Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 23 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5kg0m/
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DEUXIEME 'ANNEE. — N" 898 TIRAGE JUSTIFIÉ 65.000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION-A yjSNBEEBï <4 JFILLEÏ 181», LE BRUXELLOIS ' - - - J.. i pi, ; • *ii. *3< >iviM jH:Twacsavx'S s 1 sae !2 francs. — 8 mois, ? Jfthcs» — 3 mois, 4 fesace 1 mois-» 2 finança <jrommaî Quotldif sx dLépeui daait REDACTION, 'ABMINiS^ATEON, PUBLICITE c&m£ mLW.<S> SAiEiS* Sat=m3E®H®« -A. WNOWîCBiS ! Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la iigcss 1 hts» Petites annonces, la ligne 20 sentîmes Tribune Libre XLa croisade dLes mères Une dame de Mous, qui a son fils au front e1 ■un de ses neveux tué récemment à l'Tser, nom écrit : Beaucoup de gens ont dû lire avec une grand; satisfaction Le Bruxellois du 20 courant, doui l'article de fond Adjuration à VEurope continu' La Croisade des Mères, qui ne peut se termine] qu'avec succès, c'est-à-dire la cessation de cer.te horrible guerre qui menace de vider les royaume; dans l'ossuaire des combats. Toutes les opinions, tous les faits de nature à atteindre le but en question doivent être cités, et les grandes décisions d'abnégation doivent être connues et répétées même pour exciter les courages, entretenir les espoirs de ceux qui osent parler.Il est nécessaire, indispensable, d'apprendre aux masses, par exemple, le noble geste de Lewis Stephenson, le fabricant archi-millionnaire de fer et d'acier en Amérique, renonçant publiquement aux gains fabuleux qu'il aurait pu retirer de la fabrication des munitions. Quelle lionte, au contraire, doit cingler au visage d'autres gros industriels rapaces qui profitent honteusement de la guerre pour augmenter encore dans d'énormes proportions leurs immenses revenus et cela en fournissant des armes à ceux oui rêvent d'anéantir une nation entière, au lieu de leur crier : n Non, nous ne voulons point être complices d'un crime aussi odieux, s D ailleurs, les procédés de guerre actuels ont quelque chose de si monstrueux qu'ils autorisent à déclarer que la guerre n'est plus un duel formidable entre deux armées. Le principe en vigueur est « la fin justifie les moyens »! Du haut des airs on attaque les populations civiles, comme à Jsegiieui, à ^rupe? n < . ?C. h © j J et JitntScilcs, orr-BçinrBaraëaè paisibles villages non loin des côtes ; sous prétexte de chasser l'ennemi, les habitants tombent victimes ; chose plus incroyable encore, nous l'avons déjà fait remarquer : certain belligérant rêve d'affamer femmes et enfants, parce qu'il ne peut réduire l'ennemi autrement! Toutes les femmes, mes soeurs, suive* donc courageusement l'exemple de celles qui réclament v cor et "à cri la fin des hostilités, sans vous inquiéter des questions politiques; laissez ceci aux yhommes, à eux de juger maintenant où ces questions mal comprises ont conduit les peuples de l'Europe, et surtout la Belgique, Etat tampon placé au carrefour des mondes latin et germain. Regardez et jugez de haut, voyez à vos pieds la terre ensanglantée, voyez cet horrible acharnement, quelle démence! N'écoutez pas ceux qui vous disent : les guerres sont nécessaires, ou inévitables pour rétablir l'équilibre lorsqu'il y a trop d'habitants sur la terre; autant d'affirmations, autant d'erreurs; car elles sont trop évidemment en contradiction avec les vues de la Providence, si vous v croyez. Avant la. guerre c'était une opinion généralement acceptée, pensée seulement par les uns, émises timidement par d'autres, que l'encombre-mement des carrières, la concurrence dans le commerce et l'industrie, un malaise général dans le* finances démontraient l'existence d'une surpopulation fort gênante et qu'il fallait y porter remède; naturellement, la gêne, je dirai même la misère, provoquaient des idées Je rénovation sociale fort déplaisantes pour les gens bien assis, à oui rien ne manque et à qui tout sourit : Et ce remède, c'était la guerre, nous autres, femmes, nous '« comprenons difficilement. D'ailleurs, nos destinées sont autres que celles des hommes, et c'est ce qui nous permet de jugei des questions actuelles à notre point de vue personnel. Chez nous, le cœur doit parler ; les sentiments oui idéalisent la femme n'auront jamais plus belle occasion de se manifester. Se taire, ai contraire, en présence de tant d'horreurs, ce seraii uns honte pour notre «exe ! Aussi j'espère en faveur de la paix que nos voij s'élèveront aTc-e la*plus grande énergie, avec uni ténacité inlassable. Le sexe faible n'a pas le dror de s'écrier : a Que voulez-vous que nou3 fassions nous ne comprenons rien à ces choses! s Je leui Ll8©22 » LU BRUXELLOIS i Edition B ssaraîssant à 6 heures di matin. Cette Editlan contient ei troisième page les derniers télé p'aBiffiêi arrivés sendant la nu!t° réponds :« Ui est pas votre rôle de comprendre, mais que votre indignation se soulève devant la continuation des horreurs inutiles auxquelles nous assistons depuis un an. i Quoique nos voix soieit faibles, en parlant pour l'humanité, pour la justice, nous pouvons espérer qu'elles finissent par toucher aux cœurs les plus endurcis. Nos paroles feront leur chemin de bouche en bouche et parvenant dans les contres d'outremer, elles susciteront chez nos sœufs en Amérique et partout, les mêmes cris de réprobation, les mêmes désirs de toutes les mères de revoir leurs enfants, de garder auprès d'elles leurs fils, leurs maris! Est-ce donc pour les faire massacrer au profit des Anglais et des questions coloniales et commerciales. De quel droit défendi^ï-vous encore aux femmes de se faire avorter? Elles vous répondront qu'elles se refusent à procréer de la chair à canon. Hélas! ces pauvres Boers, qui avaient cependant jadis excité la pitié de l'Allemagne, et que leur récent vainqueur oblige maintenant à marcher contre elle. Ces Hindous, qui ne s'occupaient guère des Européens, et doivent se faire massacrer pour eux! Et, chose plus dangereuse, nous sentons la menace d'une intervention nipponne à laquelle jamais on n'aurait songé sans le fameux désir d'extermination d'un peuple jugé trop difficile à abattre par l'autre. Et puis, une victoire obtenue grâce à tant de concours de forces étrangères n'apparaît pas comme conséquence de ses propres efforts. Au surplus, l'appel à ces différentes races fait présager des complications ultérieures assez graves pour la race blanche. Je ne sais si c'est un signe des temps, je veux dire un effet de la guerre, mais il est curieux de constater combien les femmes se montrent en gé-^ Sisouteui dujet'du mouvement des troupes, des combats, des canons à longue portée, des meilleurs moyens de destruction de l'ennemi, elles annoncent avec un sourire aux lèvres (un sourire diabolique) la dernière nouveauté américaine, le fameux explosif plus terrifiant que tous les précédents. asphyxiant et provoquant l'empoisonnement. des blessures et la mort après quatre heures d'horribles souffrances!! En disant cela, elles jubilent, elles « boivent du lait ». On les écoute, on espère un mot de révolte, l'indignation, contre pareilles inventions, mais rien ne leur montre du cœur aux lèvres, c'est au point de se demander si elles sont bien responsables d'un pareil état d'âme. 0 femmes, ô mes sœurs, en bonté et en charité, réjouissez-vous à l'idée de pouvoir nous écrier toutes ensemble : « 0 peuples frères de toutes les nations, voici poindre l'Aurore de la Grande Paix attendue, espérée et nécessaire. » Que de toutes nos poitrines haletantes s'élèvent l'hymne sublime à la vie — oui —■ à la vie heureuse du fécond labeur quotidien ! Un nouvel idéal éclaire notre conscience : acclamons le règne de la Saine Raison au seuil des temps nouveaux ; la sagesse des nations n'est plus un vain mot : elle vient présider à jamais. *calme, sereine et radieuse aux destinées humaines dans l'ineffable Harmonie Universelle! P. S. — J'ai osé dire tout cela à Mons. On m'a appelée a Boche! «, moi, Wallonne, femme d'industriel wallon, fille de député et petite-fille de combattant de 1830. Les menaces de représailles futures, procédés d'apaches m'importent peu. Je suis fort peu de chose ici-bas, ne suis guère avide d'honneurs ni de réclame, encore moins d'argent gagné par un procédé oui serait en contradiction avec mes théories chrétiennes. J'écoute ma conscience et mon cœur, j'ai peu--être eu le courage de dire tout haut ce que d'autres pensent tout bas. Pour avoir eu ce courage il paraît que j'aurai des comptes à rendre!!... J'en accepte l'augure avec calme, avec plus de calme peut-être que ceux sur qui retomberont la malédiction des veuves, des mères, des orphelins! A ceux qui attisent les haines, qui souhaitent la continuation de la guerre jusqu'à l'anéantissement d'un peuple sans pitié pour les multiples souffrances de tous, à ceux-là je pose la question : A la solde de nui êtes-vous donc? EL VIRE D... DÉPÊCHES êS rémË bVllbV i BELGIQUE. — Les légionnaires belges L'Ecluse, 20 juillet. — A la demande du gou vernement belge, le gouvernement français a déc: dé de libérer tous les Belges qui servent dans 1 légion étrangère, c'ils expriment le désir pa LA -rera fs ^ f itsrpra Od£Sl€5l<©ILgJÎ ALLEM.'-','.'» Théâtre de la goe/A, de l'Ouest Berlin, 21 juillet. (Midi.-^- Da is les environs de VArgonne nos troupes, fi71 d'améliorer leur nouvelle position, prirent à ssaut plusieurs tranchées françaises, firent S j i.'rs et 365 hommes prisonniers et capturèrent ' e mitrailleuse. Dans les Vosges il y a eu un coi,,, y\acharné dans la région de Mûnster. Les Fran, ; s attaquèrent à plusieurs reprises nos positions entre Linkskopf, au nord de Miinster, et Mûhlbc' \. L'ennemi pénétra dans nos positions sur des ; ints isolés et durent en être chassés dans un cou tat acharné. Au sud-est du HeichsacJcerkopf il c' :iupe encore un morceau de nos tranchées. Jour^t nuit le front attaqué à nos positions s'y ràitc hantes jusqu'à D^a-delshausen et jusqu'au lie?, nfirst se trouvaient sous un feu ennemi violent. Vou3 avons fait prisonniers 4 officiers et enu<~jn 120 hommes, la plupart des Alpins. Un at leur militaire allemand força un aéroplane à itterrir près de Ba-peaume. L'aéroplane était, .'tact en nos mains. Calmar a été inondé de boin' par des aviateurs ennemis. Dix bombes tombi ?,nt sur des maisons et dans des rues de la ville. l~\'i civil a été tué, une femme blessée. | I ;... Théâtre de la guer-O de l'Est A l'est de Popeljani et de Kurschany l'ennemi te retire devant nos troupes s: ' i avancent.A l'ouest de Schaulen les derniers retl-ivchement ennemis ont été vis et occupés. La po L-suite continue dans la direction de l'est. A la DiJiissa, d l'est de Ros-neny, une attaque allemand..; déborda les ligms russes; Vadversaire recule ici aussi. Au sud de la route Mariàmpoul-Kalno v.y poussée en orant itnena la prise des village; c , Kiskieryszl-i et Ja-7{£reT aSf'fê' àHî'ët'e- . no tre landwehr contre des posïèjrtis ennemies encore occupées au nord de N.ovoçjaiod, se déroulent en nlein succès. Les Russes se r(Virèrent en abandonnant 2,000 prisonniers et 21 mitrailleuses. Plus loin an sud, au Narew, un ouvrage fortement retranché des positions avancées de Rozan a été détruit; nous y avons fait 50 ? prisonniers et pris 7 mitrailleuses. L'adversaira tâche d'opposer C ce fleuve une résistance opiniâtre. Les contre-at-taques désespérées avec des troupes ramassées des nositions de têtes de pont du Rozan, Pultusk, No-wogeorgiewsk, ont échoué. Les Russes ont subi d/is pertes considérables. 1,000 prisonniers restè-'ent. dans nos mains. La Plonie-GrojeJe ne permet à l'ennemi qu'un court arrêt. Sovs la violence de notre pression se renforçant, de tous les côtés, les Russes commencèrent à abandonner leurs retranchements à l'ouest de GrojeTi, <nour se retirer dans 'a direction de l'est. Nos troupes les poursuivent de vrèt. Théâtre de la guerre du Sud-Est Dans la poursuite les troupes allemandes du lieutenant-général von Woyrsch ont atteint hier la position de la tête de pont au sud d'Ivangorod. Une attaque immédiate les mit en possession des lignes ennemies près de XVladislowoio; on se dis-pute encore les positions s'y rattachant. Entre la Vistule supérieure et le Bug, i adversaire a paru de nouveau devant les armées du général feldma-réchal von Maclcensen. Malgré une résistance acharnée, les troupes austro-hongroises pénétrèrent dans les notifions ennemis près de Skrzynisc-Niedrzuiica-Mala, au sud-ouest de Lublin et des détachements allemands dans Tes positions au sud-est de Krasnostaw. L'attaque progresse. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 22 juillet. — (Hier.) — L'ennemi s'est établi de nouveau sur la ligne de chemin de fer, aillant du sud de Cholm par Lublin vers Ivangorod. Malgré la résistance opiniâtre, les forces coalisées ont débordé sur plusieurs points. Près de Rozana, les corps d'Arz, en collaboration avec des bataillons allemands se fraya un passage dans les lignes ennemies. Au sud-ouest de Bisltupice, les Russes furent obligés à la retraite par les Allemands. Entre la Bistritza et la Vistule, l'armée de Varchiduc Joseph-Ferdinand rencontra une forte résistance. Des deux côtés de Borzechow nos troupes enlevèrent, dans des mêlées acharnées, aux régiments sibériens, leurs positions tenacement défendues. Chez cette armée on a amené hier, 30 officiers et 6,000 hommes prisonniers ; il a été pris également 9 mitrailleuses. Entre la Vistule et la Pilica, la poursuite a continué. La landwehr allemande a débordé au nord-est, .de Zwolen la position avancée de la tête de pont d'Ivangorod : le combat continue pour les positions s'y rattachant. En Galicie orientale, de violents combats se sont de nouveau dévelopvés près de SoTcal. A la Zlota-lÀpa et au Dniester, la situation est inchannée. Théâtre de la guerre italien Dans le territoire de Gôrz, les Italiens ont con-tinué hier, également l'attaquée générale. Au bord du p7ateau de Doberdo et à la tête de pont de pont de Gôrz la bataille se déroula pendant toute la journée. L'ennemi parvint le soir à prendre le mont San Michele, à l'est de Sdraussina. Ce matin tôt, le général major Boog a repris, cette hauteur avec les forces tenues jusau'ici en réserve. Au sud-est de Sdraussina, nos troupes se main- l'est, de Sagrado, refinîtd fn, tV/' l'lalVev'a également, ici. Ils fuyèrent en subissant des pertes considérables dans les -positions de couverture. Comme d'autres troupes maintinrent également solidement en mains toute la côte sud-ouest du nlateau et refoulèrent toutes les attaques ennemis, avec des pertes sanglantes pour Vadversaire, à la tête de vont de Gôrz, les eiforts des Italiens,payés au prix de sacrifices énormes, n'eurent de nouveau aucun résultat. Sur le restant du front des territoires de la côte, le cn.lme est relatif. A la frontière de la Carintbie. rien d'essentiel ne s'est passé. A l'est de Schluderbach, trois bataillons ennemis attaquèrent le Mont Piano, mais ils furent repoussés et s'enfuirent. Us perdirent d peu près les deux tiers de leur contigent. ITALIENS Rome, 19 juillet. — Après un combat sanglant, les Italiens ont pris d'assaut, dimanche 18 juillet, sur le front de l'Isonzo, plusieurs tranchées fortifiées sur le plateau de Carso; ils ont fait 2,000 prisonniers et mis 6 mitrailleuses, 1,500 fusils et une grande Quantité de matériel de tir. Lundi matin (19 juilt1 et), l'attaque fut, reprise avec plus de.violence. L'offensive des Italiens se développe également favorablement dans la vallée de Cadore. Trois blockhaus y ont été pris à la baïonnette. Le fort Hermann, au nord-est de Plezzo, en Ca-vinthie, a beaucoup souffert du bombardement. Rome, 21 juillet.. — Le long de tout le front de l'Isonzo notre offensive suivit son cours en progressant, principalement sur le Karst. Vers la fin de la journée,d'autres tranchées furent prises et environs 500 prisonniers furent faits, parmi lesquels 5 officiers. Malgré la fatigue éprouvée! par le combat qui dura opiniâtrement et avec acharnement jusqu'au soir, nos troupes purent rapidement se retrancher dans les positions oon-quises et résister ensuite aux attaques ennemies exécutées pendant la nuit, La bataille se développe encore. Sur les autres parties du théâtre rte la guerre, la situation est inchangée. ANGLAIS —Londres, 20 juillet. — Après une explosion de mines bien réussie, les Anglais ont pris, hier soir, environ 135 mètres de tranchées ennemies, vrès du château de Hooge à l'est d'Ypres. Le terrain conquis a été retranché. 50 hommes ont été faits prisonniers, ainsi que deux officiers ; deux mitrailleuses ont été prises et deux autres détruites. FRANÇAIS Paris, 20 juillet (15 heures). — En Artois, autour dt Souchez et prêt de Neuville-St-Vaaat, la nuit a été marquée par un violent bombardement et quelques combat' à la grenade au nord du château de Carleul. Vans la vallée de l'Aisne, on signale une assez vive canonnade. La ville de Soissons a été bombardée. Sur les Hauts-dé-Meuse, la nuit a été agitée, mais sans action d'infanterie, si ce n'est près de la tranchée de Oalonne, où deux tentatives d'attaques ennemies ont été repoviséei. Quatre de nos avions ont lancé hier obus sur la gare de bifurcation de Challcrange, au sud de Vouzicrs. Vne escadrille de six avions a bombardé au matin la gare de Colmar; 8 obus de 150mm et 8 obus de 90mm ont été lancés sur les bâtiments, les voies et les trains. Aucun obus n'est tombé sur ta ville, tes appareils sont rentrés indemnes.Paris, 30 juillet (13 heures). — En Artois, action d'artillerie sans aucun engagement d'infanterie. Un violent bumbardement a fait à Reims plusieurs vietimei dans la population civile. Entre la Meute et la Moselle, aux Eparges, dans la région de Fcy-r.n-Ilayf et au boit T,« nosÎPfiiQVtfofcs"}? Z'/1 mît.'i1 a^tf'lu*cpVi'r ti» dépôt de munitions à Vigneulles-les-Hattoneh&tel. L'aéronef est rentré sans accident dans nos lignes. RUSSES Rétrograde, 20 juillet. -— Dans la région de Ri ■ ga-Schaulen, les progrès de l'ennemi continuèrent le 19 juillet au front Grûnhof-Schagory-Krupp. Au delà du Njemen, l'ennemi exécuta une attaque partielle contre les tranchées d'un de nos régiments au nord-est de Suwalki, vrès du village de GluboJcirow, autour duquel on se bat violemment depuis le 14 juillet. Dans la nuit du 19 juillet, l'ennemi, avvuyé de nombreuses batteries, parvint à occuper les tranchées de quelques détachements ; nous les avons reprises hier. A la ligne du Narew, combat partiel d'artillerie, f.e 19 juillet combat des avant-gardes. Le 18 juillet les canons de la forteresse de Novo-Georgieicsk bombardèrent efficacement les premières colonnes ennemies, Entre la Vistule et le Bug, l'ennemi s'approcha prudemment le 19 juillet de notre nouvau front. Au Bug, les attaques ennemie* dans le secteur Krytow jusque Sokal ont continue. Dans la région de Sokal, l'ennemi.se développe un peu à la rive droite. Au Dniester, nous avons fait, u.près un combat acharné, 500 prisonniers et pris 5 mitradleuses. TURCS Constantinovle, 21 juillet. — Sur le front. de< Dardanelles, rien 'de particulier ne s'est passé au cours du 20 juillet. La mine que nous avons fait exploser le 19 juillet devant une contre mine ennemie, a enfoui des soldats ennemis qui y travaillaient. Rien â mentionner des autres fronts. écrit d'être incorporés dans l'armée belge. Les m. téressés iraient alors au front belge. Les déserteurs de l'armée belge ne seraient pas traduitt devant le conseil de guerre, mais seront traités avec indulgence, s'ils se conduisent- bien pendant la guerre. GUERRE AERIENNE Berne, 21 juillet. — Les suites du dernier raie des aviateurs autrichiens au-dessus de Bari semblent considérables, puisque la censure italienne ne laisse percer aucune nouvelle à ce sujet.D'aprè: le journal Corriere d&'.la'Puglia, paraissant à Ba ri, deux bombes seraient tombées dans le vois' nage du château, 8 bombes sur la gare et ses en virons. De ces 8 bombes, trois auraient, détruit li partie avancée de la e-are et deux autres un en trepôt de marchandises. Ce dernier était pardi par des troupes de la territoriale dont plusieur soldats furent tués et. blessés. FRANCE. — Les levées Irançalses Paris, 21 juillet. — Le Temps veut savoir qu les hommes jugés autrefois incapables au servie et renvoyés dans leurs foyers, et qui seront trou vés aptes au service lors de la nouvelle révision seront appelés dans la première o.uinzaine d'août FRANCE. — Le grand conseil de guerre de Calais On annonce de Berlin que les journaux parisiens publient quelques nouvelles sur le grand conseil de guerre que les Alliés ont tenu à Calais pendant une semaine entière. Cinq frénéraux anglais, trois français et deux belges auraient assisté à ce conseil. Le général italien Porro ne serait arrivé à Calais qu'après la clôture du conseil. Dans ces conditions il se serait borné à échanger ; quelques idées avec les autres généraux. ,On dit que les généraux des alliés seraient tombés d'accord pour en revenir à la méthode de la guerre d'usure, afin que les Allemands perdent autant de i monde que possible au cours de l'offensive que leur imposera la défensive des Alliés. On aurait s encore réglé en détail quelques déplacements de s troupes et les préparatifs pour la campagne d'hiver qui esti reconnue inévitable. ANGLETERRE. — Pertes douloureuses j Londres, 21 juillet. — La dernière liste des p '• pertes contient 38 officiers et 1,141 hommes. Londres, 21 juillet. — Le Times appelle l'attention sur ce que les pertes anglaises aux Dardanelles, qui s'élèvent à 42,434 hommes, dépassent déjà les pertes de toute la guerre boer, on elles ont. été de 38,156 hommes. ANGLETERRE. — A propos des communiqués anglais Londres, 21 juillet. — L & Student of War, qui commente régulièrement les opérations, écrit dans le Manchester Guardian du 14 juillet, au sujet du communiqué de French concernant la lutte clans la Flandre : Une de nos véritables forces dans la guerre était, de dire tous les jours la vérité. Nous l'avons expié. Les communiqués allemands sont authentiques, les nôtres de même. Une opinion impartiale américaine considère même les communiqués allemands comme plus véridiques que les nôtres. Le télégramme de French blesse toutefois gnève ment notre orgueil national. Sur plusieurs points le communiqué allemand diffère du nôtre. Nuits orûmes naturellement à notre variante. Malheureusement cette confiance n'était, pas justifiée. Ainsi, par exemple, il est vrai que les Français ont perdu 50 canons à la première, attaque des Allemands étant tous plus authentiques que les nô-60 avait été maintenue; nous l'avons perdue. Les canons perdus à l'aile gauche de la division tsiia.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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