Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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23 oktober 1918
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s.n. 1918, 23 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08z35v/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger K* ifcanntraciits sont reçus exclusivement par tous !e» BUREAUX DE l'OSTfeS. * Les r«$cternatlo.ns concernant les abonnements doivent lire* ai s exclusivement au bureau de poste qui a àèfrjrl Abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois * 5 mtfis t mois * Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S.OO TISRAGE ! 125,000 par foar Le Bruxellois J O XJ JR-KAÎV QIJOTÏI3IBM 13W I> T» » KT X» A KT T ANNONCES Faits divers et Ectio La Ugne, fr. 503 Nécrologie .... ; Annonces commerciales * [ [ 2.GO Annonces financières 2/À PETITES ANNONCES. . , La grande îigne. 2.00 RVgariMT en chef : René ARMAND Rédactioj^^drrinîstration, Publicité, Vente ; BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125.000 sîar iou? La Presse belge pendant la Guerre j g Bientôt peut-être la presse de guerre aura vé- jnC-çu et l'autre, l'ancienne, celle qui s'ast vo.on ra^ tairement tue par ordre pendant quatre ans, va rentr-er on scène. Déjà une réunion p ne liminaire E(<( do 1'«Association de la Presse Beljïc» a eu lieu la semaine dernière. Certains de ses 'nombres p]g t%ly ont pas été invités. Sans doute parce que pja leurs confrères les ont frappés d'ostracisme con- tre fraternel, sans même les admettre à justifier leur attitude. Les organismes corporatifs furent de tout temps des engrenages où Ja justice et le droit de l'individu sont brovés sous le poids des Suffrages d'urne majorité intéressée à court.set le pouvoir ou qui n'ose heurter de front l'opi- ( nion régnante du moment. . C'est pourquoi je crois opnortuin de planter ici la cause de tous mes confrères occasionnels ou J vétérans professionnels, qui, comme l'auteur de ces lignes, se risquèrent, pendant quatre ans, à Écrire pour vivre. _ . Vous connaissez l'antienne : 11 ne fallait pas < faire du journalisme, même pour_ vivre,puis- cm tfue la majorité des confrères avaient été lcck- fra ouiés si patriotiqueme-nt, le 2»p août 1914, par c.si les directeurs des ouotidiens belfres qui, tous, de sauf quelques feuilles de province, se soumi- ch ttent au mot d'ordre officiel. Soit Mais vivons- tre nous, oui tu nom, dans u,n pays libre., que régit ^a. une Cons-titntioin qui a inscrit à sa base le res- 1 pect Sacré do la libeité d'opinion? Et en quoi ri-, le particulier qui, comme moi, jugeait les évé- frl nements autrement que la masse entraînée par sûj ki; circonstances ou dominée par les passions i0, po!itiq;ies déchaînées, aurait-il démérité subjec- '. tivement pour avoir ccntinué à défeindre, avec j l'approbation obligatoire, en l'occuorence, de îa j>e censure de l'occupant, des thèses qu'il soutenait cgl déjà bien longtemps avant que la guerre vînt leur donner un regain de brutale actualité? Vous vous êtes vendus, clamaient les vertueux parangons du patriotisme de^ la presse, — cette i fille dont La légendaire avidité et la proverbiale de vénalité ont- été mises à l'encan par tous les m-régimes — vous vous êtes vendus à l'ennemi et tre avez servi ses desseins. Hairo ! Savoire, eût dit &<• Rabelais. Discutons ce cas pendable. La guerre su peut tourner mal pour les Allemands qui, après • quatre années de victoires remportées sur un sie monde d'ennemis acharnés à tuer surtout la redoutable concurrence économique de l'Allema- su gne moderne, reculent enfin devant la marée fai montante de millions de combattants de toutes on couleurs amenés au carnage par les grandes à i puissances rivales de la Germanie. Epuisés ou no lassés par leurs victoires mêmes et par le gi- foi gantesque effort fourni pendant quatre années, He les Allemands se battent parfois un contre cinq et même contre dix, s'ils succombaient dans ce duel de titans, vraie guerre des races reines, la j„. formidable force qu'ils omt révélée, leur scien- ' îce, leur laV-nt d'organisation, leur méthode, U, Icwr sang-froid (ne parlons pas de leur finesse , ©i«. politique, car sous ce rapport, les Màchiavels sont dans le camp de l'Entente, et les Aile-mands sont une nation trop jeune au point de c? vue international pour damer le pion à leurs an- . tagenistes héritiers de longs siècles d'intrigues "f-européennes), leur assureront quand même une place de tout premier plan dans le concert des *'? peuples. On ne raye pas de la carte de l'univers ac' un bloc ethnique de 70 millions d'hommes indissolublement unis par la communauté du langage, des idéals, des religions et surtout des ay intérêts. Le journaliste catholique, — et ce fut te le cas pour moi et pour d'autres, — que cha- s«>' rjura année son directeur envoyait suivre par de- / t voir professionnel les fameux congrès des ca'ho- S> ficjues allemands, des modèles du g^nre, et qui a'-l H constatait, a,oc me admiration sincère, que no- f tre presse caih tlique et gouveiaiiemcntale rie ta- pa: H rfesait pas d'éloges mérités sur cette grande dei jraiion sagement p'-ogi-essiste et pourtant si tra-(ïiiionnaliste, pcuvait-il, devait-il, «m 29X4, renier brusquement la vérité pour emboîter le pas 1 à M. Fernand Ncuray et au «XXe siècle» et leurs 1 succédanés subsidiés, devenus subitement des or- gu gan-es de haine féroce contre l'Allemagne? i Le « Bruxellois s, dès le principe, ne cacha av< pas ses Sympathies germanophiles, mais saais les jamais cesser de rester un or::<tr.e défen- se «ant la thèse de l'indépendance indisr>en&able de la Belgique et la nécessité de sa neutralité tiier'veillante envers tous ses voisins. Toujours { également, il prêcha la ce-ssation de la guerre. ■' iSa croisade en faveur de la paix est assez con- 1er nue pour qii'il soit inutile de s'y appesantir. Jh ïour le reste, le « Bruxellois », comme tous on, fos confrères, fit de l'information, locale et le •autre. Il inaug-ura notamment une campa- / gne — qui fut bientôt imitée — cc©tre les < a.biîs, les accapareurs, les voleurs et les empoi- gn senn-surs qui se sont si scandaleusement et si j(", impunément enrichis pendant la< iruerre, et se- { «ma du même coup l'apathie de nos autorités domt beaucoup ont trop toléré le mal sans sévir. J. j En quoi le métier d : jounialiste, ainsi pratiqué *'■ librement et à ciel ouvert par des profession- î4 nels non inféodés aux ministères, ni à aucun ' • erg;wTiisme officiel, pourrait-il les rendre indignes v de rester dans la presse belge? Ne leur fallait- P1/ il point vivre d'abord et dc-nnea: à manger à leurs enfants? car sauf tels directeurs de jour- 'i° liaux de g-uerre et les financiers, leurs avisés bailleurs de fonds, qui ont ramassé sans effort j une très grosse somme, g-agnée par le talent de , ieuTS rédacteurs, aucun journaliste de guerre . n'a fait fertune. Il a simplement et même chi-chement vécu. De même qu'avant la guerre, ' ■c'est le directeur propriétaire d un journal pros- j père grâce an public qui Eachète, qui encaisse '}"• les >gros lxméficcs; le reste, rédacteur en chef J£<j compris, est considéré comme salarié et payé ' comme tel, c.-à-d. le moins possible, cax tout f'c patron est égoïste par définition et vise son in- tlf'1 térêt liersonnel nvaat tout. De plus, la cherté r:l-de la vie rendit illusoires les maigres augmentations de 20 ou 25 p. c. qu'il fallut finalement un accorder naguère au personnel des journaux, scî Dans ces conditions, qui oserait reprocher aux pa journalistes qui ont écrit sous la cesiewc de qui l'occupant, d'avoir pauvrern-rait vécu de leur plume? 11 eût mieux valu peut-être pour eux s'improviser teipoteur, (accapareur, savonnier clan- ' destin ou exercer quelque autre négoce aussi peu ' îtonnête mais combien lucratif. J^e goût, les ca- ''rl pi taux et l'occasion leur manquèrent pour ce'a. Ôuant aux fromages des comités d'alimentation i" rt autres, bien peu y purent trouver place. A'.Ojs na quoi ? M" b!on ! non ! Avant d^ brandir îa foudre des re- P<" ÇffésaiUes ou de décréter des mises en accusa- ''7? Uon, que I'«Association de 1» Presse» songe, lor, tout comme le public, que la liberté individuelle s'a doit rester sacrée, que le citoveai libre de toute d attache officielle garde en tout temps son dreit pei imprescriptible à dire et à écrire ce qu'il pense, Sei et que touit métier sincèrement et' honorable- cm ment exercé poux vivre mérite ou'on le respccte. nu Il V'aut mieux travailler que mendier ; nous avons j,,s déjà eu bien assez de chômeurs sans cela. _ nVl Quant à défendre, comme certaifis journalistes f onit dû le faire, la séparation administrative, iis jl1g en avaient le droit; c'est là en effet une_ ques-tion essentiellement beige sur la mcdaliîé et . l'opporrusiité d'application de laquelle on pou , . vait faire ses réserves, mais sur le principe de ' .laquelle on pouvait parfaitement être d'à cord ' avec les activâtes de Flandre et de Wallonie. , Il ne reste donc rien, absolument rien, qui sait de. nature à incriminer la presse de guerre. Au cc«traire. Eile a renseigné le public, a pu-blié les communiqués obligatoires des faits de 's'i^ gceirre, a servi la vie publique et sociale, a ^''î, permis la continuatiom de la réclame commer- •' ciale, de la documentation et de l'information Ç;: sous toutes ses formes, bref, elle a comblé, quoique imparfaitement (faute de téléphone notamment), le vide immense laissé dans notre vie sociale par l'éclipsé <ie !a grande presse quotidienne. Elle s'est adaptée aux nécessités tv-raniniques du moment parce qu'elle n'aurait pu exister sans ces accommodements et qu'elle devait vivre pour faire vivre des milliers d'em-plovés, de typographes, de vendeurs, etc., aux-quels elle a, depuis quatre ans, pavé des cen-ta'lies de milliers de francs de salaires aussi ^ durement que légitimement gagnés. Puisse ce petit plaidoyer «pro domoï faire réfléchir et amener à résipiscence le public, les confrères grévistes, F*Association de la Presse-» au ©t toâ"^potX£ c"oajV-ej"n.cmeiit. L heuxa oui s'an- tk ,0 nonce doit nous trou\«er libérés et plus unis que jamais pour coopérer tous au relèvement de notre patrie. Les violences de langage et ds plume, inévitables au milieu de la bataille qui a fait 'n rage partout, à l'arrière du front ■ cm me au feu, va doivent être oubliées et fraternellement pardon-lrQ nées. Tous, mous n'avons jamais eu qu'un seul pu désir, celui de reprendre modestement notre 05 place dans les rangs où la Providence nous a u,e placés et de continuer à y servir lovalemen'- no-tre pays bien-aimé. ïV!arc de Sa!m, LR GUERRE )'pi- Communiqués Officiels ici ALLEMANDS ou BERLIN, 22 octobre. — Officiel: Tfcéâîra tla ia guerre à i'Ouast Groupa S'ar ncis rtii ps'inee liéritioir Rupprecht pas Combats d'infanterie srr la Lys et sur l'Es- lis- ca ut. L'ennemi a cherché à diverses reprises à ck- franchir la rivière au moyen de détachements par assez -peu importants et asses ferts. Au nord-est 'us, de Courtrai il s'est lancé en avant à l'aide de mi- chars blindés et de forces assez considérables con- ■ps- tre nos lignes au sud-est de Courtrai. H fut re- :"it -poussé partout avec des pertes considérables. resT Le vice-adjudant Millier de la 'Je batterie du ™ régiment d'artillerie de campagne n. 221 a dé- :v0" irv.it à cette occasion 6' chars blindés de l'àdver-saire. Les Anglais ont rempli de mitrailleuses la ?1S tour d'église de St-A.>nand que nous avions épar- ,ec~ gnée. v<jc " Des deux côtés de Solesmes et de Le Cateau \ . l'ennemi n'a pr.s renouvelé ses attaques. Au '.a!' cours de combats nocturnes, les fermes d'Amer- ',n val restèrent entre ses mains. eux Crosip® d'armées du Krenprlnz &{!»msnd -tTe Nous avons repoussé des attaques françaises ; ,;c décianchées le matin au nord de la Serre, l'après. loS midi snr un large front entre Oise si Serre, con- ct tre nos lignes. Au nord-ouest de Mexbreccurt des dit troupes Silésiennes ont prononcé unè contre-atta- :rre <iue couronnée de succès. irès ~ Sztr les hauteurs de l'Aisne 1 à l'est de Vou- u.11 siirs, de violents combats perdurent. re- Au cours d'une conVre-atlaque. couronnée de na- succès des régiments wurtembergeois en collabo- .rée, talion avec des bataillons prussiens et bavarois ites ont de -nouveau arraché à l'ennemi, les hauteurs des à l'est de Vandy, entre Ballcy et Chantres et au ou nord de Falaise,qu'ils ont maintenues en dépit de gi- fortes contre-attaques de l'adversaire à l'est d'O- ies, Uzy, une attaque partielle de l'ennemi a échoué. ^ Crtirs-s d'amibe vsi Ç<; .4 la suite d'u'ie violente préparation d'artil- • n lerie, les Américains ont attaqué au nord de Soni- l(în~ instance et. sur un large fron'-. des deux cotés de '' ' Bentheville. Les attaques de l'adversaire ont échoué sous notre feu et en contre-attaque. Les '{i Américains ont surtout subi de nouvelles pertes considérables sous le feu de nas mitrailleuses et Jd de nos canons d'infanterie. I avions ont été abat- ~ tus d'une escadrille d'environ S avions oui a ,',rP attaqué de* localités de la vaille de la Lahn. l.e d,t;s lieutenant Veltjens a remporté sa 35e victoire ,CrS aérienne. ThéStrb de la -uers-e pu Stifl-Fst [nn. Au nord-est de Kvjewac et dans BuboiaiCj des attaques ennemies ont échoué. Nous ws exècu- f:lt té avec succès des entreprises près de Trubereco ha- Sîf la Aforarva méridionale. de- BiïPJ.IN, 91 octobre. — Officiel ctu soir : ho- Sur les (.-(mis (Je combat, l'ennemi s'est borné à des qui attaques partielles que nous avrm■; repoussées. no- Notre cûnlre at'.nque contre les licUiaurr occu-p'as *a- par l'ennemi sur (n rive orientale de l'A stib, djs nde ileux côtés de léauziers, fait de bons progrès. ,rrf AUTKI^HïEST pas VIENNE, 21 octobre. — Officiel : :urs Pas d'opérations d'envergure sur le théâtre de la or- guerre italien. Ocs itcux côtés de la Morawa méridionale, nous cha avons repfrussé des attaques serbes part elles. Dans «-Mis les montermes à l'ouest de Zajecar, la pression se, be ;--m- se fait sentir davantage. ^ F RAHOâlS ,îlrs PARIS, ?/ octobre. — Officiel de 5 h p. m. : rre. Nuit marquée par une assez faite activité d'artV- :on- le-yie entre la Serre et l'A sue. En Lorraine et en itir. Alsace, des incursions dons les lignes ennemies nous ous ont permis de faire des prisonniers. Nuit calme sur et le reste du front. pa- PARIS, n octobre .— Officiel de 11 h. p. m. : 'e.s Siiiia!v n sans changement sur le front de l'O'se. p0I7 E«/rc l'Oise et la Serre, nos troupes ont repris dans - csi la mat rice leur progression. A droite, elles ont en-ieve Mesbrecouri, h chccourt, en faisant une cm- ''■is quan'aine de prisonniers. A gauclie, entre Lucy et ViUers-lc-Sec, nout avons également gagné du ter-ra'tn en dépit de la vive résistance ds l'ennemi. La bataille a été acharnée sur les plateaux à l'est de. nés Vovz'ers. I.'cnnerni a contre-attaqué A plusieurs re- •ajt- prises avec d'importants effectifs. Nos troupes ont. V, résisté à tous les assauts cl rna'ntcnn leurs posi- mT_ tions. Ri n à signaler sur le reste du front. «s ' ITA3CJE» l0f' ROME, S0 octobre. — Officiel : >rj.p Fréquent feu d'ensemble de nos batteries contre ''fln'-s ennemies au front alpin, fies colonnes rre d'infanterie et du train qui se trouvaient en fa arc tir. rGS' sur le haut plateau da Foza et sur le haut plateau isse Sept-Commîmes ont été dispersées par des pro ■hef i'-etiles de, notre artillerie. avg Sur le Monte Corno (Yallarsaj, l'ennemi a lent-' out de prononcer deux -nouvelles attaques qui furent in. nettement tenues en échec sous notre fen de bar- srté raVe. ion- -A l'est de Sroccarcd/lo /vallée ,ie ia Frenzela), uent tins de nos patrouilles a attaqué vn petit poste de •jï. sentinelles ennemies et en a fa'l prisonnière- une aux partie. Les arti'lerles adversaires s' sont réiripro- de quemenl canonnêes à feu roulant au delà du P ave. AHQLAm an_ LONDRES, sa octobre. — Officiel : peu C* matin, nos troupes ont. attaqué à la première ca- heure les positions ennemies sur la ligne de la <.'a_ Selle. Au nord de Le Cateau, noris avons franchi iion i*1 riv'ère malgré la résistance considérable de l'en- lois nemi. Plus au no-il, nous avons continué hier après-midi et hier so'r notre marche en avant. Nos trou- re- pes ont achevé d'occuper Dcnain et on' atteint la isa- ligna générale Vcveluy-Mandeniges-Bennaye-ihU- ;.re. Ton cl Enory. La résistance de l'ennemi sur es front elle s'accroît >uie Au cours de leur attaque de ce "btal'n, les Irov- rcit pes anglaises ont réussi à forcer le passage de la 3se, Suite, enire Neit-fcliàlcau et Drnain. Après s'itre bie- cm/jaré des localités situées dans ta vallée de la cre. rivière et avoir chassé l'ennemi de ia vile de S<(- ons lesmes, nos troupes se sont frayé un ch"mi:i én avti'U sur les versants à l'est de la Selle et se sont s{p;s éiabties sur la crête de haut' urs qui domine la val- 3's lée de Harpies. Ella <*e heurtèrent à une résistance ,M'S" décidée, notamment dans le voisinage de Solcsmes et p:ès du v:l'age de. 'Saint-Python. Après une. âpre \ie lutte, nous avant brisé cette résistance et repoussé ord vn eerlain nombre de ccntre-attaqucs locales Le „ ' résultat de, ce.« opérations, exécutées sans la p 'nie "_Vij battante, consiste. <n ce que nou-: avons capturé rT<~, S,POO prisonniers et quelques canons. Plus au nord. Jpu- "°'s avant-r.mslcs sa trouvent, comme nous l'avons (je signalé déjà, à deux milles devant Tournai et en â contact avec VennrmJ, à Vest de la ligne g^n '-rale Denam-forét de Cleusettes-Landrcs-Mouchain tlar- (ion çtifl/.i. îjlé «S-M» ^ DERNIERES DEPECHES tvj VERS _LA_ PAIX de- La transniisa.'on ds îa note anamrr.de crr!" On mande de .Berlin que ]a lépoJîse du gou-vernement allemand à la note de M. W'Uson a ::l été câblée à New-York, dans îa nuit ds diman- uss' che à lundi. ré_ La premier ée!so d3 !a icîe aileîîlaîîda les Berlin, 21 cct. — De la «Gazette de la Croix» sse» au sujet de la flote-répons? à Wilsen; La quîss- 'an- tioa se cose ainsi ; Faut-il donner au Président ue la réponse qui, au fond, lui revient, ce oui amè- <1 10- nera promptement la rupture des pourparlers de h ie, paix, ou bien continuer à subir la succession de a lit ses exigences inouïes? Le gouvernement aile- v «u, mand vient de prendre un moyen terme pen- P ïn- chant plutôt vers la seconde de ces alternatives. •' -ul A l'avenir prochain de nous apprendre si tel n 're était le procédé adéquat. Dans sa forme exté- a rieure, la note est absolument digne ; bien d'au- « •o- très personnalités eussent peut-être plus verte- v ment répliqué en constatant l'honneur national t' froissé par Wilson ; enfin, c'est là une question n de tempérament ; somme tcute, une note n'est P pas un article de presse. De la «Tagliche Rundschau» : La réponse al- P lemande est guidée par les efforts dans le but s ! d'éviter une rupture des pourparlers, et, si pos- " sible, à aboutir au plus vite à la paix, voire même en consentant à dos sacrifices. Ces ef- c forts se manifestent ouvertement à tel point qu'un £ ennemi à tendance pacifiste réelle et souhaitant l'avènement d'un nouvel ordre juridique des . Etats doit logiquement prendre sans hésiter la main qu'on lui tend, et, dès lors, amener à bref 1; a délai la fin de la guerre. Un ennemi souhaitant ti 'is non la paix, mais la guerre et la destruction, aie le ■s1 se conformerait nullement à cette franche offre ç &e de paix, et recommencerait à édifier de nouvel- j' les exigences sur îa faiblesse de son ad.ersa-re. G "e- Le journal dit, relativement à la guerre sous- n marine: Nous émeussons le tranchant de cette a iu arme qui était le sous-marin avant même qu'un F té- armistice soit conclu, et nous voici encore dans d •r- les demi-mesures d'où il ne peut sortir aucun b la profit, bien au contraire, une source de contra- fi ir- riotés et de discordances comme on l'a vu pré- p. cédemment déjà. Nous n'entrevoyons pas l'ar- ^ au mistice ; et il y a lieu de se demander si eps i-i lu semaines de démarches presque larmoyantes au* à °r- fins d'obtenir une réponse plus favorable n'eus- ti sent pas été préférable ment consacrées à per- p fectionner l'organisation de la défense nationale, d ,eS dont la note ne nous dispense pas du tout. is- La «Gei'mania» qualifie d'absolument efficace i n- la fermeté de langage de la note, d'autant plus v 'es qu'elle est, en même temps, complète; en sorte la- eue l'adversaire doit sentir, par ces dernières " déclarations, qu'il ne se trouve pas en présence é rW. d'une nation vaincue. La convention si étendue ? au sujet de la guerre sous-marin-1 doit, politi Ç de quement, satisfaire Wilson. en admettant qu' l 1 10- puisse en principe se trouver satisfait ; l'exposé ;îS des circonstances juridiques constitutioanèlles de irs l'Allemagne doit faire voir à Wiison que la na- e tion aliemafide, qui n'a pas besoin de tutelle, ne f:. jg doit nullement, sous le rapjxirt des libertés po- a q_ litiques, rester en arrière des autres pays où F l'on croit pouvoir particulièrement vanter le régime en vigueur. En tout cas. les Allemands n'ont pas imploré la paix. A l'autre partie ^e tl~ montrer en fin de compte qu'elle est également r tout à fait décidée à agir de son mieux pour réa- ae liser la paix. J. Le sBerîiner Lokalanzçiger» trouve que la note }■ n'a pas d'autre allure que celle qui était à pré- <1 ' voir; qu'elle n'a pas le ton vigoureux qui otï' t; ,£ exprimé la f irte indignation ressentie en pré-a sence d» calomnies aussi incommensurables. a Ouamt à 1a réponse de Wiison à 1 Autriche-Hon-Le girie, elle peut servir de sérieux avertissement. re La note démontre que le Président et les conseillers militaires de l'Entente tiennent à voir Ji paraître aux pourparlers de paix une Allemagne « es sans défense. , P La «Gazette de Voss» déclare; Malgré la si- ^ gnification catégorique ef pratique du texte, les 't milieux militaires compétents ne vont pas en- ? core en_ ce cas particulier non pius, y voir , es l'idée décisive, ils >. e le prendront ou à titre do-cumentaire. En Alleinaaiie, à présent et dans es l'avenir, la dire* tioii po ,+iqupe de l'Empire assu- ^ es me îa rcspanSabilité pour chacun des actes posés par l'élément militaire. Le gouvernement allemand, en répondant aux accusations pourtant , tout à fait dépourvues d - fondement quant à la méthode adoptée dans la guerre sous-marine, a, ^ la. de par les restrictions apportées à celle-ci, re- marquablement prouvé sa résolution d'enlever à „ us l'adversaire tous les prétextes quelconques dans r ns le but de provoquer de nouveaux retards dans be l'accomplissement de l'œuvre pacifiste. Il ne faut pas laisser se manifester l'impression que les réformes intérieures dont parle ia note allemande constituent un acquiescement à des désirs de l'étranger. Les modifications d'ampleur ex- traordinaire apportées à la constitution allemsn- p en de furent, en somme, déjà décidées le 6 octobre v us dernier. a ur Uns ©oînton néerlandaiGa e La Haye, 21 oct. — Une édition, spéciale du * «Nieuwe Rotterdarasche Courant» fait observer '' te. que Wilson, en rédigeant sa note à l'Autriche- " ns Hongrie, agissait sous la pression de ses all és " n• et de l'opinion publique aux Etats-Unis; oéan- 11 n- moins, sa réponse est c:i concordance avec le ÎJ et manifeste de l'Empereur Charles. Ce qui, dans -, 'f- la situation, se dessire nettement, c'est que Wil- 11 a son s'efforce d'aboutir à ce que les Pirissaaœs ° de. Centrales se rendent sans condition, ceci con-'c- trairement aux précédentes conceptions pacifis-nt tes basées sur le droit. Or, il ne peut en dériver si- que des contrariétés et de la misère pour les ï neutres. Il est bien compréhensible que le Dar.e- 0 mark pense à recevoir le Schleswijr-Holstein et ® que l'A'ilemae-ne craint à présent une revendi- i. cation holIan:!aise du même genre : ce qui na- , re tureUement doit être exclu; le gouvernement hol- t! es landais ne j>ourrait obtenir une majorité favo- ti'- rable à une acquisition de territoire aux dépens ! lu d'un Etat voisin. On conclurait promptement la 0 paix si l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie étaient K au bout de leurs forces. La réponse de Wilson î5 té a froissé les Allemands à tel point qu'ils sont ^ ni résolus à tenter l'extrême et que. même les so- " 1 r- cialistes minoritaires, s'opposent à îa conclusion £ d'une paix humiliante, p *-ti. On lit dans le «Nieuv.v Courant» : Si le p;ou-rjB vernement allemand y p#ise îa force pour une rie attitude exemple de manqué d'assurance, il v 0. aura encore quelque espoir d'éviter une guerre ^ ie d'extermination, laquelle ne ferait que compro- mettre la sécurité de l'atmosphère européenne. " h LA SITUATIOPÏ A L'OUEST v re Une coœnsiscioîî neutre au frent p Berlin, 21 oct. — Dans le but d'établir ce T' . qu'il y a de vrai dans les accusations au sujet r' i des prétendues dévastations inutiles exercées par t) les troupes e.lîemandes au cours de kuir retraite, u une commission neutre «omposéa de retpré.sen- y f tants des Etats neutres domiciliés à Bruxelles, « ' se rendra au front. L'ambassadeur baron van e nl der Lancken, chef de la^ Section politique à Bru- P xelles, a assumé d'être lé chef de cette commis- o y~ sion. r> 1/7 Berlin, 21 oct. — lije commissio.n neutre se I re composant des ambassadeurs d'Espagne et de ' }a Hollande à Bruxelles, ain ,i que d'an citoyen en c '<t vue de cette viiîe, est allée visiter les dévasta-"n tions provenant des obus anglais tirés à De-nt nain pendant plusieurs jours, malgré la situa- 11- tion de cette ville fort en arrière du front; cette ce commission a été témoin des décharges _ cont' es miellés de bombes sur Tournai et Valeandennes. j re Berlin. 2-1 oct. — La. commission est ainsi R sé constituée: Marquis de Villalobar, ambassadeur ^ Ce d'Espagne. M. Van VoîP-nhoven, ambassadeur lie des Pays-Bas, plus, en fait de délégués de la ^ rè commission for relief of Belgium : M. Saura s, ,t (Espagnol), M. Langenberg (Hollandais) et M. )!S Van liree (Belgeî. f. en L'e.xcdc des po^uSaîïer.s j lie Berlin, 20 oct. — Des descriptions émou-vnn- a ir- tes arrivent de Belgique et du Nqrd de Ja France, î quant à la misère des populations en fuite de- p vant les obus anglais et franchis. Toutes ics t colonnes allemandes sont encombrées Ae. fuyards, r souvent en nombre même supérieur aux forces t des chevaux. Les vSfâturîers partaient leurs re- } cas et leur pain avec ces malheureux. Le per- n sonrel -des batteries doit lui-même prêter assi*- fc tanre pour le départ de to-os ceux oui fui-emt de- r , vant les obus anglo-français. On voit, assis sur j. les sièges, dei vieillards et des vieilles femmes ; r ' a plus en arrière, des enfants ; les canonniers bien- c "!ri" veillants vont et viennent, aident l'un et l'autre. Où la chose est possible, les réfugiés sont admis dans des trains et des colonnes d'autos, ix» mais i1 n;y a ni wagons, ni charrois en quan- i d ■es- tité suffisante ïktsx y fart» face; -ora voit, entre j t ent las coIoimks et parîm lej toanes. un Eiélange i P - de riches et pauvres allant à pied dans les in- 2 temp-éries. On voit des fiîs poussant leur mère ; assise dans une brouette ; on voyait un illustre violoncelliste occupé à mâcher un morceau de pain partagé avec lui par un soldat allemand Puis, c'est l'obscurité oui descend, froide et hu-1 mide, la pluie qui dégouline sans cesse. Çà et là, un chariot s'écroule; alors, ce sont des cris de détresse de ceux qui cherchent ce qu'ils viennent de perdre dans la boue. Telle s'accom-1 nîit la marche, jusqu'à ce qu'on ait, tant bien i que mal, atteint les abris, les quartiers tenus t prîts. Ceux qui ont le courage de braver le danger pour mourir dans leur village,.y barri adent les t soupiraux des caves, où ils ont descendu leurs . matelas et leurs provisions de bouche, entrevoyant anxieusement l'instant où la maison va [ crouler sur leur tête ou bien l'instant où ils pa- ' , raîtront comme de vrais fantômes, devant les ' t soldats anglais ou français. i La guerre asrlsrtne , i Be.rîiin, 21 oct. — Comme avant-coureurs de I la libération, les avions _ de l'Entente survolent ; tous les jours le territoire occupé pour jeter , leurs bombes sur des localités belges et fran- , çaises, jusqu'alors demeurées intactes. Ainsi, l'après-midi du IS, douze avions attaquèrent Gand, y faisant 68 victimes, dont 2fi enfants morts ou blessés. La nuit du 18 au 10. attaques , ' aériennes sur Maubeuge, Hirson, Hautmont, i Ecumes et Montcornes, avec dégâts et incen-; dies considérables aux bâtisses ; un certain nom-' bre de personnes, principalement des civils, v furent 'tiées ou blessées. Le 19, à deux heures - «pr^s-midi, lancement de bombes sur Mons, avec dégâts à l'hôpital des femmes, à l'institution de > bienfaisance des jésuites, au lazaret allemand et à différents qua-tiers de la tilîe; résji'tat : 38 tués et blessés, dont £3 femmes. Le même jour, premier bombardement, par l'arfiUwrîe ennemie, . d'Iraumont, au nord-ouest de Rethel. Las événsrîîertto sur mer 1 * Rotterdam, 19 oc.t. — Du «Maasbode» ; Le va- 1 [ peur suédois «Magnhildi, le voilier américain ; «Moemon F. Kimball). jaugeant brut 133 ton- • J r.es, le vapeur américain «Braakwafer», jaugeant * \ brut 1,065 tonnes, le vapeur anglais eBaynam», ' jaugeant brut 4,937 tonnes, et le voilter amé- * I ricain «Moosway» ont sornbré. : Fiarsçaiiiea pi-.'î3Clê;-ês On annonce de Berlin : les prochaines fia.n- - çaiîks de la princesse Sophie de Hohenberg, j > fille unique de l'archiduc François-Ferdinand, assassiné à Seraievo, avec le prince René de ] i Partie, frère de l'impératrice Zita. , Nouvsiifi sia Finisntis < J D'Helsingfors : La légation no-végienme, qui i * remplace provisoirement les intérêts russes en , Finlande, estimant qu'elle n'a pas le droit d'en- > voy.er un délégué à l'inventaire dos archives de i l'ancienne ceissure russe à Helsingfcrs, le Sénat 1 ; finlandais a décidé de passer outre et de procé- i * der à cette saisie hors la présence du représen- ' tant de 1a Russie. i ok» ETRANGER \ JAPON. — i.s-s (jttnssiivres militaires. — Alors \ r qu'en F.uiope on espère voir s'arrêter la guerre, i ' . k; Japon, l'énigme de demain, continue à se pré- j ' parer. Les grandes manoeuvres militaires habi- j îuelies auront lieu vers îa mi-octobre; v pren- • " dront part : la première division de Tekio, la 2e ; 5 de Senduï, la 7e d'Asanigawa, la 8e de HirosaW, j ' ' la 13e de Takata, et la 14e d'Utsusomiya. Ces 1 divisions seront organisées en corps d'armée 1 pour le temps des manœuvres et les opérations seront esécu'MÊo ca.js les départtmemts de Cit- J 3 nima, de Gaitama et d'IbarTïki, -en prenant le ' cours du Tone comme centre d'action. " Les manœuvres seront conduites suivant les I données fournies par l'expérience de la guerre j 1 européen-lie ; leur caractéristique, c'est que ?a- ' viation y jouera un grand rôle. Le corps d'aviation militaire de Tokôtozaya a organisé des ■' exerc-ce-s de vol à grande hauteur au-dessus de la plaine de Kagamigahare, comme préparation ^ aux manœuvres. ^ o»». REVUE DE LA PRESSE J L'opinion d'un ë-phmtaie hollandais eac îa j paix. — Le «Tijds du 12 octobre publie uoa i'n- ( téressante étude de la situation po-iîique qui lui a été envoyée par un diplomate hollandais. Nous ] en enipruntoms le passage suivant à l'intention , de nos lecteurs, lesquels psurront ainsi lever un , tout petit coin du voile qui recouvre les agisse- | , paants des hommes d'Etat dont le monde attend j j impatiemment îe geste qui doit "iîv'rer l'huma- < nité de l'affreux canchemar dont elle souffre depuis quatre longues années: j « Les Etats-Unis ont atteint leur double but: ils se sont équipés militairement pour le cas cù cela pourrait devenir nécessaire vis-à-vis du Ta-pon, — qui ne doit plu^ s'occuper de l'Europe, — et ils se sont assuré — et c'est là le point principal — la place prépondérante à la table des négociations, ils sont à présent à cette table, les forts, les seuls forts. Eux seuls peuvent . encore faire retentir le sabre, vu ou'eux seuls sc.nt encore assez forts, financièrement et maté» [ rielîement, non seulement pour continuer seuls la guerre, — si les négociations de paix ne [ marchent pas, — mais encore pour forcer FEn-" tente à en faire autant. Mais aussi, eux seuls | peuvent dicter la paix à leurs alliés, car l'An-t gleterre et la France se garderont bien de re-j prendre les armes sans les _ Etats-Unis, une fois t que ces pays se seront assis à îa table des négociations... A ce!]e-ci, vous verrez les Etats-j Unis comme les sauveurs de l'Allemagne. Les Etats européens, assis autour du tapis vert, n'auront plus qu'un seul but, à. savoir celui de servir leurs propres intérêts. Il v a dix cte.n j ces contie anek, que leur< bloc Se disjoigne rien que par jalousie et qu'il se forme do nouveaux groupes dont chacun cherchera à empocher ce qu'il pourra. Pour autant que possible, on tâchera toutefois de s'entriaider aux frais de l'Allemagne. Si les choses en arrivaient là. vous verriez intervenir les Etats-Unis désintéresses pour protéger l'Allemagne contre pareil p:Hr„Te. ; En effet, les Etats-Unis m'ont p-.s d'intérêts di-t rects contre l'Allemagne. Pourquoi, dès lors, se r trouveraient-ils_ en mauvais termes avec ce pars , une fois la paix conclue? Notez donc ce que je - vais vous dire: Après les négociations de paix, , les Etats-Unis et l'Allemagne resteront chez i eux comme les meilleurs amis du monde. Les puissances de l'Entente pe.nseront de cet allié - désintéressé oe qu'ils voudront, mais ils ne pourront que continuer à lui rester recoBnai.ssantes. 3 Les chaînes d'argent qui les lient aux Etûts-3 Unis font si facilement mal, lorsqu'on les se- i cous... » : ECHOS ET NOUVELLES COMMENT ON EST BAVÏTAIIAK Dans certaines communes du grand Bruxelles, les pommes de terre ont été distribuées en 1 grandes quantités par les magasins communaux ' ces derniers jours. A Schaarbeek, notamment, la r semaine du 30 septembre au 5 octobre on en 1 délivrait jusqu'à 10 kilos par habitant. Chacun 1 se disait déjà : « Cct hiver on ne manquera pas ' de patates. » Malheureusement on s'est aperçu bientôt qu'on s'était trompé dans ses prévisions; leviers des pommes de terre était pourries et les - autres ne so conservent pas. Les rations pour , la semaine du 14 au 19 octobre sont de 7 kilos - par personne et toujours le déchet est d'un bon s I;ers. Les clients du magasin communal n. 1 . n'ont pas été mieux lotis dans la dernière dis- , s tribution de beurre oui a eu lieu au marché Ste- - Marie : la ration était de 200 gr. par personne, - mais il était tellement fort qu'il était impossi- - ble de l'employer, et dire qu'on aspirait à le - recevoir avec impatience, car depuis trois mois r il n'y avait plus eu de distribution par le co-; mité. Quant au riz, haricots et autres féculents, ■- on n'en a plus vu depuis six mois au moisis, (a.) [ DONNONS DS GRAND GSlSn Remarqué à îa porte du commissariat {(e pol-ee !de la ni s Tiv/fry. un appel à ia population, të» termes crrr is, l'officer ée rtcétr/' JU Nm. ijjwre, pt-jc ies habiiaiiis du quartier (Js lui faire parvenir i- tassas, assiettes, couverts ef, tous autres obîets de e ménage quelconques que peurent être rt/Ies aux mal-e heureux îéfiigirjs qui ne cessent d'affuer v rs nos e régions relativement phis hospital.ères que celles que les opéralions des armées belligérantes rendent ;- inhabitables. t Nous ne savons sii J'affehage de oet avss est dit s à la seule mtiative de M, Nimegueers ou à un o'1-s dire de M. le bourgmestre Reyers; si cet apoei est local ou s étend au Geand^Bruxol'es. Nous sunmes s néanmoins heureux de pouvoir féliciter le prorno-s teur de l'idée, quel qu'il soit, et de recommander 1 av s à la bli-nveilloiiie attention du public r Que chaeiHi repentie à cet ap;>e; dan.s la plus » large mesure du possible. Donnons de grand r-œur a ces malheureuses et innocentes victimes de la ' guerre tout ce dont nous pouvons d'sposer. lit faisons-le avec d'autant plus d'cmpresscaïKirt que nous s ne savons pas ce que nous résarve la journée de d«m« n. Donnons ûf n qu'avec la même généiosté on nous donne le jour -jù nous nous trouver-oms réduis à ia même détresse si. contrairement à nos 2 vœux les plus ardents, la guerre v Pa t nous forcer t à chercher au Nord ou à l'Est un refuge contis* ie r danger. Ecoutons la voix de la p i. é ki voiK dw - cœuri Donnons! (J. II.) t DISTRIBUTION DE ViN<-,.ùHE ' Sur présentation de la eaite de ménage, il sera délivré par personne deux litres de très bon vinaigre ! au prix réda't do 2 fr. 50 le litre. On est prié de ee munir de bouteilles. , Tous ies jours de 3 à 1 et de 3 à C h. ; Distributions : ; Itne de la Fontaine, 18 (Midi); ? Chaussée do Mons, *589 (Anderlecht). t II sera ouvert, jeudi 24, un bureau supplémentaire > Rue de l'Harmonie, t (Molenbeek). (S612) TOUCHANTE RH0IJST5 Le «Bruxellois» a reçu Iver une lettre fort tou-ehs»£e el qui mérite les honneurs de la pub'ioHé. - I' e n'émane pas de qu Iqu'un de haut placé, j bon au contraire; i'au-'eiir se meut dans tes iv-. , gi >ns les plus basses de la i e sociale Est-ce une t raison de lui refuser ia parole? , «te ne le civ>s pas, sur; u-i a l'aurore do îa pa'x et d'une ère de démocratie à outrance. « \ ous avez, in'écrt-on. f.iil preuve on drvcrsr-s occasions de sol'jictude envers les opprimés; c'est ce qu m'encourage à ni'adresser à vous. » Car je puis le d re saas crainte qu'on me dé- > mente, je su s .parmi les plus opprimés de ce monde ; » Oyez piulôi, mon cher Gin Ai-tel Dès ma plus ! tendre enfance, le fus mis on pr.son et e temps se passe sans qu'il so't qua^l-on de me liiiéivr. Tout au p'nas me îaiese-t-on que'nu -s heums d > réïiit îa i nuit. Tout le jour je reste enfermé dans m n car-h-ot! i Ah ! s notre sympaînique dtoecietir g> ib'iral de ia - Sflreté pubhque pouvait visiter œ;n:-îà, -i «1 reste-■ rait b'eu! Ce n'est pas c -ninue a St-Gilks-Patecel t Mon cachot à moi est s étr t que j? suis obligé de - m'y len-r recroquevillé sur moi-même. » Les murs forment un angle aigu ênire lesquels mon corps se comprime comme en un carcan » Croyez-vous que les humans qu m'gnt mis îft bornent à cela mon affreuse torture? Non, il fuit encore que, dans ce!t.- position, ;e travaille,' et eeîa , t*pn souvent jusqu'à une heure avancée de la i nu i, môme après l'heure légale de la fermeture des ; j cafés Il » Je vous entends murmurer ; «Certes, te chê.'i-_ j ment es! dur, mais .! correspond sans doute à quel-, ; qi.o crime aboaUnab '. c'est l'exjwation m-idée ' ; d'un horrible forfait!» j » Eh bon, non! je vous l'affirme, je n'a r.en à , nie rvprocher ei ta peate que je sibs tat arhrtralr».x 3 Je ne me mus jania s efforcé qu'a rondre scr\ ioe à ï'h lu.i,in iEt même eu p.li-on. jo la sers eue ce oe ; iruwi mieux. .» Si vous me demandez donc sur quels mot.'fs , mes juges m'on* condamné, je rois répondrai qu'à . i'enoontrô de Phryné. qui fut acquittée po-ur su ' beauté, met je fus, chose inouïe au sièelie où nous sommt s, condamné sous prétexte, de laideur phy-5 siquel ; » Civllisat'on! Jusl'oel Mots creux et vides do i îfipns. pu qu'un pareil prétexte peut justifier 1 tn-*®rcéralon ! » Eucorè» si jVfuls vraiment d'une îadeur i-epous-sanle, ss mon apparition pouvait produ re un s.-nt-m-'iiî de -répulsion et d'iiorrew, mon emprisonnement s'expliquera-}, s'il ne peut s'excuser.' Mais je ne suis pas lad d<i toiù... que dis-je, je suis beau ou du moins je le fus. » l.e régime celiulaw qu'on m'inflige depuis si long'omps m'e seul déFguié. 1 » VesfÈvé dope, mon î»n 0:n Mile, que vous n'» 1 j resterez pas sourd à n'- n app -i et que vous em-: j pio er z dans ies co!.-ur. s au «IJrux.-.Koisj> votre ' j pkime à ia défi-nse de l'innocente victime que je SU'3 ». La touchante requête est signée : « Un pied de femme! » : P C:é! Oh! oui, pité! i Pour remplacer VOS UUSVRSS, demfndez à vos installateurs les lustres en bois E.l.C O. se t vendant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'ex-5 position. G, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). » t AU JURY CENTRA'. DE OOMPTABIUITE ; La piwhnine se-s on du jury central de comptn- - b'i lé e-t f :<6e au d manche ?9 décembre proche n. 5 Elle eonipor.o.c les épreuves de comptables, exficrts- - comptabîfej et ptuft&ieurs. Les inàcript'ons son! re- - çu«s <i Anvws, Kl, rue Uciberi-Mois; à IVruxoKes, ' 49. ru- Philippe-ie-Boa, et a Charteroi, 22, rue <ie - Mimtlgny. I A L'UNIVERSITE DE GAND l.e Centraal Vlaamsrh Persbu-reau communique : Le 15 octobre eut lieu la réouverture so-5 Vean-edls de l'Université de Gand, laquelle commence ainsi sa .troisième année académique. Le I discours d'ouv-rsure fut proncrcé par le Prof. ' Dr Speîeers, reniplissant 1- s fonctions de Ker-i teur. L'orateur e-<po-;a quelle tâche avait à rem-; plir la faculté d-e médecine de l'Université fla-» mande et à la fia de sa conférence, fit ressortir quel préjudice eût été porté au développement du pays, dans le cas où l'enseignement su-; périeur fût re-té interrompu durant cette lo;i-; gue guerre ; il releva qu'il était du devoir do tous ceux qui s'intéressent à la prospérité du 1 pays, d'accepter ia propositi n que fit le pou-; voir occupant de rouvrir l'Université d- Gand j avec le néerlandais comme langue véhiculaire » et de collaborer au développement de l'Université. Avec l'approbation enthousiaste des nom-J breux assistants, l.e Prcf. Speîeers déclara fina-i lement que "les chang-eroents survenus dans la < situation internationale ns sauraient -en riao ino-I difier un discours qu'il avait écrit dé à avant les derniers événements. L'Université flamande qui, 1 dans des circonstances les plus difficiles, a pu faire montre, pendant ces deux ■ dernières années, d'une admirable vitalité, a prouvé à suffisance qu'elle répond à un besoin profond. PaT !e développement qu'elle a pris, elle a réduit à néant tous les arguments de ses adversaires et, quelles que puissent être désormais le.s modifications de la situation internationale, elle continuera à vivre. En dehors du corps de3 professeurs et des anciens étudiants, qui presque tous sont revenus, une centaine de nouveaux étudiants assistaient à la réouverture. (C. V. P. i S,A R1AT3MEE DE CALA organisée par M. A. Lambert, le 24 courant, au Vaudeville, sera, d'après le programme, une des plus belles de la saison. M. Lambert a obtenu, en effet, le concours de Vîmes Storga, de MM. Rigoff et Demarcy, artistes qui firent les beaux i soirs de la saison dernière au théâtre de ia [ Bourse. Ce briliamt quatuor se fera entendre - dans des sélections d'Aïda et de Werther. M. Ni-colay, l'éminent répétiteur du théâtre de la l'cn- , naie, a bien voulu se charger de l'accompagnement. Ensuite viendront 2 numéros sensation-; nels : tLa Paix tUoz «ci», l'act« bit n tor îu de ; Courte'iine, josé par 2 enfanta de 9 et 11 ans, sou? la direction de M. A Lanibort. , Puis «L'Article 330», dn même auterr, avec IL A Lambert dans le rô!« de «La Brige». On sait que cet acte se raw.ie au tribunal. La ' figuration sera exceptionnelle. Toute îa troupe du Vaudeville, à laquelle se joindroir le brave Nicolas ÀmbreviUe, Neckcr, des Galerie--, et , d'autres, ont spontanément accepté de rendre ce ' service à M. Lambert. MdiwkuII 93 fi.e*rthï*n . W» ï453 O! IINZR CENTIMES aSarcred! 23 Osloëïre 1310. - i 453

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