Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 september 1916
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s.n. 1916, 21 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zp3vt1hv18/
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tawal—»MBBK1HII II II I II" 1 I l« faMHHMBaHaMBaMMaMMHMMaBHMHaMMMHaBi ««■mil ■■m—— ■iiTmouai ABONNEMENT POSTAL, ËD. J| Bruxcltes - Pro-vince - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mlv. 3.G0 Les bureaux de poste en Belgique et à TEtrapg&r n'acceptent que des abonnements TRIMESTI^ELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril I Juillet 1 Octob On petit s'abonner toutefois peur les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr-1.50 - "M .20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. ^.00 Nécrologie T00 Annonces commerciales . 1.00 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 TÊRÂGE : 75.000 PAR JOUR r 1 Journal 0neiIfli8H Indépendant a !"BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS _ _ - ■ -x?.■ ,r ,r• : ,T-.Tr.;-?s'^r: "af-JgTSS^S Les Siriomam Jiuo Piii mi Illllilâ M. J.-J. Van Biervliet, professeur à l'Uni-vereité de Ga,nd, dont on connaît leg beaux travaux clans la domaine de la psychologie a publié naguère- dans la «Revue psychologique^ l'excellent, recueil dirigé par Mlle Io-teyko, les considérations suivantes à qui l'imminente rentrée des classée confère un regain d« haute actualité. D'ans toutes les écoles, les classée suffisamment nonrbreuseg sont, composées do trois sortes d'élèves : les bons, les moyens, les médiocres. Elles cent, les classes : une tête, xvn ctorps, une queue. Celle-ci est formée par les pare»-eeux dont la préoccupât ion constante est de faire le moins de travail possible, et de s'absenter toutes les fois que l'occasion s'en présentera. Longtemps on a considéré cette queue comme un déchet inévitable, doint l'instefcu-■ te ut ne pouvait se soiucier sans s'exposer à nuire à la Hasasfi des élèves moyens. La pa-■ invincible de ces enfants leur était imputée comme un défaut plus-ou moins volontaire. C'étaient d"a c^upa-blea peu intéressante.En étudiant ces arriérés, on s'est aperçu eue s'il est parmi eux des paresseux au aefas habituel du mot,, il en est d'autres, nombreux, dont l'attitude s'explique par des causes diverses, des tiares dont ces pauvres enfants ne sont aucunement responsables. Entre les idiots, pour lesquels depuis longtemps on a aréé dans de® étaWisBements spéciaux un enseignement approprié à leur état psychique, et- les enfants normaux qui constituent les moyenne3 des cfesees, existent des sujets intermédiaires, de différents types,que, soit la faiblesse congénitale ou temporaire, soit certaines maladifs, soit encore un développement inégal des facultés psychiques,mettent dans des conditions d'infériorité, et sur lesquels les méthodes pédagogiques actuelles, acceptables à la rigueur pour les normaux, n'ont aucune prise. On a compris qu'en prenant a part ces arriérés, en leur donnant une besogne moindre, p.us facile, an. parviendrait à leur faire apprendre quelque ciheee. O.' n'est pas d'hier que date la création de :'e;,|eigQemeï*t spécial, Déjà en 3 867, la ville t,e jVii'sa-' snivrsiu umi e^o pou, siMiuux:. ' IXp-.iis iers, des écoles seî^Iabfës furent créé j un peu partout-. Un mouvement se dessina en faveur non seulement de l'éducation raticnne'ile des arriérés, mais enoare d une éducation plus scientifique de la masse des écoliers. Sans douté, dans son ensemble, ce mouvement est opportun et donnera des re-gwltats utile®. Pour l'heure, il présente, du moins dans certains pays, une allure singulièrement hésitante. H faut séparer les arriérés des normaux, l=a placer dans des éoo-îea spéciales efc^ leur donner un enseignement approprié à leur mentalité particulière. Tout le monde est di'accord sur ces principes. Quand il s'agit de passer aux applications, des difficultés surgissent. Difficultés de la part du personnel enseignant. Beaucoup d'instituteurs gont sceptiques; d'aucuns sont hostiles; quelques-uns, par contre, manifestent pour l'enseigne, ment spécial un enthousiasme bien subit et pour les arriérés une commisération un peu bruyante. C'est dans Tes écoles ordinaires qu'il faut recruter ceux qui ont besoin d'un enseignement spécial. Qui décidera que parmi les derniers de la classe un tel est arriéré, un autre pas? L'instituteur? Il est incompétent. Un médecin ? Tous les arriérés, n'ont pas de défaut organique. — Un psychologue? Les méthodes de sélection 'ne sont pas infaillibles, et surtout lGs investigations faites par un étranger-sur un enfant plus particulièrement timide ou rélraefcaire peuvent être peu concluantes.Autre difficulté i II n'existe pas d'écoles •normales spéciale» formant les instituteurs ou institutrices pour anormaux. Les professeurs spéciaux se forment un peu au hasard, subissant des influences diverses; et, fait plus étrange des personnes qui n'ont jamais enseigné, des médecins, de» psychologues pu soi-disant tels, s'érigent en diclaotes. Le mouvement en faveur de l'ens' ignement spécial pour les anormaux fait éclore une flore édu-catrice spéciale, composés d'individualités panachées, demi-savants et demi-pédagogues, animés sans doute des meilleures intentions, mais de valeur trcs inégale. Dana l'organisation de l'enseignement spécial, et, d'une manière générale, dans 1e perfection m ment d? l'ensemble des méthode» de l'éducation do l'enfance, le médecin et le psychologue et le pédagogue ont chacun un rôle important à remplir : et, sans aucun doute, c'est ce dernier, c'est-à-dire le pédagogue,, l'instituteur, l'institutrice, qui. doit toujours avoir le rôle prédominant. Ni le médecin, ni le psychologue ne doivent empiéter &ur Efs fonctions. Seulement, il est évident que, tel qu'il est, au sortir de nos écoles normales actuelles, le pédagogue n'est pas appelé à discerner les anormaux, ni même à faire. bénéficier les normaux d s progrès accomplis et dans le domaine hygiénique et. dans celui de lu psychologie expérimentale. Mieux informé, il éviterait aisément beaucoup d'erreurs. Un certain nombre d'anormaux sont des arriérés sensoriels. Ils ne peuvent suivre parce que, leur vue ou leur audition étant faible, ils ne voient pas les texte# inscrite au tableau ou entendent imparfaitement les explication^ orales. Or, si l'instituteur, avant d'assigner une place à ses élèves, mesurait leur acuité i visuelle et- auditive — oc qui est la oheee la plus simple et la plus aisée pour ceux qui ont fait quelques exercices de psychologie expérimentale — il pourrait : 1° placer sur les i premiers bar.cs, ceux qui voient et entendent le moins bien ; 2" envoyer au médecin spécialiste les enfants dont la vue ou l'ouïe réclame des soins. Si l'instituteur pouvait mesurer la mémoire et l'attention des élèves — ce qui, encore une fois, est très faisable — il n'imposerait pas aux moins bien doués des tâches rebutantes. Os simples précautions empêcheraient la formation d'arriérés dans les classes mêmes. Pour faire aboutir largement le mouvement en faveur des anormaux, pour rendre plus scientifique l'éducation de l'enfance, c'est sur les instituteurs qu'il faut agir. Ce sont eux qu'il faut transformer, perfectionner, à l'école normale. C'est à l'école normale que le médecin donnera aux futurs instituteurs et institutrices des notions précises et claires suffisantes pour faire observer les règleB d'hygiène scolaire et aider le médecin-inspecteur de l'école d«fis sa tâche à lui : l'examen médical des élèves et la confection de leur carnet mé-, dico-pédagogique. , C'est encore à l'école normale que le psychologue, expérimentateur bien entendu, apprendra aux futurs professeurs à mesurer l'acuité sensorielle, les capacités j>eychiquee de ses élèves, et à appliquer les procédés que l'expérimentation démeautre les meilleurs pour accroître l'une et développer les autres. On peut logiquement prévoir qu'un jour, qui est prochain, ce que l'on appelle la queue des classes aura disparu, ou tout comme, et , que les arriérés séparés de la masse seront élevés à pari. Parmi eux quelques-uns seront par l'enseignement spécial, amendés au point de pouvoir rentrer plus tard dans une classe de normaux; les autres auront une culture atté-r nuée, mais suffisante pour exercer certains , métiers. Les classes soulagées de ce poids mort présenteront encore un manque évident : de d'homogénéité. Au corps anoure il restera > une tête, un groupe plus ou moins considérable de bous sujets, qui en fait sont sacrifiés. . Le devoir strict du maître est de se préoc-. euper avant tout de la majorité dûs élèves confiés s» ses soîvis I/* tâche» imposée^ doivent , "être proportionné's à î£ force iuoycime, aux facultés de la masse et non à celles des mieux t doués. Dans certains établissements, en vue , de l'emporter sur d'autres écoles rivales, des j maîtres négligent la masse pour ne s'occuper que de quelques bons élèves. Ceux-ci, entraînés au détriment de leurs camarades, devien-! nent des favoris capables de faire triompher les couleurs de leur école sur le turf des concours de fin d'année. Le bon public, qui n'y voit goutte, conclut à la supériorité foncière '_ de l'école gagnante et garde cet.te erreur au moins pondant un certain temps. Car toute supercherie finit par devenir évidente. En at-; tendant, les masses d'élèves de force moyen-\ ne ont été sacrifiés à la vanité ou à la cupidité malsaine de gens sans scrupule. Hâtons-nous de dire que de pare|ls procédés sont tout à fait ' exceptionnels et que dans l'immense majorité des écoles l'enseignement à tous les degrés est ' approprié à la force moyenne des élevée. [ Or, oc que l'on fait ou veut faire pour la queue des classes doit être fait pour la tête. Enseignement spécial non seulement pour les arriérés ou anormaux, mais aussi pour les surnormaux. Les surnormaux, dans l'organisation actuelle, sont sacrifiés. Il est certain qu'ils pourraient faire la même travail en y mettant les deux tiers ou même la. moitié du temps qu'ils y consacrent actuellement; et puis le3 * études faites d«ns ces conditions sont irrégu-' libres et moins profitables : elles ressemblent 1 à une flânerie entreocxnpée de courses, et non, ce qu'il faudrait, à une marche réglée et. uniforme.Les surnormaux, en général, si on les entraînait à part, auraient l'avantage bien mérité ou bien de terminer leurs études deux ou trois ans plus tôt et de gagner ainsi deux ou trois [ années dû vie utile, ce qui, au point de vue ' du rendement social est fort important, ou bien, ce qui serait préférable pour eux et plus avantageux à la société, pourraient pousser ; leur éducation beaucoup plus loin. La question ainsi posée a fait l'objet d'une proposition fort importante au Landtag prussien. Celu-ci. comme dit M. Binet, est saisi ! d'un projet de loi invitant le gouvernement à accorder dans une plus large mesure que par le passé sa protection aux élèves « bien doués», pour leur faciliter leur développement intellectuel et parfaire leur instruction. Ce projet ' fait ressortir qu'il est de l'intérêt primordial ' de l'Etat de cultiver les capacités naissantes, afin de les attach&r plus tard à son service. Soua le régime actuel, au lieu d'être favorisés, les bons sujets sont encore sacrifiés, parce que, comme dit très bien l'etzo'd, devant faire - "niions d'efforts peur produire la tâche exigée de la moyenne, ils ne travaillent jamais qu'à faible tension. Us sont comme des adul-; te» entraînés en groupe avec des vieillards; ce^ tâches qu'ils font sans déployer leur maxi-l mum d'énergie, ou, pis encore, par à-coupe ( passagers, ont un effet moral déplorable. , Il me semble que l'on pourrait commencer par réunir en quelques classes spéciales les bons sujets de plusieurs classes ordinaires, leur donner des leçons à part en réparbissant par , exemple sur trois années le programme de six. i 11 ne faudrait rien créer de spécial, les pro-î grammes subsisteraient, avec cette seule dif-c féronce que les matières seraient plus conden sées. Les professeurs seraient les mêmes que ceux des classes ordinaires. Que l'on fasse au moins une tentative; le problème est assez important pour qu'on essaie au plus tôt de le résoudre. -ma-o>TgSBtiacaa'»'i M LA GUERRE SsmmBHftMfis liïïïeieis Al*L.ë*uxé*.i-4 Éj>a BERLIN, 19 septembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la {juerre ù l'Ouest. Front de l'armée du t'sldmaréchal uéiiéral prince héritier Huppreclit tiî- liavière : Dans la région de le Somme, par suite de l'influence du mauvais temps, 2»'s d'opération ■importante. Cependant. Vactxvi c de l'artillerie a été partiellement trèn vi J. A l'est de Ginchy, et devant Co-mbles, no :,s avons abandonné à l'adversaire quelques tranchées totalement bouleversées et repoussé des attaque» partielles y/rès de Bellay et d" Vernutndovil-lers.Groupe d'armée du Kronprinz alterna nd : A gauche de la Meuse, une attaque française s-ur le penchant ouest du « Mort Homme » est parvenue •tcmpormrfs'c-nt da<is l'une de nos tranchées. .Théâtre de la y lierre à l'Est. Groupe d'armée du teidmaréehai géné rai prince Léopoid de Bavière : Des troupes allemandes et austro-hongroises dit général von Bemhardz ont pris d'assaut, sous le commandement du \ieutenant-général Cla-usuis la tête de pont russe fortement retranchée au nord île 2.'tdrecze sur le Stochod et poursuivi l'ennemi piisjue sur la rive orientale. 31 off iciers, 2,011 soki its et 17 m'trailleu-sos sont tombés en nos tu- :ns. Près de Bere-pelnikt, entre le Sereth et. la Strypa, une pa-trou-ille de chasseurs allerwvds a fait prisonniers 2 officiers et 80 -irais. Front du ijenéral iii cavalerie arebiduc Chartes : La contre-attaque sur ci XarajowIm nous a valu de nouveau succis. Le nombre des prisonniers s'est accru jm-ni'à plus de £,200. Dans les Larpathes, dt n:ts S moires jusque tiçvrta ! "nrir.tm rie £ '-aba- vifs combats Ptuszevrs jortes attaquë* Crusses sont rcpoussées. Dans la région d& tudowa, l'adversaire a obtenu de petits avantages. Des deux côtés de Dormi Matra, les Susses et les Roumains ont subi de lourdes pertes dans leurs vaines tentatives d'assaut. En Transylvanie, les Roumains sont battus au sud-est de Ilôtzing (Ilatszegj par des troupes du lieutenant-général von Staabs. Ils sont ■poursuivis. t héâtre de la guerre des Balkans. Groupe d'armée du feklmaréeiial général von Maçkensen. Les troupes coalisées ont pénétré en plusieurs endroits dans les positions russo-roumaines, mentionnées hier. Front de Macédoine De nouveaux combats se sont développés dans le bassin de Flonna. Sur mer. BERLIN, 19 septembre. — (Officiel.) — Nos avions ont attaqué de nouveau le 18 septembre avec un bon résultat xles forces nava-ing ennemies, se trouvant devant la côte de Flandre,et comprenant deux monitors,î6 contre-torpilleurs et un navire-giron. Nous avons constaté sans objection possible que le navire-t/trort a été atteint. Un avion, appartenant à une escadrille aérienne ennemie et qui était apparu, pour contre-attaquer nos avions, « encore une fois, été forcé à atterrir en territoire hollandais. AUTSLïCmENS VIENNE, 19 septembre : Théâtre de la guerre à l'Est. Froni roumain ; Au sud de Uatszeg (Ilbtz'ng), les Roumains ont été rejetés, par delà Merisor, sur Petro-sony. Combats proche à proche dans les montagnes de Georgemy et de Kelcmen. Armée du général de cavalerie archiduc Charles. En BuliovAne, continuation des attaques russes. De part et d'autre de Doma Tiatra, les Russes se sont adjoints des parties de l'armée roumaine. Tous les assauts ennemis, dont certains avec cancrnnade très violente, ont été refoulés par les troupes allemandes et austro-hongroises. v- Au sud-e.it de Ludoica, l'ennemi fait reculer un peu à l'ouest un tronçon étroit de notre front; à la Lipnica Doma, la contrc-aftaqv.e allemande continue son gain de terrain. Front du fetdtnaréëhat général prince Léo-pold de Bavière : Expéditions couronnées de succès dans le terrain avancé de l'armée du général von Bôhm-Ennolli. Le groupe du général Fat h a prit d'assaut la téta de pont de Zarecze, an sud de Stoiychwa. Les troupes allemandes et austro-hongroises, commandées par le général Clausius, ayant poussé au travers de quatre lignes successives, en ramenèrent SI officiers et 2Ô11 soldats russes, ainsi que 17 mitrailleuses.Théâtre de la guerre italien. Au haut plateau du Karst, la journée d'hier a cté plus calme, la, vigueur offensive des corps d'armée italiens s'étant visiblement ir«* chiite après les derniers combats. Des poussées, isolément entreprises par l'ennemi, ont été refoulées. L'après-midi, la canonnade a été très violente pendant plusieurs heures, notamment dans le secteur sud du haut plateau ûû, depuis le début de la- bataille, le 102e rég. d'infanterie ne cesse de se distinguer par sa courageuse endurance. A Flitsch, ainsi qu'à la crête des Alpes Fas-sanes, nos troupes ont refoulé plusieurs attaques des petits détachements. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Rien d'important à notre armée. Mise an point VIENNE, 18 sept. — quartier de la presse: Le communique italien du 1!^ septembre prétend, que, la nuit du 12 au 13, une tentative d'attaque austro-hongroise préparée par une violente canonnade et dirigée contre les positions italiennes du Slatenik (vallée de l'Isonzo supérieur) ,aurait été repoussée avec pertes pour nous. Cette nouvelle est inventée de toutes pièces: la prétendue attaque consistait tout simplement en une expédition de patrouille dans le but d'aller détruire le cam-pement ennemi de Slatenik. TURCS CONSTANT1NOPLE, 19 septembre (retardé.) Le quartier général annonce sous la date du 13 septembre ; Au front de l'Irak, les Anglais ont attaqué, le 9 septembre notre front dans les environs de Nassirve, avec des forces, se composant d'environ 5,000 hommes, d?. différents canons et mitrailleuses. Ils furent toutefois repoussés et poursuivis, en subissant cle lourdes pertes. Sur les autres fronts pas d'événement important.BULGARES SOFIA, 19 septembre. — Télégramme du 8 septembre ; tront macédonien : Hier, les troupes réunies russes, françaises ei serbes ont attaqué sans résultat nos positions autour de Lerm (Florxnaj. Toutes les attaques ennemies ont clé rejetées par des contre-attaques. De même, des attaques contre la hauteur Kaimatschalen ont été repoussées. Dans le val cle Moglemtza, feu, habituel de l'artillerie. et de l'infanterie. Dans le val du Warda r, faible canonnade. A u pied de la Bela-schitza Planina, nous avons attaqué des détachements italiens avancés près des villages de Matnica-Gorni Poroj et de Dolno Poroj. Nous avons fait prisonniers ê offwiers et 2-50 soldati ou 02me régiment italien; en outre 2 mitrailleuses sont restées en nos mains. A gauche de la Struma, combats d'infanterie sans importance entre des détachements d'avant-postes. La flotte ennemis a canonné le village de Pra-uischta.Dobruchcha : Te combat sur la ligne des villages Maral uti-M om uk-A rabamachi-Kokard-scha-Kobadinu-Tozla se développe en notre faveur. A la suite de contre-attaques, nous nous sommes emparés des villages de Sotului, Schiol et Wassiul, où nous avons capturé 5 canons et /f mitrailleuses. Le 15 nous avons occupé, après un combat de courte durée, la ville de Mangalia qui avait été évacuée par la population avant l'arrivée de nos troupes. Au littoral de la mer Noir, le calme règne. FRANÇAIS PARIS, 18 septembre. — Officiel,S h.p.m.: Nous avons enlevé une tranchée à l'est de Oiéry et repoussé les contre-attaques de l'ennemi sur ce 'point. Au sud de la Somme l'ennemi a lancé plusieurs contre-attaques au cours de la nuit sur nos tranchées à l'est de liemy et au, sud de Demécourt. Dans cette dernière région l'ennemi n'a pas fait moins de trois tentatives violentes. Toutes les attaques ont été repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. A l'est de Berny nous avons réalisé cle nouveaux progrès ainsi qu'aux lisières de Deniécourt qui est complètement encerclé. Le chiffre des prisonniers achicllement dénombrés atteint 1,200. Dix mit raille uses sont restées entre nos mains. Aucun événement à signaler sur le reste du front. Aviation : L'adjudant Tarascon a abattu son cinquième avion ennemi. L'appar°il est tombé pres de Deniécourt. Dans la même jour, née le lieuienàh&t Hcirteux a descendu son cinquième avion. Nos escadrilles ont effectué divers bombardements : douze obus sur la gare 'de NantiHois et trente-trois obus lancés jsur Villers-Garbonel et Horgny à une aJ.'itucle de huit cents mètres ont causé d'importants dégâts.PARIS, 18 septembre.—- Officiel,Il h.p.m..- Au nord cle la Somme une attaque vivement menée-nous a rendu maîtres d'un noziul de tranchées ennemies à deux cents mètres environ au sud de Combles. Cette opération nou-s a valu une cinquantaine cle prisonniers dont deux officiers. La lutte d'artillerie se maintient violente dans les secteurs de la rc/ute le Béthune. Au sud de la Somme le combat s'est poursuivit avec acharnement dans Deniécourt. Notre infanterie après avoir enlevé le village et capturé les derniers défenseurs, a poussé ses éléments avancés jusqu'à un kilomètre environ clans la, direction d'Ablain-court. Des opérations simultanées nous ont permis d'enlever une tranchée à l'ouest d'Hor-cjny, de chasser l'ennemi de trois petits bois au sud-est de Deniécourt. I.e chiffre des prisonniers valides faits dans les deux journées du 17 et 18 septembre dans ce secteur dépasse actuellement seize cents dont vingt-cinq officiers.En Champagne assez grande activité des deux artilleries dans la région à l'ouest de la route Souciin-Soinme-Py. Sur la rive gauche de la Meuse nojis nous sommes emparés d'une iranêhée en-nefnie 'sur les pentes sud du Mort-Homme. Quelques prisonniers sont restés entre nos mains. Journée calme sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 18 septembre. — Sur le jront occidental, rien d'essentiel n'est à annoncer.ITALIENS ROME, 18 septembre. — L'ennemi a tenté sur plusieurs endroits du front, diverses attaques soutenues partcnit par une canonnade violente et persistante ; ainsi, par exemple, ait mont Seluggio (vallée de Posma), le soir du 10, au Mrzli et au Vodnl (monte Nero) entre Dueso et Tolmein, dans le secteur de l'iava (Isonzo centralj et, hier, contre la ville de Gôrz. Partout, notre artillerie lui a riposté avec succès, et, en même temps, elle a bombardé la gare de Toblach, où elle a dispersé des troupes ainsi que le chemin de fer dans la haufe vallée de Fella. Au Karst, l'ennemi dirigea, hier, contre le s nouvelles positions conquises par nous, cle violentes attaques amorcées et appuyées par une canonnade d'extrême violence. Chaque fois, il fut refoulé en subissant de très lourdes pertes, et il nous abandonna environ 300 prisonniers.On annonce des attaques d'amateurs ennemis sur le haut plateau d'Asiago, sur Gaona (Paori, Gismon) et sur la vallée cle Biois et Cordevole. La nuit passée, une escadrille renouvela le bombardement de Mestre, mais sans causer ni perte humaine ni dégât matériel. Deux de nos avions jetèrent des bennbes sur Mattarello et contraignirent un hydroavion ennemi à atterrir à Trente. Une autre escadrille, comportant 12 avions Capronii etc-compagnes d'un appareil Nieuport, bombard-a les gares d'Ottef/lano et de Scappo sur le . Karst, et y loucha des installations du chemin de fer, cles magasins avoisin-ants, ainsi que des trains stationnant clans la gare et le château d'eau. Evitant le tir des batteries de défense, elle chassa les avions et les hydro-avions dî l'ennemi qu'on avait lancés contre elle et les dispersa, puis revint au complet aux jyoint-s cle départ-, avec tous ses appareils restés in-, elemnes. ANGLAIS IsONDRES, 17 septembre. — Au sud de l'Ancre l'ennemi a prononcé plusieurs contre-attaques violentes contre nos nouvelles positions; elles ont été repoussées toutes. Les attaques ennemies venant de la direct ion de Les-bceuf et de la légion au nord de Fiers furent particulièrement parées par le feu de barrage de notre artillerie et l'ennemi y subit des pertes considérables. Entre Fiers et Martinpinch une brigade ennemie qui jmssa à l'attaque dans la direction du bois de Foureaux,rencontra- dans la plaine deux cle nos bataillons. Il j, eut alors un, corps à corps dans lequel nous remportâmes un succès complet, au cours duquel nous dispersâmes l'ennemi et, le repoussâmes avec cles pertes considérables. Au no-rd de la ferme Mouquet, nous avons également amélioré notre position. Notre artillerie s'est encore montrée active pendant la journée. A la suite de notre feu d'artillerie, un nouvel incendie éclata dans le dépôt cle munitions ennemi à Grandcourt. Aujourd'hui nous avons fait au sud de l'Ancre G officiers et 21/3 hommes prisonniers. Notre service aérien a- continué à attaquer avec succès les lignes de défense ennemies. Un aérojilane ennemi a encore été. détruit. Trois cle nos aéroplanes manquent à l'appel. Dernières Dépêchés Le premier train de troupes grecques. Sofia, 20 sept. — Le premier train de troupes grecques est arrivé dimanche à Sofia e,n route pour l'Allemagne. Dans le train avaient pris place un commandant de régiment, plus de 20 officiers, accompagnés de leurs familles et environ 400 soldats. Le tsar Ferdinand avait dépêché à la gare, pour saluer les officiers grecs, son adjudant général Lawow et le maréchal de la Cour W eicii. Les famille-a des officiers furent ravitaillées, avec du lait et des gâteaux; les soldats ont reçu du manger chaud, servi par le 6ervice de ravitaillement allemand. On peut se faire une idée du sort que l'Entente pensait réserver aux troupes grecques en Macédoine orientale, par le traitement d-'s jeunes Grecs qui sont ailés à Thasos avant l'arrivée des Bulgares à Kawalla. Ces jeunes Grecs ont été enrôlés par contrainte dans les troupes révolutionnaires de Salonique. I.a Nor\ège opprimée par l'Angleterre. Christiania, 19 sept. — On télégraphie de Londres à la Bourse que l'Angleterre vient d'interdire toute importation de grain et de farine à destination dQ la Norvège. On en e&h d'autant plus alarmé ici, que l'on ne peut s'empêcher d'établir le rapporehement entre cette mesure vexatoire et la conférence des ministres scandinavc3 annoncée pour demain. Christiania, 19 sept. — Les chefs de cabinet de la Suède et du Danemark, ainsi que le ministre des affaires étrangères de Suède, viennent d'arriver en vue dé la conférence. Le Roi leur a accordé une audience. l.es incidents en Grèce. Amsterdam, 19 sept. — On mande d'Athènes au «Daily Telegraph» : Le major grec Drossopuûos a demandé le 17 septembre, auprès du bureau de contrôle anglais un passeport. Lorsque celui-.ci lui fut refusé, il a injurié l'employé du bifreau e-b lorsque celui-ci - Am-v.b. y Êlflii ClIiTlUSS Mercredi 20 et Jeudi 21 Septembre 1916 3me Année - - N. 713 - Ed, Â

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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