Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 29 Mei. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b56d21t468/
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DEUXIEME ANNEE. - N" 240. — -m» TîtflJîf Y TIRAGÊ JÙSTiFIÊ 58,000 EXEMPLAIRES CINQ (ÎEN TÏMBîS —u, i m9 LE BRUXELLOIS i«^ONr»r3HJiwimp«'*5P® s 3b8 Srases» = 6 mois» 7 fraiM» — 3 ®S0S89 4 %aà®8o i iffioïsn i &um° ^01X^23-^-3. €3TïE,0'tJ.c3.1®Xf, :I «sac&ÉrjpÔm '&Lms&'r^ KÊJSA^fSO^, ABMÏMIgFBATIieRI, fUÉy&lîg S%*&® 3&®>w3?B, M&mmis, <&®.s 2SK*3&s£®iLa<®E3 FslS#-D»?eîs, ls ligne 2 àmsm. Nécroîogïe8 la %®e S êêe$J PiS'dïe® aË&oaeeéD !s %s@ S© ®@a8i§fi@0 Les origines de l'Italie moderne L histoire de l'Italie se confond avec l'histoire même de l'antique Rome latine jusqu'en 895. A cette énoque, lors du partage de l'empire romain par Théodose, l'Occident, dans lequel était enclavée l'Italie, échut à Honorius, Arcadius eut. l'Orient. Survinrent les invasions barbares. Odoàcre, roi des Hérules, se proclama roi de la péninsule eu 476, après avoir mis fin à l'empire d'Occident en détrônant Romulus-Augustule, le dernier empereur. En 493, Théodoric conquit, avec ses Ostro-goths, toute l'Italie, mais, à sa mort, la décadente du vaste empire qu'il avait fondé fut rapide. A lu domination des Goths succéda celle des empereurs de Byzance, qui se firent représenter ein Italie par un exarque siégeant à Rave nue. Dès 568, les Lombards, conduits par Alboïn, envahirent la péninsule et la partagèrent en un pertain nombre de duchés, partage qui prépara le régime de la féodalité en Italie. Ce pays comptait alors trois capitales : Pavie, siège de la domination lombarde; Ravemie, siège dé l'Exarchat byzantin, et Rome, résidence des Papes. Au VIII0 siècle, grâce à la protection des souverains carolingiens (Pepin-le-Bref, Charlema-gne) se constituait l'Etat pontifical. Au XII" siècle, les Papes et les villes lombardes s'unirent contre l'Allemagne, mais lorsque les Guelfes eurent triomphé des Gibelins, l'Italie, délivrée des empereurs germaniques, demeura en proie aux rivalités locales, Florence, Pise, Lucques, Gênes, Venise, républiques puissantes, dominaient en Lombardie. Au Sud, le royaume de Naples, fondé par les Croisés normands (ïancrède, Bohé-rnond de Tarente, etc.) était disputé entre Français, Aragonais et Allemands. Au XV° et au XVIe siècles, pendant les guerres d'Italie (Charles VIII) la péninsule servit de champ de bataille aux Français, aux Espagnols et aux Allemands ; finalement la France, au traité de Cateau-Cam-brésis (1559), qui donnait à Henri II les îrois-Evêchés (Metz, Toul et Verdun) lui cédés par au delà des Alpes, et les Espagnols, héritiers de Charles-Quint en Italie, y restèrent les maîtres et c<sla pendant deux siècles. Les efforts des princes étrangers, imposés a l'Italie par les traités d'Utrecht. (1713). de Ras-tadt (1~14), de Vienne (1738), etc., ne purent lui donner ce qui lui manquait : l'unité. ^ Cependant il se formait, dans le Nord de l'Italie, une domination plus puissante que les autres, celle des ducs, puis des rois de Savoie, qui étendaient peu à peu leur activité sur le Piémont, la Lombardie et la Sardaigne. Les guerres de la Révolution Française aboutirent en 1797, après la campagne du Premier Consul Bonaparte. (Rivoli, Arcole, etc.). à la fondation de la République Cisalpine, dont Napoléon I fit en 1806 le Royaume d'Italie. Mais les traités de 1815 rendirent la Lombardie à l'Autriche, laquelle, malgré des tentatives d'insurrection nationale, poursuivies avec l'appui des rois de Sardaigne, conserva cette conquête jusqu'à ce que Napoléon III la lui enleva, en 1859, à la suite d'une courte guerre, marquée par les victoires de Palestro, Solferino et Magenta, pour la donner au roi de Sardaigne et Piémont en échange de Nice et de la Savoie (ancienne province française) qui furent annexés à la France. Cett-e date marque le début d'une nouvelle période pour l'Italie, dont la résurrection a Risor-gimento », l'Unité, préparée par ses diplomates et ses ministres, Cavour, Mazzini, etc., presque réalisée par la conquête foudroyante du royaume de N a pies et Sicile (où la révolution fomentée contre Ferdinand II de Bourbon aida l'expédition des Mille) et de l'Etat pontifical par Gari-baleli, fut définitivement achevée en 1870 par Victor-Emmanuel II, dont les armées franchirent enfin la Porta Pia et occupèrent Rome, après les victoires faciles de Mentana et de Castelfidar-do, où 7,000 zouaves pontificaux étrangers, surtout Français et Belges, commandés par le général français Lamoricière, se firent glorieusement massacrer. Depuis cette date l'Italie n'a cessé de développer ses ressources économiques et militaires avec l'aide de capitaux étrangers et malgré une tentative malheureuse de colonisation en Abyssinie, où le Négus Menelick écrasa, en 1896, à Adoua l'armée du général italien Albertone. L'Erythrée lui est cependant restée, grâce à l'appui de la Triple-Alliance, dans laquelle Crispi l'avait fait entrer le 20 mai 1882, et qu'elle vient de dénoncer le 4 mai 1915, trente-trois ans après, pour revendiquer aux côtés des ennemis de l'Autriche toutes les provinces de langue et de race italienne qui ne font pas encore partie intégrante du royaume de l'Italie. La déclaration de guerre actuelle date du 23 mai 1915. Depuis une dizaine d'années d'ailleurs les in- rntÊrnrniÊmÊtmmmmmmm\ ni lerets éùiu.nei^iaUA l avaieuc lappiin ut* .a France, sa sœur latine, qui lui fit, pour la détacher de l'Autriche, une guerre de tarifs ruineuse surtout pour le commerce du Sud et du Centre de l'Italie. Quoi qu'il en soit, de l'issue de la nouvelle guerre nationaliste actuelle, l'Histoire dira, que l'Italie n'aurait point dû, pour son honneur, attendre aussi longtemps avant de renoncer à l'Alliance austro-alîemande, dont elle fut, en 1911, bien heureuse d'invoquer l'appui contre la Turquie pour imposer à celle-ci le désastreux traite de Lausanne et faire ratifier par la France et l'Angleterre l'annexion de la Tripolitaine, de la Lybie et de la Cvrénaïque, que d'autres puissances convoitaient' et qu'elle n'aurait pu, à elle seule, empêcher de s'en emparer. M. d. S. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHES LA GUERRE ITALO AUTRICHIENNE L'Italie en état de guerre Zurich, 26 mai. — A Rome on attend, comme on mande de Milan, la déclaration de guerre officielle entre l'Allemagne et l'Italie dans le plus bref délai. Les relations diplomatiques avec la Turquie ne sont pas encore rompues. L'ambassadeur turc, Nabi Bei, a. rendu encore hier visite à Sonnino, à la. Consulta, cependant on suppose que ce fut sa visite d'adieu, A Venise l'éclairage électrique est interrompu depuis la mobilisation, ele 8 heures du soir jusqu'à 4 heures du matin toute la ville est plongée dans 1 obscurité. Egalement à Milan on a ordonné une série de préparatifs contre des attaques éventuelles d'aviateurs. La statue en or de la Madone sur la cathédrale fut entourée d'un voile gris. Les vitres en couleur et le trésor de l'église furent, mis en sûreté. Tous les journaux italiens doivent passer à la censure préventive. Ils doivent etre soumis une heure avant leur parution à la préfecture. Dans un avis au sujet de la censure, on prévient les journaux de ne pas publier d'articles politioues qui pourraient avoir comme suite la discorde 'dans le pays. Comme l'Avanti annonce les jour naux ne peuvent publier des télégrammes non officiels que dans des cas exceptionnels. L'éifet en France Paris, 25 mai. — L'Agence Ha vas écrit- au sujet de l'accueil de la décision de l'Italie à la Chambre française La salle des Séances et les tribunes sont bondées. Dans la loge diplomatique on remarque M. Tittoni, l'ambassadeur italien à Paris. Le président de la Chambre, M. xJeschanel, prononce le premier discours qui se termine ^ar une grande manifestation en l'honneur de M. Tittoni. L'affichage du discours de M. Deschanel fut voté. Ensuite c'est le président du Conseil, M Vivinrii. nui a nris la parole. Le départ des diplomates italiens de Berlin Berlin, 26 mai. — L'ambassadeur italien tfol-lati est parti ce matin à 4 heures 28 min. de la gare d'Anhalt, avec lui le personnel au complet de l'ambassade italienne, le consul général à Berlin Gamit le président de la Chambre de Commerce italienne et d'autres personnalités de vue, an total une vingtaine de personnes. On a mis à la. disposition de l'ambassadeur un train spéciu-., composé d'une voiture-salon, une voiture-restaurant et un wagon-lit. Sur l'ordre de l'Empereur le major de Falkenhayn a accompagné le train spécial jusqu'à la frontière suisse. Au départ le représentant du secrétaire1 d'Etat du ministre de: Affaires étrangères était présent. Le départ e il lieu sans aucun incident. La famille royale au front Rome, 25 mai. — Le Roi assistera personnelle ment à la campagne dans le grand quartier géné ral. De nombreux coffres et caisses du ménagi Royal ont déjà été transportés à la gare. Tous le princes de la maison ele Savoie,, à l'exception di duc d'Aoste, du comte de Turin et du duc ele Abruzzes, qui occupent des commandements e: chef dans l'armée et dans la flotte, sont déjà e: campagne. LA GUEERE Commmuniqués officiels AUTRICHIENS ; | Théâtre de la guerre Nord-Est Vienne, 27 mai. — La bataille à Przemysl continue. L'armée du lieutenant-général de Macken-sen avance avec succès des Jeux côtés du San dans la direction Sud-Est. Le passage du San, à l'Est de Radymno, est assmé. Le sixième corps d'armée austro-hongrois a wris d'assaut la tête du pont de Zagrody, à l'Est de .cette ville. Au Sud et au Sud-Est de Przem-ysl nos troupes se trouvent au combat, progressant lentement vers les positions retranchées, en partie même betonnées, des Russes. Le nombre des prisonniers, faits vendant les deux derniers jours est monté à 25,000. Jusqu'à hier, noiis avons capturé en matériel de guerre : 54 canons légers, 10 canons lourds, 64 mitrailleuses et, 14 voitures de munitions. Au Sud du Dnjestr •et en Pologne russe la situation en général est inchangée. Au cours d'un combat au Nord de la Vistule nous fîmes 998 Russes prisonniers. Théâtre de la guerre Sud-Ouest (Italien) En Tyrol un détachement ennemi est entré à Coudi.no (Fudicàrie). Au défilé de Padou, au Nord-Est de Marmolata. les Italiens se sont enfuis aux premiers cour)s de fusil. A la frontière de Carinthie nos troupes ont repoussé plusieurs attaques italiennes, en infligeant à Vennemi de graves pertes. A l'Ouest du Ploeclcen, Vennemi .s'est enfui en abandonnant des armes. Dans la région f rontière dit littoral aucun combat n'y a eu lieu jusqu'à nrêsent. ITALIENS Padoue, 26 mai. — A la f rontière de la Carinthie, l'artillerie autrichienne ouvrit le 23 mai, à 7 heures du soir, le feu contre nos positions, mais sans succès. Le 24 mai^ artillerie bombardai long de là1 frontière du Frioàl nos troupes avancèrent sur le territoire ennemi, où elles ne rencontrèrent que peu de résistance. Nous avons occupé Crapporetto et les collines entre le Judrio et ï'Tsonzo, avec les localités Cormon-s, Versa, Cer-qyiqna.no et Tevzo. L'ennemi se retire en détruisant des ponts et en incendiant des maisons. Nos des troyers ont ouvert le feu. contre un détachement ennemi à Porta Buso et débarquèrent des troupes Iftii firent 70 prisonniers autrichiens. Les prison-niefS ont-été transportés à Venise. Nos pertes sont de 1 tué et peu de blessés. FRANÇAIS Paris, 25 mai (15 heures). — Entre la mer et Arras la. nuit étaiit plutôt agitée. En Belgique, après un bombardement violent une attaque allemande a tenté de déboucher sur la route de Langemarch à Y près, mais a été arrêtée.Au Nord d'Ablain les Allemands ont attaqué deux fois. Ils ont été repoussés. Au Nord de Neuville-St-Vaast ils ont exécuté quatre attaques qui furent arrêtées par notre artillerie.Sur le reste du front, rien à signaler. Paris, 25 mai (23 heures). — Au Nord d'Arras no s attaques d'aujourd'hui ont réalisé des vro-grès. Au Nord-Est d'Angres, en face de la Fosse Calonne, nous avons enlevé le saillant d'un nros ouvrage allema nd (ouvrage dit des Corn ailles). Dans la même région nos troupes ont pris d'assaut un autre ouvrage allemand, puissamment fortifié.Plus au Sud, à l'Est de la route Aix-Noulette-Souchez, nous avons, sur un front d'un kilomètre, enlevé la totalité d' une tranchée où l'ennemi résistait devuis quinze jours. A l'Ouest de la même ■route, nous avons sensiblement progressé dans le ravin du fond de Buval dont l'artillerie ennemie d'Angres nous avait, jusqu'ici, interdit l'accès et où Vorganisation défensive de l'ennemi était particulière ment forte. Nous avons gagne un peu de terrain au Sud-Q'HQl de Sourit?i-ers_ le châteani de CarleuL Sur le reste du front rien à signaler. ANGLAIS Londres, 26 mai. — 'Frcnch annonce : A l'Est d'Y près, au cours d'une attaque, quelques parties de notre ligne ont été perdues, en raison de l'utili sation par les Allemands de gaz asphyxiants; elles n'ont pas encore été reprises. La quantité de gaz que Vennemi utilisa a été plus considérable que jar re.ais. Le gaz échappant de cylindres fut répandu pendant 41/2 heures sur un front de 5 milles. La ligne fut également bombardée par des obus contenant des gaz asphyxiants. A quelques endroits les gaz s'élevèrent à une hauteur de 40 pieds. Une partie de notre ligne resta intacte. Partout la conduite de nos hommes prouvait qu'il« peuvent, en prenant des précautions nécessaires, résister à une attaque de ce genre. RUSSES Pétrocfrade, 26 mai. — L'état-major communique sous la date du 25 mai : Sur le front entier à la Dubissa à partir du village de Bubia jusqu'au village de Weleny, des combats violents furent livrés au cours du 23 et 24 mai. Les combats ne sont'pas encore terminés. Sur la mve gauche de la Vistule supérieure, dans la région d'Ovatow, le combat perdure. L'ennemi a reçu ici des renforts. Les tentatives de passer à l'attaque furent empêchées. Lors d'une contre-attaque, exécutée par nous, l'ennemi a subi, des pertes. Sur le front galicien, de Jarolow à Przemysl, le combat fut repris tôt. dans la matinée du 24, sur les deux rives du San. Des forces de combat considérables, qui ont passé à l'offensive les 23 et 24 sur le front Russakow-Krukenitsclie, furent arrêtées par notre feu d'artillerie. Près du village de Burtsch.itsche nous avertis fait des wisonniers. Nous avons capturé quelques mitrailleuses et un phare réflecteur. Le calme règne sur le restant du front. Dans la vallée de la, Tysmemitsche, au Sud de Stryjj des combats locaux eurent lieu. Théâtre de la nue^re du Caucas# ^ZZ- Communiqué du 23 mai. — Dans la région de la cote des escarmouches d'infanterie habituelles. ri Sarulcamusch et au défilé étroit de Kisil Der-bent les Turcs ont tenté de passer à l'offensive, ils furent cependant repoussés vers l'Ouest. Sur les autres fronts aucun changement à mentionner. Exploit d'aviateur Chiasso, 25 mai. — Un tram de voyageurs, al-lant à Ancôna, a été endommagé par une bombe rl'avia.t.eiir. L'avis d'un journal suisse sur la situation Lugano, 20 mai. -- ue principal journal au Tessin, la Voce del Popoio écrit : Le fait que les relations entre l'Autriche et la Suisse sont des plus cordiales, nous porte à ngretter la lutte entre l'Autriche et l'Italie. L( journal blâme ensuite les aspirations de l'Ital : qui ne sont justifiées, ni au point de vue gographique, ni au point ele vue ethnographie^e. c Si on nous agnelle, dit-il, des Tessinois autrichiens, nous répondrons que nous sommes auss des Tessinois suis- nnn nmio 1 û rdufpTnllS 11 Départ de l'ambassadeur italib à Constantinople Athènes, 24 mai. —L ambj5sadeur italien uar-soni quittera, d'après les jour aux d'Athène, Constantinople aujourd'hui avec out le personnel de l'ambassade. SUR MEB Santiago de Chili, 26 mai —- Le vapeur marchand Mammiano Acrazuriia heurté un rocher et coula. 50 personnes se sonnoyées. Des détails manquent encore. Boston, 26 mai. — Le vaiur Ryndom, de la ligne Hoilande-Amerika, s'e rencontré avec un autre vaneur à Nantucket. . ts deux navires furent gravement endommagq Les passagers et une partie des équipages funt transportes sur le rie. Vintnille américa South Caroiina. LE BLOCl Stockholm, 26 mai. — Leapeur suédeiis Her-modi/i, de Hernoesand, a h.rté une mine et a coulé en six minutes, le 23 ai. à l'Est, du bras de Soeder, près de la stationu pilotage. Lequi-ivio-ft rlo hommes a- été Sau . FRANGE. — Attaque d'akteur contre Paris Paris, 25 mai. — 1 ps annonce qu un aéroplane allemand, qui a rvolé Paris avant-hier, a jeté huit bombes. Ci bombes tombèrent dans les environs de la Tour ffel. L'aéroplane survola ensuite Javel. j'eta core trois bombes i qui tombèrent dans la rue îhasseloup Laubat ' sans occasionner de grands jgâts. T, aéroplane ' s'enfuit quelques minutes p tard, six aéroplanes français s'étant élevés à poursuite, i Compiègne, 25 mai. (ïïav) Un aéroplane i allemand a survolé lundi m;i, à 6 heures. Res-sons-sur-Matz. Il fut poursu par des aéroplanes , français, mais s'échappa dans la direction de I Novon. FRANCE. — Des Taubes survolent Paris ! Paris, 26 mai. — Le Petit Journal annonce : Trois aéroplanes allemands ont survolé avant-hier les environs de Paris. Lorsqu'ils s'approchèrent des parties septentrionales de Paris, ils furent découverts et chassés par des aviateurs français. Les aéroplanes allemands jetèrent trois bombes. Personne n'a été touché. Au sujet de dégâts matériels il n'y a pas de nouvelles. ANGLETERRE. — Saisies de viande Londres, 2b mai. — Le Morning Post mande de Washington, à la date élu 24 mai : Des délégués dei trust de la viande viennent d'arriver ici pour protester auprès du président du département de l'Etat contre les mesures illégales du gouvernement anglais concernant la saisie des cargaisons du trust.. Des marchandises d'une valeur de 5 millions de livres sterling, destinées à des pays neutres, ont été saisies par des croiseurs anglais et conduites dans des ports britanniques. Les délégués déclarent que si l'Angleterre n'autorise pas le passage des cargaisons de viande destinées aux neutres, le trust boycottera, ce pays et l'empêchera d'importer de la viande de l'Amérique du Sud, les exportations de cette contrée étant sous le contrôle du trust. ANGLETERRE. — Les enrôlements forcés à Londres Du l imes : Le London County Council a porte à la connaissance des employés de trams en grève l'avis suivant : i Tous les hommes en grève, aptes au service militaire ou naval, sont tenus de retourner de suite aux dépôts des tramways leurs uniformes et sapochss. a Le Conseil du Comte de Londres invite les hommes, qui ont dépassé l'âge militaire, à solliciter l'obtention d'emplois de wattmen et de receveurs pour la durée de la guerre. » Le premier jour, l'avis ci-dessus n'a. pas eu d'effet appréciable; il paraît toutefois que quelques uniformes ont été remis. ESPAGNE. — Nouvelles diverses Madrid, 25 mai. — D'a.près de nouvelles d'Algésiras, le croiseur auxiilûiiro Qucen Elisabeth serait arrivé à Gibraltar pour réparer des dégâts. Egalement un croiseur anglais aurait cherché refuge au port afin de n> paror des ondommasements. D'après d'autres récits, le Qucen Elizabeth prendrait de nouveaux canons à bord parce qu'une partie de so» armement aurait été rendue inutilisable.Le vapeur marchand Monuulia, en route pour les Indes, aurait égale-mont dû changer uno partie de son armement. Le vapeur anglais Oriana est arrivé à Vigo, apportant nne somme de 100,000 francs en or pour différentes banques espagnoles. L'équipage a raconté que le navire était .accompagné de deux croiseurs entre Liverpool et le port français La Cellice. Tout en haut des mâts on. avait installé des tonneaux dans lesquels des marins tenaient la garde pour surveiller l'horizon. Dans le voisinage de Brefît on a signalé un sous-marin, VOrifina l'évita Pn filant en Quatrième vitesse. RUSSIE. — Pourquoi les Russes ont reculé. Une bataille historique imminents Pétrograde, 26 mai. — Le Rus/ci Irwalid écrit au sujet de là situation militaire, que la retraite russe de la Galicie n'a été exécutée que pour éloigner l'ennemi de la base de Cracovie et de ses excellentes communications de chemins de fer. La ligne qui a été enlevée par les Allemands et les Austro-Hongrois est maintenant, menacée par la ligne russe ele la Nida. Il n'est toutefois pas exclu que les Russes se retireraient de même de la ligne de la Nida. Le plan d'hiver russe n'a. pas enccrre reçu sa nleine exécution. La cause pour laquelle les armées russes ont dû reculer en Galicia est attribuable au fait que les Anglais et les Français n'ont pas développé au front de l'Ouest une offensive suffisante et n'y ont pas retenu assez longtemps les troupes allemandes. D'après le Rjetsch 35 corps d'armée ont été concentrés sur le front Est d'Opatow jusqu'à Kolo-mea et on peut admettre qu'une grande batailla décisive est en m-énaration. Cette bataille décisiv# doit, être considérée comme l'événement le plus important de la guerre mondiale et a été causée par les conditions politiques et stratégiques compliquée-:. Le groupe des forces n'est pas en cor# définitivement formé ; pour ce motif on ignore encore où la bataille principale se déroulera. AUTRICHE. — La campagne en Galicie Berlin, 27 mai (officieJ). — Nous apprenons du Quartier général, au sujet des opérations des alliés dans la Galicie centrale : En quinze jours à peine, l'armée dw lieuton.mt général von Mackensen a avancé soin offensive do Gorlice à Jaroslau ; elle a passé trois lignes fluviales et conquis un gain de territoire de plus de I0U kilomètres. Après la prise de Jaroslau, il s'agissait maintenant de passer le San sur un large front. L'ennemi tenait toujours la rive occidentale. Pendant qu® des ïrmi-pp« de la garde, «n contact le plus intime arec det r*

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