Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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17 oktober 1916
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s.n. 1916, 17 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5d8nc5tw66/
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3"e Année N. 739 Ed. B CINQ CENTIMES Mardi 17 Octobre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. 13 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux d" poste en Belgique et à l'Etranger n'.iecemeut fju;e ri^s ab«JiaeiueïLta "î'UI.M*iSl;Ri£LS; cetjx-ci fieimtnt couib les î Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. •11 peuts'abonner toutefois pour les ifciut derniers mois on même pour le demie* mois de chaque tfimedre au prix de : 2 Mois 1 Mois T< 3.0* - .M k. 2.40 Fr.1.50- -Mk.î .20 TIRAGE :SO.COO PAR JOUR Le Bruxellois I Rédacteur cm Chef : Maro clo SAIjM Jtitrnâl iiifitldiin indlÉBfiitdaitf [Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45. RUE HENRI MAUS ANNONCES — La lîgn< Faits divers et Echos.' fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières, . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.4C La grande ligne 0.75 TIRAGË190.000 PAR JOUR Derniers Communiques Officiels ALLEMANDS BERLIN; 16 oct. Officiel de midi : TSieàU'e de la guerre a l'Ouest. Groupe d'armée ou prince héritier Kuppreciu de Bavière. Dans la région de combat de la Somme,1'activité intense réciproque de l'artillerie a persisté toute la journée. Une poussée anglaise au nora-est de Gueudecourt a pénétré sur une minime largeur dans nos tranchées les plus avancées, qui ont été totalement reconquises pat une contre-attaque. Les Français ont attaqué le matin et le soir les positions à l'ouest de. SaiUy et ont été repoussés au sud-ouest du village par une hardie contre-poussée. Groupe d'armée du Krouprinz allemand. Dans les Aryonnes et sur les deux rivés de la Meuse, la canonnade s'est ranimée par intervalles.Front du l'eldtBàréchal général prince Léc-poid de Bavière : A l'ouest d eLuzk, de fortes attaques préparées par une intense canonnade, dans le secteur Zubihio-Zatiircy, se sont écroulées avec lourdes pertes pour l'ennemi. Des poussées partielles au sud de la vote ferrée Brody-Lem-b'-rg et dans le bas-fond de Graberka ont également échové. Des contingents russes considérables ont été lancés e-n avant à l'attaque, en rangs profonds, sur la Narajowka entre Lipnica Dolma et Skomorochy, mais elle est restée stérile. Ici également, no-us avons pu infliger de lourdes pertes à l'ennemi. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Dans les Car pathes, des ba-ladlcrns aile-mands, au cours de l'extension de leur succès sur le Smotrec, ont repoussée des contre-attaques et ont fait prisonniers 3 officiers et 381 soldats. Sur le D. Colman, des troupes bavaroises ont pris d'assaut plusieurs tranchées ennemies. A l'est de Eirlibaba, au cours de combats d'attaque de régiments hongrois, des contre-attaques russes ont été repoussées. Le nombre des prisonniers amenés s'élhe à plus de 1,000. Au sud-ouest de la Dorna-Watra, les troupes coalisées ont refoulé l'adversaire au, delà ' Théâtre de la guerre en Transylvanie : Les combats à la frontière roumaine continuent.fliéàlre de la guerre dos Balkans. Groupe d'armée du feldmarécbal général von Vîackensen. Pas de ryadification dans la situation. Front en Macédoine. Dans le secteur de la Cerna, des deux côtés du Brod, de violentes attaques réitérées de troupes serbes, prononcées la nuit, n'ont pas eu de succès. Des poussées partielles à Grwnis-te et au nord de la Nidze Pktnina ont également été repoussées avec des pertes considérables pour l'ennemi. autrichiens YIENE, 15 octobre. rtséàlré de la guerre à l'Esl. Au cours de combats acharnés au sud de Iiats?.eg (Hôtzingj, nos troupes ont gardé la crête frontière dans toute son étendue ; au sud et à l'est de Kronstadt, il n'y a pas eu de réelle modification hier. Vans la région frontière orientale de Transylvanie, nous nous sommes contentes de déblayer tes entremis d'étroites bandes de terrain dans le s montagnes de Gyor-gyo.Au cours d'une poussée en avant à l'improviste, nos troupes ont gagné du terrain à l'est de Kiriibaba; elles ont (ait prisonniers 3 offi-_ ciers russes et soldats, et capturé une mitrailleuse.Des buta d'ions allemands se sont empai-és à no t veau de la cime de Smotrec± au sud-est de la croupe du l'ont t/r, une poussée €n avant russe fut repoussée. &-n Volhynie, nouveau regain d ecombiitt'viié russe ; durant toute la journée, de larges secteurs du front se trouvèrent exposés au vigoureux feu des canons lourds russes. L'ar endroits aussi, l'infante rie ennemie déboucha de ses tranchées, mais elle ne parvint nulle part à dépasser nos obstacles. ritéiUre de la guerre italien. En général, l activité cowbatUve est restée minime. Dnis la région de Goritzia, les Italiens ont attaqué ce mutin de bonne heure, nos positions sur les hauteurs à l'est de Soljer. G'eue poussée en avant é'Jioua déjà part fil te méat sous notre jeu d'artiicrie, et partiellement elle a été repoussée au cours ae corps à corps. Au cours d'un combat aérien, à l'esL de Trient, un Farman ennemi a été abattu, Tiséàtie de la guerre au Sud-list : Rien à signaler en Albanie. turcs CONSTANTINOPLE, 16 oct. Officiel du H octobre : Front de l'erse. Trois escadrons de la cavalerie ennemie qui cherchaient à s'approcher de tous côtés de B .dscher, ont é!é re poussés. Front du Caucase : A l'aile dente, escarmouches. Un détache-rnent ennemi qui cherchait à s'avancer en rangs sénés a été dispersé par nos feux efficaces j Une attaque ennemie par surprise sur un Sèment de not postlia&s de l'aile gauche a été roiMentie jxtr nos feux et arrêtée par des eeiitre-afl-ttyiies. Sur cette utle, des. engage, me ni s de patrouilles se sont déroulés à iwtre avantage. Vas 4'événement d'importance sur les autres fronts. 1 CONSTANTINOPLE, 16 octobre (officiel du U). ' . t ront du Caucase > Sur l'aile droite, feu d'artillerie; sur l'aile gauche, escarmouches en notre avantage. Des autres fronis, pas d'événements vmpvrtants à annoncer. Front de Galicie. Nos troupes ont effectué pétulant la nuit du 12 octobre, des attaques un pré vue s sur différentes parties du front ennemi, ont capturé une quantité d'armes et ont détruit des tranchées ennemies. BULGARES SOFIA, 16 octobre (communiqué du 11/-). — Front macédonien : Bas de modification dan-s la situation. Entre le lac de Prespa et la Cerna, vive activité d'artillerie. Au front de la tourbe de la Cerna, le feu habituel de l'artillerie. Pu-sieure faibes attaques ennemies on été repoussées. Pendant la nuit du 13 au lJf octobre, les Serbes ont prononcé ume attaque avec des forces importantes au nord du village de Slevitza; ils furent toutefois repoussés avec des 'pertes sanglantes pour eux. Dans la vallée de la Moglenitza, faible activité d'artilerie. Nous avons facilement refoulé une attaque, prononcée contre la hauteur de iiehovo. Des deux côtés du Ward-ar, faible feu d'artillerie par rafales. Le calme règne au pied de la Belisitza ï'iamna. A u front de la Struma, combats entre patrouilles d'écaireurs et faible feu d'artillerie par rafales. Sur le littoral de la mer Egée ,croisières intenses.La flotte ennemie a bombardé les hauteurs à Orfano. . Front roumain : Pas de changements. Le long du Danube calme. Dans la Dobrudscha, à l'est de la voie ferrée Dobric-Medjtdie, faible feu d'artillerie. Le calme règne sur la côte ne la mer Noire. FRANÇAIS PARIS, lô oct., S h. p. m., ojficiel ; Au sud de la, Somme, l'ennemi a tenté hier soir plusieurs contre-attaques sur les positions dont nous nous étions emparés au cours de la journée d'hier. Quelques-unes ont été dispersées par le jeu de "-<irR urtili,a.'.. ITc Grisées par nos offensives qui o-nt maintenu et consolidé tous nos gains. Nuit relativement calme sur le reste du front. PABIS, 15 oct., 11 h. p. m., officiel .• Grande activité d'aviation et d'artillerie dans la région de la Somme. Le nombre des p-isonniers valides faits au cours des combats d'hier dans le secteur Ablaincourt-Belloy s'élève à 1100 dont 19 officiers. Bien à signaler sur le reste du front. Armée d'Orient. — Fans, 15 octobre : Activité moyenne d'artillerie sur l'ensemble du fro-nt. Les troupse serbes progressent sur la rive gauche de la Czerna. Un de nos escadrons a coupé la voie ferrée -au sud de Scrès. italiens BOUE, 15 (communiqué officiel du lit). Au front du Trentin, combat d'artillerie dans la région du Monte Pasubio, Durant la nuit du 13 octobre, nous avo^s repoussé, au sommet du Monte Pasubio, une tentative d'attaque ennemie contre nos positions de la Busa Alla (hauteur 2^56J. Dans la vallée supérieure du But, forte acti. vite de l'artillerie ennemie. La nôtre a rij^sté et a mis le feu à des baraques ennemies sur la ■partie postérieure du petit Pal. Dans le secteur au sud-est de Gorizia, nos troupes ont réussi, par une forte poussée en avant vers le nord, à occuper les hauteurs de Sober, jusqu'à la route de San Pietro à Pre-bacina.No-us avons fait quelques prisonniers et capturé beaucoup d'armes, ainsi que beaucoup de matériel abandonné par l'enemi. Sur le Earst, la journée fut relativement calme; no-us en avons profité pour consolider nos positions récemment acquises. Nos détachements de reconnaissance ont ramené une centaine de prisonniers, en majeure partie blessés. Nos avions ont jeté des bombes sur des campements ennemis, dans la vallée de Su-gina et sont rentrés indemnes. Le soir, sortie habituelle d'avions ennemis vers l'isonzo inférieur. Ni victimes, ni dégâts. ANGLAIS LONDRES, H octobre (communiqué officiel du H après-midij. — La nuit dernière, nous avons exécuté avec succès deux coups de mains contre des tranchées ennemies, au nord-ouest d'Y près et au sud-ouest de Kulluch. Dernières Depêches Une proclamation du général von Mackensen ati\ Grecs. Berlin. 16 oct. — D'après différente journaux., le fek! maréchal von Maekensen a lamce un' proclamation à la poipuaîtion df? la Ma*é-do ni' grecque qui a é.o répandue à des milliers d'exemplaires eu langue grecque, bulgare et allem&r-dè. Le manifeste est ainsi conçu : « Depuis une année troupes de» Alliés se trouvent d«ns votre pays «eus K prôt'■ xtif die protéger vofae liberté, laquelle cependant les, Alliés eUx-Juûaifis aspken.4 à détruire. Depuis une année vous avez dane voire pays des Français, dte Anglais, deg Serleg et des l.a-i Jj.'ps; qui ec conduisent en de la Grè ce et qui vous omt pris votre liberté de natiftn indépendante. Fendent des mois nous nouj sommes tenus éloignés de voire territoire, lais-saïut ainsi intacts votre indépendance et ws droits.^ Avec une grande p&tieimce nous sommes restes spectateurs de la façon dont nos ennemis se sont graduellement renforcés à vos fraie et par yoa ressource^ tandis que nous, nous nous sommes appliqués à observer les égards les plus extrême^ envers la nation grecque.« Citoyens greta ! « Nous ne voulions également pa,s francihir vos frontières à l'avenir. L'ennemi nous a cependant attaqué, afin de nous anéantir. _Le.g armées de 1'.Entente ne ménagent ni votre pays ni vos propriétés. Nous n'exigeena rien de vous, .Entre vous et nous, qui avons été forcés par le3 nécessités de guerre die franchir votre frontière, il n'y a n[ inimitié ni arrière-pensée. Aussitôt notre œuvre accoœplie; nous quitterons à nouveau le sol grec.' « Citoyens grecs ! « Nous épargnerons votre propriété et ves biens. Vous n'avez pas à craindre de nous le moindre acte de violence. Notre attitude a prouvé suffisamment que nous vous estimons. Ayez confiance en nous et an nos vaillants soldats.. Aucun mal ne vous sera fait. (s.) von M"ckensCn, » Le déficit de la récollo en Franco. Berne, 16 octobre. — D'après une communication du « Temps » au ministère du commerce, le déficit de la récolte n'a- jamais atteint, depuis deux ans, le point actuel. Elle atteint tout au plus 60 millions de quintaux, alors que la ooneomination française, y compris les fournitures pour l'armée, s'élèvent à 86 millikms. NoHvelles terres polaires russes. Péterebcurg, 16 octobre (communiqué de l'agence télégraphique de Péterebourg). — Le ministère clés affaires étrangères a chargé 1% représentants diplomatiques à l'étranger, de porter à la connaissance des gouvernements iin téresscs, que les régions découvertes en 1913 e<t 1914, dans la Me-i de Glace, par les soins de iâ^?#^#1^rïêrre dFT'Êrnp.ueur^ cilaa II », ont été incorporées dans l'empire rusée. Occupation des ïorls du Pirée par l'Eut nia. Amsterdam, 16 octobre. — D'après un communiqué Router d'Athènes, les alliés ont occupé au Pirée les forts qui commandent ia ville en vue de contrôler le transit commercial. Félicitations du roi Constantin à la flotte grecque. Athènes, 16 octobre. — D'après le journal « Chronos », le Roi passerait en revue les équipages de la flotte et les féliciterait de ce qu ils sont restés fidèles à leur serment. L'Anyioterre *1 le lïoi Constantin. Nous lisons dans la « Frankfurter Zeiitung »: La Haye, 14 octobre. — J£u œ moment où la Grèce est é;ranglée par l'Entente, le rédacteur en chef du «Daily Mail», Gardiner, — connu autrefois comme spirituel — écrit un article au sujet du roi Constantin, dont le contenu est reproduit par le «Nieuw-e Rot^ordjarnsche Gourant», et qui démontre à quel point les esprits et les jugements sont faussés en Angleterre. Gardiner parle de la « trahison du roi Constantin » et nomme celle-ci le chapitre le plus obscur de l'histoire de la guerre. Maie M. Gardiner ne parle pas de k trahison de l'Italie et de La, Roumanie, qui se sont tournées contre leurs propres alliés. Il dit toutefois « que le ro» Ferdinand est un anige en comparaison du roi Constantin qui a trompé &es alliés, trahi la constitution et les ministres, auxquels il doit sa couronne. Le roi Constantin a humilié la Grèce et ce serait à cause de lui que les Grèce sent forcés de rougir de leur natïonalïié. D'après M. Gardiner, les Alliés possèdent le droit, en leur qualité de protecteurs de la Consstituuion grecque, de s'élever encore plus âprement contre lui/lorsqu'il se présente comme roi par la o-râc-e de Dieu. Mais l'Entente laissera, la. Grèce se débrouiller ellc'-mémc. Si Constantin doit disparaître dans l'ombre pour n'en plus jamais sortir, on peut considérer cette tâche comm-virtuellem' ut accomplie. » Echange de félicitations fcurco-persanes. Constantinpple, 14 oct. — A l'occasion de la fête du Bnïram, le chef de la ligue natiamale persane, commandant les foi-ces armées persanes Naéam-es-ijultanah, a adrescé un télégramme au vicd'-gontraliss."nt<• Baver Pacha, dans lequel il exprime aa joie de pouvoir célébrer la fête du Baïnun dans le territoire persan libéré du joug russe, qui comprend les provinces de Kermanshah, Luriatan, DejeV'da-bod, Hamadan et. Kurdistan, tandis qiu' la pression diminue dans les provinces du sud que les Russes s'enfuient. Le commandant persan exprime la grande fierté qu'il ressent de voir ]eà troupes p 'rsanes aux côtés des brave» troupes turques, se us la direction d'officiers aussi capables et ter-mine eu faisant des vœux pour le bonheur de l'Islam. Dans sa réponse, Eu ver Pacha insiste sur sa conviction dans la victoire finale et. exprime la satisfaction qui rèune eu Turquie k cause de la bravoure des gutvi r ie rs porsa us. La Grèce el l'Entente. Lyon 1G oct. — Les journaux lyonnais annoncent l'arrestation d an oou'rier du roi de Êfièce. Sa .correspondance a été saisie. D'a-pr&s Ja uuVijic déptohe, on s'&ttàStk.à Athèues 1à l'arrestation de l'ancien ministre des affaires étrangères, M. Stroit, de l'ancien chef de l'état-major, Douemanis, du colonel Metaxas e>b du ci-devant ministre à Berlin, M. Theo-tokis. «, A Sa Ionique. Les journaux parisiens apprennent de Saiô-nique que le premier numéro du journal officiel édité par le gouvernement provisoire contient ia formule du serment que tous les fonctionnaires d,u gouvernement provisoire doivent prêter. En même temps, plusieurs séries de nouveaux timbres-poste ont été mis en circulation. Une de œs séries porte l'effigie de M. Venizelos, tandis que sur les autres figure l'effigie du triumvirat >: Vesuz&lœ, Ccmdou-riotis et Donglis. Un incident de frontière en Suisse. Berne, 16 oct. — L'ambassadeur d'Italie s'est rendu samedi auprès dSu Président de la Confédération helvétique et lui a exprimé les vifs regrets de son gouvernement à propos de la mort du soldat suisse, tué sur le Pic deg Trois Idiomes par un projectile italien. Irrégularités a Tchantftun. La «Nowoie Wremija» apprend de Moiuk-dlen qu'à Tchantchoun troi6 magasins oint été pillés et incendiés par plus de 100 policiers chinois. L'ordre a été rétabli par des trp*upes chino'seg et japonaises. Les troupes japonaises sont actuellement concentrées dans les environs de Tchantchoun en vue de manœuvres. Nouvelle monnaie divisionnaire en Bussie. La «Gazette de la Boutec» de Pétrograd annonce l'émission prochaine en Russie dte nouvelle monnaie divisionnaire. DEPECHES 'Reproduites de l édition précédente.) Le bombardement de la côte de Murman. Mainioë, 16 octobre.— Le journal russe «Ar-cihangC'iijk » annonce au sujet du bombardement de la cote du Murman : « Les installations de le ville et du port d'Alexandrowsk ont été bombardées au cours des derniers jours à deux reprises par un grand s-vs-ma-rin allemaad.Le tnrfejîv ^ ue e& ta station de radio- compiètement détruit. Un monitor du gouvernement a été coulé, arrêtant le trafic dans le port. Deux vapeurs anglais, ancrés au port, ont été endommagés. Le général anglais Forsell a été chargé de la défense die ia. côte de Murman. 16 navires de sauvetage sont occupés à mettre à l'abii les nombreuses épaves dont la mer est couverte. Scrupules italiens. Berne, 16 octobre. — Le « Popolo d'Italia » prévient .'e publie de ne pas se réjouir trop, relativement aux nouveaux succès italiens réalisés sur le Karst, la guerre européenne ne se disputant pas seulement sur le front italien. Il est bien possible que le sacrifice des combat-tante i-laliene g éiiaoerait devant des échées subis par les Alliés sur d'autres théâtres de la guerre. Le journal revient encore une fois sur la retraite des Roumains ot exprime la crainte que- ia Roumanie ne pouvant résister à la pression de ELiiudenburg, partagerait bientôt le sort de la Serbie. Le générai Sarra.il devrait, ôtae mis immédiatement en état de frapper un grand coup avant qu'une attaque ait lieu du côté allemand.Il y a encore assez de réserves d'hommes et de matériel en Italie, en France et en Russie. Beaucoup de monde se demande également oe que fait au fond l'armée nglaise i n Egypte,armée qui pourrait peut-être bien amener maintenant la décision sur le front macédonien.En tout cas, o ndevrait mettre tout «ci oeuvre pour que la Roumanie ne périsse pas. Au cas où ceci arriverait quand même, t/'ia siguifie-rait une faute militaire et politique' in-por-donnable.Arrestation d'un consul suédois. Copenhague, 15 octobre. — Le « Bcil ngske Tidende » mande de Gathenibourg : L'homme d'aîfa-res suédois bien connu, le consul HaroM Groebst, de Gôtbemboua'g, a été arrêté au coure de son voyage an Amérique, sur le vapeur «Fre-derich VIII », alors qu'on a autorisé son épouse à poursuivre sa route. Le motif de cette arrestation réside en ce que Groebst avait été porté sur la liste noire par les Anglais, à la suite de o«s relations d'pfî'aires avec l'Allemagne. L'utilisation des forces de travail dans led territoires occupés. Le sociétaire d'Etat Dr Heltt'onch a exposé aujourd'hui à la commêsou principale du Reiohstag, qu'on ne pouvais renoncer à utiliser dans les régions occupées les forces de travail inactives, et ceci dams l'intérêt même des territoires occupés. Le secrétaire d'Etat cita à cet effet l'exemple de la loi anglaise sur ie travail d s munitions, qui a créé pour les ouvriers anglais, dans la « l'ibi e Angleterre », le travail obligatoire à peme déguise. Les mesures que nous avons prises, sur îa base du droit des gens, doivent être examinées à la lumière des née ^106 de guerre. Le Dr Lcwald, directeur au ministère, signala l'ordonnante rendue dans les territoires occupés, par laquelle les gens qui réclament une a de officielle et qui veulent- se laisser nourrir aux frais officiels, pourraient être contraints de travailler. Cette ordonnance se rapperte aux territoires occupés en Belgique, dans le nord de la France et clans l'est. Le générai Friedrich donna des rens ign'--ments au sujet de ia situation des camps à RuhUbcn, et communiqua que par suite de l'accord intervenu avec l'Angleterre, au sujet ! de l'échange de prisonniers, 600 Anglais inter-| nés, ayant dépassé l'âge de 4-j au?, pourraient quitter prochainement Ruhleben. La guerre maritime. Amsterdam, 14 octobre. — L'« Union deg Télégraphes» annonce : Le vapeur «Locksliies», navigant en qualité de pèche-mines, pour compte de l'amirauté britannique, a sombré après avo r touché une mine; trois hommes do l'équipage perdirent la vie à cetee occasion. Ou signale officiellement la disparition du vapeur de pêche « Equinox », de Grimsby; oui suppose que le navire a heurté une mine; neu-f hommes de l'équipage ont péri. Londres, 15 octobre. — D'après un message-du Lloyds, ie vapeur russe « Mercetor », jaugeant 2827 tonnes, a été coulé. Christiania, 14 octobre. — Le vapeur norvégien « Haarsagier », parti il y a quinze jours, avec un chargement de bois, de Freidcrikssfcadi pour Hartlepool, a été, d'après un télégramme à la Compagnie d'armements, saisi par des navires de guerre allemands,dans la mer du Nordi J et ramené à Borkum. Copenhague, 16 octobre. — D'après une dé< i pêcho de Berievaag (Fiamark), au « National Titende », l'équipage d'un vapeur anglais torpillé est arrivé hier. D'autae part, l'équipage composé de 30 hommes, appartenant à un autre vapeur, a été débarqué hier à Valso. Le vapeur en question a été coulé par un sous-ma* rin allemand. ETRANGER HOLLANDE. — Le salaire des internés en hollande. — Du « ïijd » : Le commandant en chef des forces de terre et de mer vient d'aviser tous les bourgmestres du pays qu'à raison, du coût toujours croissant de la vie, l'on ne devra plus prélever sur les salaires des internés travaillant chez des particuliers, qu'une somme réduite pour être envoyée à La Haye, et y "être inscrite dans leurs carnets d'épargne ; 1° pour les internas qui sont nourris et logés, une somme de 4 fi. 20 prélevée sur leur- salaire ctre versé a lexfr 'wmp'cc a ia v/irpsc a^pewrgLic -2° pour les internés qui gagnent un salaire complet et doivent par conséquent pourvoir à tous leurs besoins, le prélèvement à opérer en vue d'inscription sur leur carnet d'épargne, est désormais fixé à 10 p. c. de leurs salaire intégral (y compris les heures supplémentaires). FRANCE. — Constatations officielles. —• Nous retrouvons un rapport distribué en 1908' au Parlement Français; c'est le rapport de M., Chastenet, député de la Gironde, sur le budlgefj du service pénitentiaire. Le rapporteur reconnaissait un notable développement de la criminalité en France; « les poursuites, dit-il, s® sont accrues selon une progression presque constante ,au cours des dernières années. » Le nombre des accusés jugés par les cour d'assises était de 3,30ô en 1905, au lieu de 3.OIS en 1901, soit une augmentation de 10 p. o. ; le nombre des prévenus de èr«it commun jugée par les tribunaux correctionnels fut en 1905, de 139,654 au lieu de 184,x24 en 1901, soit une augmentation de 3 p. c. Vu le total1 des affaires jugées et celui des affaires abandonnées, il appert que de nos jours, en France, un malfaiteur a une chance sur deux d'échap» per au châtiment. D'après M. Henri Joly, membre de l'Institut, la criminalité juvénile a quadruplé ces cinq dernières années. M. Alfcanel, juge d'instruction du tribunal de la Seine, constate qu'en une seule année, sur 40,000 mineurs accusés ou prévenus, il y en avait 32.849 de seize à vingt et un ans. Au tiré point de vue : tandis que la criminalité augmente, la poulatiou diminue. Ce problème de la population devient si troublant, eu France, qu'il a fait l'objet exclusif des discussions du 27° Congres d'économie sociale, tenu à Paris du 18 au 21 mai dernier. Là se sont rencontrés des hommes divi-^s de-partis et d croyances, mais « unis dans une même peu-, sée de relèvement" social et de salut national. » Le président, M. A. de Foville, président de ' ï'Atvidemie dps Sciences morales et politiques, termina ainsi son discours d'ouverture : « La situation s'aggrave d'nnvce en année, puisqu'il naît maintenant moins de Français qu'il n'en meurt. Si l'on n'y prend garde, la force des choses oondamne à l'invasion, au dénombrement, cette terre bénie cle France, qui follement se dép< up>e, tandis qu'autour d un territoire dé.à rétréci, d'autres populations s'épaississent à vue d'oeil. Vous voyez, c'f (. t)cur la France et" demain, une question de vie ou de mort qui se trouve posée. Et si le salut est encore jfntstble, c'est à la condition que par l'action combinée de ceux qui sa-vei t, de ceux qui veui''nt, cle eux qui peu-veht-, tous les moyen? "licites seront mis en œu-vi e, le» grau dis et 1 i peJt-s, pour retenir la France srr la pente fatale où elle s'est engagée. » * Et le « Patriote » du 24 novembre 1908, qui publiait c.es lignes, ajoutait : « A la criminalité et la dénatalité, ajoutez l'immoralité. Noua rappelons ces déclarations faites cette année dans « Peine de mort et criminalité » par Dr A. Lacassagne, profe^-, sour de médecine légale à l'Université de Lyon :

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