Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 24 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b853f4n857/
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DEUXIEME 'ANNEE. — N'B06. Ylrcis jaatmé 83,000 exemplaires OINQ OiNTliiS EDITION il SAMEDI 24 'AVRIL 1916. ac -r. -"v " - ■ a»MMi».i!ifnTr>«kai.»sR-..^^-.«u« h»i»h,otw m n niw.i..n.l..j»i.l . n LE BRUXELLOIS ABOIWKMKWTO S JOUTIi 'il ^1XO'tlcU.«é^ i . : ..©;3« j3a.CL4aXS.-t aWNOWQH» ï 1 «n, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs. ' RÊDAÇI ION,, ADM i N IS i RATIO *A, PUBLICITE £aits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, là ligne ï Ium l mois, 2 francs. 45, . S^ti® ïîeïirl SVEsiti®, 4L5„ aparuLac®!!©® Petites annonces, la ligne 20 centimes 9 À propos dé la longévité humaine et Sa sert nalïirel'e Il peut, sembler quelque peu paradoxal d'oser parler de ce sujet à une heure où la mort faucka prématurément tant de jeunes existenees, plaine» de sève et à qui souriait un long avenir. Mai» pourquoi pas? La brièveté même de la vie pour eeux qui t'embent avant l'heure rend d'autant plu» intéressante, raeur «eux que la Camarde épargne, la question de savoir quel sort le calcul des probabilité» actuelle* peut assurer à leur durée ioi-bas. La meyecine g-énérale de la vie humaine jusqu'à la Restauration (e'est-à-dire 181») fut de 27 à 32 ans. La fréquence des «'lierres dt^ui» Louis XIII jusqu'à Napoléon I'r explique suffisamment cet abaissement du taux de la durée de l'existence des homme». D'autres fseteurs isteryenaient eneore dan» la fixation de cette base. Parmi eeux-ei il eenvient. de citer les fléaux naturels, point ou mal combattus : notamment la famine périodique dont les «onséqueness s'aggravaient toujours par suite du manque de esœmuaieatiofis rapides et de transports faciles et peu oaéreHx (ce cas so retrouve eneore dans l'Indoustan et la Gbine), puis les maladie» endémiques et surtout épidémiquee : peste, choléra, variole, lèpre et aaême la syphilis; l'absence d'hygiène individuelle, de propreté publique et de tout oonfort de l'habitation, et enfin, les unions ou mariages précoces avec, comme cs-rollaire, le servage domestique de la fomme. Sous le Direstoire encore, une femme non mariée à 18 ou 20 ans, était classée parmi les vieilles filles qui coiffaient Sainte-Catherine, et à 30 ans il était rare qu'une jeune fille trouvât encore un épouseur de son âge. Seuls des vieux ou des veufs pouvaient lui échoir, ce oui n'était guère fait pour régénérer la raee, ni pour lui permettre de procréer dos descendants vigoureux. Toutei ce» eonditîoii» ont heureusement changé. La mortalité infantile qui, il y a un siècle, était vraiment épouvantable et surtsut criminelle, a baissé grâce à la seienee moderne, à l'hygiène, à la puérioulture, à la vulgarisation de l'instruction et aussi, pour la France notamment. grâce à la nécessité pressante de compenser l'affaiblissement graduel de la natalité par uae plus judicieuse culture de l'enfanee. La France, grâce surtout à l'extension du confort et d'une meilleure alimentation, a vu, an eutre, la durgp de la vie des vieillards s'allonger jusqu'à uaa moyenne de 60 ans daita certains centres et si l'alcoolisme, qui gangrène ce beau pays, «omme il empoisonne tout l'Occident (l'Angleterre et la Belgique surtout, hélas!) ne tarissait pas précocement la source de millions d'existences, nul doute que la longévité humaine pourrait atteindre bientôt un siècle, durée mevenne normale que Paraeelse déjà assignait à la présence de l'être humain sur la Terre. Qn'ost-ee que la vie au fond? C'est, répondait Bichat, en une Lapalissade, restée classique, n l'ensemble dos causes qui résistent à la m art ». Définition qui eût réjoui Molière et qui cachait, au lond, une ignoranee totale du naéeaniam* résj d» la cellule vivante. Les travaux de» physiologistes, Fiançais, Allemands et Belges surtout, oat, depuis trente an», apporté une contribution sérieuse à la solution de ce problème. L'étude de la vie de la cellule, l'élément primordial de tout être vivant, a. éclairé ce sujet et l'embryologie oomparée en a montré le mécanisme fondamental et originel. Certain» théoriciens, comme feu Edouard Van Beuedan fils, de Liège, nous enseignaient, après A. Her-zen, que la vie totale de l'être n'est qu'une résultante Hltra-eoraplexe de l'ensemble et de l'interpénétration de» vie3 cellulaires élémentaires associées en une sorte de symbiose, basée sur la subdivision fatale du travail des éléments, la sélection naturelle, l'adaptation à l'ambiance et l'hérédité des caractères et des fonctions physiologiques acquis. C'est la thèse de l'ontologisme obfeetiviste et, au point de vue de la science positive immédiate, cette explication apparaît comme le point de départ juste et nécessaire de toute analyse expérimentale des phénomènes vivants, réductibles après tout aux lois de la matière inorganique ou «rganiqua. Louis Buchnsr, dans Force et Mat&ère. a admirablement posé le problème saus cette face essentielle et l'énorme amas des travaux moder nes n'a pas démenti ces bases positivistes de la seienee do la via dos être organisés. % Pourquoi meurt-on avant le terme normal ou idéal de la vie? Mille eauses inte-viennent et « le dernier mot, ésrit le dooteur Hubert Boens dans son beau Traita de l'art de vivre, ne sera jamais dit sur oe» question» qui touchent au mystère par tant de fibre» inconnues, a Rien de plus exact. Toutefois la méeanisme de quelques eauses de m art, dite naturelle, est eonnu et oettâ connaiu-sanee,pour approximative et toute relative qu'elle soit, a «ermie da supprimer quelques-unes de ces oauees de destruction préeece de la vie. Parmi ces fastiurs d'usure précoee il faut citer surtout l'auta-intoxication par les ptomaïnes organiques insuffisamment éliminées par la désao-' similatian du corps humain. Oss ptomaïnes ou toïines organique» sent due» notamment au régime alimentaire et au défaut d'exercice en pl#in air. L'abus de la viande at des aliments ou des autre» substanoes retardatrices de la désassi-milation, tels que l'alcool, le thé, le maté, le ta-bao et surtout l'abus du café fort, joue un rô'e énorme et prépondérant dans la production des ptomaïnes. Or, aette auto-intoxication de l'intestin par oe» toxines a eomma corollaire automatique une dégénérescence cellulaire provoquée par l'exeè» du jeu de défense de l'organisme h,umain. Voici comment : les cellules blanches du sang (les leucocytes) ohargées d'anéantir ou de neutraliser les éléments, microbes ou autres, nuisibles ou inutiles à l'organisme, prolifèrent d'autant plus que le travail qu'on leur impose devient "lus considérable et'continu. Il en résulte que leur hypertrophie et leur pullulation se fait aux dépens des globules rouges (hémoglobine du sang) et du fonctionnement hématopoïétique de la rate et du pancréas; goiiôralours principaux des globules rouges sanguins. La phagocytose normale dégénère alors en hyperphagoevtosa, oe qui veut dire que le» globule» blancs détruisent (par les macrophages) des éléments cellulaires infectés de ptomaïnes, mais dont l'existence est indispensable à l'équilibre normal de la santé. L'usure de la vieillesse vient de là pour une large part et Met-chnikoff, d8 Pari», l'a lumineusement prouvé par ses admirable» travaux de laboratoire. C'est encore ce qui a permis d'établir la possibilité théorique de remédier à la vieillesse en enrayant la décrépitude sénile, avant-ooureur de la mort, qu'elle hâte si notablement dan» l'immense majorité des eas. Un fait déjà avait frappé l'attention de divers savant», fait bien constaté d'ailleurs depuis longtemps par les médecins en Ardenne. C'est l'état de santé de» vieillards qui absorben^ habituellement du lait caillé. On citait- des centenaires ou quasi centenaires qui. depuis des lustres, ne se nourrissaient g.uàrt d'autre ehoso. Un praticien connu, le Dr. Chapuis, de Verviers, le prescrivait, il y a plus de 70 an», contre la tuberculose, la rachitisme «t l'artkiitisms et lui dut de9 surs» étonnant»».En Bulgarie, eu Serb'e, en Roumanie, en Turquie et en Reumélia, eù le» eantenaires abondent, on fait une consommation journalière et considérable de ce lait caillé. Y avait-il là une relation de causas à effet? Le professeur Metchnikoff, da Pari», établit que l'emploi de ce-lait '«aillé (il employa le yoghourt bulgare ou lait oaillé oriental que no» grandes laiteries nationales préparent aujourd'hui à la perfection et à très bas prix) provoque dan» 'le ré-ime intestinal la destruction et l'expulsion radicale de» mauvaises bactéries, telles que le redoutable baciVus coli, une des plus dangereuses parmi les 25 espèces de microbes parasite» de l'intestin humain. Les ptomaïnes sécrétées par ees bactéries sont ainsi neutralisées ou éliminées et la phagocytose,en ce qui les concerne, devient inutile. L'emploi de cette substance de thérapeutique préventive qu'est le lait caillé, conseillé par Metchnikoff, combiné avec un régime alimentaire plutôt végétarien sans excès et une sage modération diététique permet certes de prophétiser à coup sûr un nouvel allongement de la durée moyenne de la vie pour les générations qui nous suivront et pour nous-mêmes. Dr. BEWARE. Lisez ©m TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivée pendant la nuit. DÉPÊCHES FRANGE. — Aviation L'Ecluse, 20 avril. -— On annonce de Douvrei aux journaux anglais qua l'elfieier-aviateur bien eonnu Mansell Moulu a dû atterrir récemment dans les lignes allemandes, à la suite d'une avarie de moteur. Il a été fait prisonn ier après avoir ] incendié son aéroplane. LA GUERRE SOUS-MARINE Amsterdam, 20 avril. — Le Nveuwe Courant \ d» La ilaya écrit au sujet de l'incident du Kat-) wijk : La déclaration faite- spontanément quatre jours après la parte du Katwijk à l'ambassadeur i hollandais à Berlin, est rassurante ît confirme la S oonfiance dans l'assurance de l'Allemagne donnés préalablement à l'incident du Kkt-vijk à l'ambassadeur hollandais que los incidents oui se sont produits précédemment sur mer, ne signifient pas une modification dans la politique allemande vis-à-vis des Pays-Bas. Le Telegraaf d'Amsterdam écri! : La réponse de l'Allemagne peut être considéré?- somma satisfaisante.AliLEMASNE. .— Le premier'canon de 42 Le professeur allemand Hormann liasse prépare une monographie de la maison Krupp. Dans ce livre l'historiographe allemand publie des no- ^ tes sur le fameux canon de 42, le terrible démo-liiseur de forteresse. M. liasse dit que ce canon fut exposé à l'Exposition Universelle de Chicago en 1893. Ce canon n'est donc "as une nouveauté. RUSSIE. — 17,000 Russes en territoire roumain Berlin, 20 avril. — D'après un télégramme du journal Poporul de Jassv, reproduit par les Base-ler Nachrichten du 17 avril, 17,000 Russes ont passé la frontière roiyrmine depuis la 15 mars; ils y ont été désarmés. Il s'agirait exclusivement de cavalerie. \ HONGRIE. — Au défilé de Lupkow. Paysage désolé Au commencement d'avril les masses des armées russes descendirent, comme un fleuve infini, dans les vallées des Carpathes jusqu'à Ho-manna. La petite localité, située i la ligne du chemin de far Satorallya Ujhely-Pixemysl, est totalement détruite et offre un -y>Kct lugubre. Mou» venions de Kascha'u, aù nous avions séjourné pendant un jour et nous voulions aller à Koskoez. Les troupes allemandes y étaient arrivées pour combattre les Russe». A Satorollya Ujhely, un trafic énorme dans la gare. Sur la montaa'ne, des maisons luxueuses, de» baraquements d'ambulances le long des lignes de» chemins da fer, destinés aux blessés grièvement, qui ne peuvent supporter le transport au foyer. Notre traiu est arrêté pendant de longues Jjieures pour laisser passer des transports plus im-: portants, dos vivres, des munitions. Un escadron de hussards autrichiens entre dans la gare en I chantant. Son équipement est- excelle: t et reluit de proprsté. Leur ehant est mélodieux, rythmique, enflamme et émeut; il résonne hardi et clair le long das quais du chemin de for... Le train pour Budapest; il amène beaucoup de civils, moin» de soldais; dans queJque-3 wagons, dos sœurs de charité. Elles aous voient; elles saluant dt leurs manchons; elles »e rendent à l'ambulance de Marmaro» Szia-eth. Elles sont jeunes, ffaias, c'est comme le printemps qui nous entoure. Heureux les blessés qui sont soignés par ces jeûnas fille». Malgré leur gaîté, leurs yeux sont fermés dans ee nouveau mende. Cette guerre exige des âmes vaillante». Plu» loin. Par Mihalv, dans la montagne... A Ba«ecii,..long arrêt. Attendre! attendre! Pendant de» heure»! Ici nous vovons les premiers fugitifs. Ils sont en route depuis deux jours. Quelques vaches, peu de chevaux à l'attache. Des femmes, des fillettes sont accroupies sur leurs baluchons, eurieuses dans leurs vêtements bigarrés. Leurs mouchoirs de tête sont jo-liment- noués sou1' leur menton. Un voile rouge sur le front révèle que celles qui le portent sont mariées. Des enfants crient... Un mulet, fatigué, hennit. Un petit paysan tourne une cigarette en sifflant.Un vieux est aceroupi devant un seau et nettoie des navets avec un couteau émoussé'. A côté dé la maison, un tréteau sous lequel un enfant emmaillotté se balance. Les fugitifs ont l'air apathique, résignés à leur sort. Ils ne savent pas que leur foyer n'est plus ravagé par les hordes russes, que des régiments accourent vers les hauteurs, vers le défilé de Lupkow^ Yoilà les premières voitures qui doivent les transporter au loin. Tous s'élancent vers la voiture grinçante. Minuit. Lentement, notre train entre à Ho-manna. Une station sanitaire autrichienne donne du café et du thé, du vin pour les officiers. Réchauffé, on attenrl le départ dans la nuit extrêmement froide. Le matin, têt, à'Koskoez, le terminus moruen-_ tané. Une matinée claire, brillante. Forêts at montagnes. La lueur du printemps traverse las montagne, les vieux sapins tremblent dans le vent. Comme cela est bon. Mais la vie de «oldat Ivous détourne bien vite de cas rêves enchanteurs. Le drapeau avec la croix rouge flotte sur un petit bâtiment d'école de l'autre côté d~ la gare.Le long des pentes de la montagne fïoitent les petit? 'drapeaux d'une, ambulance de campagne, d'un hênital. Voilà las baraqueiae-at-s paur les blessés t LA GUERRE FRANÇAIS tan'i, 20 avril (lô heures). — Il n'y a rien à ajouter au eomuiuniquQ d'hier soir, reiatij aux opérations en Lorraine et dans tes Vosges. Sur Le restant du front t artillerie est en activité; elle est particulièrement violent-e dans la région de Soissons, dans le seeieur de Reims et dans les Ar-gonnes.Paris, 20 avril (23 heures). — Les Allemands ont jeté SO bombes incendiaires sur Reims. En Champagne et dans l'Argonne, combats d'artillerie sans attaque d'infanterie. Entre la Meuse et. la Moselle, dons le bois de Mont-Marc, nos attaques ont légèrement progressé près de la rouie de Flirey à Essey. Dans le bois Le Prêtre, l'ennemi, après avoir canonné violemment nos positions d:ans la région de la Croix-des-Carmes, a tenté une attaque ,qai a été enrayée nar le feu de notre artillerie. Canonnades assez vives et combats d'avant- posies « .a asiere au uois ae carroy, au i\or de Lunéville. Le 19 avril au soir, nous avons repoussé il conti'e-attaqv.es des Allemands dirigées cônt. llartmannsweilerkopf. RUSSES Pétrograde, 20 avril. - Pendant le 1S avril nous avons renoussé des attaques ennemies dirigées contre nos positions à Tellepocz, en Pologne. Une attaque ennemie le long du Slr'ij, contre la hauteur d'Orawczik, fut, d'abord accompagnée d« succès; le soir, nos troupes passèrent ù la contra-attaque et reprirent la hauteur après un cou.Oat acharné. A'nus finies des prisonniers. Le soir du 18 avril nous avons fait sauter une mine souterraine sous une tranchée allemande à Rozanka. Notre infanterie, qui passa de suite à l'attaque, a conquis la position. Nous fîmes 100 prisonniers, 4 mitrailleuses et 1 lance-mine furent conquis. nouvellement arrivés du front de bataille, partiellement par chemin de fer, d'autres par des véhicules lamentables. Voici un village. Les petites maisons sales ont des toitures en paille et de mousse. Une boulangerie de campagne est en pleins activité. A la rampe deux canons capturés, une cuisine de campagne, un wagon de munitiçms percé de shrapnells. Au bord de la route, des milliers de prisonniers. Leur uniforme est de nuance terra glaise comme le sol. Ils gisent là amonoelés, fument, dorment. Ils sont joyeux d'être finalement hors de la tumulte des combats et d'être bien soigués. Plusieurs .pi-;lent d-s déco-ratiofis, sur la médaille Ta tête du Tsar, un ruban jaune-noir le retient à la oapote. Les Russes doivent avaneer, sont amenés et embarqués. Sur la routa militaire, les blessés légèrement-entremêlas. Us ont le bras en éeharpe, un bande à la têt», le pied enveloppé. Ils rient, il» racontent, ils se soutiennent. Et quand on la» questionne, ils parlent avec enthousiasme des combats autour des pentes et des hauteurs. Ou annonce les trains de blessés. Le transport doit s'offectuer ponctuellement, pour que le trafic na soit pas iroublé. On las porte dans les wagons, oa îas «ompte, on les elaase, les blessés lég-èram-Bt ont des «imnartiment» assis. La route a»t bloquée pour quelques instants. D'autres trains arrivent; de» troupes fraîches arrivent, se mettant en ligne. De jeunes gens en uniformes neufs, des vieux régiments qui ont déjà vu les champs de bataille de l'Ouest de la Prusse orientale ou de la Pologne. Un son de trompette et en avant. Les colonnes avancent sur la route, les bureaux dos postes de la division travaillent. Une canti-nière apporte les vivres précieux et chers, du vin, dos cigares, d« tabac à fumer. Une auto d'étape vol. vers, le front du combat. Vivre! Se hâter! Se presser! Sans oesse! Comme si chaque minute perdue pouvait «a rnttrap-per. . , La vallée est plongea dans la lumière du soleil. La forêt est parsemée de boutons, les ->rairies se •eflètent dans leur vert mat. Plus loin, le bruit .les colonnes de «àvalerie. Quelque part un appel da commandement. Sourdement, par pause, les gros canons toiinent dans le défilé; ils mugissent et s'éteignent dan» la nuit. TURQUIE. - Un démenti Constantinopla, 21 avril. —- L'Agence Milli annonoe ; Les nouvelles répandues à Sofia par des correspondants étrangers d'après lesquelles la flotte des Alliés aurait dé'barqué 10,000 hommes dans le golfe de Saros, sont sans foKdement.Nou? sommes autorisés à déclarer farmellement que non seulemenkles 10,000 hommei n'ont pas été débarqués, mais'qu'aucun soldat ennemi n'a mis-le pied, jusqu'ici sur la côte du golfe de Saros. Les affirmations des correspondants déjà nommés appartiennent à la série des inventions répandues par des journalistes sans copie. TURQUIE. — Aux Dardanelles Safi.a, 19 avril. — On annonce de Dedeagatch : La flotte alliéa a bombardé aujourd'hui la rive entre Enos et le golfe de S»ro». Comme les Alliés ne dispMaient pa» de troupe» de débarquement, os n'attribua aucune importauee au bombardement. v TURQUIE. — Au Caucase Constantineple, 21 avril. — D'après des nouvelles de ssurae autorisée. d'Erzeroura. les attaques que les troupes russes ont exécutées depuis 5. jours contre les positions turques au Sud d'irt-win, ont été repoussées avec des ptrfcos considéra bles pour l'ennemi. t. AFRIQUE OCCIDENTALE ALLEMANDE. Faits de guerre Le Cap. 21 avril. — Les troupes de l'Union ont occupé aujourd'hui Seeheim, un point da jonction imnortant de chemin de fer en Afriqua sud-occidentale allemande. ETRANGER - Ljc moratomum. — I'un> 2] avril. — Le Moratorium est proloi"». 26 jaSiet. HOLLANDE. — La peste à Java. dam, 21 avril. —La peste fàit'ëncore dans l'île de Java. Il y a eu, dans la qniLru, 12 au 25 mars, à Maïang 199 nouveaux cas t . morts; à Blitar, 10 nouveaux cas, 7 morts; crakata, 4 nouveaux cas, 3 morts; à Banp-il, , mortels; à Toeloengagoeng, 8; à Berbék. 3: Madieen, 3; à Magetan, 16; ville de So*: 19; Lam.ongap, 4. Le total se chiffre par ■ dont 295 mortels. ALLEjUAGNE. — Une journée sans fumer pou: lemagne. — La J)eu-tsche Tjodzer Z'eituny publie u: pal intéressant approuvé par les autorité? militaire., les fonctionnaires et reproduit par les Journaux de i . lemagne. Elle propose l'institution d'an il jour san . mer » pour tout ] empire et les territoires oenupè* serait lo 6 mai, anniversaire du prineo héritier. ' ■ 2es Allemands auraient, à verser, l'argent qu'ils a, i ploient journellement pour leurs cigares, cigarettes • î pipes, pour tin « fonds » qui serait destiné à fournir t ^ quoi fumer aux troupiers dans les tranchées. De corte | façon, les marchands de tabao ne perdraient rien par ce ; jeûne d'un nouveau genre. \ ALLEMAGNE. — Les renseignements pour les pri-j sonniers à Berlin. — Le conseiller national suisse Eng-j ster, publie dans le Bund, do Berne, une étude sur lo : bureau de renseignements institué à Berlin pour les , prisonniers, bureau dirigé par le capitaine comte da» Scbwerin. , Tous les jours 1,200 personnes en moyenne y demandent des renseignements sur des militaires, dont la trace a été perdue. On trouve dans ce bureau des grandes cartes des champs de bataille avec inscription minutieuse des tombeaux individuels et col'cctifs. ] ALLEMAGNE. — Contre les pythovissés et le man-( que de goût. — On ne plaisante pas en Allemagne avec les gens qui cherchent dans la guerre un champ d'exploitation. En voilà deux exemptas c âf;acté ri s t i qùês : Le général commandant par iiitérim le 7me corps d'armée a fu.it savoir par ordonnance, qu'il est défendu do dire l'avenir par n'importe quels procédés. De même, la soi-disant phrénologie qui fait partie des « arts » des prophètes et des pythonisses de métier, est strictement interdite. D autre part, le générail commandant par intérim lo 1er corps d'armée à Kœnigsberg a soumis le; p >s- taies et les dessins do guerre à un censure •' : / > l'arrêté qui annonce cette mesure, on tr<- . ; bref avertissement : « Les cartes postales et les il ; ;x - ?;ralions de guerre sans goût et sans dignité seront sa AUTRICHE, — Procession d Vienne. — !>i manche dernier une a procession do prières » pour un p - > lo-rieuse a eu lieu à Vienne. Beaucoup de jôtembres ia> maison impérial-* y assistèrent. I/nffluenee étai lor-me. La procession, précédée de la statue çh ' se déroula sous ia conduite «îu cârdi. ..1- v Piffl, dans les rues de la ville intérieure. Tout -ches sonnaient à la volée et des chnnts roligk tî«a.ient. La solennité sè'termina par l'hym, na3 entonné par des milliers d'assistants. GRECE. — La peste à Salpmqxie. — L; 19 avril. — Les autorités médicales ont clin vilj-e de Salonique infectée de la peste. Il t'çst déjà produit de nombreux cas.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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