, dans les défilés die Falerne, par le dictateur romain Fabius Cunctator. Annibal se tira de ce mau. vais pas en faisant attacher aux cornes d'une multitude de bœufs, des p»quets de broussailles entremêlées de foin, auxquelles on mit le feu. Le bétail affolé s'enfuit dans une direction, vers laquelle les Romains se portèrent en hâte, laissant de ca fait un passage iiore, par lequel le® Carthaginois gagnèrent aussitôt le large. Ds même à Cannes, en 216 avant Jésus-Christ, Annibal sut, par d'habiles marches et contre-marches, faire prendre à sa propre année une position extrêmement favorable, faisant front vers le nord, tandis que les Romains du consul Terentius Varron avaient contre eux l'aveuglant rayonnement du soleil et les tourbillons de poussière que soulevait le vent au Nord soufflant en bourraisque. Contre les soldais de Pergame, au cours d'uni combat naval, le même rusé Carthaginois lança à bord des galères ennemies des milliers de vipères qui jetèrent le désarroi parmi les équipages, ce qui permit de les réduire à merci. Le 28 septembre 1322, Louis-le Bavarois s'adjugea la couronne impériale allemande en gagnant la bataille de Muhldorf, grâoe à une ruse de guerre. Il avait fait munir sa cavalerie des signes distinctifsi des uniformes de ses adversaires, ce qui lui permit) de surprendre ceux-ci. Grâce à divers stratagèmes, l'amiral hollandais De Ruytar battit plus tard trois fois sur mer les An, glaisj dans le courant de la seule année 1666, et pénétra même dans la Tamise l'année suivant©, pour forcer ses ennemis à conclure la paix de Bré-da. On avait surnommé, aussi bien chez les Anglaig que chez le® Français, De Ruyter « la Terreur dea Mers ». Nul ne savait comme lui, en rusant, pénétrer dans les ports ou en sortir, malgré lés plus Année - N. 998 - Ed. S Mardi 10 Juillet 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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