Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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26 februari 1917
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s.n. 1917, 26 Februari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28913j4v/
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Année - &L 867 - Ed. £$ Cil® CENTIMES Lundi 26 Février 1917 LWt-ZUiNT POSTAL fD. g brucelles - pfiuv .itcc - Etranger 3 l'iois : î». ï M) - Mk. 'i.'Jû L?« h-«1.? .;4 p«l< in Be!*iq.-ç et i rF/itstfs; a'iMrjrifiil que âej Ilwnair.ifnu 1 "1MRS1 Kltl.S:ccui U pr«n3*-al c«tm »i!< Avita I jvittcr ? Ciioe. Ou 9îni i'i4ij)<:ff j.o.-r.cs r'Mi s1»m «r» moi* «11 - hne'po»/le «ynitj rïufs 'tieauf (rïn.**?!;(.- au piu di 1 Mo's 1- \Yois Fr 3 Oî)-:«k 2.--in I; K50 V 1,30 TIRAGE : IfO.OOO PAK JÛ'Jft Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande ligne 1.C0 TiHA€5E;iSO.0O© PAR JOUR Rédacteur en Chef : îïei%o Arrtiaïadl ~r—nn«ni nm ■ Il II III Il m ■ I IIMII i■ Il i i i m i5 Journal laslliiei Indépendant s; I Rédaction. Administration, Publicité, Venti BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFSClELS AhL&itiAbi BERLIN, 25 février, — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'ouest. Au sud d'Yprcs ainsi qu'entre Amwniières e Arras, plusieurs poussées anglaises déchnchées et patiie après une intense canonnade, ont été reje tccs. Des missions de reconnaissance ont condui nos détachements d'attaque à l'ouest de Liévin jus que loin dans la position ennemie, où ils ont fait de. prisotinieis et réalisé des destructions. Dans la ré gicn de la Somme, la lutte d'artillerie par moment, a été vive, principalement entre Sai.ly et Boucha vesnçs. A l'est de St-Mihiel, une entreprise fran çûise est demeurée stérile. Une entreprise à nous dans la région boisée plus proche de la Moselle nous a valu 12 prisonniers. Près de Lusse, sur h pente ouest des Vosges, nos détachements d uttaqui eut ramené 30 soldats de la position française. Ai cours de h nuit du 23 au 24 février, un dlrigeabh français a été abattu tout en flammes par le feu dt défense dans le bois à l'est de Saaralben. Théâtre de la guerre à l'Est. front d'armée du feiâmaréchal général prince Léopold de Bavière: Pas d'événements spéciaux. Front d'armée du général colonel arebiduc Joseph: Au défilé des Tarteres, dans ia partie, nord dei *Cci petites boisées, une aile,que russe a échoué. Groupe d'armée du feiûraaréchal général von Ifiaekonsen : et Front de Macédoine. La situation, par suite de ludion d'avant-postes minime, est inchangée. BERLIN, 24 février. — Ojjiciel du soir : (J.i ne signale d'opérations de grande envergure, sur aucun front. AUTRICHIENS VIENNE. 2-1 février : Pas d'événements particuliers sur les trois théâtres lie la guerre. FRANÇAIS PARIS, 24 février. — Officiel de 3 h. p. m. : Dans les Vosges, hier en fin de journée, un de nos détachements a pénétr é dans les lignes ennemies au nord de Scnones. Ce matin, après un bombai demeni violent, l'ennemi a tenté s ans succès tin coup de main sr.i nos tranchées près de Wissenbach. Nuit calme sur le reste du front. Un de nos tiingeables a bombardé au cours de la llie.i, les usines < n activité dans la région de Brie y et est rentré sans incident à son port d'attache. Quatre ceints kilos ae projectiles ont été lancés par tic:: avions sur les bivouacs de la forêt de Spincourt. PARIS, 24 févier. — Officiel de 11 h. p. m. : Canonnade habituelle sur l'ensemble du front, sauf deux tentatives infructueuses de i'ennemi sur nos tranchées du Violii ( Alsace).Aucune action d'infant de, EUSSES PETROGRAD, 22 jevrier. — Officiel. , Sur le front à l'ouest, feu réciproque de patrouilles "d'éclaireurs et w reconnaissances. Sur 'e front roumain, d'épaisses colonnes ennemies ont tenté, après préparation d'artillerie, d'attaquer nos positions dans la région au nord-est de Dcrna-Watrà; elles ont été toutefois un ciée's par noir.: feu à 300 pas devant nos tranchées. A la tombée de la nuit, les troupes ennemies ont réoccupé leurs ti cachées primitives. Sur les autres secteurs du peut, (habituel feu réciproque des éclaircurs et des patrouilles de reconnaissance, covrrr-t de succès jx : r nos armes dans ia région au nord de Brai-low.ITALIENS HOME, 2 5féviter. — Officiel : Des tentatives faiies par i ennemi en vue de pé-Pétier dans no*, lignes sut l.i Zagtla (vallée de l'A-digej. eniie Simgno et Spcia ([vallée de Sagana) et sur le versant du Monte Cadini (Boite supérieur) ont échoué. i. Dans la régioà du col di La.net (Cordevole supé-un détachement austro-hongrois qui aval! surpiis un de nos postes de. campagne a été aussitôt rej i,i:ssé pi> une contre-attaque. Nous avons fait quelques prisonniers. Dans :a nuit ^ hiei un de ne* dirigeables ii iur,ce une tonne d'explosifs sur le ebi.rnp d'aviation ennemi de Prosecco avec une efficacité constatée.. Notre dirigeable est rentré in-dem.ie.ANGLAIS LONDRES, 2J février. — Officiel. r Pendant ia nuit, nous nions amélioré noire position au >tard de Giartdecor.it, oà nous avons conquis une partie a ur.e truiuhée ennemie; Zo 'prisonniers et un .norlier i's tui'ichee; nous avens également gagné du terrain au sud de Vetil-Maramnont, qui était occupé por nn poste ennemi. Hier soir, nous avons eijectv.é inu attaque tienteusè\ an sud-est de Souciiez. Un cerldn 'nombre d'ennemis a été tue, des abris ont éié détruits. Le tna'.in, des ai laques ennemies oro clé repbussfcs a:i sud à'Armctiiiiies et ù proximité dv bois de Poegsteert. L'artillerie ennemie a été plus active dors la région de Ta Somme et au sud i'Ane.s. Nous m'ont eancnnt avec succès des trauçhie$ ennemies nu sud d'Ypres, Dernières Dépêches A 1 > Giuuuiiro des Communes. ! Rûttercltua, ^3 février. — On annonce de Londres su « Kieiiw'e P&'.:criHKiSche Courant » : La Chambre des ComiB'.-r.îs «ait ccmfek hter, et Lloyd Geor-gft rc-.çiU us MCOiCi aimable. Soti rtisrensrs qui a duré 1 lii'.s heure et demie, a c-btc-us us rk succès. Après le premier ministre, 1 unioniste Mascn d^oaia que i'i nombre des vaisseaux arrivés et partis, n'était pas un motif de prendre d une manière légale des mesu-t res de panique et pour s'immiscer d'une façon aussi . drastique dans l'importation anglais-. Asquiîii n'étant pas en vcJst, Runciman prit la parole à sa pïaee. i 11 dit qu'on ne s'était que lentement rendu compte du manque de tonnage. La plupart songeaient pïus aux gaii/s Ses armées. La restriction des stocks de papier peur toutes les entreprises de journaux basées sur un capital, repiésente une perte absolument certaine. Le gouvernement empêchera l'accaparement du papier, par une ou deux grosses entreprises, et soignera pour une répartition équitable. Runciman a déclaré aussi que souvent ii n'est pas tenu compte des radions fixées, par Lord Devon-port. Si le pays ne restreint pas la consommation, il y aura une grande disette avant que la nouvelle récolte soit rentrée, et ia population devra se soumettre peut-être à un rationnement forcé, autrement étendu. Il estime légitimas les mesures du gouvernement eu vue d'un rationnement obligatoire. Le gcu\ernement mettrait aussi à la disposition des ports et des chemins de fer, des forces de travail suffisantes peur rendre possible une répartition des marchandises et un déchargement plus rapide ces bateaux. Runciman met également son auditoire en : garde contre ie retrait excessif des forces agiicoic-s, qui sent nécessaires et ne peuvent être remp.acees par des forces non exorcéeç. Prothcro doit disposer d ; s mêmes pouvoirs que Lloyd George en sa qualité de ministre des munitions. Quant aux agriculteurs qui savent produire 5 millions de quarters de plus, il leur paiera volontiers 60 et même 70 shillings par qv.arter. La question des vivres en Angleterre. Amsterdam, 24 février. — De Londres à 1 « Al-gemsen Handeïsblad » : Des prix maxima seront probablement établis peur les vivres, afin de prévenir des bénéfices de guerre excessifs. Le contrôleur des vivres se fera adresser des informations sur les prix de gros et d; détail des vivres les plus importants. En première ligne, il s'agira des prix maxima du thé. On croit que certains négociants en thé, prévoyant les restrictions d'importasion, se sont largement couverts et ont fait hausser plus que de raison les cours de gros pratiquas pots le .thé. à "tir- steamer japonais. Bs-rae, 24 fé»ri?r. — De Marseille au « Progrès de Lyon » : Le vapeur japonais « Haukoku Maru » a sombré le 2Î décembre, près de Gela. 11 y a peu d'espoir que des 3S0 passagers i! y en ait un seul de same. L'Angleterre et le marché russe. Stockholm, 25 février. — Le président de l'Alliance Trading Company, à St-rét;Tsbourg, Thomas f'alk, de passage à B.ngcn, a déclaré au correspondant de l'« Atienposîen », qu'on fait erreur à l'étranger, si on croit que l'Angleterre a supplanté les ALemands sur les marchés russ-.s. En r&aii'.é, le commerce étranger russe a passé arx Scandinaves et aux Amériques. Les Anglais en sont seulement à l'organisation pour l'avenir et ils doivent s'aitendre à y rencontrer, après ia guerre, ks Etats sesndi-naves et l'Amérique comme concurrents principaux. Le bilan commercial de la Russie avec l'Amérique a pris un essor' particulbr. Pour autant qu'il scit possible de s'en rendre compte, on peut dire qu; la Rossie a fait de mauvaises expériences avec l'Amérique. Lis Américains livrent non seulement de mauvaises marchandises, mais ils pressent les Russes de près, parce qu'ils exigent une réception urgente des marchandises expédiées en Russie. Les Russes, tiès lents, l avaient plus fscilc «v-cc les Al-lep.-ands. Les Scandinaves dominent le commerce, surtout dar.s la branche des machines. Les Norvégiens ont acheté pendant ia guerre des régions boisées si immenses en Russie, qu'ils seront bientôt à ia tête de l'industrie du façonnage du bois. Le président regrettait que b travail réorganisateur en Russie soit si peu apprécié à l'etranger. 11 loua entre autres le résultat obtenu dans la construction de chemins de fer et de ports russes. C'est ain-ei qu'on peut considérer la communication entre St-l-'étersbonrg et 1a mer Blanche comme complètement stable, et les conditions de transbordement ont fait tant de progrès à Archange!, que ie délai d'emmagasinage de dix jours est rarement dépassé. L'in-dust!ie russe même a pris un essor' considérable, mais ne se consacre qu'îi la fabrication de munitions. Toutes tes fabriques russes nouvellement construites servent exclusivement à !a fabrication de munitions.Le président Fa!k déclara encore qu'on n'a pas la vie facile à St-Pétersbourg. La ville souffre beaucoup de la disette de charbon, et en se chauffe partout avec de i'huile. Il assura finalement que l'organisation intérieure en Russie a beaucoup amélioré, les excès dans la corruption ayant heureusement diminué. Haussa des assurants maritimes italiennes. ♦ Lfgano, 23 févriar. — Le taux des assurances maritimes a été porté à 7 p.c. par les sociétés italiennes et ie gouvernement les a même autorisées à dépasser ce taux si c'est nécessaire. Avant la guerre, le taux était de 2 p. c. La propagande pacifiste en Russie. Berlin, 24 février. •— Da Mahnô à la « Kricgs-zeittt.ng » : La piopagande en favéur de la paix a pris sans aucun doute, un essor très considérable en Russie, après l'cflre de raix allemande. Elle a été appuyée en des sens divers par des fractions de la ga;;che et de la droite. Un article publié par le « Suntscbina » de Moscou, est signifies if à c;t égard, et a provoqué une certaine sensation dans le pays. Le journal demande notamment au gouvernement, de dissoudre La Douma, qui est la seule à em-pé e il s r le retour d'ane paix, ai nécessaire pour la Russie. Le « Ruskoj*. -Gnisc'ii.anin » céciatait ces jours-ci que la Russie nelpipporterait pas ia prolongation de la guerre, vut-O.ue ses ressources ne peuvent non seulement pifetre mises en valeur, mais sont notablement en MSul. Explosion cl'itne canonnière portugaise. Bâie, 24 février. — De|Loi'enzo Marquez à l'agence Havas : La canopniwK portugaise « Telo » a été détruite sur le Zambczè^par suite d'une explosion de chaudière. Quatre personnes ont été tuées, et sept biessées, une autreJwtnque à l'appel. - Une nouvelle déclseràtion de Wihon en perspective. Copenahgue, 24 février. SgjDe Londres au « Po-litiken » : On mande de k'|saington, que Wilson avait résolu de prononcer jat Congrès un nouveau discours, par lequel il s'ad- ssserait encore une fois aux belligérants et aux Mitres. Il donnerait une explication de la situation] ^traordinafre actuelle, et ferait des propositions vlsa.ît de nouvelles résolutions qui sont à prendre tt'jurgence .-Au Sénat àme-icain. Washington, 23 février i(off;çiJ). — Wilson a décidé de convoquer le Sénat en séance extraordinaire pour le 5 mars. Les interdictions aagiafe^s d'importation. Londres, 23 févr. — Un arrêté publie une longue liste de marchandises dont i'iiâportation a été défendue, entre autres les objets d'art, de vannerie, les livies, les journaux (sauf quelques exemplaires), le cacao brut et non préparé; les fleurs fiaiches et artificielles, le verre, les gan;s, le cuir, ie vin, le fil, la soie, les fourrures, le bois et le bois de construction ae tout genre. La défense d importation ne s'étend pas aux marchandises importées avec l'autorisation de l'office du c^njmerce. Laguerre de fatnine. Nous lisons dans le «Tag,>, sous la signature de Karl Eugen Schmidt : L'abbé Lernire, qui représente depuis de nombreuses années un district électoral flamand à la Chambre des députés française, a reçu de Roubaix une lettre qui est pub'iée dans' ia presse française, pour prouver que ia famine règne en Allemagne. Qu'on remarque, en efiet, que les nouvelles provenant de sources hollandaises, suisses et danoises « neutres » et reproduites joi rneiiement par les journaux français, au sujet da ia famine en A'ie-megne,p-urraieni. faire croire qu'en n'attend pas du côté ennemi, la victoire si souvent annoncée depuis deux ans, de la grande offensive, mais principale-men du blocus de famine, ou que les espoirs d;at-famer le peuple allemand sont tout au moins aussi grands que ceux mis dans les monceaux de munitions accumulés à 'a frontière de l'Ouest. La lettre de l'abbé Lernire dit que les soldats allemands allant en congé chez eux doivent emporter dei vivres de ia France, parce que leurs familles n'ont rien à manger chez elles. Un donne comme' exemple que les habHants français du territoire occupé vendent aux permissionnaires du riz, qui coûte à Roubaix 60 centimes le kLo, et qu'il est vendu par les permissionnaires dans leur patrie à raison de 1 mark la livre. Supposons que ce.te lettre dise la vérité; les Fiançais devraient en conclure deux choses d'abord — et c'est cc qu'ils tout — que les vivres sont très restreintes v.n Allemagne, et en second lieu — c'est ce qu'ils ne font pas — que les Français mangent mieux dans les territoires occupés par ies barbares que les familles de ceux-ci. Et si c'est fîosi, i! y a îa des barbares très singuliers : Des gens qui laissent leur famille dans l'indigence pour pouvoir rni-.ux soigner les sujets des ennemis! Cela n'est possible que parmi les habitants non chiiisés des bois et des cavernes; ces hommes civilisés ont l'habitude de se conduire autrement. Napciéce, avec lequel les Anglais aiment h comparer l'Empereur allemand, aurait simplement déciare aux ennemis affamés qu'aussi longtemps qu'il y aurait eu une miette de psain dans les territoires occupés par ses -soldats, les familles françaises ne souffriraient pas de ia faim. Et ii aurait tenu parole et auiait atfamé tous les habitants des territoires occupés ava.'t que ie fantôme de ]a faim n'eut frappé ses compatriotes, .".sis Napolécn était un héros violent et se trouvait à la tête de la nation la plus éciahée et ia plus civilisée de la terre. Si Jui et ses hommes avaient été des barbares comme les Allemands, ils auraient souffert eux-mêmes de la faim plutôt que de donner à manger à saiiété aux ennemis. Napoiésn et ses soldats de la grande cation onj transporté leur civilisation en Egypte et en Asie-Mineure; à Jaffa ils ne savaient que faire de leurs 4000 prisonniers turcs ; finalement on les mit sur la plage et on les abattit avec les canons, les fusils, les baïonnettes e: les sabres. Voilà une opéisiion de gens civilisés ! Mais des barbares laissent leurs femmes et leurs enfants souffiir de la faim, pendant que les ennemis en leur pouvoir vivent largement. A ce point de vue, je dois supposer que le mot « barbare » ne signifie autre chose qu' « imbécile » et peut-être les Français le pensent-iis en leur for intérieur. La guerre sous-marine. Amsterdam, 24 février. — La direction du « Rot-terdamsche Lloyd » a reçu un télégramme d'où il ressort que ie vapeur « Menado » aurait également été torpillé. L'équipage et les passagejs ont été sauvés et débarqués aux iles Scilly. Le vapeur flotte encore et seia remorqué à Fa'mouth. Cologne, 24 février. — D'Amsterdam à la « Ga zette de Cologne » . Le ministère français de la rnaiine annonce que le vapeur postal « Athos » a été torpillé dans la Méditerranée. A bord se trouvaient des troupes sénégalaises à destination de la France. Il appartenait aux Messageries Maritimes et jaugeait 12,447 tonnes. UËPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Les combats au i'ronï de l'est Berlin, 23 février. — Au front de l'est, l'activité est devenue plus intense ces derniers jours ; toutefois, les conditions ciimatériques empêchent l'ex-ccuti-n d'impoi tantes opérations. Le récent effort que nous venons de faire près de Mestecanescî revêt une importance spéciale, car notre succès empêche définitivement les Russes d'essayer encore de s'emparer de nos commun incations transversales dans la vallée de la Bistritza dorée.Dans ia vallée de i:Oitos,des contre^attaques russes ont été repoussées, tandis qu'une attaque de l'armée de l'archiduc Joseph a é$é couronnée de succès près de Sianic. La ténacité avec laquelle les Russes résistent à cet endroit s'explique sans doute par leur désir de couvrir leur centre d'étape de Tirgul-Ocna, qui se trouve déjà à portée du feu de notre artillerie et qui établit le contact a\ec les troupes de montagnes russes postées plus au nord. Pour les puissances centrales, la situation s'est améliorée en Roumanie pendant 1 hiver, grâce au rétablissement et au développement du réseau des voies ferrées et des routes. Dans l'entreptemps, ia tactique allemande d'attaques locales continue à l'est. Après avoir efficacement pénétré dans la position russe établie près de Raduiesze, sur ie front de ia Putna, nous avons prononcé, le 22 février, des attaques à "t'est de Brzeczany. Au cours de notre pte-mière attaque, nous avons tait — notre corn ;;uni-qué d'hier le.signale — 250 prisonniers, parmi lesquels deux officiers, et capturé deux mitrailleuses. Nos attaques ont été caractérisées par une préparation minutieuse, par ia collaboration complète des troupes d attaque — artiilei ie, lance-mines et aviateurs — et par un succès rapide et des pertes minimes. Après une courte mais efiioace prépaiation d'artillerie qui a mis rapidement hors de combat les batteries ennemies, les troupes d'attaque allemandes ont pénétré aans la position russe. Dans ia zone coupée par notre feu de barrage, ie reste des défenseurs, ensevelis sous les décombres et les cada vres, se trouvaient moralement déprimés au point qu'ils onf pu être fait prisounieis sans uiîficuité et sans pertes. Gratitude américaine envers l'Allemagne. .Berlin, 24 fév. — En quittant le territoire de l'Empire, les secrétaires américains de i' «Association chrétienne de jeunes gens» se trouvant au service, s'occupant des soins aux prisonniers de guerre, ont adressé au gouvernement allemand i'a-dresse suivante : « Nous, soussignés, secré.ahes américains de l'Union chrétienne de jeunes gens, qui avons été honorés de la faveur extrêmement amicale du ministre des affaires étrangères, ep îr.nt qu'hôtes du gou\ernement impérial dans les trains spéciaux de l'ambassade américaine et qui quittons les lieux où notre activité s'exerçait dans 1 intérêt des prisonniers de guerre qui nous étaient devenus chers, 1 Sous voudrions exprimer par la présente notre pius cordiale gratitude pour cette attention. Depuis notre toute première visite d'entrée en fonctions jusqu'au moment du départ, l'amitié et la bienveillance nous ont été témoignées par toutes les autorités et officiers avec lesquels ncus avons eu l'honneur de collaborer, dans une mesure tout à fait exceptionnelle, et bien que la douleur et la dés- ' illusion au sujet de cette soudaine interruption d'une œuvre qui promettait tant, soit grande, c'est pleins d'enthousiasme pour l'hospitalité reçue que nous rentrons au pays natal: » Bernstorîï est-il en route? Copenhague, 24 fév. — La Compagnie des navigations réunies ignore toujours si le vapeur «Frédéric VÎU», S bord duquel se trouve 1 ambassadeur allemand à Washington, a quitté Halifax. Depuis son départ de New-York, une semaine s est déjà écoulée. Depuis lors, aucun télégramme n'est parvenu aux armateurs au sujet du navire. On admet que le vapenr a déjà quitté Halifax et que le télégramme « ad hoc » a été intercepté par la censure anglaise. I! est établi à présent que le vapeur n'amène aucun courrier postal. Parmi les passagers se trouvent de nombreux Scandinaves. La France a besoin d'une prompte victôire. Paris, 22 fév. ■— Dans des commentai es, abondamment coupés par ia censure, au sujet des efforts français et anglais dans la guerre actuelle; 1s journal «La France» écrit qu'on doit rendre justice à l'Angleterre de ce qu'elle a fait; mais pour la France « il est absolument nécessaire qu'une piompte vicaire soit remportée. L'Ang etçrre doit faire des sacrifices pius considérables ». Elle devrait prendre exempïe sur la France '..«i laftle maintenant s°s derniers hommes. « Les reciutcmtnts anglais sont un jeu d'enfant » comparativement à ceux de ia France. L'heure d'été en Angleterre. Le a Nieuwe Rotterdamsche Courant » appren.i de Londres, que la commission parlementaire chargée d'examiner le projet de loi sur l'introduction de l'heure d'été, a recommandé cette mesure à l'unanimié. La parti ouvrier et le cabinet national australien. Lcndres, 24 février. — Le « Times » apprend de Sidney, que les ouvriers craignent qu'un cabinet national, comme csiui qui vient d'etre constitué par M. Hughes, ne soit difficile à renverser plus uru, lorsqu'il aura tenu les rênes du gouvernement pen-{ dant quelque temps. Pour ce motif, ils annoncent ' qu'ils combattront le gouvernement; ils espè.ent arriver à la dissolution du Parlement, grâce à leur influence au Sénat. Augmentation des tarifs postaux en Suède. Le « Svenska Dagblad » annonce que les tarifs postaux sont à la veille de subir une augmentation en Suède emprunt Irançais aux Etats-Unis. Londres, 24 février. — La banque new yorkaise de Bonbright and Co a ouvert pour un an un nouveau créait de 15 millions de dollars à la maison Schneider du Creusot, contre une traite de trois mois. Le crédit est garanti par des banques françaises et par des bons du Trésor français payables à New-York. On dit que le taux d'escompte des traites s'élève à 6.5 p.c. La conférence économique à Kome. Le « Times » annonce que, du 12 au 14 mars, se tiendra à Rome une conférence économique, ayant le même objet que ceiie qui a été tenue à Paris. Mort d'un dramaturge espagnol. Madrid, 23 février. — Le célèbre oramaairge espagnol joaquim Dieenta est mort à Aîfcante. La guerre sous-maiine. Plus ae 32,(HH) tonnes coûtées. Rotterdam, 24 février. — Les vap_uia anglais « Boriima » (11,137 tonnes), « Hend;ey » \4,De;3 tonnes), ie vapeur de pêche « Pic-ton Castie » tonnes;, et le \apeur grec x Laetis » (o,904 tonnes).Rotterdam, 24 février. — Les vapeurs anglais « Lundy 1 si and » (3,095 tonnes), « Lucent » tonnes) et « Sunderland » (4,^.49 tonnes;, ont été coulés. Rotterdam, 24 février. — On annonce aujour-d'hui en Bourse, que ia frégate norvégienne « rail-son Sion » jaugeant biut 1,965 tonnes, a été couiee par un sous-marin allemand. Londres, 24 février (Lloydj, — Les vapeurs anglais « Grenadier » et « Trojan Prince » ont été' eouiés. Amsterdam, 24 février. — D après les journaux angiais ies vaisseaux suivant s.m signalés manquants par le Ln>yd : Le vapeur « Ba>ieaui » 3,iioJ tonnes) de Londres et les voiliers anglais « Bai-tic », « BrockiesOy » et « Columbia ». Le vapeur norvégien « .vlauramer » (1,024 tonnes), est iorî .. r-.-.;.. 4. Le vapeur espagnol « josefa Raich » (2.654 tonnes) a sombré. Lugano, 24 février. — L'agence Siefani avoue le coulage du vapeur ce transport n Minas » et ajoute que le navire a été cculé à 160 milles à i oue^-t du :ap Matapan (Péioponèse). Une partie des troupes a été débarquée par des taisseaux survenus ultérieurement. Berlin, 24 février. — Nous avons mentionné que ie vapeur « bdaa » avait t^e cculé ie (j février. Ur, il résuite d une enquête qu il a été c.ulé à tort et il est admissible que les propriétaires du na-,'ire et de la coigaison, seront indemnisés. Londres, 25 fév. tLloyd). ■— Los vapeurs anglais -Belgier» (45.S3 tonnes), «Naïchfieid» et la bar-jue anglaise «lovernaiiki» (1416 tonnes) or.t été .cuîes. Amsterdam, 24 fév. — Les navires ce l'Amerika Linie restent à 1 ancre à New-York, suivait» une iéeision des armateurs, ii n'y a pas à aonger à une •eprise du trafic d'outre-mer. iippei au sOiVice auxiliaire en A^gieteire Londres, 24 février, — Le gouvernement anglais :ait publier aans tous les journaux un «ppet dont suit ie texte : Service national : Le pain que vous avez mangé à l'Oîre déjeuner a été tait a 1 aide ae céiéaies apportes eu Angleterre pai un navire. Ce sont des na-t'ires qui amènent ia viande de mouton et ce tneuî jue vous achetez. Les ray.ns de l'épicier sent ; ;eins de marchandises qui ne peuvent arriver eu Angleterre que par ia mer. Sans ces produ.ts aiimen-1 aires et des navires qui les amènent, vous mourriez ie taim. Les Allemands le savent : ils construisent les sous-marins pour couler nos navires parce qu i.j espèrent gagner ia guerre en nous affamant. L'rij îation sans nourriture ne peut ni combattre, ni vi-»re.Vous devez triompher du danger. Vous devez ré> pondre à la menace par la volonté et 1 énergie. Il laut construire plus de navires pour amener plus ie vivres ; il iaut produire plus de -réduits alimcn-:aires..Le gouvernement vous appeiie. Tous les hommes l.gés de 18 à 61 ans ont le cevoir de s offrir volontairement à faire le travail qui doit être fait. 11 n'y a pas de temps à perdre. Le travail atteint des bras aux champs, dans les chantiers, dans les ateliers, ians les fabriques de munitions. Si vous êtes apte à. ce travail, n'hésitez ni ne tergiversez pas. Du moment que vous avez une paire de mains et la tète sur les épaules, vous êtes capable d'un ef'crt, et le travail est urgent. Rendez-vous immédiatement au prochain bureau de poste ou de service national -et laites--vous inscrire comme volontaire. Si vous voulez, en remplaçant dans ie service c!-. il wi homme, apte au combat, que la paie', soi: tsir.enw; à bref délai, faites-vous inscrite aiioiuù hui dutis ia liste du service de l'arabe Industriel Une brigade anglais anésnUe. Constantinop-Ie, 24 février (Miiti). — Il n'est t>\m pcssible aux Angiais de poursuivre plus loi'gtemp# leur aventure après leur dernière défaite su sud Ua Kuî-el-Amara. Au cours du combat du 17 devant r.i,» positions ae FeIJahich, une brigade d'Anglais Ce -couleur, qui s'était avancée jusque dans nos tranchées a été exterminée. D'après les dires des prisonniers et des informations d'autre source, plusieurs navires chargés de biessés anglais sont partis dans la direction du sud. Les pertes anglaise* au cours des derniers combats, dépassent 30,000 hommes.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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