Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 oktober 1918
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s.n. 1918, 11 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8b38b/
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Vendredi 11 Octobre 1918. • PS" 144 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le- abonnements sont reçus exclusivement par tous tel BUREAUX DE POSTES. Les réclamitiois concernant les abonnements doivent être ai '«ées eKctusivement au bureau de poste qui a délivré /abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TSiîACàE : 125çOOO par jour QUINZE CENTIMES Le Bruxellois TOUfîNAIv OUOTIDIBX INDEPENDANT vendredi 11 Octobre 1918. - N° 144 ANNONCES Faits divers et Echos La Ligne, fr. 6 Nécrologie Annonces commerciales Annonces financières 2, PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2, Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125.000 r&ar non La Filins commerciale de la M\ Le but de la révolution russe, aussi longtemps que les maximalistes détiennent le pouvoir en appliquant dans leur législation la théorie communiste, n'est que la transformation de l'Etat en une simple gérance de la production. Le moyen principal appliqué consiste à côté du transfert du commerce des mains d'entrepreneurs privés aux administrations centralisées de l'Etat, en une annihilation des classes supérieure et moyenne. L'intensité de ce processus en Russie peut à peine être surpassée et sa durée dépend de la situation extérieure. La solution de ce problème peut seule résoudre la question de savoir si finalement la disparition de l'opposition entre les classes sera réalisée comme but révolutionnaire ou si on verra se dresser une nouvelle classe composée d'ouvriers, de paysans aisés et instruits, classe à laquelle la bourgeoisie prolétarisée cédera la place. Lo développement de la révolution russe actuelle diffère de celui de la révolution française, inspirée par les philosophes naturalistes, plus par son idée fondamentale que par son cours typique. Les maximalistes eux-mêmes conviennent que l'époque révolutionnaire actuelle, avec toutes ses terreurs sanglantes, n'a de sens qu'au cas où elle aboutisse à une libération générale des forces productives. à un réveil des nouvelles et vitales organisations sociales et à une société supérieure à celle d'aujourd'hui. L'organisation des soviets représente, d'après la nouvelle constitution russe, la cellule primitive de la Russie sociale réorganisée. N'étant pas inventée par un théoricien quelconque, cette organisation doit associer pratiquement, partout et d'un coup, la masse ouvrière à la vie professionnelle et administrative quotidienne. Le mouvement qui aboutit à la formation des soviets, offre au fond, à la Russie, où l'esprit communiste avait depuis longtemps des racines, la résolution du problème concernant le moyen de relier l'administration locale et centrale sans recourir à l'ancienne magistrature.Le commerce en Russie est actuellement réduit à sa plus simple expression. Les br.àiues, les maisons de commerce, les magasins et les dépôts ainsi que les offices de commission sont, en grande partie, fermés. Bon «nombre de commerces, après avoiT licencié leur personnel, liquident leurs affaires sous le contrôle des soldats des soviets. St-Pétersbourg et Moscou présentent actuellement un fort triste aspect.Les commerçants et entrepreneurs se trouvent sous le double contrôle de la « commission extraordinaire contre la spéculation, le sabotage et la contre-révolution » et des commissions ouvrières. Un grand nombre d'entreprises privées sont devenues propriétés publiques, c.-à-d. qu'elles sont dirigées et exploitées par des soviets locaux ou par des organisations ouvrières. En même temps commença la centralisation par branches d'entreprises industrielles, comme cela eut lieu pour les fabriques de sucre, de tabac et de papier. Le commerce de toute espèce se fait de même au moyen de nouvelles organisations centrales, en rapport avec d'autres organisations pareilles. Ces organisations fonctionnent: passivement comme organisations liquidatrices, activement comme mandants des industries. Certaines branches résistent toutefois à la centralisation, les manufactures par exemple. Certains tissages se refusent à la nationalisation, et un certain nombre de fabriques est resté possession privée. Maintes de ces dernières arrêtèrent, partiellement ou entièrement, le travail tout en continuant de salarier les ouvriers. Pareil état de choses exclut toute tjCt ibijjté payer le- di"id -ndee. Ces maisons vivent de leurs* réserves, en espérant pouvoir garder leurs entreprises, même réduites, en vue de l'avenir qui pourrait, par une nouvelle révolution politique, restaurer et reconstituer la propriété ainsi que le système d'exploitation pri vée. Or, le sort de ces entreposes consumant leurs capitaux, au cas où la dite révolution ne se produit pas prochainement, est réglé d'avance. Le facteur matériel de la production aussi bien que îe facteur psychologique manquent en ces temps de troubles. Les matières premières font défaut et aux masses ouvrières, sans parler des dirigeants techniques, manquent l'entrain, la disposition au travail coordonné. Le gouvernement maximaliste commence à veiller lui-même, peu à peu, à ce qu'on travaille effectivement aux fabriques pendant les huit ^ heures de travail. La première période de la révolution, celle où les leaders ne pensaient c.u'à déranger le travail par les conférences et les assemblées, £St passée, quoique toute la question ne soit pas encore résolue. Une bonne partie des ouvriers, grâce aux expériences, reste incrédule devant les essais d'organisation des maximalistes. Les indemnités et les i.ros salaires payés par le gouvernement des soviets allègent peu la situation économique. En Russie comme ailleurs, s'accuse le trop plein d'argent léc'uit presque à néant grâce à la dépréciation monétaire. Les ouvriers des fabriques apparaissent comme des favorisés par comparaison avec d'autres classes, notamment avec celles des fonctionnaires et employés. car les ouvriers ne jouissent pas seulement d'un droit exceptionnel chez les paysans, mais obtiennent encore certains autres privilèges dans la question du ravitaillement. La politique extérieure actuelle en Russie, la mobilisation des masses ouvrières contre les tchéco-slovaques,contre les Français, les Anglais et contre lès contre-révolutionnaires, excitent de nouveau la classe ouvrière. La paralysie de tous les domaines de l'industrie et du commerce n'est que passagère, mais elle dure trop longtemps déjà pour ne pas provoquer quelquefois le découragement chez les théoriciens de la nouvelle économie. L'article 11 du traité de Brest-Litowsk ne se conforme qu'aux besoins économiques des deux contractants et ne comporte que la restauration d«e leurs' relations économiques. Ces dernières ne dépendent que de la bonne volonté^ des nations. or celles-ci n'aspirent qu'à la réalisation de leurs vœux. Malheureusement, le gouvernement des soviets, par ses décrets ultra-socialjs; tes, contrecarre souvent les velléités d'activité possible. La Russie socialiste des soviets bol-chevistes, de par ses organisations du commerce et de par sa politique basée sur les facteurs du marxisme, ne s'accorde pas avec l'économie des Etats bourg-cois, basée sur les organisations de l'Industrie et du Commerce de propriétés privées. Cette difficulté atteint non seulement les (Centraux mais aussi les neutres qui, avec la paix de Brest-Litowsk, pourraient s'attendre à une conjoncture favorable. On paraît ne comprendre, en Scandina vie, en Hollande et en Suisse, le changement qui S'est produit avec l'entrée en scène du gcu-.vernemont maximaliste qui se présente actuellement lui même en qualité d'exportateur et d'importateur. (On nous annonce qu'un semblable système d'échansrc d'Etat à Etat sans intermédiaires privés sera mis en vigueur cet hiver entre la Suède et la Russie). On en attribue la faute aux machinations des importantes industriels allemandes, japonaises et américaines en Russie. La véritable situation s'explique par le fa:t que les grandes comme les petites industries nécessitent du temps pour pouvoir s'accoutumer au nouveau légime L'or, avec l'importance qu'il posséda jusqu'ici, ne joue plus le jmême rôle de base d'échangé en Russie. Le simple processus de l'importation et de l'exportation sur la base du crédit reate actuellement fort Compliqué. Le bénéfice du négociant étranger se. trouve, d'après 1* nouveau système, réduit au -minimum ; de même la repri t d«« relation© com-'msrciales dirninu» d'intensité. A ce propos, l'exemple cfc la nouvelle organisation du commerce extérieur est très intéressant. L'éch*»g-e commercial fut cm premier ï.:eu réglé aiver J* Suède, le pays nestlre géo*sph;- Iqocr- *nt lo plus pro-h'. Il ev rtjçrwtebîe que |oe pays ait entové en Russie des B&Wrcs vides qui durent exporter de la Ruiagie oertninei ma?-> chaaidise-â. Ge »'e«t qu'à ce RWntqtis <ïe confiance dans le prolétariat rxisae de la. -part des négociants suédois qu'il fuit attribuer le retard et Vjwrêl 4an« l'activité ifamaciM.ue de . ■ oes deux pays. "Le commerce avec l'AUemagi J P est déjà entré dans la première étape, certa )IU nés marchandises sons, déjà arrivées en Russ et en Allemagne. ttPS Quant aux relations commerciales avec l'A en gleiterre, les conférences entre le gouverneme )m- maximaliste et la délégation du ministère a 1 en glais du commerce eurent lieu à Moscou. Li yen Russes prétendaient, et de droit, avoir beso 'ert avant tput de machines agricoles et autres q ves furent commandées et payées en Angleterre en em Amérique. On a exprimé le désir d'être a et suné et pourvu d'une flotte marchande ainsi qi en d'obtenir une garantie de non saisie de cet ,rée dernière. Or, les relations commerciales avi de l'Angleterre ne pourraient reprendre qu'après de reconnaissance du gouvernement maximaliste osi- sa renonciation d'entrer en relations séparé but avec les nouveaux Etats qui pourraient se fc une mer à Archangelsk sur la côte de Mourman, et ans Cet état des relations commerciales entre eoi- Russie, la Suède, l'Allemagne et l'Angleter >pe- est typique pour la situation politique russe vi de à-vis de ces pays et des autres pays neutres les belligérants, il démontre la nécessité de régi 'on- préalablement, par de nouveaux traités, leu ixi- relations réciproques. re- Les maximalistes prétendent jouir du succ iurs et des avantages que leur offrait la liquidatii iou- de la participation des capitaux allemands ai lue- entreprises russes._ L'Allemagne n'a pas par ga- cipé à la protestation faite par les neutres co e à tre la nationalisation des industries en Russi iets La nouvelle entente commerciale entre la Ru sse, sie et l'Allemagne deit certainement produi ga- une réaction sur la bourgeoisie russe qui, ; :ien temps de Milioukof, constituait l'élément bel jra- queux et partisan de l'Entente. Cette bourge< ou- sie ne peut maintenant plus compter sur ui ;ive indulgence quelconque. Ivanof, fr»r_ —_ LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 10 octobre. — Officiel: Tnéâtr® de la suarrs à l'Ousat Sur le champ de bataille entre Cambrai et St-• Quentin, nous occupons des positions situées ■plus en arrière. Nous avons évacué Cambrai. Par leurs contre-attaques couronnées de succès, appuyées -par des chars blindés qui fious ont remis. le soir du S octobre, en possession de Seranvil-liers au sud-est de Cambrai et des hauteurs situées des deux côtés d'Esmef, des régiments bavarois el rhénans en premier lieu, ainsi que des troupes de la division de chasseurs allemands, ont essentiellement facilité notre solution de contact avec l'adversaire. Dans le courant de la journée d'hier, l'adversaire nous a suivi avec des forces assez considérables, des deux côtés de la route romaine, dans la direction de Le Cateau. Nos troupes ont repoussé, en cet endroit, de la cavalerie appuyée de chars blindés. Elles se sont retirées pas à pas sur leurs nouvelles positions devant d'assez fortes attaques d'infanterie. Vers le soir, l'ennemi se trouvait à l'est des lignes Ber-try-Busigny-B ohain. En Champagne, des attaques part'elles ennemies ont été repoussées des deux côtés de Saint-Etienne. Entre les Argonnes et la crête d'Ornes, les Américains ont procédé de nouveau à des attaques uniformes sur la rive orientale de la Meuse, en collaboration avec les Français. Sur la lisière des Argonnes. elles échouèrent avec de lourdes pertes pour l'adversaire. Nous avons repris Ccr'-ay oi. l'ennemi avult pénétré. Le enoe principal des attaques exécutées entre Aire et Meuse, était d.rigé contre Sommerance et Ro-magne. Après des combats pleins de vicissitudes, ces deux localités restèrent entre nos mains. Des régiments badois ont repoussé de nouveau l'ennemi qui s'avançait ou-delà de Romagne et à l'est de cette localité jusqu'à Cunel. Sur la rive orientale de la Meuse, nous avons repoussé l'ennemi près de Sivry et à l'est de cette localité et avons repris Sivry perdu passagèrement. Au nord-ouest el à l'est de Beaumont, l'assaut de l'adversaire a échoué devant, les lignes des régiments austro-hongrois et rhénans. BERLIN, 9 octobre. — Officiel du soir: Sur le front de bataille entre Cambrai et St-Quentin nous nous sommes repliés sur des positions situées plus en arrière et avons par le fait également évacué Cambrai. Combats partiels en Champagne. Sur les deux rives de la Meuse de nouvelles attaques de l'ennemi se sont développées.AUTRICHIEN VIENNE, 9 octobre. — Officiel : Théâtre de la guerre italien Le feu de l'artillerie italienne est devenu beaucoup plus violent sur tout le fronf'ée montagne. Dans la vallée de Daone, sur l'Adîge, immédiatement à l'est de la Brenta, combats d'infanterie qui se sont terminés à notre avantage.Théâtre de ia guerre dans les Balkans En Albanie, les Français et les Serbes ont pénétré dans la vallée d'El Bassan, que nous avons évacuée. Dans la partie méridionale de la Vieille-Serbie, pas i'événement particulier à signaler. Théâtre de la guerre à l'Ouest Les troupes austro-hongroises du feld-maré-chal lieutenant Metzger ont pris jme part glorieuse aux durs combats de défense qui se sont livrés hier près de Verdun. TDBC/ CONSTANTINOPLE, 7 octobre. — Officiel : L'ennemi a progressé la nuit dernière sur la ligne générale Beyrouth-Chale; à part cela, pas d^opérations de combat. Rien de nouveau des autres fronts. ITALIEN ROME, 8 octobre. — Officiel : Le feu destructeur de nos batteries a visiblement endommagé les ouvrages de défense ennemis en ]udicaric, dans la vallée de Lagarina et dans le secteur du Grappa. La canonnade autrichienne a été plus violente à certains endroits le long du Piave. Au sud du plateau d'Asiago, une de nos patrouilles a dispersé un fort détachement ennemi. Dans la vallée de la Funzela, un autre engagement entre patrouilles s'est terminé à notre avantage. Un de nos dirigeables a énergiquement bombardé la finit dernière des champs d'aviation dans la vallée du Trentin et dans la plaint de la Vénétie. FRANÇAIS PARIS, 9 octobre. — Officiel, S h. p. m. Au cours de la nuit, dans la région au sud-est df Saint-Quentin, nus troupes ont enlevé des jx)si-lion* critiémirs éprennent défendue» entre llarty ci Neuville-Saint-Amand et débordé ce village par te Nord. La lutte d'aniller'.e a été violente au sud dt l'Oise et sur le front de la Suippes. Au nord de l'Arnes, l'ennemi a tenté de nous enlever nos gains d'hier. H a échoué et subi dt lourdes per-tes. Le. chiffre des prisonniers faits par nous dam les combats d'hier sur le front d'Ames dépasst Gai. Hien à signaler sur le rest» du front. PARIS, 9 tetobre. — Officiel, 11 k. p. m. Les violentes attaques menées depuis plusieurs jours par les forces anglo-françaises au nord el «u sud ùe Saint-Quentin ont contraint l'ennemi à un repli général derrière celle région. Aujourd'hui, nos troupes de la première armée ont pourswv: let arr<èrc-gardes ennemies entri ia Somme el ! l'Oss«r, brisant /jartout les résistances locales, fat simt dtt prisonniers, A l'est de Ut voie ferrée dt Stt nl-Quefittn à Cateau, nous k'nons U beis i d'Elaves et le village de litaulroux. Plus au sucl > nous mens tiéfissi Fonsomme, atteint Fontaine-. Notre-Dame et pris IJarcy. Sur la rive nord dt i'OHe, nui* M tu» oecxvçè Mémires-sur-Oise. Netre avance est de huit kHomtircs enmrtn à l'est dt iixinl-Qucklin. N&ut ttvoite fait jusqu'à présent tfiti gne prisonniers, pris des canons ei de nombreuses mi- tai- trailleuses. Au nord de l'Arnes, nous avons re- ssie poussé de violentes contre-attaques ennemies et accentué nos progrès vers Cauroy. Dans la vallée de An- l'Aisne, nos attaques ont obtenu des résultats sa- lent tisfaisants. Nous avons enlevé le plateau d- Mont- an_ cheulin, le village du même nom, Grand Ham el Les Lançon. Nous avons■ franchi l'Aisne au nord-est iP;,n de Montcheutin et conquis de haute lutte Senuc sur qui la rive nord. Plus de 600 prisonniers, des canons ; et et des mitrailleuses sont restés entre nos mains. at ANGLAIS ette LONDRES, S octobre. — Officiel : ivec Au cours des heureuses opérations locales que 3 la nous avons exécutées hier dans les environs de i et Montbreha n et au nord de Beaurevoir, les trou- rées pes américaines et anglaises ont fait largement for- 330 prisonniers. ct.c' Des troupes anglaiseS ef américaines ont pro- '■ la tioncé une attaque ce matin avant le lever du erre jour entre St-Quentin et Cambrai. Malgré la _vls" pluie torrentielle qui tombe depuis hier soir, les 3 ,e' premiers rapports signalent que nous avançons fi,er d'une manière satisfaisante. 1 ur s Ce matin, entre i h. 30 et 5 h. 10, nos IIIe et IVe armées ont pris l'offeisive sur un front d'environ 20 milles entre St-Qûentin et Cambrai, ° et, sur tout le front d'attaqw, elles ont avancé /rtj sur une profondeur de 3 milles. La concentration con^ des troupes a été rendue difficile par stdte de la ,'sje" tempête qui sévissait la nuit. L'assaut a été enga-^us'_ gê au milieu d'une pluie torrentielle. Tandis que u;re l'attaque se développait, le teups s'est éclair ci et au a favorisé nos opérations qui ont dès lors com-ejij- plètement réussi. Sur l'extrême aile droite de •eoi- notre front à'itfaque, notre 6e division et des une troupes d'une de nos autres divisions ont rejeté if_ l'ennemi de la crête sur le plateau au sud-est et à l'est de Montbreham et se sont emparées de la ferme de Beauregard. Sur notre aile droite et au centre, la 13e division américaine, composée de troupes des Carolines du-Nord et du Sud. ainsi que du Tennessee, commandée par le général q Leurs, a conquis Brancourt <>près un dur combat. Plus au nord-est, elle s'est emparée de Pri-mont, et, progressant ensuite de 3 milles, elle a rejeté l'ennemi d'un certain n'.mbre de fermes et de bois. ^ DERNIERES Dg PECHES La réponse de l'Amériqtse sl_ Vers ia paix ba- Washington, 0 oct. — Le secrétaire d'Etat a des transmis par l'intermédiaire du chargé d'affai-ids, res suiSise, la réponse suivante à la note alle-:on- mande : ■>ur- « Département d'Etat, 8 oct. 1018. for- Monsieur ! mte Au nom du Président, j'ai l'honneur de vous Vo-s accuser réception de votre note du >3 octobre iva- contenant une communication du gouvernement re- allemand au Président. Je suis chaTgé par ie de- Président de vous prier de transmettre au chan-« le celier allemand la communication suivante : ier- « Avant que de répondre à l'invitation du gouvernement impérial allemand et de faire ainsi me- une réponse sincère et porudiêrée,. telle que la int- comportent les intérêts importants qui sont en tes, jeu, le ^Président des Etats-Uni; estime qu'il, est at- nécessaire de s'assurer du sei.s exact de Ja note 'eu- du chancelier de l'Empire. Le chancelier de la l'Empire estime-t-il que le gbvveraemeat impé-de rial allemand accepte les conditions posées par re- 1® Pri. ident, _lors dr> •> > r • • > noc c'os Etât's-ijnis du 8 janvier et dans les messa-et sres suivants et que le pas fait lors de l'entrée Ro- «n discussion n'aurait d'auttre but que de se les, mettre d'accord sur les détails; pratiques de leur Des application ? 'en- Dan» ce cas, le Président se voit obligé de dé-■t à a,Ii?r vis-à-vis de la piypcsition d'un armistice, rive qu ne se .considérerait pas autorisé à propo-'en- &er,'un armistioe aux gouvernements avec les-? et ,le gouvernement des Eta s-Unis es allié nd- (?®®ociated) contre les Puissances Centrales, aus-'ad- S1 lon!fftemPs que les armées des dites Puissances ,f,t„ occupent leur territoire. La bonne foi lors de toute discussion (the good faith of anv discus-sion) dépendrait manifestement (manifestv) de 1 arlhcsion des Puiss-ancss Centrales à retirer im-St- niediatement et partout leurs troupes, des ter-osi- Paires occupés. Le Président croit également fait etr® autorisé à demander si le chancelier parle en ■exclusivement au nom des pouvoirs de l'Empire de (constituée autherities of the Empire) qui jus-l0p. 5U'1C1 ont fait la guerre.Il considère à tous points de vue'la réponse à cette question, comme e\tra-ordinaireme-nt importante. Veuillez agréer, Monsieur, l'assu.ance réitérée de ma considération distinguée. ls.) Robert LANSING. » enu NOt3 £îe ''««noe VVo!fî. _ Nous ne possé-ZZ 50n® Ça.s, encore le texte officiel d.e la réponse ire Président Wilson. Un examen précis du tex- te n estdonc pas encore possible; toutefois, 11 •nti aPP811*1 4 ?rcs .et de cemi-ci, que de nou- •' "" velles déclarations seront nécessaires du côté du gouvernement allemand. La reponse à la question, finale du Président a été donnée par le ont président rehrenbach, lequel a déclaré au nom ous i u aLemand et du Reichstag-, au cours de la _ séance du Reichsta# du 5 oôfobr^. Que Je ïer- Reich&tag approuvait l'offre de paix et la faisait sienne. Pas de réponse à l'Autriche irè .Washington, 8 oct. (Officiel). — U a été dc-elo- c ■ ■ n'e Pas reP°ndre pour le moment aux pro-ont P°'s,'':iGns de paix autrichiennes. Lîoyd Caorge d'aesard aveo Wiïson Bâle, 9 oct. — De Londres au «Progrès de Lyon» : Au cours de la réception des délégués el ; du parti ouvrier, vendredi dernier, Lloj d Ceor-' la a déclaré qu'il se plaçait sur la base des 14 points de paix de Wi'iscn. des oLc ®Daily News» annonce également que Lloyd George aurait reçu vendredi Lord Lansdowne, avec lequel il aurait eu un assez long entretien. ' L'appui du Pap9 77 Zurich, 9 oct. — Les «Dernières Nouvelles Ca-ole- tholiques de Zurich» annon snt que le Pape fëia me- l'impossible pour que l'offre de paix des Puis- 2 et sances Centrales n'essuie pas un refus itri- , , . , s- le L aPPu' des partis ouvriers de l'Entente utie Zurich, 9 oct. ■— Les «Nouvelles de Zurich» :he- annoncent que les chefs du parti ouvrier anglais un se sont déclarés nettement en faveur de la pro-liné position de paix des Puissances Centrales. Paris, 9 oct. •— Du «Journal du Peuple» : Le om- G01}'f?rès national socialiste de France a envoyé la non ?uit ^ dimanche des télégrammes aux partis-e La "ères anglais et américains afin dfi provoquer une manifestation commune des pays de l'Entente en faveur de la paix. L'Italie réfléchit Milan, 9 oct. — On mande de Rome: Orlan-l-est do a reçu lundi matin à la première heure les wsi- délégués de la presse de la capitale. Il déclara / et que toute proposition de paix de l'advefsake 1 le méritait d'être prise immédiatement e« considé-! de ration dans l'intérêt général. La prasse allemande per. Ber'.in, 10. — On lit dans la «Gazette gcn'rate Je (ans l'Allemagne du Nord» : « M. Wilson. en tant que tisse '"hef d'Elait el membre d'une coalition, doit déjà por ter une iourôe resiponsalx^té poBl.que, que la de-m-ar,de des Puissances centrales vient enoore d a-lourd'r, en lui faisant assumer toute k t\«ponsabi-•Airs Jité de la qu<«t on de la paix. La répo»is« à te pre-au mière question de Wilson peut dé.a » lire dans l'in-un formation o.'fici^ise comme quoi le gouvernement hui, allemand et .a majorilé cku Reiehstag a .-épient sans uwi restriction comme base pour te pa'x, tout le pro-; et gramme exp'îeé par W'îson. Dans lia tros'éme q;;es-fai- «on. ee dero'er de,mande une explication sur le peint • d$ «Je savoir sur l'ordrv et nu nom <fe tri le c-hanmiffer bets s)'i'e»re,niji s'éta/t exprimé; e»', en en trouv/ra déjà ia sud, rAsone» datie ee dlmoouir» du préswlm/ du Rascflisiag Ane- La porté» d'" > d c's'on en pcfewioc de laquelle en de .s* trou»*» est telfemenlr gr&wft, qu'il faudraïb la ont-«tre- MWdf etaoij» d'tfci easriKB d« cmSbfcftoWkix- ' ds Ouït)* qit* <ot la décto'on, 8 «TirWft que S» peuple i I,M Ifflaoswi oçnitaue *. se 4®e crue ïgj qyi ii- lent selon des informations précises sur tous les •e- faillis, ne reprosenteint riem d'autre que le bien et ic- l'avenir qu'il s'agit d'assurer à l'ASlemagiie ». le Du «Bemltoer Tageblatt» : « Il faut fatie reissortu" a- 5e plus clairement possible qu'à chaque pas les an-il- oîans et les nouveaux pouvoirs sont en concordance et absolue. C'est avec satisfaction qu'on re.ève, dans st les nuiiliieux conservateurs, des déclarations étabfe-ur Mut que, également dams oes mJieux conserva'eurs, is ou reoonna sse dans toute leur portée les devoirs <1© l'heure présente : oe qui donne di'aulant plus de ]X>ads à l'œuvre de paix du nouveau gouvernement à l'étranger comme à l'intérieur ». D« ia «Morgen'rvost» : « Il est faux de parler de ue pouvoirs quelconques qui auraient fat et d r gé cette j guerre dans des intentions conlradictoires avec le b:er du peuple allemand ». )2I Le «Vorwàrts»,qui p-arle de perspectives favorables pour la paix, eu égard à oertaines impatiences, fa t observer que l'attitude futur© de Wiison diépendra diiinectemieiit de la réponse donnée à ses quesl-'ons lu ultérieures,non pas de celle des autieis pu ssances de l'EintLn.te. l^ monde, si accablé, ressamble en Cj< es moment à un convaiescent qui prend piassir à regar-ns (jç,,. goie'i par sa fenêtire. De la «Gazette die Voss» : « Il ne fallait pas atUs'-et. dre davantage. Des deux côtés on a gardé un ton nt correct et objectif permettant le passagi des échan-\i, ffse de vues lliéoriques aux pourparlers pratiques, ce Après les gestes furibonds dtj là presse ennemi^ l'ob-7,1 jectivité de la réponse américafine produit l'effet la d'une agréable surprise »_ a- La prs6se anglaise 4e Londres, 10 octobre. — Les journaux du soir et et ceux de province repoussaient, en général, les ?" propositions allemandes de paix, mais en recon-naissaient en même temps la portée. Us ont fait efs, ressortir qu'une des plus grosses difficultés ré-, side dans l'incertitude quant à savoir jusqu'à j quel point le gouvernement allemand avait der-a rière lui la nation allemande. ,w On lit dans le « Manchester Guardian » : Wil f- son déclare qu'on ne peut se fier à la parole de ceux qui ont provoqué la guerre; dès lors, la première question qui Se pose est celle-ci: Le chan-celier Max de Bade a-t-il derrière lui d'autres facteurs que ceux d'auparavant ? L'Empereur j a-t-il délégué ses pouvoirs au Reichstag ? Le « Frcemans Journal », organe irlandais, écrit: Wilson avait contracté l'engagement de ne se laisser aller à aucune négociation avec des pouvoirs autocratiques tels que ceux d'Europe Centrale. Peut-il accepter de conférer avec le nouveau gouvernement allemand ? En dépit de i tous les efforts du prince Max de Bade en vue ' d'organiser son gouvernement dans un sens entièrement démocratique, il y a toujours ce facteur a décisif, que la personnalité qui a bien voulu le i. désigner à ses fonctions peut aussi l'en congé-e- dier. A la Cftan-stare française 8. Paris, 9 oct. — La Chambre a siégé aujourd'hui pour la première fois depuis le jouir de la publication de l'offre des Pua sances Centra-les au président Wilson. Les députés étaient nombreux au Palais-Bourbon. Les débats ont p moins roulé sur la situation militaire au front que sur celle créés uar les démarches ris la n~ Turquie, de l'Autriche-Hongrie et de l'Allemagne. Abstraction faite de cas tout à fait excep-tionnels, on a exprimé avec énergie l'idée Sui-.1 vante : Aucune négociation n'est possible aussi ;a longtemps que l'ennemi n'aura pas fourni des garanties, incontestables de sa bonne foi et n'au-j ra pas accepté sans reserve ni restriction tou-tes les-conditions de Wilson. _ L'attitude résolue . des députés à cet égard est inaltérable, car ils c" sont pénétrés de la nécessité de persévérer dans ir cette voie, iv soHs de parer à toute déception •" dans l'attente de la réponse du président Wil-f~ sou. Les efforts pour la paix ,ir De Genève: « Le Progrès » de Lyon ai i once que parallèlement à la démarche des puissances é- centrales, l'Internationale a également er.tîiné e, une grande action pacifiste. o- f'. La valeur militaire dss tanks s_" Beflin, 9 oct. — Les récits dos prisonniers concernant la valeur des tanks diffèrent entre }e eux ; les uns affirment que sans cette arme, il est impossible d'attaquer; d'autres en disent îe plutôt du mal, signalant les pannes mombreu-n_ ses aux moments psychologiques, et le grand r_ nombre de. tanks détruits par le tir. Un homme nt de la 309e compagnie de tanks, fait prisonnier [,e en Champagne, annonçait que son détachement re avait suivi les tanks à une distance déterminée s- pour remédier aux pannes ; son convoi avait été ts expédié le 27 septembre de bonne heure, contre a'' des mitrailleuses allemandes ; le réparateur s'était empressé d'arriver poulr la réparation, et c'est alors que, enveloppé par de l'infanterie allemande, il avait été fait Drisonnier. Le personnel de deux des tanks avait été tué ; les autres tanks avaient rebroussé chemin en hâte. Le c" nombre des tanks détruits en Champagne par se les Allemands est fort élevé, puisqu'il atteint lôiO, rien que pour la première journée d'atta-que.u- 'u Les coîïilbats en Champagne et en Argonnes s- Berlin, 9 oct. — Les récits de prisonniers ré-le vêlent qu'en Champagne, les pertes des Fran-m çais et des Américains entre Meuse et Argon-!e nés ont été extraordinairement élevées; la qua-Je trième division française aurait particulièrement d- souffert lors de son attaque du 1er octobre contre la hauteur située au sud de Liry. Le 147e régiment aurait eu plus de 50 pour cent de per-- tes ; la 3e compagnie du bataillon de chasseurs aurait été à Peu près complètement exterminée. À Sainte-Marie-à-Py. le 1er _ octobre, on avait successivement mis en jeu trois bataillons du 23e régiment, oui, tous trois, avaient été anéantis :1e par le tir. Les hommes du troisième de ces ba-és taillons s'étaient entendu dire par leurs chefs r- qui voulaient les déterminer à cet assaut, que, 14 la tranchée en question était déjà occupée par les Français; avant reconnu le contraire, ils re-<d fluèrent en arrière, mais en plein dans le tir ef-e, ficace des Allemands. Le 3 octobre, à Biner-ville, toute une compagnie du 9e régiment ; de cuirassiers fut faite prisonnière ; ces prisonniers évaluaient les pertes de leur bataillon à 50 pour a" cent lors de l'assaut de la veille. Lors de l'at-la taque sur Pcnthuis, deux régiments de chas-s" Seurs prenant part à cet assaut perdirent jusqu'à 75 p c. de leur effectif; le même jour, les chasseurs durent être relevés de service. -Berlin, 9 oct. — La commune de Vouziers. ;s où le général Gouraud devait entrer le second 0_ jour, subit également un feu terrible, de sorte que cette localité, jusqu'ici épargnée, va égale-e ment à sa destruction totale. Si les Allemands ja avaient à évacuer ce monceau de décombres dé-s_ vasté par l'artillerie franco-américaine, la presse „r ententiste jetterait encore les hauts cris en pré-tendant Vouziers détruit par le tir allemand. La gueri-3 acrienns Berlin, 9 oct. — La première semaine, de n_ grandes attaques ennemies en Flandre ont valu es aux forces aériennes allemandes des succès in-ra comparables. Depuis le 1S septembre, début des grands combats, jusqu'au 5 octobre, les avia-teurs allemands ont abattu, rien qu'en Flandre, 96 avions ennemis, tout en ne perdant eux-mêmes que 6 avions. Une escadrille de poursuite a remporté sa 17e victoire, une autre sa 15e vicie toire ; le lieutenant Jacoibs a descendu son 9#, le îe lieutenant Degeleer son 7e adversaire, P»rtt d'un navire amértwSn On mande de Washington que le vapeur amé-y"_ ricain « Tampa » a sombré le 26 septembre près e*. de la côte anglaise. Les dix officiers et 107 hom-jj. me» d# l'équipage ont péri. nt L'évclutisn ci; i'Âutrieh* Honsria ^ Vienne, fl oct. — L-» correspondant viennois du «Berliner TageblattM annonce que demain pa-* raîtra un manifeste de l'Empereur, par lequel le nt monarijus décida ls fusion de la Croatie, de f Slavonie, d* toute l'Heri^govkî# akisi que d» ls. Dalnsatie, en ua seul Et*;. g « RéiiKion encore ino«rs£!ï»a du -Ftsichstag . . Cecîin, 9 oct. — Contrairement à ce qu'a »4t-x.- Mteé un ioMdtott «wteuue déesséc» n'a oncèv» 1« i été prise cotncernant la date, où ffi rétama à nouveau."' V • ■ par JUUI les Démission du ministre de la guerre prussien 6 î^/'riin, 9 oct — Le séméral d'millerie von rtLr Vtei"? ministre de la guerre, a été relevé de ses fonctions de ministre d'Etat et ministre de la guerre. Il a ete simultanément nommé chef du ins ^e-?iment d artillerie de campagne n° 33. Son ins successeur est le général-major Scheuch, chef irs, tanant^générail ffUerTe> qui a dté pr0mu lleu" 'de Le. "ouveau gouverneur d'Alsace-Lorraine nt Berlin, 9 oct. La ((Berliner Zeitung» croit pouvoir annoncer que le gouverneur d'Atsace-de Lorraine von Dallwitz aurait été relevé de sei fonctions sur sa demande. On cite comme soi successeur le sous-secrétaire d'Etat Frenk^n eu e bourgmestre de Strasbourg*, Dr Schwander ; les ^„rC:îî comm« secrétaire d'Etat parlementaire a 1 ? d • 1 ?ays Empire, M. Haussmann, député l,ra au Reichstag-. * ^ >ns Un nouveau cabinet turc de ConstantunopLe, 9 oct — D'après le «Vatik»( le grand, vizir 1 alaat-Pacha a remis la démis-ar- sion du cabinet au Sultan qui l'a acceptée. La gestion des affaires jusqu'à la constitution du LV. nouveau^ cabinet a été confiée à l'ancien ambas-ion sadeur a Londres Tewfik-Pacha. y Berlin, 9 oct. —• On mande de Constantinople es. a. Ja «JJeutsche Tageszeituin^» que l'ancien mi-3l> nrstre de la guerre Izzet-Pacha remplace le mi-fet mstre de la guerre actuel Enver-Pacha et qu,c le Senateur Achmed Riza-Bey, qui fait partie de ^opposition, a été nommé ministre des affaires etrangeres. les Mesures de précaution hollandaises m- Amsterdam, 8 oct. — L'ag. télégraphique né-ait erlandaise publie le texte officiel d'une déclara-ré- tion du ministre de l'intérieur et du président du conseil ces ministres, M. RuyS de Beerenbrouck, er- a la Chambre, concernant les congés. La situation militaire dans les parties occidentales de la il Belgique limitrophes de la Flandre rend néces-de saires des mesures gouvernementales en pré/ire. sion des conséquences possibles, notamment m- P°ur 1 éventualité, facilement plausible, où des :es troupes d'un des belligérants devraient franchit ,ur la rrontiere hollandaise auquel cas elles devaient etre mternees en vertu du droit des gens. Il est is, possible également qu'un certain nombie de fu-ne arrivent, une fois de plus, recourir à 1 hos- les Pitalite hollandaise, ce qui, encore, mettrait les pe autorités néerlandaises en demeure de prend e le jfts mesures nécessaires. C'est pourquoi le gou-de vemement s est vu forcé, aux fins de d sposer ue t un contingent de troupes suffisant, à suspen-'ji- f, congés de courte durée accord'és aux ;uî. so.dats cantonnés en Zélande. S'il devenait né-le cessaire d agir de même pour d'autres provin-é_ ces néerlandaises, l'ordire en serait donné sans > retard L'attitude de la Roumanie Bucarest, 8 oct. — Le correspondant roumain ur- du «Berliner Tageblatt» a eu un entretien avec de le premier ministre Marghiloman et ce dernier ra- a aborde tout d'abord la question de la succes-:n; sion au trône et de la situation du prin.e hé-mt ritier. Le roi, a-t-il dit, ne pourra laisser à ce >nt dernier la succession au trône s'il ne renonce la pas au mariage en question. ia- A côté de ce point, dont l'importance est plus ;p- ou moins relegmée au second plan par suite def ui- evenements, Marghiloman a émis d'autres dé ssi ciarations au sujet des rapports de la Roumanie les avec les Puissances Centrales et sa situation tu- vis-a-vis du problème balkanique. Il est claire-ju- ment une à entendre à ces puissances qu'elles ue devraient appliquer à la Roumanie un traite-ils na,ant tenant compte des derniers événements, et ns ceia, d ailleurs, dans leur propre huéièt, baiVqua on tout arrangement convenable aurait pour effet) il- ûe renforcer le gouvernement actuel, de relever le moral oans le pays et d'affermir la cordialité entre les Roumains et lc-s Allemands Ur gou-ce vernement roumain renforcé dans (es conditions ■ss serait a meine de réagir contre n'importe quels lié troubles exteneurs, notamment contre des me-g iri'e bolchovistes émanant de Russie ou de Bul- Comme preuve de la loyauté de ses intentions envers les Puissances Centrales, Margihiloman :rs a autorise par telegramme la traversée du pays tre par des troupes austro-hongroises allant d'Ou-jl krame en Bulgarie. On peut conclure, de cer-ant taines autres déclarations, qu'il a l'intention de ;u- supprimer le dédoublement du gouvernement dans nd i®s "eux vules de Jassy et Bucarest, et de trams-ne le tout dans cotte dernière ville. Quant au ier traite de paix, il espérait pouvoir le ratifier en-;jlt dieans la quinzaine. léè J| Xa fait observer la «Gazette gené- Sté ra.!e de 1 Allemagne du Nord», que le premier tre ministre roumain est suffisamment habile et pru-'é- dent dans les termes par lui exprimés; il n'est et toutefois pas douteux que la Roumanie cornai- nience à tirer des conclusions, au point de vue )n- P0 IV?' <lU fait que la Bulgarie abandonne la res lut;te- Marghuoman offre aux Puissances Centrale les ia neutralité et la protection aux frontières iar pJ"r 'Çnt'e éventualité contre la Bulgarie ou int la Russie, mais en échange, il tient à s'assurer des concessions dont il ne qualifie pas encore nettement la nature, mais qui ne peuvent concerner que les sacrifices imposés à la Roumanie ' . Par la paix de Bucarest. On peut songer en pre-re" i s'n-e a Dobroudscha qui était échue à m- la Bulgarie. et lui restant acquise de par les mi- clauses de l'armistice conclu avec l'Entente, ia- La Bulgarie sous le centrale tle l'Entente :llt Sofia, 9 oct. — Le représ ntant de ia Cie • transoceanique annonce ce qui suit : « Aujour-y nui, dans la matince, il y a eu une se an ce er- importante au ministère des ch-mins de fer et «■s avec participation de Morsow, directeur général ee. des chemins de fer et télégraphes, du général ,a Luckow, du colonel français Drouisot et de ci^ux 5? officiers anglais. U y avait, à l'ordre du tour, tis ia reprise des chemins de fer bu'gares, de,'rou-3a- tes, des ports, services télégraphiques et télépho--lS niques du pays par une commission de l'Entem-^ -,alI3sl ?ue des Pourparlers au sujet des pos->ar sibilites de transport des troupes de l'Entente re- vers les endroits stratégiques dont l'occupation ei- leur est octroyée en Bulgarie. Hier, la place de. «- GueSchewo a été ainsi oécupée à l'ancienne fron-oe tiere bulgare; aujourd'hui, Ktistendil a subi le >«r îfcme. scï"t'i ^>aTmi ies cinq classes de recrues de >ut 1 armée bulgare tenues sous les armes (années at- de 38 a 42 ans), la 4e, la 8e et la 10e divisions as- sont reconstituées et constituent la force armée tis- bulgare. La population en arrive de plus en d'us les a croire que pour longtemps encore la Bulgarie' aura non pas ia paix, mais l'occupation oar TSj l'Entente et les maux de la guerre. Les Naro-n<l disiaques ont désigné comme candidat au mi-ri.e nrstere l'ex-ministre du commerce Bulou. X L'avènsment du nouveau président tîe la République chinoise 5c,e De La Haye : La légation de Chine fait savoir r<5_ Que le nouveau président de la République chinoise a pris le pouvoir en mains le 10 octobre, jour de la fête nationale chinoise. Crisa ministérielle en Espagne de On mande de St-Sébastien que m. Màura est alu arrivé dans cette ville lundi soir. Le lendemain m- matin, il a eu un premier entretien avec M. Dau>, ■es après quoi il s'est rendu au palais, où il a eu 'ia" une conversation avec le roi. En sortant du pa-r^- lais, M. Maura a déclaré à un Journaliste' qu'il ^e" allait remettre au roi la démission du cabinet. a MM. Romanones, Garcia Prieto et Cambo sont r'F" arrivés mercredi à St-Sébastien où les délibéra-tions seront aussitôt entamées. On a l'impression que la crise n'est que passagè.re et l'on croit que les ministres actuels garderont leur portefeuille, né- Seul M. Alb? se retirerait. Afin d'éviter de nou-rès vellefl complications, M. Maura reprendra lui-m- même le portefeeuille de l'instruction publique abandonné par M. Alba. Une dépêche ultéoieure d» St-Sét:a*ti«ri dit ou» 1« cabinet, a démissionné. ois LES EVENEMENTS EN RUSSIE Amsterd*m. 9 oct. — Un» information Reu-^fe ter arrivés d« Pétroâ'rade annonce que Traixiw, a l'cx-£*aemier ministr», aurait «té fusilM le 25 septembre. Lee exréuiicns en Russie L'Agence Reuter apprend de St-Pétersbourg un,- que J. Trepoff, ancien président du conseil russe, a été fusillé. D'ïprôs le « Daily Mail », le bruit se' court que le fïïjucg Krouotkinc nuirait été assassinée

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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