Le Bruxellois w a M.-m ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger ? mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique pt à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Jlillet 1 Octo« On peut s'abonner toutefois pour les fleux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : ^ 2 Mois 1 Mois Pi-3.00-Mk2.40 Ff t.50-Mki.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.00 Nécrologie. T.OO Annonces commerciales , 1.00 » financières. . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne O.i. L» grande ligne 0.5G TIRAGE : 75.000 PAR JOUR 1 « Journal Quotidien Indépendant a | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | A Travers Bruxelles UNE ŒUVRE DE SOLIDARITE MODELE jNous avons envisage, cUms notre article paru le dimanche 20 et. lundi 21 août 1916, La question d« l'assurance social© sous toutes ses formes, te) 1-2 qu'elle a été réalisée dans l's • divers Etats de l'Empire alternant!. Nous ne pou vraie songer à détailler ici par le menu 1 toutes les merveilles exposées au Luna Park, L'Exposition de la Prévoyance Sociale, qui y est actuellement visitée par des milliers de 1 personnes, embrasse, en effet;à peu près tous ks domaines où peut s'exercer l'esprit agis- i sant de la solidarité humaine. S'il est une question qui préoccupe à bo>n droit, «m Belgique comme à l'étranger, tous < ceux qui te demandent comment ou fera le ; lendemain de la paix, pour aider les mutilés «t kg invalides de la guerre à échapper à l'é- 1 trahît© de la misère, c'est san6 contredit celle 1 de l'assistance à accorder aux invalides eu < leur fournissant du travail.L'Allemagne qui, 1 oomme tous tes pays belligérante, a éprouvé ' depuis (feux ans des pertes si douaiuieuse»,n'a pas attendu la. fin des hostilités pour s'atteler < à la solution de ca grave problème. Il faut reconnaître que, dans oet ordre d'idées, las ! résultats obtenus par l'initiative officielle et 1 privée sont tout eiiaplenifirit étonnants. Au 1 Luna Park s'érige notamment un pavillon-type renfermant des ateliers modèles, réduo- < tion et synthèse à la fois d a organismes teoh- f niques quj, depuis longtemps déjà, fonctionnent u,n peu partout en Allemagne, avec suc- ' ces. Des gravures, des modèles d'après ma tu- : re, dta photographies, des diagrammes, etc., 1 évoquent d'abord Ie6 étapes franchies par 1 l'invalide depuis son arrivée à l'ambulance f jusqu'à l'achèvement de sa nouvelle éduca- 1 tion d'ouvrier spécialiste. Le mutilé, une fois guéri, a repris confiance en lui-mêmv, ses membres blessés ont été réassouplis, il a ap- < prie à se servir des membres artificiels qui 1 suppléeront à ceux que La guerre lui a enle- : vés. A titre de spécimen, il faut voir surtout l'expcsièioii des ateliers techniques d'Offen- ! bach, placés eous la direction scientifique du docteur Rebentisch et sous La direction artîis- 1 tique du professeur Hugo Eberhardt et «rga- ] nisée par l'institut d'assurance du Grand-Dû- < allé <Lc Xlc-wsfc. Des gravuies SûoiitjtënÎD a l'ho- « pital le6 salles d'opération, de radiographie, : d'électroihérapie, de lumino- et de mécano- 1 thérapie. Une fois rééduquée physiquement, d's invalides, armés de leurs membres artificiels, t montent les escaliers, grimpant aux éohelks, 1 nagent, marchent, courent, lancent des jave- 1 lots, tirent au pistolet ou à la carabins, ©cri- I v-nt de la main gauche, modèlent, dessinent, < découpant, tressant, sculptent, travaillent le cuir, font du jardinage; bref, s'adonnent à i une -foule de métiers. Quatre immenses ar- I moires et plusieurs vitrines contiennent des ( travaux accomplie à l'ambulance, des figuri- ] nés #n bois sculpté, des jouets de tous genres, J des eorbciiies, des boites, des calendriers, des < presse-papier, des p'.lote-, dee bougeoirs ©t. ! d'autres objets les plus divers, attestant l'ha- I bileté des ouvriers qui kg ont prcduits.L'i.m- I primerie et la typographie d'Offenbach mar- 1 ebemt avec le concours des invalides et les ! travaux qu'eJIeg exposent sont en tous points ( remarquables. A la date du 1er juillet 1916, i 487 invalides avaient fourni 311,538 heures I de travail et les patrons qui recourent à leur < main-d'œuvre, leur avaient payé 162,000 mk. ] de salaires qui appartiennent intégralement I aux mutilés. 1 Croirait-on que les invalidée sont dressés et adaptés à la surveillance dss inaehiues-ou- î tilts ? L'Exposition nous exhibe, en effet, plusieurs installations industrielles; chose digne d'a.tt>;ntion, partout on a approprié des dispositifs de sûreté afin de protéger la vie et la santé des ouvriers mutilés. Plus loin, noue nous arrêtons émus devant toute une série de membres artificiels de types souvent inédits et fabriquée par des firmes diverses qui toutes ont rivalisé d'ingéniosité en vue de perfectionner les mains, bras, pieds, jambes postiches, dont l'emploi est aussi complexe qu'utile. Nous avons déjà signalé ici, il y a quelques mois, l'invention du bras dî travail construit dams les ateliers < Siemens et- Sehuckert, à Nuremberg, et le ; bras mécanique de Rota, sortant des usin s < . d'Aix-la-Chapelle. N 'oublions pas les accessoires destinée à être adaptés ou ajoutés au bras artificiel, afin de permettra les mouvements variés de préhension et d'exécution, t telles que la pince à saisir, le doigt, à coudre, le crochet avec porte-clous, rabota, limes, etc. Mentionnons encore les travaux dignes i d'attention exposés plus loin par lo Comité d'assistance aux invalides à Casse! et envoyés par l'Ecole Royale des Arts et Médiare. Mais ca qui émeut surtout le visiteur, qui ne peut se défendre d'une immouso ooromissératicu, qui cède bientôt à l'admiration, c'est 1-a vue de grands blessés et mutilés, travaillant joyeu-sements sous les y' ux des promeneurs. Des hommes qui n'étaient point menuisiers avant la guerre, cunt perdu un bras, et gr✠au membre artificiel qui le remplace, et ancei surtout à l'instruction teeelmiquo que pat km- i ment on ieur a inculqué, rabotent, scient, liment; bref, travaillent le bois avec un© habilité technique que leur envieraient b-en des pTotfessio.nne.le. Un menuisier, de son bras ar- < tificiel, cloue un petit clou avec une adresse surprenant?.Un apprenti-serrurier à qui man-Cjue le bras droit et qui n'a commencé l'apprentissage de son nouveau métier qu'au dé but do l'Exposition du Luna Park, noua m<M-% tre, non sans fierté, d'Sfc exemplaires de £on s savoir faire qui décèle autant d'intelligence s de sa part que d'ingéniosité dans la oonstruc-s tion du membre méoanique dont son adresse» x tira un si merveilleux parti. , Ailluers encire la firme Stoll et Elscbner i (d_. Leipzig Plagwitz) expose un type de scie e murale, actionnée par un inutilité invalide, de s mémo une scie circulaire. La firme A. Gode, de Berlin, a envoyé une machine à fraiser, une à ajuster et u% autre à aiguiser les oo-u-i beaux (oeîle-ci sortant aies usines Carstens, s de Nuremberg) qui pourvues toutes de dis-9 positifs de sûreté, sont maniées sans accroc et 3 avec une extrê'ne habileté par les invalides. Ces machines-outils et bien d'autres encore, e que noua omettent, faute de place, sont mises i en mouvement par les moteurs de la Société , d'Eleotrité de Berlin (A. E. G.),dont le stand 5 s'érige un peu plus loin et fou mit la lumière j et la force motrice aux divers compartiments n- de l'Exposition. t II faudrait plusieurs colonnes du « Bruxel-s lois » pour étmmérer et faire ressortir la hau-t te valeur documentaire des différents sections i de cotte exposition de la Prévoyance sociale. L'utile, au surplus, s'y marie judicieusement à l'agréable; car une foule d'attractions arau-santes ou intéressantes, dont l'accès est gratuit pour les visiteurs, contribuent à faire trouver trop courts les moments, qu'on paese à parcourir l'exposition, laquelle, répétons-le, , est avant tout une éloquente et vivante leçon r de choges, destinée à faire époque. Nombreux » sont nos concitoyens qui viennent y chercher des idées, se documenter, s'instruire, ooiupa-3 rer o? qui est fait ailleurs, avec le peu qui est s réalisé chez nous jusqu'ici. Tous ces hommes d'œuvre ont compris qu'on ne peut négliger i une semblable source d'instruction. Nonobstant toute prévention étroite autant qu'in-fc justifiée de faux patriotisme, ils sauront s inspirer de ce qu'ils auront vu pour non S doter i aussi tôt. qu'on le pourra d'installations similaire» mieux appropriées c-ncore à notre population et à ses besoins. Qu'on no l'oublie pas; eu effet, le problème d- réutilisation immédiate de ta main ci œuvre des muwftfe et des , invalides de la guerre se posera pour nous au lendemain de la paix comme une question économique de la première importance-. Si nous ufc la résolvons point d'emblée et sans ména-, ger les frais, le budget de la biensais.uice pu-, blique et privée se verra obéré au point que les pouvoirs publics et ks particuliers seront forcés de majorer de sommes énormes les allo-, cations à verser à tous ces malheureux nru-s tilés, glorieux débris de la guerre dont la i misèro assombrira désormais l'existence s;,ns horizon. Une fois de plus l'adage de feu Mon-s seigneur DoutrUoux, te grand évêque de Liège, aura été vraie : G>'rmania Docet. Les Allemands,nous montrent sans s'attarder i en vaines récriminations comment il faut pra-t. tiquement et tout de suite résoudre le problème de l'assistance aux invalides et aux mutilés de la- guerre, pour faire rentrer au plus tôt oes victimes innocentes de la destinée dans 3 les rangs des facteurs de prospérité et do pro-s grès. Telle est dans sa sobre, mais touchante , majesté renseignement social qui ge dégage de i la synthèse, réunie sous nos yeux, des efforts r collectifs et individuels d'une nation qu'on peut ne pas aimer, mais au génie et à l'adapta ta.bilité étonnante de laquelle personne, sous peine d'être injuste et de souffleter la vérité, > ne peut s'interdire de rendre un hommage mérité. Marc de S"lm. LA GUERRE EiiMminf les otnsiets A ALLiuiiUm iïji Grand quartier général, 61 août : JX Théâtre de la guerre à l'Ouest Sur le secteur des doux côtés d'Armentiè- ^ rcs, l'adversaire a déployé une vive activité. ^ Ses détachements de reconnaissance marchant ^ de l'avant à la suite de fortes canonnades par surprise, on tété reljetés. Près de Rocluicourt, ^ au nord d'Arias, nne patrouille allemande a ^ fait, un certain nombre de prisonniers dans la rranchée anglaise. Des deux côtés de la Somme, la canonnade maintient une grande intensité. On annonce compiénientairement qu'une d, tranchée faisant saillie vers la position enne. i\ mie a été perdue hier malin au sud de Mar- jt. tinjniich. d< Dam la légion de la Meuse,*$auf de p'tits B combats à la grenade près de Fleur y, le cal- ti me a régné. A l'ouest de lliga, à la tête de pont de ai Bunnsli, dans l'arc du Stoehod au sud-est de t.' Koircl au sud-ouest de Luzk et sur cor tains n, secteurs de l'armée du général comte de Both- fi nier, de vifs combats d'artillerie ont Ueu. t Tlîéâtre de la guerre â l'Est r> Dans les Carpathes, en prenant d,'assa-ui liukul, nous aicms fait prisonniers 1 officier ti cl 199 soldats. Des contre-'poussérs ennemies y ont été rejetees. Vendant l'exécution d'at- taques contre des installations militaires à f/, Lu:h et à Torczyn, nos aviateurs ont descen- i du trois avions ennemis. Un autre a é!c mis In hors de combat le 29 août près de Liftoirady sur la Bércsina. Oi Dans les Balkans d Pas d'événements d'importance, et AUTRICHIENS VIENNE, SI août : Sur les hauteurs situées à l'est du Fiirdo d'Hercule nous avons refoulé des attaques roumaines ; tes troupes austro-homjroi.ses combattant dans les mon-tagnes île Csik ont occupé de nouvelles ptostbi -ns sur les hauteurs à l'ouest- de Csik-Sierada. Sinon, pas de changement essentiel dans la situation au front de Hongrie. Au front russe, recrudescence des canonnades ermemtes en du nombreux endroits. Théâtre de la gi .'.i-r» italien et du sud-est: l'as d'événements particuliers. TURCS CONSTANTiNOi LE, SI amH. — Du grand quartier géné"!l : liien de nouveau ,t signaler des fronts de l'Irak et de la l'erse. Au front du Caucase, nous avtfns repoussé des contre-attaques tentées par l'cnncint en différents secteurs, afin d'enrayer notre marche progressive, en lui infligeant des j'ertes. Au centre, les traua .x de retranchement de l'ennemi ont été détruits par notre canonnade, ainsi que ses tranchées. A l'aile gauche, il n'y a eu qu'une violente fusillade réciproque J"s deux infanteries. Un aviateur ennemi étant monté au-dessus d'imbros, afin de t. -voler Sedd-ul-Bahr, en a été chassé peir notre feu. A la côte méridifjv1e de l'ehesmé, un vion-i-tor ennemi a décÎMtgé une vingtaine d'obus contre deux points tans y obtenir de résultat, jniis s'est retiré. Rien d'important à signaler d's autres fronts. BULGARE SOFIA, 31 août. — Commumqut bulgare du 30 août : l'as de modification essentielle au front de Macédoine. JV o,> trou ves ont atteint et occupé les positions suivait les ordres qu'elles avaient reçues. Elles s'y sont retranchées. I.'ennemi, après les défaites que nous lui avons infligées et api s l'échec en conséquence de son offensive, s borne à entretenir sur tout le front une ca onnade inefficace. Ce n'est qu'au nord Idu ac d'Ostrovo, dans les i allée de Matnitza q :■ l'ennemi s'efforce de se remettre rn «*» des vositions ïicr- (futs et d'améliorer sâ situation devenue impossible au moyen, de vaines contre-attaques. Mais tous les efforts sont déjoués. Dans le lac de. Tachvno,nous avons coulé par notre canonnade deux canots à vapeur. La flotte ennemie a canonné sans résultat l'embouchure de la M esta. Une escadrille aérienne a attaqué le pont 'près de la gare de Buk. l'as de dégâts matériels; nous n'avons pas non jJus à déplorer de victimes. FRANÇAIS FAltlS, 30 août, S h. p. m. Officiel ; Sur t'ensemble du front, canonnade habituelle. Rien à'signaler au cours de la nuit, sauf une opération de détail qui nous a permis de réaliser des progris à l'est du village de Fleury. A nation : Un avion ennemi a été abattu au co-urs d'un combat 'par un de nos pilotes. L'appareil ennemi s'est écrasé sur le sol près de F remet en If'odt're. l'A RI S, SU août, 11 h. p. m. Officiel ; Sur le front de kl Somme, activité moyenne de l'artillerie. Le mauvais temps continue. En Lorraine, dans le secteur de Reillon,des détachements ennemis ont par deux fois tenté d'approcher nos lignes. Nos tirs de barrage les ont repotissés. Rien à signaler sur le reste du front. RUSSES FETROGRA D, 3 Oaoât. — Dans la région au nord de Dunabourg un de nos aviateurs a abattu au cours d'un combat aérien un appareil ennemi du système, Foklcer qui est tombé dans les lignes ennemies. Au Sereth supérieur des tentatives de l'adversaire de saisir l'offensive ont avorté par notre jeu. Nous avons re]X)ussé également Ces attaques ennemies « la Bistritza. Dans les Carpathes, à l'est de Nàdwrna nos troupes se sont emparées du village de Rafailowa sur la Bistrytea ainsi que des montagnes Pantyra,qui forment la frontiere avec la Hongrie. Nos déta. chements avancés ont amsi atteint la frontière hongroise sur un front de '25 à 30 verstes. ITALIENS ROME, 30 août. — Canonnade persistante de l'ennemi contre nos positions situées entre l'Adige et la Brenta. L'ennemi a déchargé de nouveau quelques obus sur le village d'Ala, dans le val Lagarma, ainsi que sur A r siéra, Belo d'Astico et Seghe, dans la vallée de, l'As-tico.Dans la région du val Fat ta, nos Alpins ont amplifié leur occupation de terrain sur la crête nord-est du Cauriol tout en capturant à l'ennemi fil ji'is'innicrs, im ranon, de nombreux fusils et un lance-bombes, [.'art file rie de l'ennemi a ouvert sur le Cauriol un feu violent rfroureusernent riposté par la nStre. A la pointe du val Feii:on (Boîte) des di-visions d'infanterie ainsi que </cs Alpins ont enlevé, par un brillant a*saut, de forts retranchement ennemis sur U's versants nord-est de la po'nte de F or yuan et r.u fond de hi vallée ; Vennemi, qui subît de bi\i,rd.r$ pertes, nous laissa 117 prison nier», dont 3 ofji''rers. Au restant du front, les du"U d'artillerie accoutumés. Les canonnades ennemies ont été dirigées par intermittences sur Gori, Valiselta et Olivera Sur le Karst, avance de notre infanterie, rectifiant ainsi quelques secteurs de notre front. •es ^es av*ateurs ennemis ont jeté des bombes >)( sur Alleghe et sur la lagune de Nazano, y blessant quelques personnes, outre de petits dé-^ gâts matériels. ,e- ANGLAIS de LONDRES, SI août.— Au sud de Martin-puich nous avons prolongé notre ligne cm delà a- d'une petite saillie et avons fait des prisoomiers dont le dénombrement est encore à faire ; l; d'autres expéditions nous ont fait capturer 38 prisonniers. De part et d'autre, canou-nadc importante entre l'Ancre et la Somme, malgré la température défavorable. Dernières Dépêches P nnfurû Rupture des relations diplomatiques entre la Roumanie et la Bulgarie Berlin, 1 septembre. — L'ambassade bulgare à Berlin a reçu la nouvelle de Sofia, que l'ambassadeur roumain à Sofia a demandé, hier soir, ses passe-ports et que, par ce fait, les relations diplomatiques outre la Bulgarie et la Roumanie ont été rompues, par la Roumanie, hier soir, à 6 h. 172. On dit, dans la diplomatie, que le personnel de l'ambassade et du oonsulat général de Bulgarie à Bucarest, ont quitté la capitale roumaine. Un ultimatum do la Roumanie à la Bulgarie. Londr-ee, 1 septembre. — On mande de Sa-lonique au « Daily Telegraph a en date du 29 août : « Opinion » annonoe de source autorisée que ia Roumanie adreese-ra un ultimatum à La Bulgarie, dans lequel est demandé l'évacuation de la Sorbie et le rétablissement des territoires, comme il a été stipulé par l'aocord de Bucarest. La confiance en Bulgarie. Berlin, 31 août. — On confirme pleinement de Sofia l'accord absolu entre les gouvernements de Bulgarie et d'Allemagne, d'où la confiance dans Le cours des événements futurs. D'attaché bulgare Puzow est rentré hier à TjA~ ~i apxî», n tu a'b^o.ttoa, «L X>V*14XLH Bâle, 31 août. — Des journaux suisses sont informés de Bucarest que toute la Roumanie 30 trouve en état de siège., Sympathie macédonienne envers les Bulgares. Londres, 31 août. — On mande de Saloni-que au « Times » : « On affirme que les Bulgares ont occupé Sefes. Les snijete bulgares résidant daaig cette région ont fait a.ux troupes bulgares un chaleureux acou'eil, avec musique, soins de cloches, etc. ; les coniitafchis macédoniens se sont joints aux Bulgares. » Avant la rupture entre la Bulgarie ei la Roumanie. Vienne, 1 septembre. — Ou mande de Sofia à la « Neue Freie Pressa » eous la date du 31 août : Des déclarations de guerre de l'Allemagne et ta. Turquie à la Roumanie ont été accueillies partout comme preuve d'un© fidélité étroite à la monarchie à la satisfaction générale. On gard'î le plus grand silence au sujet de3 intentions du" gouvernement bulgare. L'ambassadeur roumain Derussi n'a pas réussi jusqu'à présent de s'entretenir avec M. Ra-doslawow, le président du conseil bulgare, qui est revenu hier matin de Tscham-Koria. De chargé d'affaires de Roumanie Dango Rasch-kanu seulement a eu une conférence à-vec le secrétaire généra! des affaires étrangères. Bientôt après l'arrivée de M. Radoslawow un conseil d'es ministres ©ut lieu suivi le soir par un deuxième. M. Danew, l'ancien préaident, du conseil bulgare, qui est revenu d'un voyage de plusieurs mois, fait en Autriche-Hongrie et en Allemagne a déclaré, qu'il apporte les toutes meilleurs impressions sur tout o? qui a été fait. Il est persuadé que les puissances centrales disposent de suffisantes réserves pour pouvoir envisager froidement les événements et de pouvoir terminer la guerre victorieusement. Accueil chaleureux des réfugiés. Budapest., 1 septembre. — Au cours défi derniers jours environ 5,000 personnes sont arrivées des territoires menacés de la frontièro roumaine. Du côté du gouvernement,ainsi que de l'autorité communale de la capitale et de nombreux cercles privés des mesures étendues ont été prises pour héberger les sans-foyers et pour les ravitailler. Différentes banques et de nombreu.s1 s personnes privées ont également fait don d'importantes sommes. Défense de la Transylvanie Quartier de la presse, 29 août. — A présent que lo voile est écarté des opérations daus te sud-est et que nos troùpcs aoait eu contact avec î*ennemi tout ie long de la frontière aus-tro-rouma-ne, ou peut pa''.or de cette nouvel!? guerre qui nous survient. A vrai dire, eJie nous trou\> prêtai; voici de® eenHaitus que nos troupe de défense se tiennent cax Transylvanie, et: tes pius avancée® combattent déjà. I/.fc RoumAins attaquent depuis ia vallée de la Bietiritï d'or au nord, jusqu'à la percée du Danubo d'Orsowa au sud, gur une longueur de front atteignant presque la moitié du front russe di l'Est tout entier. Si on songe que la nouvelle lutte doit être conduite par nous dans une cohé?iou intime avec la lutte avec les Riusees, on ne méconnaîtra p«g que, jiour les Puissances Centrales, il ne peut exister que des points do vu? décisifs au sujet de la façon dont la lutte contre la Roumanie doit- être menée. Les opérations méthodiques, <x>n sisteut entretemps ea ceci, c'est que nous nous bornions à la défense, abandonnions oerba-inea bandes de frontière, pour autant qu© des trou-pe» d'avant-postes y combattent et infligent des pertes à l'ennemi, mais que noua n'hésitions pas à reculer, dans quelques secteurs, pius profondément à l'intérieur du paya, dès qu'il sera î-econuu que nos détachements avancés pourraient être menacés d'un encerclement en y persévérant trop longtemps. Au cours des premiers jours, il y a déjà eu de nombreuses petites rencontres au sud-est,dont nous pouvons dire avec satisfaction qu'elles ont coûté des pertes sensibles à l'ennomi peu expérimenté et peu éprouvé. Aussi longtemps que nous n'avions pas donné l'ordre à nos troupes d'évacuer leurs positions, les Roumains ne purent avancer. La situation militaire générale rend nécessaire que nous nous retirions à temps devant les éventualités d'encerclement rendues possibles par les sinuosités de la frontière. Les combats se déroulent provisoirement et principalement aux passages des défilés des montagnes Gycrgyv-e-r, ensuite aux défilés au sud et au sud-ouest de Bragso (Kronstadt), où entre autres des troupes du 82e régiment de Scekle défendirent la motte de terre de leurs pères. U y a eu des combats aussi au défilé de la Tour Rouge près de Potrozssny, enfin près d'Orsova sur les hauteurs à l'est de cette ville de frontière. L'expérience militaire des armées coalisées a si bien mûrie qu'elle sait déterminer l'époque à laquelle, quand et. où, l'ennemi devra être empoigné et battu, ^'llaiie occupe des points de la crtte albanaise. Berno, 31 août. — D'après un? nouvelle d'Athènes au « Seeulo », l'ambassadeur italien a remis au ministre-président Zaïmis une note justifiant l'occupation dc-e points de la cote d'Albanie entre Porto PaJermo et Chi-mara pour le fait que ces points ont été utilisés comme étalions de signalement aux sous-marins austro-hongrois. Positions favorables des Bulgares en Macédoine. Sofia-, 31 août. — Du « Boe-nni Ivestia » : Le général Sarrail a opéré son maximum de poussée sur la plaine du Wardar. En quelques jour son artillerie a déchargé 150,000 obus contre les positions les plus avancées des Bul-gpwf) »ur 3 -k^lciattreis et demi à partir <So Doiran. Mais son action est enrayée et no peut être renouvelée d'ici longtemps, car presque toutes ses divisions ayant combattu sont en piteux état. Par contre, les troupes bulgares de l'aile droite et de l'aile gauche ont pris des positions favorables qui,pour 1a- suite, faciliteront soit une offensive, soit une défensive, tout eu préservant des surprise.Le front ayant été fortement raccourci, il en réstilt» qu? des troupes plus nombreuses sont disponibles. Exode des localilés frontières de Transylvanie. Budapest, 31 août. — (Télégr. Union.) — Partout, en Transylvanie, l'éivacuattion des localités frontières s'est accomplie en bon ordre. La population a très bonne contenance; l'élément, roumain quitte également ces localités.La guerre maritime. Stockholm, 31 août. — Le grand vapeur finlandais « WeHaino», chargé de 599 tonnes, allant de Sundwall à Gamla Kerneby (Finlande), a été coulé à proximité de la côte finlandais?; son équipage est sauvé et a été amené à Yxpil ainsi que l'équipage du « Sten II ».Ces deux vapeurs finlandais ont été torpillés à la côte de Finlande par dsses sous-marïns allemands.Christiania, 31 août. — Le grand vapeur britannique « Wavorley » s'est échoué près die Kristiansand et a coulé le 29 avec une précieuse cargaison de minerai. On mande de Copenhague que te transatlantique américain « Oskar II » allant de New-\'ork à Copenhague a dû laisser son courrier courrier aux Anglais à Kirkwall. Dunkerque déclaré port de guerre. D'après le «Petit Parisien», 1© port de Dun-Icerqu© vient d'être déclaré port de guerre, pour toute la durée des hostilités, sur 1e désir du gouvernement anglais. A l'avenir, les navires d? guerre et de commerce anglais ne paieront plus aucun droit de pilotage et do remorquage dans ce port. — Les incorporations dans l'armée anglaise. Londres, 31 août. — Le ministère de la 'guerre a fait savoir aux tribunaux chargés de statuer sur les demandes d'exemption d? service, qu'ils doivent se pénétrer de l'idée qu? l'armée- a des besoins immédiats d'hommes ot que kg exemptions ne peuvent être accordées que si élire sont vîitièrement justifiées.D'après le «D-a.ily Mail», l'A nu y Coiaieu attache une grande importance à <x> que toutes les deman-dos d'exemption, ainsi que les instances on appel arien! liquidées d'ici quelqu-ex mois. Lo journal dit encore qu'il cet inexact que les AUtoriiw» militaires n'aiwit jvia i'inf.ntian d'i>io:>'T>orer les hounn::^ non oraoore appelés sou* '/ap drapeaux ot appartena.iU aux autres clas**« et. groupes plus âgée. •Une conférence des sot'ialistfts-dômoeraiee» allemands à Berlin. Berlin, 31 août. — La coivférence det- tw-oLalisbee-déniocraW* de l'Empire ooinmeuoara probablement le 7 sepoeiribre. lifts délibéra^. ! tioais qui auront lieu dan# 1e Palnis du IteiçAifi-Lag à Berlin et qui dureront probablement plusieurs jours, ne seront pee publiques. Troubles on Mandeiiourfe. Stockholm, 31 août. — Dans te sud de la Mandehourie, des itnei-dente ae practaâflSttfc cou tinuelikment. entre Japoraaip éb indligème». D'arrêts une nrvnvelle oiffitâeJle. wr.: cxwnbat a 3m* Année - N. 694 - Ed. A CINfî CENTIMES Vendredi 1er et Samedi 2 Septembre 1916

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