Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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17 november 1917
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s.n. 1917, 17 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38mh2p/
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LE BRUXELLOIS .j/ajournemaiit de la conférence des Alliés. Berlin, 16 nov. — Différents journfcuji Lan<Ireg annoncent que la conférence dea Alliés à Paris, qui devait avoir lieu le 16 novembre a été ajournée pour uu temps indéterminé à, cause de la crise du Cabinet en France. Les combats à l'ouest. Berlin, 15 nov. — Le feu roulant engagé k matin du 14 novembre entre PoeiLkapelle et la route d'Y près à Roulcrs, qui a'afiaiblit de nouveau après une demi-heure, ne fut point euivi d'attaques d'infanterie. Ce n'est que v-r; midi, l'horizon s'étant éclairci, que l'aotiviti de l'artillerie ennemie &c raviva aur tout le front. La ville et les environs de Dixmude on( é^é vioiemment canonnés par intermittence. Un fe-u lourd, entrecoupé de violents coup£ de main d'artillerie, pesa également sur nos positions dj Poeikapelle jusqu'au Ke.lbcrg. 0, n'est qu'après la tombée de l'obscurité que l'activité du feu diminua quelque peu. Sur le front à l'est et au sud-est d'Ypres que quel-quee-un.s de nod troupes spéciales d'a-ysaui ont ramené en plusieurs endroits uu aaaes grand nombre de prisonniers et do mitrailleuses. Nous avons fait sauter un blockhaus oc-rupé par l'ennemi. Par suite du mauvais temps, les poBit.Oi.» dA-Anglais en Flandre se changent de plus en plus en un marécage boueux ti'où ils chjrehont vainement à &e dégager après de ionga mode d: Tombe te et où a tleur do l'armée angle-casiflr dieiine, sacrifiée sans merci, a trouvé un Ma-beau prématuré. Nos escadrilles dj bombardement ont copions ment bombardé Fura- e ot la gare de Dunkerque. Nous aveas observé de nombreus. s expier ons et incendies. Des deux côés de Reams, nous avons repoussé plusieurs patrouilles ennemies qui tentaient grâce au brouillard de pénétrer sur divere points dans nos positions. Entre la Meuse et la Moselle et d- s deux côtés du canal du llhin à la Marne ains. que iaiis le Sundgau, le feu a été tempcra-rem<-nt >lus animé. / La auuation politique en Angleterre. Berlin, 15 nov. — D'après le « Berlinir Ta-eblatt », on peut déduire ,des dernèrea informations parvenues, de Londres à La Haye, que ia crise libérale de la politique anglaiee n'a pas encore éclaté et qu'il est plus vraieem-bable qu'Asqu.th entrera dans 'e ministère et que Lloyd George restera au pouvoir. La retraite de Pa..nlevo semble indirectement ren-foroc r la situation d Lloyd George, plutôt que de l'affaib'ir. Béciaraiioui de Lloyà George au suj&t ci& Conseil de Guerre Supérieur. Londres, 15 nov. — A la Chambre des Communes, en réponse à une question d'Asquith, demandant s> le premier ministre voulait l'our. nir quelques précisions au sujet du Conseil de guerro supérieur commun, jarojeié par les Alliée, LLoyd George répondit : « La meilleure réponse qui je puisse iair© à cette question, c'est de donner lecture de l'accord conclu à ce sujet entre les gouvernements fraoça-s, italien et britannique, ainsi conçu : « Afin d'apurer une coopération p'us étroite dans l'action milita-ire «ar le front ouest, il Cet créé un Coneeil de guer-rc supérieur, eonipceé/du premier ministre et d'un membre du gouvernement de chaque grande puissance dont ks armées «ombaftfint mit ce front. L'extension des pouvoirs de ce Conseil •ur les autres fronts reste subordonnée à des négociation® à entamer ave© d'autres Pttiesan-«&s. Le Conseil supérieur de guerre doit surveiller la conduite générale d^-3 opérations. D élabore l"s conseils soumis à la décision du gouvernement, se tient au courant de l'exéou-tien des plans et fait à leur sujet ses rapports aux g ou-, ornements intéressée. L'ét-at-major général et lea commandemeate militaires de l'armée do chaque Puissance sont chargée 'do îa direction des opérations et restent responsables vis-à-viB du leurs geuvernements. Lté plains généraux des opérations élaborés rsr te» autorités militaires compétentes sont soumis au OonseJ .supérieur qui assure leur coordination «t. y.'apport tentée l«a medifications j-ùgées no-«eaaaires. Chaque Pu ssanoe délègue au sein du Conseil supérieur un représentant militaire rrmaiient, dont la tâche exclusive ee résumera être uu conseiller technique. Les représentants militaire reçoivent du gouvernement et d&3 autorités militaires compétentes les documents reatifs à la conduite des opérations. Les représentante militaires examineront chaqiM 1 jour la situation dos forces de ooinbat ainsi que les moyens dont disposent 1^8 armées alitées el les armées dfe l'ennemi. Le Conseil aupérieiui siégera erdinair&ment à Versailles, où les oon seiUera militaires permanents e>t leurs était» majors auront leur siège. Mais il pourra égale ment ee réunir ailleurs, selon que l_s oiroon etanceg le oommanderont. Les réunions du Con seil supérieur de guerre auront lieu au moins une fois par mois. « De ce qui précède, il résulte que le Con se.l supérieur de guerre n'aura pas de pouvoir exécutif. Les résolutions définitive», en maitiè. 1 re straiégique, le règlement des mou-vair-en s de; différentes armées seront décidée par les deu.i gouvernements alliés. Les cona i 11ers militaires permanente, recevront des services «.es rensei. gnments des Alliés toutes les nouvelles et informations nécessaires pour les mettre à inêmt de donner d<'s conseils au Conseil supérieur dt guerre. » La situation jugée par Siegeiaann. Berne, 15 nov. — Dans le « Buind », de Ber. ne, St/'gom nn parlant de la situation sur les divers théâtres d- s opiSrabions ae guerre, dis quo les Français retira des tranciié-s dans les Vosges, pour être envoyés en Italie, oait étc rem,placés par des Américains, oe qui put être établi par les Allemand a dans le secueur du canal du Rhin à la Marne, c.-à-d. d.;ne le secteur de Toul, à Thann et sur la 1-gnc de Bel-fort. Le général Perahing a donc dû mettre dans les tranchées du front resté le plus tranquille jusqu'ici, d s forces enoaro iaexptrimcn. téee, oe qui leur sera d'une grande u^ili-é. Ce qui reste important, c'est que si ia Pranoe a envoyé ta Italie ses me.Ueures réserves a.ra-tégiqaeg, dont ses mcilleurea troupes d'Afrique, .andis que l'Angleterre n'a expédié dans la p^nineule que de faibijs contingesits, il ttst évident que oe déplacement de loi-ces a lieu auir le dos do la France. Les cons.Sqtv'nc e eti-até-giques de cette situât,on ne se feroat pas atteindre. Au front unifié d s Alliés ii manque encore un commandement supérieur r%-.-'u, à môme de prendi-e de rapides aécis-o-ns. L'insti-titiion d'un haut co-mmandemen„ à têtes mui-tip'ea n'est pas une golut.aa dans le sens de l'unification et dj la simplification des opértw tions. Ce qui est un fait certain, c'est que le haut commandement italien a oons dé.viblo ment p^rdu de son miluen-ce et que ia oampar gne d. itaJie a cessé d'être une campagne italienne.Mort d'un amiral anglais. On anncœce de Loffidrcs la moit dû l'amiral Leglee Burr, commandtant du port royal de ILolyli&ad et r.nçien commandant «n chef de la Home fleet. LA GïJEEaa EN EAUÏ&-IÏALI2. Berlin, 15 nov. — En Itai.e, les ooa.iscs prou greseent sans cesse vers -e sud, au-de!à de Pon-aaso et de Pelta. Toute la région de PrimoJa-no, occupée par les coîlieéa le 13 novembre, était pourvue des fortifications les pins mo-demee. Aetuelleniexit, il n'y a p$Pa un ItaiLem sur tSiTitoiro autrich.en du Pasubi-o jutqu'à l'ikioajao," tandis que de nombreux kilomètres carrés de ia région la plus riche de l'Italie ont été conquis par ks Autrichiens. Bâle, 15 nov. — Le « Temps » annonce que sur des instances forfs, Cadorna s'est décidé à représenter l'Ibal.e au sein de l'état-major in-ter-allié.G nève, 15 nov. — Depui s hier, aucun communiqué italien n'est arrivé à Paris. LJs critiques militaires su sses commentent pour ia plupart d'une façon pessimiste, les su/.tes résultait de la collaboration des forces d.. combat au»-tro-aliemandcs en Véuétie et en an-iveuit à la conclusion qu'il faut s'attendre à voir sa-cr fier résolument le sect.ur devenu intenable par suite d'un© défense aussi riche en pertes qu'inutile. Berne, 15 nov. — De Borne à 1a « Gazette de Zurich » : Le général de division italien Giovanni V. lia ni est tombé au cours des combats en Saute-Italie. La Kussie et la Paix. Genève, 15 nov. — « Dady Telegrtaph » annonce de Péîrograd : Les soldats du d strict militaire de PétrogTad demandent une paix immédiate. Dans les faubourgs de la capitale, on n'a pas vu des troupes de Kerenski. L'agence lîavae, par contre, annonce que de^ trott-pea sont venues à Pétregrad mercredi maitin ©t se sont mises du côté <l«s Boîeehowikis. R.ea n'est dit dans le télégramme de Havre d'un» victoire de Kerenski. ' LA GUSRBF. CIVILS EH RUSSIE. L' « Algemeen Handelsblad » apprend de ' Pétrograd qu'aux dernières nouvelles de v.o-lents cembats se sont déroulés dans les rues, dimanch , à Pé&rograd. Impressiomnés par la nouvelle que l'armée de Kerenski approchait de la ville, les élèves-offic ers ont occupé la Centrale d'électricité, les bâtiments d.; la ponte efc le Palais d'E^é, oui sert d'académie mili-& • taire, mais des cosaques de ia garde rouge les eu ont clias&és. Il y a eu des scènes de violence et de nombreux morts et blessée. La « Moan ng Post » apprend que le grard quartier-général russe se trouverait depuis dimanche en rapport avec le nouveau gouv+-r-( nenient, qui avait suspendu jusqu'ici la publication des communiqués militaires. Des com-m esaires du gouvernement révo'utionnaire de Pétrograd sont arrivés au quartieir-général. L s'avère qu'une grande partie dj l'armée ee déclare pour le nouveau gouvernement, qui a inscr-t la paix dans son programme. Le chef du contre-espionnage rassa à Hel-singfors déclare que sous prétexte d'or ganser dos clubs sportifs, des oorps de pompiers volontaires, des sociétés d; benfaisance ou des soc.é;»*s locales, la jeunesse finlandaise et surtout les étudiante achètent de grandes quantités d'armes et trahissent ouvert, ment. D'après le « Berner Tageblabt » une note, remise le 2 novembre par 1'axnbase.de russe à Berne, a dénoncé le tra té de commerce eonju le 26 novembre 1812 entre la Russie et la Suisse. Ce traité expirera à 1a fin de l'annôj, s'il n'est pas renouvelé dans l'entre-tenue. Le g-u-vernem;>nt provisoire russe a également dénoncé les traités de commerce et autres conventions conclus avec d'autres Etats. « On mande de Copenhague que les communications bêkÇtaphaqùès .avec pétrograd é aent complètement nterrompues mardi ...près-midi. La station frontière f.nL.ndaise Nystaind annonce que depuis mardi après-niid , à 2 h. oO, boute tentative d'établir la communication av--c le bureau des léegraphes d« Pétrograd esc rei-tée vaine. Les communications télégraphiques sont împoÊSib'ee, non seulement av e Pé. trograd, mais avec tout te rette de la itaes.e. Péirograa au pou, o.r des nraimialist-gs. Cologne, 15 nov. — Da la « G-azotte de Cologne » ; Pétrograd aurait été incendié. La. commisâon militaire rus.o l'Helsinglors a ap-pr.e té«ephomquement de Pétrograd que non seuiemeiH 'es maxiinaIist/'a sont en po.a te on complète de Pétrograd, m a.s qt«; Kere-nski s'était retiré vers le sud avec 3 a 5,000 hommes. Lea maximalisas ont envoyé des dé«tchemen;s de troupes pour lui couper la retraite. Le colons Mirbo-vv, commandant en chef au distr-o. mjitaire de Pétrograd, déclare qu'il est inexact que des fractions maximalistes auraient, p seé du côté de Keienski. Il déclare que 'es maximaiittes ne s'étaient ret.xée do Gat&china qic pour évi-.er une eil'usiou mut le de sa^g. Les .roupes du libre peuple russe ne se sont ni retirées, ni rendues. Les maximaiisieg se sentent maintenant tellement forts, que mémo si Kertivki disposa.^ du décuple d - s ic-rces dont il dispose à présent, ils n"éprouver&ieai aucune inquiétude. Pétrograd est calme. Outre la flotte de la Baltique, 2 croiseurs et 6 contre-torpilleurs sont encore arrivés à Pétrograd et om jeté 1 anore au pont Nicolas, d'où ,1s sont en mesure da bomoarder tout Pétrograd. Les équipages de ces navires sont, ooinplè>£/Qm.e!U'b dévoués aux m-aximalistes. Kouvo^t-,- combats. Stockholm, 15 ncv. — Tandis qu'à Pétrograd 1a lutte semble terminée, une nouvelle bataille s'est dcchstîiifâe à Viborg, entre les t. oupes du gouv rnement provisoire ©t d'assez importants détc chements de la flotte de la Balt que, Un grand nombre de pièces d'artillerie ot d,1 mitraideuses participent au combat. Le succès final ee déclarera probablement pour les troupes de manne d«e Bolschewiki qui reçoivent constamment des renforts d'Helsingfors. Les traités sec*» : aveo l'Isntants. Stockholm, 15 ncv. — La «Habo!sdhaja Piy» annonce que ie Congres général des conseils des ouvriers ©t soldats ,a pris oeùnaissance des document &ew'-ts du Gouvernement provisoire trouvés au Palais d'Hiver. Parmi ©?s docu-men.s figurent également quelques-uns des traitée secrets conclus jadis entre l'ancien gou-vern.nient du Tsar et !'ô gouvernements dio l'Entente; néanmoins, les Bolechew.ki n'ont pas encore réuesi à s'approprier 1% pus impor- ISO FEUILLETON DU bk'UKliLLOiS. Mes Pontons NEUF ANNEES DE CAPTIVITE l'A 8 Lôuïs GARDERA Y Ces paroles, i«e je m'y attendais, predui-«àrent un véritable scandale : ce fut par.out un concert d'imprécations contre les Français et leur impertinence. Le capitaine R..., cédant à m nature brutale g* em prêtée, voulait à toute force faite j-fceoc Robert Lang-o au cachot : le colonsi ''ut toutVB 'es peines du monde à 'e calint-r. — C'e^t un usage en Vr-anœ, capitaine, lui dit-il, à c que l'on ru'a raconté, do satsefaire ] pendant & -cienijère heurs à totts o&pnc^a j possible* fj-.ie manifeste un cocid.mns à mort, j I^aisseitE e t hotume acii v<® s» dermèr^ pai'Ue de cartes! Quant à vous. Petit-B-a-rc, ajouta le lord, déih^bmeg-vaus ot préparez-vous. Petit-Biauc se *lépouiUa aussitob de 1% ri ciis et baroque livrés dont il était- affubié, et un. murmure d'admira^ on, piisque d terreur, elrculu. ie 'cnç d\i lorsqu'il montra à nu son vor-e d'hercuie. L" f«ite«t que sPb br e, plus gre-i quo des enkaee, st sa- poitrine, supérieure c-u largeur k l'espace, qu'eussent occupé deux hou aies pl -cée de îvom l'un entre l'autre, dénotaient une force fabuleuse ot qu'il âtait imposai blé de préo'seï! . Ce P©tit-Blarw} était un véritable phénomène. Le rounnar : flatteur dont je viens d^i parier duraifc~enc'>rî lai^quj Robert Lange appâi-ut à ■on tour. Le Breton, i'air paisible, fea épaules ]Bt> peu voûtées, ks niains dans se® poches, sa chique dam te bt-uoite et soo >onn« de cofcoo sur la bêle, présentait un contraste tellement saisissant avec la superbe prestance et la posa théâtrale de eon adversaire, que les Ang:ais f?e trouvèrent un moment tout dêsa.ppointés. — Mais cet homme n® pourra jamais résister à une chiquenaude du beau noir, disaient 1<b ladies d'un air de chagrin, ce combat est une plaisanterie... ce n'éta;t pas La peine de nous déranger pour ai peu de chose... Je parie que c'est encore là une myeti fi cation de lord S...; nous aurions dû ncus eiu douter. Quant à Petit-Blanc, après être r^sté pè®-da-mt quelques secondes plongé da-ns une strapé-i'actiou profonde, il partit bientôt d'un éosa£ de rire tellement prolongé et bruyant, qu'on eût d;t une sonnerie de tix«npette. — Ah i &ioft Dieu ! taon Dieu i s'écria-t-ii en parvenant enfin à modérer comme c'est drôle,.'.... — Dites dwic, monsieur, me demanda aiors trsiiquil-'em-ent Robôi't, qui pendant 1° ©tours dt~ acène avait conservé tout sou flegme et, tout son aâng-froid, qu'e&t-ce qu'il a donc aniiaai-Ià î Se figurs-t- 1 botmement que j'ai laissé ià ma drogue pour venir assister à ses gril maceg ... S'il a p or de bcxar, qu'd le die* ... Moi, je ne tiens pas du tout h l'aspommer... ça rn'egt égal... et je re tournerai alors finir ma pertie de carte-?. Le colonel 8..., comme la plupart des membres d-3 l'aristocratia anglaise, ccmpi-ensit et parlait assez bien, je l'ai déjà dit, la tangue française.S'âdrCcsrnt aiviitôt à Ivobeib L-ang;; —- Mon a-mi, iui dit-iî, votre piteuse apparence jusjfie suff.'sjmment la gaîté de mon nègre ; mais un pari est un pari : laissons d-cnc de côté la phrase, et pro-,édoms à Fac-uk®. Quels sonft vos parraine! — Je suis un chrétien tk je n'ai ttu'œ «r>uî parrain, colonel! répondit le Breton, qui se méprit à cette demande. Le colonel ne put s'empêcher do sourire d'un air de pitié, car une semblable ignorance des us et coutumes de la boxe augmentait encore la mauvaise opinion qu'il avait de Robert; toutefois, comme il tenait à ee que le combat eût lieu, il daigna expliquer assez poliment au Breton que les champions étaient toujours assistés de deux îémona ou parraina, chargée da veiller aux intérêts des deux adversaires.—- Que de simagrées pour se Manquer une .poussée! dit doucement Robert. Enfin, puisque c'est une coutume, faut bien s'y soumete?... Qu'eet-oe qui veut nie servir de parrain? — Je siiia à vos ordre?», m'écr.ai-ja, e-n. m'a-vaiiicant vivement. —- M-.rci, monsieur, j'accepto ajna façon... Àiloaw, viena aussi, toi, Jee-r, ajoute 3e Breton e® faisant- signe à un de ses p^'-ys d'av„i> . cîr. A présent que vojià la c-ho»e réglée-, n<me pouvons passer à ia dan5<i. — Ave?.-vou<i une montre, interprète? nie <îe. tuanda alors le colonel. — Mais, colonel, à quoi boa cette question î — C'ept ircro^able, vraiment', 3'êtyria, lord S... i'ro s'adressent à «e» oou^atricées, jusqu'à quel-point l'éd'W.tio-n français) est- w%ligîit>... Je n'ai jama«. vu nui'e part une semblable ignorance ... Tenw, prenez ma montre, pour, suivit il eu me pré»'-», ta ni un ma-gnifiqu© tlheo-ncmèt.-rj de poebs, qui marquait ks œooutdita, eîîe voua est iaidispensabîe pour consta.er, ch». quo fois que vôtre tenant y'ra tCTr-ensé par un coup de poing, le teinps qu'il rest'.-ra hoi-3 djo (Ximbatl... S, te bPwpe dépassa cinq minutes, il plus le droit de r^oaram^noer et. sera cotieidéré oarotty; rat n eu.., (A suivr*J tants de ces documents, Kerenski ayant probablement fait transférer ceux-ci à Moscou aussitôt qu'il eût reconnu le danger menaçant. L<es traités trouvés seront publ, és prcohaine-meûc d ns les organes des soviets. Les :nib£s„adas rosses <.t l'âiraaigei. La Haye, 15 nov. — L'ambaasiade russe a faix savo r qu'elle ne reconnaît pf3 le gouvernement maximaliete de Pétrograd. i^a g.;3iie SGUw-i-a^ine. Berlin, 15 nov. — Le premier vaisseau d'unité américain « YVax Clover », parti pour Malte, avec un chargement de 8,000 tonne», le 20 août, a été coulé le 19 octobre, peu avant son arrivée à destination. •EN PROVINCE A GAND. — Harengs et cr<iv<i< i<-xl — lie GantoiQ maiToinne non sans de sérieuses raisons, eemble-tril. Jug«z-en : Le hareng qui sj vettd fr. 0.35 a/u magasin national coûte fr. 1.20 dans les magasins communaux. Parconne ne e'expi.que <jet écart ex-traordinare.Au « Patyntje » là où le service de la voirie. laisse pourrir se s immondices tout proche des habitations, on a pu voir, il y a quelques jours, plusieurs tas de crevotU'e pourr ea. Ce lait provient sine doute d'un trep fort- arrivage de crevet'.ea se greffant sut un prix de v. nte trop élevé. No vaudrait-i,l pas mieux abaisser les prix et écouter cjs préeieuees deai-ré-3 à un prix raisonnable et à portée d'un plus gr. nd nombre de con&omxnatsujfs que de laisser pourrir un aliment si impérieusemenit néceosiajre par ces temps de misère et de famine? (L. B.) FAITS DIVERS UN OUVRIER COUPE EN MORCEAUX PAR DN TRAM A NAMUR, — Il y a quelques jours, un ouvrier de la gare, Mai.vy Louis, 37 ans, marié et père de plusieurs enfants esn ba8 âge, demeurent à Maïcineliette, a été tamponné par un tram vicinal et coupé on mor-oeaux. Le corps déchiqueté a été transporté à la morgue. (A.) LES MEFAITS AU PAYS DE CGQARLE-ROI (Dé notre correspondant, 16) : L'acte de banditisme de Melle<. — Arrestations. — Nous avons rapporté, il y a quelques jours, l'acte de banditisme commis rue Langue, où on avait bâillonné, frappé l'épouse Charles de Saint-Fiacre et dérobé 10.400 fr. La police de Ransart vient d'arrêter sept individus de la commune qui ne eembient pa» étrangers à cet acte de brigandage. II3 ont été amenés à la disposition de M. le juge d'instruction Yandam. LE CRIME DE V1LLERS-PERWIN. — Mise en liberté provisoire. — Juléa W., dfe M&llet, qui est accusé d'avoir tué d'un coup de couteau au cœur Wauthier, cultivateur, au cours d'une scène, rue du Warohais, viewt d'ê ra remis en liberté proviso.re. LE VOL AU PREJUDICE DU C. DE R. DE COUILLET. — Le 26 novembre viendra devant la 6j Ch?.mbre, la grave affaire de vol de café au préjudice du ravita lîement. Il y a cinq prévenue : M. René, P, Fer tua. nd, B. Ferdinand, H. Léon et D. Alfred, tous de Couil-îot. Cette affaire tiendra toute l'audience. LEVAL-TRAHEGNIES. — Un vol de 1,500 k. de froment a été commis au préjudice de M. Oiner Hachez, cultivateur. (M. E.) LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE. — Audience du 14. — Pour les di&-ciples do M»troachouft î — Le tribunal, pré i-dé par M. Houyefc, vient de rendre un jugement intére®ant les pêcheurs à la ligne, en décidant qu'une chaloupe à bord de la rivière ne constitue qu'un prolongement accidentel die la rive et sj ie législateur a. exigé un permis de 10 fr. pour la poehc' en chaloupe, c'èet que le mode de surveillance est plus difficile poux oe genre de pèche qui n'est qu'à la disposition des plus riches; au surplus, soutenait Me GoUi-gnom, oomseil du prévenu B., une chaloupe sans voile, nd raines, constitue-t-olle l'instrument de looomction visé par la loi î Le prévenu a péché à Hermalïe, aur une chaloupe, avec un permis, de 2 fr. et est acquitté. Il avait mie lté pieds, e» péchant, au fil de l'eau, sur un© embarcation qui touchait les bords de la rivière au moment oà le» gsndea lui dressèrent procès-verbal, (Joe.) TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CHARLEROI, — M. Anne, die Jumet, diéte-nue, esft poursuivie pour avoir laissé ses enfants, âgés de 8 et 8 ans, wns soirs, dans un lieiu solitaire. Elle est condamnée à 7 mois. — L. Jules, de Montignies-sur-Sa-mbre, a été eur-pris au marché de ia- Ville-Basse à Chaaieirai, volant le porte-monnaie de M. Q., marchand de charbon. Cela lui vaut 3 mo's et 2ô fr. — V. Pauline, AdrJaïde, do Gceeelie» 3t F. M^-TÎe, de Vie&ville, ont fait des trouée» dans ia haie <k'e jardins de M. Léo® M. ci Ch. Jean-BaptifiU', et 012b dérobé des légumes, obotix, etc. À chacune, 3 mois, sursis pour ks 2e «ft 3e. — V. Pauline et sa eceur Âdolaïde com-paraisaftnt peur faite identiques. A ia lv&, 1 mois et 50 fr.; la 2e écops de 60 fr. avec aiireis, — M. Fernand, de Villsra-Perwin, a été surpris dérobant dee épis de froment au préjudioa d'inconnu. 25 fr. — Al, Georges, L. V cfcor, D. Hubert, d1? Mont-aiir-Marohiennc, D. Emma, tiâel et L. Ju'e?, df MavcineUe. ont été pitr-piifl maravdsu-fc 73 îr'w do ponucejj deas le j--.rtl:u de M. Ch-chu T mois, «/assis pour les quatre derniers. — L. Victor, d- Mflrcinejp, L. Raymond, de Mont «ur-Manh'enue, ont. été dérober 9 à 10.000 poireau* devant aerviv pour la plante, an préjiuiko dt M. C. Fer-naud. «tltivaleur à "M-u-tigny-le-THkuJ. Au premier, 2 mois, 26 fr.; le 2e, 1 iato'is, 26 fr. (M. E.) TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MONS. -- Marguerite L., de Blicquy, a outragé frappé M. Eagènei D., président du Comité de Ravitaillement. El'e récolte 8 jouis et 60 fr. *— Anguate D., de Ghlia, 1 moia et 23 fr. pour Toi, — t&vgwm G., 4® La Loutî^, «5 jouis pour vol. — Pour reoel, Hélène D., die t» Louvière, 8 jotu-s. — Henri D., do Gibecq, comme co-auteur du vol d'une poule au préjudice de Emile L., éoope do 8 jours. Formand D., de Ju.arbi&e>, pour outi-agCa aux mœurs, 8 jours. — Julien Pil., de Flônu, a volé du cuir, du cuivre, insulte et memeo l'ingéniQUe A., 6 mois et 86 fr. pour Ls broie faits. La partie civile obtient 100 fr. — Eugène Van., de La Louvière, pour avoir tenu un jeu de ha sa.d, 8 jours et 76 fr. pour tentative de cor-cupuion, 8 jours et 26 fr. L Odile D., do Mon», pour dénonciation cJomiL.ei.is3 contre uji cliampêtre, 50 fr. — Jules Li., 15 fr. pour vol. — Germain F. et Jules L., pour vch, 26 fr., tous trois de Noirchain. — Jules Fr., de Mau-rage, a tué le chien du bourgmestre pour k Dunger; cela, lui vaut 15 jouais. — Je„\.n-Ba.p-tist^ Bl., de Dour, 3 mois pour vol. — Vaiérie Dol., de Waames, 30 fr. pour vol. — Yaiéry Eq., de Cueames (défaut), 3 mois pour vol. — Jules Lef., do Dour, 1 mois et 50 fr. poar recel. — Aimé H., d'Eoaus-tineg d .Lnghien, 8 j. pour vol. — Oscar G., et Henri J., de Mas-nuy-Saint-Jeau, 50 fr. pour voL — Angèle Lh. dont ie mari habite Genly, et Antoinie M., bouilleur, domiciliée tous deux à Péronnes-Lz. B-nobe, paur adultère.Augèie 1 mous (sursis de 3 ans) et Antoine est acquitté. Ma.uriCo Lam., de Ghlin (défa.ut), pour vol, 2o fr. — Arthur Ber., de Jeioa-ppes, 15 j. pour vol. (Pt y.) rrrTTi Vii)*-iiif ii * " ■ " ■ ■■■" SPOUiS LUTTE. — A h Cour dt Tumorvt. — De-ma-in, samedi, auront lieu, à 7 h., les revanche de g championnats de Bruxelles, au cours d'uae soiléd erganieée au profit d«s lutteurs ayant participé à cottx-ci. Au programme : la rencontre i^-nrys-Clarys et le match Touaaain-t-La tour, les luttes Van B»g n-D-soirun^, Vaaidee wilien-WU-iam, Va,u Z^broedt contre Char-lee Vaaid nbroeck, la revanche Pio.g^erte M_r-cliant, Louaai.i-I>grc-ef, Arthur Vauiden 'Eyn. de contre Sweerts, Goo&i.'nâ contre Riigaux, Davidson contre Stiifenhafen et Walhen contre de Hauwer. Ou commencera à 7 heures. FOOTBALL. — A Anvers, — Un b3a« match de îr» division aura lieu dimanche aw terrain de l'Ant^erp F. C. Coure ia uès ierfce équipe locale et l'équ pe du D-ring C. B-, qui, dimanche passé, battit si nottsmenfc I'Uum® Sain/t-Giboîee. JEU DE QUILLES. — A Anderlecht. ~ Uu matcii dt; 1rs catégorie c<wnptant pour les championniats de la Fédération, se disputera aujourd'hui à la « Maison Blanche », à Anderlecht, entre l'équipe locale et celle du Quicik Une difficile victoire du Quick est à r-révoii'. 1 n ii 1 i»QP«aa^iMt»aL«.. 1 1 1 «i Etat Civil MONS. — Etat civil du 8 au 14 novembre Naissances : 1 gia»\on,. Doces. — Purbonnea domiciliées à Monaî Looii'ctfd Duscn.frtimacvoe, a meus, un. du v er-saut; josopn Deteiiuco, sa affld, v.jùi «e iiiLse Latu-euit/ ép. de Itéonio Gamvoxsw, a/vci\. des Guérites; Joan-iiaptisuo iJiica£Ut, 67 ans, ép. Anaàt& Carman, r. ce la rouoicavie; licou-arà Uemeùfces, 69 ans, veuf tue IHjsorée i>aii,y, tuf Groase Pomme; Hïor&nus iia&ny, 77 uns., r. os Buruaimoat ; AÉce lAiiour, 10 a^A, ép. «e Jtiesa ri Destariiocq, r. de DinaïUt; Lucjie Aiaindv <15_ ana, r. Chaussée; François J^anyue, 7(3 ans veuf de Marie Louoitaxt, r. Gros.i.3 feannte. Personiwi domiottiée à l'éta-ar^er : Vaimtiae Grunar, 68 ans, 6p. de Vital Antoine, C'on-sc'lrsPer&oime domicilié'"' à, Mons, clôcédée à l'é-teanger: Clém-aut Dutiilojtil, 55 ans, diroa'cà de Kosalie Menroir, rue des Juif». Publication do mariage: Armand Dehuy mach., à CoureeMea et. Angèlc Larainoig, te» de chambre, à Courccltes. Mariages : Afjied Leg'at, bouiang çt ldc Beu&o ; Joseph Koet-ej. magasin., veuf de A< ior« Normand et Emilia Tiaeot, vva da Jean Vai Meickebofce ; Ernest Gautier, v,jén.f et Ge-bnolle Robert-, tail. ; Eugène ÈEeuscheu, frein et Anaïs Dufrasne."" 1 -..MWIgKaiMi . INFORMATIONS FiNAN'CIERES BOÎTESE OFF1CI3XTS DE BEUXELLS3, Les covra du jour. — V'-udred 16 ntwcmbrd Rentes et b:sde Villes. — Belge 3 p a, 73. Tréear 4 p. c., 102.75; Lots du Congo, 96; Anvers 1903, 69; id. 1887, 86.25; Bruxelles î(KJ5, 72.25; Bruxelica Maritime, 64.75. Banques. — Banque de Bruxelles, 930; CSafc-se de Reporta, 1,520; Crédit Anveraoi», 413.50 Outremer cap., 740. Chemin» de fer et Tramways, -v- Bialyatcci cap., 32.50; iBiiibao cap., 129.30; Bruxellat priv., 537.50; id. div., 913.75; ÉaonomiqueB 497.50; Espag. E'ectr., ôap., 153; fend., 1,538 Mékdlurgie. — Energie fond., 42; 04fe»v*j* jouiss., 457.50. Mines. — Baooare», 116.25; Nibrartca cap,, 525; Rouina, 350; Asburteoiie, 6,125; Nebid». 640. ChwbvfvnagVa. — Oara,bin-fe% S50; Cmîw Dotiftte, 137.50; C&ntefc Jumet, 2,312.50; Bonn? Espéi". Babfaeriô, 5,GC0; Gd Conty, 725; Hasn-sur-Seanbre, 626.25; Kou.il. Unis?, 1,015; La» ra div., 1.342.50; Mairo-iuc, 2,075; MatrcineEs Noirj, §35; Monceau Bayûm, 348; Nord Gillj. 3,275; Noa-d Rie», 3,312.50; Wilîsm 2,235, 2,250, 2,230; Ri eu du Cœur, 630. Yaie-u^ eoloniuJes. — Belge Kaèa.ng«, dik, 92; id. cap., 106.50; OuHnpe Jav», 220, 225; Géo minf», 922.50; Com, wfa Minss Ccstigo div., 52 Lufci cap., 50; jouit»., 27.25; Hévéa, 220; Katsa' 87; Kafanga, 3,560, 3,600; S'Onmah Rubber, 7C 77; Siinkat div., 580, 565, 575; cap., 120; 8©e# gei Uppoet, 555, SCO; Union Minière, î,9ft 1,820; Tang&, 132, 133; Z\ùd Prép^^er, 237.30 235. YaJCvr* divefuss. — SueferC-sa St-Jesn f, 240, 235; Sua', Europêenao cap., 90.50 PétjT<^ei dt Gr'satji priv., 2,775; id, ord., 2,4-50; PéhoLc. Tujtîanwv pr., ^5; kî. «sp., 73.75; id. f., 150 Beïgo Canu Pu-,p. part-., 465. Va-Murs étrangères. — RsxcAkma, 121.50, iSSL Ci»-- Agric. Egypte 3î5; Dyie et Bacalati oï^I., 1,155; td. p,iv., l,i52.S0; Hé^iopoliB cap 157.50; Burbaoh aot., 2,240; Kolomna, 527.50 Môbal RusEo-Belge, 1.637.S0; Mexico Trwit 318,25; Port oî Fera pr., 106; Sav%ikgfi. 1,277.50. ; 1) }m$rim»rljt Mertt&lemlo, 0t rve Ra)Wlaefc&

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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