Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 december 1916
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s.n. 1916, 21 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qb9v11wm4n/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements trimestriels; ceux-ci prennent cour3 les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois ! Mois Fr. 3.00 - >lk.2.40 Fr.l .50 - Mk.l .20 TIRAGE: ©0,000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : Maro «aie SÂLM Journal QasgAtn Indépendant {Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | ANNONCES — La ligna Faits divers et Echos. fr. 5.0(1 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne ° La grande ligne 0.75 TIKAGE:90.000 PAR JOUR REFLEXIONS T0P1ÛOES ET APPEL AU BON SENS Un industriel du pays wallon nous écrit : « Je viens moi aussi vous témoigner mon admiration pour votre croisade pacifique. Oui, vous êtes de ceux qui n'attendent pas pour prêcher que tout le monde soit converti, afin de se ménager un auditoire sympathique, il y en a, hélas ! beaucoup qui agissent de la manière opposée. Il suffit de se rappeler, par exemple, les débuts du mouvement eocialisre ; je n'étais pour ainsi qu un gamin à cette époque, mais je me rappelle les phrases que j'en-tenaais prononcer autour de moi,lorsqu'il était question des manifestations de ce parti. Il n'y avait pas de termes assez méprisants ; ces gens-là étaient le rebut de la société, n'avaient aucune dignité, etc. Quelques années plus tard, c'était une toute autre chanson. Mais beaucoup de gens qui ont assisté à cette transformation ne s'en sont pas aperçus; comme on ne s'aperçoit guère*'que des choses qui nous entourent se transforment peu à peu. Quelqu'un qui se serait retiré de la société pendant vingt ans n'aurait pu en croire ses yeux et ses oreilles à son retour. Tout le monde alors voulait être sociiaiiste ; le socialisme était bien porté. On diseu-. tait amour libre, internationalisme, suppression du capitalisme dans tous les milieux: au five o'clcck, dans les soirées mondaines, en habit et gants blancs. Et tous étaient d'accord pour jeter l'anathème sur les adversaires du parti. Cela n'étai* pas bien œa-•lin ; il aurait été beaucoup^ plus méritoire d'avoir été un ouvrier de la première heure, comme Me Edmond Picard, qui vient de donner, par l'exemple de son adhésion, un nouvel élan au mouvement pacifiste. Les esprits humanitaires n'en attendaient pas moins de lui. Je me souviens que quelques mois avant la guerre, il répondait à un dqputô socialiste çui prétendait lui dicter sa ligne de conduite : « Monsieur, je n'ai pas de leçons de socialisme à recevoir de vous; et n'oubliez pas que j'étais déjà depuis longtemps socialiste quand vous étiez encore dans les limbes d'un parti bourgeois quelconque. » Ainsi en sera-t-il encore de même cette fois. Il y a quelques mois, on vous invectivait de tous les noms, dans presque tous les milieux où les uns renchérissaient sur les paroles des autres pour paraître plus patriotes. Pour moi, ils m'ont toujours parus tout simplement plus bornés, plus aveugles et plus sourds; car ce n'est pas d'aujourd'hui que je suis de votre avis; il y a longtemps que je pense que tout ce sang est versé vainement et que tontes ces souffrances auraient pu être évitées, si nous ne nous étions cas entêtés dans notre bévue. J'ai, d'ailleurs, écrit un mot à ce sujet à la «Gazet van Brussel» î a b'en vaiila insérer ma lettre-foca. - -Ajj . in 20 e\ 1-11 cli nu i« ' ai »i, Monsieur Marc de Salm, mon admiration pour 1 énergie avec laquelle vous luttez pour la délivrance des malheureux qui depuis dettx ans et demi vivent dans cet enfer qu'on appelle le front; loin de tout ce qu ils aiment, par les temps froids, dans les trous humides, et abrutis par le grondement du canon qui tonne nuit et jour sans répit. Vous avez été le premier à oser proclamer ouvertement un avis qu'il était difficile d émettre en ce moment; mais ne vous étonnez pas si d'ici quelques années, quand l'héroïsme de saion ne sera plus porté, un de ces braillards qui assurent qu'ils iront mettre le feu à Berlin, prétend vous donner une leçon de pacifisme et d'humanité. » Un socialiste partisan de la paix nous écrit d autre part : « Quoique heureux de pouvoir constater que dans le public on commence enfin à se remuer en faveur de la Paix, grâce à ia campagne tenace menée par le journal «Le Bruxellois», je suis néanmoins indigné de l'indifférence et de 1 insouciance de la plupart de nos mandataires démocrates. Malgré la bonne volonté et les sages mesures prises par la prévoyante administration allemande, concernant les trafiquants, n'est-il pas pénible de devoir constater, d'autre part, avec quel aveuglement et quel je m'enfichisme nos édiles font respecter les arrêtés pris par l'occupant; avec quelle complaisance même ceux-ci n'aident-ils pas à la fraude? Cela devient un vrai .scandale ! Aujourd'hui surtout que l'élément socialiste est si largement représenté dans piesque toutes nos administrations publiques et que nous avons même un ministre socialiste au sein du Cabinet ministériel, nos dirigeants ne vont-ils pas enfin ouvrir les yeux et voir que la situation troublée qtie nous vivons est très critique et pourrait donner un jour lieu à de graves désordres? Nos mandataires ne vont-ils pas sortir de leur .torpeur et demander avec nous l'application stricte et sévère des arrêtés pris par l'occupant concernant la spéculation sur les" denrées alimentaires? N'est-il pas désolant de voir que la première nourriture de l'ouvrier, la pomme de terre, reste actuellement un article de luxe, quasi-introuvable pour ce dernier, au moment même où toute autre denrée alimentaire lui est refusée, sons le seul prétexte que sa bourse ne lui permet pas de s'en procurer?Hélas ! trois fois hélas ! cela devient réellement révoltant et il n'est pas un ouvrier sérieux et consciencieux ayant conscience de la gravité du moment, qui désire voir continuer cette tuerie immense qui s'appelle . u la guerre ». Son sang bout h l'idée que bientôt il sera obligé de devoir refuser aux siens cette nourriture de première nécessité, Je veux parler de la pomme de terre. Quelle sanction peuvent bien avoir les arrêtés - de l'occupant, lorsque nous voyons nos édiles eux-mêmes pousser aux plus scandaleux abus? C'est ainsi qu'un conseiller communal, président d'un cercle politique, favorise lui-même la fraude . en achetant à gros prix ses pommes de terre aux accapareurs mêmes ; c'est révoltant ! Et cet autre qui étale, dans une cave à Iront de rue, ses pommes de terre, où donc celui-ci s'est-il approvisionné? Où sont allés les tubercules enlevés aux fraudeurs? Voilà comment, certains de nos mandatai tes prennent leur rôle peu au sérieux 1 D'autre part, qu'est-ce que cela peut faire aux accapareurs, cette classe de voleurs et de brigands, qui rient parce que les lois, jusqu'à présent, n'ont pu les atteindre? Ils savent très bien que nous ne vivons plus l'époque de la potence où l'on pendait haut et court tous ces accapareurs pris la main dans le sac ! Et puis, beaucoup de nos administrateurs ne sont-ils pas eux-mêmes des commerçants sans vergogne? Ils ne demandent pas mieux, eux aussi, que de voir perdurer la guerre, car cela leur procure d'énormes bénéfices. Au diabie donc tous ces protégés de carrefour ou de club, et les politiciens de toutes marques ; ils s'en fichent pas mai de la guerre, pourvu qu'ils aient le ventre toujours plein et ne soient pas obligés d aller se battre. Leur unique but est d'amasser des fortunes en peu de temps ! Voilà bien la besogne de certains de nos édiles d'aujourd'hui; les exemples sont assez nombreux ! OVié, nos représentants démocrates, mandataires de la c'asse ouvrière, avez-vous déjà song - à eeia? Pour messieurs les partisans de 'a guerre, c'est le veau d'or qui'est leur seule préoccupation du moment ! Pourquoi provoquent-ils les guerres, sinon pour satisfaire leurs insatiables appétits? Et en ceia, messieurs les Anglais sont passés les maîtres; voyez leur tactique d'à présent. Pourquoi donc, sinon par égotsme, poussent-ils à la continuation de cette boucherie de vies humaines? L'ouvrier va t-il profiter de ces massacres? Eh bien, non. car ce sera, après tout, encore une fois lui qui paiera ia plus large dîme par son sang et pai les lourds sacrifices qu'il se sera imposés pendant ccs temp. de misère, c'est encore lui qui y contribuera, après la paix, pour la plus grande partie en payant les dettes contractées vis-à-vis des autres nations, dettes dont les pays belligérants seront redevables, pai suite d'impôts de toute nature qu'on nous imposera après la guerre et qui devront être payés! N'avons-nous pas eu l'exemple en France, depuis la guerre de 1870? La classe ouvrière, elle, ne sera-t-elie pas toujours Grcsjean après comme devant et n'est-ce déjà pas elle qui supporte le poids le plus lourd en laissant femmes et enfants dans ùae misère noire? Maintenant déjà chez la plupart des ouvriers, les économies, fruits de longues années de privations et de sacrifices, sont épuisées. La Belgique sera largement indemnisée, dit-on. D'accord ; mais au travailleur rembeursera-t-on ses économies dépensées en pure perte en restant da:;s l'oisiveté-et 1 in-jclion ? Vch • lîn prot»lîaaè, à ; r~ la commua bien tre la guerre, qui cfc mande à être résolu ! Les ouvriers sont certains que ces messieurs auront bien soin de ne pas y ré pondre et pour cause. Allons, messieurs nos représentants socia'istes, demandez avec nous la paix, afin que nos souffrances cessent qui n'ont que trop duré ; un bon coup de collier s'il vous plaît, les ouvriers vous en seront reconnaissants. .> Un socialiste partisan de la paix. 'LA GUERRE GMmwtfitfis ©îiMsts BERLIN" i!) déc. — Officiel, soir ; Aucun événement particulier à s-'gnaler sur aucun front. BERLIN, lit décembre, ojpiiei (midi): ineàire de ia guerre a 1 ouest. Groupe d'armée du priuce héritier Hupp-reciit dé Bavière : Sur tes deux rives ae la Somme, le jeu des canons et des tance-mines a été par moments pins vif. Au nord-ouest et au nota de Reims, des atincréments français qui, api is une vigoureuse préparation d'artiilc>w, s'avançaient comte nos tranchées, ont été refoulés. Groupe d'armée du kvoiiprinz allemand : Le cornoat d'artillerie est devenu plus intense Vaprès-midi sur la live orientale de la Meuse. Les Français ont attaqué le bois de Fosses; la ferme les Cha'mbreties-Fé, situé devant, notre position, est resté en leurs mains après un corpsà-corps. Sur ions les autres endroits du fioul d'attaque, ils ont été repoussés.Théâtre de la guerre a l'est ; Front du générai feld-marééhal prince Leopotd de Bavière : A u sud du lac de Narocz et au sud de la voie ferrée Tarnopol-Zloczow, l'action d'artillerie est devenue plus vive par moments. Front du geuerai-coioiiel archiduc Josepli. Au Gutin Tomnatec, dans ies Carpathes boisées, des patrouilles russes, sut ia route de Valcpuina, des attaques d'un bataillon russe ont été rejetées. Groupe d'armee du feldinaréchal général von iVlackeneen : Au cours de combats partiels, pendant ces deux derniers jours, plus de 1000 Russes et Roumains ont été ramenés prisonniers et beaucoup de véhicules — la plupart chargés d'approvisionnements — ont été capturés. Dans la Dobiondscha septentrionale, l'ennemi a continué sa rehaile vers le nord, au-delà de deux positions organisées. L'armée progresse vers te bas Danube. Front macédonien : Sur la Slrouma, opérations de palioùillês qui ont ■eu une issue favorable pour les troupes bulgares et ottomanes. AUTRïCSJïENS VIENNE, 19 dcc. — Officiel ; ■Hieiiire tle la guerre à l'Est. Groupe d'armée du feldmaréeliai général von iWackenseii : Dans la Valachie orientale, la situation csl généralement inchangée. Au coins des deux derniers jouis, nous avons fait environ 1,000 prisonniers. Beaucoup de voilures ont été capturées, Front du colonel-général archiduc Joseph : Dans le secteur de Mesticanesti deux attaques d'infanterie esquissées, aptes un violent feu d'artillerie préparatoire, se sont écroulées sons notre tir de défense. Front du feldmaréeha! général prince Léopold de Bavière : Par endroits l'activité de Varlilleiie ennemie a augmenté. BULGARES SOFIA, 20 déc. — Comm. off. du 18 déc. : i' ront macédonien : De la route de Frasn jusqu'au Wardar faible canonnade, pais vive teuiejois dans la boucle de la Czerna. Sur la rive gauche du Wardar et dans la ré- ■ gion de la Beicaseïprenial activité cl'artillerie isolée et par moments, ainsi que des combats de patrouilles.TURCS CONSTANTiNOPLE, 18 décembre. (Officiel du 15 déc.) —■ An front du Tigre, l'ennemi bombarde vainement nos positions, pies de Fcilahieh. Un avion ennani qui volait cn.re ies ites Imbros et Te-nedos, a été pris sous le feu des destroyers ennemis et abattu. Aucun événement important sur les attires fronts. FRANÇAIS PARIS, 18 décembre, 3 II. p. m., officiel ; Au sud de la Somme, un détachement ennemi qui tentait d'aborder nos lignes au sud-est de Bertiy, a été repoussé éi ia grenade. Sur la rive droite de la Meuse, à la suite d un bombardement signale dans le communiqué d'hier, l'eknemi a violemment, en fin de journée, conire-aitaqué nos nouvelles positions. Il il a réussi n y ptenare pied que sur. un joint Ci la ferme des Chambre Ites, dont nous continuons" ci tenir tes abords immédiats. Le chifjre des prisonniers faits par nous aepuis le 15 a< cembre sur lé front de Verdun et actuellement dénombré, s'élève à 11,387 demi 284 ttlftcicrs; le matériel pris on détruit comptent 115 cations, 44 mincRwcrfet, 107 m.traillenses. Partout aille ut s, nuit ca.ine. PARIS, 18 décembre, 11 h. p. m., officiel; An sud de ia Somme, as se: grande activité des deux artilleries (.ans le secteur de la Maisonnette. Ce mutin, vers 4 heures, un détachement ennemi qui tentait d'exéculet un coup de main sur nos tranchées au sud de Fi estes, a été tepoussé à coups de grenades. Sur ia nve droite de ia Meuse, nos troupes, après un vif combat, ont rejeté l'ennemi de la jet ma. des Chamorettes, que nous occupons ,;!e nouveau en entir . Nous avons pris 2 miiraiiteu- ï 1 Cane maie ln!crtt\;"e;ue si ; le u fg'tSi; août. Un avion ennemi h jeté 5 bombes sur Aii-Thann. l'as de dégtts. Armee d'Orient. PARIS, 18 d<-comble. Officiel ; Brouillard prisMant 'sut le front de Macédoine. Aucun événement important à signaler. PETROGRAD, 18 céccmbtè. — Officiel : La partie de tranchées aune de nos compagnies, occupée hier par l'ennemi pjrès de Mafi Porsk a été reprise par nos troupes, c"t ielle soi te que la situation primitive a été i établie. Dans '.a région de Boldury, un ballon t aplij ennemi enlevé par le vent a passé an-dessus de nos li gnes. On ignore où il a alterri. Su i la Narajowka, nos éclaircurs ont mis en fuite un fort déiachemetU \aÈèmanà près de Herbutof et ont fait des prisonniers. Dans la vallée d'Uzu, nos tioupes ont ptis une crête de colline et 25 soldais, et se sont cm parées d'une mitrailleuse ci d'ttne grande quantité d'armes. A l'est du village de G lash iiUe, nous nous sommes emparés de plusieurs hauteurs ; nous avons fait prisonniers 3 officiers et 21 soLats et avons capturé une mitrailleuse. Nous avons repoussé des contre-attaques.Dans la région à l'ouest et au sud-ouest de Rim-nicu-Sarat, entreprise de patrouil es. Dans la région de la gare de Filipesci et du village de Baioyén, notre feu a enrayé une attaque ennemie.ITALIENS ROME, 19 déc. — Officiel du liS décembre ; An front du Trenlin l'activité d'artillerie ennemie n été plus forte dans la région du Pasubio ci sur le haut plateau d'As'ago. Notre artillerie a entravé les mouvements habituels de l'ennemi dans tAstico Supérieur, Sur le Carso nn de nos détachements s'est emparé par surprise d'une coiline dans la région située ait sud de Boscomalo (Httdi Log). ANGLAIS LONDRES, 18 déc, — Oifici- l du soir ; Au sud d'Armaittèrys, la nuit dernière, nous avons attaqué « /'improviste les tranchées ennemies, où nous avons fait des prisonniers et tué un certain nombre d'ennemis. A part cela rien d'iiitpcuianl à signaler, sauj des duels d'artillerie dans le voisinage de Morval, dans la vallée de l'Ancre et près de Loos. LONDRES, 18 déc.. — Officiel de l'Amirauté ; Le vapeur brittaniqne « Rtissland n, affecté au transport des chevaux et jaugeant bru! 8,825 tonnes, se dirigeait à vide, le 14 décembre,vers l'ouest, lorsqu'il fut coulé par un sous-marin dans la Méditerranée : 11 hommes de l'équipage et 17 muletiers américains ont péri. r~A NOS âi«EsF^l I Nous rappelons à nos abonnés qu'avec le | i lit janvier commence un nouveau trimestre. 1 i On peut s'abonner dès maintenant dans tous I les bureaux, de poste en BELGIQUE et à l'ETRANGER au prix de F r. 4.50 ou M, 3.30 dît 1« Janvier au SI Biàrs 1917. Bien spécifier si ou désire Ed. A ou Ed. B. Prime. — Chaque quittance de la poste, présentée à nos guichets ou envoyée par lettre donne droit à un remboursement de 50 c. Dernières Déjpêchcs La situation on Grèce. Rotterdam, 19 déc. — On annonce de Grèce au «Daily Chronicle» que 3000 vénizélistes, accusés de haute trahison, ont été arrêtés à Athènes. Le journal annonce en outre qu'Athènes doit se résigner aux rations de pain à la suite du blocus. Athènes,Je Pirée et d'autres villes ne posséderaient du froment que pour quinze jours. Le sort d'un traître. Londres, 19 uéc. — L agence Reuter apprend d'Athènes que le roi Constantin a donné l'ordre d'arrêter Venizelos, du chef de haute trahison. Comment ou écrit, l'histoire. Frontière ouest, 18 déc. — Reuter continue à raconter toutes sortes d'atrocités qui, d'après des sources soi-disant autorisées, auraient eu lieu dans ia Vieilie-Grèce. C'est ainsi que 2 à 300 vénizélistes auraient été tués et que 3?000 auraient été arrêtés.Des mesures auraient été -prises à Athènes pour se défendre contre le blocus. La cherté des vivres devient générale. On croit qu'à Athènes et au Pirée, il y a du pain pour 40 jours; il y a encore suffisam-• ment de viande et de légumes. Des fugitifs de Volo, racontent que des officiers grecs ont saisi à Larissa, Volo et Trikala, des cartouches et des munitions qui se trouvaient sous le contrôle des aliiés. (Il s'agit vraisemblablement de propriété grecque, ravie à nouveau aux voleurs de la Quadruple Entente.) Les officiers alliés chargés du contrôle furent mis à la porte et le consul français mis en état d'arrestation. Des Angiais furent insultés et traînés à bas de leurs navires. Le -bureau de contrôle anglais à Volo, fut pris d assaut. Des vénizélistes et deux soldats, français furent assassinés en pie:ne rue. (On voit que Reuter fait son possible pour faire comprendre aux neutres que le blocus est nécessaire.) Bruit d'ocrujwlion de Xaute ©t Cépbalonie. Berne, 18 déc. — On mande d'Athènes au « uor-riere délia Sera » que d après des informations, non confirmées jusqu'ici, les troupes vénizé.istes auraient occupé les îles de Zante et de Céphalonie. Cette' information a fait une grande impression à Athènes, parce qu'on y croit*que cette occupation est la suite d'un accord intervenu entre les autorités franco-anglaises et Venizelos. LA PAIX. La remise de Sa note ù Paris. Paris, 19 déc. (Havas.) — Le ministère des Affaires. Etrangères publie : Le conseiller de légation des Etats-Unis a remis au ministère des Affaires nonce?par le ffiahceïiëY'de l'Empire. La note allemande, qui n'est rien d'autre que le .exte lu pat le Chancelier de l'Empire dans son discours du 12 décembre, ne contient qu une proposition générale sans indication aucune de conditions de paix déterminées.La remise a été laite sans commentaires. So&uitto e» ta isole de paix. Rome, 19 déc. (Ag. Stefani.) — Répondant à plusieurs orateurs, Sonnino a fait hier une déclaration au sujet de 1 interprétation au gouvernement concernant la signification de la démarche des puissances ennemies pour l'ouverture des négociations de paix et de la note des Etats ennemis, dont le texte a été communiqué à la Chambre. Sonnino déclara : 11 n'existe pas de propositions déterminées, en dehors de la proposition générale, pour l'ouverture des négociations de paix. Si des propositions avaient été faites à cet égard, nous délibérerions sur ce qu'il y aurait à taire. 11 ne serait pas pratique et pas sérieux non pius de les discuter. En outre, aucun des alliés ne pourrait tenir compte d'une condition qui lui serait soumise d'une formule uniforme destinée 'à lui exclusivement.Dans l'intérêt général et* en îaison des égards dus aux gouvernements alliés, je ne peux rien vous communiquer de ce qui a rapport à la teneur de la réponse que nous donnerons à la démarche des quatre puissances ennemies. La réponse sera publiée dès qu'un accord aura été conclu à ce sujet. Nous désirons tous ardemment la paix et une paix durable. Mais comme paix durable, nous entendons un règlement déterminé dent la durée ne dépend pas de la solidité des chaînes qui pourraient être forgées pour les rçettre aux pieds de l'un ou de l'autre peuple, mais de l'équilibre légitime entre les Eiats, du respect du principe des nationalités, du droit des gens et du principe de l'humanité et de la civilisation. Nous n'aspirons d'aucune façon à un règlement international de l'asservissement ou de la domination, ou même d'un règlement qui implique la destruction de peuples ou de nations. Au point de vue d'une proposition sérieuse en vue de principes déterminés de négociations satisfaisant aux exigences de la légitimité et de la civilisation, personne ne refuse rait de prime abord d'en négocier. Mais jusqu'ici, nous ne voyons pas du tout que ces conditions se réaliseront dans le cas actuel. Il y a même beaucoup de choses qui font croire le contraire. Sonnino termina en conjurant la Chambre de ne pas clôturer les débats par le vote d'un ordre du jour quelconque qui pourrait faire supposer que 1 Italie, en accueillant la démarche réservée faite par i'Allemagne, pourrait prendre une attitude autre que celle des Alliés. Sonnino demanda donc à la Chambre d'exprimer dans un ordre du jour sa confiance pleine et entière dans le gouvernement. Biselli réclama de son côté le vote de confiance pleine, entière et absolue. Par un vote nominal, l'ordre du jour pur et Simple fut voté par 3S2 voix contre 41. ' RWotn- do captivité. Copenhague, 19 déc, — On mande de Stockholm au « Berlingske Tidende » que le prince Ferdinand Radziwill, membre du Reichstag allemand, est arrivé de Russie, où il était détenu comme prisonnier de guerre. Cette mise en liberté est l'œuvre du président Wilson ; le prince arrivera aujourd'hui à Berlin. ÎWorl do l'aviateur Bcauchamp Genève, 20 déc. — D'après une nouvelle de Paris le célèbre aviateur français Beauchamp aurait été tué par une balle allemande au cours d'un combat aérien avec un aviateur allemand non loin de Douau-mont. Beauchamp s'est abattu avec son appareil dans les lignes françaises. Beauchamp fut le célèbre aviateur de durée français, on se rappelle encore son magnifique vol de Juvisy en Italie viâ Berne. L'attitude du Parlement russe. Pétersbourg, 19 déc. — L agence télégraphique de St-Pétersbourg annonce que le ministre des affaires étrangères Pokrowski a lu au conseil de l'Empiré, la déclaration qu'il avait lue devant la Douma, le 15 décembre. Le conseil de l'Empire a estimé pouvoir passer, de même que la Douma, à l'ordre du jour. A la Chambre <K's Communes. Londres, 19 déc. — M. Bouar Law a annoncé à la Chambre des Communes que le gouvernement espère que le Parlement pourra être ajourné le 22 décembre et que la nouvelle session pourra commencer au début de février. Le ministre ajouta que M. Lloyd George seta probablement à même de faire des déclarations encore avant là clôture. Parmi les projets qui doivent être liquiaés avant la fin de la session actuelle, se trouve un projet autorisant le département des finances à émettre un emprunt de guerre au moment opportun, même si le Parlement n'est pas réuni. L'écroulement de la Boumanie. •Berlin, 19 décembre. — On annonce de Budapest au « Bsrliner Lokal Anzeiger » : Depuis la perte de la ligne de Buzeu, on devient visiblement-inquiet èn Russie au sujet de la situation au front roumain. Le journal militaire officiel « Russki In-valid » fait remarquer, clans un article pessimiste, que la marche en avant des Allemands a surmonté la forêt vierge épaisse, située à 30 verstes à 1 est de Bucarest, estimée comme impénétrable par l'é-tat-major russe. La perte de Buzeu, du dernier point de jonction de chemin de fer. qui forme la seule communication avec la Moldavie, est sensible. La ligne Jalomita, qui avait été fortement retranchée depuis longtemps, aurait pu former un obstacle pour de longues semaines. Le journal ajoute; Nous devons nous attendre sérieusement à ce que la situation sur le théâtre de la guerre roumain réserve des difficultés considérables à notre arniée. Le journal « Opinion » de Jatesy écrit : La lutte dépasse nos forces. La Roumanie ne meurt pas sans honneur, mais ceux qui nous ont précipités dans le'malheur, sont déshonorés. L'Etat-rnajor général roumain publie dans L' « Indépendance Roumaine » : Contrairement aux reproches généraux adressés à l'éiat-major roumain, sî/rf> la cconc™h^raîioïr"de'~mâsses "'d'artillerie lourde et sur la supériorité de la tactique aérienne.La Roumanie était incapable d'observer à temps les concentrations de troupes ennemies. L'Italie craint Hindéftburg. Tétrograd, 19 déc. — D'aprè« des nouvelles romaines dignes de foi, l'animation est très vive en ce moment derrière le front italien. Toute la Vénitie est fortement retranchée. Etsche, Brenta et la Po-liuie reçoivent *des installations de défense d'un système spécial. Dans les cercles militaires dirigeants on s'attend, avec une grande certitude, à une campagne d'offensive très développée de liindenburg contre l'Italie au printemps prochain. (1 est très probable qu'il y aura bientôt un changement dans le Cabinet, notamment en et sens que le Cabinet actuel sera nettoyé des hommes faibles Le courant pacifique dans le pays accroît visiblement et les Giolittiens font actuellement une propagande de plus en plus effrénée, tendant à faire tomber Sonnino. Le Vatican se modernise. Rome, 19 décembre. — A ia suite des incidents, provoqués par les interviews du Pape ou de cardinaux, le Vatican avait coupé tout rapport officiel avec les journalistes, mais ce système ne doit pas avoir donné de résultat satisfaisant, dit le « Seco-lo », car il paraît que le Saint-Siège a décidé de reprendre contact avec le monde. On dit que le Vatican aurait décidé d'instituer un bureau spécial de presse, lequel devrait fournir les nouvelles aux journalistes et pourvoir à leur diffusion.La direction de ce bureau sera confiée à un prélat de la -ecrétarerie d'Etat, dont ou connaît la discrétion et l'expérience. L'idée est venue directement du Pape. Accord siMjpel russo-japonais.-Cologne, 19 déc. — Le politicien chinois Schang Kuo Lian, séjournant en ce moment à Berlin, écrit aux journaux allemands : Lorsque le traité russo-japonais fut publié au mois d'avril de l'année courante, on supposa que le Japon avait conclu secrètement un autre accord secret en dehors du traité en question. Cette supposition est confirmée dans une nouvelle parue dans le journal «Sing-Tichi-Pao», paraissant à Tientsin. La nouvelle, qui éma- ' ne d'une source autorisée, donne en outre la teneur exacte de l'accord. Il contient ce qui suit : 1. Le Japon s'engage à aider la Russie dans la conquête d'une situation prépondérante dans le centre de l'Asie et du chemin libre vers un port, libre des glaces, dans l'océan Indien ; 2. Le Japon s'engage à aider les Russes à faire passer le commerce allemand en Sibérie dans les mains russes; par contre, la Russie donnera aux Japonais toutes les facilités voulues pour déloger le - commerce allemand de la Russie et de l'Asie. En cas de besoin, le Japon promet au gouvernement russe son aide militaire dans la Mongolie extrême; 3. La Russie et le Japon s'engagent à exercer une politique commune à Pékin et à viser au même but, c.-à-d., vers la destruction de la situation pré- , dominante auglàise dans toute l'Asie ; 4. Dans le cas où la Russie compterait prendre des mesures militaires aux Indes et dans l'Asie centrale, le Japon lui promet son appui; 5. La Russie s'engage à appuyer toute entreprise du Japon dans l'océan Pacifique occidental. A la demande du Japon, Vladivostok peut être transformé en un point d'appui maritime; 6. Dans le cas où une politique américaine ott anglaise s'exercerait à Pékin contre le Japon et la 3me Année - N. 803 - Ed. A C1HQ CEiSTEtf ES Jeudi 21 Décembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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