Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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20 oktober 1917
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s.n. 1917, 20 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n873z7g/
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Lfc BKUXtLLOlS ï»a conquête de l'Ile rt'Oeeel . par les Allemands. Nouveaux détails. Bferlin, 18 ot-t. - La flotte de transport- a été principalement ct-mposée à Hambourg ot à- Bre. mershaven. On uc pC-ut se rendre compte des difficultés dcjeette fàclie si l'on songe que les navires en question se trouvent ttepu.s près d'un an datta l'impassibilité d'être suffisamment soigiwe, qu'«oj nie de garder le secret-, l'orde d'apprêter la flotte n'a pu être jjenné qu'au dernier moment, que la capitaine, les officiers, es équipage h eut pu être engagée qu'au moment du défart du vapeur. Si*l'on »ongo qu'outre tes troupes proprement dites et ievi canon*, nécessaires de différent calibre, le détachement d'armée comprend égal,m 'nt im grand parc à tahevaux et. à char.ot», qu'on no pouvait compter sur ia présence de vivrez sur l'îie d'Oesel, enfin que le débarquement devait t< opérer sisr k côte Libre sans installations de quais. Après» dis jours entiers de préparatifs à l'aide de» groupes do pêche-mines La floue de transport protégée par d o fractions de la flotte de haut:, m or, s'engagea, à travers l'étrojt passade demeuré libre, vois la côte septentrionale d l'île Oes&I. Le gros de la flotte dirigea sou cours sur la baie de Tagga, taud s qu'un autre groupe de navires d-e guerre et de vapeurs-iransjjortô s'approcha-Lt du Scelo-Sund. L>e petite de torpilleurs, ainsi que de petits vapeurs ouvraient ia inarche avec l'avaat-garde. De légers brouillards matinaux flottaient sur les eaux, et ne laissaient qu'imparfaitement reconnaître! l'estompe des yaifiseaux proche», tandis que îa côte elle-même était luoore comple'-em'nt plongé" dans i'obscurité et le brouillard ; impossible d'apercevoir quoique ce fût des forts de la côte à Toffri qui de-valent protéger iû sund. Longtemps l'-s navires de guerre de l'escorte qui devaient faciliter lo débarquement par leur i'ou, s'informè-i- nt on vain, à l'aide de radiotélégrammes de la position des batteries. La côte boute entière était voilée d'un ride.au de buée grise. Tandis que ses premiers bateaux s'avançaient cru cap • i'ammerort sous un feu oontinu, dos éclaji'3 s'élevèrent soudain à l'extrémité méridionale do Dagoe. La batterie de Toffri avait reconnu l'ennemi. Une seconde à peine plus tard, le ton,, r.errc des canons gronda à bord «Lss navires allemands qui disparurent un moment au sein d'une niruée d'un ronge jaunâtre. A la cote de hautes colonnes de sable et d'eau s élevèrent-. La pr -'mière salve avait été tirée à trop courte portée, devant les batteries qui s'étaient ua-htes par leur feu d'embouchure. Bientôt or* put reconnaître les contours des mure tranchant sur l'arrière-foiid obscur de ia forêt. La batterie dut abandonner ia flotte de transport, ayant a«ea à faire en se défendant contre les aavires de guerre. A nouveau lea longues tourelles cuirassées s'élevèrent comme deux doigts mdiea--teurs gigantesques et de nouveau des serpents de feu jaune jaillirent en sJi'iant, des liouolie-g. à feu. La seconde salve avait atteint son but. Il n'y avait plus que 3 canons en act.iv te sur Toffri. Bientôt le feu s'éteignit complètement : la batterie était abattus. Lnbreti'.'inps Us e^ux uni s de la côte de Pam-aierort, située en face, grouillaient do barques, de barcast^S automobiles et d'esp-na&ses a vapeur qui dans un rapide va-et-vient transportaient a terre notre avant-ga-ruc. La batterie signalée à l'ammerort devait être prise ne dos par le corps de débarquement- de la m arme,mais les dernières entreprises de reconnaissance de nos aviateurs avaient déjà faix remarquer coin, me très douteuse la piesence de cette batterie et vraiment c'est à peine si nos « blue-ja-eketa », habillés pour le prem.èrc fois de gris, rencontrèrent de la résistance. Le faible détachement qui gardait Ja t routière fut enassé et- partie-ile-inent tait prisonmei. In os marins occupèrent ensuite la station de signaux de Painnioiort et couvrirent lo Cap de iaçon à eu former une bête de pont, tandis que te& groupes a armee débarqués entretemps enfourchaient leurs bicyclettes et filaient à toute vites&e v is l est. Apres avoir achevé leur débarquement, le3 forces de combat se trouvant devant Torfri et Pammérort, s'atte.èrent a la tâche ingrate de déblayer le Scelo-Sund barré par les ni->nes ennemies et de s'assurer amsi r entrée d .ns le Kas. sar-Wrk, vu que ce. n'était que de ce point que ia digue reliant l'île a Oesol à l'île de Moon pouvait être prise sous ieu. Le petit sund situé entre ces deux îles est un tout petit <1 étroit qui ne peut être attaqué que du nord de la digue par des vaisseaux naviguant tout à faat à plat, et pas du tout du coé sud. La partie septentrionale du petit détroit est fcvn outre, comme noas venons de le dire, protégé par le Kaissar-Wik, complètement ltrmé par les mines, celui-ci ee jette dans ia mer ar l'étioit et plat détroit du Scelo. Simultanément le gros de la flotte avait débarque les tiolipes emoar-qLiées,dans la baie cl. l'agga pour se rendre au sud après s'être acquitté de cette mission, abat, tu là-bas les batteries lourdes de Zerei sur la pretiqu île de Sworbe, et pénétrer ensuite dans le goii'e de -Riga, également parsemé de mines. Les Alliés xepieument ia déîeii^e des golies de i!'iulaaue et de Bumme. Bâle, 18 oct. — I>e « Daily Mail » : A la suite des pertes des liet importantes d'Oese'i et La. goe, leà Alliés ont repris pour leur compte dans l'intérêt giobal de l'Entente, Ja dépense des golfes de Pmi&iide et de Bothnie, ainSj que de la capitale Petrograd. L'agitation dans la marine russe. Stockholm, lt> oct. — D'après les dernières nouvelles parvenues ici, l'agitation continue, assez vive, dans la marina russe. On mande de Helsingfors aux journaux russes que les oit'i-ciers de marine ont protesté a nouveau en .rg:-queiuent contre les bruits répandus, d'après lesquels tous les navires et bateaux, dont les équipages auraient commis des aet s de rébe-llaon ou de violence contre des officiels, seraient voués à la destruction et qu'on les ferait sauter. Les marias ont été invités par le « Sowiet » local de ne prendre aucune mesure sans 1 avo.r con. eult- é,et de se tenir tranquilles. Les marins du cuiraesé « Pétropaivlowak » à bord duquel quatre officiers avaient été as assi nés, en ont emprisonné dix autres qu'ils gardent comme étages afin de se soustraire à un châtiment éventuel. Ces marins sont les maîtres absolue à bord du cuirassé. On craint que cette situation anormale ne so.t la ctute de nombreux conflits. L'état d'esprit à Saiut-Pétersbourg. Stockholm, 18 oct. — Parmi les maximalistes, ,'a formation du ministère de coalition a lait naître une agitation qui s'accroît de jour en four. Dans toute? les fabriques, comme dans les régiments de la garnison, on fait une active propagande en faveur d'un mouvement qui serait dirigé contre les minimalistes et les révolutionnaires-socialistes, sous prétexte qu'ils ont trahi la eauso de la révolution en associant-1% partis bourgeois à l'exercice du pouvoir. Les maximalistes sont surtout furieux de ce que le nouveau gotivern ment ue sera pas responsable vis-à-vis du Parlement provisoire. A cela viennent. s'ajouter les nouvelles alarmantes de province, signalant des troubles un peu partout et l'ittcertitod" où l'on se trouve au sujet des pio-jets réels d'à Allemands que l'on vr> fc déjà uiarcber sur St-Pétcrsbourg. Le bruit avait couru même que cette marche tu avant avait déjà eu un commencement d'- xécuiion, du côté de Minsk. Tout cela contribue à créer une très grande nervosité dans 1a capitale. Ëchos et Nouvelles Uuo statistique intéressante. On lit dans l'a Eclair » : Pour résumer en un bref tableau la ration moyenne d- pain d"a différent® paya, 1a seule denrée pour laquelle le rationnement soi-t général, on vc:.t qao cette ration (par jour et par tête) est pour l'Allemagne, de 280 grammes; l'Autsrlone-Hougric, 2S0 gr.; la Bulgarie, 500 gr.; ia Turquie, 250 gr.; lu Suitee, 250 gr., la Suède, 260 gr. ; lo I>a-u' mark, 315 gr., es Pays-Bas, 254 gr.; l'Italie, 250 gr. ; l'Angleterre, 2e0 gr. ; la Belgique, 330 grammes. (Pour j. moment, nous n<* saunons . vérliier l'exactitude d: ces chiffres, néarimoina ce table tu e;-t ata"/. instructif.) La couque des écoliers. Eu lin, voici une benne nouvelle pour nos petits écoliers. H vient d'être décidé que pour la confection des conques scolaires, on réserverait vue importante part.e cleja farine blanche qui , est actuellement en cours de route, venant de Rotterdam. Le tonnage reçu permettra d'centrer co servie© pondant au moins trois mois,sut-la base d'une ration journalière de 50 gramme de farine. Il y sera ajouté 5 grammes de saindoux. Afin d'éviter iie-s fraudes, les conques scolaires seront- fabriquées soit en régie, soit dans de» boulangeries placées sous une surveillance spéciale. Quatre ni.Ile cinq cents tonnes de' îarjnc blar.che sont réservées à la fabrication de la conque de nos écoliers. Le chauiiag© des écoles. C'e-sit un problème dos pins ardus qui se pceo devant îes pouvoir., publics, que «elui du chauffage d' s locaux scolaire». A Bruxelles, il est loin d'avoir trouvé sa solut.on et en peut s'at. tendre d'un jour à l'autre au licenciement des classes des écoles primaires, gardienne» eu moyennes. Déjà l'Ath6:iéc Royal do Bruxelles, rue du Chêne, a terme ses portes jusqu'à nouvel ordre Mardi matin, à 11 heures, les élèves du grand établissement d'instruction ont été renvoyés et ont reçu avis de ne plus ee présenter que sur convocation. La plupart des écoles professionnelles de la Ville vont également suspendre leurs travaux. La proscription ae i aiccoi. Une ordonnance qui, en raison des événements, interdit la vente des boissons spirituen-seg, reste pa.r e. A objectif dans ia sphère de la police communale. L'autorité communale, en effet-, doit veiller à tout ce qui intéresse la sûreté et la commodité du passage dans ies mes, et les excitations alcooliques sont de nature à fomenter dans îa rue des désordres dont lo moindre, ©n temps de guerre et d'occupation militaire, pourrait entraîner les plus terribles conséquences. . Pareille ordonnance, suspendant jusqu'à nouvel ordre et pour des raisons passagères, ta vente des boissons spiritueuses, ue porte pas atteinte au droit, ma,s seulement à l'usage de ce droit dti débitant patenté, que l'article 2 de la loi du 21 mai 1810, soumet da.,s l'exercice c.e son commerce aux règlements d'administration générale ou locale". Telle egt ia juris-prud tice qui a été consacrée notamment par un jugement du Tribunal correctionnel de Verviers. (jne nouvtilo ecoie r-uu&tneiie uoie vient dé s'ouvrir rue de la Centenaire, à Et-terb-ek. D 's oours de mathématiques, d s m, langues, architectures, etc., ont commencé à fonctionner. L'école a sollicité les subsides de la commune. Vente de jouets dans les rues. Le dimanche 18 novembre, l'Union patriotique des femuus belges organisera dans les rues de l'agglomération bruxeilo.se, une vents de jouets au profit d- c. œuvres de bienfaisance publique patronnées: par elle. Eu cas de mauvais temps, cette vente serait remise au dimanche su.vaut, 25 novembre. Aux cantinee bruxelloises. La dii-ection de cette œuvre va augmenter la ration journalière. A partir de la semaine prochaine, les clients recevront, en même tem.s que leur soupe, nue bomette de via-nde hachéc crue, pesant 50 grammes. Co service nouveau tert de prétexte commode pour augmenter ie personnel déjà s. nombreux. Seul» le® syndiqués, app. itena .t a l'un ou à l'autre syndicat, seront admis pour faire ce service. Encore un abus : 1 s non-syndiqués ne doivent-ils pas vivre, eux aussi ? Dans s.s dernière se uce, en comisS secret, lo Conseil communal de Bruxelles a décidé, vu i''s difficultés de l'exist nce, d'accorder une indemnité pour ja vie chère à tous les employés oj. ouvriers des cautin;3 bruxei.oiees. C; tte m. d"innité sera payable à partir du 1er novembre. Dans ce même counté secret, il a été décide d'allouer aux délégués du Comité bruxellois qui ont le contrôle d ' l'organisation dans les centines et la responsabilité de celle-ci, un sup-pém_nt de 25 francs en plus par mois pour indemnité d<>'vie chère, ii est à remarquer que leurs appointements n'étaient que de 125 îr. •Cette déc.sion a été prise à l'unanimité, as.uf deux abstentions, MM. De Motet Bosquet. (B.) Pour ies CGiCmnopixiles. Maintenant- que les récoltes sont rentrées et que l'on procède régulièrement dons lés campagnes aux fournitur s des cé.taies et grains nécessaires à l'al.mentat.oj, ne pourrait-on demander au C. N. de songer aux niai heur- ux C-loiiitxiph les, dont 1- s pigeons souffrent la | il esc. regretteble de voir l'autorité manquer | de scllic-itude envers la colombophilie beige, tandis qu on encourage, on laisee nourrir à profusion les chi1 ns do course et autres bête^ inutiles qui- ne servent qu'à ru'ner le moral de la p-opulat ou. Pour nos chicas. Il y a encore des gens qui ignorent l'oeuvre si uti* de M. Ruhl. Rappelons donc que Je public peut s'adi-es-cr 43, rue de Veeweyde, a Aniderlecht, pour faire prenJm sans frais chiens, chats, etc., malades ou de.nt on veut se débarrasser. La Société Protectrice des Animaux fait peiir sans doub ur les animaux qu'on lui confie. L'enlèvement à domicile est gratuit. Leg personnes qui le peuvent ne manqueront pas de donner leur oboie à- cetW œuvre toute de déain» éi '^ssement. faTts oiveks FAUX POLICIERS. Rue Adoiphe Lv valléMM. (ïoedgebeur t't Wfts,s"n, avaient »ust<»lie au n. 2, au dépôt de tabac. Or, deux tnalfaifurs ont saisi tout 'e stock, valant 10,000 francs. Ils ont raient ré un imprimé à Mme Dessin, ia gérante, et ont charge lo tabac sur uue charrette en disant qu'ils conduirait ut le tout à la conimanunture. (A.) fi A. fi «r S "fi T acluci'.cntent au W ^ Sjrfendid Cinewia.71; LES VOLâ A BRUXELI.ES. Chea M. Vand''aavè], rue Vilain XIV on a volé de* objets anci' ns et d s bijoux. — Dans le magasin d>* Mnie Jeanne Tar-quien, rue* du Béguioage 2, en a v* 'é une é-tole en martre de Prusse, des bijoux, etc. — Rue Blaes, dans le magasin de M. Mas-son, on a volé 144 chemise-, 4 pièces de toiie de 74 mètres, €b"s bajoux efc S3 îr. — Chez Ai. André Van lia Jst, aichitecte, rue de la Culture, 153, ou a volé d ux pardessus, des fourrures, etc. — Dans le magas n d a'inages do M. Ménard Léon, eh. de Gttnd, n. 19-23, on a enlevé une quantité de pièce» <1 ' toik* valant 1,300 fr. — Dans le magasin de Mme Alice Dciioodi, boni, tin Midi, 117, on a volé pour 4,000 fr. de pièce» de toile écrue et autre. — Dans 'l'appartement ce- Mme E'fiile Duf, vue Van Artevckle, 16, on a volé du linge, des bijoux, otc. — M. V., 75 ans, rue de la Poste, à Scliaar-bf,ek, avait, touché hier, à la Deutsche Bànk, 30,500 marcs. Après avoir versé 9,000 marcs à un autre ;-'uiehet de ia même banque, il plaça le restant, de l'argent, soit 21,500 mares dans ia poche intérieure de son paletot. Arrivé chez lui, il constata la disparition de .on portefeuille. (A.) — A ta brasserie du Duc Jean, rue de la Montagne, on a volé un tableau élu peintre Van Gceyen, représentant «n paysage, des rit.nés et une cascade appartenant à M. Lrbert, artiste à Uccle. EN PROVINCE A MONS. — De notre correspondant, 18. — Dans sa d-Taière séance, ie Collège éclievmal a décidé d'augmenter les employés do ,t- le traitement est inférieur à 1,5U0 fr. (P.V.) A MONS. — De uot correspondant, 19. — La- plante à nieot, qiu se vend actuellement en ville au déta-.l à 25 fr. le kilo, est offerte à 10 Ir. aux particuliers par des cultivateurs. Ce serait bi.n là le cas de boy© '.ter ces-iH'rdbaads de tabac qra, depuis iongtiempe, ont spéculé sur la bourse des ouvriers. ( 1W.) LES TRIBUNAUX COVR D'ASSISES DU BRABANÏ. — La prochaine ees-siom s'ouvrira le lundi 3 ncma-bre et s-ra présidée par M. le conseiller Ver-haegej.i. S.pt afiatrés sont inscrites. Les premières audi aess-SÉïeat consacrées au cr.me d'Herinnes, ineteruct-ie-n faite- p..r M. le juge Devosj puis viendront sueceesivemenfc le crime de LombeeJt-SaiEte-Cath rino et, plusieurs- af-faires de vols à main année. COUR D'ASriJaiitj Dri LA PROVINCE DE LIEGiC. — Le drame de Gnld -B rieur. — Le verdict. — Cinq questions sont posées au jury. Les trois ' premières visent le il i s V anan-roye et sont relatives à l'homicide volontaire de lo gent Servae: à ia tentative d homicide volontaire sur la personne du fermier Wéra, et à la tentative- de vol au préjudice de ce dernier. Les 4e et Se visent îes accusés Jainar fit Vanan-roye père, ot sont relatives à la- tentative de vol. Après trois quarts d'h ure de d libérations, le jury rapporte un verdict affirmatif sur tou-tts les questions, sauf celle visant l'accusé Jainar. Celui-ci, déclaré non coupable, a été rein.» en liberté. M. 1*avocat-général réclame l'application de îa Ici contre les deux autres accusés. Ceux ci,déclarée coupables, le fils Va. nanroye de ten'ative de meurtre, de meurtre et de tentative de yol;le père Vananroye du chef do tentative de vol, sont conda.njnés respectivement aux travaux forcés à perp^tu.té et à l'interdiction de ses droits do citoyen, et à 3 ans •et 100 fra,ncs.Ii alloue au fermier Wéra le franc et les dépens réclamés à titre de dommag s-in-térêt», et à la veuve Servais 25,000 fr., et déclare le père Vaua-oroye civilement responsable. (Jos.) COUR D'APPEL DE BRUXELLES. — Louage de service. - GUtvse de n n-cmeurrtnco. Souvent !c patron, avant d'accepter les servi-e 'g d'un employé, lui fait signer un contrat aux termes duquel ce dernier s'engage, au cas .oit il quitterait 1a- ma.son, à ne pas prendre pendent un terme de plusieurs années, un emploi chez 'itfie personne exerçant 1a même profession ou Exploitant la mêihe industrie. L'infraction à cette ckume dor,a« «eu à une pénalité par-fois hors de toutes proposions av e le» rOs&ourc s dont dispose l'emp'oyr. La question d-' s voir si une' eleusc de l'espèce est ou non entachée de null.té,comme violent les pïincipes d'ordre public de la liberté du cooim rec et de l'industrie, est controversé . Peu de temps avant 1a guerre, le Conseil des Prud'hommes- de Bruxelles, ayant à examiner un litige de cette na ure, u'hé&ita par, à prononcer une sentence dans laquelle il était dit « que 'dans cet état de» faits, l'engagement-, quoique limité n t- rmvnis, est. contraire à la -liberté du commerce et de l'industrie, aittentatcire à la liberté humaine et au droit d vivre, puisque^ s'il devait être exécuté, il mettrait le défendeur pendant trois ans dans l'impossibilité ab-fcclu« de gagner sa vie et. que semblable enga-g ment ne saurait être sanctionne ». Inutile d'ajouter que le patron — d m-andeur dans la cause — fut débouté de son action. O'pendant, l'a Cour d appel de Bruxelles n'a pes conaacié purement et gmiplemost la jurisprudence nouvelle inaugurée par le Conseil de Prud'hommes de cette ville, ot, il réeulte d'un arrêt do ladite Cour, prononcé postérieurement à la date d-' la ; sentence précitée et dane une autre espèce, que la question posée cr-deàsuti de vrait être résolue négativement. La Cour s'est inspirée de certaines considé va ions de fait qu ' nous réguinoris ci- près : « Le premier juge, par des considérations qu» ta Cour adopte, a déciaré licite et obligatoire la cl.auce de prohibition quert l ée par e qu'elle ne constitue pas-une interdiction absolue ot lahee l'appelant parfait ment libre d'exercer ses aptitudes professionnelles dans tous les genres do commerce non similaires à celui des int'més...; la société intéressée a évidemment intérêt à voir respecter ia défense de concurrence, l'appelant <-taut à même do connaîtra les sources ou elle :-.e fournit de marebandises, Lv prix'et les condi^OBS de» fournitures, La lirftc des clients, les crédits ac >rdés, en un mot les secrets commerciaux de la maison ». Pour être camp t, donnons l'opinion exp iée par Thoamsin, dîuis ton « Manuel de louage de ssrvioeâ dés -ruployés » : « Mais lorsqu'elle est limitée d'interdiction, quant eu temps ou quant au lieu, la prohibition d'exercer un commerce débetrminé ou de concourir à son service est ordinaire ni nt reconnue valable, n — Les tl'iouri'tm'-iits >•» G. 3". de La Lou-vièro, Ajffcs iwoir examiné îes quelques affaires que nous a-v-.ns relatéhier, la Cour, présidée par M. le conajller Simon, passe à l'hKtmctkm d'une affa-.rO qui, il y a quelques rtîoi.^ fit sensation k La Louvière. Il s'agit d'escroquerie détournement de ria.a-u piejudic© du C. N. de cette ville. Devant le Tribunal de 1rs instance à Mons, 18 piév-'nnsse trouvèrent t iir les bancs de la prévention ; aujourd'hui, deux seulement ont interjeté appel; ce sont \ . Arnold, condamné à 9 mois et 100 fr., et A. Léonie, à 2 mois et 50 fr. Du doss.er, il réenl-te que A. Loeciie ava.it rée->lté du riz provenant du C. N. à plu-ieur- personnes, et qU 'ftiéeiia.n. g-o de cet.ea denrtée, elle remettait aux <Jitesper-ecnKif^ de la farine. L'enquête établit que c'était V.Arnold «pu échangeait le riz pour da la farine pour compte d'autre» individus quj' furent condamnés à des peine,; variant de 2 ans à 3 mois avec arrestation immédiate. La Cour, après avoir entendu la partie civile, le C. N., ie ministère pub'ec et la défense, confirme pour V. Arnold, qui fait défaut, et aceorde à A. Léonie un sursis de 5 ans. TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BRUXELLES. — Audi 'nce du 18. — A. Louis, détenu, <'st prévenu de nombreuses escroqueries: une îois il se fait- verser 300 fr. à titre de cautionnement, un autre jour iî enlève un pardessus qu'on lui avait confié, piU3 il se fait prêter 940 marcs sur une reconnaissance du Mont do Piété, laquelle était falsifiée. Il commet encore plusieurs autres escroqueries. Il obtient un total de. -8 mois. — D. Arthur et Van D. Guillaume, tous deux détenus, sont prévenus d'avoir enlevé de la farine du magasin de leur . patr&n.Ils reço.vent chacun 10 mois.— B.Jean-Bapt. a enlevé du savon et des objets devais, 2 mois et 20 fr. — V. .Ferdinand pour avoir escroqué une somme de 20 marcs, 2 mois et 26 fr. — L. Léopold, pour avor détourné des marchanda,.s diverses, 3 mois et 26 fr. (B.) TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MONS. — Léopold L., fermier à Havre, 50 fr. peur falsification de beurre. — Victor Gh:s-lain H., de Braino-le-Comte, a porté des coups à Augusta Stainiere : 1 mois pour coups et 10 francs peur brie mobiliers. — Eugène A., de Thieu, peur soust-ract on de pommes de terra à Joseph R., 15 jours. — Juleg V., de Wiheries, récolte 2 mois et 26 fr. pour avoir arraché des pomme» de terre. — Louise J., d'Havré, 15 fr. pour falsification de beurre. — Jules D., bouilleur, à Quaregnon, pour vol de pommes de terre a Raoul C., 26 fr. (sursis). — Pour coups au garde auxiliaire P., Gustave C., de Qua-ro-gnon, 20 fr. d'amende. Lo Tribunal acquitte la 'femme. (P.V.) JUGEAIENT El* SALOMON. — Le brigadier de police des recherches de Hoboken a-, assurc-t-on, tranché avec sagesse un différend eaiir-e un cultivateur et un citadin. Un ferm.er avait vendu à forfait une parcelle plantée do pomm.s de terre, à une dame d'Hoboken. Aussi, jugez de ia surprise de cette personne quand, au moment où elle se disposa à procéder à l'arrachage des tubercules, elie constata que le fermier vendeur se les était appropriées.Accompagnée du chef de la brigade des recherches de sa commune, la dame se rendit auprès de son indélicat propriétaire qui, ai présence de l'agent de la fore1 publique, lui déclara qu'il ne les lui céderait qu'à raison de 70 francs les 100 kilos. Mais le ponci< r en décid autrement. Il obligea l'indélicat fermier de distraire des champs encore plantas de pomme» de terre la- superficie de la parcelle litigieuse et ce au prix de 16 fr. ]e<j 100 k !os réooliés. Inutile d'ajouter que le f-erm er est. aussi mécontent do ce jugement digne de la Bible, que la veuve en est satisfaite. Béni soit-il, oe policier avisé! Q«e ce trait de sage initiative soit un enseignement pour les autorités et. les cultivateurs tout à la fois. Si les autorités civiles et judiciaires apportaient autant de sagesse et d décision dans leurs rapports a-vec les bandits qui nous grugent, il y a belle luratte que la fraude et le commerce ubu. raire auraient vécu. (L.B.) sfou rs LUTTE. — La soirée d? mercerdi a été rehaussée par les débuts de Ploegaerts, l'excellent poids moyen, qui a de grandes pretenejo.es à remporter sa catégorie. Voici les résuetats : P >ds légers : Ph. Drogne tombe Devis en 2 m. 20 s. — Ph. Drcgn tombe William en 12 m. 1- s. — Henris tombe Deridder en 4 m. 4 s. — Clarys tombe Toussaint en 6 m. 1 s. — Dipla-cide tombe Descampa ;n 5 m. 31 s. — Clarys tombe Stuyck en 1 m. 25 s. — Toussaint tombe Vanderwillen en 2 m. 22 sec. — Van Bogin tombe Deridder en 3 m. 10 s. — Vanderwiilen tombe Van B.gin en 1 m. 16 a. lJo:ds moyens ; Plo< gaerts tombe Louant eu 1 m. 59 s. — Van Zeebroeck tombe Perdaens en 4 m. 36 g. — Ch. Vandenbroeck tombe Louant en 8 m. 20 s. — Van Zerbroeck et Michiels font match cul après 30 minutes. Poids mt-loui ds : Sweerta tombe Goossens en 3 secondes. Une exhibition entre Plofgaerts et Wa-hlen a remporté un gros succès. Ch. Vandenbroeck a lancé un défi à Sveeerts, défi appuyé d'un fort enjeu. Il se fait fort de tomber Sweerts en 5 minutes. Cette rencontre aura lieu a.u coure de la- soirée de samedi. «tétsrjions» Cercses, Sociétés Au c m p de Sol tau. — Nce soldats pri sauniers au _amp de Solfcau, en Allemagne, ne sa plaignent pas trop de la situation qui leur cm fa.te. Depuis plus de trois ans ils subissent leur captivité avec pat.eaée pass> m leur temps aussi agréablemen. que jjoisible. Plusieurs so-c étés dramatiques €t lyriques s'y sont formées. On nous commun que le programme de la soirée d'ouverture de la saison d'b'ver, organisée par un cercle- placé sous la direction de M. La. rot, régisseur M. II. Bury. L'crelni-tre est dirigé p-ar M. Thjelan; au programme figurent : Première partie : 1. Fr,Aicker Wande s haft> marche; 2. Von ('s d il <> jj n i ■ : tt / pot-pou r;' i ; 3. Laron, diseur; t. Bosens, chanteur de genre; 5. Bruitgclmans, excenitr que ; 6. De Bruyn, ténor; 6. Joîiy, valsie; 7. La Fi le du Ii<gïr:i~nt, pot-pourri. — 2e partie : Lu C^ms'ujn.c e,st de ronfier, vaudeville on un acte de E. Grange et L. Thiboust. Disfeibutien ; Lanércmol, Rau-ic-mont; T ave t mer, E. H net; irm L'iv.-m, P. Spreatel; Charlotte, E. Thomé. Des représentations ont reè, tm» les diman cb--s. Les programmes sont faits au cliromoigra ph par le? prisonniers, ils sciai ornés de scènes du camp où l'on voit des- prisonnier» qui préparent leur popote avec vivres qu'on leur envoie, ils font cuire les denrées sur d't fourneaux qu'ils fabriquent eux-raiimt'.i sur de,-de vieilles marmitteg et de vieilles cas6f' rôles. (A.) Art®, ScÉence;S et Lettres La gangrena gazeute. — M. Roux a fait connaître à l'Académie des Science» de Pans, tes observation:, faites à l'Institut Pasteur pai MM. Wemberg et Séguin sur ia g»eigre-ne gazeuse. Les auteurs, ceuisidéra-nt que cette gra ve affection pfut être causé' par divers nuuo tes, ont établi œ qu'ils appellent l'échelle sé-rotliérapique de la-gangrène gueuse chez rfaom. me. Comme il arrive- que Ocnx ou p.ustcur»-uucrabes interviennent souvmt à Ja lois et qu'on ne peut, à priori, déterminer rapid^Kienit auquel on a affaire, MM. Wemberg -et Séguii pwconisen^ i'empîoi à forte dote d'un sérum po!yvalant, quitte à faire usago epsiiit-e du stinm sjiéciîiqiie correspoudamL au minvobe à combattre, quand i'ex«ni.-.i bactériologique a fait oonnaU-rc i-a natm-e de ce microbe. ■ ™ i «MB—i — » INFORMATIONS FINANCIERES OrjTiCUfiU' ,i3 i>£ iiKUJusiuuikâ, Les cours du jour. - Vendredi 19 octobre. Rentes e: Lots de vi les. ■— P.ent-e Belge 3 p.c. 72 1/2; Anvers 18»7 84 1/4; Bruxelles 1902 8tj; Bruxelles 1S05 70; Lots du Congo 03 3/4. Banques. — Crédit Anveascas 412 1/-2. Chemins de fer as tramvr.'ys. — B-ialystoek cap. 30; Bdbao cap. 121; id.jou.3. 80; Bruxel-k-is priv. 536; id.div. 925; Bucnc a-Ayres cap. 86 ) 2; id.div. 32; Caire' jouis. O05; hépagn • Biecfcr. dïv. 67 3,4; id.cap. 138; Kl.fond. I4l0; Tientsin cap. 1287 1/2; id.fernd. 2270; Resari' cap, 87 1/2; id.div. 32; Kieff 9&; oeeonaaires 1/10 fond:. 1447 1,2; 'irans-pert cap. 1175. Métallurgie. — Bivume (Laïa.) 247 1/2; ïlii-riau fond. 127 1/2; Binail. G-e-sel-e^s cap. 148; .Energi i cap. 122 1/2; Métal. Haiuaut 120; * Moncett-u-Sb-Piacre cap. 205; id.ord. 135; Prov. Beige 1772 1/2; ïaroitkoj fond. 1055; Tambow ord. 45; At..de la B'.esm-e ord. 149; Ailianoe 77. Ai mes. — Baccarès 119 3/4; Mines d'Or Australiennes div. 60 1/2; Nitrates cap. 104 1/2; B-ouina 310. Charbonnages, — Aise.au 1200; Bernissart 585; Bcis d'Avroy 930, 9-10; Bonne Fin 585, Carabinier 940, 960; Bonne liap.Bâta- rie 51i)0; Gr. Buissun 2300; Grand Conty 770, 760; Qrand Mambourg 157 1/2; Gcesondariet fond. 10/ 1/2, Hainaut cap. 630, 640; Ham-sur-Sambre 625 630; Mo'tiil. Unies 995, 10i0; La I.ouv-ère 321 1/4; Laura cap. ISôO, 1840; id.div. 1320, 1375 . Levant Flénu 6225; Maireux 1700; Miafrie 615. Petit© BUcnure Î530; G '-l'y 3650; B.eu 950; Poirier 855 ; Quatre-J&an 675 ; Ressaix 3225; Sacré Madame ...; Unis-Ouest Mons 1250; St-répv 2500; Trieu-Kaàsiu 1500; Willem Sophia 2290. 2305. Valeurs coloniales. — Batangara 215; Belgo Katanga div. 82 1/2; Culture Java cap. 212 1/2 217 1/2; id.fond. 1430, 1440; Ce-m. G~ngo 4300 4375; Hévéa 232 1/2, 237 1/2; Kaf ti 88 1,2, fc 1,2; Katajiga 3240. 3200; Lacourt fond. 640, 630: Simltat div.' 490, 497 1 2: Soengh' Lip.et 635. 540; Un. M mère 5880, 1910; Ta.ng.-i 12o3/4, 127. Videurs diverses. — Sucreries St-J . an fond 270; Sucreries Européennes ctp. 95, 100; idem fond. 84; Ploridienne cap. 462 1/2; id.fond.285 Pétroles Naffca div. 240; Pétroles Tucianoff pr. 290; id.cap. 70 1/2; id.fond. 105. ti, „^.r NÉCROLOGIE On nous Jaît part ou uéces de M. Maurice-Emile Lec5erq chci u'orcnesuc ou Auisial Ue niuxelies. Les luné-raities ont eu lieu dans l'intimité. ' 72 A Verviers. — C'est au milieu d'une foui nombreuse qu'ont eu iiisu les johe-èques de M. Joseph Thi-mus, substitut du precui'eux du roi, décédé à l'âge de 42 ans. Le c;\ -,.nt était entré au Parquet de Verviers ,efc il y acquit bientôt une réputation méritée de ièk et d'.ht-gri'é. M. Thimus fut un magistrat irréprochable. Trois dis&ouiB furent prononcés à la maison, mortuaire : au nom du Cons il de fabrique de l'église Ste-Julieane; par M. Dumoulin, président du Tribunal, et par M. Béco, procureur du roi. La magistrature, le Parquet et le Barreau en corps avaent tenu à assister h la cérémonie. On y remarquait également de nom brCuses personnalités de la ville. Le défunt était gendre de M. ThiEquen, conseiller à la Cour d'appel. v âtt&Kfe a-w ANNONCES, . .... 2 îr. la I%ae jîjiî fr. réeiipeis^ Q'Jl FERA RcTROUVLR I CAMION attelé de deux \ chevaux légers • | (alezan et bai) VOLLS ie 17 octobre, 6 h. 30 du jç || soir, chez O. Spaienberg-Vau deu Heuvel, 16, rue Ste-Cstltciine, Bruxelles. 721 -llfrggizs-- -.m&vajtichï Afltil|USf»S, rt.-c.iai iiieuuita -.otee ., - ne ces, argent., tabi., nitieiots. m,r.doTteux, EîterîW!. 1 [ii!iiliiiIlui : I TOUTES OPERATIONS SUR TITRES j k a t ; s a ï 2i : a « ït" ei ï ïs Paiement coupons naitça.s et étrangers an • i 50, rue des Ponts-Comines, 50, LÎLLE - ON DiiiviANDE COLPOUlEUUS. Agence Star. — 22, tue de la Paille, 22. m J'aciîèfe .naps de lits, nappes et serviettes usagés o9<;. rue des Palais, de 9 à il et de 2 à * h. jis Imprimerie l.ilematioualet 9, rua

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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