Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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01 december 1916
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s.n. 1916, 01 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3f4kk95504/
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ABONNEMENT POSTAI, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que d_3 Abonnements TRIMESTRIELS; ceux-çi prennent coure les I Janv. 1 Avsn ! 3vn.iej I Octo», On peut s'abonner toutefois pour les fiera derniers mois ou mêifie pour la dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mot» » Mois Fr.3.00-Mît.2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TiHAQE : ©0,000 PAR JOUR r Rédacteur en Chef : «mb î^ss^fv, » m s , « Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j Maro de SAI^M ® JûUfpS|| Mll-iSPiltllllI ^ BRUXELLES, 45. RUE HENRI MAUS | " ' > •''y vp1" ^ tmjrrnrmr]tf'-'ni-fitrni"—nn—irrrr-m n i .-rrnm-nn--irir- r-r-m-i—i -r- •riTirrrTin - mu ■■.mm ..m.,. ■ ■ — . ■. ■ ... » r--, m-—-■■■in- mm ii i ii i . i 11 r —i—nrr---ir n i -r i rr-—— ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite iigne ...... 0.40 La grande ligne.*.« ». • 0.75 TIRAGE:90.000 PAR JOUR 011 RECLAME L'ûOVERTURE DES UNIVERSITES BELGES A Drooos de rouverte de l'Université flamande à ûand r» |«ivpwd HW » i.u>w «t»« « Il y avait maintenant deux ans que l'enseignement supérieur en Belgique était arrêté par suite de l'état de guerre et surtout du relus systématique des professeurs de continuer leurs cours pendant l'occupation. Trois générations d étudiants, quittant l'enseignement moyen, attendaient l'ouverture de l'Université, afin de continuer leurs études, d'autres afin de les terminer. Quelle perte de temps et de forces Intellectuelles cette situation n'entraînera-t-elle pas? Combien do Jeunes gens jetés dans l'oisiveté! Est-ce que la nation ne souffrira pas d'un manque de médecins, de professeurs, d avocats, d'ingénieurs, etc.? Le gouvernement belge lui-môme n'a pu rester insensible à ce danger. Il a fait ouvrir à Amersfoort (Hollande) une a Université belge » pour les seuls réfugiés et les soldats étudiants internés en Hollande; ceci eu préjudice de la leunesse estudiantine de toute la Belgique occupée. Il a môme -« ordonné » de continuer l'éducation des futurs officiers de la marine marchande. En juillet 1915, un décret royal ordonna que le navire-ccole 1' «Avenir» devait poursuivre ses voyages. La place de directeur de l'Institut historique beige à Rome, devenue vacante par le décès du prof. Go defroid Kurîh fut immédiatement reprise par le Dr. L. Vander Essen, nommé par le, Ministère belge de l'Instruction. Le gouvernement belge est donc d'accord en principe que l'enseignement supérieur ne peut être arrêté, pas même par l'état de guerre. Et ce même gouvernement s'entête à défendre l'ouverture des Universités de la Belgique occupée; il alloue des subsides en espèces aux professeurs qui ne reprennent pas leurs cours et menace de poursuites judiciaires ceux qui le lontl Pourtant l'ouverture des Universités est une nécessité sociale." La misère qui régnait déjà avant la guerre dans le pays flamand est surtout attribuabie à l'absence d'enseignement supérieur en langue maternelle ; le peuple flamand souffrait du manque d'influence qui sort des forces universitaires, parce que celles-ci s'exprimaient dans une tangue qui n'était guère comprise par 'a masse du peuple. Dans toute l'Europe, le peuple flamand était le seul qui no possédât pas son enseignement dans sa propre tangue. Cette situation préjudiciable d'une partie du pays devait situation éminemment préjudiciable d'une partie du pays devaii certainement nuire à l'ensemble de la nation. La flamandisstion de l'Université de Gand a, par conséquent, un intérêt général pour toute la Belgique. L'article î 3 de la Convention de La Haye dit : « L'autorité du pouvoir légal ayant passé de fait entre les mains de l'occupant, celui-ci prendra (ouïes les mesures qui dépendent de lui en vue de rétablir et d'assurer, autant qu'il est possible, 1 ordre et la vie publics, en respectant, sauf empêchement abso-^ lu, les lois en vigueur dans le pays. » Or, l'enseignement prend la « première » place dans.la vie publique ; comment peut-on affirmer que îa vie publique est assurée quand un des facteurs principaux, notamment l'enseignement supérieur, est arrêté complètement ? Et pourquoi faire une exception pour les universités, quand l'enseignement moyen, technique et > inférieur continuent à fonctionner? Ce n'est ,pas parce que 1 ennemi, occupant aujourd'hui le pays, a décidé le contraire, qu'on doit blâmer systématiquement cette mesure ou proclamer Belges peu loyaux ceux qui I admettent. Alors on pourrait nommer déloyal tout Belge qui se sert d'une institution d'Etat comme le chemin de fer, la poste, le télégraphe, etc., ou tous les instituteurs, bref, tout membre du corps enseignant belge. C'est tout bonnement ridicule et absurde! Aucun ton patriote, — clans le sens vrai du mot, - fne peut combattre l'ouverture des Universités en général, de l'Université de Gand en particulier, sous prétexte que le pays est occupé. L'Université flamande de Gand sera dans l'avenir une forteresse puissante appelée à annihiler toute influence étrangère, de n'importe quelle origine ; ce sera donc un instrument..de travail patriotique, car elle nous procurera un esprit intellectuel indépendant, qui nous servira comme soutien pour le çiaintien de notre nationalité. (Bàvotri) Je reçois à l'instant de Liège une longue lettre d'tfh groupe d'étudiants universitaires qui corrobore pleinement les considérations que nous adressait un étudiant en médecine il y a un an et demi. Nous avons publié cette lettre en son temps en tête du * Bruxellois ». A l'hôpital Saint-Jean, à Bruxelles, on vient, par esprit d'économie de bouts de chandelle, de renvoyer virtuellement chez eux, en les condamnant ainsi à l'oisiveté, quantité d'eieves médecins internes agréés, qui ne toucheront plus, de la sorte, leurs cent sous par jour que les jours où le roulement nouveau les appellera à être de garde à 1 hôpital. Faute d'un « Jury central » délivrant des diplômes <5e fin de doctorat, ces futurs médecins perdant déjà trois ans. Pendant ce temps, dés candidats en médecine, volontaires ou miliciens rappelés, se sont vus bombar- g dés d'office médecins au Havre et en Angleterre, | après "un simulacre d'examen peu sérieux, tant il 3 • y a pénurie d'officiers de sanîé dans ce qui reste de 'l'armée beige à l'Yser. On accorde donc un criant privilège à une catégorie d'étudiants belges au détriment des autres. Or, Kvec-vpus le sot pré:exte que sers'ait hier le 'directeur de l'enseignement supérieur au Ministère des Sciences et des Arts pour excuser le refus de constituer un jury central réclamé par tout le monde ? , Le voici, et c'est à M. Ciosset, le distingué recteur des a Facultés Modernes » de Liège, que cette idiote réponse a aié faite : « Les professeurs d Université restés ici sont payés pour ne plus rien faire, parce qu'ils n'ont pas voulu signer l'acte d'adhésion - - i uuivsi&ius iiauiâiauis û ygiiiy au fonctionnement du gouvernement civil de 1 autorité occupante. Or, les jurys centraux sont formé3 par moitié de professeurs d'Universités et de professeurs de l'enseignement libre, donc la moitié de ces jurys ne pourrait" se trouver par suite de la grève politique des professeurs d Universités... Donc nous no constituerons pas de ',ary central l « Et voilà pourquoi, Monseigneur, votre fille est muette », dit Molière. • • Eh bien ! moi je demande en ce cas qu'on mÉCrive d'office sur ta liste des chômeurs déportables ces grévistes salariés qui refusent de travailler pour les Belges qui les paient. Et je demande subsidiaire-ment pourquoi et de quel droit le directeur Soiiveau du Ministère, qui a accouché de cette mirobolante pantalonnade, qui le couvre d'un immortel ridicule, continue à émarger indûment au budget ? Que peut-il bien avoir encore à faire alors sur son rond de cuir, ce fromager? Qu'est-ce qu'il fiche donc au' Ministère et à quoi sert-il? Lui aussi touche un traitement « intégral » pour ne rien faire. Encore un entretenu parasite à supprimer. Qu'avec tout 1 argent qu on lui paie à lui et aux professeurs grévistes de l'Université de Liège, on paie convenablement d'autres savants belges qui ne demanderons pss mieux que de les remplacer et qui le feront d'ailleurs avantageusement, car on sait à quel niveau lamentable le fayoritisme des scandaleuses nominations de parti le ministère exilé avait fait dégringoler l'étiage scientifique du corps professoral de l'Aima Mater de Liège. Nous l'avons connu et nous sommes à même de confirmer absolument le jugement sévère, mais jûs- • te, qu'a porté naguère sur lui dans nos colonnes le docteur Marcei Monier. Après la mort de W. Spring, Edouard Van Beneden, de Heein, A. Grafô, etc., et la retraite à i'ém'éritat de quelques autres, ce qui est resté, ne pesait pas lourd par co'mparaison ; c'étaient la plupart des protégés de la politique du parti régnant. Il y eut-même de ces élus qu'on devait dispenser officiellement 4e la possession des dl- ' plôme3 de la spécialité qu'ils étaient chargés d'en-6eigner 1 Faut-il citer des noms? Ils foisonnent sous ce règne de l'arbitraire. De vrais savants, aussi éminents que le docteur Auguste Brachat, qui moisissait depuis de longues années/dans un poste subalterne d'assistant d'anatomie, durent finalement chercher & 'Bruw.Hrs fit à.1!''franger ups chaire digne de leur maîtrise incontestée de savants. « Qu'on rouvre donc d'office l'Université de Liège, conclut la lettre que nous envoient les étudiants qui l'ont signée. Qu'on ne nous handicape pas plus longtemps au profit exclusif et injustifié de quelques veinards à qui "la guerre aura valu sans effort un diplôme finale qu'on nous refuse de conquérir ici légalement, en compromettant ainsi toute notre carrière. » C'est parler d'or. L'autorité a la parole. Qu'elle agisse sans tarder. Tous les étudiants belges sp-plaudiront. Marc de Salm. LA GUERRE _ gommnniqiiês Gffldels ÂLLbinÀfiûa ' * Communiqué da soir : BERLIN, 29 novembre. — Soir : Au nord de la Somme près de Serre et de Suiily te feu a été vif. Au front oriental de Transylvanie les Russes on: attaqué à nouveau. Les derniers renseignements manquent encore. Pitcsti est pris. Calme 'au front de Mônasîir. BERLIN, 29 novembre. — Midi : ilieatre «le la guerre a l'Ouest. A Givenchy, au sud-ouest de Lcns, une poussée prononcée par une compagnie anglaise dans le brouillard, a échoué. Dans ta région de la Somme, le Jeu ennemi a augmenté d'intensité au cours de la soirée au nord de-l'Ancre et dans le'bois de St-Pierre-Vaast. itieatre de la guerre a l'Est. Frosu du général £<:!(!-m a récital prince Lèypoid de Bavière ; Rien de particulier. Front du genéral-colonel archiduc 36seph. Dans les Carpathes boisées et au front oriental de la Transylvanie, les Russes ont prononcé hier, en maints endroits, des attaques contre les lignes allemandes et austro-hongroises. Ils ont subi une défaite. Ils ont obtenu de minimes succès locaux au prix de sang au ts sacrifices. - L'armée' du général d'infanterie von FalkenhayH poursuit sa marche en avant victorieuse sur le front entier de la Valachie. Devant elle, l'ennemi battu cède en désordre vers'i'Esl* Fkc&ire de la guerre aux Balkans. 1 Groupe d'armée du feldmaréclial général vosi iUacUensen : Les opérations de i année du Danube sont effectuées en concordance avec les forces opérant plus au nord. Dans la Dobroudscha, l'activité comb&ittve est resiée mini,ne. I Fruit i macédonien : Après l'échec de l'offensive de diversion déclan-chée par l'Entente, pariant du sud, l'ennemi n'a prononcé hier que des poussées partielles au nord-est de Monasiir et Gruniste (à l'est de la Czerna). A cette occasion également il n'a pa réaliser aucun avantage. . AUTRICHIENS VIENNE, 29 novembre : Front du eoirmel-jjecéra! arcUîdsc Joseph-: L'armée du général von Falkenhayn progresse victorieusement en Valachie. Be puissantes attaques russes échouèrent au front oriental de Transylvanie, devant la résistance opiniâtre des troupes austro-hongroises et allemande s.Nous . avons maintenu nos positions. On combat encore pour la possession de ouelques éléments de tranchées.Front du feldmnr^clial général prince Léopold de .y.ivU-re : Pas d'événements pan. -iiders. Théâtre de ta guerre italien cl au sud-cet '• Situation inchangée. FRANÇAIS PARIS, 28 novembre, ■ n. p. m.., officiel} Une attaque de nuit sur un de nos petits postes à l'est de Maisons de Champagne a été facilement repoussée. Nuit vaime par.jai aiUeurs. PARIS, 28 novembre, U A. p. m., officiel: Activité moyenne de l'ê'tiliene aans ta région de la Somme et dans le secteur de Douaumont. Cal;M sur le reste du Iront. PARIS, 28 novembre. • • Officiel • Amie« d'orient : Dans ta tournes au 25 novembre, une attaque brillamment menée par les zou< tes opérant avec les troupes serbes aans la région -au nora-est aé Monastir, a rendu tes Alliés maîtres ae la côte 1050. Malgré ses efforts, l'ennemi n'a pus réussi à chasser les Alliés de cette position, puissamment fortifiée par lui. Quatre contre-attaques aéctancées par les Germano-Bulgares ont etc successivement repoussées par les troupes attiees, qui ont infligé des pertes sanglantes à l'adversaire. RUSSES PETROGRAD, 28 novembre : A i'ouesi ae Riga, nous avons repoussé par notre feu, une attaque ae troupes ai'.emanaes fortes de deux compagnies environ. Au sua ae Riga, les Allemands ont répandu une j nappe de gaz, qui resta en suspension au-dessus des j flots de la Missa et n'a donc pas atteint nos tranchées.Ensuite l'ennemi fions a bombardé à l'aide de gaz. Dans la région du village Uivimatsj sur la Bis- j trica, nos cclaireurs om attaqué une compagnie qu'ils ont dispersée en faisant 4es prisonniers. ^ '• .RO#AiN BUCAREST, 28 novembre : Au front septentrional et a. la frontière occidentale de Mqldas'ie, situation inchangée. Depuis la vallée de Buzen, jusque o'qns la région de Dragosiavete, entreprises de patrouilles et duels d artillerie, surtout dans la\ vallée de Prahova ou l'ennemi a fait usage de g a: lupliyximts et lacrymogènes. i - ... ( Sur !f '• " ' i, _ ç meni passée sans Wfnbai, sii(if à notre aile exireme dioite où l'artillerie de gros\calibre ennemie a boni- . bardé nos positions et d noïre aile gauche crû des combats peu importants ont été livrés. Sur le front ménaional, au Danube, canonnades. Dans la Dobroudscha, situation inchangée. ITALIENS ROMÇ, 28 novembre (officiel). — Depuis la Sar-ca jusqu'à i'AsUco, mouvements de troupes ennemies et duels d'aïhllerie. Sur le front du littoralt les batteries et les mortiers de tranchée de 1 ennemi, ont montré une activité pius intense dans la région de Plava, et à l'est de Gorizia. Quelques grenades isolées sont tombées dans la ville de Gorizia et ont endommagé quelques immeubles. Notre artillerie a violemment riposté au feu ennemi. ANGLAIS LONDRES, 28 novembre. — Officiel de l'après-midi : Rien d'important à signaler aujourd'hui, LONDRES, 29 novembre. — Officiel : ■ Un certain nombre de dirigeables ennemis ont survolé la nuit dernière, entre.Mx et onze heures, la -, côte nord-est de l'Angleterre. A divers endroits du ïorieshire et du comté de Durharh, des bombes ont été lancées; on estime que les dégâts sont minimes. Un dirigeable a été attaqué par un avion du ccps royal a aviation et s'est abîmé en flammes dans la mer. , Un autre dirigeable a survolé le comté du Midland et a tancé des bombes sur divers endroits. A son re- N tour il a été attaqué à diverses repfises par des , avions du corps royal d'aviation et par ies canons de défense; il a paru endommagé. La dernière par- . lie de son voyage s'est effectuée très lentement, et ce n'est qu'à l'aube qu'il a réussi à atteindre la côte. Près de la côte de Norfolk, il était visible que l'on avait réussi à réparer le dirigeable, car il volait en grande vitesse à une Jiaateur de plus de 8,000 pieds. A neuf milles de la côte il fui attaqué par quatre hydro-avions et car un chalutier a vapeur armé et fui abattu tout en flammes à 6 h. 45. On ignore encore les renseignements détaillés sur les effets explosifs des bombes, toutefois on les croit- , peu graves. Dernières Dépêchés La Grsca et l'Entente Berne, 30 novembre. — « Qorriere délia Sera » mande d'Athènes : Des indices de résistance sem- , bleut détromper les espérances optimistes qui -ont rogné jusqu'à présent. La nuit dernière des offisiers amivénizélistes ont tenu une séance seerète. Des , officiers sent transportés, contrairement à l'habitude ( en autos miltaires. - Le journal « Chronos » s'en prend directement à l'amiral Fourn'et et écrit : Nous ne remettrons pas , les armes er nous ne nous les laisserons pas pren- j dre. Au cas, où des Grccs intéressés vous auraient I , permis le contraire, alors dites-leur, Monsieur l'ami- 5 ral, que vos troupes ss trouveraient en face de ces j armes, que .vous demandez dans votre note, dans les à viliçs aussi bien que dans la campagne. ; Le correspondant du « Corriere délia Sera » ajoute < ensuite : Les nouvelles, parvenant de la Roumanie renforcent naturellement les intentions de résistance des Grecs, et l'agitation contre Venizelbs et ses parti- ; , sans s'étend de plus en plus. A Larissa et à Trîpolts également la réaction contre les vénizéllstes augmente d'une façon menaçante. L'aïunversairo Uu chancediey à Berlin, Berlin, 26 nov. — Ce soir une grande foule s'est réunie devant le palais du Chancelier de l'Empire, pour féliciter le Chancelier à l'occasion de la veille de son 60me anniversaire. Au |.ornent où l'on entonna l'hymne : a Ein teste Burg ist unser Gott », le Chancelier apparut à la fenêtre. Un monsieur s'écarta de la foule et salua le Chancelier en termes chaleureux et pa1 iotiques, rappelant la nuit du 1er août 1914 et attestant Sa volonté unanimç de vaincre du peupla allemand ; il termina son discours en criant : a Vive le Chancelier 1 » Le Chancelier répondit à peu près comme suit : « C'est d'un cœur ému que je vous remerciç pour . vos beaux chants et vos cordiales paroles, pour ies dispositions amicales qui vous ont amenés ici. Ces dispositions ne sont d'ailleurs que l'expression du dévouement et de l'amour sans bornes pour notre peuple qui nous protège, grâce à Dieu, contre la mort ét le démon. Vous avez entendu l'appel sérieux qui est parti ces jours-ci de notre peuple ; l'appel au* travail, grâce auquel nos combattants ne manqueront pas d'annes et le peuple ne sera point nécessiteux. Que le service militaire, le service auxiliaire pour Sa patrie soit le but de nos efforts, comme il est dit dans la chanson des trois géants dans la forge : Zut rechicrt Siimde sei dus Werlc getanI Des Schwert des Sièges hat Eiie ! {Que l'ouvrage soit fait en temps utile, l'cpée du triomphe presse!) • Tous vous devez suivre cet appel et vous le suivrez. L'esprit de la chaude nuit d'août que vous venez de rappeler revit "encore en ce brumeux novembre. C'est pourquoi nous traverserons triomphalement l'époque grave qui pèse sur le pays et sur le peuple, fortifiés par le souvenir de nos fils et de nos frères, qui combattent, saignent et meurent ou triomphent au dehors, animés de c cotm courroux pour la patrie que personne ne peut détruire, tant qu'un Allemand vivra. L'Empire doit rester nôtre! En un tel moment nous exprimerons le mieux nos sentiments en criant : a Vive S. M. l'Empereur, autour duquel nous nous groupons tous, et qui, à la tête du peuple allemand, conduira celui-ci à la: victoire ! » Les porîc-s anglaises, Rotterdam, 29 novembre. — La liste des pertes anglaises publiée par le « Times » du 25 novembre, contient les noms de 153 officiers (dont 36 tués) et <3,320 t'attaque aérienne contre rZVngiëtëçpe. Amsterdam, 29 novembre. — On mande officiellement de Londres, au sujet de l'attaque de dirigeables contre l'Angleterre : -Les dégâts matériels sont très minimes, malgré que plus de cent bombes aient été jetées. Une personne fut tuée et seize blessées; 35 maisons furent endommagées. Il n'y eût pas de dégâts militaires.' L'Aiigieterru reftisô un sauf-conduit à l'aaiftassadeMr austro-hongrois à Washington. Londres, 29 noveffibre (Reuter). — Les journaux de New-York, annoncent que le département militaire a reçu communication du refue officiel de l'Angleterre, d'accorder un sauf-conduit au comte Tar-nowski, nommé ambassadeur près des Etats-Unis. On croit qu'en ces circonstances, les Etats-Unis demanderont à l'Autriche-Hongrie ce qu'elle désire qu'il soit fait. , La main-d'œuvre en Angleterre. La Haye, 29 nov. — La semaine aetséère, Bonar Law a reçu une députation, à la ts-tc de laquelle se trouvait le grand armateur Houston; la députation a réclamé l'emploi de la main-d'œuvre noire en Angleterre, comme cela se fait de plus en plus en France. Lfe coràlté exécutif de l'Union nationale des ouvriers des transports vient de se prononcer, dans une résolution énergique, contre toute intention dj faire travailler des Cafres ou d'autres noirs en Angleterre, cela devant nécessairement donner lieu aux troubles qui ont marqué naguère l'emploi de Chinois dans la marine commerciale. Les troublés aux Indes néerlandaises. Amsterdam, 29 nov. — Le «Teiegraaf» apprend de Weltevreden que dans la région du Tjenako supérieur, des troupes coloniales ont engagé une lutte avec 600 insurgés. / Les saisies postales. Amsterdam, 29 novembre. — Les vapeurs « Hol-landia » faisant la trajet de l'Amérique du sud à Amsterdam ; « Noordam » faisant celui de l'Amérique du Nord à Amsterdam et a Rijndam » faisant le j service do Rotterdam à New-York, ont dû laisser leur j courrier en Angleterre. Les éconosui&s de charbon en îloisande. La Haye, 29 nov. — Sur le conseil du gouvernement, plusieurs communes hollandaises ont l'intention de diminuer la consommation du gaz et de l'électricité. On envisage également la diminution de l'éclairage public. Les cafés et magasins devront probablement avancer l'heure de fermeture. Le bourgmestre d'Amsterdam a proposé au conseil d'augmenter les prix du gaz,et de l'électricité et de fermer les cafés à minuit au lieu de 2 heures. Il Vient d'ordonner que ies représentations théâtrales devront être terminées au pius tard à 11 heures. La crise des transports en France. Bfcrne, 28 nov, — Le «Petit Journal» annonce au sujet de la crise des transports : A Amiens, des soldats ont été réquisitionnés pour décharger dans les gares de chemin de 1er .eL travail à effectuer serai! inouï .Rien que le 21 novembre,-300 wagons ont attends» d'être déchargés. On a réquisitionné 7,100 zouaves pour le transport de tout le matériel accumulé en gare d'Amiens. La siîuation politique en France. Les communications de la presse française constatent que l'on peut s'attendre à de grands changements au sein du gouvernement français et dans le commandement supérieur de l'armée. On parle de la retraite du cabinet tout entier. La situation du ministre des travaux publics Sembat, ainsi que celle du ministre de la -guerre, paraissent très ébranlées* V _ Les séances secrètes à la Chambre français» i'otersbourg, ' 29. novembre (Havas). — Ainsi qu'elle l'avait décidé, il y a une semaine, la Chambre s'est réunie aujourd'hui en séance secrète, afin de discuter les nombreuses interpellations au sujet, des situations politique, diplomatique et militaire» Les tribunes publiques ont été évacuées dès 2 h. 1/2 de l'après-midi. Les séances secrètes dureront plusieurs jours. La richesse aux Etats-Unis. Londres, 29 nov. — Le «Times» apprend de New* York que la statistique de l'impôt sur le revenu, tir, rêtée le 30 juin dernier, prouve l'énorme, accroissement de la richesse du pays. Les recettes produites par l'impôt individuel sur ie revenu ont atteint 13 millions 589,000 livres sterling, contre 8,207,000 liy, sterling l'année précédente. Les recettes de l'impôt sur le revenu des sociétés commerciales ont rapporte 11,399,000 liv. st. contre 7,831,000 liv. st l'année précédente. Il résulte d'autre part de la statistique que les grands revenus ont augmenté plus que les petits. On a compté 3,824 personnes jouissant d'un revenu de 20,000 liv. st. et plus. Démission du comte Bubrinsky. Pétersbourg, 29 novembre. — Le comte Bobrîns-k> a été relevé de son poste de ministre de l'agriculture, et a été nommé grand-maître de la Cour. La direction intérimaire de l'agriculture a été confiée à son aide au département de l'agriculture, Rittich, La Suisse et i'abbe WeUérlé. Berne, 29 novembre. — Le Conseil fédéral a interdit une conférence de l'abbé Wetterlé à Genève. Appréciation de la situation roumaine eu Norvège. Christiania, 28 novembre. — Lse défaites roumaines sont ici l'objet de la plus vive attention. Toutes les déclarations de la presse, copiées dans des journaux français et anglais, même les journaux favo-iabies à l'Entente, contiennent des manchettes telles que : « Comrfient on admire Mackensen à Londres » ; « Craintes sérieuses à Londres au sujet de la Roumanie ». Elles démontrent que le sort de ce pays séduit et trompé, produit également la plus vive impression en Norvège. DEPECHES fReproduites de l'édition"précédente.} La Réponse de la ûrèse à î'Lfitgnte Londres, 29 nov. — Le «Daily Chronicle» annonça d' A-tliènes : La réponse du gouvernement à 1» flamande de l'amiral Fcutrnet relativement à la remise du matériel de guerre a été soumise aujourd nui au Roi et approuvée par lui. La réponse sera envoyée à l'amiral Fournet au cours de la journée. Comme c'était à prévoir, le Cabinet a déclaré les exigences de l'Entente inacceptables. Le document conteste de la manière la plus catégorique que la Grèce remette du matériel de guerre à l'Allemagne et à la Bulgarie. La presse fidèle au Roi exprime sa joie au sujet de l'accord qui règne entre le Cabinet et la Couronne.-. La situation en Grèce. Berne, 28 nov. — On mande d'Athènes au «S&-colo» : Les cercles militaires favorables à la neutralité organisent la résistance contre l'Entente. On craint des collisions sanglantes lors de la remise des armes. Le gouvernement grec espère que les autres gouvernements de l'Entente-apporteront la solution de la question, vu que l'amiral Fournet semble décidé à agir. Le gouvernement grec fit savoir à l'ambassadeur Guillemin, qu'il acceptait la zone neutre fixée par le général Roques. Berlin, 29 nov. — Le'«Berliner Lokal Anzeiger» signale de nouvelles collisions sanglantes à Athènes. Dans d'autres journaux, il apparaît comme probable que les Alliés couperont tout transport de vivres à la Grèce. Berne,28.—On mande d'Athènes au «Corriere délia Sera» : La déclaration de guerre du gouvernement provisoire à l'Allemagne et à la Bulgarie est considérée comme un coup d'échecs d'habile politique» qui assurera à la Grèce, meme au cas où elle resterait neutre, une place au congrès de la paix, sous là nttelle des puissances garantes. Il est pourtant une triste vérité, que les vénizélistes n'aiment pas d'entendre, notamment que ie gouvernement de Sa-lor.ique dispose tout au pius de 4000 hommes. Le mouvement vénizéliste représente un minimum d'activité militaire, malgré tous ies. efforts de Venizelos et la facilité donnée par les recrutements anglais et français. Le Journal insiste sur îa réserve et la méfiance des vénizélistes à l'égard de l'Angleterre. L'inten-sion des vénizélistes serait de passer outre en ce qui concerne les troupes combattent en Italie et en Ma- , cédoine, pour faire croire que l'Italie ne compte pas. C'est pourquoi le «Corriere délia Sera» dit que l'apport guerrier des vénizélistes aux Alliés ne s'effectue! a que sous les réserves nécessaires et moyennant des garanties sûres, que le3 vénizélistes ont négligé d établir, particulièrement en ce qui con* cerne l'Asie Mineure, eç qui serait toutefois indispensable.Londres, 27 nov. — Le correspondant du «Daily Mail» à Athènes a communiqué samedi quelques détails au sujet des mesures prises par ie parti militaire, pour organiser la résistance des réservistes à la remise du matériel', de "guerre. Il signale que les maisons des vénizélistes sont marquées de signes distinctifs et prédit line seconde St-Barthéiémy. Dimanche dernier, ie même correspondant s'exprimait plus caUtiement au sujet de la situation.Dans la rue Hermès, les maisons des vénizélistes sont marquées d'une croix rouge. La chose n'est pris© toutefois au sérieux que par les femmes et en veut vraisemblablement intimider les vénizélistes. Lundi dernier, des réservistes, armés de fusils et de revolvers, ont parcouru les rues et tiré des coups de feu qui cassèrent quelques carreaux des maisons vénizélistes. Un train chargé d'armes pour le ccrp& d'armée qui fait actuellement route pour le Pélope-nèse, a été arrêté. Les îusife ont été saisis par les réservistes» 3me Année - N. 783 - Ed. A \ CIMQ Jeis^ Novembre et Vendredi 1er Décembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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