Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 17 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2r41r/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT V. ' ABONNEMENT j Bruxelles - Province - Etranger 4 Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a< cessées -exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : -'■3 mois: 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S.OO T885AC5E s 125,000 par jour f"~~ ■■■ .. —' ANNONCES Palis divers et Echos' u ligne, fr. 500 Nécrologie qq Annonces commerciales 2.0(1 Annonces financières *..!!! 2X0 PETÏTEb ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour Lft GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 16'jiciti. — Officiel de midi: Théâtre de !a guerre à i'Qusst Croupe d'armés tfu prince héritier Rupprecht Au sud-ouest de Mer ris et au nord de Béthune, des attaques anglaises -partielles, au cours desquelles l'ennemi s'introduisit à l'ouest de Laon dans notre ligne antérieure, furent rehaussées en corps à corps. Sur le reste du front, l'action de l'infanterie resta limitée à des engagements de reconnaissance.Le duel d'artillerie se ranima dans la soirée au nord de la Lys, au nord de la Scarpe et de fart et d'autre de la Somme. Croupe d'armée du Kronprlnz allemand. Engagements d'infanterie de faible envergure sur le cham-p de combat au sud-ouest de Noyon. Au sud de l'Aisne, une action renforcée a -persisté. De vigoureuses attaques françaises contre Dommiers subirent un échec par notre contre-action sur- la .hauteur à l'ouest de Dommiers. De même, une aitanue prononcée contre nos lignes du bois de Villers-Cotterets s'écroula sous des pertes élevées. Le lieutenant MencTthoff remporta sa Sic victoire aérienne. BERLIN, 10 juin. — Officiel: La guerre sous-marine : Cn de nos sous-marins commandé par le lieutenant TValther Remy a anéanti récemment trois vapeurs jaugeant un total brut de 28.000 tonnes, notamment le vapeur-transport de troupes « Président Lincoln », armé de i canons de 15.8 cm., jaugeant brut 13,151 t. et les vapeurs armés anglais « Begum » jaugeant brut tffihô tonnes et « Carlton » jaugeant brut 5,262 tonnes. L'équipage militaire du « Président Lincoln » se composait de .$0 officiers et d'environ G50 hommes de marine; il y avait en entre encore 20 officiers et soldats à bord qui devaient être rapatriés en Amérique. Il est probable que la plus grande partie de l'équipage a péri lors du torpillage de ce navire.BERLIN, 15 juin. ■— Officiel du soir: Des "attaques locales de l'ennemi au nord de Béthune et au sud de l'Aisne ont échoué avec des perles considérables. AUTRICHIEN i VIENNE, 15 juin. ~ Officiel de ce midi: Ce matin, la, canonnade est devenue très violente dans de nombreux secteurs du front du sud-ouest. Sur le front en Albanie, des nouvelles attaques des Français exécutées hier par leurs réserves ont échoué au nûret-ouest de~Sinaprente. I. TURC j; CONSTANTINOPLE, 15 juin. — Officiel: •;** Front de Palestine : Activité médiocre d'artillerie dans la région du littoral. Dans le bassin du Jourdain, nous avons pris sous notre feu efficace des camps ennemis et dispersé deux régiments qui s'avançaient contre nos positions.' Sur la rive orientale du Jourdain activité réciproque d'artillerie durant toute la journée. D'accord avec jios aviateurs, uns de nos batteries a entrepris un coup de main couronné de succès contre les stations de sous-marins ennemies établies sur la rive septentrionale de la mer Morte. Une attaque de cavaliers-chameliers ennemis,prononcée le lt juin contre Ift :oute de l'Hedjaz a été^repoussé c par nos postes. Nos aviateurs ont attaqué des caravanes ennemies et des camps de rebelles. L'avion ennemi descendu le 9 juin a été abattu par le lieutenant Matzke. Sur les attires fronts, la situation est inchangée. français PARIS 15 juin. — Officiel, 3 h., p. m.: Pendant la nuit assez- grande activité des deux artilleries entre .Montdidier et l'Oise, au sud de l'Aisne ainsi qu'à l'ouest de Reims ,vers Ckam-plat et Bligny. Nos patrouilles opérant en Champagne ont ramené des prisonnier s.Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 15 juin. — Officiel, 11 h., p. m.: Au sud de l'Aisne une opération locale nous a permis de rejeter l'ennemi de Cœuvres-Valsery dont il s'est emparé. Nous avons également élargi notre terrain à l'est de Montgobert. Cent trente prisonniers et dix mitrailleuses sont restés entre nos mains. Sur le reste du front rien d'important àsignaler . PARIS, lit juin. — Officiel: Le général Guillaumat, commandant en chef de l'armée d'Orient, a été nommé gouverneur militaire et commandant en chef des armées de Paris. Son prédécesseur, le général Dubail, a été nommé grand chancelier de la Légion d'honneur en remplacement du général Florentin. ITALIEN ROME, lit juin. — Officiel: Hier à l'aube, après une violente préparation à'artillerie l'ennemi a tenté de s'emparer de nos ouvrages de défense du secteur du Tonale; il a lancé son infanterie contre les positions de la rima Cadi et contre celles de Cortone del Monti-cello, au nord et au sud de la grand'route. Cette attaque s'est arrêtée à nos premières lignes grâce à la ténacité de nos troupes; les contre-attaques de notre infanterie ont finalement repoussé l'ennemi. Entre 9 et 11 heures du soir il a renouvelé son attaque au nord de la route ; elle a été immédiatement enrayée par notre feu de barrage. Les ■pertes de l'ennemi, notamment celles de ses renforts, paraissent graves. Pour le reste, rien à signaler sur le front. Nous avons descendu un avion ennemi. Malgré le mauvais tempsj un de nos dirigeables a exécuté une attaque efficace. ANGLAIS LONDRES, H juin. — Officiel: Cette nuit, nous avons exécuté d'heureux coups de main dans les environs de N eufville-V itasse, de Giverchy et à l'ouest de La Bassée. Engagements entre patrouilles au sud-ouest de Gavrelles et au nord-ouest de Mer-ville ; ils se sont terminés en notre faveur. Au cours de différentes opérations, nous avons fait des prisonniers et pris deux mitrailleuses. Ce matin, un important détachement ennemi a dirigé une attaque contre un de nos nouveaux postes établis à l'ouest de Merris; il a été nettement repoussé, laissant quelques prisonniers entre nos mains. L'artillerie allemande a été active près de Villers-Bretonneux et dans la vallée de la Scarpe. Dans le secteur situé au nord de Bailleul, des patrouilles françaises ont fait quelques prisonniers la nuit. Par ailleurs, rien de spécial à signaler. «4» . DERMËRES DÉPÊCHÉS Irruption autrichienne dans îes lignes italiennes 10,000 prisonniers. Vienne, 15 juin (soir). — On mande du quar-< tier-général de la presse : « Nos. armées ont fait irruption, ce matin, dans les lignes ennemies, aussi bien sur le haut-plateau des Sept-Commu-nes qu'au delà de la Piave. A midi, on signalait déjà 10,000 Italiens, Anglais et Français prisonniers. Le nombre de canons capturés est considérable.\ L'OFFENSIVE ALLEMANDE Les combats devant Amiens. Berlin, 15 juîn. w Activité animée d'artillerie enCre Ancre et Avre, près d'Albert et des deux Sqggae. L? U juin, 30^1'çn- nemi a attaqué, au nord de l'Ancre, plusieurs de nos positions. Son attaque échoua avec des pertes sanglantes considérables. En connexion avec une nouvelle et forte préparation d'artillerie, l'ennemi attaqua de nouveau, la nuit, entre Vil-le-sur-Aiicre et Morlancourt. Ici encore son attaque échoua nettement sous le feu des contre-attaques allemandes. Le3 combats à la SVIatz. Berlin, 15 juin. —- Des tentatives répétées d'attaque de l'ennemi se sont écoulées sans résultat après de violents coups de main d'artillerie au front de la Matz. Entre autres buts distants l'artillerie allemande avait pris comme objectif la gare de Compiègne sous son feu efficace. Des rassemblements ennemis reconnus furent canon-nés avec succès. Des entreprises de patrouilles nous valurent des prisonniers et des mitrailleuses. Plusieurs prisonniers ont été fait.»; sur u'.i tank gisant devant notre front : une attaque de reconnaissance ennemie engagée vers 4 h. 30 contre nos positions dans la région de Reims, fut nettement repoussée, avec de lourdes pertes pour l'ennemi. La valeur des échappatoires. Berlin, 15 juin. — A chacune de leurs défaites. les Français ont affirmé que les Allemands devaient purement leur succès à la surprise du moment. Or, bien aue les Français fussent préparés à l'attaque près de Montdidier et de Noyon, et eussent pris des mesures défensives étendues, l'attaque des Allemands atteignit ici aussi pleinement son but et coûta, cn deux jours de bataille. plus de 15,000 prisonniers et des centaines de canons à l'ennemi. Lin ordre du jour du 34e corps d'armée, en date du 5 juin, donc quatre jours avant la nouvelle attaque, dit ce qui suit en prévision de l'attaque allemande : « Les Allemands ne peuvent passer et ne passeront point; en tout cas, ils ne nous surprendront pas, car toutes nos précautions ont été prises : l'artillerie est au grand complet et en rangs serrés sur les lieux.Au moyen de vos mitrailleuses oui dominent tout le terrain, vous faucherez les Boches et vous hacherez leurs troupes ! » Il résulte donc bien clairement de cet ordre du jour, que cette fois les Français étaient complètement préparés à notre attaque. D'un autre côté, on peut voir par là ce que vaut l'affirmation française d'après laquelle il importe peu de céder du terrain, car cet ordre du jour représente précisément comme devoir suprême de ne pas céder un pousse de terrain français. Civilisation anglaise. Berlin, 15 juin. — Un nouvel incident dans la région du Kemmel nous prouve de nouveau les ■ atrocités inhumaines des soldats anglais à l'égard des blessés. Le 25 avril, un officier et cinq soldats du 118e régiment d'infanterie allemande furent encerclés en pénétrant dans la position anglaise. Peu après, l'on entendit de l'endroit des tranchées anglaises où ils avaient disparus, des cris de mort effroyables. Lorsqu'ensuite l'attaque allemande se propagea jusqu'en cet endroit, on trouva ces gens couchés pêle-mêle sur un tas. Tout indiqtiait qu'ils n'avaient pas succombé en combat loyal. Plusieurs d'entre eux avaient les yeux crevés. Le poignard qui avait servi au forfait gisait avec les yeux crevés sur la poitrine de l'officier; les autres étaient mutilés d'atroce façon. La situation se corso à Paris. Berne, 16 juin. — On mande de .source bernoise autorisée : La plus grande nervosité règne dans les milieux de l'ambassade française à Berne, vu les nouvelles de Paris qui indiquent un stade pîiïs aigu de la Sïttfâtïon. Le gouvernement français recourt indubitablement à dé nouveaux subterfuges. Les socialistes insistent pour obtenir des explications et exigent impétueusement la convocation de l'Assemblée Nationale à Versailles. On estime même qu'il est possible que Clemenceau destitue son ami Foch et rappelle Joffre pour le remplacer, afin de savoir se maintenir lui-même. Des nouvelles persistantes arrivent d'Italie, via Paris, d'après lesquelles un certain chancellement se manifesterait au sein du Cabinet français, auquel on ne se fie plus. Zurich, 16 juin. —- De la «Gazette du matin de Zurich» : La direction de l'Entente aurait décidé de ne pas céder Paris en cas d'attaque, mais de défendre la capitale jusqu'à la dernière extrémité. Inspirés de source supérieure, les journaux préparent le public à ces décisions et insistent sur la nécessité d'évacuation de la population non combattante. D'après les «Nouvelles Bâloises», Havas aurait reproduit un extrait du «Matin» de Paris, qui parle ouvertement d'une bataille de Paris qui serait en train et de la possibilité de la prise de Paris par les Allemands; toutefois l'ennemi devra soutenir encore de nombreux combats et supporter de grands sacrifices avant d'en arriver là. La majorité piemenceau en danger Genève, 15 juin. — A la suite de l'information sensationnelle publiée par l'« Humanité », Clemenceau se trouve en grand danger de voir s'éparpiller sa majorité. L'aHumanité» assure que Renaudel possède des preuves suffisantes pour établir que le parti de I'«Action Française» a foncièrement abusé de la confiance gouvernementale depuis le début de l'affaire Caillaux. Ce parti a su introduire ses hommes de confiance dans les bureaux de la censure postale supérieure et a su ainsi mettre la main sur des secrets importants dont quelques- uns ont été confiés à des agents extérieurs, notamment des statistiques édifiantes sur la disette de charbon ainsi que des indications militaires confidentielles qui sont parvenues à l'étranger. Le représentant de Clemenceau à la justice militaire, Ignace, qui exigea, comme on le sait, que le Parlement lui livrât Caillaux, en se basant sur les données de l'«Action Française», se verra forcé maintenant, d'après 1'«Humanité», d'exiger qu'on lui livre également les membres les plus en vue de la droite. Marcel Sembat écrit dans le «Droit du Peuple» : « Après qu'il a été interdit pendant trois jours de mentionner le simple fait du conseil de guerre de Versailles, on peut bien en parler maintenant que ses décisions ont été publiées. Elles parlent d'attaques «désespérées» allemandes, quoique cela n'en ait pas du tout l'air; toutes les manœuvres de l'ennemi sont plutôt aussi calculées et comptées que vaillamment exécutées. Le désespoir est toujours fiévreux; or, les mouvements des Allemands sont absolument mesurés. Notre communiqué de ce jour dit également que « l'ennemi a notablement ralenti son action ». C'est qu'il prépare sans doute une nouvelle entreprise et tous nos critiques s'ingénient à chercher où cette nouvelle offensive éclatera. Mais si les critiques militaires sont à l'ouvrage, les militaires eux-mêmes ne resteront sans doute pas en retard. Clemenceau non plus ne sera pas pris sans vert. C'est ainsi qu'il s'écriait hier à la Chambre, d'un ton vainqueur; « Reculer? Mais naturellement! Ne vous l'avais-je pas prédit que nous aurions encore de vilains quarts d'heure ?» Et voilà ! Tout était donc «prévu», et c'est ainsi qu'il trouvera sans doute également une réponse lorsque la nouvelle attaque allemande nous aura encore coûté de nouveau un morceau important de terrain français. Alors, il convoquera de nouveau le conseil de guerre et s'en référera à ses paroles actuelles avec lesquelles il a trouvé moyen de fermer la bouche aux députés. Ce qui est regrettable, entietemps, c'est que ce moyen est infaillible peut-être à la Chambre, mais que ce n'est pas cela qui arrêtera les Allemands ». Les mines flottantes anglaises La Haye, 14 juin. — Le ministère des affaires étrangères annonce que le rapport'anglais à l'ambassadeur hollandais avoue que la mine qui a provoqué, le 15 février, l'explosion du vaisseau (Je Joflds à vapeur No 14, oui couja^ de ce fait. et qui coûta la v>c à plusieurs personnes appartenait à un champ de mines posé à 3 milles de là en 1016 par ordre de la marine anglaise. Le gouvernement anglais a exprimé ses regrets et s'est déclaré prêt à payer dommages-intérêts pour la perte du navire et aux parentsxdes naufragés.La mer du Nord est déserte. L'allège de mer hollandaise «Eendracht II», de Vlaardingen, venant de Gothembourg, est arrivée à Rotterdam, ayant à son bord deux aviateurs allemands qu'elle avait recueillis au large, exténués de faim et de soif ; par suite d'une avarie survenue à leur appareil, ils avaient erré cinq jours à la surface de l'eau avant d'avoir rencontré un navire. Bien qu'à première vue ce récit semble relever du domaine des faits-divers de guerre, il est cependant terriblement significatif, car il donne la mesure de l'influence oue la guerre sous-marine exerce dans les eaux de la mer du Nord, en temps normal une des plus fréquentées du globe. La guerre sous-marine. Berlin, 16 juin. — L'apparition de sous-marins allemands à la côte américaine a incité l'ennemi à y voir une menace des transports de troupes américaines dont les puissances de l'Ouest espèrent une volte-face en leur faveur de la fortune des armes. Il est notoire que l'ennemi accorde sa préférence aux transports de troupes, parce qu'ils sont particulièrement bien protégés et bien conduits. Mais il est non moins notoire que, si fort que puisse être un convoi de protection, ce n'est pas cela qui peut entraver l'ardeur d'attaque de nos sous-marins, ainsi que le prouvent les nombreux torpillages qui ont eu lieu au sein de convois fortement protégés. Depuis le 1er février 1917, date de début de la guerre sous-marine à outrance, nos sous-marins ont coulé 39 vapeurs-transports de troupes à l'aller ou au retour de leur voyage. A noter que ce nombre ne concerne que les transports et navires coulés qui ont pu être établis avec certitude comme tels. Vu l'état actuel de la guerre sous-marine, on n'a pu constater, comme nous l'avons déjà souvent fait remarquer, que chez une partie des navires coulés quel était le but auquel ils servaient. Ont. été coulés cette année parmi les vapeurs-transports de troupes d'assez grande importance : le 23 janvier, un vapeur de 10,000 t. dans la Méditerranée; le 30 janvier, le vapeur anglais «Minnesota», jaugeant brut 13,528 tonnes; le 11 mai, le vapeur français «Sta Anna», jaugeant brut 9,350 tonnes. le 15 février, le vapeur anglais «Tuscania», jaugeant brut 13,348. t. ; le 23 mai, le vapeur anglais «Moldavia», jaugeant brut 9,500 tonnes, et en dernier lieu récemment le vapeur américain «Président Lincoln», jaugeant brut 18,160 tonnes. Une partie de ces trois derniers vapeurs portaient une charge complète de troupes américaines. Lo cas du « Koningsn Rogentcs » La Haye, 15 juin. •— On apprête le remorqueur «Z'eeland» pour procéder à l'enquête au sujet du vapeur «Koningin Regentes» qui a environ 20 pieds d'eau. 11 partira d'ici quelques jours. l.o procès d:i t'ar promet Londres, 12 juin. — De Pétrograd au «Daily Express» : Le pr< ces imminent contre i'ex-tsar promet des révélations sensationnelles. Aux dernières nouvelles reçues de Moscou, le Soviet s'occupe de rassembler les télégrammes et les lettres de l'ex-tsar aux moiiarques et chefs d'E& t.at européens, tels que: las rois Victor-Emmanuel, Ferd-m,tnd"de Bulgair«r isssstSiïtrn "JcrGîè-ce, Albert <fe Belgique, l'empereur d'Allemagne et le président Poincaré. ^ DÉPÊCHÉS L'OFFENSIVE ALLEMANDE Le butin du général von Hutier Berlin, 15 juin. — Le terrain immense coupé de gorges richement boisées, où se déroulent les combats actuels, est cause de ce que le butin n'ait pas pu être établi aussi rapidement qu'en d'autres circonstances. Sans cesse, on signale de nouvelles batteries et de nouveaux canons capturés. Dans une seule gorge au sud de Lassigny, il y a 8 batteries de lourd calibre, de 22 à 27 c. Une série 'de canons est du type le plus récent, c.-à-d. de l'année 1917. Les ia-fettes et les affûts sont pourvus de pneus caoutchoutés d'un bras d'épaisseur et actionnés par de grands moteurs de traction. Les canons, y compris les écrous et les installations d'objectif,sont complètement intacts. Les munitions sont amoncelées en grand nombre dans les abris. Sur le même front de bataille, se trouve plus à l'arrière un canon de 15 cm. à long tube, du type le plus récent. Sur les versants de la même gorge' se trouvent de nombreux canons de campagne de 7.5 cm., soit séparément, soit en Batterie. Leurs affûts gisent pour la plupart en pièces, parmi leurs attelages et leurs servants, dans les chemins creux. Sur tout le terrain, on trouve des mitrailleuses disséminées par quantités. Il faudra également un temps considérable pour recueillir les énormes effectifs de munitions de toute sorte ainsi que le matériel de pionniers qui ont été capturés. La valeur du terrain dsvant ComplèSne Berlin, 15 juin. — L'importance stratégique de Compiègne comme région de concentration et de marche en avant en vue d'attaques contre le flanc allemand était indissolublement liée au massif de hauteurs au sud-ouest de Noyon, qui sont maintenant complètement aux mains des Allemands. Ainsi se fait-il que la région de marche en avant de Compiègne qui se trouve exposée au feu allemand a perdu toute valeur. L'état-major français savait bien pourquoi il commandait à ses troupes de garder jusqu'au dernier homme les positions perdues maintenant. Pour reconquérir ces positions de hauteurs, ils ont lancé au combat leurs meilleures divisions, qui avaient mission de reconquérir coûte que coûte les positions perdues. L'une division succéda à I'a\itre en attaques réitérées. Des dires des prisonniers des diverses troupes, soit en tout plus de 15,000 hommes et plus de 400 officiers, il Tésulte indiscutablement que les Français ont engagé au combat depuis le 9 juin plus du double des troupes occupant d'abord le front fortement occupé antérieur. Ce qui reste des divisions engagées entre Montdidier et Noyon peut encore à peine être pris cn considération pour un regToupement. Les contre-attaques françaises Berlin, 15 juin. — La contre-attaque française engagée le 11 juin à l'ouest de Noyon, a dépassé en intensité tout ce qui s'était vu jusque là. A l'aide de plusieurs divisions «de fer» de ses troupes d'élite et appuyé par pius de 100 tanks et de fortes escadrilles aériennes, l'ennemi se lança à 11 h. 30 du matin, après une forte préparation d'artillerie, à l'assaut de la ligne située entre Courcelies et Méry. D'après les notes consignées sur l'agenda d'un officier français fait prisonnier, Lataule devait être pris et les tanks devaient ensuite se frayer un chemin jusqu'à Cuvilly pour arracher aux Allemands les hauteurs dominantes. Les troupes allemandes engagées en contre-attaque ne repoussèrent pas seulement l'ennemi, mais progressèrent au-delà de la ligne primitive. Rien qu'en cet endroit, on peut voir i&6 tanks ennemis gisant en pièces devant nos lignes. Ils ont été incendiés et mis hors de combat par notre artillerie avec une précision de tir étonnante. La plupart des tanks gisent à l'est et à l'ouest de Courcelies, au nord de Belloy et au nord de Gournay. Sur la seule route de Méry à Lataule, ÎS tanks avaient été engagés. L'ennemi a subi les pertes les plus lourdes. Ses attaques ultérieures se sont brisées contre le mur des vaillantes divisions qui, malgrç la conquête de la position ennemie, les jours précédents et api-ès de nombreux combats, se sont encore montrées supérieurs à ces troupes d'élite fraîches de l'ennemi.Raccourcissement de front ailerrand Pertçs fi"ançaiss5 Berlin, 15 juin. — Les grands succès de l'armée von Hutier entre _ Montdidier et Noyon ont abouti à un raccourcissement essentiel de nos lignes. L'ennemi a été culbuté dans le fond, tandis que des hauteurs conquises, nous dominons au loin ses positions. Outre rein, l'armée von Hutier peut dès à présent enregistrer à son actif l'affaiblissement important des lorces ennemies de combat. Les bois et les fourrés du terrain chaudement disputé sont remplis de cadavres français, tandis que nos iiertes sont relativement minimes. Le chiffre des prisonniers doit être estimé également comme très élevé si l'on tient compte du peu d'étendue de ce secteur du front. Les pertes de l'ennemi en artillerie, ^n munitions, en mitrailleuses et en matériel sont très élevées. Le peuple français a de nouveau fait là de vains sacrifiées sanglants. Cette fois-ci, l'état-maior ne peut voiler sa défaite _ sous l'excuse de la surprise, car 11 a été établi indiscutablement et la presse française l'avoue, que l'attaque méditée par les Allemands eta.t connue depuis plusieurs- jours par l'ennemi.Les ordres du jour des alliés Berlin, 14 juin. — On a trouvé sur des prisonniers des ordres du jour susceptibles de confirmer l'étendue du succès allemand à l'Aisne, le 27 mai. L'un d'eux, daté du 20 mai, ordonnait au lie corps français, cantonné sur l'Ailette, d'empêcher à tout prix l'ennemi de prendre position sur le Chemin des Dames. Quant aux divisions anglaises, elles avaient ordre de tenir tout au moins le plateau de Californie, même cn cas d'attaques de grand style, et indépendamment de leur violence, ainsi que la ligne des villages de Cormicy-Couvroy-Villers-Brangueux ; le cas échéant, il fallait reconquérir cette ligne principale de défense; chacune des unités avait à tenir bon là où elle se trouvait, sans s'inquiéter de ce qui pouvait se passer derrière elle. Comme on le sait, l'attaque allemande n'a mis que -quelques heures à- atteindre et dépasser tout ce système de défense, cn sorte d'atteindre la Marne avant le 30 niai. L'assistsnce des Américains et d^s Anglais Rotterdam, 15 juin. — Le «Belg. Kuiiers commente en ces termes l'article du colonel Rep'ng-ton reproduit par le « Nicuwe Rotterdamsche -Courant » : Le colonel ne semble pr.s être au courant des succès sous-marins allemands dans les eaux iiiïiéricaines, sinon il ne compterait pas autant sur l'apport américain. Déjà, avant l'extension de la ?one d'opérations sous-marines jusqu'aux Etats-Unis., on calculait en Angleterre'que chacun des soldats transportés outre-Atlantique représente une consommation de 4 tonnes; pour une année de séiour du soldat en Europe,' le Lloyd évalue le chiffre nécessaire à 10 tonnes. Plus on opère de coulages, plus ces .transports deviennent difficiles. On peut toujours noter cette remarque de Repington jugeant que les alliés n'ont plus l'initiative des combats : plus significative encore, la seconds paitie de son exposé; on ne dit pas plus nettement aux Français ciu'ils ne doivent pas compter sur Passis-tancfc britannique. L'Angleterre laisse, brutalement ja France dans l'embarras,, après avoir eu, elle-même, un besoin aussi urgent de l'appoint français lors des bataill.s_da mont. K?ïàS!5l. NOuvelîes levéec en Anglatena Londres, 15 juin. — Le ministre du service national a appelé sous les drapeaux tous les hommes de 49, de 50 et de 51 ans. Int»ï3lé*ad5a parisienneo Amstetdam, 15 juin. — Selon une information transmise de Paris au «Daily Mail», les membres du gouvernement français auraient renseigné une délégation parisienne affectée à la défense de la ville. Le ministre de l'instruction publique aurait déclaré qu'il y avait lieu de hâter d'un mois les vacances- scolaires. Le ministre de l'intérieur aurait assuré son concours a la délégation ; celui des travaux publics aurait annoncé son intention de mettre tout en œuvre pour faciliter le transport des personnes ayant à quitter la capitale par nécessité absolue. D<3!éanccs dj jCaillaux Genève, 15 ju:n. — Malgré la censure, deux longues lettres de Caillaux (en captivité depuis un an) ont pu être tiansmises à la presse; Caillaux s'y plaint de ce que, sans motif, on tire en longueur la procédure chez le prés dent de la Chambre Deschanel ; il a porté plainte à charge de la commission qui a déclanché la procédure contre lui. Selon lui, l'enquête aurait démontré qu'il ne fut soupçonné qu'en vertu de documents falsifiés de l'ambassadeur français à Rome, M. Barrèje, et de son subordonné l'attaché militaire Noblemaire ; que, de tout ce réquisitoire, il ne peut rester débout qu-une inculpation, celle d avoir dit, dans des entretiens particuliers, qu'il était souhaitable de voir l'Entente négocier la paix avec l'Allemagne, affirmation qui n'est punissable par aucune des lois existantes. Les échanges de prisonniers de guerra La Haye, 14 juin. — A la réception d'un convoi de prisonniers britanniques à Schevemngue, M. Cave, le délégué anglais aux négociations anglo-allemandes pour les échanges de prisonniers, a prononcé un discours exposant ce programme: « Les représentants britanniques tenteraient de faire revenir d'Allemagne le plus grand nombre ^possible de prisonniers de guerre et d'assurer, à ceux contraints d'y rester, un traitement plus humanitaire; la délégation britannique serait occupée à la conclusion d'un nouvel arrangement pour le retour des prisonniers de guerre vers la Hollande et, dans la plupart des cas, vers la Grande-Bretagne ; elle espère fermement réaliser cette convention ». La délégation du Reichstag à Hambourg Hambourg-, 15 juin. — Les 175 députés au Reichstag, membres de tous les groupes parlementaires, sous la conduite du vice-président Dove, sont arrivés hier soir à Hambourg, conformément à l'invitation des personnalisés militantes du commerce d'outre-mer et de la grande navigation, et y ont été salués par M. von Iioltzendorff, directeur de la l'gne Hambourg-America.Voyages du secrétaire d'Etat ven Kuhlmann ^Berlin, 14 juin. — Le secrétaire d'Etat von Kiihlmann se rend ce soir à Stuttgart, d'où il repartira pour Darmstadt aux fins d'entrevues avec le roi de Wurtemberg et avec le grand-duc de Hesse. Le Papa et l'Angleterre Londres, 13 juin. — Répondant à une question, lord Stammore a. déclaré, à la Chambre des Lords, rjue contrairement aux bruits mis en circulation, l'Angleterre n'a pas adopté une attitude incorrecte vis-à-vis du Pape, il a été répondu à la note du Pape par le président Wil-son et l'Angleterre s'est associée à cette réponse. En ce qui concerne la clause ciu traité secret entre la France, l'Italie et la Russie, qui -ecarte 1 occupant du Saint-Siège de la conférence cle la paix, lord Stammore esllme que c est là une attitude parfaitement rationnelle. Le 1 ape se trouve, en l'occurrence, dans la même situation cjue les souverains des pays neu-tes qui ne seront admis_ sous aucun prétexte à la conférence de la paix, si ce n'est qu ivt-c l approbation et l'assentiment de tous les belligérants.Chute mortelle d'aviateurs suédois Stockholm, 15 iuin. — Le capitaine d'état-major suédois ""Brilioth et le lieutenant Hcden-mark ont été tués par suite d'une chute de leur appareil aui s'est abattu sur l'aérodrome de Malmstaedt, IRavitaiilernenî organisa au Brésil Genève, 14 juin. — On mande de Rio de Janeiro à l'Ag. Havas : L^ne déc.sion g-ouverne-mental.e vient de ,créer un commissariat pour l'alimentation auquel incombe principalement le* contrôle des exportations; la mesure aurait été prise afin d'obvier à une crise grave. La gardo range battus à Taganrog v Kiew, 14 juin. — Le groupe d'armée Eichhorn ' v- KaP aixr auJ°urd'hui au fe'd-rr.arécha] von t J.iciihorn : I\ou3 3.nnoijçons h. Votre ExccÏIciicg f le succès de ses troupes" à l'ouest de Taganrog '! ou nos bataillons, escadrons et batteries ont l presque an-c,inti la garde rouge bolcheviste com- I mandes par des "officiers tchèques, arrivée de- ' pïïî5~te~TO juin de Jeisk et forte d'une dizaine cle mille hommes qui avaient 3ét?ar'q5e à la côte1 et marche contre Taganrog. On a compté jus-qu: ici plus de 3,000 hommes de la garde rouge bolcheviste tues ou noj-és, tandis ciue nos pertes sont minimes. Nouvelles de Roumanie Bucarest, 13 juin. ■— La «Lurr.Ha» annonce que les ministères des finances, de la justice et de l'intérieur seront définitivement retransférés à Bucarest, après ratification du traité de paix.' Le trésor roumain qui, *u cours .de la guerre, t avait été. transféré à Moscou, serait intact et absolument en sûreté. f La même source nous apprend que l'Allemagne va envoyer à la Roumanie de fortes quan- -tités de produits pharmaceutirjucs divers pourj combattre l^s maladies cpxJémicjues régnant <' dans le pays. g Les «Nouvelles de Jassv» sont informées de ce- que Take Jonescu, ainsi qu'un certain nam-J bre de ses amis, auraient reçu l'autorisation de se rendre à l'étranger et quitteraient Tassy l'un ^ de ces jours prochains. f 1 ETRANGER ' • . ANGLETERRE. --- Conférence parlementaire internationale. — Londres, 11 juin. — Le 2 juillet, une conférence économique et parlementaire ' interalliée se réunira à Westminster. Y seront re-' présentés: la France, l'Italie, le Portugal, la' Belgique, le Japon et la Serbie. . . Lloyd George assistera à la séance inaugurale. "? A remarquer l'abstention des Etats-Unis. (H.) AUSTRALIE. — Doctrine de Monroë, — D'à-près le « Daily Telegràpii », le gouvernement ' australien se propose de proclamer prochaine-ment_ l'adoption de la théorie de Monroë applicable,^ à son bénéfice, au Pacifique. -Cette théorie nouvelle, dont la jiremière application entraîne la confiscation des colonies allemandes dans le Pacifique est appelée à devenir la source de nouveaux - conflits armés, car elle, intéressé, indépendamment de l'Allemagne, la 1-rance, les Pays-Bas et les Etats-Unis, qui v ont-des possessions. Et le Japon? Va-t-il voir de bon œil cette intrusion anglo-australienne dans cette partie de l'hémisphère qu'il considère comme son | domaine exclusif? (H.) SUEDE. • 7 E'avidité anglaise. — Stockholm 10 juin. — Un grand nombre de firmes ont été avisées hier de l'accord intervenu entre le Danemark et l'Arigletrre aux termes duquel toute la ia:ne se trouvant en Islande est cédée aux Anglais Cette mesure a suscité une grande émotion attendu que certaines firmes ont des stocks considérables de 'aine, en Islande et que les Anglais ne paient que 4^ couronnes alors que la laine de coûte.jusqu'à 6 couronnes aux ou» c.ois. L application de la mesure va entraîner des pertes considéràbles. Aussi les intéressés font. ils appel à l'intervention de leur gouvernement. (H.); ECHOS ET NOUVELLES PENALITES NOUVELLES A Anvers, comme ici, fonctionne l'œuvre du Coin de teire et quantité de privilégiés ont planté leur lot de pommes de terre. Cette culture,faut- 11 le dire, doit être surveillée et celui qui néglige .ce devoir est passible d'une amende de... dix kilos de patates ! Ce mode de pénalité original nous ramène aux usages primitifs du monde ancien. (H.) LES TRUSTS ET BUDCETS Singulière fut toujours la mode française qui ne se contente plus de l'infinie variété de mois que présente son vocabulaire et qui va emprunter aux lan« gues étrangères des mots nouveaux. Mais par un jusle retour des choses d'ici-bas, cer. tains de cbs mots anglais sont d'anciens mots français qui reviennent ainsi dans leur ancienne patrie. Ainsi le mot « budget » qui est aujourd'hui tout à " fait français, est venu au dix-septième siècle de l'anglais. Mais o.t anglais n'était autre que le vieux mol français « bougette » qui désignait jadis un petit sao en cuir, une bourse et plus spécialement ensuite la bourse du roi. Le mot « trust » a une histoire analogue : on sait qu'un trust est un syndicat de négociants appartenant à la même catégorie et ayant des intérêts communs. Or, dans les « Récits des temps mérovingiens », d'Augustin Thierry, nous trouvons des guerriers qui s'étaient « mis ( #. la truste du roi », c'est-à-dire sous un engagement spécial de vasselage et de fidélité^ Dans un autre chapitre, nous voyons que pour le meurtre d'un « antrusti », autrement dit d'un affidé du roi, on payait six (f.nts sous d'or. La « truste du roi » et le « trust » américain sont évidemment le même mot. Enfin, une dernière remarque à propos de ces deux mots qui sont passés dans la langue française \linant d'Angleterre : quand ils sont partis ils étaient du féminin; l'un et l'autre en revenant en France sont devenus du masculin. Les mots ont leurs histoires, leurs aventures, tout comme les êtres animés. (G. M.) AU RAAD VAN VLAANDEREN Séance du vendredi 7 juin. — En réponse aux questions posées au cours de la séance précédente, le Dr. E. Ver Hees, fondé de pouvoir pour l'Industrie et le Travail, a fait ressortir que l'arrêté concernant l'assurance sociale nécessitera —- afin d'en assurer la parfaite application — un grand nombre de prescriptions, qui seront préparées d'accord avec les sociétés de secours mutuels. C'est là, en effet, un signe par-i ticulier de notre législation, que dans la loi même, seuls les principes qui en constituent la base ont été déterminés, très différents en cela avec la loi allemande sur les assurances, qui renferme plus de mille articles. Abordant la question de l'inspection du travail, l'orateur' déclare que les inspecteurs, d'une façon générale, s'efforcèrent dans la mesure du possible à faire observer les lois existantes. En ce qui concerne les assurances sur les accidents du travail, l'orateur leur reconnut la possibilité d'une sérieuse amélioration. Il est, en effet, immoral au point de vue social, que des bénéfices soient réalisés et des dividendes partagés sur des fonds versés dans un but social. A propos des observations soulevées par M. Plancquaert au sujet de l'opportunité qu'il y aurait à limiter la durée des concessions des usines de houille à des entreprises privées, l'orateur fit ressortir qu'en France ce système n'a pas donné les résultats qu'on en attendait. Pendant la durée de ces concessions temporaires,les entrepreneurs se livrent à ce qu'on appelle le « roofbouw », c.-à-d. qu'ils n'exploitent que le? endroits facilement exploitables et les fortes cou. ches (couches grasses) en négligeant les autres au détriment de la communauté. Sur la proposition du prof. W. De Vreese, la discussion des rapports des fondés de pouvoir fut renvoyée à la prochaine séance, pour donner la priorité à de pressantes et importantes questions politiques d'intérêt général. Apres un échange de vues de plus de deux heures sur ces questions, la séance fut levée;,/ (C. V. P.1 , BM année • N° 1331 • Ed. Q DIX CENTIMES Lundi 17 Juli ■ ■ In 1918/-»

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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