Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1209 0
23 oktober 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 23 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xp6tx3667s/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

ABONNEMENT POSTAL, ÉD, g Brtixeifes - Province - Etra^g^c 3 niais : Fr. 4L5tfc. - Mb» 3.60/ Le» Ifcirwîtï de poste ta, Be%$qpe et h l'Etranger n'acceptent! qtre des a bon ! i ermerotsTRMeSTIfclELS; ceux-ci p renii'- al coiurs l'es Uasv. 1' Avril 1 Juillet 1 Oeiae. On petit b.'aftaaner tonte fois pour l'as dewx clef met* rwo#s ©ir même pourr te dernier mois de chaque trimestre. au prix de : ? Mois 1 Mois Fr. 3.0a- -A lk.2.40 Fr.1.50 - Mk.l .20 TIRÂQE: 90.000 PAR JOUR Le Bruxellois . *111111 JHIII lHKiMlldlUHWWW—BWW.II. lIMMaa—MHHfl ■»» -II»!-Hélium»*-.» Ml TWBMmmaMndm.-l ■■ ■■■! ' l« ■ I m Rédacteur en Chef -, **»■■■««» «*■ m Rédaction, Administration, Publicité, Vente : i Maro de SAI<M ® JOUR?. 3,4 0Ë!lfll6P6llUa3il ® BRUXELLES. 45, RUE HENRI MAUS jj ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie . 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières . . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75. TIRAOE: 90.000 PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 22 octobre. Officiel de midi : i ueatru (le la uueïre a l'Ouest. Groupe d'armée ilu prince héritier It apprécia de lîa\ iere. La bataille de la Somme se poursuit avec acharnement. 6a cai acténsuqne fut encore hier le développement extrême des deux artilleries, principalement sur la rive septentrionale. Des sah'es d'ensemble sur les tranchées et le terrain à l arrière, ont pu ludé aux attaques anglaises, qui se sont élancées par des assauts souvent répétés depuis l'Ancre jusqu'à Courccletie et aes acux côtés de Gueu-tiecourt. Sacrifiant des victimes en proportion de i" grande masse d'hommes amenés, l'adversaire est parvenu à gagner du tet rain dans la direction Gran-court-Pys. A Gueuaecourt il a été rejeté. De violents combats à Sailly suai restés sans résultat pour les Français. Au sud de la Somme, une contre-attaque nous a remis en possession de tranchées perdues récemment entre Biaehes et La Maisonnette. Nous avons pris aux Français ici 3 officiel s, 172 soldats et 5 mitrailleuses. Dans, le coin de forêt^ au nord de Chaumes, on se bat de nouveau depuis hier soir. éroupe d'armée du KrOaprinz allemand. Sur la Meuse, la vive canonnade perdure. I îîéàtre de la tjuerre à l'Est. Front du fetifai,.reehat général prince Léo-pold de Bavière : Devant le centre (tu groupe d'armée du gênerai colonel von IVoyrsch et a l'ouest de Luck, l'action ^^^^^^^^jn^h^^JiUeri^^es^ççruedansauelques seiiears. Des combats sur les avancées à l'oves!Uur la havle Strypj se sont déroulés favorablement nous. Sous le commandement du général de / ■r * fanterie von Gerck, des troupes allemandes, apUuc les ppussfes réussies, quoique limitées en étenaÊFi des derniers jouis, ont battu de nouveau l'enaem0' t'ur une attaque concertée entre Smstelmki et Us«'e ilorochy Nowe. Une petite pièce de terrain seiBu> sur la nve occidentale de la Narajoivka est encoUr-au pouvoir i le l'adversaire. Il a subi de lourdes psm1' tes sanglantes. Nous avons fait prisonniers S o/l ciers et 745 soldats. B< iront du jjenéral de cavalerie arc'iidiB. Chartes : H Malgré une tenace défense des accès de leur paymc les troupes roumaines en plusieurs endroits ont éM'r battues. Des contre-poussées n ont pu nous arrachM la possession du territoire déjà conquis. 1 iieiltre île la queere tie» iialUaos. Groupe d'année ou tetdmarccbal yé&éral I von Stackeiiseii. La bataille commencée te 19 octobre dans la Dmr~ brudsehe, s'est décidée en notre faveur. L'advcWle saire russo-roumain, après de lourdes pertes, a éW1-délogé sur tout le front de ses positions déjà orgB" visées en temps de paix. Les forts points d'appWl~ Topraisar et Cabadmu sont pris. Les troupes eouM s ces poursuivent. Front en Macédoine. Les combats dans le couac de la Czerna ne so.H" pas encore terminés. Des troupes allemandes y soiB intervenues. AUTRICHIENS VIENNE, 21 octobre. I ineàire de la guerre à l'Est. ■ Les cornants continuent aans la région frOntièrWP ruméno-hongroise. L effort fourni par nos troupem' se bainmt sur un terrain aes ptus difficiles, an miiicMf de la neige et de la gelée, est au dessus de /ouB" éloge. Au noid aes Cai patries, rien ae partkuhércW ment imputant à mentionner du côté des forceM austro-hongroises. I neairo de la çjuerre italien. Nos positions dans le sec leur du Pasnbio se trouM vent continuellement exposées à an violent feu dem t imons et de mines ae tout calibre. L'infanterie ettM vernie, qui se trouvait déjà devant le versant cl'M Boîte, a été tenue en respect par noirs artillerie M Quatre assauts italiens contre la pane orientale rfi» versant furent repoussés. Une compagnie ennemie ' qvi s avançait dans la vallée dur- Brand, contre h '■ position de la vallée, fut balayée. Nous avons fat ' l tisonniers Z officiers et 159 hommes et capturt 10 Icncemines, ainsi que d'antre matériel. Théâtre de la guerre air Sird-fcsf : Rien de nouveau. TURCS CONSTANUNOPLE, 21 octobre : An front du Tigre, art déiathement de c avala U ' ennemie a été dispersé et obhsé à'fuir, après ur : engigemeni qu'il avait /'lovoqné avec nos troupe et nos volontaires. Froi»t ûtr Caucase : ES' ai mouches favoratrles pour nous, a: cours des. ' quelle s nom avons fait un certain nombre de pri sonnters. A noire aile gauche, nous avons refouk toutes les patrm-ilks d'écicureurs avec pertes pou: elles. Sut us a: l'es Iront.\, pas d'événement d'im portance. Au front <n la ùobn.àscha, nos tronjres avec U'< troupes coalisées onI attaqué, te 19 oeMm, délogi • et refoulé l'cvrfemi des positions retrmehées si tuées d, v-mt lui. K*i vaiita- tes troupes, qui se son emparées des positions retranchées de l'ennemi sut '■ h katiteit 121 (an uorA de Kara Wadseha), ains ' ijve de la ht-hurle Stns-AV-liei Kokaeréscha, ont re jerulé l'ennemi pins lom et ont entrepris sa poe-r " suite. Au cours du combat, trous avons tait prison ' riers le00 Russes et Roumains et capturé 7 mitre.'1 ' b -.ses. 2 rmms, .'i :har'n;. de munitions et um quantité d'armes et d'''nzirrs de gnerre non encan invenfrfrés. BULGARES SOFIA, 22 oewbrp. Officzel dit 21 : Dans ta Dobrudscha, il y a eu, le 19 et le 20 oc " labre, des combats assez sérieux. Toutes les posi 1 lions avancées de l'ennemi sur une partie de soi front principal sont en notre pouvoir. Nous avons fan prisonniers à cette occasion 24 officiers et plus de 3,500 soldats. En outre, nous avons capturé 2 canons, 5 chariots de munitions, 22 mitrailleuses et tir lance-mines. , FRANÇAIS PARIS, 21 octobre, 3 h. p. m., officiel : Aucun événement important à signaler a.u cours de la nuit. PARiS, 21 octobre, 11 h. p. m., officiel : Au nord de la Somme, la journée a été marquée pae de violentes réactions de l'infanterie ennemie qui a multiplié les tentatives pour nous chasser du village de Sailly-Sattlisel. A trois reprises différentes l ennemi a lancé ses vagues d'assaut contre nos positions après des préparations dariilleiie d'une extrême intensité. Les tirs de barrage et les feux de mitrailleuses ont etiuqne fois brisé les attaques ennemies qui ont subi des pertes sanglantes au cours de ces assauts et n'ont pu aborder nos lignes en aucun point. Au sud de la Somme, l'ennemi a fuit preuve du mime acharnement contre les positions que nous avons récemment conquises entre B:achcs et la Maisonnette. La lutte, qui a commencé vers 2 heures, a été particulièrement vive dans la région du bois Biaise, ou l'ennemi a fait usage de liquides enflammés. Repoussé sur l'ensemble du front avec des pertes élevées, l'ennemi a pris pied dans quelques-uns aes éléments avancés au nord du bois Biaise. Vers le même moment nous avons remporte vn brillant succès dans la région de Chaulnes.Après une vive préparation d'artillerie, une attaque rapidement menée nous a rermus maîtres des bois situés c.u nord de cette localité jusqu'au carre)our central. Nous avons fait 2M? prisonniers au cours de cette action. Canonnade habituelle sur le reste du front; plus violente sur la rive droite de la Meuse entre Hau-dromont et F leur y. MUSSES PETROGRAD, 20 octobre. — Au nord du bourg ae Kisielm, des combats acharnés. Au nord de Kurotpatniki, l'ennemi a prononcé des attaques furieuses, mais stérieles. Après un jeu ac barrage^,l en- _ netni a lancé d'importantes forces à une attaque assaillante contre le secteur de notre position aa sud as Swistelniki. Le combat perdure encore. Au sud de Dorna-Watra, l'ennemi a saisi l'offensive et a cutaqué nos détachements. An nord au mont Ela-muntelo, 'nos troupes ont passé à l'offensive, ont chassé l'ennemi d'une série de hauteurs, ont capturé 4 mitrailleuses et ramené des prisonniers. ROUMAIN BUCAREST, 20 octobre. L'ennenu a attaqué à Goirasa, dans la vallée du Trotus. Il a été repoussé. Dans la vallée de l'Uzul, l'iolente activité ae l'artillerie et de l'infanterie.L'ennemi a été dispersé. Dans la vallée ae l Oitos, nos troupes ont saisi l'offensive ci ont rejeté l'ennemi jiu delà de la frontière. Le combat continue. Sur le restant du front, la situation ne s'est pas modifiée, ■1 part à la passe de Bran, où nous avons repoussé une attaque ennemie, prononcée contre notre flanc gauche. Nous avons fait 45 prisonniers et capturé du matériel de guerre. Nous avons repris le mont Surul. Sur la rive droite de l'Ait, nons avons refoulé cinq attaques ennemies aans la région du mont Ro-but. L'ennemi y a subi de lourdes pertes.Nons avons trouvé plus de 300 morts devant nos tranchées et avons captivé deux mitrailleuses. Dans la vallée du Schin et à Orschoxva, canonnade. ...Le long du Danube,feux d'artillerie et d'infanterie. Dans la Dobrudscha, Vennemi a saisi l'offensive sur tout le front. Sur notre aile droite M au centre, il a été repoussé. Sur l'aile gauche, nous nous sommes quelque peu repliés vêts te nord. ITALIENS ROME, officiel du 20 oci. — Pendant la nuit du 13 au 19, des détachements ennemis ont attaqué nos lignes avancées au nord-esi de Leucumo, dans la vallée de Conceï (vallée de Ledro). Ils furent immédiatement repoussés. Le combat acharné et meurtrier ix>ar la possession du sommet du Pasubio a perduré hier. Sans égard po'.ir ies sacrifices, l'ennemi lança jusqu'il qiwhe fois ses masses compactes de chasseurs impériaux à l'attaque, mais notre tir précis leur causa ci chaque fois de très grandes pertes. Après des alternatives ae succès, la forte position resta pour lu plus grande partie en notre pouvoir. Nous ireons causé des paries gigantesques à l'ennemi et avons f,<it 107 prisonniers, dont 10 officiers....Sur le restant du front, activité d'artillerie plus vive dans la région à l'est de Gorizia et sur le îiarst. Des avions ennemis ont essayé sans succès de jeter aes bombes sur le pont .tu dessus du But, dans le voisinage de Tolmecco. Front albanais : Un de nos détachements a occupé Ljaskoi'iki-, sur la moniagne d'Iskerib, à l'est de Premeti, ie long de la route qui va de Janina à lioritza. ANGLAIS LONDRES, 21 octobre (c-ffuiel du 20 octobre avant midi). — Hier soir, la redoute Sitrff et la ri doute de Souabe ont cié violemment bombardées par l'ennemi. Deux petits coups de main ennemis . on' été entrepris la mat dernière contre nos tranchées dans la région autour de Loos. Officiel du 20 au soir. — L'ennemi a attaqué ce r.raiin à t ouest île Ur redoute de Souabe. Il fut re-poussé avant d avoir atteint nos positions et subit des pertes considérables. \ LONDRES, 2i octobre (officiel de Sale/tique) . — : .-iu front de la Strouma ,deux patrouilles ennemies i ont été faites prisonnières. * A u nord de Neohqr, une position ennemie a été i endommagée par notre (en. Activité d'artillerie en i quelques endroits de front du Doiran, > & | Dernières Dépêchés La situation es^Grece. Berne, 21 octobre. — OurTnaLud'e d'Atliènes au « Temps » par 1VI spéciail, que ies troupes ttaètena^e occupent i i ligue JPagania-CoiMspoi L'uni: i al J;'oume4 ti. rendu vi«me au présument du Coatseil, Lawiux aux îwis 'die tœminar 1-e t'ogieineut des quêtions •ou-iM.vmaiit la remise du matériel do etemini de ter sot la ligne de La iissa et le cou rôle de la police. Une d-ivis:ou uava a a été eou-utuee à l'aide du ereiseiM'-ctr a«sé: « Hyd-ria » et de trois torp.l tours grecs. Amslecdum, 2i ooiofii-e. — D'après une feœilie locale, ie « T ries » a.ppn d u'Ailiènos que ie résultat de i'audienee de l'ambassadeur anglais pies du Roj -s-rait eenu-ei : Le Roa"et le Uouvumesneist sj& seraient déclarés prête à retirer les troupes'^Joïicen-tsrées a Laissa .et à prendre des mesurts ultérieurs jiotir mettre l'armée grecque sur pied de paix. La « Nca Hirocra^» alfirme pouilunt,, que la décision f aie dép.ndra de l'attitude que prendront les partis indiques en The-salie A l'égard i le < i'i ..-i*.. Oxi proji ite.de c< .sidérer ce pays e vuiine une espece de (régwfi noulro entre les iigtuea des Ainéç et les^|mu-pcm grecques. Tu aie i t prormef1 esi menacée de famine, attendu que"lu récolte a été transportée en Bulgarie. L'«mrai forante! a .'chargé un offii er du contrôle de la police cf.eeqae. Cekii-ca. est revêtu de pleins pouvoii's, d'accord avec- la loi grecque. L'amiral a communiqué, au président du Conseil'! que les' soldats de la marine ne pair- .lilLmii'H'i plus dans les rues te soir; ' aussi longtemps que Kv troubles ne se immi-festaient pais. M. Lamluos a rebommaiidS au président du Clu-b des Réec/visl. s- d'user de toute son influ ne- p tnvw • «' s mai .-festatians. D'eux compagnies de soldats de la marine ont pris leurs quartiers au Parlement. Les journaux favorable à l'Entente ont reçu l'ordre de ne plus puiclk.r d'airticlés contre les Allies. Le gouvernerac.ï|t grec a consenti à mettre à la dispos t, n des Alliés 50 wagons et d ix 1"( • sa - Kljjug <l* a vu o : " ée du Pi 11 a La;>sa. • A la Chambre 4es Communes. l'-ûisc dj i»-u; adig <ii vue allemand s élai r ! émpJpyés' a-ux aetoiinistra-tions urbaines et aux travaux privé® Il serait, dit-il, très peu déaiirablo de donner une information de celle nature,-A une seconde question, Lloyd George se contenta de répoineî.ne-que beaucoup plus de pi isonniers travaillaient que lord Newton ne l'avait déclaré à la Chambre des Lords de 18 mai. A une autre interpellation, Pirottyrna.r'a répondu que le « PuMc Trasteos » djsposoât ac-tuedement d'une somme de 2,312,321 livres st. représentant le's intérêts allemands en Ane/lo-tem-e.Arrestation du conseiller d'Etat Maniùlolt. Genève, 21 octobre — Les journaux parisiens annoncent que le conseiller d'Etat Man-ni>loff, qui fut pendwnt de looguos aimées chef do la police politique russe, a été arrêté à Paris. 11 parait que t'arreatatien se trouve en eeennexioin avec l'affaire de la banque Rubin-stein et Bredsiky, à charge de laquelle il y a plainte en trafic illégal de valeurs autràchien-nes's'élevant à plusieurs millions de couronnes.I.es pertes anglaises. La liste des pertes du 1!) octobre contient '.es nom-' de 136 officiers (dont 39 tués) et 2,750 soldats. ' Ghenadiefi' en danger de mort. ■Sofia, 21 oetobi e — Après avoir été opéré du charbon, Glvwidief* est tombé gravement in.a-lnde, d'un empasoisnament du sang. Son état est grave. Le jugement b intervenir dans le proci 3 en haute trahison où Chenadieff est implique^, doit étire rendu demain. .Nécessite d'iyiité d'action chez ies Alliés. D'après le «Temps», ia commission parlementaire de i armoe, après avoir entendu tes déclarations du présideuï du Conseil des ministres au sujet des événements eu Roumanie et en Macédoine, a voté une résolution tendant à démontrer ia nécessité d'une unité d'action de la part des alliés. Lu guerre maritime. L'Aroériqnei et fes sons-marins. Londres, 19 oet. — Le «Times» annonce de Washington à Ta date du. 18 octobre : V «Associated Press» publie serai-officidiement qu'il n'y a aucun motif de croire c;uc ie gouvernement américain communiquera officiellement son point de vue concernant ia présence de sous-marins dans les eaux américaines. L «Associated Press» déclare qu'on sa mordre surpris de la supposition anglaise que le sous-marin «53» aurait reçu des nouvelles importantes à, New-port. Il a déjà suffisamment été déclaré officiellement que durant l'attaque des sous-marins allemands les destroyers américains n'ont pas blesse la neaîralîtc çn ce qui concerne les vaisseaux anglais. La déclaration de 1" «Associated Press» produit l'impression, comme le dit ie correspondant du «Times», q,ue ies autorités américaines ne sont pas d'avis que le vicomte Orcy aurait rendu service à l'opinion anglaise sur cette question en comparant au point de vue les opérations du sous-marin allemand et Tes opérations, de patrouille à la côte américaine par des croiseurs anglais. Londres, 21 oct. (Router). — Le vapeur anglais «Penyla», jaugeant 3875 tonnes, a été coulé. Une iMni\>*Ut» offensive à la Deivrouds' lia. De la» «Kolniscue Voli v.ciiung» : Les combats Jais la Dobvoudscha dont le caractère pli'? aigu avait été couiigfté par le communiqué a.,'emauci d hier, ont abouti a un succès remarquable. Les troitj-.es aBié&s allemandes, bulgares et turques ont pénétré sur le hmt légèrement incurvé de ! Rasonra-Agfcmlsr-i u/ia, d.tns ia principale position i ennemie, et se bont emparés de Ttala (sur le litto- I jal de la mer Noire), des hauteurs au nord de To- | praïsar, au nord de Cocargea, et au nord-ouest de Mulciova. Topraisar, qui est situé à environ 20 km. à l'ouest de Tuzla, avait déjà été occupé par les troupes alliées lors de la première phase des combats dans la Dobroudscha. De là le front courait vers l'ouest, dans la direction d'Agemîar, situé à environ 20 km. de Topraisar, pour se diriger ensuite vers le nord, dans la direction uu Danube, en passant par Cocargea et Mulciova. Mulciova se trouve à 15 km. au sud de Rasova et à 12 km. au nord-ouest de Cocargea. (Il existe une localité du même nom qui est située à peu près à ia môme distance de Tuzla et de Topraisar.) Quant aux positions nouvellement acquises, ce sont de tons points d'appui de l'ennemi, . ;;ue l'ennemi, profitant des combats peu importants dans la Dobroudscha, avait puissamment fortifiés. Comme les Russes constituent la majorité parmi les prisonniers, on peut en conclure que le front de ia Dobroudscha est formé actuellement en majeure partie par les Russes. Ce fait était d ailleurs à prévoir, attendu ia forte besogne qui occupe les Roumains au front transylvanien. Le dernier communiqué roumain mentionne également ia nouvelle offensive des alliés, mais ne leur concède de succès que sur l'aile gauche s appuyant sur l'aile roumaine, donc du côté du littoral. Leurs succès s'étendent par contre également à la partie* occidentale du front, comme le démontre la prise des hauteurs si pies de Cocargea et de Mulciova. 4 inirrrii.iii DEPECHES t Reproduite» de l tilition ijre.céxiente.) Le président du Conseil des ministres autrichien comtes .Sturgkii assassiné à coups do revolver. Vienne, 21 octobre. — Le présiaent du Conseil comte Stiirgkii a été tué. aujouid hui à coups de revolver ptnaaux son dîner, par 1 éaiieur d'un journal local, nommé Aal&r. Vienne, 21 ociodio. — Le président du Conseil comte Shirgkn a C é victime ce raidi d un a^dât. " r?naant que b"u/3HFoin3it à t'autel Schaiin », l'écrivain Friedrich Adler entra, s avança vers la table et tira à rapides intervalles trois coups de revolver contre le président du conseil des minisires. Stiirgth fut atteint à la tête et la mort instantanée.Vienne 21 octobre. — On ne peut encore rien établir quant à l'identité de l'auteur de l attentat contre le comte Stiirgkh. Probablement s'agit-il du tlls du leader social-ûemocraie Victor Aûler, rédacteur en chef et rédacteur du journal socialiste de gauche « Kampf ». Le fils se trouve être un adversaire politique de son pète. Le comte Charles Sturgkii naquit à Graz, le 30 octobre 1859. Il débuta au ministère de l'instruction publique. En 1892, il fut élu au Reichsrath par ies propriétaires fonciers de Styrie. En 1909, il devint ministre de l'instruction publique. L'année suivante, il fit une grave maladie, mais reprit bientôt ia pleine activité des affaires. Déjà le 5 oct. 1911, le comte Stiirgkh avait failli être victime d'un attentat. Au cours d'une séance du Reichsrath, un homme tira de la seconde gaierie de 5 à 6 coups de revolver dans la direction du banc des ministres où siégeait le ministre de la justice Hochenburger e tie comte Stiirgkh, ministre de l'instruction publique. Les coups manquèrent leur but, à l'exception d'une balle qui, par ricochet, éraila légèrement un bras du comte Stiirgkh. L'attentat eu lieu précisément durant un discours du chef du pari social-démocratique Dr Adler. L'auteur de l'attentat était un socialiste daimate du nom de Vakusch. A présent, le comte Stiirgth est tombé tout de même victime d'un attentat. Le défunt était célibataire. Nom eaux détails. Vienne, 21 octobre. — Au s-uje>l de l'att.n-tait commis sur ia personne du comte Stiirgkh, le « Wiener Aligeonene Zeilung » publie les détails suivante, d'un témoin occntaire : « Le comte Sturgkli était assis, comme tous tes jours, dans la s©Ke à manger do l'hôtel Meissi & Schadri, cette laie an société du gouverneur du Tyioï, ie comte Taggenburg, ainsi que du baron Aeiirental, ie fréie ele feu le rni-niislre. des affaires Étrangères. Ces messieurs avaient justement terminé leur repas, lorsque >e docteur lYieder ch Adler, auteur viemuas, un des f s du député Victor Adler, qui était assis trois tables plus loin, se leva soudainement, s'avança trois pas an avant vers la table tlu comte Stiirgkh et tira trois coups de revoh «r à bout poi tank Le comte Stiirgkh s'affaissa fm-niéetsatorrient, mort. Le comte Toggenburg, armé d'un siège, s'est tourné contre f agresseur et le garçon a tenté de lui eniever te revolver. A cettte occasion, encore deux coups partirent, dent un a biessé le-garçon et l'aiiire ie baron A^hrentai, tous lee deux légèrement au pied. Le baron Ac-lircn-tnl a saisi à la volée le comte Stiirgkh. Lorsque lis coups de fou partirent, des officiers oustro-ho-ngi >»is et allemands présents, se jetèrent immédiatement sur l'a»s«osin ot tirèrent leur sabre. Adler a donné son nom et dît : « Je vous prie, Messieurs, je sais ce que j'ai fait. Je me : :sse tranquillement arrèiu.' » Sur la qitfîfe'îlun tf'uil e/ffirier, pourquoi il ava.it commis ee fait, il répondit : « Je donnerai moi-même_ tes expte'jilions devant tes tribunaux, » i. inspecteur do ta sot-télé de sauvetage qu'on étant a Hé chercher, ne pouvait que constatff îa mort du comte, yueîqws minutes p us tard arriver t rrt le citrootouF du ministère «te !' n-téi H-ur, le gouvei7iei*r Biey-teben, 1e fflAPéchal prmice L'eohlenstein et le'président, de police Gonip. L'a^sa^in fut arrôtu et amené nu btitcatt do ta sûreté. La nouvelle qui s'est répandae partout dans la ville par des éditioBf-s spéoiale-s, a pinvoqué, «n géueivil, une profond • mdign.ition de ce t'ait loti. A cette occasion, on a pn st* rendre compte de la sym-paUno dont jouissait la 'victimo parniii la'po-pulation entière. : L'AHeuniipte et la Worvège. Christiania, 21 octobre. (Ritzau). — L'-1"» Aften-t ptsten » écrit entre autres: Si un télégramme de Berlin de ce jour annonce que 1 ambassadeur alle-; niand à Christiania a reçu ordre dé protester formellement contre la façon d'agir du gouvernement norvégien, cette protestadon semble reposer sur un malentendu. Le journal ie conclut d'une déclaration du « Nordd. Allg. Zeitung », qui publie la nouvelle ! de la protestation allemande. L'incident repose complètement sur un maiemendu — dit 1' « At.tenpos-ten », si la « Nordd Allg. ■ Zeitung » écriUque la Norvège nie l'obligation ae devoir maintenir sa défense vis-à-vis d'une puissance belligérante quelconque.; Dans la réponse au Mémorandum des alliés, le gouvernement norvégien a déclaré qu'il ne croyait pas avoir l'obligation de décréter la défense. Maintenant, toutefois que la défense a éié décrétée par une ordonnance royale du ls octobre, elle sera maintenue dans toute son étendue vis-à-vis ae tous les belligérants. Cela résulte à toute éviaence de l'ordonnance. Kapauuie. Brunch, 21 octobre. — Le major Moraht dit druis le « Beriiner Tage'oiatt » que l'armée espagnole prendrait plus facilement Gibraltar que les troupes franco-anglaises Bapaume. Cette place est actuellement très forte. l.a situation en Grèce. Rome, 21 octobre. — La « Tribuns » estime que dans la situation extraorainairement compliquée et obscure, qui règne en Grèce, deux choses seulement apparaissent clairement : en premier lieu la . nécessité asboiue de couvrir les derrières de l'armée de Sarraii — opération dont l'amiral Fournet s est charge avec 1a plus- granae énergie, — et en second lieu l'aversion décidée du peuple grec pour route participation à la guerre, aux côtés de l'Entente.D'après ce jouniai, « les événements de ces derniers jours auraient non'^seultment confirmé clairement ces deux constatations,mais ont encore démontré qu il existe un solide et inébranlable accord entre dès le début priver de toute plante de l'intervention grecque," que Vénizeios a voulu planter dans le sol stérile des îles grecqucs. Il serait donc non seulement erroné, mais dange- . reux de vouloir forcer la Grèce à combattre. » Le « Popolo d'Italia » apprend de Rome que les puissances alliées exigeront ia diminution des effectifs de l'armée grecque ainsi que la remise de Parti ierie se trouvant dans les arsenaux et dans ies dépôts militaires. Les lignes de chemins de fer seront entièrement occupées par des troupes de l'Entente et l'état de siège proclamé à Athènes. La neutralité suisse. Berne, 21 octobre. — Le Conseil Fédéral Suisse a décidé de défendre d'arborer des drapeaux ou de se livrer à toute autre manifestation cans le but de fêter des victoires remportées par des pays étrangers. Le Conseil estime notemment que ces manifestations ne sont pas compatibles avec la strie-la neutralité de la Suisse. Les élections américaines. Londres ,20 octobre. — On mande de Washington au « Times » ; Les candidats présidentiels redoublent d'activité en présence de l'apathie complète manifestée par de nombreux groupes d'électeurs faisant de très bonnes affaires. L attitude de Wilson provoque l'enthousiasme dans les. milieux ouvriers et dans les petits milieux. Tous deux concentrent leur action sur ies villes de 1 ouest moyen et sur la rive gauche du Mississipi. Probablement que plus tard l'Etat de New-Yoïk deviendra le principal champ de bataille. Dans l'Ohio, l'Llinois et l'Indiana, les démocrates et les républicains ont eu tamé la bataille électorale. Le seul cicment nouveau de la situation, c'est que les Ailemanrts paraissent depuis peu disposés à voter pour Wilson. A ia Chambre française. Paris, 20 octobre (Havas). — feu l'absence du ministre de la guerre et du président du Cons&il, la Chambre a ajourné au 27 octobre ,ia continuation des débats au sujet de l'interpellation concernant les services auxiliaires et les équipements de troupes. La Chambre a adopte en outre, à 1 unanimité, un projet accordant pouvoir au gouverneur général d'Algérie de contracter un emprunt de 20,000,000 de francs en vue de travaux de chemins de fer. 2.\pio&iou d'un dépôt d'explosifs eu Sui.w. Berne, 20 octobre. — Un dépôt d explosifs a sauté cet après-midi près de Lucerne. Cinq ouvriers qui se trouvaient à proximité ont été tués. La nouvelle bataille à la Narajowka. Du « Beriiner Tageblatt » : Commandement à l'armée du Sud, 19 octobre. — L'armée du comte Bcthmer peut jeter un regard rétrospectif sur l'été qui vient de finir. Elle a eu à défendre ses pos>s fions au cours de 60 jours de combats, depuis le moi», de juin, contre les assauts des masses russes. Au. commencement de ce mois, ies Russes avaient essayé de déborder le front au sud-est de Brzezany, mais ap-ès un combat de deux jours ils durent abandonner aux héroïques défenseurs allemands, autrichiens et turcs, ce champ debataiile semé de sea propres cadavres. L entreprise avait lamentable* n.ent échoué. Pourtant ie but, la route vers Lem-berg était si alléchant, qu'une nouvelle tentative ne paraît pas improbable. Nos hommes étaient sur leurs gardes. Au kver du jour, le 15 octobre, l'ar-tiiierie ennemie commença son feu contre nos positions à l'ouest de Podszumlanze. Il continua, augmentant peti à peu en violence, jusque lt heures. L'ennemi assaillit alors en masses compactes nos tranchées; mais ses rangs furent déjà si cclaircis devant nos obstacles de fil de fer par le feu de Jil 3me Année - N. 745 - Ed. B C!lff| if Tiff II S Lundi 23 Octobre 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes