Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 november 1916
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s.n. 1916, 21 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xp6tx3698x/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD, Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de posic eu Belgique et à l'Etranger n'acceptent que dès abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 3 Avril 1 Jcili.et 1 Octor. Ou peut s'abonner toutefois pour Jcs deux derniers mois on même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois i Mois rr.3.0$m.2.40 Fr.l.50-M! 1.20 — - O ■■ ■ ■* TIRAGE ; 9O.O0O PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES . — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne °-4® La grande ligne 0./5 J Rédacteur en Chef : ! w* s m i Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I t!pâgea90.000 Mayo caie sAi,M I ® Journal lodépcnnsnt ® I bruxelles, 45, rue Henri maus I par" jour Lettre de Hollande La fameuse Union sacrée semble décidément boiteuse si nous en jugeons par la façon dont agissent et parlent les représentants bariolés de ce qu'on peut appeler « le patriotisme des entretenus". » Ce n'est un mystère pour personne que les réfugiés exècrent jusqu'à la nausée les tartufes de patriotisme qui, hier inconnus* et méprisés, s'érigent aujourd'hui en parangons de civisme et clament à tous les échos que la patrie, c'est eux. 1. intérêt de ces lascars les détermine e;i effet » tout faire au profit de ceux qui les payent le mieux. Ces geais parés des plumes'du paon sont vraiment devenus si outrecuidants dans leurs prétentions à monopoliser le « patriotisme externe », qu'ils en sont venus jusqu'à oublier inconsidéremment leur propre passe qu'ils voudraient cfi'acer du souvenir de ceux qui les connurent. Ce passé de girouettes propres à rien et propres à tout, qui aurait dû les inciter à rester dans une ombre proprice, ils tentent de le racheter si leur façon en entassant mensonge sur mensonge afin de se refaire une virginité qui leur servira de ! bouclier et de référence pour plus tard. Telle nul- ; lité vide et sonore dont aucun directeur de journal sérieux n'aurait voulu avant 1914, s'est improvisé pu jour au lendemain directeur ou rédacteur en chef de journal stipendié. L'habileté de ces gens consistait à courir au devant de l'occasion, en la saisissant j-ar ie seul cheveu qu'elle leur offrait pour se faire mousser — dans la rue des aveugles les borgnes sont des rois, — en faisant ressortir entretemps xju'il fallait créer aux frais de la presse,naturellement, des gazettes « pour soutenir le moral abattu des prisonniers, des réfugiés, des exilés » et des froussards ; et surtout afin de procurer à eux-mêmes, ce qu'on omet soigneusement d'avouer, — un confoi cable gagne-pain, à ces messieurs, incapables de travailler de leurs dix doigts pour se faire une situation honorable. Entre l'argousin ou le sbire, entre le délateur qui, contre argent sonnant vendrait son frère, ou son père, pour palper quelques pièces de cerd sous," et ces misérables aux convictions toutes neuves qui offrent et vendent leur plume de spadassin pour soutenir un gouvernement contre lequel ils bavaient naguère, il n'y a que lYpaiseur d'une pièce de cinq francs. Au surplus, voyez comme ils s'aiment! Dans un pamphlet récent et naturellement anonyme, intitulé : La Belgique au tournant de son histoire, l'on peut .constater combien virulentes doraient les haines entre 'ces frères ennemis que les circonstances exceptionnelles ont acoquinés en un consortium d'exploitation organisé en vue de tirer le meilleur parti de la situation en battant le tam-tam du patriotisme. Leur maladresse d'ailleurs est unique et dégoûte même ceux qui les payent si cher. Le bout de leur oreille d'âne perce à tout instant. Es surenchérissent bêtement l'un sur l'autre .afin de décrocher plus sûrement leur plumet. Le « Vaderîand », de La Haye, dans son numéro du vendredi 17 novembre dernier, numéro 322, stigmatisait durement dans un article de fond cinglant le pamphlet auquel nous faisons allusion plus haut et qu'il flétrit* en le qualifiant : un livre venimeux. Nous avons reproduit hier l'article de notre grand confrère hollandais et nous en reparlerons ultérieu-ment.En attendant, constatons que les auteurs de ces libelles haineux appartiennent à la f'-me engeance .que les bas folliculaires qui opèrent « ans l'« Echo Belge», dans la «Belgique» (de Rotterdam), etc., et jusque dans l'officieux et officiel « XX* Siècle », du Havre. C'est ainsi que le fransquillon Louis Du-mont-Wiklen, le même littérateur au service des a Amitiés françaises » qui sévissaient naguère en Belgique, le même écrivain qui dans les « Marches de l'Est » et dans la presse parisienne se livrait à une propagande acharnée au profit de 1 annexionis-me français en Belgique (en attendant l'autre sans doute) adresse à 1' « Echo Belge », du jeudi 9 novembre 1910, un long article de fond intitulé Lettre çle Paris, où, malgré tout son désir intéressé de ne pas ruer dans les rangs de ceux qui le paient, il ne peut s'empêcher d'asséner quelques pavés d'ours sur le crâne des idoles qu'il encense. A propos du financier véreux Rochette ,pincé à Granville, et comme oiî sait condamné pour escroquerie à 3' ans do prison, il reproche carrément à Gustave Hervé, l'ex-anarchise de la « Guerre Sociale », devenue la « Victoire » gouvernementale, d'avoir commis des manœuvres frauduleuse^, en repassant à l'escroc Rochette le livret militaire de son ami et collaborateur Georges Bienaimé, lequel était réformé, afin de permettre à Rochette de s'engager sous ce faux nom en qualité de motocycliste . « Gustave Hervé, impulsif et léger et qui, comme il l'a montré toute sa vie.écrit généralement tout ce qui lui passe par la tête sans réfléchir aux conséquences, a une singulière idée de ce que c'est que ia loi. 11 ferait beau voir que tous les directeurs de journaux s'arrogeassent le droit de fournir aux condamnés de droit commun le moyen de se réhabiliter en revêtant l'uniforme militaire. 1! est manifeste qu'il a commis un délit d'une certaine gra-vité, et il est assez comique quand il s'écrie dans son journal: .« Ne parlons plus de cette affaire! » « En vérité, disent avec raison certaines gens, parce qu'Hervé s'est converti au sentiment de la patrie lorsque c'était le devoir de tous les Français, a-t-il le droit de se mettre au-dessus des Icis? » Plus tard, dans le même article, M. Dumont-Vil-den constate que la France est forcée par ses alliés de ne ménager ni ses hommes ni ses efforts. « Chaque fois qu'un nouveau péril menace un des ailiés, c'est l'armée française qui fait diversion, quel que soit le péril. Et, en agissant ainsi, le haut commandement ne fait que suivre l'impulsion populaire.« On ne peut assez célébrer la générosité de ce peuple, durement éprouvé par la guerre.Les sacrifices sont infinis ; il n'est pour ainsi dire pas de famille jianraise qui n'ait été durement éprouvée par la guerre. » Plus loin, le même écrivain reproche à ses alliés français de méconnaître les services rendus par l'armée belge « On sait qu'un sentiment d'amertume s'était répandu dans l'armée beige, à propos de l'héroïque légende des fusiliers marins sur l'Yser, Sans méconnaître le rôie joué par la brigade Ronarc'h dans la bataille de Dixmude, nos soldats, et surtout nos officiers,considéraient qu'on avait sacrifié leur rôle à celui de leurs compagnons d'armes français. Cela tenait principalement au succès considérable du livre de Charles Le Goffie qui, en bon Breton rOglo-naliste, s'est intéressé surtout aux exploits de ses compatriotes. « Les récits.beiges sont venus plus tard, un peu trop tard. Le Goffie n'y avait pas mis malice mais, grâce à lui, ia légende était faite au profit des fusiliers bretons. » Enfin l'auteur de l'article que nous citons, piqué de la tarentule de la pcUmite chronique, annonce que l'Union Sacré ne survivra pas après la guerre. « Notre devoir, dit-il .sera donc de nous combattre. » Cela promet un lessivage soigné de linge sale coram populo pour plus tard. « De l'Union Sacrée, ajoute-t-il, restera un souvenir... Conclusion: Présentement cette Union Sacrée ne sert qu'à gagner de l'argent et le patriotisme de tous ces phraseurs no pèsera pas un fétu de paille devant leurs intérêts de demain. Les vérités cruelles qu'on nous promet pour plus tard sur les frères et amis seraient déballées tout de suite, mais voilà, tant que les Boches sont là, il faut gagner le plus possible d'argent au service de ceux qui payent et sont du côté de la barricade où eux-mêmes ont sauté. Le « xxe Siècle », dans son numéro du 19 novembre 1916, revient sur ses attaques concernant les sentiments de l'opinion hollandaise et l'attitude de la presse d'Outre-Moerdijck : « A l'exception du « Telegraaî » d'Amsterdam (vendu à l'Entente), nous constatons que toute la presse hollandaise a joué jusqu'ici dans cette guerre un rôle peu cîaii et certes peu favorable à la cause des Alliés. « Elle semble bien être plutôt l'expression d'une minorité dirigeante et puissante dont les sympathies vont du côté de l'Allemagne, et qui se recrute dans le haut commerce, l'armée, le clergé et la noblesse. « Pressentis probablement dès le début des hostilités par les commjç-voyageurs de la « Kultur »,. les journa:'.:: de-ce ,.ï\s Se isouî s-lacés sur le terrain économique, évitant avant tout d'éclairer leurs lecteurs et se contentant de relater les événements au jour le jour sans appréciations ni jugement. « C'est ainsi que des actes commis en Belgique ou ailleurs sont généralement passés sous silence ou démentis par un correspondant complaisant de Berlin. C'est à peine si un cri d'indignation se fait entendre ; aussitôt un petit article paru le lendemain laisse comprendre que le gouvernement s'est adressé à Berlin et y a reçu de formelles promesses d'indemnité.« Mais que l'Angleterre se permette de retenir et de fouiller la poste vers la Hollande, ou arrete un navire hollandais, ia situation est déclarée absolument intolérable. Au fond c'est la peur du Boche qui constitue en partie ia ligne de conduite du pu~ blic hollandais. « C'est une énigme qui ne peut s'expliquer que par le fait que la Hollande a profité de la guerre et enfin que la presse hollandaise ~a de bonnes raisons pour ne pas éclairer le public. « De là cette atmosphère viciée que nous Belges, respirons en Hollande ; cette indifférence du public, cet air moqueur en cas de revers des Alliés, cet état d'âme que nous ne comprenons pas ! « Les catholiques beiges auront eu à entendre souvent des appréciations blessantes de la part de certains membres du clergé que nourrit un germanophile « Maasbode » ou un « Tijd » douteux. Nos jeunes gens, appelés au front, n'auront parfois re-ceuilii qu'un sourire sceptique tandis que les ré-jractaires recevaient fréquemment des avis perfides les détournant de leur devoir. « Les. divisions entre Flamands et Wallons grossies à plaisir, trouvent en Hollande un terrain propice et sont entretenues par des intermédiaires hollandais. De là le découragement qui se manifeste parfois chez les Belges réfugiés en Hollande. 11 est dû au milieu dans lecfuel nous vivons. La Hollande seta noire amie le jour où elle comprendra que son pain ne nous suffit pas, mais qu'il y a d'autres moyens de reconnaître notre héroïsme. Puisse là'-presse hollandaise se ressaisir avant que la victoire ne l'oblige à changer son fusil d'épaule. » Nous analyserons ultérieurement le mouvement d'hostilité contre la Hollande, qui se fait jour nGn seulement dans la Belgique au ioumant de son histoire, mais encore dans les colonnes du XXe Siè-le » et de ses succédanés de Hollande et nous montrerons' par les faits qui inspirent cette campagne que celle-ci émane avant tout de visées étrangères, hostiles à l'Allemagne depuis longtemps avant la guerre. 11 nous suffira pour cette démonstration do laisser parler l'histoire et de citer des pages entières du pamphlet dont nous parlons et qui est bien le plus maladroit instrument de propagande anti-belge auquel aient pu penser des novices en politique. Que dire des mensonges à jet continu, des exagérations ridicules, des racontais honteux et malveillants dont 1' « Echo Beige », îa « Belgique », etc. et même ie « XX" Siècle se font, lé dépotoir quotidien. Tantôt on annonce des massacres avec l'espoir peut-être de les provoquer "par ces fausses nouvelles, tantôt on relate des charges de cavalerie en plein Bruxelles oii tout est calme, tantôt''on colporte le récit d'exécutions horribles de gens fusillés par les Allemands en vertu des lois sur l'espionnage en temps de guerre, sans songer que de l'autre côté de la barricade, on ne se gêne pas pour en faire avec raison autant et même plus en pareil cas ; tantôt on groupe avec un art diabolique un ensemble de faits d'apparence véridiqt dont les détails sont à a dessein poiissés au r'joiri de chauffer et d'incen- q dier ainsi les passior «s euses qui restent le plus I: sûr garant jusqu'à nQoubrdre de la possibilité de p continuer la guerre. I L'œuvre criminelk ij p>xcellence de ces folliculaires monstrueux gifr nisément dans le fait que par eux ia presse rnclnt i mission sacrée de pacification, que par e«>:«..cvier du monde moderne est détourné de sa desti Von essentielle qui est de maintenir la paix et la jicorde entre des peuples ^ qui sont tous frères; pamux le journal devient un ^ tréteau d'où des plumiti! odieux soufflent la haine, attisent les passions 'sljuvaises, ravivent les ani- a mosités ancestrales étei:>.s et exaspèrent juqu'au paroxysme les divérger.ct de nationalité, de race, de langue et de religion.pref, entre les mains de . ces coupables de lèse huianité la presse stipendiée ; est devenue, au milieu ^cataclysme qui désole la conscience universelle dffHumanité, la pire abo- ^ mination qui se soit vue isqu'ici, car elle s'est ré- ^ vélée ia semeuse de maljla Circé entretenue dont la voix de sirène ment wjr mentir,se complaît dans ^ la continuation des iiwilrs et des massacres san- ^ glanls, se -repaît du deui|t des larmes des mères et ^ des petits enfants. Et cuScoquins font tout cela par- ^ ce que, eux, les lâchei ijionymes, comparables aux ^ spadassins ou aux condolrri, ont trouvé dans cette voie nouvelle inopiném-f Ouverte à leurs aptitudes jusqu'ici en disponibilité un moyen de gagner un peu de cet or sans îequ leur paresse ne saurait , vivre. Auri sacra janves'. Voilà à quoi sert depuis deux ans et depuis plus i îgtemps, hélas ! la Presse entre les mains de ces v ets de plume qui anéantiraient au besoin le geni humain tout entier "pour une pièce de cent sous e un bout de ruban de dé- f coration!... ' L Quant à ia paix tant dé irée, eux ils s'en fichent ; ils ricanent et ils se batt int... à distance jusqu'au dernier Belge:J oui pertes mais à la condition bien 1 entendu que comme me sieurs les Entretenus de ( 1' « Echo Belge », ils se; nt et restent dispensés de f risquer leur précieuse ra- i sous la mitraille... Concoriia. iaHMBMaraKBssasBBnnB ' AVIS du général-lie: kjinmï von Hurt, gouverneur de SJruNeHos et do lîrabant, on date du 18 novembre 1910 : /an 1.0 15 novembre, d>Vs démonstrations « po- s'-s vs <10 aqui^Nr.eVl tu» rai!H^'Àc#«âr- ^&tin«ees sur les tri.ws de ces deux églis'-s. | A eette occasion, c|es Allemands ont été insultés par la ïoule. Pour cette raison, j'ordonne ce qui suit : A partir du 21 novembre et jusqu'à nouvel ordre, tous !<:s établissements publics servant aux divertissements, Itoléls', restaurants, cafés et magasins devront être fermés à 8 heures du soir. Le pré eut arrêté est applicable à tout le territoire de l'agglomération bruxelloise. Il ne sera fait exception que pour les restaurants ,etc., qui auront obtenu de la Komman-dantur la permission de rester ouverts plus longtemps. J>o S li. •!(! du soir à i heures du matin, seules pourront circuler dans les rues ics personnes* qui en auront obtenu la permission écrite d'une autorité allemande. La dite interdiction n'est pas applicable aux personnes de nationalité allemande et aux ressortissants de pays aliiés ou neutres. Ces personnes devront prouver leur nationalité en montrant I tirs certificats d'identité. La dite interdiction n'es! pas non plus applicable aux fonctionnaires do la police communale portant leur uniforme, aux employés des compagnies de ir umvays et des sociétés de veilleurs de nuit et autres entreprises analogues, à la condition qu'ils portent l'uniforme de leur-, sociétés et prouvent leur qualité d'employés. Les infractions aux présentes dispositions seront punies suit d'une amende pouvant atteindre lO.ilOî) marks et d'une peine d'emprisonnement de trois mois au plus, soit d'une de ces peines a l'exclusion de l'autre. En outre, on pourra prononcer la fermeture, pour une période de temps plus ou moins longue, des établissements publics servant aux divertissements, des restaurants, cafés, magasins, etc. Les tribunaux et commandants militaires sont compétents pour juger les dites infractions. LA GUERRE Cenniaitiiis Officiels ALLîini An £>a BERLIN, 21 novembre (communiqué ofjic. d'hier soir). — Des deuxgcôlés de l'Ancre cl au l'Ois de Sf-Pierre-Vaasl,i'igo\tcr.se canonnade par intervalle. En Valaéhie, dts progrès. BERLIN, 19 noveml'ie, officiel de midi : I liéâtrc de ta guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier ïïupp-reçjil de !{a\ iére : La canonnade dirigée depuis piusieuis jours sut' notre position des deux côtés de l'Ancre, rendait proliabie en cette région ta 'continuation de l'attaque anglaise. La cavalerie s'avançant hier derrière le front ennemi et le matin de bonne hewe ia recrudescence formidable de la canonnade annonçaient une nouvelle grande tentative pour pgrpCr notre fiant. Elle s'est terminée par une défaite sanglante pour les Anglais ci !'<• U ur a donné qu'en peu d'endroits un gain de ienain insignifiant. Les troupes combattant sous les ordres du général Fnclis cl Frêi-Marsclnill ont tenu tète a l'assaut anglais par une défense rcnace. Nous nous sommes icpliés au sud-ouest de Serres à Cnandcourt et en quelques points au sud du village, et nous nous sommes établis dans une position tir barrage pi épat ée sur la tive méridionale de l'Ai cie. Toutes les autres po-sbiens du front, large de 12 km., attaquées ét piusieui s reprises, ont < lé -,ntinlenucs par nos braves troupes ou reconquises par une contre-poussée. Le feu intense de l'artillerie jianraise dans le secteur au sud de Sailly-Sciillisel a précédé des attaques qui, à la lisière nord-occidentale du bois de Saint-Pierre-Vaàst, se sont écroulées sous de nombreuses perles. Théâtre de la guerre à t'Est. I Front du fcldmaréchal général prince Léopold de Bavière : , Rien de nouveau. 5 Front du général de cavalerie archiduc Charles : A l'est de ta vallée de Pulna, dans la montagne de Gyorgyo, des régiments bavarois ont rejeté des 1 poussées de nombreux contingents russes au sud ' du Hegyesa. Nos opérations depuis la jin d oclobre 1 au frond méiidional de Tiansylvanie ont pris le dé- ' veloppemenl prévu. La sortie de la montagne vers la plaine vaiaque a été conquise par les troupes ger- * mano-auslro-iiongrciscs, malgré la résistance des Roumains.De forts contingents roumains ont été en- 1 foncés entre Isul et Gilorl dans la bataille de Torgu- 1 Iju et battus sous des pet tes sanglantes et extrêmement élevées. Des tentatives ennemies pour nous surprendre à l'est au moyen de contingents nouvellement ame-r.és, ont échoué. Dans la poursuite, nos troupes ont atteint la voie■ jerrée Orsov.a-Crajcwa. Au sud du déjilé de ia Tour Rouge, nous avons franchi la chaussée Calima-Nesti-Suiti. Le butin total de la <■ neuvième armée, au cours des journées du 1er cm 18 novembre, s'élève à 139 officiers, 19,338 soldats, 1 20 canons, 27 chariots de munitions et 72 mitrail- i leuses. Théâtre de la guerre aux Balkans. 1 Groupe d'armée du îcldinarécliat général ' von MacUeusén : Au front de la Dobrudscna, engagements de pa- ; houilles. A Silistria, do nouveau vive fusillade et canonnade. i S'i-oiii macédonien : ■ Après que l'adversaire fut parvenu à progresser , vers ia hatcur 1212 au nord-est de Cegel, les troupes germano-bulgares ont occupé une position au nord de Monaslir. Nonaslir a ainsi été abandonné. BERLIN, 18 novembre. — Dans la nuit du 16 au 17 novembre, des aéroplanes maritimes allemands ont jeté avec succès des bombes, en plus grande partie de gros calibre, d'un imds global de plus de 1400 kilos, sur ia ville de Fumes et le champ d'aviation de Coxyde. Plusieurs incendies ont été constatés à Fumes. Un aes aéroplanes a mis hors de service, par son jeu de mitrailleuse, deux projecteurs 'ires de Cor-ydc. s Mise au point BERLIN, 18 nov. (officiel). — En réponse au communiqué allemand du 15 novembre, d'après lequel un de nos sous-marins a coulé le 5 novembre, 1 « oO milles marins à l'ouest de Malte, un grand vapeur transport d'environ 12,000 tonnes, escorté de destroyers et de vapeurs de pèche, l'Amirauté anglaise répand la communication suivante : « Cet avis allemand esl purement une tentative de masquer l'acte c riminel et inhumain qui consiste à coule/ un vapeur postal, sans avertissement préalable. Le seul navire coulé le G novembre est le vapeur postal «Arabia», jaugeant 7953 tonnes, qui a été coulé sans avertissement préalable à environ 300 milles à l'est de h'ialtc. Cette perte a été publiée • officiellement le 8 novembre. » L'Amirauté anglaise cherche ainsi à induire ■ sciemment en erreur l'opinion publique. Il s'agit en l'espèce de cas absolument séparés, tant sous le i rapport du temps que sous celui de l'endroit. D'abord : Ainsi que l'agence télégraphique Wolff l'a fait connaître le 15 novembre, un grand vapeur < ae transpoit armé, de 12,000 tonnes, a cté coulé le 5 novembre par une attaque sous-marine, ci 80 milles marins A L'OUEST de Malle. Ensuite : Le vapeur transport «Arabia» a été < coulé le 6 novembre à 300 milles nu/rins A L'EST de Malte, également par une attaque sous-marine. t L' «Arabia» 'était garni d'une batterie de canons de 1 15 cm. et portait un transport gouvernemental de plusieurs centaines d'ouvriers de guene pour la i France, composé de Chinois, ainsi d'Anglais nègres et de couleur. Si le gouvernement anglaisi a permis que des passagers fussent également em- i barqués à bord du vapeur transport «Arabia», elle ■ a étourdimcnl engagé de la sorte ia vie de non-combattants.AUTRICHIENS VIENNE, 20 novembre (de hier). I riiéâlre-de la guerre à l'list. Front du général de cavalerie archiduc ' Charles : L'aile méridionale des années coalisées, sous le ' commandement du g' tv rai-colonel archiduc Charles, ont obtenu, au cours des derniers jours, un plein succès. Des troupes de l'armée du général von Fal-kenhayn se sorti emparées, dans la bataille de Tatgu Siu, de la sortie des montagnes et ont atteint hier, ensemble avec la colonne avançant dans la vallée de Motni, la voie ferr ée qui mène de Verciorava à Craiova. La résistance la plus opiniâtre, des Rou- ' ruains, qui se manifeste particulièrement éi l'est et au sud-est de Targti Siu par des contre-attaques ' acharnées, fui raine. Les forces aiistro-hongioisés ' et allentandes, qui s'avançaient des deux côtés du ' fleuve Ait (OU), ont également atteint, clans des luttes tenaces et continuelles, le pied des montagnes. ' Elles ont franchi hier ia ligne Calitnonesci-Guici. ' Des attaques roumaines on! échoi f ici, de même que .celles au nord de Campoluhg. Depuis le 1 novembre, ont été ramenés dans la Valachie : 189 officiers roumains, 19,338 soldats, 26 canons, 17 caissons de munitions et 72 mitrailleuses. A la lion line otienlale de la Tr at^ffvanie, au sud-est de Toelgyes, des troupes bavaroises de l'armée , du général ron Arz oui repoussé une attaque r usse. Plus au nord, pas d'événements pat licuiiei s. Théâtre de la guerre italien. Dans la vallée de la Wippach, au sud de Biglia, une tranchée italienne a été prise et occupée, 4 officiers et 120 soldats on' éié'faits prisonniers. Théâtre de la guerre Sud-Est. T?ÎPti r1n s BULGARES SOFIA, 17 nov. (officiel du grand état-major), s Front en Macédoine. Une attaque ennemie a été repoussée près du vil-luge de Pouschek, entre les lacs de Malilc et Prespa. ! Dans la direction de Monastir, l'ennemi a entrepris contre la ligne Veluchina-Kaïna une attaque vigoureuse, que l'artillerie allemande a repoussée en infligeant des perles sanglantes aux assaillants. e Dans le coude formé par la Czerna, nous avons,. s dans une contre-attaque, repoussé un assaut de l'en-nemi contre la hauteur 1212 et le village de Branik; e à cette occasion, nous avons capturé 3 mitrailleuses et 1 lance-mines. / s Sur les deux rives du Vardar et au pied de ta Bclasitza Planina, canonnades peu intenses. s Sur le front de la Strourna, combats peu impor-tants entre tache ment s avancés et vives canon-nades.Le calme règne ci la côte de la mer Egée. Iront roumain : Le caime règne le long du Danube. _ Dans la Dobritdscha ,la situation n'a pas changé. Le calmz règne sur le littoral de la mer Noire. u SOFIA, 18 nov. (officiel du grand état-ihajoi). ... •a Dans le secteur Veluchina-Noleven, violent feu \a d'artillerie. u Dans la boucie de la Czerna, l'ennemi a renou-5, velé ses attaques ,mais a été repoussé d'une manière l- sanglante. Les attaques entreprises par l'ennemi pendant la nuit du 18 novembre, dans les environs du village ,j de Grunichté et près de Nonle ont aussi échoué. A l'ouest du Vardar, faible feu d artillerie; au i- sud du fleuve,canonnade violente mais intermittente. il A u pied de la Bclasitza Pianina et sur le f' ont de la Strouma, activité peu importante de l'artillerie. Des tentatives faites par l'ennemi à la faveur du '■r brouillard pour avancer ont échoué. i- Sur la côte de la mer Egée, le calme prévaut. 'a Front roumain : '% Pas d'événements importants à signaler. :u TURCS is CONSTANT IN OPLE, 18 novembre (officiel du 'e grand quartier général). — Sur les fronts de l En-le phrOte et du Tigre, ainsi que sur le front persan, aucun événement important à signaler, en dehors l~ de l'activité des patrouilles. ,c Une partie de nos forces, envoyées d'Kamadan et c~ avançant vers Suitanabad, situé à 150 kilomètres au .sjid~esl d'ilamaduii, a dîspetse des iroiîpeS aC * M-lerie russe et est arrivée à 15 kilomètres de Sulta-IU nsbad. Une attaque tentée par une partie des forces ls russes contre nos fronti.res au nord-est de Revan- 0 duz, a été repoussée avec des pertes pour l'ennemi. ,c'i Sur le front du Caucase, l'ennemi qui, sous la i(. protection d'un violent feu de mitrailleuses, avait fé réussi à pénétrer dans une de nos positions sur une 31 étendue de 100 mètres, en a été rejeté par une con-s. Ire-attaque. La position est restée entre nos mains. j. Sur 'es autres fronts, rien d'important à signaler. FRANÇAIS ir ré PARIS, 18 novembre, 3 h. p. m., officiel : 10 Au sud de la Somme, un fort détachement enne-le ntt, qui tentait d'aborder une de nos tranchées du secteur de Biaches, a été aisément repousse à la e grenade. Partout ailleurs, nuit calme. Le mauvais it temps a gêné les opérations sur l'ensemble du le front. PARIS, 18 novembre, 11 h. p. m., officiel : ff Au sud de la Somme, une tentative de l'ennemi ir contre nos tranchées à l'est de Berny a été repous-le sce par les tirs de barrage et par les grenadiers. I. Canonnade intermittente sur le reste du front. Aviation. ■— Dans la nuit du 16 au 17 une de nos \é escadrilles a lancé 150 obus sur les champs d'avia-T t:on ennemis de Golancourt (Oise) et Grisolles j, (Aisne). Vingt-deux avions de l'aviation maritime le britannique sont allés bombarder, le 17 novembre le au début du jour, les usines d'électricité et les aie-la liers de la marine à Ostendc. Ils ont lancé 180 bom-is les, dont beaucoup ont atteint les objectifs. Un au-Is■ ire bombardement a été effectué par des hydro-i- avions sur le môic de Zccbrugge; tous les appareils le sont rentrés. i- RUSSES PETROGRAD, 18 novembre (officiel). — Sur tout le front, canonnade réciproque et cpéialions de patrouilles. Dans les Catpallies boisées, une attaque ennemie c qui avait réussi en ceiiains endroits ci refouler nos faibles détachements, a été repoussée cil contrera attaque. i- Nous avons rétabli noire ligne. h II neige et les routes sont presque impraticables. l' "ROUMAIN " BUCAREST, IS novembre. ■ 'a Front nord et nord-ouest : A la frontière occidentale de la Moldavie, jusqu'à la vallée de la Pruhova incluse, rien de nouveau. Dans la région de Dragoslavele, nos troupes ont at-,s taqùé. Eiles sont parvenues à repousser l'ennemi au centre et sur l'aile gauche, en réalisant des pro-u grès appréciables et en capturant 300 prisonniers• ,s Datrs la vallé c'e i'Alt et dans celle du Schiu, tes combats se poursuivent avec violence. Nous avons ■ abandonné un peu de terrain. Dans la région de ia Czetna, rien de particulier. Front macédonien : Duel d'artillerie sur le Danube. Rien de nouveau 1 dans ta Dobrudscha. ITALIENS i- ROME, 18 novembre (officiel). — Sur le Carso, e activité réciproque d'arliileiie. Nous avons légèrement avancé noire ligne de front. Dans la région à l'est de Vertoïbizza, l'ennemi a attaqué hier avec des Jorces considérables, nos positions sur la col-line 162 au sud-est de San Pictro (Gorizia). i- Sous notre feu de barrage, l'ennemi a été obligé de s'enfuir en débandade, en abandonnant sur place de nombreux morts et en laissant quelques prisonniers entre nos mains. 3""-' Année - N. 77J - Ed. A CllfQr ENTIMES r Lundi 20 et Mardi 21 Novembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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