Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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15 oktober 1918
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s.n. 1918, 15 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8f89g/
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Mardi 15 Octobre 1S18. - N� 1450 Il =3 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont re�us exclusivement par tous les 1UREAUX DE POSTES. - Les r�clamations concernant les abonnements doivent Mre ai "jss�es exclusivement au bureau de poste qui a ��livre l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois , 2 mois - 1 mois : QUINZE CENTIMES ffiardi 15 Octobre 1918. - H* ?r. 9.00 Fr. e.oo Fr. 8,00 TIRAGE e 125,000 par joue Le Bruxel JOU�NAI^ O�OTIDIBN IKIMS P ^ IV I>ANTT A H TOURNANT DE L'HISTOIRE Quoique tout fasse'pr�voir la conclusion immi- nente de l'armistice pr�c�d� par l'�vacuation vo- lontaire des territoires occup�s, il n'y a encore ab- solument rien de fait �', l'heure actuelle. On dis- iute et on n�gocie avec, de part et d'autre, un Ardent d�sir d'aboutir. Mais l'Allemagne est en- core loin d'�tre � genoux et ses adversaires ne songent vraisemblablement pas � atteindre ce but. La paix que l'Allemagne d�sire et demande doit �tre et sera aussi digne et aussi honorable Dour elle que pour ses rivaux. La commission ttixte qui pr�sidera � l'�vacuation des pays oc- cup�s et dont la nomination est en question, aura � �tudier et � arr�ter les mesures et l�s mo- dalit�s d'application n�cessaires pour ^ue les Mleinands aient tous leurs apaisements l�giti- mes sur le point capital qui est en 'jeu, - � savoir la garantie formelle pour eux que les soldats de i/Entente ne continueront pas � les suivre sur les talons � travers les territoires lib�r�s. La solution qui semble devoir pr�valoir serait la neutralisation des pays occup�s par les Alle- mands et l'installation provisoire d'un organis- me de transition. Il ne peut �tre question de rien brusquer. Trop d'int�r�ts graves 'requi�rent ('impartiale attention des n�gociateurs qui s'ef forceront de sauvegarder toutes les susceptibi- lit�s comme toutes les situations de fait. Que le public belge, qui se f�licite � bon droit ie l'heureux d�nouement en perspective, observe ipnc pendant les semaines historiques qu'il va 'ivre l'attitude empreinte d'une si louable cor- rection qu'il n'a cess� jusqu'ici.de garder. Ainsi me nous l'�crivions hier, aucun Belge n'a le Iroit de compromettre le renom glorieux de lotre Patrie devant la post�rit�. Restons digues. Que le sang-froid le plus inalt�rable ne Cesse de pr�sider � tous nos actes et � toutes nos pa- roles. Lorsque le pr�sident Wilson avait sembl� re- nier, dans la fi�vre belliqueuse qui suivit l'en- tr�e en guerre des Etats-Unis, ses d�clarations pacifistes d'autan, et m�me sa foi en ran id�al de fraternit� et de justice, nous nous sommes, et non sans v�h�mence, insurg� contre ce que nous croyions n'�tre qu'une palinodie indigne du grand chr�tien qu'il n'a cess� d'�tre au cours de sa longue et honorable carri�re de profes- seur, die savant et d'homme politique. L'empressement qu'il a t�moign� � tendre la main vers le rameau d'olivier que lui offrait le nouveau gouvernement allemand nous a trans- port� de j'oie en nous faisant reconna�tre avec bonheur que l'homme �tait rest� vraiment digne de sa r�putation et de son pass�. ^ Comme toute guerre, celle-ci a eu des causes profondes et lointaines, bas�es avant tout sur l'antagonisme des facteurs �conomiques et so- ciaux, lesquels influent �videmment et dictent m�me en r�alit� sa terminaison. La moralit� du d�nouement de cette guerre consacrera la p�- rennit� du r�gne du Droit et de la Justice int�- grale. L'apaisement se fera rapidement et sans qu'il reste trace de haine ou de rancunes inu- tiles. Esp�rons donc avec calme en un meilleur deve- nir, et encore une fois, RESTONS DIGNES! Tel est, au surplus, la pens�e �et le v�u de tous ceux sur qui p�sent �-cette heure � jamais m�mo- rable, les responsabilit�s du pr�sent et de l'ave- nir. Nous s*en voulons pour preuve que la d�- p�che suivante : � Rotterdam, 12 octobre. � D'apr�s le � Nieu- we Rotterdamsche Courant �, le � Central News � de New-York �crit ce qui suit, � la date de i en- dredi: � Le Secr�taire d'Etat Lansing a d�clar� hier, au cours d'une allocution au s�minaire th�clo- tsique cVAubini. iftfc les ���^ociations de paix �taient proches et -qu'on ne pouvait peuuettre que l'esprit de vengeance influ�t d�savantageussment les n�gociations. Une telle attitude de la part des Aines a�rait de nature � affaiblir consid�ra- blement l'esprit le plus sinc�re d'�quit�, qui est la base essentielle d'une paix durable : Si la guer- re' est gagn�e, le peuple am�ricain ne peut as montrer, envers les �tranges qui ont servi les dictateurs militaires des Puissances Centrales, une haine sans piti�. Il convient d'�tablir i-.ne distinction entre ma�tres et serviteurs. Il me pa- rait que la t�che de ceux qui exercent leur in- fluence sur l'opinion publique, consiste � veiller � ce que l'esprit de passion n'entrave point la r�a- lisation des plans n�cessaires � une r�glementa- tion nouvelle de l'ordre mondial, lorsque la paix sera r�tablie. � La Belgique et le monde sont maintenant � un tournant grandiose de leur Histoire..... Marc de Salm. LR GUERRE Communiqu�s Officiels ALLEMANDS BERLIN, 14 octobre. � Officiel: Th��tre eo la guerr� a l'Otmt Croupe d'arm�es du prince h�riUer Rupprecht Notts avons repouss� des attaques de l'adver- saire contre le front du canal, des deux c�t�s de Douai. L'ennemi, qui avait fen�tre -passag�re- ment dans Aubigny-au-Bac, en fut rejet� en con- tre-attaque. Au nordr-est de Cambraij de fortes attaques anglaises, entre Bouchain et Haspres, ont �chou�. Au sud de SolesmeS nous avons nettoy� un nid d'Anglais qui y �tait rest� lors des der- niers combats. Croupe d'arm�es du KronpMnz allemand Au nord de l'Oise, de nouvelles attaques des Fran�ais ont �t� repouss�es pr�s d'Aisonville et au sud de cette localit�. Au nord de Laon et � l'Aisne, nous accu-frons de nouvelles �positions. Les combats fructueux de ces derniers jours, au Che- min des Dames et dans les positions � la Suip- pes, devant lesquelles l'ennemi a subi de lourdes pertes, au cours d'assauts inutiles, presque jour- nellement r�p�t�s, ont, de m�me que sur le champ de bataille en Champagne, rendu possible l'ex�- cution ais�e de nos mouvements. . Clouas d'arm�es van Ccitoitz Des deux c�t�s de la Meuse, aucune op�ration de combat d'assez grande envergure. Au cours d'entreprises d'attaques fructueuses, nous avons repris, apr�s cl�ture des combats du 12 octobre, des �l�ments de position de moindre importance que l'ennemi occupait encore. BERLIN, 13 octobre. � Officiel du soir: Pas d'op�rations de combat de certaine enver- gure. Une protestation du gouvernement allemand BERLIN, � octobre. � Officiel : i)spuis la proposition de paix- du gouvernement allemand au- pr�sident Wilson, les Fran�ais et les Anglais se livrent � des calomnies effr�n�es relative-. ment � la pr�tendue rage d�vastatrice cl syst�mati- que des Allemands dans leur mouvement de retraite en France. Chacune des vi�es que les canons anglo- fran�ais ont transform�es en un monceau de d�com- bres, qu'ils ont pill�es et incendi�es,est pr�tendument d�truite par le tir allemand. De chaque village �va- cu� par les Allemands apr�s des combats opini�- tres, on apporte aux nations de France et d'Angle- terre la conviction que ces derniers y ont, de mau- vais gr�, exerc� tous les ravages. Les magasins at- teints par les bombes des aviateurs ennemis et les, d�p�ts de munitions mis en flammes sont, aux yeux des Parisiens et Londoniens, d�truits par les Alle- mands. Lq caract�re mensonger, disons m�me stu- pide, .des affirmations comme quoi ceux-ci d�trui- raient leurs propres cantonnements, n'emp�che pas les auteurs de ces nouvelles - de continuer � les r�- pandre; - --ils ignorent ce fait que des milliers de Fran�ais, apr�s avoir tranquillement v�cu sous l'oc- cupaiion allemande, doivent maintenant, devant les obus de leurs lib�rateurs, quitter les villes du nord de la France. Il faut que le monde sache combien ces rumeurs sont fausses et r�pandues sciemment dans le but de d�chotner � nouveau les surexcita- tions belliqueuses,- en sorte- de s'opposer si possible ft la conclusion de la paix voulue par les Allemands. Car'il est absolument vrai que des villes telles quo St-Quentin, Cambrai, Douai et Laon sont devenues des monceaux de ruines; seulement la responsabi- lit� en incombe aux avions et batteries ds l'ennemi, puisqu'ils bombardent ces localit�s depuis des semai- nes. A ranger encore dans cette campagne menson- g�re, les pr�tendues horreurs qui se seraient pas- sces lors du coulage d'un vapeur japonais et d'un vapeur anglais, deux paquebots que les agences t�- l�graphiques ennemies ont cit�s � grands renforts de d�tails. S'il est vrai que la mort des civils n'ayant pas directement particip� � la guerre est regretta- ble, il faut �galement faire observer � la presse en- nemie que le personnel des sous-marins allemands sait distinguer un paquebot d'un transport de trou- pes; de m�me un aviateur anglais ne distinguera pas si les bombes qu'il jette sur Bruges y tuent des militaires allemands ou des civils belges; ce n'est qu'en bombardant violemment les villes du Rhin que les Anglais peuvent avoir la certitude d'avoir exclu- sivement tu� ou bless� des civils. AUTRICHIEN VIENNE, 13 octobre. � Officiel: Th��tre de la guerre Italien Les �bversairn n'ont pas repris leurs attaques dans les Scpt-C ommunes. Partout r�gne l'activit� combatlive habituelle. Th��tre de la guerre dans les Balkans En Albanie, la retraite se poursuit m�thodique- ment. Dans la r�gion d'Ipek, une forte marche en avant de bandes se fait sentir. Apr�s des tombals �-.qui ont dur� plusieurs jours, Ntsch � �t� aban- donn� � l'ennemi. Th��tre de la guerre � l'Ouest Pr�s de Beaumont, notre d�fense contre del at- taques am�ricaines a �t� couronn�e de succ�s. FRANCA� PARIS, 13 octobre. � Officiel, S h. p. m. Nous occupant La fire et la voie, ferr�e de La Fir* � Laon, � hauteur dt Danizy et de Versigny. Au nord et � l'est, les villages de la Serre sont a� feu. Dans le massif de St-Gobain, nous avons occup� St-Nicolas-au-Bois et Susy. Les troupes italiennes ont progress� au word de l'Ailette. Plus i l'est, nous tenons JLa ligne Aizelles, Bcr- rieux, Ami fontaine. Nous' avons nettoy� les der- niers nids de r�sistance ennemis dans la boucle de l'Aima. PARIS, 13 octobre. � Officiel, U h. p. m. Les troupes de nette dixi�me arm�e tont en- tr�es ce matin dans Laon, o� 6,500 civils ont �t� d�livr�s. Nous avons largement d�pass� la ville Sur toute l'�tendue entre l'Ois� et l'Ailette. A l'est de La Fire, nous bordons la rive sud de -ta Serre jusqu'� la station de Courbes. Notre ligne passe par Couvrant et Aumenancourt, Vivatse, Aulnois-sous-Laon, day, Marchais. Plus � l'est, notre ligne atteint les abords du Camp de Sis- sonne, de Malmaison et ViHers-devant-le-Thour, d'o� elle rejoint, � Aire, le canal de l'Aisne. DERNIERES DEPECHES VERS_LA PAIX La premiere Impression de la note allemande � Washington La Haye, 14 oct. � On mande de Washington : c La r�pense allemande fait route vers la mai- son de Wilson par la voie, officielle. Apr�s avoir pris connaissance du texte radiot�l�graphique, les milieux officiels de Washington ont d�clar� qu'� premier examen, la r�ponse paraissait �tre l'acceptation compl�te des conditions de Wilson et constituait une r�ponse suffisante � fes de- mandes. L'impression en Hollande Amsterdam, 13 cet. � La r�ponse du gou- vernement allemand � � note de Wilson est im- patiemment attendue, r�er soir encore, les jour- naux publiaient des �ditions sp�ciales ; on les introduisait dans les th��tres aux entractes. Du �Vaderland� : � Cette r�ponse du gouver- nement allemand peut signifier la fin de l'hor- rible guerre qui a tant d�vast� depuis plus de �4 ans; elle peut avoir pour suite l� paix � une �ch�ance en vue. La question qui se pose est celle-ci : Wilson va-t-il proposer l'armistice, et dans l'affirmative, la France et l'Angleterre se- ront-elles d'accord avec lui? � Du �Nieuws van den Dag� : � La paix n'est pas encore l�, mais si Wilson en a la ferme volont�, s'il est capable de maintenir son auto- rit� dans son propre pays, il faudra que les ob- jections m�me les plus obstin�es se fondent comme la neige au soleil �. Du �Maasbode� : � La r�ponse de Wilson a provoqu� des esp�rances n�gatives plut�t que positives ; elie est br�ve et anim�e du m�me es- prit que celui ayant pr�sid� � la premi�re d�- marche pour la paix �. De 1'�Algemeen Handelsblad!� ; � La r�ponse allemande fait entrevoir le terme de cette guerre sanglante ; elle est grandiose de m�me que la perspective qu'elle entra�nera la r�conciliation et la libert� des peuples grands ou petits �. Du �Nieuwe Courant� : � Dans sa forme, la note est - tr�s heureusement con�ue ; nous esti- mons pouvoir compter sur une r�V�nse favora- ble de Wilson. Le discours de Lamsinjr (non pas celui transmis par l'ag. Reuter, mais celui pu- bli� par le �Central News�) prouve qu'on est d'avis, au gouvernement de Washington, qu'il y a moyen d'aboutir � un arrangement �. L'opinion et la r�ponse allemande On t�l�graphie de Washington aux journaux de La Haye : La r�ponse allemande est en route pour la Maison Blanche par la voie officielle. Apr�s avoir pris connaissance du texte radio- graphi� de cette note, les milieux officiels de Washington ont d�clar� qu'� premi�re vue ils estiment que la r�ponse allemande semble la compl�te acceptation des conditions de M. Wil- son et constitue une r�ponse satisfaisante aux questions de celui-ci. La r�ponse allemande en Hollande La Haye, 14 oct. � La r�ponse allemande a �t� re�ue en Hollande simultan�ment par le bu- reau de l'Agence Wolff, les agences priv�es et les stations radiot���graphiques. A une heure avanc�e de la soir�e, les principaux journaux d'Amsterdam,; de Rotterdam et de La Have ont lanc� des �ditions sp�ciales. La physionomie des �tes �tait fert curieuse, surtout � Amsterdam. Toute la presse hollandaise s'exprime en termes cordiaux. La r�ponse allemande en Suisse Zurich, 14 oct. � La r�ponse allemande a �t� connue en Suisse, tard dans la soir�e, par les �ditions sp�ciales, et a provoqu� partout une grande surprise. Dans les caf�s et dans la rue, Ion se disputait les journaux. La note a caus� un contentement g�n�ral qui s'est traduit en quelques endroits par des cris de joie, car on a le ferme espoir que par suite de l'offre alleman- de d'�vacuer le territoire occup�, on s'est rap- proch� de la paix. Dans les milieux diplomati- ques, on croit qu'� la suite de la note allemande, M. - Wilson enverra, au nom. de l'Entente, une r�ponse d�taill�e qui- constituera probablement une base pour l'ouverture des n�gociations de paix. ANNONCES S&SSF f??0: ::::�" u "**�*� s s? Annonces commerciales ���J�T***'"�Oa Annonces financi�res . . , , , � � � � � ^- CEI�TES AHSQNCES. . . LVinoea^..' u� R�dacteur en chef : Ren� ARMAND R�daction, Administration, Publicit�, Vent� : BRUXELLES, 33-35, ne de ta Casera� TIRAGE i 125,000 par Jour Le bombardement de Cambrai Berlin, 13 oct. � Par' deux fois, le gouverne- ment anglais a affirm� que jamais les troupes anglaises n'aviajent bombard� Cambrai. C'est ainsi que le radiot�t�gramme Carnarvon du 2 oc- tobre, 5 h. 30 du soir, d�clare: � Pas -une seule grenade n'a atteint l'int�rieur de la ville �. Le radiot�l�gramme Horsea du 10 octobre, 5 h. du soir, rapporte un extrait d'un manifeste de Lloyd George o� il est dit : � Les alli�s n'ont pas tir� une seule" grenade sur Cambrai �. Saris vouloir entamer de pol�mique au sujet de la fa�on dont s'accomplit cette campagne de men- songes, qu'on nous permette simplement de pu- blier les constatations officielles concernant le bombardement' de Cambrai. Le bombardement m�thodique de la ville a commenc� � la suite de nombreuses attaques d'aviateurs, engag�es dans le courant du pr�sent automne. Le matin du 8 septembre : Feu � longue port�e et bombes ; le matin du 9 septembre : feu isol� de lourd ca- libre ; le matin du -11 septembre : quelques d�- charges isol�es dans la nuit ; le 12 : feu � lon- gue port�e de lourd calibre ; dans la matin�e du 13 septembre : quelaues coups isol�s 'ds m�me que 10 coups dans la matin�e et dans le soir�e du 16; le matin du 17: 25 coups et 10 �sombes d'aviateurs ; le scir du 17: 16 coups dermoyen calibre; le matin du 18: 40 coups de {moyen calibre: le matin du 19: 50 coups de moten ca- libre ; le 20: feu � tongue port�e ; le sjir du m�me jour, 23 coups de moyen calibre; 'le ma- tin du 21: 44 coups de moyen calibre et 6 bom- bes ; le soir : 41 coups de moyen calibre, contre .la partie ouest et nord-ouest de la ville : Je 22: �i6 coups d� moyen calibre ; le soir : 29 coups ; le 23 de bonne heure : 48 coups de moyen ca- libre ; le soir.: 113 ; le 24: 45 coups et " bom- bes ; le soir : 12 coups ; le matin du � 5: 24 coups; le soir: 15 : le 26 : feu � longue distan- ce, nombreuses bombes et en outre 14 couds de moyen' calibre ; le 37: 24 coups ; le m -lin du 28: feu de diversion-, le 29: feu � long�e por- t�e accompagn� de bombes gazeuses et feu des Plus violents ; le 30 septembre, le 1er ft le 3 octobre : nouveau feu violent, qui se transforma le 4 en feu continu, qui provoqua l'incendie de la ville, et au cours duquel la place du � arche fut bombard�e � l'aide de grenades incendiai- res. Le 6 octobre : fort bombardement, fc midi et le soir, feu de diversion de.' tout caM&re, de m�me en fut-il le 7 et le 8 le matin : gbmbar- dement d'artillerie lourde et mines, TM#->uite duquel la tour de la cath�drale fut ctteinte; � midi, grenades incendiaires suivies d'un Su con- tinu. Le m�me jour, l'h�tel de ville en n;�e Re- naissance fut atteint et d�truit. Le 8 octobre, les Allemands �vacu�rent la ville. L'affirmation de Lloyd George d'apr�s laquelle les troupes ^anglai- ses entr�rent le 9 octobre dans Cambrai e� flam- mes, est exacte, vu qu'il n'�tait plus rosAble de ma�triser les . grands incendies caus�s W l'aide des grenades incendiaires du bombardement an- glais. Aussi longtemps que les troupes a��eman- des ont �t� � Cambrai, elles ont �tei�t par uns les moyens les incendies provoqu�s par !,': bom- bardement anglais. Les tanks allemands Berlin, 13 oct. � En ces derniers 'temps, les rapports de l'arm�e allemande mentionn�rent plus d'une fois l'activit� -des chars blindes alle- mands auxquels il faut surtout attribuer la r�us- site des contre-attaques. Notons que, dans la construction de ces tanks, l'industrie allemande est seule en pr�sence des industries r�unies de France, d'Angleterre et des Etats-Unis ; ie oui, num�riquement, manque aux Allemands concer- nant le tank, est compens� par l'exc�dent d'in- tr�pidit� et de force r�solue de leurs liP-mmes, ainsi qu'on l'a vu lors des combats acharn�s au sud de Cambrai. Le 8 octobre, des chars ! lind�s allemands adjoints de tanks et de ordonnes d'infanterie tenaient t�te � l'asSaut ennemi parti de Rumilly, et op�raient des trou�es, ai cours de combats durant lesquels les chars blind�s, sans aucun appoint d'infanterie, luttaient con- tre une force num�riquement tr�s sup�rieure. Lors des combats livr�s � Maison Neuve, des chars blind�s allemands, masqu�s par un nuage artificiel, agissaient par surprise sur dV forts contingents d'Anglais qui d'ailleurs, �taient group�s par masses d�sordonn�es. Le tir des mitrailleuses et des fusillades eut pour effet le refoulement des Anglais. Les troupes anglaises qui se trouvaient � la lisi�re orienta1* de Nier- gnies furent mis en fuite de ce village. Sur la route Cam-brai-Cr�vecceur, cinq tanks anglais te- naient encore bon, dans .leur r�sistance p ur ap- puyer leur infanterie. D�s qu'ils virent ; arriver tes chars blind�s, ils furent mis en feu par leur propre garnison. On cite quelques exemples de l'�tat d'esprit pr�valant chez les �quipes de chars Min-l�s: Ja matin�e, on avait d�truit par le tir l'a ito du lieutenant chef de tank Paul (!� .8 cctcfire) et gp fermer pftuvS^oncor^tre^�^Jlst�-^eKe-par" la canonnade. Malgr� cela, il se rejeta 4lans la bataille, l'apr�s-midi du m�me jour, dirigeant une autre auto dont il rempla�ait le chef bless�. Les soldats Sogers et Friedrichs, qui n'avaient pu rejoindre � temps, leurs chars au signal d'a- larme, se trouvaient donc s�par�s de leur �qui- pe; �s all�rent s'engager dans la compagnie la pins proche, avec pri�re de participer au com- bat avec elle, s'empar�rent d'une mitrailleuse et particip�rent si bravement et si efficacement � la lutte, qu'il leur fut bient�t possible de reve- nir � leur auto. La valeur des troupes allemandes Berlin, 13 oct.. � Chaque jour, il arrive de tous les fronts des d�tails nombreux relative- ment � l'excellent moral et � l'in�branlable puissance avec lesquelles on voit combattre les troupes allemandes. Lors des combats entre Meu- se et Argonnes, le lieutenant-colonel Gerih. du 150e r�giment d'infanterie, refoula successive- ment dix attaques de tanks am�ricains, .Une autre attaque de tanks qui suivit ces derni�res, fut d�jou�e par cet officier qui lan�a ses' hom- mes contre les chars blind�s. Les fantassins al- lemands ayant en t�te l'intr�pide chef de batail- lon, livan�aien� .sous le feu dels rmiiraSeuses des tanks, escaladaient les colonnes � i fer 'et', � coups de pistolets et de grenades �-main, au travers des entre-deux, parvenaient � mettre hors de combat six des chars blind�s. Il convient de citer les combats � la Meuse qui, au lieu de la perc�e voulue, n'apport�rent aux Am�ricains que les-plus lourdes pertes, ce qui, une fois de plus, d�nota la force de r�solution dont les Allemands faisaient preuve aux moments d�cisifs les plus dangereux, en op�rant de leur propre initiative des contre-attaques qui leur faisaient enraya des assauts ennemis par douzaines. Le lieutenant Renzler, du 165e r�giment d'infanterie, se distin- gua ainsi le 5 octobre, en rassemblant, a.i moment o� la situation devenait d�sesp�ree. des parties de bataillons qui, en d'intr�pides contra-atta- ques, enrayaient les assauts am�ricains. Le ma- jor von Pirschen, du 495e r�giment d'infanterie, commen�a par refouler des douzaines d'attaques � Cunel, puis s'�lan�a personnellement � ht con- tre-attaque avec ses derni�res r�serves, arrivant ainsi, apr�s des corps � corps Sanglants,, � re- jeter � sa position de d�part un adversaire su- p�rieur en nombre. Non seulement les chefs de r�giment; de ba- taillon et de compagnie se distingu�rert en ces circonstances, mais �galement nombrci: � "t.-reut les sous-cf ficiers et simples soldats dont l'h�- ro�sme influen�a d�cisivement l'issue des--com- bats. Lors des luttes acharn�es dans les. Argon- nes, le sous-officier Gell, le sous-officier int�ri- maire Braunel et le soldat Kleinouski, du 147e r�giment d'infanterie, accomplirent des 'perfor- mances surhumaines lors des combats de d�- fense. Lors des assauts de tanks � Orfeuil, en Champagne, le soldat Budde, de la Ire compa- gnie du 55e "r�giment d'infanterie, attaoua � lui seul un tank fran�ais et fit prisonniers ses oc- cupants, un chef d'�quipe et son adjudant. La guerre sous-marine Londres, 13 oct. {Reuter). � Lord French a d�clare que, sur les 790 personnes qui se trou- vaient � bord du �Leicester�, 193 seulement pu- rent �tre sauv�es. Dans le parti socialiste fran�ais ; Gen�ve. 14 octobre. � Le Congr�s du parti so- cialiste fran�ais s'est termin� par la victoire erm- pl�te de la fraction pacifiste du parti. Le comit� directeur du parti se compose dor�navant de douze Socialistes groupe Longuet : de dix socialistes gouvernementaux et de deux Kienthalieis. Le se- cr�taire _ g�n�ral du parti, Dubreuill, if" dunn� sa d�mission, et a �t� remplac� par M. Frois- sard, un instituteur qui est un pacifiste convain- cu. M. Cachin a �t� nomm� directeur de 1' � Hu- manit� �, en remplacement de M. -Ren�udel. tution, de prendre une d�cision en dernier res- sort et au dernier moment. Il n'est point in- vraisemblable que le premier ministre ait consi- d�r� son dernier voyage en Lancashire, qui pro- mettait d'�tre triomphal, comme le premier acte d'une campagne �lectorale �ventuelle, mais la maladie et la fatigue en r�sultant font souhai- ter � son entourage qu'il n'entreprenne pas un si grand effort � imm�diatement. D'autre pa�t, i kloyd George a mesur� l'importance et la valeur des objections faites par tous les part's organises a des. �lections g�n�rales. Dans ces conditions, il pr�f�re r�server sa d�cision. C'est le sens des articles parus dans la presse. FRANCE. � La d�claration des tissas ds lai- ne- � Un d�cret prescrit la declaration des'tis- sus et �toffes de laine qui existeront en France a la date du 15 octobre, � minuit. Cette d�cla- ration ne portera que sur les stocks dont le poids atteint 300 kilogrammes. Elle est faite par le d�tenteur et le propri�taire, et adress�e au ministre du commerce, � qui elle deit parvenir avant le 20 octobre 1918. L'emprise des financiers am�ricains. __ On mande de Londres que le groupe financier am�- ncaui, qut travaille en France sous la direction de 1 Am�ricain Baldwin, est entr� ,en pourpar- lers avec le d�put� Etienne, le grand industriel fran�ais, en vue de la reprise d'une importante concession en Alg�rie. Le m�me groupe n�gocie �galement au sujet de concessions mini�res au Maroc fran�ais. FRANCE. � La vie ch�re � Paris. � Le gou- vernement, francais a d�cid� d'appliquer de nou- velles mesures appel�es, dans son esprit, � en- rayer la hausse des prix et le"gaspillage des den- r�es. Il compte saisir la Chambre d'un projet de loi autorisant le gouvernement � faire des avances pour l'organisation de restaurants coop�ratifs. Ces avances, consenties sans int�r�ts jusqu'� con- currence de 50 millions de francs, seraient al- lou�es aux d�partements, aux communes, aux so- ci�t�s coop�ratives ainsi qu'� toutes autres insti- tutions susceptibles de contribuer efficacement � 1 �uvre de ralimentat�on populaire. Autant que possible, le gouvernement d�sire utiliser et d�- velopper -les restaurants existants, en particulier les cantines et les restaurants coop�ratifs ou mu- nicipaux. Enfin, un d�cret en pr�paration vise � lutter contre, le gaspillage des denr�es et les additions excessives des �tablissements de luxe. Ce d�cret n'imposerait pas � tous les restaurants un prix fixe, mais il permettrait aux clients d'un �tablissement de luxe, quel qu'il soit, d'obtenir un repas type pour le prix maximum de 20 frs. couvert compris, _ Sans doute, le client resterait libre, par le choix de certains mets ou de cer- tains vins, de se faire servir un repas � un prix sup�rieur; ma�s"""le restaurateur Serait tenu, par le jeu des prix de la carte, de mettre � la dis- position du consommateur, pour une somme qui n'exc�derait pas 20 francs, un potage, hors-d'oeu- vre, deux plats, dont un de viande, un dessert, carafe de vin et caf�. ECHOS ET NOUVELLES U NOUVELLE POSTALE UNIVERSELLE **�. Nieuwe Rotterdamsche Courant s annonce que U Chine, les colonies portugaises de Macao et des �les du Cap Vert, ainsi que les �les virginiennes (an- ciennement Antilles danoises), se sont affili�es au ser- vice international des coupons-r�ponse. Le nombre de coupons-r�ponse �chang�s en 1917 entre les pays af- fili�s � ce service, s'est �lev� � 1,371,486 contre 1 mil- lion 579,826 en 1916. , En Russie, le tarif international des lettres, qui avait d�j� �t� port� de 10 a 20 kopecks, vient d'�tre port� � 30 kopecks. DEVERE ETRANGER ANGLETERRE. � M. Lloyd George et les �lections g�n�rales. � Le correspondant du �Temps� � Londres lui t�l�graphie:� M. Lloyd George songe � faire appel � la nation' par un �v�ritable pl�biscite en sa faveur, le d�barras- sant de ses adversaires et le rendant ma�tre de la situation. Bien qu'il n'ait jamais prononc� de paroles l'engageant personnellement, M. Lloyd George a laiss� parler des ��lections afin de conna�tre u'ojpinion des diff�rents milieux, Se r�servant-le droit, lui appartenant paar ta Cocsti- REVUE DE LA PRESSE Wallstreet! � Un collaborateur du �T�te, graaf�, actuellement aux, Etats-Unis, envoie � son journal -une description pleine de vie de la fameuse Wallstreet de New-York : �-Wallstreet! Il y eut une �poque o� le mot a Wallstreet � n'impliquait pas la d�signation de l'endroit d'o� une partie du monde �� est finan- c�e- � actuellement. Il y a quelque, trois si�cles, I le ^gouverneur. Stuyvejiandt, pour d�fen-i-e lai petite vi�ie "hollandaise* (maintenant Ne^-Yorltr contre 'fes incursions des Peaux-Rouges, fit �ta- blir en travers de l'�le une double rang�e de pi- lotis, dont il fit combler l'intervalle avec de ta terr� : ce retranchement devint le � wal � (rempart). Plus tard, les Anglais remplac�rent ce rempart primitif par un mur. Le long de ce mur surgirent petit � petit des maisons, o� ta bonne bourgeoisie s'�tablissait de pr�f�rence.Ces maisons devinrent des bureaux, les hureaux firent place � des gratte-ciel, des banques et � une Bourse. Le terrais, o� cinq g�n�rations aupara- vant les pionniers hollandais se pr�lassaient, vaut actuellement 22,000 dollars le m�tre carr�. La �Wallstreet�, o� les fortunes s'�difient et croulent, n'est pas plus large que la rue Neuve de Bruxelles. Le soleil n'y p�n�tre point, car les maisons y atteignent, en g�n�ral une hauteur de 250 pieds, sans compter celles qui mesurent plus de 500 pieds. Mais c'est l'intersection form�e par Wallstreet, Nassaustreet et Broadstreet (ne pas' confondre avec Broadway), qui est l'endroit qui tient le monde dans une tension �ternelle. Sur- tout Broadstreet. C'est l� que se trouvent les grandes Bourses, le Stock-Exchange, dont cha- que Yankee vous dira qu'il a co�t� 3 millions de dollars. C'est dans son immense �hall� que tous les jours onze cents personnes font trembler le monde, apr�s avoir pay� une cotisation de 95,000 dollars. Au Stock-Exchange on ne n�gocie que les va- leurs cot�es officiellement. Mais c'est surtout la partie de la rue o� se n�gocient les valeurs non officielles qui offre de l'int�r�t pour l'�tranger. Entre 10 et 3 heures, on y m�ne une vie cVen- fer. Une couple de milliers' de gens d'affaires s'y bousculent; l'un a sur sa t�ta une casquette rouge, l'autre une bleue, un troisi�me s'est affu- bl� d'un manteau rouge �carlate, ua quatri�me agite les bras, un autre encore fait des signes myst�rieux avec ses doigts et pousse des cris ber�ants et incompr�hensibles pour les non ini- ti�s. L'homme qu'on placerait au milieu de tout ce remue-m�nage deviendrait fou � coup s�r ou se croirait �gar� en enfer. Un �pouvantable va- carme remplit l'air; ce ne sont plus des voix, ce sont des cris stridents, sans fin. La plupart � des boursiers semblent pris de fr�n�sie : ils grin- cent d�s dents, crient, rugissent, g�missent, sif- flent, se renvoient avec une rapidit� d�concer- tante des chiffres et des nombres, pour lever au m�me moment les bras en l'air, vers une des fe- n�tres, le long des fa�ades, o� l'on -aper�oit des centaines de t�tes, quelquefois trois l'une au- dessus de l'autre, chacun de leurs propri�taires tenant un cornet t�l�phonique devant la bouche et agitant les bras, faisant des signes des doigts. Langage de sourds-muets ! Les casquettes de couleur, les manteaux rou- ges sont des signes conventionnels. Les clercs, aux aguets aux fen�tres, distinguent ainsi facile- ment leurs courtiers. Ils lisent dans les gesticu- lations l'offre et la demande, t�l�phonent ces renseignements � leurs patrons, qui hurlent en r�ponse le cas �ch�ant : Vendre I Vendre ! ou Acheter ! Acheter! On hurle les chiffres, car sans cela ils se per- draient dans le bruit -infernal. Et les 't�l�pho- nistes, g�n�ralement de pauvres diables aux ap- pointements de quelques dollars par semaine, si- gnalent au moyen des doigts les chiffres � il s agit parfois de millions � � leur courtier dans la rue. En �t� ils sont suffoqu�s par la chaleur, en hiver ils g�lent litt�ralement. Ils sont les cha�nons entre le brasseur d'affai- res assis devant son bureau et les courtiers pi�- tinant dans Broadstreet. Ils sont quelquefois couch�s � plat sur un petit plancher, plac� ho- rizontalement en travers de la fen�tre, au-dessus et" en-dessous duquel ils poussent leur t�te dans la rue. Dans la rue, la lutte f�roce va son train : tout crie et hurle ensemble. Des chacals et des loups, qui se disputent une charogne, seraient incapa- bles de faire un tapage aussi infernal. Poitrine contre poitrine, ils vocif�rent leurs offres, les yeux flamboyants, les visages crisp�s par la pas- sion. Par moments, ils se pressent tous autour d'un seul, se s�parent ensuite pour se ruer vers un autre ou agitent de nouveau leurs bonnets multicolores vers leurs acolytes a�riens. Ici les paroles n'existent pas, c'est le domaine exclusif des chiffres. Tous sont prostern�s dans une sorte d'extase pa�enne devant le dieu Mammon. J'ai contempl� ce spectacle du seuil d'une mai- son et il me semblait voir un monstre �norme; aux mille t�tes bariol�es, qui se tordaient dans toutes les directions sur leurs cous trop courtJ, crachant du feu. soufflant, sifflant et hurlant. � att B0IS-SH6RE et su troupe dons nfi THEO... DORT� ENCORE LE NEZ Le �Bruxellois�, dans son num�ro de vendredi, a parl� ou nez. La question est assez importante pour qu on 1 examine sous toutes ses faces, puis- que d aucuns pr�tendent que la longueur du nez est le diagnostic de Pesprit, de la valeur et de JE�SiJf? b^ ouaht�s. Faut-il citer, � titre d autorite, Th�ophile Gautier dans ses � Gro- tesques ? a Socrate �tait camus, aussi avouait-il qu'il �tait ne avec les dispositions les plus vicieuses Uorneiile avait le promontoire nasal tr�s d�- veloppe. Le nez de Cyrano �tait moins .p�teux S�?i . jez ��nveifflaints de Saint-Vincent de ttiul et du diacre Pans, moins charnu dans ses conteurs... *"*"* =,,��Sez i?***?"- ?urtou�� d'apr�s les auteurs auxquels nous faisions allusion en commen�ant. ^J?SnteT>nat�lr?lle it',STand- Panant le tiers de la tace en hauteur, tenez, grec en un mot, est bien ISo^i a Ja rantaht� des Ath�niens parta- geant leur vje entre les camps, le gymnase l'a- r�ne.f- k. Place publique. Et. sous P�ricf�s on rS^vL"1*! neZ H? conmwr �tant seul corn patible avec la majest� des dieux et des h�ros lanr-olfm2^0^ *** "^j d,es bilie� � des me- SS:T? annonce �galement la hauteur et 12on. Les grands; politiques avaient le nez veiriouis XL*' CaCllLna' Contant�. Machia- Up grand neZi surplomb� d'un front large et pro�minent avec, bien marqu�, le sillon naso- frontal, indique -une volont� de fer, une pers�- ��ranoe absolue, la convoitise du pouvoir, Pma?s non la circonspection et la prudence Narcisse, le beau Narcisse, ne pr�sente nasr cette echanenrre marqu�e entre le nefet te froSf C'�; iwn iCement' ni d?Pressicn, ni saillie fatoit�. VamS�' de k bassesse, de la sionn�neZ rctllG'ttss� infiW un caract�re pas- Spcrate et m�me Gall, ta p�re de la phr�no- logie, avaient ce qu'on appelle en terme fanri- Lv'~ rn-T ?-Pyd de ermite, te nez du trot 'SSta&etLSJi,5 de n0mbre * ^niantes Bru- t�^Ujfondi paui Conna�tre exactement le carac- VIEUX-BRUXELLES ZSgBfS triomphe au Vleux-Bitttrtles 3454 ----------------------------��----------____________ NOS SITES PITTORESQUES La vieille Eglise de Tervtieren �flra�l' des ^��fes, l'�glise paroissiale de Ter- wnm se trouva encadr�e de deux autres �difices K1 ? importance moindre : la chapelle Saint- Hubert dans le parc, laquelle subsiste encore, et une autre chapelle, consacr�e � Satat-Jean-Bap- tisle qui fut d�saffect�e � la R�volution fran�aise ftaV^� *m En 12-7- te *� Henri 1er con- f a les deux chapelles aux Pr�moret-r�s de Parck fez- Loirvatn, qui devaient y exercer le culte et avaient m�me le draai-de loger au palais ducal. 'Le prince ^f^-rt exigea le maintien do J���F\r*abeB� ^ f.ituafcon dema,ra �enduejus- �LS,^�' /S?� �il leve^e f***, neveu et suc fSf de t.uy: otdant aux pri�res de la duchesse *%,SSf*� ^/m-a �LS� * secuHere la cura de lervueren -devint r�guli�re et- rest�t conf�a au� duTM %?*k sel0P,la ,eMW de lajfcnati�n du *^i n^l.'er/ n � � �*� jusqu'en 1840, c'est- a-dire pendant environ sax si�cles �. j

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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