Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 08 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4mb4x/
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3 me Année - N* 610 Ed. B CINQ CENTIMES Jeudi 8 Juin 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois rr 3.00-Mk-2.40 Frl.50-Mk l.20 TIRAGE : 75.000 PAR, JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR | ■ Journal Quotidien Indépendant h | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | La mort de Lord Kitchener. Impressions à Londres Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 7 juin. (Communiqué de midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest En vue, de compléter le succès remporté, le 2 juin, sur les hauteurs au sud-est d'Ypres, des troupes recrutées dans lu Haute-Silène et dans le Wurtemberg, ont attaqué, hier, les ■positions occupées par les Anglais près de Hooge. La dernière partie du village où l'en-.lemi se maintenait jusque là, ainsi que les tranchées avoisinantes à l'ouest et au sud ont été enlevées. Ainsi toutes les hauteurs au sud-est et à l'est d'Ypres, s'étendant sur 3 kilomètres de front, se trouvent en notre pouvoir. Les pertes sanglantes des Anglais sont graves. Encore une fois, nous n'avons pu faire qu'un nombre insignifiant de prisonniers. Sur la rive occidentale de la Meuse, les Français Ont, clans la soirée, lancé clés forces considérables contre nos lignes près de la côte des Gauret-tes, qu'ils ont attaquées à trois reprises ajr/'ès ■ une violente préparation d'artillerie. L'adversaire a été repoussé et la position est entre nos mains, sans qu'il y ait de brèche. Sur la rive orientale, les âpres combats engagés, le & juin,entre le bois de la Caillette et Damloup, nous ont donné de nouveaux succès. LE FORT BLINDE DE VAUX, DANS TOUTES SES PARTIES, SE TROUVE EN NOTRE POUVOIR, DEPUIS CETTE NUIT. En réalité, il avait été, dès le 2 juin, ■pris d'assaut par la première compagnie du régiment d'infanterie de Paderborn, conduite par le lieutenant Rackoie, avec le concours très efficace de soldats du génie, appartenant à la première compagnie du bataillon de réserve n. 20, commandés 'par le lieutenant de réserve Ituberg. Ces premiers conquérants jurent bientôt suivis d'autres éléments de nos braves troupes. Jusqu'ici, nous n'avions 'îu/.i rni'titi-nnné ce fait d'armes -parce rnm- nitriques débris de la garnison française se maintenaient toujours dans des réduits souterrains inaccessibles pour nous. Ces derniers défenseurs viennent de se rendre, et le nombre des prisonniers non blessés, y compris ceux que nous avons capturés hier, à la suite d'une infructueuse tentative de dcbloquemcnt, eut monté à pluï de 700. Des canons, des mitrailleuses et des lance-bombes ont été capturés en-grand nombre. Les combats livrés pour la possession des deux pentes dominées par le iort et de la côte au sud-ouest du village de Damloup se sont également terminés par notre victoire. Pendant ces jours derniers, l'ennemi avait fait des efforts désespérés, en vue d'empêcher la prise du fort et des positions avoisinantes. Toutes ses contre-attaques ont échoué, non sans lui infliger les partes les plus lourdes. A côté de nus soldats originaires de Paderborn, d'autres Wcstphaliens, ainsi que des contingents du pays de Lippe et de la Prusse Orientale se sont distingués dans ces combats. Sa Majesté l'Empereur a conféré au lieutenant Rackow la croix de l'ordre « Pour le Mérite ». Théâtres de la guerre à l'Est et dans les Balkans Sur le front occupe [Kir les troupes allemandes, la situation ne s'est point modifié0. AUTRICHIENS VIENNE, 7 juin. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre russe Attaquées par des forces très supérieures, nos forces armées, combattant en Volhynie et à la Putilowka supérieure, ont été reprises dans la région de Luck. Le mouvement s'est déroulé sans dérangement notable par l'adversaire. Dans tous les autres endroits sur tout le front du Nord-Est, les Russes ont été repOussés arec pertes sanglantes, notamment au nord-ouest de Rafa-lowka, au Stijr inférieur, à Berestiang, au ruisseau de Kormin, a Sapanow, à la Strypci supérieure, au Dniester, à la frontière de Bessarabie. Au nord-ouest de Tarnopol, une de nos divisions a refoulé, en un endroit deux, en- un autre sept attaques. L'ennemi a subi des pertes très graves aussi dans la région d'Okna-Dobronouez, oà ses colonnes d'attaques ont été refoulées a plusieurs reprises dans des corps-à-corps acharnés. Théâtre de la guerre ilalien Au sud-ouest d'Asiago,nos troupes ont poursuivi l'attaque *à Cesimo et ont pris le Busi-bollo.Tlicàlre do la guerre Sud-Est. Inchangé. VIENNE, 6 juin. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre russe. La bataille continue dans le nord est avec la même violence sur presque tout le front de 300 kilomètres. Au norcl d'Okna, après des combats sérieux aux alternativeé variables, nous avons retiré nos troupes de leurs premières positions,complètement détruites par le bombardement, sur vne ligne préparée à 5 kilomètres au sud. Près de Jaslowiec, sur la Strypa inférieure, l'ennemi a attaqué ce matin après uns forte 11 préparation d'artillerie.11 a été repoussé partoutt à certains endroits en corps à corps. A l'ouest de Trembowla, une forte attaque russe s'est écroulé au même moment sous le jeu de nos canons. A l'ouest et au nord-ouest de Tarnopol, on a gaiement combattu avec acharnement. Partout où l'ennemi a obtenu des succès momentanés, il a été toujours repoussé sans retard. Devant le front d'un de nos bataillons, 330 cadavres russes s.nt couchés. Près de Sapanow, les nombreuses attaques de l'ennemi ne lui ont donné aucun résultat sérieux. Entre Mlynow, sur l'Ikwa, et dans la région à l'ouest d'Olyka, où les Russes se renforcent continuellement, le combat se jioursuit avec le même acharnement. Théâtre de la guerre italien. La situation est inchangée. Une escadrille d'hydroavions a attaqué, dans la nuit d'hier, les installations du chemin de fer de San Dona di l'iafe, sur la Li-venza, et de Latisana. Nos aviateurs de l'armée ont je té de nombreuses bombes sur les gares de Vérone, Ala et Vicence. Depuis le début du mois, -plus de 9,700 Italiens, parmi lesquels 180 officiers, ont été faits prisonniers, et nous avons pris 13 mitrailleuses et 5 canons. TURCS CONSTANTINOPLE, 7 juin. — Le quartier général annonce : . Au front de l'Irak, les détachements de nos troupes dans les secteur de Massirich, sur l'Eu-plirate, ont bombardé trois grands voiliers chargés de vivres pour l'ennemi et ont décimé les équipages. Dans le secteur de Felahie, 2>°s de changement. Les forces armées russes ras-, .semblées depuis qwlque temji* à Kasr> Sel:>-rin dans la Perse du Sud, se sont avancées vers Hdthlnersch et dans la nuit du 20 au 21 mai vers Kasri Sliirin-Khankin, ont attaqué sur trois colonnes nos détachements d'avant-garde à Khankin. l'endant que leurs troupea de l'aile droite et de l'aile gauche cherchaient à contourner nos détachements, elles ont- été attaquées par nos troupes cle réserve jxir derrière et dans le flanc. Les troupes des ailes et deux autres colonnes ennemies d'enveloppement ont été dispersées et fo-rcées à une fuite éperdue. Pendant quelque temps, nous les avons poursuivies. 57 prisonniers, un certain nombre de. fusils, des bombes et des lan-. •■e.s de cosaques sont tombés en nos mains au cours du combat. Les jiertes ennemies ont été estimées à 800 hommes, et parmi eux, établi par dénombrement, plus de cent tués. Au front du Caucase, la situation n'a pas varié sur l'aile droite. L'ennemi a entrepris avec deux régiments une attaque contre, une hauteur occupée par notre avant-garde, à 2 1)2 kilomètres au nord de Daschckoij. L'attaque a été re poussée. avec pertes pour l'ennemi. Au centre, nos troii2>es ont continué par échelons leur off< nsive covron-nce (le succès et se sont avancées jusqu'à 8 kilomètres à l'ouest d'Aschkab. Cette offensive effectuée depuis quelque temps avec succès contre l'aile gauche a été étendue depuis avant-hier contre les positions de l'aile droite ennemie sur le versant oriental du mont Kope. Ici, nos troupes ont délogé l'ennemi par l'attaque à la baïonnette de ses positions sur une étendue de l'f kilomètres, l'ont chassé à 8 kilomètres plus à l'est, en lui faisant perdre plus de mille hommes en morts et blessés et en faisant 07 prisonniers. Pour couvrir la retraite de son aile gauche, l'ennemi nous a opposé une résistance opiniâtre, dans les combats qui ont duré jusqu'au soir du 28 mai, et a tenté de temps en temps quelques attaques, qui se sont écroulées devant l'assaut furieux de nos troupes. Nos troupes ont occupé les positions dominantes sur cette aile; notamment les chaînes de Mairam, d'où nos positions sur le Mont Kope avaient pu efficacement être bombardées, sont tombées totalement en notre pouvoir. En cours du combat nous avons capturé deux canons cle montagne à tir rapide, une voiture de munition, une grande quantité d'obus d'artillerie, environ 100 armes, une mitrailleuse, 5 charges de chameaux, dont un câble de téléphone, des vivres, une cuisine de campagne pleine de mets préparés. Des détachements de reconnaissance ennemis qui sont accourui pour sauver les canons, ont été com-plètement décimés. Ainsi, l'offensive, opérée dans le centre sur un front de plus de 50 kilomètres progresse à notre avantage, malgré les mauvaises conditions météorologiques. Sur l'aile gauche des attaques et de violents engagements imprévus, que l'ennemi a effectués avec une partie de ses forces de combat, ont été repoussés avec des pertes pour l'adversaire.Sept navires ennemis ont bombardé qu'ndani quelque temps Kusche Ada et le secteur, à l'est cle cette localité, y provoquant vn incendie. En outre, éleux personnes furent blessées. Des autres fronts pas de nouvelles importantes. BULGARE SOFIA, 7 juin. — Comm. de i étal-major ; Au front en Macédoine, ni. événements, ni rencontres d'une importance particulière. Les opérations se sont bornées à de faibles rencontres entre nos patrouilles et celles de l'ennemi. Le 3 juin, notre artillerie a dispersé deux compagnies ennemies, au nord du village cle Papovo, à l'est du lac de Doiran et les força à se retirer. Deux autres compagnies furent obligées, à cesser les ouvrages de retranchement sur la hauteur 570, au nord-est du village de Garni Poroy, et à se réfugier dans ce village. Le même jour des aviateurs ennemis ont jeté des bombes contre la ville de Doiran et les villages d'Ingandijk et de Miolitsch, toutefois, sans aucun succès. Le h juin, une de nos patrouilles, opérant au lac Doiran, a capturé une patrouille française, sous le commandement d'un aspirant officier. Il est à mentionner que l'ennemi se sert de patrouilles, vêtues d'uniformes turcs ou grecs. ANGLAIS Mort de Lord Kitchener et son état-major Londres, 6 juin. — L'Amirauté annonce officiellement : Le commandant en chef de la grande flotte annonce, qu'il doit faire connaître à son plus vif regret, que le vaisseau de guerre « Hampsîiire », en route ver3 la Russie, ayant à bord Lord Kitchener et son état-major a été coulé, au cours de la dernière nuit, à l'ouest des îles d'Orkneg, par une mine ou pent-être par une torpllie. La mer était houleuse, et quolqu'agant entrepris toutes tes démarches possibles afin de se porter rapidement; au secours, il reste, comme on craint, peu d'espoir, que quelqu'un ait pu échapper à la mort. Londres, (i juin. — L'agence Reuter annonce eque le ' IlampsJure » a ets :'-ué hier Svir à 8 heurts. Lord Kitchener avec son état-major s'est trouvé sur le croiseur. La mer était Houleuse* Des contre-torpilleurs se sont immédiat m< nt portés au secours et ont également /ait dis recherches le long de toute la côte ; jusqu'à présent. on n'a jni recueillir que quelques forts. (Légende du croiseur « llampshxre » : Croiseur cuirassé, construit en 1903, de 11,000 tonnes avec un équipage d'environ 700 hommes. ) LONDRES, o juin. A Zillebsite de changement essentiel à annoncer. La nuit était calme, mais la canonnade a été vive des deux côtés. En d'autres endroits du front, les Allemands ont prononcé deux, les Anglais 5 attaques. Deux détachements britanniques ont tué JfO Allemands. Les attaques, lancées par l'ennemi ont été facilement repoussées. FRANÇAIS PARIS, G juin. — Officiel, 3 h., A. P. M. : Sur la rue étroite de la Meuse, deux attaques ennemies dirigées au cours de la nuit sur nos positions entre Vaux et Damloup ont complet, ment échoué. On ne signale aucun chaii gtment dans la Situation du fort de Vaux que l'ennemi bombarde avec une violence continue. Sur le reste du front canonnade intermittente.PARIS, 6 juin. — 11 h., A. P. M. : Sur le front nord de Verdun, on ne signale aucune action,'d'infanterie au coiirs de la journée. Toutefois la lutte d'artillerie a continué avec la même violence dans la région Vaux-Damloup. Le chef de bataillon Reynal, qui défend le fort de Vaux avec une inlassable énergie, a été fait commandeur de la légion cl' honneur. RUSSES PETROGRAD, 5 juin. — L'artillerie allemande u canonné la tête de pont d'Uxkull. Dans la région de Dunaboiirg, au nord de la ligne ferrée de Ponewjetz l'ennemi a opéré un feu roulant contre nos tranchées et a tenté ensuite de saisir l'offensive. Il fut toutefois repoussé. Hier, le, juin, depuis le matin un combat s'est déchaîné sur le jront du fleuve Pri-pet jusqu'il la frontière roumaine. Nos troupes ont réalisé, en quelques secteurs, appuyées par l'artillerie, des succès considérables.firent jusqu'à présent 13,000 prisonniers et ont capturé des canons et des mitrailleuses. Le combat ga-gnt en étend fie. Notre artillerie a poursuivi la destruction méthodique des ouvrages ennemis cl des abris, tandis que l'infanterie s'est emparée selon les résultats des préparatifs d'artillerie, des positions ennemies. Au cours de la journée d'hier le colonel Lurie, commandant de régiment, fut tué, et le colonel Sieglcr, grièvement blessé. ITALIENS ROME, 5 juin. -— Dans le val Uaone yn de nos postes avancés, à Malga Staboletto, a subi une attaque par surprise de plusieurs détachements ennemis. Ayant reçu des renforts, nous avons contre-attaque et mis l'ennemi en fuite. Dans le val Ledro, activité intense de l'artillerie ennemie, mais sans effet sur nos positions. Dans le val Lagarina, l'ennemi es saya hier, après le bombardement accoutumé au moyen de pièces des plus gros calibres, une attaque simulée contre le secteur du front Monte Giovo-Tireno, et attaqua violemment la position de Goni Zugna.il fut repoussé avec de fortes pertes. Dans le secteur de Pasubio, duels d'artillerie et escarmouches par petits détachements.Le long de la ligne Posina-Astach, l'ennemi, après les préliminaires d'un abondant feu d'artillerie, a renouvelé ses violents efforts dans la direction du Monte Alba et du col Fosina. A l'issue d'un combat opiniâtre, l'infanterie ennemie fauchée par notre feu se replia en désordre. Dans la région du Monte Cengio une attaque ennemie par (les forces supérieures, força nos troupes, dans la nuit du !f juin, à évacuer leurs jiositions et à se retirer sur une ligne plus en arrière, préparée à l'avance, dans le val Ganagiia. Par contre, nous restons maîtres du versant ouest qui s'étend du Monte Cengio jusqu'à Schiri, et qui, la même nuit du Jf juin, a subi deux violentes attaques de l'ennemi. Sur le restant du front il n'y a que duels d'artillerie jusqu'à la Brenta. A l'Isonzo, nos divisions revinrent de plusieurs raids audacieux avec une importante capture de butin et de prisonniers. Dernières Dépêches Mert de Lirl Kitekuer impressions a Londres La mort de Lord Kitchener L'impression à Londres Amsterdam, 7 juin. — On mande de Londres au « Handelsblad » que la nouvelle de la mort de Lord Kitchener a produit une impression accablante. Dans la City les gens se sont précipités dans des restaurants et bureaux et ont entouré les vendeurs de journaux, à qui on a arraché littéralement les journaux dt>* mains. La sensation dans les cercles fut indescriptible. Beaucoup de maisons ont arboré le drapeau à mi-mât, les nfleaux furent baisses dans le ministère de la guerre. Les journaux considèrent la mort de Kitchener comme «une catastrophe nationale. On annonce à un autre journal à Amsterdam de Londres, que la nouvelle de la perte du « Hampshire » a frappé la nation comme un coup de foudre. D'après le même correspondant, la cro'seur a eu à combattre, dès son départ, une nier très houleuse. Il régnait un violent vent du Nord, qui fit probablement chavirer les canots de sauvetage. Le « Times » mande que Lord Kitchener a été accompagné du général Arthur Tellershaw, en outre se trouvaient dans son entourage la conseiller technique du ministre des munitions Sir Frederik Donaldson, O'Bzirne du ministère des affaires étrangères, un ingénieur du ministère des munitions, nommé Robertson, en outre le secrétaire particulier de Donaldson Rix et le détective A\aclanghlin. On annonce de Londres au « Nleuwe Rotter-damsche Courant » que Sir William Robert-son, qui a déjà joué un rôle important dans le ministère de la guerre depuis quelque temps est nommé partout comme successeur probable de Kitchener. On cite également Lord Derby. Londres, 7 juin,. ( Communiqué Router.) — Le Roi a pris un décret militaire dans lequel il exprime sa profonde douleur do la mort de Kitchener et par lequel il rend hommage aux services qu'il a rendus en un temps de difficultés incomparables. Les officiers porteront le deuil pendant une semaine, commençant le 7 juin. La bataille navale et Hervé Genève, 7 juin. — Hervé dit expressément dans « La Victoire » : La bai.r.He navale fui une défaite pour l'Angleterre, parce que la supériorité numérique écrasante de sa flotte représentait un axiome mondial. On était pénétré de l'opinion que la flotte anglaise anéantirait n'importe quel adversaire, au cas d'une bataille navale. Ceci ne s'est pas produit. Une puissance maritime de second rang aurait pu essayer, de représenter moins favorablement les événements du Skager-Rack, peut-être même de prendre une attitude de vainqueur, mais pas l'Angleterre, dont la suprématie navale devait nourir un orgueil plus élevé. On a fortement mal évalué la flotte allemande. L'Allemagne est en droit d'arborer le pavillon de victoire, parce que sa jeune marine a non seulement altaqué en pleine mer un adversaire géant, mais encore a soutenu l'épreuve du feu avec le plus grand honneur. Discours de Guillaume H Berlin, 7 juin. — L'Empereur a prononcé le 5 juin le. discours suivant à Wilhelmshaven à bord du vaisseau-amiral, en présence des délégations de tous les navires ayant participé à la bataille navale du Skager Rack : Toutes les fols que j'ai, l'année dernière, visité ma marine à Wilhelmshaven, je me suis profondément réjoui à voir le développement de la flotte et l'extension prise par le port. Je me plaisais à regarder les jeunes équipages occupés dans le hangar aux exercices en attendant la prestation du serment sur le drapeau. Bien des milliers d'entre vous ont levé les yeux vers le chef suprême de la guerre lors de leur prestation de serment. Lui aussi appelait votre attention sur les devoirs qui vous incombent, surtout sur le fait que la flotte allemande aurait, eu cas de guerre, à lutter contre une forte supériorité numérique. La tradition en est restée dans l'esprit de la flotte de même que dans l'armée dès le règne de Frédéric le Grand. La Prusse, comme l'Allemagne, ont toujours été entourées d'ennemis numériquement supérieurs ; aussi nos nations ont-elles dû se fusionner en un seul bloc qui, ayant accumulé en lui d'innombrables réserves de force, était prêt à les déchaîner en cas de besoin. Jamais encore je ne suis venu à vous dans des sentiments aussi élevés qu'aïu-jourd'hui. Durant des dizaines d'années les équipages de la flotte allemande, assemblés d'éléments venant de toutes les régions de l'Empire, ont été laborieusement soudés en un tout homogène, toujours avec cette idée : si jamais il faut agir, on verra de quoi nous sommes capables. Et alors est venue la grande année de la Guerre. Des ennemis envieux attaquèrent notre patrie ; mais l'armée et la flotte étaient prêtes. Toutefois cette dernière traversa d'abord une dure période de renoncement : tandis que l'armée, dans une lutte ardente contre des ennemis numériquement supérieurs, terrassait peu à peu ses adversaires l'un après "l'autre, la flotte attendait vainement un combat. A vrai dire, des exploits nombreux à son actif dénotaient déjà l'esprit d'héroïsme dont elle était animée, mais elle ne trouvait pas encore le champ d'action souhaité par elle. Les mois succédaient aux mois, de grandes victoires étaient remportées sur terre, et l'heure d'action ne sonnait pas pour la flotte. On cherchait en vain le moyen de faire sortir l'adversaire. Enfin le grand jour arriva. Une formidable flotte de l'Albion, la dominatrice des mers, qui, après Trafalgar, faisait peser sa tijrarmie depuis plus d'un siècle sur le mond* entier, qui s'adjugeait le nimbe de l'invincibilité, finit par sortir de son abri. L'amirai qui la commandait avait été parmi les principaux admirateurs de la flotte allemande ; c'était un vaillant chef à la tête d'une flotte disposant d'un matériel de tout premier ordre et de vieux marins intrépides. On vit donc arriver la puissante Armada anglaise, et les nôtres lui firent face pour la lutte. Et qu'arriva-t-il ? Que la flotte anglaise fut vaincue. Voici donc le premier gra.nd coup porté, il a fait disparaître le r.imbe de la prédominance mondiale des Anglais. La nouvelle en fut propagée à travers le monde avec la rapidité de l'étincelle électrique et partout où battent des cœurs allemands, sans omettre les rangs de nos braves alliés, elle a suscité un enthousiasme incomparable. Tel est l'heureux résultat de la bataille dans la mer du Nord. Vous avez donc inauguré un nouveau chapitre de l'histoire universelle. La flotte allemande a su vaincre la flotte anglaise numériquement supérieure. Le Dieu des armées vous a maintenu des bras d'acier et une vue pénétrante. Moi, je vous parle ici comme chef militaire suprême pour vous témoigner la profonde gratitude de mon cœur. J'arrive ici en délégué et au nom de la patrie pour vous transmettre ses remercîments de même que ceux de mon armée, pour vous apporter le salut de votre sœur d'armes. Chacun d'entre vous a accompli son devoir, tant aux pièces d'artillerie qu'à la chaufferie, aux soutes et à la radiotélégraphie ; chacun n'avait en vue que le grand objectif ; personne ne pensait à lui-même, une seule pensée régnait dans toute la flotte : cela doit réussir, l'ennemi doit être vaincu. Aussi je tiens à exprimer les plus vifs remercîments au commandement, au corps d'officiers et aux équipages. En ces jours actuels, où, à Verdun, 1 ennemi commence à s'effondrer lentement, et où les Italiens chassés de montagne en montagne par nos alliés, reculent constamment, vous avez accompli ce superbe exploit. Le monde se fût attendu à tout, mais jamais à une victoire de la flotte allemande sur les Anglais. Voici le début accompli, à présent 1 ennemi sera gagné par la terreur pour la suite. A\es enfants, vous avez accompli cela pour notre patrie afin de lui ménager pour un avenir permanent le libre parcours des mers dont elle a besoin pour son travail et sa force expansée. Crions donc tous ensemble : Hourra, hourra, hourra pour notre bien-aimée et glorieuse patrie ! La bataille du Skager-Rack Berlin, 7 juin. — Après la bataille navale près du Skager-Rack, les forces combattantes allemandes ont ramené : du « Queen Mary » 1 enseigne et 1 homme ; de 1' « Indefatigable » 9 hommes ; du « Tipperay » 7 hommes, dont: 2 blessés ; du « Nestor » 3 officiers, 2 sous-officiers et 75 hommes, dont 6 blessés ; du « Nomad » t officiers et 68 hommes, dont 1 officier et 10 hommes blessés ; du « Turbu- ■ lent » 11 hommes, tous blessés. Ensemble : 177 Anglais sauvés par nos petits croiseurs et torpilleurs.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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