Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1192 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 20 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/862b855250/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

©BtTXÏEME 'ANNEE. —. N? 29a. TIRAGE JUSTIFIÉ 65,000 EXEMPLAIRES CINQ GMTIM1B __L > 1SD1TÏ0M B âlARDI 20 JUILLET 1915. IIIIILII II ll> I ■■II» Il II n»n I llll'l'»ll'l !""■ III W~l~l*r~"~"" LE BRUXELLOIS nulu„. WiUHOBV ABowHHasawTS % i m„ lâ firasisa. -=» S ms»st 7 fhutss. — S saelss 4 toagg l'msssi, 1 &ae@ Jovuntutai O^-otslcâKa.. ;i23.«3.é^e>aà iaat KSBAI8TI0W, ÂSMINI@1iATl@N, PUBLICITÉ efi®B 1S@ÏSÙÏ?31 KîffigS lS)f, ^iS5s S^3S=mSE®S.ii.@® AW^O^GESS S FateBweis, la, iiga® 2 ftanca. Nécrologie, k llgs®, I;SsWe Petites amnosess, la Hgne 20 ©sîsfeigg Actualité Appel des Femmes belges aïs Cabardkrs Des femmes du peuple, des citoyennes mères de famille, h/xhitant les quartiers de la rue Haute, du Coin du Diable et de la porte d'Anderlecht, font en ce moment circuler la pétition suivante qui se couvre rapidement de signatures : a Les soussignées, femmes du peuple <et surtout mères de famiille de toutes catégories, remercient les cabaretiers qui, depuis 1830, auront- eu enfin le courage de se priver le 21 juillet 1915, pendant un seul jour (un seul hélas! depuis 85 ans) des bénéfices si faciles et plantureux que leur procure leur métier si commode qui consiste à verser à boire à des hommes et aussi, hélas! à des femmes qui vont dépenser régulièrement chez eux de l'argent dont ont souvent besoin, surtout maintenant, leurs femmes et leurs enfants. Elles les supplient d'être au moins logiques et sincères, sous peine de faire croire au -public belge que leur geste n'est qu'une vulgaire parade de pseudo-patriotisme destiné à leur servir avant tout d'adroite réclame lucrative pour l'avenir auprès de leur clientèle de gobe-mouches abusés par tous les mensonges qu'on nous sert à jet continu depuis bientôt un an. Ei'les les supplient donc. instamment, au nom de la race qui s'alcoolise de plus en plus chez eux;, au nom de- la Patrie en deuil qu'ils achèvent de ruiner tout en continuant, eux, à s'enrichir; au nom' des femmes et des enfants "qui attendent, si souvent vainement l'argent nécessaire pour manger, argent (tue le père et l'époux va engouffrer dans le tiroir du comptoir des cabaretiers ; elles les supplient donc, ces femmes, ces mères, au nom PAGE Ilss- grmiMiM©® pssdssi ffpflW 3B»mai!«aB^raa^;3R^g3aoot'4ar:igiTCaK3S2fliaa^^ DÉPÊCHES GUERRE SOUS-MARINE Rotterdam, 18 juillet. — On mande de Londres au Nieuwe Rotterdamsche Courant : La malle-poste norvégienne Vega est arrivée hier midi sans chargement de Bergen à Newcastle. Elle avait été obligée par un sous-marin allemand de jeter à la mer un chargement de 200 tonnes de saumon, 800 fûts de beurre et 400 caisses de sardines. Le sous-marin resta, à côté du bateau et le commandant •surveilla l'exécution de l'ordre. C'est la première fois que le Vega, qui traverse toutes les semaines la mer du Nord, a été arrêté. Londres, 17 juillet. — Le correspondant maritime du Times écrit : Il est évident que les armateurs et les négociants sont inquiets au sujet des pertes constantes de navires par les attaques des sous-marins. Le fait que les eaux au sud de l'Irlande et dans la partie occidentale du canal ne sont pas surveillés efficacement, prouve soit que le nombre de navires appropriés à cet effet est insuffisant ou un défaut dans l'organisation de la- défense. L'exemple de 1 ' Armemian, qui n'était pas accompagné, prouve qu'il n'y a pas suffisamment de navires, car la flotte principale ne peut être dépourvue des petits navires. Le correspondant recommande l'armement des navires, s'il t a des canons et des servants disponibles ou l'enfoncement des sous-marins. Christiania, 16 juillet. — Une baleinière norvégienne a rencontré, en une heure, quatre mines flottantes à 15 milles au-loin de Torsvaag, en Norvège septentrionale. SUR MER .Berlin, 16 juillet. — On annonce de Lugano au p. 2. à la date du 15 juillet : Ou' annonce de Syracuse au Messagero : Le va-peu? hollandais Bengalin a été saisi hier, à 10 h. du mrçtïin, à 2 milles au sud-est de Syracuse par un navire éçlaireur français. Comme le navire, qui naviguait à toute vapeur, n'aperçut pas les signaux navire français, il s'arrêta sur un coup de canon tVé à blanc et fut amené dans le golfe de Syracuse navire français envoya deux barquettes. Des Matelots- armés et des officiers français y descendront et montèrent à bord du vapeur pour examiner son chargement. Entretemps, le navire français uvait demandé des renforts par télégraphie sans fil (A 2 heures après arrivait un torpilleur français. Après la visite qui avait duré 7 heures, on ordonna au vapeur de se rendre à Malte. Le navire écltfireur l'accompagnait, tan- de leurs enfants, d'être logiques, sous peine de devenir odieux et d'afficher dès demain sur leurs vitrines celte décision réparatrice : « Nous, ven-s deurs patentés du poison alcool, nous allons pa-» triotiquement faire grève le 21 juillet 1915, s fermer nos cabarets, mais, pour faire amende J> honorable à la Belgique que Valcoolisme et le » cabaret ont appauvrie de plusieurs milliards » depuis qu'elle existe comme nation, nous fer-» merons tous nos débits, non point seulement le » 21 juillet 1915, jour de la réclame fameuse pré-» méditée en vue de .faire accepter sans crier la » majoration du prix des « verres », mais nous » maintiendrons nos cabarets fermés tous les » jours, et ce, jusqu'à la fin de la guerre, la plu-» part d'entre nous ayant déjà assez gagné jus-» qu ici en débitant l'alcool sous toutes ses for-» mes, pour n'être jamais menacés de devoir aller » à !a soupe communale comme tous nos trop fi-» dèles clients. » » Et si les cabaretiers sont trop égoïstes pour oser ce g este vraiment patrioùcpie, supplions les bourgmestres et échevins de Vagglomération bruxelloise et de toute la Belgique de décréter dans une pensée patriotique, et au nom du salut public. la fermeture des cabçirets depuis le 21 juillet, 1915 jusqu'à la fin de fa guerre — en attendant mieux, c'est-à-dire une réforme radicale qui tuera le fléau national de Valcoolism,e. » (Suivent des milliers de signatures.) Pour extrait conforme : MARC de SALM. ■^ofe^uele torpilleur a il aAf a ns Ta Tîfirecï îon oppo- T ■sée. 2TALIE. — Le nerf de la guerre Milan, 16 juillet. —D'après 1 'Avanti, après la récrite nouvelle émission de 50 millions de nouveaux billets de banque, la Banca de Sicilia a également été autorisée à émettre 285 autres millions en papier-monnaie. ITALIE. — Une grève significative Milan, 17 juillet. — Les ouvriers des fabriques d'aéroplanes Naglia.ni se sont mis en grève. La presse conjure les employeurs et ouvriers à s'unir pour que les "fournitures militaires ne soient pas retardées. RUSSIE. — L'incendie de Windau Stockholm, 16 juillet. — On a télégraphié hier de Ljugarn (Gotland) au Stockholm. Tidningen : On perçoit depuis hier soir, venant de la mer, et du sud-est de Ljugarn, une violente canonnade. Elle commença à 8 h. 1/2 et dura, avec de longs intervalles, jusqu'à 1 heure de la nuit. Depuis 1 jusqu'à 5 h. du matin, le bombardement était très violent, mais il diminua ensuite en violence. Jeudi, à partir de midi, on entendit encore des coups de-canon. Le collaborateur du Svenska Dag-blad à Wisby télégraphia hier à 10 h. : Mercredi soir, on observa de la côte Est de Gotland de grandes lueurs en mer, ce qui fit supposer qu'un navire brûlait et que celui-ci réclamait des secours. Le torpilleur suédois Sigurd, qui était amaré dans la baie Katthammarin, partit immédiatement au secours. La lueur augmenta considérablement 'entretemps. Tout l'horizon était rouge et on aperçut bientôt aue le feu provenait de la côte Est russe, ce oui était exact. Le Sigurd revint au port et son équipage raconta que Windau, à 16 milles à l'Est, brûlait, ce nue le Sigurd avait appris en mer par télégraphie sans fil. Pendant de longues heures, on vit le feu sur le ciel noir du soir. Tantôt il augmenta, tantôt il parut étouffé. A 2 h., il s'éteignit. Le feu doit avoir été d'une extrême violence, et on croit que toute la ville on une grande partie a été dévastée. On ne sait si l'incendie a un rapport avec la canonnade entendue par les pêcheurs. Sur le Sigurd on n'avait perçu aucun coup de canon. RUSSIE. — Au sujet de l'offensive russe Paris, 17 juillet. — Le Temps déclare au sujet de la situation militaire : Sur le front de l'est le calme règne momentanément. Les deux adversaires doivent se concentrer à nouveau. Pour tranquilliser ses lecteurs, le journal se fourvoie en osant prétendre qu'il est certain que l'entreprise de Macken.sen a échoué. On peut même se demander comment il pourra tirer ses corps d'armées de la situation dans laquelle ils se trouvent en ce moment. Cette appréciation, trop optimiste, n'est pas partagée par le restant de la presse. Plusieurs journaux, comme le Petit .Parisien, le Matin et le Petit Journal, ne cachent pas leur désillusion de ce que l'offensive russe, attendue depuis deux mois, soit arrêtée après deux jours, avec un petit gain de terrain. Le lieutenants-colonel Rousset,déclare flans sa critique qu'il ne comprend pas le communiqué russe qui annonce que l'offensive est LA GUERRE AUTRICKIKS Théâtre de la guere russe Vienne, 18 juillet (hier). ■■ Entre la Visizale et le Bug, des combats de gra le envergure se développent et suivent un cour, favorable aux coalisés. Les troupes d'un corps i stro-hongrois, combattant en collaboration ir, '.me avec les Allemands ont enlevé à Vennemi à Vouest de Grabo-wice, après sept assauts, un vint d'appui important et y pénétrèrent dans Imposition principale d'y V ennemi. Dans la région a sud-ouest de Kras-noslaw, des forces allemande1 ont débordé les lignes ennemies. A la Rystrzima supérieure et au ■nord de Krasnik, nos troupesbnt.enlevé les positions ennemies avancées. A l\uest de la Vistule, Voffensive a été reprise égemment avec succès. En Galicie orientale, la situaion est inchangée. Théâtre de la guern italien Dans la nuit du 16 juillet, plusieurs poussées en avant des Italiens contre le fiateau de Doberdo 07it de nouveau été revousséesiLe combat d'artillerie s'étend sous tous les fronts. ITALIENS Rome, 16 juillet. — Dans la vallée supérieure de Comonca, l'ennemi tenta, auprès avoir passé les défilés de Venerocolo et de Brizio, à avancer avec des forces considérables contre nos positions prjès des Garibaïdïhutte, mais il fut repoussé avec des pertes et nous abandonna quelques prisonniers. Après yvoir refoulé l'ennemi, nos troupes occupèrent solidement les deux défilés, gui ont une hauteur escarpée de plus de 3,000j)ii ?-t£e$. J^ova lp £&%■ [ veiïlëift mis » «.? -7. talr> -• çxévuta dans Bi apres-'riïiOï eS ^^ment juillet, Soils ta protection du b router H'obscurité, deux attaques contre la montagne Co$iano et le Pic Avos-tano. Les deux attaques ont été repoussées. Nous avons constaté que Vennemi avait eu ici 33 tués, dont 1 officier. Dans le territoire de l'isonzo, la situation est presque inchangée. L'ennemi tenta constamment, war de petites attaques, particulièrement vendant *la nuit et par le feu de son artillerie, de nous infliger des pertes, d'arrêter notre marche en avant lente et notamment d'amener nos batteries à faire feu pour découvrir leurs positions. RUSSES Pétrograde, 16 juillet. — L'ennemi commença à avancer avrès qu'il eut reçu des renforts au nord dans la région de liiga et de Schaulen, de Hasen-pot sur Soldengen, ainsi que dans le secteur de Schrunden-Popeliany.Notre cavalerie et les avant-gardes arrêtèrent l'ennemi auprès des passages des fleuves Windau et Wenta et à d'autres positions favorables. Dans la région au delà du Njemen, l'ennemi ouvrit, dans la nuit du 14 juillet et sur un front large, un feu d'artillerie et d'infantei-ie, mais ne prit Voffensive qu'a/vec de faibles détachements d'infanterie qui furent repoussés. Dans la même nuit, nous avons repoussé une attaque partieUe dans la direction de Lomsclia. A la rive droite de la Pissa et aux deux rives de la Szkwa, rien n'est changé. L'ennemi, qui avait pris la veille, avec des pertes énormes, quelques tranchées, ne renouvela vas ses attaques le 14 juillet. Entre les fleuves Orzyc et Ukra, nos troupes avaient occupé un front au sud de Prasch-nisch, où nous avons refoulé le 14 juillet plusieurs attaques. A la rive gauche de la Vistule, aucun changement. Entre la Vistule et le Bug, l'ennemi exécuta plusieurs attaques isolées qui furent repoussées var notre feu. Au Bug et à la Zlota-Lipa, il n'y a pas eu de rencontre séiieuse. Le soir du 13 juillet, des troupes austro-hongroises ont pris l'offensive dans le secteur Nesviska-Qkna, L ennemi attaqua nos têtes de pont à la i-'ive droite dans la rig-ion KUniscliowec-Rolanlci et ^ n- le Dnjetr ( ans...!—£?gion <l<. /tu- > - ! ■ ■<—t ' -.■rir-7.>~ Sinliow. Notre artillerie bombarda le 14 juillet sur plusieurs points avec succès l'ennemi pendant le passage du fleuve et l'obligea à abandonner le passage à quelques endroits. Le combat continue. Théâtre de la guerre du Caucase Pétrograde, 16 juillet. — Dans la région de la côte une vaine tentative turque de chasser nos troupes de reconnaissance au Magari Dag. Le même jour feu d'infanterie sans résultat. Dans la direction d'Olty, nos troupes de reconnaissance attaquèrent le 14 juillet un poste turc qu'elles aneanzirenv pariieueinvm ei uishl autre partie prisonnier. Au cap Kormundje, un violent combat a été livré. Pas de changement sur le restant dû front. TURCS Constanlinople, 17 juillet. — Au front des Dur. danelles, l'ennemi s'est rendu difficilîment maître, le 15 juililet, des incendies causés par nos bombes dans leurs tranchées près d'Ari-Burnu. L'a-près-midi un croiseur anglais a bombardé inutilement à distance, appuyé de torrpiïleurs et de rele-veurs de mines, notre position près de Kaba-Tepe, à la suite de renseignements qui lui avaient été fournis par un ballon captif. Près de Sedd-ul-Bahr, de l'artillerie ennemie bombarda, pendant, une heure, inefficacement nôtre aile droite. Depuis deux jours l'ennemi transporte des blessés dans plusieurs navires-hôpitaux, qu'il fit vartir, vers l'ouest. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, vAj-tre artillerie de la côte chassa des torpilleurs ennemis quii s'approchaient de Kei-evesdere. Nous avons constaté le 15 juillet que 'l'ennemi utilise l'es navires-hôpitaux pour le transport et le débarquement de troupes. Au front de l'Irak, l'ennemi, refoulé avec succès de Kalatelnay, à l'ouest de. Corna, a reçu des renforts; il attaqua alors dajns la nuit du 14 juillet nos positions au front de l'Euphrate. Le combat continua avec acharnement jusqu'au soir du lendemain. Il se term ina par une défaite de l'ennemi qui a particulièrement souffert. Sur notre aile droite il prit la fuite en désordre. A l'aide de troupes qu'il fit avancer dans des, chnlouves dans hs canaux de l'Euphrate, l'ennemi tenta âè s'approcher par derrière de notre aile droite, qu'il essaya d'encercler, mais grâce « la force de résistance et des contre-attaques de nos troupes et des volontaires, il fut refoulé dans l'Euphrate. Les Anglais qui ne purent s'embarquer, prirent la fuite, en jetant, à l'eau les armes et les mitrailleuses. Pendant le combat plus do 1,000 ennemis furent tués. Parmi les tués se trouve le commandant en chef anglais et deux autres officierv. Nous avons pris 32 chaloupes, 200 fusils et baïonnettes, une grande quantité de munitions, des ustensiles de pioniers et des lunettes d'approche d'officiers. Rien d'important sur les autres fronts. terminée II espère que cette situation ne sera que passagère. RUSSIE. — La même tactique qu'en Galicie L'Ecluse, 16 juillet. — On annonce de Pétrograde au Morning Post : La marche en avant des Allemands sur Varsovie a commencé sur un front de 150 kilomètres, entre le chemin de fer Mla-wa-Varsovie et le fleuve de 1a- Pissa, près duquel s'étendent de grands marécages. Le but de la marche est le rétablissement d'un contact avec les armées en Galicie qui combattent à une distance de 290 kilomètres en vne d'écarter tout ce pourrait s'opposer aux Allemands. La défense des Russes s'appuie sur la région située entre ces lignes et qui forme un territoire retranché de 130 kilomètres, au nord et au sud, et de 190 kilom. de l'ouest à l'est, notamment de la forteresse de Nowo-Georgiewst, au nord, jusqu'à celle d'Ivajigorod, au sud, et des lignes fortifiées à la Bzura, à l'ouest, jusqu'à la forteresse Brest-Litowsk, à l'est. Partout les Allemands sont obligés d'exécuter des attaques de front. Les Russes se préparent à arrêter la marche ennemie par une série d'opérations qui doivent retarder la marche en avant et infliger aux Allemands autant de préjudice que possible. Les Pusses se retireraient alors sur les positions préparées par eux. Us veulent donc employer la même tactique qu'en Galicie. SERBIE. — Les aviateurs autr'chiens Budapest, 16 juillet. — En réponse aux attaques d'aviateurs serbes contre Neusatz et Peter-wawein, un des lieutenants aviateurs, accompagné d'un officier, survola cet après-midi, vers 5 heures, Belgrade et jeta plusieurs bombes sur un camp milita-ire serbe. Peu après trois aviateurs français prirent leur vol ; ils entourèreat et bombardèrent nos aviateurs avec des mitrailleuses. Les réservoirs et les appareils eurent huit portées. Nos aviateurs restèrent indemnes et répondirent au feu de l'ennemi ; ils parvinrent à descendre un aviateur français. Les deux autres prirent la fuite, tandis que nos pilotes restèrent indemnes. ALBANIE. — Un démenti Rome, 17 juillet. — L'Agence Stefani apprend de Durazzo que le bruit, d'après lequel les Serbes ont occupé Durazzo, est dénué de tout fondemenl ALBANÏE. — Les Monténégrins à Scutari Bâle, 16 juillet. — D'anrès une nouvelle de Savas, le commandant des troupes monténégrines a sommé le consul austro-hongrois à Scutari à quitter la .ville dans les vingt-quatre heures. Com, me le consul s'y refusait,il fut conduit avec le personnel du consulat à la frontière autrichienne et remis aux avant-postes ennemis, dans la région de Cattaro. ROUMANIE. — L'opinion russe Moscou, 17 juillet. — Le Russkoje Sloioo est très pessimiste au sujet de la question roumaine; le bon moment stratégique est passé. Pourquoi la Roumanie a des appréhensions au sujet d'une intervention, chacun en Russie le comprendra parfaitement.TURQUIE. — Prétendu succès turc Constantinople, 17 juillet. — Des télégrammes privés dignes de foi annoncent un succès des Txircs contre l'aile droite du front russe du Caucase. Les soldats russes tombèrent d'épuisement et les prièrent, au nom des Saints, de ne pas tirer sur eux. Des prisonniers russes ont été amenés récemment par les détachements de l'armée se trouvant près d'Erzeroum. Us racontent qu'ils n'avaient plus pour une fois des provisions en biscuits. Les officiers étaient les premiers à prendre la. fuite. L'armée et la. population sont, d'après les dires des prisonniers, désespérés. Il se confirme que, lors des derniers troubles à Moscou, environ 50 fabriques ont été brûlées. ^ ETRANGER ÏKANCE. — Contre l alcoolisme. — Paris, ! 16 juillet. — D'après le Petit Journal, le général : Gallieni a publié une ordonnance défendant aux soldats du ca.inp retranché de Paris la cônsoin-tation de l'alcool et de l'absintlie. Les soldats qui contreviennent à l'ordonnance sont traduits devant le tribunal de police ou devant le conseil de guerre. FRANCE. — Payes oubliées, — Za politique anglaise jugée par le directeur du « Gaulois ». — Le directeur du Gaulois de P&ris, M. A. Meyer, dans son dernier ouvrage, ses mémoires, publié sous le titre Ce que mes yçuv "ont vu, préface d'Emile Faguet, de l'Acadçju-i-r Française, 33° édition, Paris, Li'bvairie Plg®. et Nourrit, im-primeuirs-éditeurs, 8, ru» Oarancière, édition de 1911, page 114 écrit ce qui suit : « La fortune allait offrir cependant un© «nouvelle occasion aux -Républicains de se montrer les grands servi teurs de l'Idée Nationale,. L'Amgleterre concluait avec nous l'Entente cordiale. La politique anglaise est immuable et c'est une de ses forces. L'Angleterre a écrasé, tou/te puissance qui gênait son empire des mers, ou semblait la menacer dans son expansion coloniale. Elle a détruit successivement les flattes de l'Espagne, de la- Hollande, de la- France, et, récemment, elle' avait donné mission au Japon de détruire la flotte de nos amis -les Russes. L'Allemagne qui osait dresser en face de l'Angleterre, saojeune flotte et son commerce -naissant devait trouver fatalement devant elle, debout et en armes, le peuipfle anglais et son roi. Nous avons tous connu ou rencontré à Paris le pr;,nce de Galles et le roi Edouard VII. C'était un hôte familier de Paris.Certes,il aimait la France,mais en bon Aiv-glais. Il savait nos rancumes et nos aspirations, ; il entendait qu'elles servissent ses desseins. Avec le monde entier, nous les connaissions. On savait aussi que notre ministre des affaires étrangères, M. Delcassé était le. partisan le plus décidé de cette politique, qui était incontestablement une politique de guerre. Et la France saluerait aujourd'hui M. Delcas.'^ comme un grand citoyen, s'il .n'avait commis une faute essentielle. Pour jouer les Mazarins, il faut .s'sppuyer sur Turenne ou Condé, sur Jeaar-Bart ou sur B-uquesne ; or il avait accepté comme collaborateurs général André et- M. Camille Pelletan. H ne pouvait ignorer que le général André désorganisait •■HçirS armée et que M. Car mille Pelletan compromettait notre marine. Il avait souffert qu'on: favorisât l'antimilitarisme et le pacifisme> alors que dans le pressentiment des éventualités inévitables, il fallait fortifier l'armée et souffler sur le peuple les nTybles passions guerrières. La leçon devait être terrible. Quand le roi Edouard, mal renseigné sur l'état réel de notre armée, crut le moment favorable jeter sur l'Allemagne nos forces combinées, la Franco dut avouer qu'eue n'était pas prête ; le coup de tonnerre de Tanger et la démission humiliante d© M. I>elcassé : voilà .l'aboutissement de trente années de République,, de trente-six milliards dépensés et de tous nos sacrifices patriotiquement consentis. » A titre docùmentaire... ANGLETERRE» Un scandale financier aux Indes. — Le QP'Ày Telegraph apprend de Bombay vaste escroquerie vient d'être décou-Il s'agirait de 1,100,000 liv. st., qui auraient été perdues dans des spéculations suspectes et dans des transactions tombant, sous le coup de la loi. Des neuf directeurs de la. banque en faillite, un est un Radjah et un autre un lord anglais très connu aux Indes. RUSSIE. — La rentrée de la Douma. — On annonce de Pétrograde que le gouvernement russe

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes