Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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06 december 1915
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s.n. 1915, 06 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vd6nz82h2n/
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2e Année. N" 429 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Ed°" B MMI IIIWIII ■ III ITI Il i LUNDI 6 DÉCEMBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . . . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 J5To"o.x*aa.^l Quotidien I£:sacl.@]po:ia.ca.sa,:o.-fc Rédaction, Administration, Publicité : Bureaux de vente saur Bruxelles et Banlleuej BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS ~ Rédacteur en Chef: Marc deSALM i Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 Annonces financières » > 0.50 Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0 :0 L'armée des Alliés en danger aux Balkans LA CHAMBRE ITALIENNE Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtres de la guerre de l'Ouest et de l'Est Berlin, 5 décembre, — Pas d'événements essentiels. Dans les Balkans Dans les combats victorieux près de Plevlje et dans les montagnes au nord-est de Spelc, plusieurs centaines de prisonniers ont été faits. Des troupes bulgares ont arrêté l'ennemi en retraite au sud-ouest de Prizren, l'ont défait et lui ont pris plus de 100 canons et un grand matériel de guerre, dont 200 automobiles. Dans les montagnes de Jania, au sud de Debra et à mi-chemin de Iircova-Ochrida des arrières-gardes serbes ont été culbutées. Des détachements allemands et bulgares sont entrés à Monastir, où ils ont été accueillis amicalement par la population et les autorités. AUTRICHIENS Théâtre de 'a guerre russe Vienne, 4 décembre. — Rien de nouveau. Théâtre de la guerre italien L'offensive de l'ennemi contre la tête du pont de Gjbrz et contre la partie septentrionale du haut plateau de Doberdo continue. De faibles attaques et tentatives d'approche à Oslavija et devant Podgora ont été repoussées. Le bombardement de L: ville de Gôrz continue. ^Tes~fôfdksitaliennes considéraljlès ont attaqué le Monte San Michele et à San Martino. Nos troupes ont également ici refoulé toutes les poussées en avant. Théâtre de la guerre du Sud-Est Nos troupes ont pris hier d'assaut les hauteurs au sud de Plevlje. Des Monténégrins ont également été battus à Tresnje-Vica, au sud-ouest de Sicnica. A l'ouest de Novibazar des Mahométans armés ont chassé des bandes de pillards monténégrins. Comme prisonniers on a amené hier à Novibazar et Mitro-vica en tout 2,000 hommes. ITALIEN^ Rome, 3 décembre. — Dans la vallée de Lédro, un de nos détachements alpins a esca adé, au moyen de cordes, la cime rocheuse se transformant en une prairie vers le Nord. Il surprit les ennemis qui s'y étaient retranchés, les mit en fuite et occupa définitivement la position. On annonce da combats peu importants, mais favorables pour nous dans la région au nord-ouest de Roncegno, de la vallée de Sugana, de la vallée de Rim' ' inco (Rienz), sur les pen tes de Fisclibach et de la vallée de Sexbasch (Gailitz). Au front de Tolmein, notre infanterie a occupé une "artie -d'une tranchée ennemie sur la hauteur de Sainte-Marie et elle y a pris des fusils et .es munitions. Sur le restant du front, la situation reste inchangée. FRANÇAIS Paris, 3 décembre (15 heures). — Nuit sans incident, rien à signait . Paris, 3 décembre (23 heures). — Actions • d'artillerie sur quelques points du front. En Belgique, au sud de Lombacttzyde, nous avons repris un petit poste qui nous avait été enlevé la nuit dernière par surprise. Entre Somme et Oise, au nord-ouest de Fay, lutte de mines. Notre artillerie a démoli des abris, des constructions et un dépôt d'approvisionnements au nord de Laucourt. Combat à la grenade dans la forêt d'Apre-mont. Dans les Vosges un court bombardement de Thann, arrêté par le feu de nos batteries, n'a causé que des dégâts insignifiants. TURCS Constantinople, 4 décembre. — Au front de l'Irak, l'ennemi essaya d'échapper à la poursuite de nos troupes en recherchant la protection de -es canonnières. Chaque arrêt semblable de l'ennemi se tranforma en une fuite grâce à nos attaques énergiques. Le 1er décembre, une tentative semblable a coûté de grandes pertes aux Anglais et nous valut comme butin plusieurs centaines de prisonniers, deux navires-transports, chargés de vivres, et un autre bateau, deux canonnières, deux voitures de munitions et une grande quantité de matériel de guerre. Parmi les prisonniers qui sont pour la plupart des Anglais, se trouvent un major, un capitaine et un lieutenant-aviateur .Les deux canonnières capturées sont très puissantes. I „ ' - - 7,- 7 - _ 7/1 ;.. canonnière « FiriJcless n en a 4 de calibre 10.5 et 7.5, ainsi que 3 mitrailleuses. La plus grande partie des canons capturés sur ces navire* sont en bon état. La canonnière a FiriJcless s a déjà été utilisée contre l'ennemi. Nos troupes envoyées du nord de Iiutelamara attaquent dans le flanc les colonnes ennemies en retraite et leur infligent également de grandes pertes. Au front du Caucase, rien d'important. Au front des Dardanelles, combats de feu intermittents et souvent prolongés avec tous les calibres. A Anaforta, quelques croiseurs, à Ari-Burnu, un torpilleur et un moniteur à Sedd-ul-Bahr un moniteur et un croiseur-cuirassé ont pris part au bombardement du pays, mais ils bombardèrent nos positions sans résultat. Notre artillerie a dispersé deux compagnie d'infanterie ennemies qui étaient en marche vers Kutschuk Kemikli, provoqua un incendie dans le camp ennemi à Buyuk-Kc-mikli et fit sauter le dépôt de munitions d'une batterie ennemie dans les environs de Lalebabatepe. Noire artillerie a réduit au silence une batterie lourde ennemie au sud d'Azmakdere. Un de nos aviateurs a attaqué un aviateur ennemi qui dirigeait le feu des navires de guerre et le força à atterrir. A Sedd-ul-Bahr, sur l'aile droite, l'ennemi lança, pendant un combat de bombes animé, une masse abondante de torpilles contre nqtre ceqire. et. l'aile gauche. Noire artillerie bombarda encore des batteries ennemies qui exerçaient, dispersa l'ennemi et lui infligea des pertes. L'ennemi, qui comme nous l'avons annoncé dans notre communiqué du 2 décembre, laissa ses aviateurs attaquer, avec des bombes, notre navire-hôpital s Bisched Pacha s, malgré le signe du Croissant reconnu par des traités internationaux, n'hésita pas, d'autre part, à protéger, contre notre feu, tous ses transports militaires en utilisant le drapeau de Genève. C'est ainsi qu'il transporta ses sol dats pendant la nuit dans 2 navires-hôpitaux; ses soldats avaient été transportés sur ces navires pendant le jour. Cette façon d'agir démontre l'impuissance de l'ennemi et le degré de son respect pour les lois les plus simples dj l'humanité. •0-8^ Dernières Dépêches L'ARMEE DES ALLIES EN DANGER AUX BAiRAfliS Berlin, 4 décembre. — Un lieutenant-colonel de l'état-major bulgare décrit comme suit la situation de l'armé© franco-anglaise aux Balkans : Lee Français et les Anglais ont 60 à 80,000 hommes dans des positions vigoureusement retranchées, dont le centre est le défilé du Wardar, près de Ivri-volac. Les positions françaises et anglaises sont flanquées par des groupe, d'armées bulgares sur la rive droite et gauche du Wardar et même en partie encerclées. La situation des troupes françaises et anglaises est critique. Si l'armée de secours formée à Sa-lonique ne parvient pas à réaliser à temps la marche au delà de la frontière grecque, ,es Français et Anglais, attaqués par les Bulgares, ne pourront que diflicilement se retirer sur Salonique en subissant des pertes considérables. LA CHÂfVIBRE ITALIENNE Home, 5 décembre. — La Chambre a continué hier la discussion de la déclaration gouvernementale. Meda déclara que les catholiques, en approuvant la politique nationale, n'ont pas lésé les principes de la fraternité générale qui forment l'essence du christianisme. Car ces principes ne nous obligeaient ->as de tolérer la violence ou de donner le champ libre à la haine, mais ils permirent de rétablii l'équité par la violence. L'orateur approuva l'adhésion de l'Italie au traité de Londres, même s'il en résultait une prolongation ou une extension de la guerre. Luzzati déclara : Comme la guerre actuelle a renversé les principes légitimes et économiques qui sont considérés comme inviolables, il est nécessaire d'opposer des mesures extraordinaires à des exigences extraordinaires et imprévues. Luzzati déclara que la tâche de la guerre italienne constituera un nouveau renforcement du •natioupl'isme. L'orateur exprima le vœu que les diplomates de la Quadruplice se montrent plus clairvoyants et plus énergiques et que l'Alliance armée soit accompagnée d'une alliance des intérêts qui préconise déjà maintenant des bases à de nouveaux traités de c.'^merce. Luzzati approuva l'adhésion au traité de Londres et exprima la conviction que celui-ci ne se bornera pas à une formule négative qui exclue un© paix .séparée, mais qu'il servira à assurer à l'Italie les fruits qu'elle est eu droit d'attendre a,rrès ses sacrifices considérables. Le parlement peut se rallier au gouvernement pour la grandeur de la Patrie. Toute considération d ■ parti doit céder de vaut la pensée patriotique qui est et sera l'impression la plus élevés à la plus sainte de la solidarité liumaine.Cette patrie grande et glorieuse est digne de tous les sacrifices et de toutes les espérances. (Vives approb.) L^ chef du cabinet, Salandra, prit alors la parole. Il exprima sa joie au sujet des déclarations dignes dans ce moment solennel. Il se joignit aux orateurs qui ont glorifié les constitutions parlementaires, mais la convocation de la Chambre, à l'époque actuelle, ne peut pas être considérée comme une victoire pour ceux qui ont combattu les dangers imaginaires et les ennemis. La convocation de la Chambre ne constitue que 'e développement normal de la vie constitu , tionM/îlIo. Quant à fc sitvrrtiioïl iutcrirartâiSç naîe, les déclarations de Semnano ont été suffisamment claires. Il n'est pas dans l'intérêt du pays d'exposer d'autres détails. H peut, toutefois, assurer à la Chambre que le gouvernement tient complètement compte de la gravité de la situation internationale, ainsi que des efforts persévérante et de la concorde qui sont nécessaires. Sa confiance dans la victoire décisive n'est pas ébranlée du tout, mais il prévoit toutefois que les énergies matérielles et morales dont la col-'aboration la plus active est nécessaire pour 'a remporter, ne feront pas défaut. Salandra continua comme suit: Les conditions regrettables de notre infériorité topographique ne neuvent être surmontées que par une guerre victorieuse, qui nous donne dans l'Adriatique, non seulement la sécurité, mais également la domination civilisée qui nous revient, sans en exclure les peuples qui ont droit à une issue dans l'Adriatique. Rome, 5 décembre. — La Chambre a voté l'ordre de jour de confiance au gouvernement avec 405 voix contre 48. Dans les Balkans Vienne, 4 décembre. — Le Grazer Tages-post annonce de Salonique que le Bureau dr a Presse serbe a transféré son siège à Valo-na. La direction de l'armée serbe date également ses communia uég de VaJona. On tend à supposer qu'on y transférera également le quartier général serbe, tandis que le siège du gouvernement serbe sera maintenu à Scutari. Londres, 4 décembre. — Router annonce: La nouvelle est arrivée ici que l'Amiral frowbridge, qui commandait l'artillerie anglaise à Belgrade est arrivé à Scutari. Accord turco-grec Cologne, 4 décembre. — On annonce de Sofia : J'apprends de source bien informée que les relations turco-grecques gagnent en importance. Le chef de Cabinet Skuludis et le grand-vizir o,it échangé des télégrammes cordiaux. Les négociations turco-grecques ont lieu simultanément à Constantinople et à Athènes et se rapportent au règlement de questions de propriété de sujets grecs et turcs dans les deux pays. Les rapides progrès des négociations soulèvent l'espoir d'une entente complète au point de vue politique. Critique française à l'adresse de la Quadruplice Hervé dit ce qui suit dans un article de fond dans la Guerre Sociale : On doit invoquer comme excuse pour l'attitude de la Grèce, le procédé que nous avons appliqué pour protéger les petits Etats se trouvant sous notre protection. Qu'avons-nous fait en août 1914, lorsque l'Allemagne se précipita sur la Belgique avec toutes ses forces? Nous sommes restés inactifs oendant deux semaines, le regard tourné vers l'est, sans aller au secours do la Belgique, parce que nous ne voulions pas renverser notre plan de mobilisation. Après d'autres semaines, les Allemands marchèrent sur Anvers. Nous avons fait si peu pour empêcher que les Allemands ne s'emparent de ce grand port belge, qu'ils l'ont pris presque sans perdre une goutte de sang. Maintenant c'est la même chose avec la Serbie. Depuis quelques mois les Allemands et les Autrichiens se rassemblent au Danube. Une grands armée s'y concentre. Que faisons-nous? Nous envoyons quelques douzaines de matelots français et anglais pour servir les canons de marine au Danube. Les Bulgares mobilisent. Les Serbes qui le savent, prient de surprendre leurs ennemis avant qu'ils n'aient accompli leur marche en avant. Nous arrêtons le bras qui s'est levé pour frapper le coup. La double invasion des Bulgares et des Austro-Allemands devient un fait. Le gouvernement anglais perd trois semaines sans lever son petit doigt. Le gouvernement italien garde le silence. Le gouvernement annonce une intervention qui n'est pas encore accomplie après deux mois. Et nous? Nous envoyons à Sarrail nos soldats en petits groupes, goutte à goutte, de manière qu'il fut à peine à même de surveiller la ligne du Wardar et ne put même se joindre à l'année serbe du sud. Quand nous envisageons ce tableau, devons-nous nous étonner que d'autres petits Etats ' e se sentent pas disposés à se mettre sous notre protection?Accusations graves contre le gouvernement italien Lugano, 5 décembre. — Après le discouiv plutôt faible du socialiste Trevis, le socialiste Lucci a prononcé hier à la Chambre italienne un discours véhément ; ses accusation*; contré le "Oabinet ont 'vit une impression profonde sur toute la Chambre; sans l'épargner, Lucci a déclaré ouvertement au gouvernement qu'il a presque mis en jeu l'existence de l'Italie par son défaut d'intelligence et sa légèreté. L'histoire jugera les jours néfastes de la déclaration de la guerre quand les Italiens seront devenus plus capab es de juger. L'orateur s'est tourné véhemment contre la Quadruplice qui a dupé l'Italie. La vérité est que la Quadruplice n'a pas une direction et pas de volonté unifiées, attendu qu'elle est déjà maintenant déchirée par' des intérêts contradictoires qui se montreront demain plus profonds et plus dangereux.La vérité est que les Puissances Centrales et non la Quadruplice ont. actuellement le dessus. Le discours a obtenu la vive approbation du parti socialiste. Il est significatif que la majorité n'a interrompu ce discours à aucun moment, qu'elle l'a même applaudi à plu-i sieurs reprises. Les navires hôpitaux Londres, 4 décembre. — L'Aquitania et le Mauretania, de la Cunard Line, seront utilisés pour le service d'ambulance entre Liverpool et les Dardanelles. Guerre sous-marine Copenhague, décembre. — On annonce d'Athènes au Daily Telegraph : Une canon-; nière anglaise, utilisée en Egypte pour la défense de la côte, a été coulée par un sous marin allemand. Joîîre commandant en chef Bâle, 4 décembre. — Le Journal de Paris écrit que la nomination du général Joffre au commandement en chef des armées françaises a engagé queloues groupes de la Chambre à demander quelques éclaircissements. La commission de l'armée s'est alors adressée à Briand. Celui-ci a déclaré que les nouvelles compétences du généralissime n'ont pour but que le rétablissement de l'unité dans la direction des opérations militaires et une collaboration intime entre le commandement des arméet, françaises et les délibérations techniques qui ont lieu au quartier général entre les Alliés. Le gouvernement n'a, pas l'intention de donner au général Joffre un successeur dans le commandement des armées au front français. De son côté le Petit Parisien déclare que la responsabilité immédiate au front français, sous le commandement suprême du généralissime sera confiée à une nouvelle personnalité militaire. Le journal croit savoir que le choix du gouvernement est déjà fait et écrit à ce sujet : « Nous pouvons dire que celui qui sera appelé à ce poste, et dont le nom sera bientôt publié, a fait preuve depuis le début de la guerre d'une persévérance à toute épreuve, d'un courr^e et d'un acharnement qui ne se sont jamais démentis et d'une vive intelligence dans l'étude de la solution des questions soulevées par une guérie imprévue. » L'hospitalité française Paris, 4 décembre. — La comtesse d'On-zian écrit dans la Diibre Parole, au sujet des agissements des autorités françaises vis-à- vis des fugitifs belges, que l'attitude de ces autorités est regrettable et honteuse. Les Français s'amusent à fournir aux Belges des renseignement inexacts. Par pluie et vent on les envoie d'un bureau à l'autre. On abuse de leur ignorance des lieux de destination pour les induire en erreur jusqu'au moment où ils ont laissé écouler le terme pour leur assistance et alor0 on leur déduit l'allocation pour les jours écoulés. Les nouveaux devoirs de Joffre Londres, 5 décembre. — On mande de Paris au Times : La nomination de J offre comme comman-t! ant en chef de toutes les aimées françaises a plus qu'une importance purement technique. L'expédition à Salonique est maintenant placée sous l'ordre de Joffre, qui en assume la responsabilité. Si on procède d'après le principe arrêté, que les Alliés doivent par un travail mutuel mener la direction générale de la guerre, on devrait alors également nommer un homme du côté anglais, avec lequel J offre pourrait délibérer et prendre les résolutions concernant les projets stratégiques de l'avenir. Il dépendra de l'étendue des nouveaux devoirs que Joffre a assumés, si on nommera un successeur dans .e haut commandement des armées françaises dans le nord et dans l'est de la France. La question la plus importante pour le moment est toutefois le Levant. Sur mer Christiania, 4 décembre. — Le vapeur norvégien Straastad, en route de Port Albert à Bordeaux, a heurté une mine et a coulé, tout 1 équipage s'est noyé. Le vapeur jaugeait 2,000 tonnes brutes. Londres, 5 décembre. — Lloyd annonce : Le vapeur britannique Midclleton a é^é coulé. 19 hommes de l'équipage ont été débarqués à Malte; un de ceus-ci est grièvement blesté. Quatre hommes ont péri. Le vapeur britannique Clan Me Lcod a également été coulé. Arrestation Amsterdam, 5 déc. — Le rédacteur en chef. JVI. Sehroeder, du journal hollandais Telegraaf a été arrêté hier après-midi dans sa maison par des agents de la police secrète La raison de son arrestation est encore inconnue pour ie moment. Butin turc Constantinople, 5 déc. — L'armée turque a remporté un nouveau succès on Mésopotamie. Elle a capturé encore deux canonnières anglaises arméei de canons de 15 cm. Trafic rétabli Sofia, 5 dée. (télégr. de l'Agence télégraphique bulgare). — La ligne de clxinui do fer entre Sofia et Nisch a été rétablie. Le trafic a déjà commencé hier. A- front de l'Ouest Londres, 4 décembre. — Dans la séance de la Chambre des Communes du 2 décembre, le nationaliste Lynth a demandé quellfi était l'importance des pertes au front de l'ouest à Loos, dans les derniers trois mois ; il demanda ensuite quelle importance avaient les pertes des Australiens depuis le lébarquement à Gallipoli et de combien ivait avancé le front. Keunen répondit qu'il serait indésirable de donner des indications précises au sujet de la position des fronts. Les pertes des Anglais, des Indiens et des Canadiens, se sont élevées dans les derniers trois mois à 95,000 hommes, celles des Australiens à environ 25,000. Les indemnités de guerre Amsterda.n, 4 décembre. — Comme l'annoncent les journaux de New-York, J. Bos-sett Moore, un des meilleurs connaisseurs des droits des ^uples.a prononcé un discours -dans lequel il fit ressortir que les Etats-Unis courent le danger de devoir paver aux Puissances Centrales une forte indemnité parce que le gouvernement américain n'empêche pas que des sous-marins américains soient livrés aux Alliés. L'orateur appuya son information par la cao de l'Alabana, dans la guerre civile et à l'occasion duquel les Anglais ont dû payer -n indemnité de 15 millions de dollars parce qu'ils avaient livré un croiseur aux Etats d ± Sud. ..I ■ »— '» ETRANGER HOLLANDE. — A la Cliamlre. — La Haye, 4 dée. La Chambre a tenu une séance secrète pour discuter au sujet de la question de la démobilisation.ITALIE. — Les fraudes dans les fournilures de Vannée. — Bâle, 4 déc. — D'après l'Avanti, le négociait en cuirs bien connu, Gardelda et le chef du département dea chaussures du 20° régiment d'infanterie Frivioli, ont été arrêtés sur mandat

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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