Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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09 oktober 1915
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s.n. 1915, 09 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0fm58/
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2* Année, - N° 372 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Edon B SAMEDI 9 OCTOBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS- 1 1 fi ,9 m, Journal Qr Otf. c3. ieil XXLdé^eZl.CSLStlSL't ( Faifs-Divers et Echos . . . la ligne fr. 2.00 AUUiNJNJ«imi«,JN 1£>. 1 d b 12 Mois . JE \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 Bruxelles et Faubourgs 2 fr. 4 fr. 7 fr. I2fr. RsdacMon, Administration, Publicité : Bureajx de vente nour.BruxelleE et Banlieue; ÀN^OrGES j Annonces financières » » 0.50 Province et Etranger 3.50 8.50 10.00 30.00 BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS " ^ Petites annonces . . . la petite ligne » 0.20 Rédacteur en Chef: Marc de SALM * * ... la grande ligne » 0.40 g ■■■ ■ y-- ■ ....... , , ni i i—i Un Incident Bulgaro=Serbe Arrêt dans les Débarquements à Salonique Que va faire la Roumanie On nous écrio de Bucarest : A la tête du gouvernement roumain se trouve M. Bratiano, chef du parti national-libéral. Les représentants des puissances de l'Entente font des démarches sans fin auprès de lui, afin de le décider à abandonner la neutralité et à se mêler au conflit, au profit de l'Entente. La semaine passée, la igue Parlementaire (roumaine), récemment créée (par les francophiles), pour les besoins de la cause, a tenu une réunion à Bucarest dont l'ordre du jou_- était : Mobilisation contre les puissances centrales. Bra-tiano y répondit par la célèbre phrase que * l'heure de la Roumanie n'avait pas encore sonné s et que i des causes de nature militaire s'y opposent: » Nous comprenons bien ce qu'a voulu dire par là M. Bratiano ; la question de nature militaire, ce n'est autre chose que la mauvaise posture militaire des Alliés et surtout de la Russie. C'était une manière polie et adroite de se débarrasser des sollicitations des représentants de la Quadruplice, sans se liai' en quoi que ce soit. Cette réponse dut surprendre très désagréablement les diplomates de l'Entente qui avaient eux-mémes préparé l'action de cette a Ligue Parlementaire ». Ces diplomates n'arrivent par aucun moyen à influencer la politique prudente de Bratiano. L'action de ia « Lî-gue Parlementaire » avait été organisée en vue de faire croire au gouvernement roumain que le pays veut la guerre aux côtés de l'Entente. Mais Bratiano n'est pas homme à se laisâer influencer par les manifestations et les cris de la rue, il l'a prouvé depuis 14 mois. 11 ne fait pas de sentimentalité et chez lui une seule question prime tout, c'est l'intérêt de la Roumanie. L'on commence à parler de la création d'un ministère de coalition, dont feraient partie des membres de l'opposition. Ainsi, M. Filipesco, l'ancien ministre de la guerre et chef du parti conservateur dissident, fusionnerait avec le parti conservateur démocrate dont le chef est M. Take Jonesco. M. Marghiloman, chef du vieux parti conservateur, appuyé par H. P. Carp, a déclaré vouloir suivre la politique « attentive approuvée par le conseil de la Couronne qui eut lieu au mois do septembre 1914. M. Filipesco, un francophile ardent, affirme <r qu'il serait très difficile pour la Roumanie d'intervenir en ce moment i. Donc lui aussi reconnaît que la position de l'Entente n'est pas sans danger. h'Epoca, l'organe du parti conservateur dissident, blâme l'attitude du gouvernement roumain, en disant quo le moment d'intervenir est perdu pour la Roumanie.Ceila prouve que l'opposition elle aussi est d'avis que la Roumanie doit rester neutre. Donc, il n'y a pas, dans le pays, de parti proprement dit qui soit, en ce moment-ci, pour la guerre. Même les mobilisations de la Bulgarie et de la Grèce, n'ont en rien changé l'attitude de la Roumanie qui n'a même pas trouvé nécessaire d'adopter une attitude semblable. Plus la guer:a actuelle avance, plus pressantes deviennent les démarches que font les diplomates de la Quadruplice et des puissances centrales afin d'attacher la Roumanie à leur groupement. L'offensive sérieuse, entreprise par les austro-allemands en Bessarabie a eu pour cause principale le désir de voir le gouvernement roumain abandonner sa position problématique. La presse austropliile roumaine, demande l'occupation immédiate de cette province, le moment y étant opportun.De son côté, la Quadruple Entente n'épargne rien, ni en paroles ni même en argent, afin d'influencer l'opinion. Des journaux, créés depuis la guerre pour les besoins de la cause et qui coûtent à l'Angleterre des centaines de mille livres, mènent une campagne vigoureuse et se distinguent par leur langage hostile à l'adresse des Puissances Centrales. Des réunions ont lieu dans la capitale, agents de l'Angleterre, et où ces derniers, menacent la Roumanie de grands désastres et font un triste tableau des destinées de )a Roumanie au cas où les Puissances Centrales vaincraient. Les intimidations de ce genre et les intrigues ne sont pas pour influencer quoi que ce soit l'opinion publique, qui a confiance dans la sagesse de son gouvernement. Même au cas d'une guerre fcntie la Bulgarie et la Serbie ou même entre la Bulgarie et la Grèce, ce ne serait pas un motif suffisant pour la Roumanie d'intervenir.En ces derniers temps la Grèce aurait fa'.t des propositions à la Roumanie, afin que celle-ci se départit de sa neutralité et il s'en suivit même un certain refroidissement dans les relations de ces deux pays. D'après des nouvelles de source grecque, le gouvernement roumain aurait déclaré qu'en cas d'une attaque des Bulgares contre la Serbie ou la Greee, la Roumanie conserverait sa neutralité et que si les Russes évacuaient la Bessarabie et si les Allemands l'occupaient, ia Roumanie demanderait cette province comme prix de sa neutralité. •;Elle l'obtiendra.) D'après nous, la Roumanie n'interviendra dans le conflit actuel que dans le cas où elle serait tout à fait certaine de pouvoir arriver à uu résultat avantageux pour elle. La Roumanie, après la dernière guerre balkanique et la signature du Traité de Bucarest (1913), a prit, un^ place prépondérante parmi les nations des Balkans, car elle a joué un rôle d'arbitre dhns la dernière guerre et ce traité fait naître une certaine ani-niosité contre elle en Bulgarie. La Bulgarie s'étant mise du côté des Puissances Centrales, supposons que la Roumanie et la Grèce se joignent à la .Quadruple Entente.La position de la Roumanie se trouverait dans une passe très difficile sinon critique pour combattre la Bulgarie et les Austro-Allemands en même temps. C'est pourquoi toutes les probabilités prouvent que la Roumanie continuera à suivre la même politique que celle qu'elle a suivie jusqu'à pré-sent, à moins que le moment n'arrive où elle se verrait forcée de se joindre au groupement qui lui donnera le plus de garanties pour la réalisation de ses aspirations. — Thomas Jonesco. AAA. La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 7 octobre. —Eu Champagne, l'offensive française continue. Après une violente canonnade, qui, peu à peu, a atteint la plus grande intensité, les attaques ont recommencé hier au point du jour. Au nord-ouest de Souain, G attaques en masse des Français se sont écroulées sous notre feu, causant des pertes excessivement élevées aux assaillatits, qui ont laisé en outre 2 officiers et 180 soldats en notre pouvoir. A l'ouest de la route de Somme-Py à Souain, dans la direction de Ste-Marie, des groupes appartenant à deux divisions nouvellement arrivées ont dépassé à un endroit notre toute première ligne. Nous avons aussitôt entrepris des contre-attaques, rejeté l'ennemi de notre position et capturé 12 officiers, 20 sous-officiers, 550 soldats et 2 mitrailleuses. A l'est de la route précitée, les attaques en masse des Français n'ont eu aucun succès notable. 4 l'est de la ferme de Navarin, Us ont pu se maintenir dans un petit morceau de tranchée; nous contve-attaquons. L'ennemi n'a réussi à progresser, de 800 m. environ, que près et au nord de Tahure, après de multiples attaques et conre-atta-ques. Notre contre-offensive a enrayé les progrès ennemis. Au nord et au nord-est de la ferme de Beauséjour, les Français ont tout à fait échoué dans toutes leurs tentatives. Là où ils ont pu atteindre nos tranchées, ils ont été tués ou faits prisonniers. Nous sommes restés entièrement maîtres de nos positions et avons capturé 3 officiers, 300 soldats et 3 mitrailleuses. A l'aube, • - - v, ^ ~ ."-£-*>• vvw._v ' 1/. " ^ fn/nz/no mais inefficace diriefée contre la briqueterie située au nord-ouest de Villers-sur-Tourbe. Pendant'la journée, des attaques plus faibles ont suivi ; eles ont été repoussées ou se sont, écroulées dès le début sous notre canon nade. Au nord d'Arras, il n'y a eu que des combats à coups de grenades, sans importance. Dans la vallée de l'Aisne, près de Sapigneul, une faible attaque des Français dirigée contre une partie saillante d'une de nos tranchées a abouti à un échec complet. Théâtre de la guerre à l'Est Armées du maréchal von Hindenburg Devant Dunabourg, nous avons pénétré dans les positon- ennemies sur une étendue de front de 5 km. Au sud du lac de Drys-wjaty, nous avons continué à repousser l'ennemi ; une brigade de cavalerie russe qui a attaqué, a été anéantie par notre feu. Entre le lac de Boginshoje et la région de Smorgon, l'ennemi a de nouveau essayé plusieurs fois de rompre notre front ; toutes ses tentatives, qui lui ont coûté de fortes pertes, ont échoué, parfois après des corps à corps. Nous avons fait prisonniers 11 officiers et 1,300 soldats. Près de Ragassem (dans le Qolfe de Riga), un torpilleur russe a été sérieusement endommagé par le feu de nos batteries du httorcr\, Armées du maréchal prince Léopold de Bavière Rien de nouveau. Armées du général ven Linsingen A la suite des conùbats engagés près de Czartorysk, l'ennemi( ' "été rejeté des forets situées à l'ouest de cKtte localité. Dans les Balkans f-w: i °-T)ex jîar, rs gJJ*L - ses -ont franchi la Dr: nu, la Save et le Danube à plusieurs endroits ; elles ont pris pied sur la rive est de la Drina ainsi que sur la rive sud de la Save et du Danube. Théâtre de la guerr ; de l'Ouest Berlin, 8 octobre. — (Communiqué de Midi.) — En Chamapgne, après les vaines tentatives de l'ennemi de forcer notre front les 5 et 6 octobre, la journée d'hier a été relativement calme. A l'est de la ferme de Navarin, nous avoJis, dans la matinée, con-tre-attaqué et reprit le morceau de tranchée où les Français étaient parvenus à se maintenir ; nous avons, à cette occasion, capturé quelques prisonniers et 2 mitrailleuses.Vers la soirée, la canonnade augmenta d'intensité. Dans l'après-midi l'infanterie a attaqué à quelques endroits ; partout elle a été repoussée. Nous avjns assailli avec succès une position ennemie qui faisait saillie au sud de Ste-Marie-à-Py et avons fait prisonniers 6 officiers et 250 soldats. A l'est de l'Ar-gonne, près de Malencourt, nous avons fait sauter des fourneaux de mines et détruit ainsi ni us leurs sapes ennemies. Théâtre de la guerre de l'Est Armées du maréchal von Hindenburg Au nord de Rosjany et au sud du lac de Wiszniew, nous avons repoussé des attaques russes. Armées du maréchal prince Léopold de Bavière La situation n'a pas changé. Armées du général von Linsingen Pi 'ès de Newel et d'Omyt (au sud-ouest de j Pinsk), nous avons chassé des postes avancés de l'ennemi. Au nord-ouest de Czartorysk, notre offen-\ sive progresse. Les troupes allemandes de l'armée du général comte Bothmer ont repoussé plusieurs attaques des Russes. Dans les Balkans Le passage de la Drina, de la Save et du Danube continue dans des conditions favorables au sud-ouest de Belgrade. Nous avons capturé 4 officiers, 296 soldats et 2 mitrailleuses. En face de Rans, après avoir livré combat, nous nous sommes emparés de 3 canons.AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 7 octobre. — A la frontière bessarabi-que et à Krzcmieniece, en Volhynie, plusieurs attaques russes ont été repoussées, sinon le calme a régné au front est galicien et à l'ïkwa. Au nord de Dubno et à la Putilowka, l'ennemi amena des forces considérables à l'attaque sur de nombreux points et en prodiguant des masses de munitions. Il fut partout refoulé avec des pertes considérables; par endroits il y eut une mêlée acharnée, no- devant des Busses avec- leur sang-froid habituel. Nous avons fait prisonniers environ 800 hommes et plusieurs officiers. Au, nord-est de Eolki, des deux côtés du chemin de fer conduisant à Kowel'ennemi s'est avancé sur quelques points sur la rive ouest du Styr. Une contre-attaque prononcée par des forces austro-hongroises et allemandes prt gresse avec succès. Des bataillons austro-hongroi ont arraché aux Busses le village tenacement dt fendu de Rulikowice, au Styr, où SOO prisonnier ont été amenés. Des troupes allemandes ont chass l'adversaire de ses positions à Czartorysk. Bien d nouveau chez les forces impériales et royales à l-Szezara supérieur. Théâtre de la guerre italien L'activité combattive s'est bornée hier au fron sud-ouest, aux combats d'artiUerie habituels; ae détachements d'un régiment italien de milice me bile n'ont tenté des attaques que contre la parti septentrionale du haut plateau de Doberdo, prè de Peteano. Dette entreprise échoua complètement Nos troupes ont chassé l'ennemi pendant la nui jusque dans, sa position d'avant-postes. Théâtre de la guerre du Sud-Est Des forces austro-hongroises et allemandes on forcé hier sur de nombreux points le passage de l< ligne de ia bave'et du Danube, entre l'embouchu re de la Drina et la Porte de Fer. Les avant-poste serbes ont été refoulés. ITALIENS Rome, 6 octobre. — Dans la vallée di Terragnolo, une de nos colonnes a occupé sur la route vers Rovereto, le ô octobre, le. localités de Carpen et Alla Vokta, à le pente méridionale du Dosso del Somnu (haut plateau de Vielgereuth). L'ennem évacua le bourg voism de Ptaccax et se re tira vers Potrich. Il y a eu de petites ren contres à Filon dei Soins, sur la crête entre Fella et Dogna, au sud-ouest de Léopold. kvrelhe.r> ^tufi njsrà-vis de Peteano. aua ventes septentrionales du Karst de Gôrz L'ennemi a été refoulé et abandonna quel ques prisonniers en nos mains. FRANÇAIS . Au moment de mettre sous presse, le communiqué français ne nous est pas encore parveinu. 11 passera demain dans notre édition A. RUSSES Pétrograde, G octobre. — Dans la région de Ja kobstadt, le bombardement habituel reprend. Ai sud-ouest de Jakobstudt, les At,emands bombât dent la région de Zargrad (12 hm. au sud de Li wenhofj, à la Dwina. Dans la région de Duna burg, duel d'artillerie ininterrompu. Au sud di Postawy, nous avons chassé les Allemands de leur, tranchées près de l'ouvrage avancé de Sagatsd (5 km. au sud-est de Postawy). Sur le front entn le lac de Narocz et le lac de Wiszmeuw, nousavon repoussé l'ennemi encore plus loin. Pendant k poursuite dam la région au sud-ouest du lac d• Wiszniew, nos troupes ont pris le village de Abra mou-sz (11 km. au sud du lac Wiszniew), Bowr_ Mlyn (3 km. au nord-est de Smorgon) et le villag de Minki (1 km. au nord-ouest de Smorgon). Plu loin, au sud jusqu'au Pripet, pas de changement essentiels. A l'embouchure du Stochod, l'ennemi, i essayé de nouveau de se rendre maître du villag de Pozog (45 km. au sud-ouest de Pinsk J, en i prononçant son attaque sous la protection de soi feu d'artillerie concentré;nous avons repoussé c<-tt' attaque, au sud-ouest de Czartorysk, l'ennemi < été refoulé sur le village de Nowo Siolki (G km. ai sud-ouest de Czartorysk), abandonnant enviroi 150 prisonniers et 1 mitrailleuse. Aux vidages d-lirasnowola (13 km.) et Koszyszcz (8 km.), à l'es de Kolki, nous avons eu des rencontres avec l'ua versuire qui s'avançait dans la direction de l'est TURCS Constantinople, 7 octobre. — (Communication du quartier général de hier soir.) — Au front des Dardanelles, rien d'important en dehors du feu réciproque habituel su, des points isolés. Trois torpilleurs ennemi, se sont approchés du Krewis Dere et on bombardé notre aile gauche. Par le contre feu de nos batteries au rivage asiatique, ui incendie éclata à bord d'un torpilleur ; le. torpilleurs se retirèrent alors. Pour le surplus, rien de nouveau. Dernières Dépêches UN INCIDENT BULGiRO-SERBt Sofia, 8 octobre. — L'Agence Télégraphi que Bulgare apprend quo lundi dernier ui grave incident s'est produit à Nish. En or donnance de l'attaché militaire bulgare i été attaqué par des fonctionnaires serbes qu le blessèrent grièvement. Les médecins on constaté sur l'homme éva.nouï unj blassurt la tête, lar^e de 4 cm., et un.e fracture di \_.x et li V- . \_AV>V ^U.J. lut C-dJL V. à Sofia, y a provoqué une grand' colère. ARRET DANS LE DÉBARQUEMENT Berlin, 8 octobre. — Plusieurs journaux 'du matin annoncent d'Athènes que les Alliée ont suspendu les débarquements à Saloni- s que. On veut dJabord rester dans l'expecta- ~ tive jusqu'à ce que la solution à Athènes . s'est éclaircie. é e Les raisons de l'arrêt dans le débarquement j à Ealonique On mande de Vienne que l'interruption dans le débarquement des troupes alliées à • Salonique, ne serait qu'une conséquence de ® la retraite de M. Vénizélos, et de l'occupa- tion des chemins d- fer par les troupes grec-s ques. D'autre part., les puissances centrales croient toujours pouvoir compter que la t Roumanie maintiendra sa neutralité. LE NOUVEAU CABIfltT GR C f Londres, 8 octobre. (Télégr. de l'Agence 1 Reuter.) — Les membres du nouveau Cabi-' net grec sont : Zainis, président et Affaires étrangères; Gunaris, intérieur; Yanakitsas, guerre ; Kunduriotis, marine ; Dragumis, finances; Theotokis, commerce et instruction publique; Rhallis, justice et chemins de fer.% Pour le portefeuille de la guerre, il se peut qu'un changement intervienne encore. Le nouveau Cabinet paraîtra lundi prochain devant la Chambre. DANS LES BALKANS Sofia, 7 octobre. — (Agence Bulgare.) — Hier soir, les représentants de la Quadruplice ont réclamé leurs passeports. L'ainbas- •i5xL&lir ~ ç)A p s'est joint à la demande de ses collègues, ainsi que l'ambassadeur belgv. Ce matin, l'ambassadeur s'est fait remettre également ses passeports. Ultimatum bulgare à ia Serbie L'Ecluse, T octobre. — L'agence télégraphique russe répand de Pétrograde, une nouvelle du Journal de la Bourse, d'après laquelle la Bulgarie aurait refusé les exigences de la Russie et aurait adressé à la Serbie un ultimatum au sujet de la Macédoine. Une réponse est exigée endéans les 24 heures. Serbie et Roumanie Pest, 6 octobre. — On annonce de Bucarest au A Vilag : L'ambassadeur serbe a rendu visite à M. Bratianu et au ministre des affaires étrangères et a quitté le premier, l'esprit très irrité. D'après des communications de cercles bien informés, l'ambassadeur serbe s'efforçait, depuis plusieurs jours déjà à décider le gouvernement roumain, à protester contre les concentrations de troupes bulgares. Les deux ministres auraient décliné cette sollicitation. La répartition des armées bulgares L'Ecluse, 7 oct bre. — A Athènes, on croit savoir, comme l'annonce le correspondant du Daily Te'egraph, que les 3/5 de l'armée bulgare ont été transportés à la frontière grecque. Le Temps croit savoir que le roi Ferdinand commandera lui-même ses troupes avec le général Jekow comme chef de l'état-major général. L'Ecluse, 7 octobre. — Le Daily Mail ■ écrit dans un article de fond : <r Pendant que le gouvernement allemand i envoyait le baron von Marschall et courti- • sait les princes allemands des Etats bal- > kaniques, nous nous contentions de diploma-' tes de deuxième et de troisième ordre. Nos • diplomates n'étant pas, comme les leurs, vi-; gilants et prévoyants. Ils abandonnèrent ! trop les Balkans au hasard et la coneéquen- ■ ce en est que no us sommes accablés de surprises désagréables. » Déclarations du ministre de Grèce à Sofia Le ministre de Grèce à Sofia a dit au correspondant du journal hongrois Az Est, que si la Bulgarie attaquait la Serbie, le traité d'alliance gréco-serbe devait sortir ses effets. A une question du correspondant : Qu'arrivera-t-il si la Serbie attaquait ? le ministre grec s'est refusé à répondre. Mais il affirma que le casus fœderïs n'entrerait pas en vigueur pour la Grèce, si les puissances centrales attaquant la Serbie, la Bulgarie était entraînée par les événements. Le gouvernement d'Athènes, seul, serait du . ^ V. ^ nu Jtia i.'C veto échéant l'attitude de la Grèce. La cession à la Bulgarie du territoire turc Sofia, 6 octobre. — Le protocole de la : cession de territoire est maintenant officiel- > lement publié. Il eu résulte que la reprise

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