Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 24 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wm13n22c43/
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Le Bruxellois 5me année » N° 1338 • Ed. B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Lei abonnements sont reçus exclusivement par tous Ici BUREAUX DE POSTES. " Les réclamations concernant les abonnements doivent ftre ai <»ssées exclusivement au bureau de poste qui a liélivri î'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tiaa/fîs; . -ênis b Lundi 24 Juin 1913. ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 5 ÛO Nécrologie 3C0 Annonce» commerciales 2.00 Annonces financières . . 2.00 PETITES ANNONCES. • » La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,©OO par joui niv rFNTMF« wr «smBBr v ^iBffniHft *mem pBSMfc ^prr masam JOUiîNAIy QUOTlDIBiT INDEPENDANT - -• » W i 1. v«vv A X. U|V t# TIRAGE s 125,000 par Jour La Crise du Mariage L'autre jour, un fiance récalcitrant comps sait devant le juge de paix d'un des arronc ments de Paris, pour répondre à l'assign, lancée contre lui par une charmante jeune qu'il refusait de prendre pour éppuse et c «âme, justement courroucée, à laquelle il ret: sans motif plausible, le titre de belle-mère fiancé, qui exerce la cordiale profession de rais-voyageur, s'était pourtant montré fort • de la gracieuse dactylographe dont il avait licite respectueusement la main. Cette af remonte à trois ans. Le dossier qui est longtemps enfpui dans les cartons du g-reff la justice, en France, n'étant pas exces ment expéditive — le dossier contient toute série de correspondances amoureuses qui me à, quel point le défendeur d'aujourd'hui sem impatient d'unir sa destinée, en justes nocc pour le bon motif, au sort de la jolie der deresse. Toutes les fois que le sentimental < mis-voyageur était éloigné de Paris, par les gâtions de son commerce itinérant, les empl des postes et télégraphes apportaient au d eue de la fiancée un volumineux courrier plein de protestations éplorées et de doïéa nostalgiques. « L'ennui me ronge, disait l'< entre deux visites à sa clientèle provincial parmi le tohu-bohu des tables d'hôte... Rie faire tant que je ne serai pas à vous. J'a Vos_ caresses, je vivrai vos espoirs ! Ce ser; vraie vie, l'idéal que j'ai tant attendu. Nous tons bien heureux, petit ange ! » Et ainsi suite, presque tous les jours. Que se passa-t-il dans son cœur, qui parai' si ardemment abrasé ? Quel souffle fata soudain refroidi cette flamme passionnée ? ' jours est-il que, par une morne- soirée d'hi !in 5 décembre, quelques jours à peine a-le mariage qui était fixé pour le 1G du m mois les bans étaient publiés, les fleurs c mandées, le lunch en préparation, les lanc retenus, la famille convoquée, crac ! la fu oehe-maman reçut, sous un pli recommandé, «Titre désolante qui renversait tout l'édifice ce deheat et fragile bonheur. -j * Madame^ disait le fiancé en se dérob. j ai dit, après mûre réflexion, à Mademois votre fille, que tout était fini entre nous. Cr< que ce ii est pas à la légère que j'ai pris c n-etermination, mais j'ai vu que nous ne n entendrions pas ». Irritée^ de cette retraite subite, qu'on ne cl chait même pas à excuser par un motif ap ciable, la respectable belle-mère et I'aim; jeune fille s'adressèrent, pour obtenir rép; tion de ce préjudice, au juge de paix de" ] quartier. Ce magistrat leur donna gain de < se, par un arrêt dont les considérants ont passé les strictes limites de ce cas particul pour s'élever à des vues tellement génér; que les philosophes, les moralistes, et nu les poètes y trouveront un ample sujet de : ditations et de rêveries. i , Le juge de paix constate d'abord que « d l'antiquité, le mariage était basé uniquem -cur l'amour de deux êtres de sexe différent Cela dit, et ce point d'histoire étant acai l'arrêt s'étend copieusement, en des «attend que les plaideurs eux-mêmes ne pouvaient prévoir, sur les «évolutions sensibles» que «(morale du mariage» a subies depuis l'avènem du christianisme» ! Ce jugement condamne bioc en même temps que le fiancé, la dact; graphe abandonnée, à peu près tous les fian et les maris de notre siècle frivole. L honorable juge a une fort mauvaise opin île ses contemporains. On ne lui reproche ; —US.„ «nsyiautet .«a. pensée sous des circonvî lions évasives. Voici son opinion sur les 1 riages «modern-style» : « Aujourd'hui, l'orgs gation sociale considère le mariage comme contrat financier, pour tenir en respect les g dineries possibles des deux conjoints et p< rassurer les sourdes méfiances des futurs épo car la vraie raison du mariage, c'est l'argent. Le juge de paix insiste : « L'homme, dit-il, cherche une dot et la femme achète, en mê temps qu'un protecteur, un gérant, censé C iplus expérimenté, pour la gestion de ses bien: On remarquera, en 'lisant cet arrêt, que le r gistrat conciliateur, en disant leur fait à «monstres d'hommes» et en dénonçant les «g dineries» apparemment inséparables du mari; «nouveau jeu», n'épargne pas les femmes. Il ci sidère, en somme, nos compagnes comme i complices. Sur ce point, il est d'accord avec t nombre de prédicateurs laies, de conférenci badins et de vaudevillistes sérieux qui ne se 1 sent pas de nous montrer les lézardes dont so fre, de plus en plus, la sacro-sainte institut: du mariage. Si le mariage est en péril, nous sent ces observateurs de d'union libre» et divorce, c'est qu'aujourd'hui lies femmes c cessé de le prendre suffisamment au sérieux. Il y eut des époques — pas trop éloignées où les honnêtes dames étaient sans pitié p( les petites femmes excessivement émancipées toujours prêtes à donner des coups de ca «fans le contrat matrimonial. C'était le bon teir pour les hommes. Les maris trompés, bafoi ou maltraités trouvaient alprs des voix fémi nés pour soutenir leur querelle et venger lei misères... Un des plus distingués maîtres du ieure b ïeau, M. Pierre de Chauveron, a noté fort génieusement ce point dans un discours p nonce naguère à l'ouverture de la conférer des avocats. M. de Chauveron, parlant du «p cès de Mme Laf argue», fit remarquer à ses c( frères du stage, en présence de M. le bâtonni l'hostilité singulière dont la malheureuse 1 roïne de ce procès tristement fameux a été l'< jet de la part des femmes de son temps, ( ne lui pardonnait pas ses révoltes, ses imp: dences, toutes les fautes qu'elle avait commi: contre une institution alors respectée. La qu ijon de l'arsenic passait au second plan. Ce q l'on voyait'en elle, c'était une révoltée capai d'ébranler la base même de l'ordre social, compte-rendu sténographique de la Cour d': sises de Tulle est très instructif en ce qui c< cerne l'attitude des dames de la ville, convie par le parquet à ce spectacle émouvant. 0;i trouve notamment cette scène prise sur le par un sténographe qui avait évidemment le se des situations dramatiques. « Le président. —- Gendarme, introduisez 1': rusée. _ » On attend environ vingt minutes et le ce cierge du palais et le gardien de la geôle p tent Mme Lafargue dans une bergère. EU'e < privée de tout mouvement. Sa physionomie ( note les souffrances qu'elle endure. Ce spec cle remue vivement l'auditoire. Les dames seu paraissent impassibles ». A la citation de ce passage très significal IM. Pierre de Chauveron ajoute une clause ti judicieusement psychologique : « Et sans dou de la tribune où siègent Mme la préfête. Mi la notairesse, Mme la conservatrice des hypotl ques^ toutes les madames de la ville, les sou res, Tes encouragements sont pour M. l'avot général!... » Donc, les femmes se sont mises, pendant lor temps, du côté de la loi sociale, do la- règle c jnestiqué, de la tradition familiale, de la c<: tume établie. Et si cette disposition collecti risquait de les rendre injustes ou cruelles des cas individuels, à propos de certaines c< tin.gences, la communauté^ en fin de comp profitait de leurs prédilections générales. Eli t'-l aient conservatrices. Leur instinct ménager familial avait peur du désordre. Chez elles, goût des nouveautés révolutionnaires a.n.tisoc les, anticonjugales était, dit-on, une excepti triviale. Pendant plusieurs siècles, les meillc res d'entre elles ont filé leur quenouille aupi de la pierre du foyer. Aujourd'hui, paraît-il, te est changé, et l'on ne récite plus sans rire |»ers mémorable : côté de la barlje est la toute puissance. Affranchies, enhardies, fières de leurs pouvoirs nouveaux, les femmes veulent être parfois comme de simples démagogues en jupons, « à " lavant-garde de la démocratie ». On entend trop souvent des voix féminines énoncer, sur le ma-j riage, sur le divorce et tout ce qui s'ensuit, des aphorismes inquiétants. Certes, il ne faut pas tirer de ces faits divers des conclusions trop ■ ' pessimistes. Mais les historiens du temps pré-' sent et les «cliniciens» de la crise du mariage . nous disent que les imprudences des femmes pourraient leur coûter cher et c'est pour cela p qu'elles reçoivent, en justice de paix — même - si le juge sentencieux leur donne raison — de ■° sévères mercuriales. G. D jveres mercuriales. (J. ïï n 3 LH GUERRE £ Communiqués Officiel ALLEMANDS BERLIN, 23 juin. — Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'Ousst :es Croupe d'armées du prince héritier Rupprci ilé Des deux côtés de la Somme, la vive aert, et de l'ennemi a continué. Une attaque opéré à nuit par les Anglais f>r'es de M orlancourt e ai l'Ancre et la Somme, s'est écroulée sous notre la Croupe d'armées du Kronprlnz a.'lernant 'ÎZ Des attaques^ -partielles des Français au sut de Méry ont été repoussées. . Au sud-ouest de Reims, au cours d'un bref a gagement d'infaitterie avec des Italiens, ? avons fait 36 -prisonniers. Le lieutenant Loewenhardt a remporté sa victoire aérienne. Qe BERLIN, 22 juin. — Officiel du soir: n_ Rien de nouveau des fronts de combat, as La guerre saus-marino re BERLIN, 22 juin. — Officiel: j® Un total brut de 614,000 tonnes, du tonr, marchand utilisable pour nos ennemis j a anéanti dans le courant du mois de mai. La . ' tien du tonnage marchand mondial se trouva. ie leur disposition a ainsi été diminuée d'env, 17,730,000 tonnes depuis le début de la gue te rien que par le fait de nos mesures belliqueu ls De ce nombre 10,828,000 tonnes constituent à les sevtes les pertes de la flotte marchande T,~ glaise. D'après les constatations faites entrete. d'autres navires représentant eyiviron 56,000 \ 'e nés de jauge brute ont été ramenés à la suite 1 ~ nos mesures belliqueuses, avec de graves t lr ries, dans les ports ennemis, dans le courant V mois d'avril,abstraction faite des pertes ennen ou des navires marchands naviguant pour con. \l de nos adversaires dont les pertes ont été si g lés en temps et lieu. î- AUTRICHIEN [S VIENNE j 22 juin. — Officiel de ce midi: it Hier, les combats ont diminué d'intensité le Piave. Commi précédemment, nous avons ^ poussé les attaques italiennes' aux endroits y l'ennemi les a renouvelées dans quelques secte s du Montello et à l'ouest de San Donaj les i a liens ont subi de fortes peries. it Du 15 au 20 juin, nos aviateurs et nos can n spéciaux ont descendu 12 avions ennemis et adversaires ont perdu, en outre, 4 ballons capt s Le nomlre de nos prisonniers atteint mainten 40,000; parmi eux se trouvaient quelques légi n noires tchèques-slovaques qui, conformémei s la loi martiale, ont été immédiatement passés les armes. BULGARE SOFIA, 21 juin. ■— Officiel: Sur le front en Macédoine, sur les rives r lac d'Ochrida, et au nord de Bitolia, la canon de a été assez violente par intermittence de p j et d'autre. Au sud d'Huma, notre artillerit exécuté plusieurs attaques fructueuses.L'arti> c rie ennemie a bombardé la ville de Serres et détruit quelques maisons et tué plusieurs femt. et enfants. Dans les vallées du. Vardar et de Stroumaj grande activité aérienne réciproque TURCS CONSTANTINOPLE, 21 juin. —-■Officiel Front de Palestine : s L'activitéd.'artillerie n'a pas dépassé la lim i h ibttuelle. F eu d'artillerie réciproque et vive s tivité aérienne. Calme sur les autres fronts. CONST ANTINOPLE, 20 juin. — Officiel: Sur le front en Palestine, une canonnade i nemie dirigée contre nos positions et sur le t rain situé à l'arrière de notre front, et dont i violence s'est accrue à certains moments, a a>. t né notre artillerie à bombarder efficacement batteries ennemies, le camp de Wadiaugscha le secteur situé au nord-ouest de Jéricho. L r détachements de reconnaissance ennemis ont t mis en fuite par nos troupes. Le camp établi ; f les rebelles près de Galife a été bombardé ; s r.os aviateurs. Sur le reste du frontj la sit. s tion ne s'est pas modifiée. I FRAMCAIS PARISj 22 juin. — Oficiel* 3 h., p. m.: Nous avons repoussé des coups de main en mis dans la région de Belloy et en Haute-Alsa Nous avons enlevé de notre côté un poste en 5 mi au sud-est d.e Saint-Maur et fait des pris> niers. Rie:-i à signaler sur le reste du front. PARIS, 23 juin. — Officiel, 11 h., p. m.: , Lutte d'artillerie intermittente en quelqi points du front. Journée calme partout ailleurs. \ ITALIEN ROME, 21 juin. — Officiel: ; La pression sur le Montello est restée forte hi néanmoins nos troupes y ont fait face partout » faisant des contre-attaques et en regagnant ; terrain. Des tentatives de l'ennemi en vue ; s'avancer vers l'Ouest et vers le Sud, ont ren le combat particulièrement animé à l'est de ligne Casa Gkeller-Banaria et dans les envirt ; de la gare d'Hervesa. La brigade de Pise a m ché de l'avant avec un courage admirable et a f ?r.ené 400 prisonniers et un grand nombre de 1 trailleuses.En outre, elle arracha à l'ennemi de de nos batteries de moyen calibre qui étaient r teés intactes et furent aussitôt utilisées con l'ennemi. Au Piave le combat se massa en qu ques secteurs. A l'ouest de Candetu une attaq ennemie fut nettement repoussée. Plus au si près de la hauteur de Fagata Zenson notre cont offensive entamée dans la nuit du 19 au 20 continuée sans relâche et nous ramena dans ; positions de la vtille, oû l'ennemi stibit des p tes dignes de sa vaillante résistance et ne abandonna quelques centaines de prisonnie Dans le secteur à l'ouest de San-Dona l'enne tenta une forte entreprise cojitre le Lesson. Bt qu'arrêté par notre feu, il réitéra jusqu'à qua, fois ses attaques, jusqu'à ce qu'épuisé par . perles extraordinaires il dut reculer devant vaillance incroyable de la brigade sarde de S. sari, appuyée par un bataillon du 119e régimt d'infanterie et par le 9e régiment de bersagli Radier. Au nord de Cortellaso des détacher,iei de marins italiens- rivalisant de bravoure az des bersaglieri, firent irruption dans les ligr ennemies, firent 200 prisonniers et maintint i leur gain. Près de Cava Zucche'rina nous ave élargi notre tête de pont. Le nombre des p sonniers fait, depuis le début de la bataille s'é ve à 12,000. Au cours des combats qui se déri lent depuis plusieurs jours dans la région ard du Montello, les unités suivantes se sont pai culièrement distinguées (suivent les noms de i unités). En dépit du temps défavorable nos av teurs ont déployé hier leur activité habituel Onze appareils ennemis ont été abattus. Po la -première fois nos aviateurs et les aviateurs < • lies ont rivalisé avec les pilotes amêricaï> qui à peine arrivés^ au front ont voulu irena ' ■■ ' > i- part à la bataille, Le vaillantnajor Baracca qui is avait remporté le 19 juin sa S&victoire aérienne, à n'est pas rentré de son vol hloique. t ANGLAIS s LONDRES, 21 juin. — Ofj:iel: s Près du bois d'Aveluy, à pr'ximité d'Hébuter-P ne et de Boy files, ainsi que su les deux rives de la Scarpe, nous avons fait cettmuit quelques pri-e sonniers au cours d'attaques et d'engagements 3 entre patrouilles. Nous nous smmes emparés de a mitrailleuses et avons infligé i\s pertes a l'enne-e mi. Une tentative faite par l'enemi pour repren-e dre fe terrain que nous avions fpnquis hier matin au nord-ouest de Merris a écoué; elle a coûté des pertes à l'ennemi. LONDRES, 20 juin (RenteJ. Officiel de l'A mirauté : Une escadrille anglaise a étùaitaqvJe au cours d'une reconnaissance dans la firtie septentrionale de la baie d'Helgoland, le main du 19 juin, par des hydro-avions allemands. L'ennemi n'a atteint aucun but, par contre unhydro-avion ennemi a été abattu et détruit pa:le feu de nos canons.N. B. — L'agence Wolff nit remarquer à ce sujet que la rencontre des aviks allemands avec e les navires anglais a eu lieu il20 milles marins a environ du nerd-ouest d'Helgland donc loin au e delà de la baie d'Helgoland. In destroyer ennemi a été probablemetit attent par un de nos avions ainsi que nous avçns tu remarquer par t une colonne de fumée blancïa qui s'est élevée derrière la cheminée d'arrière D'après les journaux danois il résulte que le vitne jour, un avion r - anglais a été obligé d'a'errir en D a-ne-mark el il faut croire que c' st à la suite d'ail varies contractées en combat arien. L'un de nos hydroavions n'est pas rentré. DERNiËRES DÉPÊCHÉS La situation au fron' italien Bâle, 23 juin. — On mand- du front italien ï au ((Petit Journal»: La situation est grave dans ; la zone des lagunes, et l'enremi menace Venise de près ; Mestro est d-.'jà dans le raycsn_ de son tir d'artillerie, et la voi; ferrée Trévise-Mestro est en grand danger. AttaqUs aérienne cur Calais Zurich, 23 juin. — La « Ztircher Post » annonce, d'après le Petit Calaisen» : La semaine dernière, Calais a subi une attaque aérienne, qui a provoqué la mort de 150 victimes, dont les funérailles ont eu lieu, et qui, entre autres, . comprenaient deux familles complètes, l'une de neuf, l'autre de cinq personnes. La guerre scus-ma:ine : Rotterdam. 22 juin. —- Du «Maasbode» : Le vapeur anglais «Aldworth», chargé de minerai, s'est échoué à la côte norvégienne. Aucune perspective riacifisîe. Vienne, 22 juin. — De la «Nouvelle Presse Libre», au sujet de la déclaration d'hier du comte Burian : La preuve que le ministre des affaires étrangères a raison d'affirmer qu'il n'y a encore chez les Etats ennemis, aucune tendance catégorique vers la paix, découlera du discours de Balfour, répétant l'éternel conte des visées allemandes vers la maîtrise mondiale. Antagonisme entre Saidler C'.fb polonais. Vienne, 22 juin. — Le Club polonais a adopté à l'unanimité une résolution par laquelle il se déclare prêt à approuver les frais nécessités pour l'Etat, mais tout en refusant son appui au ministère Seidler. Le projet budgétaire en Grande-Bretagne. Londres, 22 juin (Router). — La Chambre des Communes a adopté à l'unanimité le projet financier en troisième lecture et après débats de courte durée. Bonar Law a fait observer qu'en ces derniers temps aucune loi de finances n'avait été favorisée à ce point du bon vouloir manifeste de tous, preuve qu'on reconnaît les efforts du gouvernement en vue d'une répartition équitable des impôts. Le budget ayant être réglé si rapidement, implique des impôts dépassant ceux du budget de n'importe quel Etat. Les commissions d'échanges de prisonniers. La Haye, 22 juin (Korresp. Bureau!. — M. Loudon, 'ministre des affaires étrangères, avait invité à dîner, aujourd'hui, les délégués allemands à la conférence relative aux échanges de prisonniers, avec participation de l'ambassadeur allemand, Dr. Rosen, ainsi que du Dr. van Vrc-denburg, ambassadeur des Pays-Bas en Suède. Le soir, les délégués allemands ont invité à dîner. à l'Hôtel Oude Doolen, quelques personnalités hollandaises militantes des ^ organisations relatives aux prisonniers et internés. Ansieterre eî Irlande Barns, 22 juin (Havas). — On mande <'e Londres au reporter du «Temps» : Les explications de Lord Curzon annonçant l'abandon définitif du programme de Home Rule susc:tent_ une vive émotion. Les milieux les mieux informés croyaient que malgré la lenteur inévitable des travaux de la commission chargée d'élaborer l'application du Home Rule d'après la résolution du rapport des conventionnistes illandais, étaient en progression marquante. Certaines personnes se demandaient toutefois comment le gouvernement ferait concorder le service obligatoire pour l'Irlande avec l'accord du Home Rule, en considération surtout de la résistance manifeste des habitants de l'Ulster envers le Home Rule, depuis les révélations du dernier mois au sujet d'une_ entente entre certains chefs irlandais et l'ennemi. Le reporter du «Temps» est informé de source sûre que le Home Rule sera abandonné et remplacé par une conception beaucoup plus _ grandiose, par rien moins que la transformation du vieux Royaume Uni de Grande-Bretagne et Irlande en une Fédénation de's îles britanniques. Le projet serait complètement mis à point pour l'automne. Naturellement, on s'attend à voir offrir à l'Irlande une nouvelle forme gouvernementale en remplacement du Home Rule, aussitôt que le nouveau projet aurait mis à réalisation le service obligatoire. Les commissions des deux Parlements comprenant des membres de tous les partis, se seraient déjà constituées, et seraient sur le point d'être reçues par Lloyd George aux fins de lui exposer les avantages d'une ?é-organisation du royaume selon le principe fédéral impliquant un traitement sur le même pied pour l'Ecosse et l'Irlande. On pense que Lloyd George consentira à l'extension voulue du Home Rule à d'autres territoires des Iles britan-nioues.Rotterdam, 22 juin. — On lit dans le «Manchester Guardian», au sujet de la décision du gouvernement ayant trait à la question irlandaise : Cette mesure gouvernementale est complètement erronée et incompréhensible à moins que le service obligatoire n'ait été introduit que dans le but d'éliminer la question du Home Rule. Le «Star» se plaint amèrement de la politique en Irlande. La «Westminster Gazette» demande à tous les esprits sensés d'Angleterre si l'Irlande peut être gouvernée selon les principes allemands, et ajoute que les classes ne peuvent pas en l'ester là. « Nous nous devons à nous-mêmes et à notre cause de réaliser la promesse faite aux Irlandais et de nous opposer énergiquement à la tendance qui nous ramènerait dans l'ancien cercle vicieux, provoquerait l'insurrection et justifierait les soulèvements. Il est heureux que la loi du Home. Rule ne puisse pas être biffée d'un simple trai.U Le conseil de recrutement en Irlande. Londres. 22 juin (Reuter). — Quatre Irl dais de marque : l'avocat Sullivan (catholii nationaliste et directeur d'une grande firme Dublin), Sir Maurice Dockwell, M. Henry 5 Langhlin et le capitaine Gurgun, députés na nalistes, ont été désignés pour la formation d conseil de recrutement. Distinctions royales anglaises. Berne, 22 juin. — La «Feuille de Genève» trait cette note de la «Feuille d'avis» de L sanne du 6 juin : Un officier anglais de la i rine marchande, marié à une jeune Neuchi loise, vient de se présenter devant le roi d'. gletérre, qui lui a décerné une haute disti tion pour coulage d'un sous-marin allemand, navire marchand, attaqué par ce dernier, l'a\ maîtrisé par le feu de ses canons et l'avait rapidement couler avec tout son équipage, dernier eut beau faire appel à la camarade l'officier anglais s'abstint demies secourir. Souvent, dit la «Feuille», o"n a blâmé les éc pages de sous-marins allemands de ne pas cueillir leurs victimes, et pourtant jamais il leur est arrivé de se vanter publiquement < voir repoussé des naufragés pour se faire ac( der, cela étant, une distinction de l'Empereui Note du W. T. B. : Encore une action f rieuse à ranger de pair avec l'équipage «ICing Stephen», coupable de mauvais tra ments sur la personne du lieutenant al!em< Crompton. Proposons au roi d'Angleterre de nommer « Ordre du Baralong » les hautes ( tinctions par lesquelles il récompense seml bles exploits. Vapeur hollandais échoué. La Haye, 22 juin. — D'après les informatii transmises au Korresp. Bureau par le trust né landais d'outremer, le vapeur hollandais «1 mederland», .chargé de maïs et de colis, avait été retenu à Saint-Vincent par les auti tés portugaises et qui, auparavant, s'était rer à Halifax, vient d'être libéré par les autori anglaises et autorisé à continuer son trajet v la Hollande. Les événements on Russie Shanghaï, 21 juin (Reuter). — On man< de Ivharbine, le 17 : Semonow a été contra à une retraite subite sur la Ma'ndchourie à c: se du ralliement à l'ennemi de 3.000 Cosaqi qui avaient d'abord tué leurs officiers et gardes rouges, qui le menaçaient de flanc. Shanghaï, 21 juin (Rfeuter). — On mande Peking que Semonow serait en retraite sur frontière de Clrne, qui est pourvue d'une f< garnison chinoise. Les troupes auraient reçu ordre .de ne i agir contre les bokhevistes, sauf dans le < où la frontière serait menacée. Les Russes ne veulent plus de la guerre. Stockholm. 21 juin. — L'organe officiel « vestja» s'élève contre les menées des provo teurs dans le but de plonger la Russie dans i nouvelle guerre, malgré son manque de pré rat ifs et l'aversion de son peuple pour seml ble issue. « Ceux qui excitent la Russie en sens, écrit-il, devraient bien s'attendre à i résistance désespérée des révolutionnaires r ses lors de la mise à exécution de leur progra me. Triste consolation pour eux, ces conceptic fantaisistes de socialistes traîtres au pays s'imaginent pouvoir dynamiter d'un coup puissance des soviets en claironnant de par monde la prétendue désillusion des masses l'égard de leur gouvernement ! Ce dernier meure inébranlable ment persuadé que non _set mont on -verrait des millions de paysans et d' vriers se transformer en soldats révolutions res pour prendre la défense des soviets en to éventualité extrême, mais nulle part la nat: ne tolérera qu'on entraîne la Russie dans i nouvelle guerre contre l'Allemagne. Les ail savent que, s'ils parviennent à s'assurer la opération de certains infidèles dans leur av ture contre les soviets, il ne pourra en résul qu'une guerre civile dans la Russie entière.Pe être est-il déjà trop tard pour appeler l'attent: sur les dangers du chemin suivi, mais, à veille d'événements décisifs susceptibles d'aï ner un tournant de l'Histoire, et en prévision formidables catastrophes après échec complet programme des anti-germanistes, nous répc rons aux partis, avec une profonde angoisse, vieux conseil : La seule politique avantage' aux deux parties serait celle amenant les ail à reconnaître le gouvernement des soviets d'appuyer la révolution ci» Russie, de coopé à la restauration de son système économiq-Toute autre politique serait non seulement < minelle, mais fautive. Or, on ne voit que ti souvent de malheureux peuples payant b: cher les errements de leurs gouvernements, i Impressions russes sur l'intervention ang!o-ja!J3naiîe Moscou, 22 juin. •— Du «Lawentiien», au : jet de la tentative de plonger la Russie ds une nouvelle guerre civile : « Une Russie aff blie par de nouvelles luttes ne saurait con< tuer un point d'appui pour un nouveau front,al même oue les Anglo-Japonais réussiraient à nétrer dans son territoire pour y combattre Allemands, ce que la nation russe rie voudi jamais pardonner aux alliés, puisque. ceux agissent sous le prétexte d'apporter leur secou Victoires des Tebéquo-Siowaques Moscou, 22 juin. — Après la prise d'Oui: les Tchéquo-S'owaques ont marché sur Tobo' »et Jaschtin. Après la bataille des 8 et 9 juin, : détachements tchéquo-slowaques, en supérioi numérique, ont rejeté les troupes des sowj d-iiss ia dîiection de Kasontin et Tcheljabins Les assemblées en LivOnie Kowno, 21 juin (télégr. privé). — Les Infi mations de la Baltique annoncent pour le juillet une séance ordinaire de l'assemblée < nobles et agriculteurs livoniens. A propos de l'intervention en Sibérie. Amsterdam, 22 juin. — D'après un de e journaux, le «Times» aura't reçu, de Tokio,ce information : Le journal japonais conservate «Desdschi» estime que les alliés pèsent sérieu: ment le pour et le contre d'une intervention Sibérie, question qui deviendra d'actualité da un avenir prochain. Le nouveau c?.'o?siet buigara Sofia, 22 juin (Ag. tél. bulg.). — Le ne veau cabinet est composé comme suit : Pné dence et affaires étrangères : Malinoff ; in rieur: Tarkeff; finances: Lipatscheff; instri tion publique : Kostrirkoff; justice : professe Denalieff; agriculture: Medjaroff ; travaux i blics : Muchanoff ; chemins de fer : professe Moloff. La plupart des membres du cabinet : partiennçnt au parti démocratique : Kostrirk et Lipatscheff proviennent du parti Radeff. ministre de la guerre était jusqu'ici comm: dant en chef de la 4e armée. Tarkeff, Lipa cheff, Muchanoff et Moloff ont fait partie premier cabinet Malinoff de 1908 à 1911. ETRANGER BULGARIE. — La crise ministérfeïle. Parmi les Etats formant le groupe actuel d «Centraux», la Bulgarie fut jusqtfà présent 1 nique qui n'a pas subi de changements poli ques intérieurs. Le calme et l'ordre parfait ; gnant dans ce pays ne laissaient nulleme prévoir un fait quelconque qui aurait pu y e pêcher ou contrecarrer la marche normale cl choses. La nouvelle du 16 courant annonça au monde la démission du cabinet de Rados; wow, qui a pris sa retraite après cinq ans pouvoir presque, fut d'autaiit plus inattendi L'ex-ministrc président bulgare restera toujou dans la mémoire de ses concitoyeais comme ■ des plus grands hommes d'Etat du pays. Il c buta dans ,son activité gouvernementale par . consolidation des tristes résultats dq la secon guerre balkanique qui, comme on s'en souvient, lan- ±ut conséquence des différends à propos de ique répartition' du butin entre les ex-alliés qui se , £ sont mis en guerre en 1912 (première guerre >^ac balkanique) contre la Turquie. Serrée par la itio- Serbie, la Grèce, la Roumanie et la Turquie, j>un la Bulgarie fut forcée non seulement de céder à leurs exigences, mais aussi elLe se vit privée d'une partie de son territoire au profit de la Roumanie. Radoslawow en tête de la coalition ex- libérale se montra dans des conditions extrême--au- ment mauvaises, comme étant un gouverneur ma- fort habile en conduisant par son intelligente .ate- et prévoyante politique, son pavs, épuisé dans 'An- les deux guerres précédentes, à une puissance me- jusqu'alors inconnue qui permit à la Bulgarie Le de se rapprocher de l'achèvement de tous les vait plans nationaux bulgares. Il est aussi Cornpré-fait hensible que la haine profonde contre les traî-Ce très voisins n'a pu disparaître entièrement et :rie, que les cercles gouvernementaux cherchèrent par tous les moyens de pouvoir, à la première oc-qui- casion, rendre la pareille à leurs rivaux victo-re- rieux. Le coup d'œil génial d'un homme d'Etat . ne sachant s'écarter des illusions captivantes dont d'à- xes diplomaties anglaise et française cnerchè-cor- rent à séduire le monde balkanique ainsi que r. des considérations sentimentales pouvant îésul-glo- ter du passé dans lequel la Russie tira les ardu mes pour la libération ^ de la Bu^jarie, fut né-lite- cessaire pour l'accomplissement de ce problème and .'-j'igantesque. Cet homme clairvoyant et soucieux dé- dut malgré tout être prêt à prendre des décidas- sions riches en conséquences. Radoslawow n'hé-bla- sita pas quand le moment opportun arriva. La situation fut d autant plus difficile qu'il devait tenir compte d'une^ opposition intérieure très • ions 'Prte e't bien équipée qui contrecarra sa poli-éer- u-q"e «Xtorieure aussi bien que celle de l'in-Ka- tol'ieur- Le ministre qui a présentement démis-. sionne gouverna avec une toute petite majorité ori Parlementaire, pendant les années qui apportè-ndu rent les plus importantes solutions pour l'ave-■ités nu 'JUSare. Le monde extérieur fut peu au courant des difficultés intérieures. Les promptes victoires emportées sur la Serbie en premier lieu et le renversement de la Roumanie j -X ensuite, dont le chantage qu'elle exerça pendant cait ia seconde guerre balkanique aiguisa fortement aint e sentiment national bulgare, durent disculper -«■u- 1a politique cle Radoslawow même aux yeux de lues ses adiersaires. L'effondrement de la puissant* ûes situation de la Russie remua entièrement les bases sur lesquelles se trouvait établie i'opposi-- i- li_I0n t>ulffare : les rassophiles. (Entre les nom-■ breux et semblables groupes-partis politiques en Bulg'ane, on ne distingue effectivement que deux blocs politiques totalement opposés l'un à pas 1 autre : ce sont les partis russophobes et les cas partis russophiles. Radoslawow appartient au premier groupe). De nouvelles questions émergèrent en même «Is- temps que ces succès du ministre président, aca- qui se trouvèrent en forte liaison avec la déli-une mitation des intérêts portés par ses alliés dans ;pa- l'affaire de la nouvelle régularisation de l'état bla- de choses aux Balkans, régularisation dont l'es ce lignes générales auraient dû être dessinées pen-une dant les pourparlers préliminaires de paix avec rus_ la Roumanie. 11 est fort probable que ce sont am- de pareilles difficultés qui provoquèrent géaé-ons raletaent la crise ministérielle en Bulgarie, qui Certaines d'entre elles purent, malgré tout, i ia être connues à l'étranger. Avant que la Bulga-le rie, se rangeant du côté des puissances centra-à les et de la Turquie, eut participé à la guerre de- actuelle, c'est à la diplomatie allemande qjèia-uljf- c°mba la charge de dissiper les anciens mai- -'ou- entendus existant entre Constantinople et So-nai- phia ; la I urquie consentit à une rectification, >ute au Profit de la Bulgarie, des frontières fixées tion par le traite de paix de Bucarest. ïl s'agissait une d' la cession d'une bande de terre à la Ma-liés ritza et d un faubourg d'Andrinople où se trou-co- vait aussi une station de chemin de fer. Ces ren- arrangements ne contentèrent pas longtemps la Iter Turquie. Quand les pourparlers de paix avec la sut- Koumanie durent assurer au gouvernement bul-ion gare. 1<îs acquisitions territoriales obtenues, on la exprima en Turquie le désir de profiter de l'oc-mo- casion et de revoir les anciennes concessions, de Avec laide de Radoslawow, une sortie provi-du s°ire a cette situation difficulc fut trouvée, d'a-éte- Pies laquelle la partie nord de la Do'orudscha de-ce vrait en attendant être administrée en commun •use p-ar 'es Puissances occupantes alliées en prévî-liés s^on naturelle qu'après l'arrangement de la ques-et tl0n .frontières bulgaro-turoues, elle passer se,ra Q<:'uriltivement à la Bulgarie. C'est la di-iue ?l0.mat10 allemande qui dut servir d mteriné-"cri" diaire pendant ces pourparle s assez délicats roo - s difficultés suivantes se déclarèrent comme >ien eia?t , conséquence de la situation incertaine n et ce la politique douteuse de la Grèce qui Jai -se ouverte jusqu'à présent ceit? question : es puissances centrales se trouvent-elles en guerre avec ce pays ou non ? la Bulgarie reveneliqua su- ce n est un mystère pour personne, les ci-ans devant parties grecques, de la Macédoine de i,a_i- 1 Ouest; aussi longtemps qu'il y eut encore un sti- espoir de tenir la Grece éloignée du concert des lors puissances ennemies ou de la libérer pour la pe- politique future de la main oppressante tendue les vers elle par 1 Entente et pesant d'un poids rait énorme sur elle, les plans bulgares purent en-s-ci cote agiter de^ sérieuses considérations. Les re-ars. , tions financières existant entre l'Allemagne et la Bulgarie ^ provoquèrent certains diffèi1;nds sk 7°-nt 'opposition à Radoslawow se servit pour i'ck reprocher son manque d'énergie. jgS _ Rien ne fut mieux privé de fond et plus in-rlt(î juste qu'une pareille accusation. On tirera beau-jets coup plus vite une conclusion de la politioue .j. de Radoslawow visant avec la plus grande énergie les buts connus qu'on ne saura comment la Bulgarie, nouvelle, et raffermie de tous côtés for- par l'alliance avec les puissances centrales, pen-19 se se consolider. Cela doit avant tout faire pendes s_er à tous ceux qui à la discussion des questions qui sont sur le point de se cristalliser en Europe centrale, ne pensent qu'aux obsta-nos clcs pou-, ant ressortir de la politique austro-hen-,tte groise. Le vif intérêt que la Bulgarie porte à eur ^ amélioration de la voi.e de çommunicatitons ise_ avec l'Europe centrale, première et préliminaire en condition à la constitution d'une vie intérieure îng économique intensive des pays participants, n'est certainement pas méconnu de Sophia. Comme affirmation à cette supposition, on peut indiquer le fait qu'il est projeté d'v convoquer en °n- septembre une conférence des pays de l'Europe ^1" centrale sous la présidence du Tsar des bulga-"e- res, afm de résoudre les dits problèmes. La conclusion précise de la question : combien de temps la Bulgarie pense-t elle avoir intérêt à p.," se. ,lie.r Par des traités concernant les affaires e"r militaires et le droit de douane? fut évitée par aP" 1 ex-ministre président bulgare. Mais il ne sera T~ certainement pas facile d'adjoindre le domaine» _ économique des Balkans aux plans de l'Europe an" centrale, sans s'entendre à ce propos avec la H Bulgarie>' cette entente devra être atteinte avec au le successeur de Radoslawow. Comme tel, ou comme le chef de l'opposition, Malïnow, qui jadis ne vit la guérison possible de la Bulga-- rie que par une union étroite avec la Russie. Personne ne doute plus que les événements de — ces dernières années ont certainement convain-îes eu ce politicien de ce que les lignes générales l'u- de la politique suivie par le tsar Ferdinand et iti- par Radoslawow conduisirent à un grand avéré- nir convenant à l'extrême habileté de son peuple, ent II n'échappe certainement pas au futur chef îm- du gouvernement que la politique militaire bul-dés gare, maintenant comme auparavant, dépend de ant l'entente étroite avec les puissances centrales. >la- Il ^serait cependant superficiel d'envisager le de précédent comme un changement purement per-ue. sonnel. Le chef actuel de l'opposition cherchera urs certainement, en sa qualité de ministre prési-, un dent, à mettre en avant, par tous les moyens dé- possibles, tous ces intérêts bulgares qui, à son la avis, ne furent pas assez vigoureusement déi ide fendus^ par son prédécesseur- ivanof. y

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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