Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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26 september 1916
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s.n. 1916, 26 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s46h12wb7j/
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Le Bruxellois abonnement postal, Éd. j Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.G0 I.e"s bureaux ûe pocie Q»i Belgique et fi l'Etranger u'HeScepteui que de* abomiemeirtb i UIMLS'l ceux-ci preunt ut cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 OcîOîi. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers moi^ ou niOnie pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois l Mois Fr.3.00-Mk,2.40 Fr1.50-.MU.20 TIRAGE rSO.OOO par jour IWHI ITIHHH_H1J_LL| J [_, ■ RÉDACTEUR EN CHEF : Maro cie SALM Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne. . . ; • • 0.75 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR IL Les Victimes de la Guerre et le Mariage Les oouséouencf's des hécatombes humaines t une guerre désormais inutile et, fratririd Les conséquences des hécatombes humaines ui de la guerre actuelle, loin de simplifier le pi problème épineux du mariage, menacent de nf le compliquer encore davantage, en vertu de pi la loi d'airain de l'offre et la demande. Il qi survivra moins d'hommes, Surtout dans les e pays à service militaire universel, car en Belgique la disparition de 200,000 hommes ne qi s'aperçoit guère, le pays est surpeuplé. gt Parmi les survivants, le nombre des valides co intégraux, c'est- à-dire des jeunes hommes non st. mut,lés, non diminués par la maladie ou la d< mutilation glorieuse des combats, sera réduit d< dans une proportion qui, pour certains pays, q: notamment la France, la pins douloureuse vie- te time de la- guerre, quelle qu'en puisse être dt l'issue, apparaîtra éminemment sensible efc préjudiciable à la vitalité et à la puissance m de reproduction de ces nations. Ce cas té s'est déjà présenté dans les a-nnées qui sui- él virent la chute de Napoléon 1er. En certaines al contrées, les hommes de 25 à 30 ans faisaient m littéralement prime sur le marché ma.tri.mo- fc n'ai. Ce phénomène se reverra pendant les é' dix prem ères années qui suivront la conclu- d" sion de la paix, de cette paix que tout l'uni- d: v.'bs souhaite prochaine et définitive sinon éc éternelle. I] Alors le stock des jeunes filles qui redouteront de coiffer Sainte-Catherine et se livreront à la chasse au mari sera vraiment extraordinaire. L'homme, devenu plus rare, aura mieux le droit de choisir au tas, car le choix en fait de femmes disponibles sera d'autant plus considérable que deux ou trois ans d'éclipsé du mariage normal l'a,liront agrandi dans des proportions inusitées jusqu'ici, La loi d'airain de l'offre et de la demande, à laquelle nous faisions allusion plue haut, fera coter la liber- m té masculine en disponibilité à un taux si élevé, que l'on n'est' plus en droit de s'étonner que la- prévoyante mère, auteur de l'é-piu'e citée dans l'article précédent, ait deviné tout le parti que son fils pourrait espérer d'u- » ne situation unique, sans précédent dans l'his- & toire du monde moderne. ri Les morales ni les religions n'ont rien à voir » dans ces problèmes qui rescortassent unique- d me nt du domaine dos phénomènes économi- t quûs efc ceux-ci constituent la base de l'infra-stnic-fcuiC, des sociétés au peint qu'on a pu c< prouver, avec les arguments les plus irééffra- é gables, que la conception matérialiste de l'his- U t-cire reste le fondement de toute l'évolution r das collectivités humaines. - v C'est en vertu des mêmes lois fatales qu'il d sied, dès maintenant, de prémunir l'opinion a contre une illusion généreuse qui consiste à e croire, notamment, que les employeurs don- y neront toujours la préférence à ncs glorieux t mutilés et aux invalides de la guerre pour tous b les emplois qu'ils seront encore aptes à rem- i p'ir. q Certes, au début, et. sans cloute longtemps, a le sentiment de la recoin naissance publique d due à ces héros fera taire les exigences de la ô loi de l'économie qui préside à la direction de 2 toute entreprise efc reste la condition « sine a quia non » de sa prospérité et même de sa per- t îranence. Mais une heure sonnera, trop fcôfc peut-être au gré de nos désirs d'altruisme, où le patron sera de nouveau, efc bien à contre-cœur, forcé d'appliquer la loi mécanique du moindre < efi'oifc pour obtenir le maximum de rendement avec le minimum de dépenses. Oe jour-là, les invalides efc les mutilés se- 1 rent sacrifiés à leurs concurreaifs à cap acte ' intégrale, plus productive,, avec moins de j frais. . t Cette même loi régira le marché matrimonial et le pliera sous sa règle de fer. La phase d'effusion de la sentimentalité passera plus tob qu'on ne s'y attend. c La Femme, au point de vue général de la ù sexualité, regié (et l'instinct de la conservation 6 de la race humaine l'exige impérieusement), î avant tout efc par dessus tout, une femelle animale qui recherche le mâle le plus vigou- \ reux, partant, le mieux sélectionné, Cn définitif, par la nature, en vue de l'œuvre de reproduction, c'est-à-dire de la perpétuation de ï l'egpèce dont elle e&fc la génératrice providenî titille. Aussi, le* intégraux et le® valides seront-ils, toujours par la force immuable des choses efc en dépit de tous les germons, les maris élus à l'exclusion des autres, de» inœm-piiets des invalides, des mutilée, siurteut si tou5 ceux-ci sont plus pauvres que leurs concurrents. •*- Voilà dr6« vérités qu'il faut avoir le triste courage de proclamer dès main tenant, afin de' prévenir toute illusion grosse d'amertume^ et de regrets impuissants. Au surplus, nous n'aurons pas la cruauté de nou8 appesantir sur certains faits d'évidence constatés ici à satiété, sous nos yeux, depuis l'occupation étrangère, efc qui nous prouvent, av°c une puissance de réalisme qui désole car-fcai«e9 âmes peu averties d°s fois suprêmes de l'instinct, que dans le domaine de la pa- jion, les absents ont trop souvent tort, malgré tous leurs droits les plus sacrés et les serments les plus solennellement jurés.* La légendaire histoire deo Sabine® sera éffer-nellement vraie... L'on sait que ce3 femme», enlevées et prise* par rapt de violence, emportées comme ulie proie du plus odieux acte de banditisme commis par les compagnons de Ko-ntulus qui avaient invité leurs voisine de la tribu des Sabins à deg réjouissances publques, vinrent se jeter entre leurs nouveaux maris et - a le un-a pères, leurs frères, peut-être aufeïi leurs HfeMfe^aguère efc les supplièrent d'arrêter puisqu'elles se déclaraient heureuses efc pleinement contentes de leur nouveau sort auprès des maris — les bandits de Romulus — que la violence, une violence maintenant ac-eptée sans regrets, leur avait donnée... Belle matière à philosopher, vraiment, et qui démontre, cùair comme un axiome de géométrie, que s'il est souvent exact que le cœur a des raisons que la Raison ignore, l'iu-stinofc de l'amour, c'est-à-dire le phénomène de l'union des sexes obéit, depuis la- pérennité des siècles, à des lois mystérieuse» et fatales qui planent, en les défiant, bien au-dessus de toutes le® philosophie s, de toutes les morales, des religions mêmes. L'homme s'agite efc Dieu le mène, a proclamé la sagesse de Salomon. Ce qui signifie exo-tériquement que l'Humanité suit une voie inéluctable, dont l'aboutissant et les moyens d'y atteindre lui sont efc Lui resteront éternellement inconnus : qu'en attendant des lois profondes comme des my^ères sacrés règlent son évolution dans le plan de la. Vie efc sa reproduction en vue de l'accomplissement d'une destinée qui ressemble étrangement à une énigme de quelque sphinx redoutable dont Dieu seul tient la clé.... Nestor de PRELLE. LÂ~GUERRE SMMiWiS feïliilSaS BERLIN, 2-j septembre. — Officiel de ce midi ; l'héâtre de la guerre à l'Oaest. Groupe «'armée <!« leiilinaiechal général jM-iiice dentier Kupprccht de Bavière : La bataille persistante sur la Somme est de nouveau en jdein cours. La lutte d'artdlerie entre l'Ancra et la Somme est d'une intensité rarement atteinte. De vives poussées ennemies nocturnes, près de CourcClette) de Rancourt et de BouchavesnCs ont échoué. Groupe d'artuee du KrotijM'inz allemand : Dans la région de la Meuse, l'activité de comb-al s'est accrue à gauche de la Meuse et dans quelques secteurs à droite du fleuve.Sur tout le jront règne la pins vive activité aérienne avec de nombreux combats aériens favorables pour nous, dans nos lignes et au delà des lignes ennemies. Nous avons descendu, ,i+ avions, dont 20 sur la Somme, Le lieutenant en premier Budderfce, les lieutenants Wint-gens et Hôhndorf se distinguèrent surtout. Notre perte t'élève à six avions. Le 22 septembre, tard dans la soirée, des bombes jetées sur Mannheim ont tué une personne et causé quelque dégât matériel, l'ar plusieurs attaques aériennes ennemies sur le territoire en arrière de notre front, furent tués notamment à Lille 6' civds et furent endommagées 12 maisons. L'un de nos dirigeables a attaqué dans la nuit du 21 au 22 septembre des installations militaires anglaises pris de Boulogne. liléâtre de la yuerre a l'Est. Fronî du (eldmarecftal générai prince Léo- pold de Bavière : Les Eusses ont de nouveau attaqué cinq fois avec de fortes masses entre le Sereth et la Strypa au nord de Zborow. L'adversaire a pénétré près de Manajow. Par une contre-attaque, U fut de nouveau battu et laissa entre nos mains plus de 700 prisonniers et 7 mitrailleuses. Plus au sud, toutes les attaques se sont brisées devant notre ligne avec de lourdes pertes.Front du général de cavalerie archiduc Charles : Dans les Qarpathes, nous regagné par notre attaque entre la Lwlowa et la Baba Ludoiva ainsi qu'au penchant est de la Çimbroslawa, de$ éléments de notre position que nous avions perdus dans des combats antérieurs. Au nord-est de Kwliboha, d'opiniâtres combats sont en cours. Théftlre de la guerre en Transylvanie : Au défilé du Vulka.il et à l'ouest de celui-ci, plusieurs attaques roumaines ont été repeus-sées.Tliéiiirc de la guerre des Balkans. Pas d'événements d'importance particulière. Nouvelle ullaque aérienne contre l'Anyieierre, BUBLIN, 2,b sepcmbre (officiel). — Au cours de la nuit du ~ J au 21/ septembre, plusieurs escadres de nos dirigeables de marine ont lancé quantités de bombes sur Londres et sur les localités militairement importantes situées sur le Jiumier et dans les comtés centraux d'Angleterre, i/ compiis Nottingham et Sheffield. Le aucos « pu ùtre constaté 'partout }tar de violents incendies qui ont été encore visibles longtemps a pria le départ. Les «.«* gtiables, lors de leur arrivée, avflnt de franchir la côte anglaise, ont été pris sous feu pur des bateaux de patrouilles et lors do t'attaque même, ont été bombardé a'une violence- extrême par c/es obus incendiaires. Nos dtnip'a-bles ont rédu t au silence quelques-unes des butteras par «fes salves bien portées. Deux dirigeables sont tombé* victimes du feu de. dé-fente ennemi nu des us de Londres, Joua les autres sont retenus indemnes. Evénements aérions, BERLIN, 2». septembre. — Ah mat-in du i'-i septembre, ttéi* avions de combat russes ont attaqué sans succès la station de hi/den-plancs d'Àngernsee. Un de nos avions de combat a abattu, au cours de ta poursuite, un de ces biplans ennemis à l'est de Diinamùnde. Nos avions sont tous revenus indemnes. AUTRICHIENS VIENNE, 2.ff septembre. Théâtre de la guerre à l'Est. Front roumain : Nm loin du défilé Vulkan, nous avons refoulé d< ■ poussées roumaines. A NazySzeben (Herma ms'adtj, au front transylvanien, rien d'important. Armée du général se cavalerie archiduc Charles. A l'est et au non1 -le Eiihbaba, continuation opiniâtre des attaque. ennemies. A l'est de cette ville, ses masses, après avoir débuté par de petits succès, 'furent enrayées, et les poussées suivantes jurent epoussées. Au sud-ou/'si du heaxs de Luczina, hier également écroulement dx.n puissant assaut russe, le septième de ces lermers jours, repoussé par les honvecls de Budapest. Dans la zone de la ikilowa, nous avons fait reperdre à l'ennemi le- avantages qu'il s'était procurés par les derniers combats. Armée du feh; maréchal général prince Lé<<i"ijd de Bavière : Entre Zborow et le Sereth supérieur, les Russes, après des journées entières de canonnade préparatoire, re. nivelèrent hier leurs attaques a forts'contingents. Plusieurs de ces assauts en masse avaient, déjà' été repoussés, quand, l'après-midi, ils réussirent à pénétrer dans nos lignes, au nord-est de Perepelni/ci. Mais une contre-attaque nocturne donna lieu à des combats acharnés, à la suite desquels les position* retombèrent 'entièrement en , nuire pouvoir, ainsi qu'au delà de 708 prisonnniers et 7 mitrailleuses; les pales sanglantes de l'ennemi furent en proportion de ses risques comme toujours. Théâtre de la guerre italien ; Dans le secteur sud du haut plateau du liarst, on en est arrivé à des combats proche à proche} au cours desquels nos soldats s'emparèrent d'une mitrailleuse. Au front des Fassannes, refnulement par notre jeu de l'attaque d'un bataillon ennemi contre nos positions du Garùinal. Il est maintenant constaté que le pn'n:'er lieutenant 3lla-Jcer, bien que blessé, a admirablement opéré l'explosion dévastatrice du sommet du Cimone, Lne compagnie italienne y fut entièrement exterminée. Des détact: 'men-ts du 69e régiment d'infanterie, prirent de flanc et de dos le restant de la garniso f inuée par surprise. Le nombre des prkahniOPs est monté à J/27, et «<?-'« 4 ■* :>• ph ■ lors, le n,ont Cinione su'Mt \tnC cccio va-le ennemie intense. Jp: BULGiTKES SOFIA, 23 septembre. — Front macédonien: Sur la hauteur de Stara Ncretschku Plamna, nous avons pris d'assaut la crête de la montagne au sud du village de Popli. L'ennemi s'est retiré en désordre en abandonnant un grand nombre de tués et de blessés. Dans la région de Lerina (FlorinaJ, calme. Sur la hauteur de Eaimatschalan, niolente canonnade des deux côtés, et peu de mouvements d'infanterie.. Dans la vallée de 'Moglcnitza, petite canonnade. Notre artillerie a dispersé de nombreux [ rassemblements de l'ennemi. A l'ouest du Wa-rdar, petite canonnade ; à l'est, le feu a été plus intense, mais avec des interruptions .Au.pied de la Belatchitia et au front de la Sirunvn, petite canonnade réciproque. A,u littoral de la mer Egée, calme. s FrorPt Roumain : Bien à signaler au Da-i nube. Dans la Dobrudscha, journée plus calme hier. Une tentative ennemie d'attaquer le vil-s loge de Mustazazi a échoué, grâce à l'efficacité de notre canonnade et ù Vintervention de no-t tre cavalerie. L'ennemi a rebroussé chemin et est rentré ainsi à ses positions. Au restant du front, petits combats des troupes avancées terminés à noire avantage. Au littoral de la mer Notre, calme. \ FRANÇAIS ; PARIS, 23 sept. — 3 h., p. m. : s Au nord de la Somme nuit relativement calme. Nos patrouilles poussant jusqu'aux lisières sud du village de Combles ont trouvé s-ur le terrain de nombreux morts. Nous avons iaptu-rê en outre une quinzaine d'ennemis dont un officier. Au sud de la Somme lutte d'"rtillerie assez vive dans divers secteurs. Partout ailleurs canonnade intermittente. l'A VIS, 23 sept. - Il h., p. m. : Sur le front de la Somme la lutte d'artillerie a été assez violente dans la région de Boucha-vCsn's et dans le secteur Belloy-B-'rmj. On ne signale aucune action d'infanterie. Dans let „ Vosges l'ennemi a fait une tentative contre not l positions au sud du col de Sa nfe-Marie. Aprèi un assez vif combat à la grenade il a » 'é rejeté dans ses tranchées. Aucun événement wip>jr-t tant sur le r"ste du front, l RaJSSES l'ETïïQtj'liAD, 23 oCplemlre. — A u from occidental, l'ennemi, a entreplis nue atiaqut à gaz au matin du '2 septembre, au siid-ouesi r du lac Naroc: ; l'attaque a duré environ de m (J heurex. Dans les etyacCs intermédiaires entre lès nuages de g/iz, il a tenté de nous 'àssdillii en 'masses ç-piipticies; J a été toutefois i-ejett chaque ]o s dans s'",-,- tranchées par le feu di nos mitrailleuse*, de notre artillerie et de no: fusils. Dans la légion des villages Dareuo e: Labuza, au siid-Cst de Baranoiritscln, l'en nemi a prod'guè égale .ne n t des nuages de gaz ROUMAIN u BUCAUï.ST, septembre. Au fron> 's septentrional et a-i front nord-ouest, notre al i- ta que a progrès, é ù l'ouest et au sud-ouest d<-Dorna-ii'atnt. Nos troupes ont également e avancé dans les montagnes de Kaliman. Su> le restant du front, combats entre détache me-nts de reconnaimance. Au front méridional, dans la Dobrudscha, canonnade. Sur notre flanc gauche, l'actif ■ c combattive a été assez vive. Elle s'est terminée par la retraite de l'ennemi. Ses pertes, subies dans la bataille qui s'est terminée le 20 septembre, ont été grandes, ITALIENS ROME, 23 septembre. — Sur tout le front, canonnades intermittentes, avec plus d'intensité dans la vallée de l'Astico. Au Karst, l'ennemi a, la nuit du 22 au 23, attaqué, au sud de Voilano,-a, avec des forces imporantes, la hauteur 208, point d'appui des lignes ennemies récemment conquis par nous. De petits groupes, qui avaient réussi à pénétrer dans quelques rues de nos tranchées, en furent promptement re'.etés par une vigoureuse con-tre-attaquc. L'ennemi renouvela de grand matin ses efforts contre cette position et opéra en même temps une ataque contre la hauteur l^Jf, au nord-est de Monfàlcone. Partout, il fut radicalement repoussé. L'ardeur de «ô» action tm coûta de lourdes pertes tout en prouvant l'importance qu'il attache à la posiion des deux hauteurs maintenues en notre pouvoir. Des aviateurs ennemis jetèrent quelques bombes sur Montecchio Maggiore ( Vicenza), ainsi, que dans la région de la Misurina (A n-siei supérieure), sans y causer -ni perte humaine, ni dégât matériel. ANGLAIS LONDRES, 23 septembre. — (Ag. ReutCr.j —Rapport officiel du général ffaig ; La nuit dernière> nous avons fait de nouveaux progrès à l'est de Courcelette. Un système de tranchées ennemies puissamment fortifié a été pris, et notre ligne a été avancée sur un front d'un demi-mille. Une contre-attaque ennemie opérée à l'est de Mouquet fut repoussée avec de lourdes pertes. A l'est de Bèthune, notre artillerie fit éclater un dépôt de munitions de l'ennemi. LONDRSS, 23 septembre. — Ait nord de l'Ancre, nous avons continué à améliorer notre position, nos détachements ayant pénétré, par endroits, dans les tranchées avancées de l'ennemi. Lors du bombardement d'une partie du front ennemi, nous avons détruit hier dix abris de canons ennemis, et gravement endommagé quatorze autres de ces abris. Quatre hangars à munitions ont fait explosion. Notre artillerie a provoqué, hier, un incendie dans une localité dont i'eitnemi ee-tret'vaii le.aueovjj pour ses transports. —En fait d'aviation, activité très intense hier ; 50 de nos avions entreprirent une expédition très réussie enntre un important point de jonction, de chemin de fer ; ils causèrent beaucoup de dégâts, détruisirent également des tmins de munipons et donnèrent lieu à un grand nombre de violentes explosions. Succès éqm-valent pour nos expéditions contre des bâtiments de chemin de fer de l'ennemi, des aiguillages, des terrains d'aviation et autre ï prnnU militaires importants. A signaler également de nombreux combats aémns. Trois avions ennemis furent détruits, cinq autres, avariés, furent descendus. Un grand nombre d'autres cessèrent de combattre et on les v'i descendre en piteuse condition. Cinq de not avions so-ut manquants. Attaque aérienne eonlre rAmjîcterre. LONDRES, 24 septembre. — On annonce officiellement : Un certain nfimbre de dirigeables ennemis ont rendu visite cette nuit à le côte est et sud-est d'Angleterre et ont lanxi des bombes sur différentes villes. L'attaque continue encore. Détails compiémeiifaires. LONDRES, 2'/. septembre. — Officiel. I4 ou la dirigeables ont -pris part à l'attaqM contre la Grande-Bretagne qm a eu lieu ai cours de la nuit dernière. I-,es comtés dans h sud-est, est, dans le centre du pays et dan le Lincoln oriental, ont été particulièremen éprouvés. L'attaque contre Londres fut effec tuée par deux dirigeables qui sont arrivés </< la direction sud-est, entre minuit et 1 heure Des avions se sont élevés et les canons du ser vice spécial ont ouvert le feu contre les dirigeables et les ont repoussés. Des bombes furen quand même lancées sur les parties sud, sua est et est. Malheureusement, 28 personnes on été tuées ci 99 blessées. —Deux dirigeables ont été descendus au des sus d'Esse.r. Tous les deux, de grands din ge'ibles de construction récente. L'un est tom bc entouré de flammes et a péri avec l'équi page. L'équipage de l'autre, composé de 22 oj ficiers et soldats, a été fait prisonnier. Des non relies exactes relatves au nombre des victime et aux dégâts occasionnés ne sont pas eiicor arrivées. Dernières Dépêchés Le mouvement révolutionnaire en Grece. Salonique, 23 septembre. -— Les co-rrespoï dants des grande journaux de Milan pari en jour la première fois de la possibilité d'u Ebat de Saloniqifè autonome. Ou mande a « Corriere délia Sera m que l'intention du et m.té révolutionnaire de proclamer l'autonomi de la Macédoine, en remettant- le pouvoir 1 Venizeîos, va encore compliquer la qnestio balkanique. A vrai dire, les vénizéiistos révi lut.oiin&ires sont en petite minorité, mais 1 comptent sur les troupes révolutionnaires. î le gouvernement grec mantient sa neuu'ùlit< l'idée d'autonomie macédonienne subsister y compris les îles, avec intention de déclir' la guerre à l'Auti-iche-I-Iengrie et à la Bulg; rie. Le programme gagnerait du terrain et s' rait appuyé par des personnalités influentet même la population de Salonique, jusqu'i adversaire du comité révolutionnaire, 53 s Il III IBIIIMII II I I n 11 VWUIl ' 11 iiiw 11 min m 111 mj lierait à l'idée séparatiste qu'elle suppose patronnée par les alliés. Entretemps, le comité révolutionnaire accapare la recette des taxes Les régiments révolutionnaires adjoints de 6,000 insurgés de Mytilène, atteindront la force d'une di^siou à ajouter à l'année de Sar-rail. Los autorités militaires d'Athènes semblent tout faire pour empêcher l'accès des révolutionnaires à Salonique, où le fils de Veni-zelos est également attendu. L'auteur de l'article voit dans l'action révolutionnaire un nouveau moyen précurseur de désaccord parmi les alliés après la conclusion de la paix. Londres, 23 septembre. — On naude de Salonique à l'agence Keuter, que d'autres détachements de troupes venant de Kawaila efc du Pirée, se seraient joints aux révolutionaires. Le comité de défense nationale émettrait d£a bons du Trésor auxquels on sou serrait- au quartier général français. L'n beau butin. Berlin, 2-1 septembre. — La malle-poste hollandais « Prius Hendrik », de La ligne Fles-singue-Londres, a été arrêtée et visitée le 23 septembre, à 8 heures du mat-in, au cours de son trajet vers l'embouchure de la Tamise par nos forces îftjvales de la côte des Flandres. Un grand nombre de prisonniers de guerro russes et français échappés des -camps d'internement allemands et de soldats anglais, internés en Hollande, ayant été en congé, ont été arrêtés. Quelque courriers ennemis ont- été arrêtés également. Vers midi du même jour, le vapeur, avec les passagers, les femmes et enfants neutres efc son courrier a été relâché et piloté par un de nos torpilleurs. Au départ la malle-poste et le navire convoyeur allemand ont été attaqués avec des bombes par trois aéroplanes ennemis. Le vapeur a- été légèrement endommagé et trois hommes de l'équipage légèrement blessés. Le torpilleur ne fut pas endommagé. Le vapeur a continué son voyage. La bataille de «a Somme. Grand quartier général, 23 septembre.— La période de repos dans la bataille de la Somme a encore peidui'é pendant la journée d'avant-hier, où le calme au front était encore plus grand que depu s longtemps. Comme on s'y est attendu, la bataille s'est déchaînée d® nouveau. Les Anglais ont déjà effectué au coura de la- nuit d'iii^r à avant-hier, de-s attaque.:-partielles dans le secteur Mouquet, Ferme-! Coiirceletteg, qui ont été repouseées ; sur le .tfyjtTliftjiilt frnml «ngi&HS.«te ia Hwriine> Jû «ai^" de la journée d'hier, des combats à coupa do' grenade eurent liea dans 1a, région de Les Boeufs, à l'est de Fiers, ainsi qu'une attaque à proximité de Courceîettes qui, comme on le voifc dans note communiqué d1 état-major, resta également stérile. Le communiqué anglais de c-e jour disant qu'ils auraient gagné, dans lu région OcureeJettes-Martiinpiriïi)., environ 1 km 1/2 de terrain, est donc inexact. Les Français ont également repris hier l'offensive^ et cela dans le secteur au nord de la Somme, -où ils décianelièrent l'attaque après une vigoureuse préparation d'artillerie entre Combles et Bancourt. A part qu'ils ont pu pénétrer dans une briquetterie près de Combles, leur poussée n'a eu cependant aucun résultat. Le feu d'artillerie est devanu très violent sur toute la ligne.Au sud de la Somme, des combats à coups de grenades mit eu lieu dans la région de Bellov. Eu général,ces attaques ont encore porté le caractère d'entreprises partielles. Cette après-midi, on a pu entendre le grondement du canon de loin. S'il émane de la Somme, il est à supposer que la bataille s'est déchaînée de nouveau très vigoureusement-. Le temps est en ce moment d'une clarté superbe et l'activité très vive des aviateurs dans la région de la Siftnme en est la conséquense. Au cours des combats aériens d'hier, nos avia-^ teuTs de combat ont été particulièrement heu-J tcux_, pas mo.us que 11 avions ennemis ont été descendus par eux. A part un vif feu d'artillerie, dans la région de Verdun, rien de particulier n'est à annoncer du front occidental. Berne, M3 septembre. — Le critique militaire du « Bund » expique comme suât les chances minimes des Anglais et des Français de déborder le front âe la Somme. t Le front d'attaque dépasse maintenant 45 km. C'est suffisant pour servir comme région de développement en vue d'un projet de grande bataille de débordement, mais trop étendu pour être abondamment occupé et pourvu de canons, tel que le juge l'état-major franco-anglais, pour briser la résistance des Allemands. Sur une largeur de 10 km. de fronfc aiiiun débordement ne peut réussir, parce qu'il seront écrasé et on ne peut anéantir un vide de 45 km. de largeur parce qu'il faudrait à cet elfet, au lieu de 4,000, 20,000 canons de tout calibre et de culasses de rechange, ainsi que des munitions pour une activité d'artillerie illimitée, pour ne pas parler des masses d'infanterie exigibles. Il y a donc entre le calcul efc l'exécution une discordance dif-t licite à résoudre et s°ule l'issue de la terrible 11 bataille pourrk nous en apprendre plus. u Les combats continuent dans les Carpalhcs, 1- Nous lisons dans la « Gazette do Franc-e fort » : à La journée d'aujourd'hui a été plus calma 0 au front df's troupes allemandes des Carpa- • bhes, attendu que dans les parties élevées des s montagnes les averses et le brouillard ont pa- / >i ralysé l'action combattive. / A partir du défilé des Ta-rtares jusqu'à la / crête d'Cimbrosl-awa, il n'y a eu que de petits / ! r combats de pati'juilles. De violents et gan- / 1- glants combats s'-' sont engagés au front de I '- Kirlibaba défendu par les honveds 1 ngroia • ; appuyés par des troupes allemandes. Les Rus- / :-i ses ont prononcé de nouveau de la hauteur / 1- de Tatarca. pendant toute la matinée, pluj / 3,Me Année - *■ CINQ CENTIMES lundi 25 et Mardi 26 Septembre 1916 N. 718 - Ed. A

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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