Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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03 oktober 1917
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s.n. 1917, 03 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k649p2xz12/
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4T* Amassée - N. WB2 - Ed. g mm SEHT8NES Mercredi 3 Octobre 1917 ABOSIS'EMESï POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger o mo'i : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à 1 Etranger n'acceptent que ues abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJa». 1 Avril I Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux^ derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00-Mk.2.40 Fr.l .50 - Mk.1.20 TIRAGE : 1IO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières . . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE :IIO.OOO PAR JOUR I "Rédacteur en Chef : Ken.© Journal Quotidien Iniipenianf 1 Rédaction, Administration, Publicité, Vente : g { BRUXELLES, • | Les bureaux du « BRUXELLOIS » »& trouvent DE LA CASEfilig, 33 ©i 35, à BruxeSSes {près de sa piacs ÂnKfiessoa3). Ettets du Travail sur la Vie Souvent l'homme se plaint de la nécessité du "travail. Pourquoi peiner ? « C'est parce que Je dois gagner mon pain », repondent ks une; a maintenir le train de ma maison », disent les autres. O funeste nécessité 1 Et d'un regard d'envie, beaucoup se tournent vers ois quelques mortels heureux, qui n'oaut qu'à ouvrir la bouche pour manger, parler pour être servis, qui peuvent, trois heures durant, sa demander s il est plus agréable d'aller voir tel spectacle sportif ou d~assister à tel banquet select. « L'amour et la bain.- sont comme un voile, a dit Mme de Sevigné; l'un ne laisse voir que le bien, l'autre que le mal.» Et-e riche, rentier, ne rien faire, voilà le rêve heureux vu à travers le voile de l'amour. Oh ! c'est beau, tout y est rose et plein d'enchantement ; c'est un Eden sur terre. Quant à leur propre état, bien des hommes s'observent à travers le triste voile de la haine, et tout leur y paraît insupportable s so-mbre, sans joie, sans bonheur. Qu'em résulte-t-il ? L'ouvrier et le pauvre hère qui n'ont rien à perdre se révoltent, excites par la rhétorique habile des mauvais bergers, tandis que les autres, travailleurs intellectuels, se contentant de ronger leur frein.Sans doute pénible et bien pénible est parfois le travail et bien réelle la fatigue qu'il entraîne. Monotone, injustement méprisé, peu rémunérateur, souvent dangereux pour la santé et la vie, le travail offre bien d'incontestables inconvénients, bien de puissants motifs de mécontentement pour un pauvre être illusionné sur le bonheur du riche. « Il nous faudrait de$ muscles de fer pour soutenir notre trava.l d'esclave », s'écrient le scieur de long et le portefaix. « Il nous faudrait une tête d'acier pour tous ces chiffres », répète à chaque instant le caissier des grandes banques. V oiTà les plaignîtes continue Lies qu'exhalent les travailleurs lassés. D'autres sont vicdtmes de la monotonie de leur tâche faite d'acte» absolument semblables; ils sont pareils à des maoh.nes automatiques. Ixîs avantag. s maintenant. En trou ver a-t-on encore à côté de cet amas de sérieux griefs? Oui, et Diderot nous les résume en ces mots : « Lie travail abrège les journées et. alioege la vie. » Oes paroles semblent contredire l'opinion généralement admise. Attaché à la T„—\, désireux de passer de longues années sur cette terre, l'homme ne redoute, ne hait cependant rien tant que de sentir à chaque instant la longue durée du temps, de so trouver sans cesse comme écrasé sous la sensation d'une éternité. L'homme veut jouir du temps, mais il en vent jouir sans y songer, il veut se distraire de la pensée des jouis s'en fuyant avec la rapidité de l'onde.Et comment ? Par la chasse aux plaisirs, par des p«asse-temp*, comme on se plaît à les appeler. Or, quand les heureux du monde auront v dé la coupe des plaisirs, leur cœur dira-t-il que c'est assez? Le cœur est insatiable. Sans cesse il réclame des aliments nouveaux. Et que feront ces hommes accoutumés à boire à longs traits à la source des satisfactions que vous leur enviez ? Auront-ils le courage de supporter les privations? Comme ; les païens de la Rome antique, ne transperceront-ils pas d'un poignard ce cœur dont ils veul-emt faire taire pour jamais les réclamations?Le travail matériel ou intellectuel, peu importe, voilà le véritable passe-temps. Quand «yuffre-t-on de l'ennui? Quand on . st inoccupé. Entendez les plaintes des convalescents à qui le médecin ordonne de ne rien faire, ou des vieillards que l'âge rend incapables de travailler. Visitez des prisonniers à qui on a interdit toute besogne, et vous aurez lieu de constater qu'ils sont malheureux dans leur inaction. Mais pourquoi nous arrêter à ces oisivetés forcées? Considérons plutôt la v,e du paresseux. Ce n'est qu'une suite de misères morales. Même s'il jouit d'une grande fortune, il est mécontent toujours de lui-même. Il voudrait d'une parc que les jours s'écoulassent plus rapides, et d'autre part, comme il redoute l'heure suprême, il se plaint de la brièveté de la vie. Terrassé par l'ennui, fatigué de courir inutilement après un bonheur qui sans cesse le fuit, il voudrait, comme diversion, appliquer son esprit sérieusement à quelque objet. Hélas! incapable d exécuter son dessein, ÎJ retombe bien toc dans son inertie habituelle. Si tous les pauvres travailleurs, envieux de^ riches, savaient quelle misère souvent cachent ces fastueuses demeures, ils comprend/raient combien plus heureux ces simples ouvriers, qui malgré la dureté de leur besogne, ignorent ce mal funeste : l'ennui. D'ailleurs tous nous pouvons le constater par expérience personnelle. Quand on travaille, quand on se donne tout entier à quelque œuvre d'ordre intellectuel ou matériel, le temps passe vite, et- on arrive à la fin de la journée sans s'en apercevoir; souvent même, pour- terminer la tâche inachevée, on voudrait retenir le jour qui s'enfuit, on voudrait pouvoir arrêter la marche des heures. Et des jouis passés ainsi sont des jours heureux, car, dit-on, le plaisir seul pas-as vite. Si le travail abrège les journées, il allonge la vie : c'est là son second avantage, vrai quoique dJapparence paradoxale. En effet, le travail fait trouver les journées moins longues, mais par contre, il nous permet de vivre un nombre de journées plus considérable. Car à part quelques travaux dangereux, un travail méthodique et modéré contribue généralement beaucoup à la conservation de la santé. La source d© cette efficacité du travail pour la santé est au point die vue physique cette heureuse singularité propre à une vie laborieuse ftt au point de vue moral l'absence de l'ennui, Sdi© l'oisiveté "et» pf& là du mécontentement, cause de tant de maux. Que de fois, en effet, n'a-t-on pas constaté qu une existence régulière, consacrée à l'accomplissement scrupuleux d une tâche bien déterminée, est aussi une existence exempte de maladies ou d'iniir mitée, et assurée par suite du longévité. Le travail pousse vers la régularité, et loin d'ai-faiblir l'homme, entretient ^n lui des énergies corporelles. Si La régularité contribue à La santé, notre bonheur, c'est-à-dire le contentement, y contribue plus infailliblement encore. JJt cette bonne humeur, le travail l'entretient en nous, puisqu'il occupe nos mains et notre esprit, puisqu'il interdit à ce dernier de planer dans le vague, de songer aux malheurs, aux chagrins des jours enfuis. Entin, le travail, en chassant la funeste oisiveté, nous détourne du mal et souvent nous empêche ainsi de nous engager en une voie qui nous mènerait au mai-heur.Ma.s à un autre point de.vue, le travail allonge vraiment la vie. Il nous préserve do cette catastrophe finale qui s appelle la mort, il nous immortalise, non omnts monar. le travail nous fait vivre dans La pensée de ceux qui nous survivent. Que reste-1-il d'un homme qui n'a rien fait, d'un paresseux, d'un oisif? Rien. Il disparait tout entier sans laisser de trace, on ensevelit tout quand on ensevelit son corps. Que dis-jc? Comme il n'a rien prcduH qui puisse commander l'attention des survivants, sa disparition n'est pas même remarquée. Grâce à notre travail, nous n'aurons pas à redouter un si funeste oubli. Quand depuis longtemps déjà nous aurons disparu de la scène du monde, nous y remplirons encore un rôle. Nos œuvres parleront-"pour nous, car el-les sont impérissables. Non tout ce qu'on fait pour le bien commun, pour l'utilité de la société, ne doit pas périr, il doit contribuer pour ; sa part au progrès matériel, intellectuel et moral; il sera comme un héritage laissé à l'humanité qui en devra une reconnaissance éternelle. Ce n'est p s autrement que les grands hommes, les s-avants, les inventeurs et d'autres hommes historiques se sont immortalisés. Est-)1 donc trop dur le travail qui nous délivre de l'ennui, qui contribue à notre santé et par là prolonge notre vie; qu'» nous perm.-t d'être utile au piocha n et de nous survivre à nous-même ? Non, aimons donc le travail, au lieu de le maudire, recherchons-le. Difficile au début, il nous deviendra doux, il nous trJra un agréable papse-tenijjs, une habitude, une seconde nature. Aimons le travail, mais aimons-le non tant pour nos propres délices, que pour le bien qu'il nous permet d'accomplir. Travailler au bonheur du prochain, voilà notre rôle capital, le seul par lequel nous saurons laisser de notre court passage sur terre, des traces impérissables où auréole de gloire, se i: i Ti „ £ r w .-i? j * r i : . LA GUERRE fSoniniBinlfliiâs ©iiisisis ALLEMANDâ BERL1N, 2 octobre. (Officiel de midi.) i/neàtire ae ia gue^e a i ouest. G-roupe d'armés du îeld-maréchal prince héritier J&upprecfat de Bavière: Au centre du front de Flandre, la lutte d'artillerie s'était fortement accrue, entre Lange-tnarck et Lloltebeke; eUe s'est élevée pl-usieurs fois jusqu'à du violentes rafales de feu destructeur, Dans la matinée, nos troupes d assaut ont arraché aux Anglais, au bois Polygone, au nord de la route Menin-Yprès, s-ur une ■profondeur d'environ 500 mètres, le terrain de combat qui a été maintenu contre de vigoureu-ses contre-attaques, plusieurs fois répétées. L'ennemi à cô.é de pertes élevées, a perdu des prisonniers. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Au nord-est de Salissons, l'action de l'artillerie s'est accrue. Devant Verdun, la lutte d'artillerie, à la suite d une opération fructueuse sur la rive orientale de la Meuse,,a été vive. Près de Bezonvaux, dans la matinéet des groupes d'attaque d infanterie, avec des pionniers , ont eûiva/n jusqu'aux lignes à l'arrière de la p,osition fra çaise, y o?it détruit des installations de tranchée et sont revenus dans leur propre position avec pl-us de IGO pnson-niers% conformément aux ordres r< çus. Tùeàtre ao la ~*:ierxe a l*k*at. et Front en acôdoine : La situation est inchangée. Sur mer. BERLIN, 1 octobre. (Officiel.) Nouveaux succès sous-marins dans la région de barrage autour de l'Angleterre : 21,000 ton-nes de jauge brute. Parmi les navires coulés, trois grands navires ont été torpillés au sein d'une forte escorte. l'HICiàïiSM VIENNE, 1 octobre. Officiel : Tnéâtie de la guerre à l'est et eu Albanie : Rien de nouveau. riieatx e ds ia guerre italien : Au front de l'îsonzo les attaques d'mfante-rie itahenne se sernt [jar&ysées. Près de Pod-laka et sur le haut-plateau de Bainsizza une -prussee ennemie fut étouffée dans l'œuf. Les combats d artillerie perdurent à proximité du Monte San GSbntlv et au nord-est de celui-ci avec une violence non diminuée .Près du groupe d amnée du feld-maréchal baron von Conrad, il n'y a pas d événements particuliers. Sur mer. Le soir du 27 septembre, nos hydro-avions ont jeté efficacement des bombes sur la station d'aviai<on de Lirindisi et sur l<s unités de torpilleurs se trouvant dans le port. Gomme nous l'avons pu observer indiscutablement, un groupe de destroyers ennemis fut gravement atteint en deux points par de* bombes3 quant aux autres buts nous avons co?istaté de bons résultats. Le soir du 20 une attaque de nos hydro-avions couronnée du même succès succéda à l'entreprise heureuse contre les installât i .ns aériennes italiennes de Jesi le 27 septembre, que nous avons mentionnée .Elle était dirigée contre le hangar à ballons de Ferrara et un dirigeable tn fut de nouveau victime; il brûla avec une flamme d'incendie gigantesque à la suite de deux bombes qui atteignirent Le hangar. Le même soir les installations de fabriques de Po/ooe Lagoscuro furent très efficacement bombardées. Le soir des 28 et 29- l'ennemi réitéra ses attaques d'aviateurs coritrè Polo sans causer des aegâts militaires ou privés appréciables. Deux matelots furent blessés. Un des avions italiens fut abattu en flammes au-dessus de la mer,par un de nos aviateurs depour-suitey au cours d un combat aérien. Les occupants, deux lieutenants-aviateurs italiens, SJ1H morts. l'OECE CONSTANTINOPLEj 30 septembre. (Officie.)Dans quelques e?idroits du front, action d'artillerie réciproque. Jtu front du S mai, violent ftu d'artillerie réciproque et action aérienne. Dans une lutte aérienney un avion ennemu a été contraint d'atterrir derrière les jjosittons ennemies,deux autres ont échappé par la fuite. Au front de l'Euphrate, à l aube du 28 septembre, L'ennemi a bombardé pendant plusieurs heures, par des calibres divers, les posi-\ tions que nos a v ont -g a Aie s avaient déjà eva-\ cuées. A la suite de cette opération, L'adversaire tenta d'avancer avec six batteries, un régiment de cavalerie et 12 canons. L'engagement continue encore. Au cours de ces com-bais, quatre avions ennemis ont été contraints par notre feu partant de terre d'atterrir der-ritrï Leurs l g/ics. Des autres fronts, on ne signale pas d événements.SOI* 1A} 29 sepXtnb/ e .< ifroaîo exi IVi'-iCcCiOiîi© i Entre Ochrida 11 le Lac de PrCspa, ainsi qu'à ta Cervcna c>tena jeu d artillerie assez animé avec interruptions. Des detacnements ennemis ont été chasses par notre feu. Entre les lacs et ia boucte de La Cerna, feu routant. Sur la rive ouest du Vardar et au sud de Doiran, feu assez animé et combats entré patrouilles de gardez Su/ le restant du front, faible activité ■7 '(,< rtili Cr.e, x. - ioiu en Bcumanie : Après un violent feu d'art llene et de mitrailleuses et une violente fusillade u?ie compagnie ennemie environ, a tente de débarquer sur notre rive, près du village de Parhta, à L est ae lulcea. &ile fut repoussée par notre feu. FRANÇAIS PARIS, 1 octobre. (Officiel.) Activité a anuierii. sur quelqueis points du pont de l'Aisne. Un coup de main ennemi sur 7ios petits postes de la région d'A,lies n'a va-Lu que des perles à t ennemi. En C ha ni'pagne, nos détacnements ont pénétra dans les hgives t n tiennes au nord de i iUe-sur-Tourbe3 détruit des abris et ramené des prisonniers. Sur le^ diux rives de la Meuse, la nuit a été marquée par de violentes actions d'artillerie, notamment entre la Meuse et Bezonvaux. Dans le secteur de Forges, après un vif bombardement l'ennemi a tenté d aborder nos lignes. Nos feux l'ont aisemenl repoussé. One autre tentative sur la rive droite a également échoué. En Lorraine, rencontres cbe patrouilles dans la région de la SeiUe. Nous avons fait des prisonnier t. Avia)»ion : L'aviation ennemie a bombardé cette nuit la région de Bar-le-Duc, causant des dt,gâts matériels et fa.sant plusieurs victimes. Dans la journée du 30 septembre, cinq avions ennemis ont été abattus au cours de combats a-ér'ien>s, sep» autres appareUs ennemis sont tombés désemptarés dans les lignes ennemies. Nos escadrilles de bombardement ont arrose, ae projectiles la gare et les cantonnements de Frasnoy-le-Grand où de violents incendhs ont été constatés, a,nsi que les gares de ThionvTb-le9 Mézières, D.euze, les usines d'Ilagondage. En représailles dc$ bombardements effectués par l'ennemi su<r la ville ouverte de Bar-le-Duc, deux avions owt lancé dans ia nuit du 30 septembre au 1er octobre trois cents kilos de projectiles sur la ville fortifiée de Stuttgart.tin Belgique, nous avons bombardé oes terrains d'avation de lu région de Roulers et de Thiclo, les gares de Lichtervelde, StadenM Cor-temark.PARIS, 1 octobre. (Officiel de 11 h.p.m.j Sur le front de VAisne, actions d'artillerie assez vives dans Les secée-urs de Laffaux,d'Ailles et dans la t égion entre La Miette et l'Aisne. Au nord de Braye, un de nos détachements, composé d'un officier■ &t de douze hommes, a exécuté tun coup de main sur une tranchée ennemi$ et ramené sans avoir o-ubi cte pertes , 13 prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, après un violent bombardement, l'ennemi a prononcé une attaque entre le bois de Chaume et Bezonvaux. Un combat acharné s'e&i engagé dans nos éléments avancés où l'en-nemi avait réussi à pénétrer et s'est terminé à notre avantage. Notre ligne est intégrait r"" nt rétablie. Nous avoués fait -une quinzaine de prisonniers. Canonnade intermittente sur le reste du front. PETROGRAD, 30 septembre : Fronts septentrionaux, ouest, sud-ouest et, roumains : Fusillade et activité d'éclaireurs. Front du Caucase : Rien d'essentiel. Fxont de la Baltique : D'après des nouvelles parvenues le 29 septembre du contre-torpilleur « Ochotmk » seulement 43 hommes ont pu être sauvés. Tous les officiers ainsi qu'un quart de l'équipage sont restés volontairement à bord et y périrent. Aviation : Au front sud-ouest nos avions légers ont jctë environ 10 pouds de bombes sur quelques localités. Les avions du type Murometz ont lancé 50 pouds de bombes sur des troupes en m-arche et des convois. Près du village d'Eleo-narowka, un de nos appareils Murometz a a-bat-tu u*& &vion ennemi. Sur le même front le lieutenant-aviateur Dobrochetow a descendu un avion ennemi qui s'est abattu en flammes. 1TA1LÏEM ROME, 30 septembre : Par une entreprise imprévue et hardie d'une d,e nos compagnies d'assaut de notre deuxième armée (83me et 84nie brigade de Venice et 2b7me et 258me brigade de Tortonaj, nous avons amélioré nos positions à la lisière sud-est du plateau de Baïusczza. Nous avons enlevé à l'adversaire quelques hauteurs, situées au siul de Vodlaka et au sudest de Madoni. 49 off iciers et i ,360 soldats ont été fa.ts prisonniers. De violentes contre-attaques réitérées de l'ennemi par une furieuse canonnade ont été r'poussées et nous avons maintenu, nos positions. Pendant La nuit du 28 au 29 septembre et au cours de cette journée de nouvelles tentatives de l'ennemi de nous refouler de nos positions entre la crête du Col et tes versants septentrionaux du Monte Sa nCabnele ont complètement échoué. L,.i nous avons fait 86 prisonniers, dont 6 officiers. Sur le restant du tront canonnOiie nocturne ex maintes cintre-prises de patroubles. L'action de l'aviation a été assez animée sur tout le front Julien. Nos escadrilles aériennes ont bombardé les dépôts de Berje au nord-est de Nabresina. Dans la nu-t d+-s bombes ont été lancées avec succès sur tes buts bien connus de la forteresse de Po'a, l'ennemi s'est -partout énergique nient défendu et un de nos avions n'est pas rentré. Deux avions ennemis ont été atteints en combat aérien et se sont abattus, l'un dans les environs de Monfalcone et Vautre à l'est de Ter-nova.ANCsi-AA& LONDRES, 30 septembre ; Ce matin à l'aube l'ennemi a bombardé vi-goureustment nos pos tions entre Tower llam-'.et et le bois de Polygon. Ensioite il a effectué trois attaques qui toutes ont été rejtoiissées avec pertes. La première attaque s'est décian-chces au sud de Heutelbeek et fut repoussée f)ur notre feu, avant qu'elle ait pu atteindre nos positions. Bientôt après, l'infanterie ennemie s'est lanvèe a l'attaque des deux côtés de la route Ypres-Men.n sous la protection d'un épais barrage de fumée et appuyée par des détachements de lance ^flamme s. Elle a réussi par moments à pénétrer dans nos postes avancé s.U ne contre-attaque immédiate de nos troupes a repris le yos~e, faisant quelques prisonniers à c&t-te occasion. Plus tard dans la matinée la tentative de renouveler cette attaque a avorte par notre feu d artillerie. L ennemi a entre pris d'autre jsart un raid contre nos tranchées à l'est de Loos et a fait prisonnier un de non hommes. Lorsque le détachement ennemi *e ret.ra viâ Nit.marulsf.and, il a été poursuivi par nos troupes et attaqué ensuite, le soldat fait prisonnier auparavant a été libéré par /tous et ramené, un certain nombre d ennemis ont élé tués ou faits prisonniers. L'artillerie ennemie a été très active pendant la journée sur notre front entre ïprès-canal de Cornvnes et Zonnebeke ainsi que dans le secteur de N<.eu port. Notre action d artUlene sur le front de bataille s'est poursuivie. Pour l'avUMion Le temps du 29 septembre était peu favorable, toutefois un certain nombre de photogrraphies ont été prises et des observations pour l'artillerie ont été effectuées. Le bombardement de *tat ons d aviation,de dé-pôts, de positions et de chemin de fer de l'ennemi a été énergique ment poursuivi par nos avions la nuit et le 'jour. Un but principal pour nous fut Le champ d'aviat on de Gontro-de. Un grand incendie y a éclaté. Un des hangars ennemis pour ballons a été incendié par nos av.ateurs de manne et détruit .Les avions de combat ennemis n'ont pas été très actifs hier. Relativement peu de combats eurent heu. Un avion ennemi a été abattu; des nôtres deux ne sont pas rentrés dont un qui a dû. descendre dans les lignes ennemies. LON DRE S y 1 octobre ; Deux groupes d'avions et d'autres qui croisaient separement ont survolé entre 6 et 8 heures du soir, la côte de Kent et d'Essex et se sont approchés de Londres. D>x d'entre eux pénétrèrent au-delà des fortifications extérieures, 4 ou 5 à peine réussirent à atteindre Lonares. On signale des jets de bombes s-ur le Kent, l'Essex et Londres. Onze 2^erson?ies ont été tuées et 82 blessées; les dégâts matériels sont insignifiants* Dernières Dépêches Les combats à riscmao. Vienne, 1 oct. — Dans le courant de la journée d'hier, l'activité oombattive a diminua d'intensité auprès de i armée de l'Ueoijiio.Sux le plateau de -Bainsizza. à l'oues-t de ï*odlave, des concentrations ennemies ont été prises sous notre feu de destruction, de se.rte que l'attaque italienne a été étouffée dans l'œuf. Durant toute ia nuit, it s oombate d artillerie ont continué dans cotte rétnon ©t dans le se-c-te.ur du Monte San Gabrioie, avec une grando violence. Des entrepr.ses des Italiens ont boutes échoué sans exception. ï»es coniù&'ts à l'Est. Vienne, 1 oct. — Après un violent feu d'artillerie efc de lance-mim'â, l'ennemi a tenté do s avancer hier, contre nos positions, au nord do sec.eur de Grocesci, inads nos trou p. s ont rap.dement repoussé l'assaillant dians ses ti-an-chéss.La guerre aérienne. Berlin, 1 cet-, — Après que les aviateurs français eussent appris par de lourdes pertes prête de Verdun qu ils n'éuaeut pas à même de soutenir la lutte en combat aérien d'hom-me à homme, ils ont eu recours à un autre moyen moins dangereux pour nuire à nos forces aérienn s. Durant ia nu t du 25 septemi bre, de nombreux aviateurs français ont bombai-dé nos ports d'aviation au front de Verdun. Le résultat de leurs vols n'a pomt- répondu à leurs espérances. l'as un seul avion n'a été détruit. La réponse de nos avions ne s'est point fait attendie. Durant la nieme nuit,une de nos escadrilles de bombardement a entrepris une attaque méthodique contre les poils d: aviation français de la région de Verdun. Le clair de lune étincelant iavorisait la reconnaissance des buts. Pour mieux atteindre leur but, ncs aviateurs descendirent très bas pour Jeter leurs bombes. Leur vaillance i ut couronnée de succès. A Loinmes et à Vadie-Laincourt, iis réussirent à atteindre en plein un hangar d'avions. Un grand incendie se déclara da..s un d s hangars d'aviation du porc ue îSouilly et fut suivi de plus.eurs aunes incendies, ce qui est. une preuve certai;. qao les avions qui y étaient contenus sont a J -venus ia proij des flammes, car les hangars ne contenaient aucune autre substanofc suse ptibie de s'enflammer. La nuit suivante, l'escadrille poursuivit son œuvre de destruction; nos avions lancèrent p us de 5 termes de substances exp7os.ves sur les ports ennemis de Lem-mes et incendièrent un gîand hangar d'avionj qu'ils atteignirent en plein. Le feu se communiqua aux hangars a voisinants, de sorte que finalement quatre h ngars étaient devenus ia proie des flammes. A Ocbc-s-Scuiily et à Se-naid, des incendies éclatèrent également. A Osches, l'incendie fut suivi de plusieurs violentes explosions. Le reflets de l'incendie éclaira nos aviateurs iors de leur retour, notamment de ce côté du front, où ils devaient ai-terrir. Vadelaincourt fut de nouveau visité. Ici les bombes devaient^ être minutieusement dirigées, car à 250 pas à peine du but, si> trouvaient de nombreux baraquements-hôpitaux ; cela n'empêche qu'aprè3 chaque attaque à l'aide de bombes contre les ports d'aviation, les journaux français r. nouvellent leurs hauts cris contre les barbares qui ne respectent pas même l'insigne de la Croix-Rouge ; mais pour tout homme exempt de préjugés, il est clair do quel côié se trouvent ceux qui en réalité ne respectent point cet insigne. Opinion française sur roxleaisive en Flasidie. La « Grazôttë de Francfort » reproduit, au sujet du peu de changes de réussite que prosent e la nouvelle offensive da^is les Flandres, les appréciations émises par le général Per-pin, qui jouit en France d'une grande notoriété en tant que spécialiste de l'arme d'artillerie.Le général Pc rpm déclare qu un agresseur n'a quelque chance de vaincre que si sa force sommaire est au moins trois fois supérieure à celle de l'adversaire qu'il attaque et que cette manière de faire la guerre entraines pour l'agresseur, des pertes doubles de celles de l'attaqué. Le générai Perpin. jugeant la situation actuelle arrive à c tte conclusion : Au front ouesrt, les Alliés ne comptent actuellement pas plus de deiux millions d'hommes. Les Allemands n'y ont pas plus d'un million d'homm's. Nous nous trouvons donc dans la Situation de 2 à 1. Un débail intéressant des r. marqu s faites par le général Perpin, réside dans Renoncé des expériences du chef de batterie après vingt mois de guerre, qui prouvent que l'artillerie Iquide n'est pas capable de détruire les tranchées ennemies. Il y e©t dit, entre autres : Il faut, pour détruire un mètre de tranchée, 100 grenades du calibre 15.5. Chacun de ces coups coûte en moyenne 250 francs. Pour détruire les quatre tranchées et les 20 kilomètres de boyaux de communication que présente un front de 20 kilomètres, il faut 40 millions do projectiles. Cela représente une dépense de 10 milliards de francs, et leur fabrication absorberait la production totale des aciéries <iu monde entier pendant une période de dix jours et exigerait une main-d'œuvre continue pendant doux ans d'un million d'hommes. Le congrès syndical inteinalioc_.J. Berne, 2 oct. Le congrès syndical international s'est ouvert lundi matin. L'Allemagne était représentée par le comité do la commission générale des syndicats allemands, Le-gieii, .Bayer et Sassenbach, ainsi que par six aélégués de syndicats isoiés ; le Danemark, par deux délégués (chef Madsen); la Suéde, par cinq (chef Lindquisl) ; l'Autriche, par >ix (Hubert); la Hongrie, par deux; la Norvège, par deux ; la Hollande, par neuf (Oude-geiest). 1> Italie et de France, qui avaient annoncé leur participation, personne n'est venu, i-ies Français n'avaient pas reçu de p-as-se^ ports. Les travaux du congrès ont commencé mardi matin. I»e roi d'Italie en France. Francfort, 2 oct. — Commentant, dans un télégramme de Lugano, la mise en scène du voyage du roi d'Italie, « parti des régions dé-livrées de l'Alsace », la « Gazette de Francfort » fait obeerver que, déjà une fois, Victor-Emmanuel a honoré de sa présence l'Alsace-Lorraine de façon démonstrative,mais qu'alors ce fut durant les grandes manœuvres impériales, aux côtés de Guillaume II et en qualité d'hôte de l'empire allemand. Les temps sont changés... Brelan de canards. Berln, 2 oct. — L'« Osservatore Rom a no » se déclare en mesure d'affirmer que les nouvelles suivant lesquelles une prétendue note verbale des Puissances Centrales au sujet des conditions de paix concernant la Belgique aurait été transmise au Saint-Siège, sont dénuées de fondement. Berlin, 1 oct. — Le « Nation.altidende » du 26 septembre a annoncé que six membres du Conseil des Ouvriers et âold.ats auraient étfâ fusillés à R.ga par les Allemands. Cette nouvelle est de pure invention; il n'y a aucun membre du Conseil des Ouvriers et Soldats qui ait été arrêté ou exécuté à Riga-, de même qu'aucune sentence de condamnation à mort n'a été rendue ni exécutée.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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