Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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03 oktober 1918
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s.n. 1918, 03 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gq6qz2437n/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etrange? > Le9 abonnements sont reçus "exclusivement par tous lei SUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent Itre adressées exclusivemeût au bureau ee poste q£ri * téliyrirabonnement. i SPRIX DES ABONNEMENTS : 1 3 mois : 2 mois • 1 mois ; Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.CO TIRAGE s 12S5GOO par jowr Le Bruxellois JOUJKXAX, QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos .La (|gne fr, s m Nécrologie 3 CO Annonces commerciales-. •. . . ] "•> \ * * ] * 2.00 Annonces financières " * " ] * 2I0O PETITES ANNONCES. . , La grande ligne. 2.00 Rédacteur ea chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de îa Caserne TIRAGE : 12Ss©0© par joup LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS !BERLIN, 2 octobre. — Officiel: Tnéâtra de la guarre k l'Ouest , En Flandre, des deux côtés de Cambrai et en Çhampagne nous avons repoussé de violentes attaques de l'ennemi. Aux vecteurn calmes du front: Près de St-Q-uen-lht, au nord-ouest de Reims et à l'ouest des Ar-vonnes nous avons replié certaines parties de nos lignes saillantes, vers des -positions situées plus t l'arrière. Croups d'armées du prince héritier RuppreeM Au nord de SUiden nous avons fait environ 100 'prisonniers en repoussant des attaques ennemies. Des deux côtés des routes menant d'Y près et de 'Roulers vers Menin, l'ennemi a vainement attaqué plusieurs fois. Il a pris pied dans Ledeghem; twus avons repris la partie orientale de celte localité au cours d'une'attaque. Au nord de M min, le régiment de réserve des grenadiers saxons n.lOV commandé par le premier lieutenant -von Aigedi s'est particulièrement diMiigué. Le régiment d'infanterie n. 32 commandé par le major Panse t'est particulièrement, fait remarquer au cours des derniers combats. Nous avons repoussé des attaques partielles ennemies av. sud de La Bassée, Le cinquième jour de lutte pour Cambrai s'est de nouveau terminé par un échec complet pour nos adversaires. Au nord de Sancourt des régiments silésiens et de la eHsse^électorale ont repoussé l'assaut prononcé jusque S fois par l'ennemi. Plus au sud l'ennemi a progressé passagèrement au delà â'Abancourt, Bantigny et au sud de Blécourt près de Cuvillen. Nos contre-attaque au cours desquelles se distingua particulièrement le régiment de réserve d'infanterie n. 55 ont rejeté l'ennemi hors â'Abancourt et de Bantigny et empêchèrent les vaillants défenseurs ■ururtem-îergeois de Bécouri d'être encerclés par l'adversaire. Près et au sud de Cambrai des régiments de la Sme division réputée de marine, ainsi que des régiment* du Sekleswig-Holslein., brandeaiour-geoîs et bavarois ont fait échouer l'assaut ennemi. Runi'.Uy est resté aux mains de l'ennemi. Croupe d'armées du colcnM-générai von Baehn Entre le Catelet et l'Oise notre front a passé depuis Vavant-dernière nuit à l'est au delà de St-Quentin vers Bertkenicoart sur Oise. De violentes attaques ennemies se sont développées dans le courant de la journée contre les secteurs d'Es-irées-loncourt-Lexditif. Des deux côtés de Seque-hart l'ennemi a pénétré. Des contre-attaques de bataillant ost-urpseiens et fomamenst commandés par le commandant de division général von der Chevallerio, en personne, l'ont de nouveau refoulé. St-Queniîn où il n'y avait plus depuis hier que des détachements de reconnaissance a été occupé par l'ennemi. Croup» d'armées dti Kronprïnz allemand Combats d'avant-poste s entre Ailette et Aisne. 'Au nord-ouest de Reims nous avons replié nos troupes de la Vesle sur des positions situées à y arrière. L'ennemi nous a suivi avec de 'faibles détachements et occupait le soir la ligne Vente-la y - V illers-FranquCux. En Champagne les Français ont de nouveau repris leurs attauqes uniformes. Le matin elles ont été dirigées contre le front Sie-Marie-à-Py tusqu'à Monlhcis et dans le courant de la journée contre nos lignes entre Somme-Py et Aure. Leurs 1i.tfaq34.es ont échoué. Nos contre-attaques ont pour 'a plupart déblayé leurs points de pénétration locaux. Outre les divisions prussiennes et bavaroises se trouvant au front depuis le début de la bataille le régiment d'infanterie -n. J/OG s'est particulièrement distingué. La position occupée par nos trou-■ies la nuit dernière des deux côtés de l'Aisne, court de Monthois par Challerange, au delà la forêt d'Autry. au nord de Binarvule et en plein à travers la forêt d Argônine vers Apremont. Nos avant-postes ont repoussé diverses attaques ennemies devant ce front. Groupe d'armées von Callfeltz 'Au cours d'entreprises d'attaque nous avons rejeté les Américains, hors de la forêt d'Ogon et bars des lignes attenantes. Nous avons abattu hier 27 avions et 3 ballons captifs. Le capitaine von Schleich a remporté sa Sûe victoire aérienne, le sergent May, sa SOme. BERLIN, 1 octobre. — Officiel du soir: Nous avons repoussé de violentes attaques de l'ennemi, en Flandre, des deux côtés de Cam-irai et en Champagne. AUTRICHIEN VIENNE, 1 octobre. — Officiel: Combats locaux en divers points du front albanais. A part cela, pas if événements particuliers. BULGARE SOFIA, 30 septembre. — Officiel: ■' Sur le front en Macédoine, de l'Albanie à la Belasitza, combats d'arrière-gardes. Sur le front de la Belasitsa, engagements entre patrouilles qui se sont terminés à notre avantage. Dans la vallée de la Strouma, plusieurs compagnies britanniques, appuyées par des canons et des mitrailleuses,, ont tenté d'approcher de nos positions; elles ont été dispersées et ont abandonné leurs canons et plusieurs mitrailleuses ; en outre, des prisonniers sont restés entre nos mains. FRAN0AXB TAPAS, 1 octobre. — Officiel de S h. p. m. : Noire progression a repris ce matin entre l'Aisne et la yesle. En Champagne nos troupes poursuivant leurs attaques ont complété leurs succès dans la soirée d'hier.A notre droite nous avons réalisé une avance importante dans la vallée de l'Aisne et conquis Binarville et Condé-lès-Autry. Nous avons fait de nombreux prisonniers et capturé un matériel considérable, notamment plus de deux cents wagons à voie de 60 et de nombreux wagons à voie normale. Depuis le 2G septembre les chiffres des prisonniers faits entre la Swppes et l'Argonne dépasse treize mille. Dans la même fériod.e plus de trois cents canons, dont I un grand nombre de gros calibre, sont tombés en nstre possession. PARIS, 1 octobre. — Officiel de 11 h. p. m. : /.tfs attaques menées par notre première armée en liaison avec les armées britanniques dans la région île St-Quentin. ont obtenu d:importants résultats. Poursuivant l'ennemi en retraite, nos troupes ont pénétré dans St-Queniin jusqu'au' canal. L'ennemi résiste encore avec opiniâtreté aux extrémités de la ville Qià est débordée par le nord. Dans cette région, nous avons atteint le canal entre le Tronquoy et Rouvroy. Au sud nous avons poussé dans la position d'Hindenburg jusqu'à 2 kilomètre environ à l'est de Gauchy. Sur le front de la Vesle la pression énergique exercée depuis hier par notre cinquième armée a été couronnée de succès. L'ennemi contraint d'abandonner les plateaux entre VAisne et la région de Reims s'est replié sur toute la ligne. Nous avons occupé Maizy, Concevrons, sur la rive 'sud de l'Aisne que nous bordons cuire ces deux villages. Plus à droite, nous avons pris possession tic Meurival, Vontelay, 11 ouvan court, Vrigny Chenal/, Mcrfy, St-Thicrry et poussé nos ligues ins-rjiïaux abords riu fort de St-Thierry. Depuis hier, 2,100 (deux mille centI prisonniers ont clé dénombrés. Nous avons capturé une vingtaine fie canons dont 10 de gros calibre. En Champagne, les vaillantes troupes de notre 4e armée roiifmmtU l'effort des tours précédents ont accru leurs ■avantages A droite, elles ont conqv.s dans la vallée de l'Aisne lAulry, les bois fl'Auiry et Vauv-icz-Mouron, à S kilomètres an nord 4e Bnucetwitte. Pins à l'ouest, *Ucs ont atteint les abords sud de ChaVtemnnc, porté leurs lignes à 1 kilomètre au sud ci' JJrn ci pénétré dans les bois cl'Qrfeu'.l, au mi-est cle celte localité. Nous morts fait de nombreux prisonniers au cours de la pmmêe, capturé êcs cartm* et un malé-*àbI considérable imjjassM&e à tUnamtiTfr. ITALIEN ROME. SO septembre. — Officiel: En judi&rrie, après une violente -préparation d'artillerie qui s'est propagée sur un large front, au grand nombre de détachements ennemis, franchissant la Chiese, ont aUaqité à coups de fusil et de mitrailleusesla nuit du ,26' au 2'J septembre, nos -postes avancés près de Manon, dans la vallée de Da-one, Cette attaque a échoué grâce â l'opportune intervention de nos batteries el l'ennemi a été forci de se retirer au delà de la rivière. Sur le reste du front, duel d'artillerie et activité réciproque des détachements de recon-uaîsS-ajise.Sur la Cima Kady (Tonale), nous avons f-ait prisonniers ions les luttâmes d'une patrouille. Deux avions ennemis ont 'été descendus au t cours de combats aériens. ANGLAIS LONDRES, SO septembre. — Officiel.: Au cours de nos opérations au nord de Saint-Quenihi, la 4£e division du Nord et du Midland a fait hier à elle seule J),000 prisonniers el pris environ caiions. Dans ce secteur, l'ennemi a résisté nier avec acharnement entre Bellicourt et Gonnflzeu. Les troupes américaines, anglaises ci australiennes ont dû se battre durement, et ce n'est que t<3,rd dans la soirée qu'elles ont gagné du terrain et fait un grand nombre de prisonniers. En contre-attaquant, vers la soirée, l'ennemi a réussi, à Bony et à Villers-Guislain, à refouler légèrement nos troupes l'ers les abords à l'ouest de ces villages. Nous avons tenu fartant ailleurs notre gain de terrain et progressé encore dans la soirée au nord de Gonnelieu. Un violent combat s'est livré hier après-midi , sur l'aile gauche du champ de bataille. Nos trou-pes avancées, qui avaient occupé Aubenchel-au-Bac et étaient entrée à Arleitx, ont été forcées d'en sortir. 4 l'ouest et au nord-ouest de Cambrai, l'ennemi n'a pas été à même d'entraver la marche en avant de nos troupes„ dont les détachement s avancés ont atteint le carrefour des roules d'Arras à Cambrai et de Bapaume à Cambrai et sont entrés dans les faubourgs nord de Cambrai. Nous avons repoussé une contre-attaque prononcée dans cette région par l'ennemi, Qui a subi de fortes pertes. Il a plu à torrents la nuit et le vent a soufflé en tempête. =»t»> DERNIERES DEPECHES Qpinlion da marécha! Haig sur la grande bataille Londres, 2 octobre. — Dans un ordre du jour adressé aux troupes, le maréchal Haig- déclare qu'en ne saurait prévoir peur le moment la fin de la grrande bataille, en tant Que bataille de long-ue durée, en admettant même que le front aUemaixl chancelle, chose peur laauelle n'existe pas le moindre indice. L'espoir de jeter rapidement l'adversaire par terre, da.ns cette nouvelle phase de combat, est une pure utopie. Conclusion de l'arm:st:oo bulgare à SalSRique. Amsterdam, 1 cctobre. — On annonce aujourd'hui de source officielle de l'Entente que la Bul-jrarie aurait sisend samedi soir l'armistice à Salo-nique. Le traité d'armistice est siRTjé par le général Franchev d'Esperet d'une part, et le plénipotentiaire bulgare. Les hostilités sont suispendues. Les renforts ge?mano-austro-haRgrois en Bulgarie Berne, 2. — Le «Journal de Berne® annonce que les renîoiis pour l'armée Lm!g®re continuent à afflua". On .assure que phnfcws dwssfons allemandes de l'arm e von Al -okeasen resté» en "Rouma-xûe îeraî'-'ut route, nrômo que des Inouïes aux-t-fraircs ■ù'Alban'e du général voa Pfianzer-Balt n. Le journal déclare qu'une attaque venant de l'Albanie doit rétabl r d'un seul coup la situation. Bombardement à lonaïus portée da Bunkergue ■Copuihan'ue, 2. — D'après le «Temps», Bunlser-q^te a été boinliarflije sysiématiquenîeni par des ea-/30as à longue portée depuis d'manche midi Les c.bus tombent régulèreiaent toutes les cinq minutes sur la vite. Clemancaau et la paix Paris, 2. — Du «Matin® : Clémenesau a assuré à. Epin®l qu'il en!anxra."t des pourparlers de paix avec l'ennemi aussilôl finies les opérations de Foch, cette aaiinée-ei. LA SITUATION EM BULGARIE Protestation du généralissime Schekoîf Vienne, 1er oct. — Le généralissime Schekoff, qui se tivuve à Vienne, a déclaré à un rédacteur de l'«Az Est* qu'il a adressé u.n télégramme à son gcuvernement, par lequel il proteste éoergiquement contre la démarche de Malinoff et déclare <ju'en sa qualité de R-é-néraliSsime, il ne saurait se montrer -solidaire du gouvernement. Simultanément,_ Schekoff a exposé en sa qualité de généralissime de l'armée du peuple bulgare, son point de vue au général feld-ma-réchal von Hindenburg et au baron von Arz, chef de l'état-major autrichien, en les informant qu'anssitôt rétabli, il reprendrait son poste. l,e général Sawoff généralissime? Berlin, 1er oct. — Du «Lokal Anzeiger» : Le commandement en chef de l'armée bulgare a été transmis au général Sawoff. Le roî Ferdinand à Sofia Berlin, 1er oct. — D'après les dernières informations reçues, la nouvelle que le roi Ferdi-•nïuxl se trouverait à Vienne est inexacte. Le roi se trouve à Sofia. L'armistice buigf.ro Berlin, 3 cct. •— Le «Lokal Anzeiger» reçoit cette information de Geinève : L'information Ha--vas concernant la trêve d'armes avec la Bulgarie ne dit rien quant à la durée ; quoi qu'il en soit, il faut attendre confirmation du rapport des trois sous-traitants bulgares de Sofia. Londres, 30 sept. — L'ag. Reuter apprend que l'armistice est immédiatement entré en vigueur et deiâeurera appliqué jusqu'à conclusion de la paix ; qu'il est purement militaire, ayant été conclu, non par un diplomate, mais par un général | français, et contient, entre autres clauses, les suivantes : Evacuation immédiate des régions occupées de la Grèce et de la Serbie, démobilisation immédiate de l'armée, reddition aux alliés des moyens de transport de toute espèce, de bateaux, chemins de fer, contrôle des alliés snir les armes, lesquelles seront rassemblées et emmagasinées dans les différentes régions du pays; libre passage, pour les alliés, à travers la Bulgarie, avec cccupation, par eux, des points iugés importants, notamment par des garnisons anglaise, française et italienne en Bulgarie, tandis que ks territoires grecs seront livrés à l'occupation par des Grecs, ceux de la Serbie à des troupes serbes. Il n'y a aucune mention de modification territoriale résultant de la guerre. 11 a été décidé de surseoir, pour la réponse, jusqu'aux négociations de paix générale, étant donné qu'il serait préjudiciable de laisser ces conflits influencer la direction des opérations militaires. On espère, par cette résolution, assurer une paix durable dans les Balkans. La pr;sî2 turque Constantinopk, 30 sept. — La presse de ce jour s'exprime avec un calme parfait au sujet da tous les événements bulgares. L'«ikdatns> déclare que c'est là une aventure, comme il s'en est produit plusieurs au cours de cette guerre. Le «Tanin» dit qu'au pire cas, la situation serait la même qu'avant l'entrée en guerre de la Bulgarie, mais que la voie entre la Turquie ' et les coalisés serait ouverte. La pressa suisse Berne, 1er oct. - Du «Journal de Berne»: « Voici la Bulgarie arrivée au tournant. Si elle se jette à corps perdu dans les 'bras de l'Entente, nul doute qu'elle ne perde toutes Ses conquêtes, car l'Entente voudra avant tout aider la Serbie et rendre de nouveau à ce pays sa gran- -deur et sa force. C'est là une chose que tout Bulgare comprendra, et c'esit pourquoi mous ne sommes pas si certains que cela que !e Scbra nié, qui doit se réunir aujourd'hui, se laisser: tout bonnement mener jpar Malinoff. Si, néan moins, cette éventualité Se produit, cela éqni vaut à la renonciation définitive de la Bu&a rie à toute position de prédominance dans le: Balkans, mais cela équivaut aussi à la guern civile, car il est inadmissible que l'année s< laisse ainsi volontairement ravir ses Jnuriers^ei faveur de la Serbie. Cela peut signifier auss la guerre contre les ci-devant alliés de la Bulgarie, qui pe toléreront sans doute point qui le chemin vers la Turquie passe à travers 1; Bulgarie. Notre impression, c'est que ni à Vien ne, ni à. Berlin, on ne se préoccupe outre me sure de la chose. On a la pleine confiance quJat pis-aller, on pourra tenir la situation et intervenir ». La fidélité de !'alliance austro-hongroise Budapest, 1er oct. — Le «Nyelo Qrai Ujzasr» à Pencofflitre de -cette rumeur fabuleuse d'urne paix séparée de l'Autriche-Hongrie, émet dt source autorisés et hier: au courant des intentions goîivei'îîementaies, la déclaration que voici : Ni à présent, non plus que dans le passé et dans l'avenir, il ne peut aucunement être question d'une paix séuarée de la monarchie austro-hongroise. Ni au Conseil de la Couronne, ni an Conseil des ministres d'Autriche et de Hongrie, ni aux conférences ministérielles collectives, on n'a vu surgir la moindre possibilité d'une réalisation de cette idée absurde. Tous les facteurs autorisés de la monarchie, de même que tous ceux de ia politique hongroise s'accerdent à faire concentrer les efforts vers la paix mais toujours dans un sens invariable de loyalisme et -d'honnêteté, selon le principe de l'action en commun avec l'Empire allemand 'allié. Le caractère sottement tendancieux de cette information insinuant une paix séparée ne dénote qu'une dangereuse scélératesse dont jamais le cœur honnête du brave peuple hongrois ne put être souillé. Le remaniement gouvernemental en Allemagne Berlin, 1er octobre. — Du «Lokal Anzeiger» : « Il ressort de la délibération qui a eu lieu entre le vice-chancelier von Payer et les membres dirigeants des fractions, que les partis majoritaires se_ sont déclarés hostiles à un ministère de coalition, mais désirent constituer un ministère composé des membres de la majorité du Reichstag, dont feraient également partie les libéraux-nationaux avec voa Payer à la tête. M. von Payer apparaît ainsi comme devant être proposé à la couronne comme vice-chancelier de l'Empire ». Berlin, 1er oct. — Du «Berliner Tagebîatt» : « L'admission de parlementaires aux postes gouvernementaux rendra les réformes étatistes possibles, mais ne les imposera pas. Les chefs des partis du Reichstag se sont, dans leurs délibérations avec M. von Paj'er d'abord, puis au cours des réunions qu'ils ont tenues entre eux, mis d'acccïd au sujet de la constitution du nouveau gouvernement. Recevant les groupes^ particuliers, aussi bien les Polonais que les socialistes indépendants, M. vera Payer leur a demandé de lui exposer comment, à leur point de vue, ils entendaient constituer un gouvernement parlementaire. Les députés de droite, les Polonais et les socialistes indépendants ont déclaré Iju'il leur était impossible d'entrer dans un cahjineit de coalition. M. von Payer a dit alors expressément que la « parlementarisatfcm » ne s'étendrait pas seulement aux ministères de l'Empire, mais également aux., ministères prussiens. L'article !), paragraphe 23, de la Constitution de l'Empire, ne peut être supprimé sur-lc champ sans un vote du corps législatif. Il faudra cependant prendre incontinent les mesures nécessaires pour procéder à la revision de la Constitution. On ne cite pas encore les noms des personnalités qui ont des titres à faire valoir pour faire partie du nouveau cabinet ». Cologne, 1er oct. — De Berlin à la «Gazette de Cologne-» : « Les négociations entre le gcuvernement et les partis tondent en ce moment à élaborer un programme et à trouver des hommes, de _ nature â rallier la confiance générale, qui seraient à même de le remplir. Quant au texte du programmle, les partis de la majorité semblent s'être mis d'accord, dans l'intervalle. En ce qui concerne la formule, des pourparlers ont lieu entre le vice-chancelier et les partis- elle sera probablement rapidement adoptée et aboutira à un résultat politique ». M. von Payer décline les fonctions ds chancelier Berlin, 1er oct. — Du «Lokal Anzeiger» : M. von Payer a refusé d'agréer les fonctions de chancelier. Après lui, c'est le prince Max de Bade qui apparaît le plus à l'avant-plan poulies fonctions de chancelier. Le prince, qui arrivera dès aujourd'hui à Berlin, aura des pourparlers avec les chefs des partis. Dans les milieux parlementaires, on croit que &a nomination a des chances de succès. Il s'agit maintenant de savoir si les partis majoritaires pourront adopter le programme rédigé de commun accord. En ce qui concerne les nouveaux portes, en ne peut déclarer qu'une chose pour le moment, c'est que M. von Payer mettra volontiers ses services à la- disposition du nouveau chancelier. _ Ainsi serait tranchée la question du poste de vice-chancelier. Le régime parlementaire allemand Vienne, 1er oct. (Korresp. Bureau). — La missive de l'Empereur d'Allemagne au comte von Hertling est commentée à fond par les journaux à titre d'événement important dans l'histoire intérieure de l'Empire allemand. En cette heure si grave, il faut la réunion de toutes les forces du peuple allemand. Le grand avantage résultant d'un perfectionnement au régime parlementaire de l'Empire réside en cé qu'il privera l'ennemi de la plausibilité de ses assertions, en amenant la tranquillité à l'intérieur. La parlera entarisation de l'Empire allemand aipparaît comme un acte important pour la paix, comme un acte susceptible de résultats plus féconds que les_ neuf nouvelles clauses émises par Wilson, puisque le rejet des clauses essentielles des Puissances Centrales n'est pas impliqué par ces cinq clauses, il faut y voir plutôt une dénégation catégorique qui serait très essentielle pour rejeter constamment à la figure des Centraux des buts de guerre des gouvernements de l'En-tente. Entretemps, si le nouveau discours de Uilson ne laisse pas encore d'espoir, il n'est pas, non plus, bien susceptible de relever le moral chez l'Entente, puisqu'il inaugure une nouvelle discussion de la question de la paix, et c'est de cela qu'il s'agit en première liane. La monarchie austro-hongroise, qui a déjà tant fait pour l'idée de la paix, devrait, sans se laisser rebuter, remettre le levier en action, là où l'occasion s'en présentera. Les journaux ont donc adressé aux représentants de la nation, lesquels commencent aujourd'hui leurs séances d'automne, un appel leur demandant d'avoir conscience de leur responsabilité et de coopérer à la paix par leur attitude. Les csmfcats en Champagne Berlin, 1er oct. — Les combats dans les secteurs Sninte-Marie-à-Py et Somme-Py sont poursuivis de part et d'autre avec une ténacité sans pareille. Les poussées opérées par l'adversaire avec des forces numériquement supérieures étaient principalement dirigées contre le bas-fond de Py et la hauteui dite côte Hélène. Après que la violente canonnade préparatoire de la nuit du £8 septembre fut montée, veTS G heures et demie du matin, à un diapason d'un feu roulant d'extrême violence, les Français tentèrent de franchir le Py. Cette,fois encore, de nombreux tanks couvraient les masses d'infanterie lancées à l'assaut en plusieurs vagues et bientôt brisées, malgré leur multiplicité, contre la bravoure des défenseurs allemands, qui firent à l'ennemi de lourdes pertes et effectuèrent une défense héroïque, malgré la terrible action exercée sur le système nerveux et la rasre destructrice vraiment infernale de l'adversaire. En un -certain endroit, une poussés nouvelle ^ des Allemaaids leur fit réussir 1 à avancer leur ligne <k: 3&i mètnes,' grâce à la brillante coopération d'une douzaine de soldats du génie qui, en une superbe pexfoo-manee. s'ein- parèrent_ de deux mitrailleuses et de 23 prison-l niers._ Une «équipe de ces tanks mis en ligne par l'ennemi, et comptant douze hommes, dut se rendre à trois chasseurs allemands qui se pré-■ cipitaient sur elle. Malgré les insuccès de cette ; matinée, l'ennemi recommença obstinément 'ses : attaques l'après-midi, mais toujours sans pou-: voir enregistrer aucun succès. L'admirable coo-i pération de toutes les armes, appuyée par l'es-l prit de sacrifice _ chez tous et chacun, fit dégénérer la tentative de percée en un sanglant : échec dans l'avant-zone d'entonnoirs. Des déta-i diements plus petits presque entièrement tec-- més de troupes ennemies assaillantes, se lais-• saieut massacrer, ou bien se frayaient un pas-! sage de vive force. L'artillerie fut particulière-; ment admirables bien que, pendant douze heures sans interruption, elle eût du subir le feu massé des canons ennemis, elle faisait néanmoins pleuvoir ses gerbes de feu sur les Français arrivant à l'assaut derrière les tanks, et, de ce fait, atténuait beaucoup ce que la mission de l'infanterie avait de pénible. La 309s victoire aérienne de l'équipe Bostke Berlin, 1er oct. — La journée du 27 septembre fut glorieuse pour l'histoire des avions- de poursuite allemands, car l'équipe autrefois commandée par le capitaine Bôike, y a abattu son 3G©e avion ennemi. C'est en une succession d'épisodes extraordinairement rapide que cette équipe est ainsi parvenue à accumuler victoire sur \ictoire même après la mort de Bôlke. Nombre des meilleurs aviateurs d'Allemagne ont combattu dans cette équipe : le baron von Richtho-j.en, le lieutenant Voss, le capitaine von Tuschek, le lieutenant Max Millier, le lieutenant von Bîi-low, le lieutenant Bohm, le premier lieutenant Wernert. le lieutenant Bolle. le lieutenant Bau-mer, le lieutenant Fromberg, etc. Pas mal d'entre eux sont déjà couchés sous terre, mais aucun des survivants ne craint la mort et c'est une volonté inébranlable de vaincre qui les gui-1 de dans l'accomplissement de lettr projet: devenir également un Bolke. La guerre aérienne Amsterdam, 1er oct. (Officiel). — Le ministère des affaires étrangères a protesté éuergi-quement à Londres contre les nouvelles violations réitérées du territoire néerlandais par les avions anglais. Berlin, 1er oct. — Attaques aérienfies sur territoire allemand au cours du mois de septembre : L'ennemi a entrepris plusieurs attaques nocturnes en septembre ; s'il croyait ainsi diminuer le risque et accroître le succès, il s'est bien trompé, car il n'a occasionné que de légers dégâts ; dans la plupart des cas, les canons de défense contre les avions, coopérant on ne peut mieux avec les projecteurs, forçaient les agresseurs à Tencncer prématurément à leurs projets et à se contenter d'un lancement de bombes à tout hasard; c'est ainsi que sept grands avions de combat tombèrent sous les coups de la défense allemande, dont l'efficacité est ainsi prouvée d'une façon convaincante. Berlin, 1er cct. — Avant-hier 29, de violentes foourrasgues oomipliquées de pluies battantes rendirent à peu près impraticables les combats aériens depuis la Flandre jusqu'à Verdun. Malgré cela, les équipes de poursuite allemandes déployaient une activité infatigaWe dans l'accomplissement de leur devoir. La puissance du barrage ennemi ne pouvait leur faire entrave dans leur reconnaissance de l'arrière-zone. Durant toute la journée, elles restèrent dans le combat et procurèrent de précieux renseignements au haut commandement. A des hauteurs d'une dizaine de mètres, les équipes de la marine "bombardaient les tanks en marche et les colonnes ennemies sur la ligne Ypres-Hoora'. et leur tir de mitrailleuses bien pointé exerçait de grands ravages dans les batteries et positions de l'ennemi, soit en tranchées, soit en vallcns. A l'ouest de Cambrai, elles jetèrent des munitions à l'infanterie allemande qui avait épuisé les siennes. Dans la Nouvelle Forêt, située au nord de Marcoing, elles reconnurent, d'après les uniformes et signaux des garnisons de l'infanterie des tranchées cernées par l'ennemi ; elles lui transmirent les ordres de lutter jusqu'au bout pour se frayer un passage de force, ce qui les sauva de la captivité. En Champagne, un groupe d'équipes de bataille fut lancé contre un rassemblement, qu'on avait reconnu être constitué par de l'infanterie et des tanks américains, -dams la zone Apremont-Baulny-Eglifontaine. L'attaque de ce groupement atteignit les Américains au moment où ils s'ébranlaient pour un assaut. A Rapproche des aviateurs de combat, l'infanterie et les tanks refluaient, en fuite éperdue, cherchant abri dans les parties boisées qui, ensuite, étaient abondamment criblées de lance-mines et de balles de mitrailleuses. Ce ne fut que grâce à l'intervention du groupement de bataille que l'attaque, déjà préparée par une violente _ canonnade, ne put se développer. L'impression morale laissée par les attaques des équipes allemandes de poursuite sur les troupes combattantes et leurs chefs, était excellente ; aussi peuvent-elles se glorifier d'avoir essentiellement contribué au succès de 1a grande bataille défensive.Uns opinion française sur l'armée allemande Bûle, 2 oct. — Le collaborateur militaire du «Radical» ne croit pas qu'il soit impossible que les Allemands procèdent d'ici quelque temps à une attaque de grande envergure au front Ouest, peut-être en Champagne, attaque qui pourrait peut-être bien, non seulement arrêter la marche en avant des alliés, mais pourrait même les forcer à la retraite. Dans tous les cas, la situation générale des Allemands n'est pas défavorable au point que pareil projet paraisse irréalisable. * La fin de l'affaire Caillaux Berne, 2 oct. —- Le Conseil fédéral a défendu à M. Caillaux, l'éditeur du journal «Demain», de séjourner dans les cantons-frontières. On a renoncé à son internement et à son expulsion. Le nouveau Cabinet japonais Londres, 1er oct. {Reuter). — On mande de Tokiq que le nouveau ministère japonais a été constitué sous la présidence diu ministre Rey, chef du parti des Sen-Yykei; le portefeuille des affaires étrangères est attribué à M. Uchida, et celui de la guerre au général Ta-nake ; l'amiral Rado conserve celui de la marine.La grippe espagnole en Italie Bile, 2 oct. — En raison de l'extension toujours croissante de la grippe espagnole en Ita-lie, le ministre^ de la guerre a adressé aux corps d'armée une circulaire où il invite les médecins militaires à s'occuper davantage de la population civile. Le député Pietrovale a envoyé au président du conseil une question au sujet de l'état. sanitaire du pays. Le vol au musée du Prado Madrid, 2 oct. — La police a constaté que les objets précieux disparus dernièrement du musée du Prado ont été volés par un ancien employé du musée. La vis cfcsre en Suisse Berne. 2 oct. — Le conseil National a adopté à l'unanimité le projet déposé par le Conseil fédéral tendant à accorder une nouvelle indemnité de vie chère au personnel de la Confédération. Fin de la grève à Zurich Zurich, 2 D'CL — En guise de solidarité avec les employés de banque qui s'étaient mis en grève, le parti ouvrier a^iéclaré à son tour la grève générale, qui s'est étendue à quelques régies communales. Les exigences des employés de banque ayant été acceptées, la grève a pris fin dans la soirée. Pour le vote féminin aax Etats-Unis Washington, 2 oct. (Reuter). -— M. Wilson a prononcé, mardi, au Congrès, un discours, dans lequel il s'est prononcé éoergiquement en faveur de l'extension du droit de vote aux femmes. La Grande-Bretagne a déjà fait un pas en avant dans cette question. Le président a dit encore qu'on ne peot se passer des femmes si l'on voulait continuer la guerre avec succès, ou si l'on veut résoudre les nombreux problèmes j aui surcriront après la guerre. 1 Contre les Soviets Berlin, 2 cet. — On mande de Stockholm au « LoKal-Anzeiger» : D'après informations arrivées aujourd'hui, les journaux russes s'attendent a une nouvelle offensive concentrée contre la république des Soviets. ECHOS ET NOUVELLES UNE CITE-VILLAS A MOLENSEEK L'administration communale de Molenbeelc-St-Jean va soumettre, à îa Commission royale de-î Monuments et des Sites, les plans d'ensemble ne 1 édification d'une cité-villas, dans le nouveau quartier d'Osseghem, et notamment dans la partie avoismant la vallée du Beek. Le parc du Beek, que l'on projette également d établir, sera très pittoresque. On y construira des bassins de retenue pour les eaux du Maelbeek. d une part-, du côté du Karreveld, pour barrer les eaux du Paruck. Ces bassins seront aménagés en étangs, dans lesquels on déversera une quantité appréciable d'alevins, de façon à les rendre poissonneux, ce qui seTa hautement apprécié par les amateurs de pêche à la ligne. LES REPAS DE NOS FONCTIONNAIRES! Alors que Bruxelles adéiàdépensé plus de cinq cent mille francs à l'organisation du fameux « Repas communal », l'administration des Hospices vient de se charger de l'organisation du dîner servi chaque jour aux fonctionnaires de l'administration provinciale. Pour le prix modique de 1 fr. 50, ceux-ci obtiennent un menu digne, paraît-il, de Lucullus, un Lucullus de guerre, bien entendu! HOSPITALITE ESPAGNOLE Le Conseil communal de Malaga examine ac-tuellement une proposition relative à une souscription de 5,000 pesetas à un fonds destiné à la création d une colonie de vingt orphelins | français et _ belges qui seraient hébergés dans cette ville jusqu'à la fin des hostilités. L'eau minérale gazeuse de MONTSERRAT est garantie pure et sans danger. Bureau : 218 rue de Merode, 218. (32:rj LA «VLAMEN-POLiTiK» Le correspondant de BraxeUes du « V'.aamsciie N:cuws » para'ssani à Anvers attire l'attention sur le fait que <foï-«fcscours de von Payer il ressort clairement que l'assertion suivant laquelle la po!tt;qu3 «amande de l'Altemagne serait une manœuvre aa-n?x?onnste dégu =ée, est tout à fait illégitime. Le correspondant imag ne que le représentant da s'Ai-■einagne traitant à la Cooféteiaee de la paix de la çruest-oa de la politique flamande en Belgique, s'exprimera probablement comme suit : « Ba appliquant les mesures de fJamandisation pendant l'occupation, l'A'emagne s'est trouv e a".r conformément à l'art. 43 de la JVe G nvent.on de La Haye, du 1.8 octobre 19J7. consacrée par les lors iielges des 25 ma -S août 1910. Par la réouvtrluie de 1 Université de 1 Elat û Gand, nous avons fourni a la jeunesse nd6 l'occssôoci <~le cont'îiii-cî* ses études, afin qu'elle pufese, c'cs la fin de ta guerre, eo.feborer cle toutes ses forces à la recons-titul on de son pays. Les Flamands ayant exprimé le vœu que l'in-sanction à l'Univers té de Gaixi fût donaée en lan* gue néerlandaise, te gouvernement allemand y acquiesça et ceèa d'aulaiit plus volontiers qu'il "réparait, en prenant celle mesure, m» inju-tice crianta perpéa-ée depir's lcnglemps envers le peuple l.a flamandiistition de l'en saignement primaire el moyen la séparation odni.iùsii-ut ve et Ktabiasseinent des premières assises d'un corps législatif p.ur la Flandre, toutes ces mesures sont pénétrées du même e^nrt d'équité qui -j si régner dans une aUniin.s!ra-■lo-n de pays occupés et e ' 1-respMKksit entièronr-nt aux principes proclamés par l'Entente concernant 1 autonoan© des nations. Dans son discours du 12 février 7913, le président Wilson a dée.'aré entre autres que, « à toutes tes aspirations nationales ctaSeStoent circonscrites, satisfaction devait être donnée autant que t'ure s« pourrait ». Le problème devant lequel le gouvernement allemand s'est trouvé on Belgique était rets-lavement peu compliqué. Malgré toutes les tentatives de francisation des p-ov.nces septenlrionavs, la frontière linguistique, mttanent tracée, n'a pas var:é depuis 1839. La partie francisé» c onstitue e;j Flandre un pourcentage de la population global tellement négligeable, et avec un peu de bonne vo* ionté elle s'aâapfcra si .fuel em-ent à son entourage, que, par la flamandisaiion de la Flandre et la re-constitution de son homogénéité, il ne se trouve êiro porté atteinte au droît de personne et à aucun iutc-rêt lég'-time. L'organisation d'un enseignement entièrement fin, mand permettra au peuple de Fiandre, si i-ictie» inemt doué, de développes- librement ses mest niables facultés et <je contribuer ans:" à ta prospérité du pays et /i la civilisation universelle. (Jn tel enseignement, toutefois, ne peut suffire à reconstitue;* et à conserver l'autonomie culturelb de lu Foudre. La puissante influen t exercée par l'iilat s'esi trouvée en Belgique, depuis 3830, toujours a^ir de façon francisante sur te Fiandre, et les forces économiques et sociales de la minorité, si peu. nombreuse mais si francisée, sont des obstacles redoutables qui s'oposeront à l'autonomie des Flamands aussi longtemps que l'on n'aura pas rompu avec ce système cenira'isaîeur aspirant à réaliser l'irréalisable et monstrueuse un té de deux peuples appartenant à des races différentes. La sépara tien adm'nisîrative, complétée par l'instauration d'un Parlement flamand' et d'un Par-lennent wallon, élimine ia possibilité d'oppresson pour l'un des deux peuples; elle affaiblit les causes des querelles de race et des dissens'ons linguistiques; elle oontr.bue à la concorde et établit la seule assise durable de la neutralité et de l'indépendance du pays, temporairement occupé par les aimées allemandes. L'administra Von allemande avait te •devoir impérieux de contribuer a la création do ces facteurs indispensables. On lait îi l'Allemagne, il est -vrai, le reproche in-Jnsàifié qu'elle v sait, en prenant de teïes mesures, une annexion déguisée, Q :e ce reproche ne repose sur aucun fondement, voilà qui résulta déjà du fait que l'Allemagne est prêle à évacuer sans réserve" la Flandre et la Wallonie, lin procurant â ces deux nationalités, dont nous avons provisoirement ta garde, les moyens de se développer librement, l'adminis'rallon allemande a fait ce qu'elle cons -dère êlTe son devoir. L'Allemagne n'exige pas de contre-prestations. Elle ne désire pas imposer lu collaboration de ia Flandre et d? la Wallonie avec l'Allemagne — collaboration nécessaire au développement économique de oes deux contrées — comme «ne camisole de force. Leurs populations se sont suff.samment pénétrées de la nécessité d'en-ten.iT avec l'Allemagne — le « bintedand » naturel — des relations amicales, pour qu'elles soient) disposées à conclure avec nous les traités de com-i» rce favorables aux deux parties, qui, réciproquement, ouvriront- aussi largement que possble leurs frontières. L'Allemagne ne poursu't en Belg'que aucun but du conquête; mais en tant que garantie de sa propre sécurité, elle sa doit de prévenir que, par un système de francisation" clés Flamands, il ne ee créa dans le pays une situakon unilatérale au profit d'une autre puissance. D'autre part, il paraît bien certain que s' le gouvernement h son retour dans le pays se mettait à défaire ce qui fut créé avec notre assentiment par le travail o.> niait® des Flamands et Wallons, une révolution ne se ferait pas attendre. Nous nous trouvons ici réans pour conclura la pa'x et ia paix n'est poss'bie en Belgique que par une organisation intérieure qui garantisse le libre développement des deux peuples. Pour cette la'son, fAlieniagn© lent pour désirable que la Conférence étende d ia Fian-<fce et h la Wallonie le principe des nationalités à 4aquc3fe l'univers entier se raille, et que la Conférence garant s=e le ctto't à l'autonomie de ces deux peuples par une convention internatàc-nale et e-onf ■: iu- à cet effet les mesures désirées par les Flamands et les Wallons -et instaurées pas* nous ». Ijc ( ivspoadaot fait remarquer que i' i> dépru'iuiK-a flamande n'étant auesineiBfcnA menacée du côté de il est à prt'-js'-ni parus à tous lei Flamands, y compris <-«ux qç» l'on appelle passi» vastes et qui sa sert -tenus à l'écart ju-squ'à présent» da cdllaboror pendant l'occupation aux mesures de fiiamaudîsatBan de leur noya. Jeudi 3 Octobre 1918. • N° 1438 QUINZE CENTIMES usuâi 3 Ucto&re 1918. - N» 143? ABONNEMENT «rag» <5|p| fM ANNONCES

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