Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1281 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 20 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nv9959f110/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

MttCXX&Mfc - - H,* m j ««**»!<& lS8i,ÛÔto «>*«sttiayvl:a.t*<*»i» " r^DÈ"Vi®S« te &LÀfcJLii W 4V XkllÀ IVlOj LE BRUXELLOIS 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs, i mois, 2 francs. ■• IIH*i4Whiéh<V.I -rai'iH' <rtrt TTii-. iifm 'iVi<fiii*<«r«ifmi>iBi<Wi¥iiniu IT«i« fffggm ymf _ _.- ANHONMIMW JMKHBMWV «J~ oTUŒ-xiL^l ona.O'Êic3J.oxfi. indépexiciaiit RÊDAÇTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE •$£>• JRtue Henri JMCatui, 45, iSruxeileM J* .âLjrcTCONCixâcs» s Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne 1 iraac Petites annonces, la ligne 20 centimes •-. , 'f-tiVi' -I nf Vt-rlVi'r ■[ li'if ifH'livi lnn-itiin'rM-i Ceux que l'on décourage et ceux qu'on laisse faire Pour rendre un peu de vie au commerce, beau- j coup de boutiquiers du centre usaient abondam- 1 ment de la lumière électrique. j L'Administration communale, qui n'en rate i pas une, a fait savoir à ses abonnés que le kilo- j watt était augmenté de fr. 0.20. Résultats : beau- i coup d'établissements vont supprimer ce coûteux | éclairage. c La même administration, dans le but d'encourager le placement de l'électricité dans les im- c meubles a décidé que dorénavant elle ferait payer i les raccordements, je connais une personne qui, t pour 4 mètres de câble extérieur, doit payer 400 ( francs ! Semblables mesures, toutes plus intelli- c gentes les unes que les autres, permettront sans y doute à la ville de clôturer brillamment son bud- s get. s Des malheureux, peu habitués à tendre la e main, ont préféré se faire marchands de jour- i naux que de bénéficier de la soupe. Dans le but c de les encourager, sans doute, dans cette bonne c résolution, la police bruxelloise, surtout la fameu- c se police bourgeoise de certains faubourgs, les e traque et les tarabuste, ne leur épargnant aucune t tracasserie. * D'autres, un peu plus fortunés, voulant gagner leirc pain quotidien, se sont improvisés camelot* et les environs de la Bourse et de la grande Poste * retentissaient de.leurs boniments, déridant le pu- c blics par leurs facéties. Vous et moi, et tout le s monde, pensaient que cela ne gênait personne. c Erreur! A la demande, paraît-il, de certains com- c missaires de police (qui. eux, ont leur pain ouo- s tidien assuré) les permissions accordées aux ca- 1 pielots ont été supprimées, et la.police bruxelloise 1 ir repratique » avec énergie le snort. si pittoresque de la chasse aux colporteurs. Les Turcs seuls peu- 1 vent continuer à colporter. Bienheureux Turcs! ' Cela vous donne envie de se faire, ïla.lïométan. Voulez-vous connaître maintenant ceux qu'on 1 laisse faire? 1 Voulez-vous de la.farine?~a.chetez des meubles? " ; —: ,T - ird i inn .i1 ' en est ainsi. Certain magasin de meubles, non ' loin de la gare du Midi, possède à l'étage des [ meubï«s de choix et derrière ceux-ci nombre dr sacs de fàrine. Si vous êtes un bon client, et en y ' mettant le prix, vous pourrez avoir un bahut en 1 chêne, et, de la farine à fr. 1.50 le kilogramme ' A la Bourse, le Central, était jadis le rendez- s vous des boursiers; entrez-y Maintenant et vous ' vous croit-ez dans la caverne d'Ali-Baba. Il y a là tout un ramassis d'individus de toutes espèces, même' un lot de souteneurs, quelques bookmakers, , d'ancie&$ bonneteurs, et une racaille cosmopolite ( de nationalité indéfinie. Tout cela achète l'or, ( les billets français vend les marks. Il y en a un, f que j'ai déjà vu, au moment de la prise du fort ( de Waelhem, il était à cette époque d'une tenue ) plus que négligée, ses poches contenaient quelques bouts de ficelle sur lesquels étaient enfi- ( lées des bagues de toutes sortes, de pauvres al- T iiances y voisinaient avec des bagues de prix, il . cherchait à les vendre au poids, le plus discrète- , ment possible. Depuis il a prospéré, il est propre, , rasé de frais, et met un col, il ne vend plus main- , tenant. Il achète 1 or à 15 p. c. et les billets français à 10 p. c. d'agio. Toute cette canaille va, vient, trinote, ramas- j se or et billets., et file en Holla&de ies échanger I con\re des marks et billets belges, exportant l'or j et appauvrissant tous les jours le pays. Franche- i ment Dame Police, qui s'occupe de tant de cho- , ses qui ce la regardent pas, ne pourrait-elle pas je- i ter un Coup de filet dans ce monde interlope, Quelle belïs prise il v aurait à faire s; elle vou- -lait seulement ouvrir .les yeux. Le dé-nôt communal 3e !» place Bethléem possède un bureaucrate comme un ;-n voit peu. lie plus grand plaisir de cet estimable citoyen est de < faire enrager les gei;is qui ont le malheur de topa- ' ber sous sa coupe Distribuant la farine aux boulangers. il a décrété, paraît-iî, qu'il n'accepterait pas les demi-marks, tout au plus a-.t-il ajouté, un : par compte, et encore pour fr. 0.50 seulement. Il y a quelques jours, un boulanger, qui. avait six ■pièces d'un demi-mark dans son compte, a dû re- lartir sans farine, n'ayant pas d'autre argent sui ui. Cet excellent rond-de-cuir qui s'ingénie à ouer tant de mauvais tours aux boulangers, favo-isant, par contre, les coopératives, ne perd rien >our attendre, paraît-il, et. l'une de ses victimes no confiait que la guerre finie il ne laisserait à lersonne le soin d'administrer une maîtresse ra-lée à cet excellent a camarade ». Dans certain faubourg, qui n'est pas en Chine, uelques favorisés sont amplovés aux soupes com. i un a ies et, touchant de modestes, appointements le 2 à 2.50 francs par jour, ils ont droit à la antine, pas celle de tout le monde, évidemment, t si le pauvre diable retourne chez lui, portant irécieusement une .marmite contenant une lavas-e quelconque et où la viande brille si souvent par on absence, l'épouse de l'employé, au contraire, mporte, elle, de copieux morceaux de viande et m bouillon de choix. Ces postes sont fort recher-hés, certains, bien que les appointements soient !es plus modestes, paient journellement dans les afés du voisinage des tournées de 2 francs, 3 fr. t plus. Par quel prodigue? Mystère et alimenta-ion.* * * Des affiches nous apprennent que plusieurs per-onnes ont été condamnées ->our avoir favorisé le épart à l'étranger de certains jeunes gens. Chose ingulière, les condamnés sont presque toujours e pauvres diables, agents de police, voituriers, ocher's, etc. Les gros organisateurs de l'affaire e'défilent toujours à temps, évitant 'soigneuse-lent de se compromettre et laissant aux mallieu-eux les risques à courir et la casse à payer. 11 il y a quelques jours un gros industriel orga-isait le départ de son fils et celui-ci était accom-agné de quelques fils d'ouvriers auxquels on vait fait valoir qu'ils n'étaient pas moins que ce ils à paria, qui avait chez lui t..ut' ce que son œur désirait. Passé la frontière, notre f ; ! s à papa ut pris de coliques et dut les aller soigner à Rot-t'i'dam. Du rapport (î« r<•••»* les plus dangereuses et dureront certainement ussi longtemps que la guerre. Les pauvres diables qui accompagnaient l'excellent jeune hom-ne, n'ayant pas le moyen de soigner d'aussi faneuses coliques, ont décidé de n'en pas avoir; ils nt continué leur chemin jusqu'au front, et là, les eules coliques qui leur seront permises,sont celles lu plomb, les plus douloureuses. £ # # A Anderlecht, certain gros accapareur vendit iu début de la guerre, les pommes de terre jus-[u'à fr. 0.35 le kilo. A une brave femme qui ré-lamait il répondit : <t Vous avezjraison de ne pat m prendre aujourd'hui, demain «lies seront à 50 ■entimes. a Le lendemain paru l'arrêté du brave lourgmestre Max réglementant la vente des pom-ae.s de terre. Notre homme ne perdit, pas courage :t s'engagea au service de l'alimentation, un res-e d'affiche sur ses charrettes le ra—'elle encore iu public. A 'Ce service il gagna tout d'abord de on server quatre bons chevaux, alors que tout eux qui en possédaient de bons, les virent réqui-itionnés.Sou titre de ravitailleur de l'alimentation bru. :elloise lui permit de rafler au plus juste prix es patates se trouvant en province. Aujourd'hui es sous-sols de son immeuble regorgent de pom-nes de terre, à tel point qu'il, a dû rentrer le trop-ileln dî)ns un fort grand immeuble voisin. Inutile le dire que notre gaillard vend fort cher ses pom-nes de terre. Deux questions se posent : 1" ou notre homme ovageait réellement pour l'alimentation, et alors 1 doit lui livrer tout ce qui se trouve chez lui au irix de 9 ou 10 francs, prix payé par lui? 2° ou lotre accapareur se servait indûment des affi-ihes de l'alimentation, et alors il doit être pour-iuivi impitoyablement pour malversation -et ses 3ojnmes de terre et autres denrées saisies. La population affamée peut-elle espérer que les uitorités et les parquets vont sévir? Car les jours lassent et le vautour en question s'amuse à liqui-jer pop stock à son aitee et à prix d'or. A. G. DÈPÉCHES LE BIOCUS Londres, J-~ avril. — D'après le Deutsche Ta-qes Zsitvnq, J-* vapeur Guernsey » sombré dans le voisinage da* c>',1 p Ilogue. Il a probablement été torpille par un M;»-:-marin. Le vapeur jaugeait 4,375 tonnes. D'apis «ne autre nouvelle, le vapeur se serait échoué* contre îin récif. Christiania, 17 avril. — D'après le Sjôfartsti-dende, des navires norvégiens sont fiïfMïpés main tenant en masse nar les Anglais, entre autres le vapeur Lapjand, de New-York pour le Danemark, la, barque Sigurd avec un chargement de charbon de Hambourg pour le Sud de l'Amérique et qui fut obligée de dééhaj-ger à, Manchester. Rotterdam, 17 avril, — Le vapeur norvégien Uto, de Savannah à Newport News, a été amené à Hull. Le vapeur Karanja, en route de Glasgow au Havre, n également été attaqué par .un sous-marin. Le navjr.e évita le feu des torpilles en présentant constamment la proue au so"?-marin. Le Karanja, oui se trouvait dans les environs de liongships, fuya vers la côte où se trouvait plu- LA GUERRE Communiqués officieis FRANÇAIS Paris, 16 avril (15 heures). — Deymis le communiqué d'hier soir, aucun nouveau combat n eut lieu sur le frorbt,. Hier après-midi, au Nord d'Y -près, un avion allemand fut descendu par notre artillerie en face des lignes anglaises et t&mba derrière les tranchées allemandes. \ ■ Paris, 16 avril (23 heures). —A Notre-Dame '• de Lorette, les Allemands ont exécuté des contre- attaques à trois reprises, en préparant chaque at-i taque par un feu violent de Vartillerie. Chaque fois ils furent arrêtés; également une tentative de ■ contre-attaque à Eparges, pendant la nuit der-j nière, échoua. ~ Dans le bois de Mort-Marc, des combats d'ar-i tillerie. Nous avons réduit 3 batteries au silence • et un dépôt de munitions fut mis en explosion. [ Nos aviateurs ont développé une vive activité. Dix bombes furent jetées sur les chantiers et la \ gare de Leopoldshoche, à l'Est de Huningen. Nos aéroplanes furent touchés par des éclats , d'obus, mais i-ls sont revenus sains et saufs. 40 bombes furent jetées sur la centrale d'élec-i triaité à Maizières (15 leilpm. au Nord de Metz). En revenant, nos aviateurs ont rencontré trois aviateurs allemands qui furent poursuivis et obligés à atterrir. Les Français n'ont pas eu d'accident malgré le feu violent des forts de Metz. ANGLAIS Londres, 15 avril. — Un rapport du général French discute les combats du 10 au 12 mars et ajoute : Une nouvelle action d'importance considérable se produisit par l'attaque imprévue des Allemands le 14 mars tontre la 27° division qui détenait les tranchées à l'Est de St-Eloi. Beaucoup d'artillerie avait été concentrée ici à la fa-j veur du brouillard. Un feu formidable fut tout i à coup ouvert vers 5 heures du soir contre les \ tranchées. Il y eut ensuite deux explosions de mines. Par la confusion causée var l'attaque imprévue, les Allemands parvinrent à occuper de nouveau Saint-Eloi pendant quelques heures. Des contre-attaques violentes rétablirent la situation ; antérieure. \ Fvench explique que beaucoup de raisons légi-1 times l'avaient convaincu, fin février, qWe l'of-fensive vigoureuse serait bientôt reprise. Les -rai-> sons les plus importantes étaient la situation des Alliés, le succès des Russes qui avaient repoussé \ les violentes attaques de Hindenburq, tandis "remvient l'ennemi au front anglais devenait plus faible. Il était donc nécessaire de soutenir les Russes en retenant au théâtre de la guerre de l'Ouest le plus de troupes possibles. La principale considération était peut-être la nécessité d'imprégner aux troupes anglaises le sentiment de l'offensive, après les efforts et les exfpé-riences énervantes de l'hiver rigoureux dans les tranchées. French fait ressortir Vinévitable de pertes considérables en raison de l'armement actuel ainsi que de l'importance de l'artillerie et malgré la nécessité de ménager ses propres soldats.RUSSES Pétrograde, 17 avril. — Dans les Carpathes} nos troupes se sont approchées sans être aperçues des obstacles de fils de fer barbelés entre les villages de Telepocza et de Zuella; elles les ont détruits et se sont emparées de deux hauteurs en faisant de nombreux prisonniers. Ij'ennemi exécuta en cet endroit une contre-attaque, soutenue pa-ç ses troupes de réserve. Ze combat continue encovt. Dajis la direction de RostocJci, l'ennemi a livré des. attaques vaines contre les hauteurs occupées par nous au bord du village de Craspatak. Au cours de la journée du 14, nous avons repoussé des attaques vigoureuses dans la direction de Strij. ^ Selon des nouvelles du front dans les Carpath^s l'état, déplorable des routes s'explique par lj dégel et par la crue des fleuves qui sortent de leur lit. Sur le restant du front, aucun changement. Théâtre de la guerre du Caucase : Le 15 avril nos torpilleurs de la mer Noiro ont détruit, 4 vapeurs a la cote d Anatolie; deux de ces vapeurs avaient une cargaison de charbon. Plusieurs voiliers furent également coulés. Les torpilleurs es-sifflèrent un combat avec les batteries de S on oui. dak. : sieurs bateaux de pêche, que le sous-marin prit ; pour des navires de patrouille, puisqu'il abandonna la poursuite. Berlin, 15 avril. — On annonce de Hambourg ;iu Vossische Zeitung : D'après le Hamburger ' FrevidevblaU, le grand vapeur anglais Elan Mur-raij (4,835 tonnes), de la .ligue. Elan, est en retard/u-puLs le 11 nvrilv(jhi craint qu'il n'ait été —htfpiilr- la cote i/.ïTiç.i ''V Ij'accident fl'ést pas 1 encore confirnlé. " Londres, 17 avril. - Le vapeur City of Cambridge, de la ligne Ellerman, en route d'Alexandrie à Liverpool, a éit- attaqué le 28 mars à 250 vards de Bishopsijock par un sous-marin. Celui-ci. qui naviguait àtri'boid. tira. Le vapeur changea de direction et fit toi te vapeur pour échapper au torpillage. Cinq obu^ portèrent et endomma-. gèrent gravement le navire, mais celui-ci ne coula pas. Lorsque le jour toriba, le sous-marin abandonna la poursuite. FRANCE. — Scandale dans l'intendance Lyon, 16 avril. — Diaprés le Nouvelliste, le secrétaire de l'administration du dépôt des troupes, le soldat Goupil, a été arrêté. Goupil aurait reçu des pots de vin si montant, à 20,000 fr. des fournisseurs privilégiés ^ar lui. Goupil avoue. Deux civils ont été arrê és. On s'attend à d'autres arrestations. ' ANGLETERRE. — La flotte manœuvre Berlin, 16 avril. —- Le vapeur Mira de Bergen, revenu de l'Angleterre, rencontré lundi après-midi, à 5 heures, onze grands vaisseaux de ligne anglais, oui faisaient manœuvres près de l'île Marstonex. ANGLE! ERRE. — Ui ^rapport clu général French L'Ecluse, 15 avril. ^ Mardi, le Bureau de la presse anglaise a publfyi le rapport suivant ç)u feld-maréchal French 'on date du 12 avril ; La situation est restai la même pendant toute la semaine (Jernière. ÂuUatin du 9, nous fîmes sauter une mine dans .la région d'Armentières, Cette opération détruis r. ies murs percés de meurtrières d'une maison octn pée par l'enneirii et infligea à celui-ci une peiè de 39 hommes. L'ennemi riposta nar le bon ardëment de nos posi-sitions, mais il n'occas.n; na aucun dégât. Le T, au matin, les Allemands firent sauter deux mines sur notre flanc droit mais ne parvinrent p^ss à endommager nos trafeh.jes. Une explosion inof-fenpve se produisit également le soir du 9, vis-à-vis de notre flanc gajûch . RUSSIE J— ie généralissime russe Cologne, 16 avril. ! fjs journal allemand Duisiurger Generalamei; er dit apnreudre de source autorisée que ]<i*oi disant maladie du gé- I néralissime russe ne tient ître attribuée à un at- : tentât contre le grandie,ut, mais qu'elle est une conséquence' d'un gestSdoit s'est rendu ççrçp.afcl* le grand-duc vis-à-vis uUi^ier supérieur, immédiatement après lu défaite de la bataille d'hiver des Masures, le généralissime a fait appeler le commandant de la 10° armée, le général baron Sievers afin de. iuatifier sa défaite. Le grand-duc se serait oublié feu point de souffleter le général. Celui tira 'à. j uu coup de revolver sur le «rand-duc qui le bltssa au ventr»; Le gé- j néral Sievers se serait, ensuite suicidé. Ces bruits ont été répandus lors des funérailles du général Sievers. L'incident est tenu secret. ALLEMAGNE. — La guerre sous- marine. — La note anglaise Berlin, 16 avril. — Dans l'échange de notes publiées concernant le traitement des' équipages prisonniers de nos sous-marins, le Gouvernement anglais fait ces^autir I -l i.-uerru -, tircro? plus de mille officiers et hommes de ia marine allemande ont été sauvés en mer par des navires de guerre anglais, tandis qu'en aucun cas un seul officier ou un seul homme de la marine de guerre anglaies n'a été sauvé par îes Allemands.Il est affirmé, par contre, de source autorisée : Dans les cas où des navires de guerre anglais ont été coulés par les sous-marins allemands, le sauvetage des équipages anglais était naturellement hors de cause, attendu que les sous-marins ne sont pas à même de le faire. Dans le combat de Heli-goland, le 28 août, et lors des pointes contre lea côtes anglaises, le 2 novembre et le 16 désw des torpilleurs ont été détruits, Gouv ' nement. anglais ne peut pas >'VOque'r un cas, at tendu qu il contesta -perfe de navireg_ Je com ia au Daggerbank, le 24 janvier, le croiseur de ligne anglais Ti.ger et quelques torpilleurs sombrerent. ma,as le Gouvernement anglais ne peut pas non plus les envisager, attendu qu'il a déclaré officiellement que tous les navires qui ont participa à la bataillé étaient rentrés. Le 20 septembre le croiseur anglais Pegasus a été dé-truit dans le port anglais de Zanzibar par le petit croiseud f^ônigsberg. Le Kônigsbera se trouvait ici en dehors du port, donc il ne pouvait naturellement pas entrer dans un port ennemi pour procéder a u sauvetage de l'équipage. Reste donc la bataille près de Ooi\>nel,au cours de laquelle notre escadre de croiseurs détruisit le 1 novembre deux croiseurs cuirassés anglais. Nos navires perdirent de vue le croiseur cuirassé Goodhope a la tombée du jour; ils le cherchèrent, mais ne purent le retrouver ; ils ne savaient donc pas même s'il avait ou n'avait ^as péri, liiirsque le Mon nioutït coula, le Niïrnberg était dans le voisinage. La raison pour laquelle personne de ce navire n'a été sauvé, résulte d'une lettre du fils du comte von Spée, qui écrivit -J i Le -\îo!\ //: ,;,',v coula le pavillon déployé, nous pouvions sauver aucun homme; d'abord en raison de la li nu te mer, puis p.irce qu'on annonçait de nouveaux nuages de fumée, qui, comme nous 1 espérions, étaient de nouveaux ennemis que nous devions combattre. » fie chef de l'escadre, comte von Snée~écrit également dans une lettre : a A mon regret, la mer haute ne permettait pas le^ travaux de sauvetage. » Eli À.nflYftagiie, on n reconnu sans détours que df«i M.nires anglais avaient à plusieurs reprises nos marins après les combats. Personne en Allemagne ne songeait, à se plaindre de ce que. près des îles Falkland, lorsque notre Scharnhorst sombra, le pavillon déployé et nar une mer calme, personne 11e fut sauvé", quoioue de nombreux navires anglais se trouvaient dans le voisinage. De ce qui nrêcède i) résulte que pendant toute I;, «uâîte les navires de guerre allemands n'ont jamais eu l'occasion de sauver des équipages de navires de guerre anglais. Comme chez nous, ce fait est connu du Gouvernement anglais. Il garde toutefois le silence à ce sujet dans sa. note et pro-\ oque ainsi l'accusation,par le contraste des faits, que la marine anglaise a bien sauvé plus de 1,000 nmrins, mais que du côté allemand le sauvetan-e d e,quipages anglais a ét4 intentionnellement né* ghge. _ < Qo .V voit m ■!' «romps 1 opinion publique et d exciter les neutres contre l'AH^ma-gne. La note de réponse allemande repousse donc (le plein droit et avec horreur la supposition soulevée dans la note anglaise. ALLEMAGNE. — U11 dirigeable, bombarde O, , Strasbourg Strasbourg (Al&ce) ÏT avril, tin dirige-blé ennemi a le te cette nuit. i h. 30 minces, rêc-tion du Nord 4ans la di; ZW t eanons^^défense Deux' ^raonnes _ " légèrement blessées. Pour le surplus, iî n'y a eu que des dégâts matériels. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. ■■■-^■TniYririT'¥M«^^''^^^fl-riirfirr-|iiii-iiirii .-m--.- — Au Jour le Jour Les Agents diplomatiques à l'Etranger Le droit de se faire représenter d'une façon permanente au delà des frontières, par des agents aux pouvoirs plus ou moins étendus, est une affirmation de la personnalité de l'État. C'est une erreur de croire que l'agent diplomatique, même l'ambassadeur représente le souverain. L envoyé est et reste toujours l'incarna tion de l'Etat. Le motocole d Aix-la-Chapelle du 21 novembre 1818 a définitivement fixé le rang des agents diplomatiques dont, le Congrès de Vienne de 1815 avait élaboré le projet. Depuis lors, il a été convenu de les diviser en quatre classes! Les agents diplomatiques de première classe sont les ambassadeurs. C'est le poste le plus élevé. Eux seuls ont le droit de recevoii le souverain. Les légats (ambassadeurs extraordinaires du pape) et les nonces (ambassadeurs ordinaires) ont le droit de préséance sur tous les autres. Les ag-ents diplomatiques de deuxième classe sont les ambassadeurs extraordinaires et les ministres plénipotentiaires. Ils sont adressés spécialement auprès d'un gouvernement avec uua mission déterminée- La distinction entre les agents de troisième et quatrième classe repose sur ce que les premier» sont attachés à !;i Dersonne du souverain auprès duquel ils sont accrédités tandis que les autr--«, yc s;>ut en relation qu'avec le ministre des of-fairos >;1ra;.gères auprès desquels ils sont er->< cv. i.es premiers sont appelés ministres résidents. les autres, chargés d'affaires auprès du ministère des affaires étrangères.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes