Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 01 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7p8tb10d19/
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' |^jj1 |^ ^BB |^ '^fr: .<•* ABONNEMENT Brunei le» • Provinca - Etranger '1,03 abonnemonts sont reçus oxclusiToœont iar tons les BUREAUX DE POSTES. f Les réclamations concernant les abonna-\monts doivent être adressées exclusivement ati bureau de poste qui a délivré l'abonnement, 4.PRIX DES ABONNEMENTS l ,r S mois 2 mois : 1 mois : 1 TFr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 |Tlrags : 125,000 par jouf ANNONCES Faits divers et Eclios la ligne fr, 5 0* f Nécrologie S» Annonces commerciales i 00 Annonces financières S 00 |&i PETITES ANNOKTCES : la grande ligne 2 00 |||a Rédacteur en chef Rshé ARMAND. • QJ Rédaction, Administration, Publicité, Ycnta BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne.- Tirage: 125,000 par jour I wmm «r..,;.,* <amm ^m JOURNÀI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT <WBfai ûea*3»* ' "> > ■- . , j. Apropas de lapfise deSsisscni ^ C'est avec une émotion doulouraus ^u«a non® avons appris hier la chuiS ilo Soissons et 1-es sanglants revers de pimiées françaises à l'Ouest. Puissent ce fier ri b les événements hâter l'heuire oi (l'obstiné septuagénaire vendéen qu (s'entête à pousser la Fraace à l'abîm ^ntendm enfin la voix désespérée de millions de rûaijbyrs sacrifiés à son exé fterable folie jusqu'auboutiste! Puisse soi •'coeur de .«Tigre» asservi au léopard bri ite'unique, s'amollir au spectacle die toéaâsfcpas nouveaux et irréparables qu ^'■amoncellent sur l'infortunée et, héroï •que France. Si cela continue, la grand •n.-uui© a latine serai bientôt exsangue. EU est dcjà ruinée pouir des siècles. George /Clemenceau et le président revainchar< WoMjearë, dont l'élection signifiait li «guerre à l'Allemagne, porteront devan l'Histoire une écrasante responsabilité ÊLa postérité leur fera un crime irrémissi Sb'o d'avoir conduit à l'abîme leur patrie ^pour sauver une oligarchie bourgeoisi ,«en servant des ambitions étrangères, e \d'avoir asservi leur patrie par une hu (initiante vassalité de fait, à l'impérialis 'pie conquérant de la Grande-Bretagne avkle de maintenir son injustifiée domi 'parti,011 sur les océans et» les contrée d'iK'iwaicr. froiuo-oinq mille prisonniers jusqu'ic jAô nombres, un matériel immense e £«û «-ne inculeu table va? nir, forment le bu Mbi/n du vainqueur, dont les généraux s {sont une fois de plus révélés de beau iôoup supérieurs a leurs adversaires le /mieux cotés. i-i La prise de certains torts de Rei-m iaeceatiue et aggrave la portée du succè rdos soldats du Kronprinz. -sH Outo diversion partielle, oommo l'ap gsektiient- hier encore les feuilles de Paria /ci elle n'est qu'une feinte pour masque ^quelque autre «l.teqv - imminente «* (jpiu-s grand style vers Auvens, n en cons /iiitue pas moins une opération d'un, (■énorme en -'rgure. L'ct:u-majer franco ïp-n^l^iis pn-i rrit a>v . r eu-, fois Iplus, surpris,- débordé et &u' tout dés (forienbé, au point qu'il avais confié i. /garde et la défense du fameux Chçraii ]des Dames, réputé la clef de toute eett (région, à dos divisions anglaisées, naguè tre écrasées et d'eimées à la-Somme, re '«©cnnplétrée» ovipaiis à l'aide de recrue ( de 18 à s50 anses envoyées en cet endroi Tultra-périileux pour s'y refaire et s'; (xepoe»r ! Quoliè pénurie de matériel hu tnain cette nesxue inconsidérée sembl atk .-.ter. Car Foch n'a dû s'y résoudr iquo sous la contrainte irréparable d jï'épttfcornant Oc ses réserves jeiées san /compter pour secourir les Anglais, qu (ilanrC-hajSfflt à la Somme depuis le 21 mar dernier. J>e Soissons et de Môntdidisr, les Aj Jeniends se rapprochent de Paris, qu àeurs canons à longue portée ne cessen de bombarder et d'affoler depuis le 2 fWirs. -f Hindenburg, Ludendorff et leurs auxi ^Liaiires poursuivent inflexiblement l'exe cutio-n d'un plan gigantesque, auquel : (apparaît de plus en plus que leurs ad (veisaires, estimés pourtant de grand Jhommes de guerre, tels que Foch, n'on [pas compris grand'chose jusqu'ici, puis «u'ils n'ont su que suivre, en essayan lyaMienaent d'y parer, les effets de 1 [Stratégie savante de Hindenbourg et Lv idendorff- l?f Que va-t-il advenir? L'offensive aile \mande sera-ti-elle enrayée pair de noi > (veaux holocaustes de sang français ou « f «continuera-t-elle en d'autres points, su la Sommie ou ailleurs? C'est le secret d (Sphinx des batailles. 41 Nous, Belges, nous ressemblons e ^l'occurrence, e|b plus que jamais, à l'ei .faut, depuis trop longtemps attentif 1'éoole, mais qui, malgré tout l'iihtéri [qu'il porte aux leçons du maître qui ' 'méduse toujours un peu, n'a pli (qu'une préoccupation, un désdr, c'est d voir sonner la bienheureuse minute o SI pourra sortir et retrouver la libert /de ses mouvements au grand air et dar l'espace. • - < Oui, poux nous, et œtte opinion d« vient chaque jour davamftage l'avis de J (masse du peuple belge, il est souhait! ble que les événement se précipitent e n'importe quel sens. Notre giouve'rnu .«lient a commis la gaffe historique et m< ''Mumentale d'abjurer sa neutralité pov lier, après 1a prise d'Anvers par vo fBeiseler, les destinées de liai Beilgique a ^or't de dos rivaux économiques, dont A épousé inconsidérément les intérêts in périalistes, politiques et économique $oub antagonistes des nôtres. De cef taute itusigne le peuple belge, non coi Bulté par la voie du référendum ou d* élections, ne peut âtirs reindu reepo'ns; )le ou 'solidaire, oe que noua demia,ndor î ^Oui», 'c'est que l'atroce boucherie hi - i Aaimia prenne fin; peu nous impart Résonnais de quelle manière. Mai» non Ëi #01 avoa» WU8 ftS90K.: v ;■<, f , 4 , v- • • v-:' i ; - - , Notre pitié est inunenso et indieibl ) pour la noble nation français®, saigné aux quatre veines par ses mauvais ber i gers; pour les enfants des Anglais e 3 des exoittiquas sacirifiés au Moloch hideu: 3 de la guerre ; pour les fils de la Germa 3 nie, qui meurent non moins héroïque i ment que leurs adversaires; pour no i propres, fils eb frères enfin, qui ont faj 3 infinimenlt .plus que leur devoir, surtou s depuis la chute d'Anvers, en défendan une cauiïfâ étrangère, dont ils ne son i plus que .les mercenaires et les vassaux Au nom de. toutes ces souffrances, d s tous ces deuils, de ces inlines ; au tioi i des mères qui pleurent eit des peuple qui ont faim, nous jetons l'anathème a ia folie de la guerre et du plus profon s de notre cœur, nous adressons au ci< s cette prière : « Que la prise de Soisson :1 et peuti-êiiie, hélas ! demain celle d >. Eeims, soient les derniers faits d'arme fc de cette lutte, le signal d'un armist.ic <e!(. le préliminaire de la Paix ! » Mare de Safàn. y —■ | ' 1 ' —— ; Communiqués Officiel! ALLEMANDS 8 BERLIN, 31 'Mai (Officiel, midi): i J'héAlre de lu fcncvre à l'0ne«t. t Groupe (i'àrinée du Kronpristz Rùppi-esli Duels d'artillerie d'intensité variable. Ei s gagemeut-s d'infanterie de faible énergie. Groupe d'année du ivroajîi'iiiz ail'inan Nous avons poursuivi vivement au-del de l'Oise et de l'Ailette l'ennemi eu reci du front de l'Ailette, an sud de l'Oise t 3 nous avons gagné la ligne Brétigny-St-Pau 3 Trosly-Loire. Au nord de l'Aisne, ttoi avons rejeté Vennemi dans un combat ince. gant au-delà de Biev.xy-Chavigny. Au su , de Soissons, les Français ont fait avanct e de la cavalerie et de l'infanterie four ur, violente contre-attaque. Ils furent sais par noire feu d'artillerie d'une matiièi , écrasante et battus. Nous avons dépassé l route Soii.-.o)is-Hartor.ies. Les divisions françaises anienées dans l direction "de Fcre-cn-l'ardenoij, du sui ouest far la: Marne, et du sud-est-, font j> i réussir à opposer nulle part, une résistant i fructueuse. Malgré des contre-attaques dé e espéréea à nos corfs marchant de l'avant Les positions ennemies postérieures pri d'Arcy et Grand Rosoy furent percees. A s sud cle Fèrc-eu-Tatdènois, nous avons a teint la Marne. L s coteaux près de Cham-, voisyj Sis-Gemme et Romigny sont en noU v pouvoir. Sur la rive méridionale île la Vesl à l'ouest de Reims, Germigny, Gueux i B Thillois ont été pris. Le nombre des pr s sottisiers et le b.^in s'accroissent aavs cess 3 Plus de .',5,000 prisonniers, bien plus de 4( canons, des milliers de mitrailleuses. 1 I> ; Allemands devant la Marne BERLIN, 30 mai (Officiel du soir): Au sud de Fèrs-en-Tardtnois, nous a, prochons de la Marne en combattant. e Lu KiiCiT-e sous-marine, t BERLIN, 31 mai (Officiel): 2 Par nos sous-marins, nouvellement 0>5( tonnes de cale marchande ennemie ont é\ coulées sur le théâtre de la guerre sep te-, i- trional. .1 AUTRICHIEN » VIENNEj 30 mai (Officiel): s Les combats dans la région du Tona ^ continuent. Dans la région de l'Adamell le feu d'artillerie ennemi a augmenté d'i. ,t tensité. Plusieurs attaques ennemies cont a nos positions au glacier de Prosev.o ont é repoussées, de même qu'une tentative de r ' connaissance ennemie, au-delà du Piave, i nord de San Doua. ;; BULGARE e SOFIAj 28 vrai (Officiel): r Front c:i Macédoiuc : 11 A l'ouest du lac d'Ochridaj dans la régie de Bitolia et des deux côtés à l'est de 11 Czernaj le feu d'artillerie réciproque a é i- de temps à autre plus violent. Dans l'avat, à terrain au nord de Sjumnetzaj combats t ib falroidlles à notre avantage. Prcs a Ali .6 chah Mahle, l'ennemi a prononcé un coi iuj de main d'artillerie. Le feu d'artillerie enn ,B mie, renforcé, persiste près de Doiran. ù TURC « CONSTANTINOPLEj 30 mai (Officiel uS Front de Palestine : * En général, minime activité combattit ' Sur la rive est du Jourdain, notre artillei a a combattu les mouvements ennemis. D u" patteuilles de cavalerie et des automobil 11 s'avançant à la tète de pont au nord de mer Morte ont été dispersées. >- Front de Mésopotamie : Notre groupe à l'Est prend possession d n régions au sud-est et au sud de Kerfiu u Rien de nouveau des autres fronts. [1 FRASMÇA3S j; PARIS, 30 tuai (Officiel, 3 h. P. M.): ,q La bataille s'est poursuivie sans art pendant la nuit. Nos troupes ont énergiqt, ment maintenu les abords ouest de Soisso s d'où l'ennemi n'a pu déboucher, malgré s li" tentatives répétées. Plus au sird_, des coi ® bats d'une extrême violence se déroule dans la région de la route de Soissons *e H ariennes et sur le f rosit Fète-en-Tarc .s nois-Vesilly, où nos troupes, soutenues f leurs réserves, s'oPPosent à ht inarcht, "T - ' a l'ennemi avec une ténacité inlassable. rA & droite, les troupes franCo-hrltatmiques sur le front Brouillet-Thillois, ainsi qu'au nord-j; ouest de Reims, ont brisé tous les assauts et gardé leurs positions. PARIS, 30 mai (Officiel, 11 h, P. M.): La bataille s'est poursuivie pendant la journée du trente avec .une violence égale s sur toute l'étendue du front. Nos troupes t cramponnées aux débouchés ouest de Sois-t sons ont empêché de ce côté toute progrès-it> sion de l'ennemi. Au Sud, nôus tenons soli-t dément la rive gauche de la Crise. Au Centre, la lutte n'a pas diminué d'intensité. s L'ennemi s'est emparé de l'cre-en-Tardenots ^ et de Vcsilly et multiplie ses efforts dans la direction de Ville-en-Tardcnois. /I notre ® droite, nous maintenons sensiblement nos ™ positions ainsi qu'au nord-ouest de Reims. i PARIS, 30 mai (Bavai) (Officiel): >1 Mercredi soir, l'ennemi a fait preuve s d'une grande activité aérienne et a lancé des s bombes sur diverses localités derrière le a front. Quelques aviateurs ont été signalés e survolant Paris. L'alarme fut donnée à 11 heures et grâce à la mise en œuvre de nos moyens de défense, aucun avion ennemi n'a franchi le violent feu de t>arroge d'artillerie. Le centre de Paris n'a pas été survole. ' Quelques bombes ont été j'iées sur la banlieue. .4 12 h. 34, l'alarme était terminée. BTAlJfcft ï ROME, 29 mai (Officiel): Près de Capo Sile, l'ennemi a dirigé durant la nuit deux violentes attaques, appuyées par l'artilleri# lourde, contre nos nouvelles positions; elles ont été repous-s?cs. Dans la vallée de Presena (Tonale), t nous avons fait prisonnière une patrouille i- composée cVun officier et de douze hommes. Près du col Caprile, nous avons encore fait 1 quelques prisonniers. Nous avons repoussé à des détachements ennemis près du monte il Corno et sur le monte Asolone. ■t ANGLAIS LONDRES, 29 mai (Officiel): 1 Ilier soir, nous avons exécuté d! heur eux ^ coups demain au sud-est. d'Ar ras; nous avons fait, des prisonniers et pris des mi-r t/aiUeiises.' A l'ouest de Merville, nous avons fait quelques prisonniers la nuit. sg Nous avons repoussé un coup de main tenté par l'ennemi près de Givenchy, de Lens et a de La Bassée. Les attaques ennemies dirigées cotitic un de nos postes établis ait jtld f Av. -.aupl Y-pre c natives ~">y a"ssi rfé en-" rayées après de violents combats. u l'artillerie ennemie a été active au uora e d'Albert, dans les environs de l'Ailette, a l'est de Robccq et au nord-ouest de Mcr-; ville; la canonnade allemande a été locale-'f ment un peu plus violente à l'est d'Arras et f au sud de Lens. I Dernières Dépêchés 't LES PROGRES DE L'OFFENSIVE <" ALLEMANDE "■ Capture du commandant de la 50e division anglaise. Berlin, 30 mai. — Le commandant de division de la &0e division anglaise, Sir Rees, a éu6 fait prisonnier pendanlt la nuit du lundi au mardi. Les groupements de sa division avaient été disloqués. Partout, les troupes anglaises refluaient, Pas de nouvelles d'avant et> pas de troupes de renfort n'arrivaient. Alors, e Sir iiees décida de se rendre personne,1-l~ lemeut à pied, avec ses deux oommani-jdaufts de brigade, au secteur français, afin d© s'y informer de ce. qui était réellement survenu, de la situation cxiatanl 'e auprès des Français et de ce qui était projeôé encore éventuelîemen'c, quelles ~e positions plus en recul, devaient être oc-,j cupces. e- Le comniandemenb supérieur l'avaôli \u laissé sans nouvelles. Il ne parvint à découvrir aucun officier eupérieui français. Sans avoir rien réalisé, il dut rebrousser chemin. A l'Aisne, il fut eé paré des deux commandants de brigade qui l'accompagnaient ; quaj.t à lui, re >n tournant seul, il tomba au pouvoir d'une 'a for/te patrouilla allemande. lé La résistance et le butin. f~ Berlin, 30 mai. — Les Français engai g. gés parmi les Anglais ont opposé par mo ^ laents une résistance opiniâtre ; c'es' e. ainsi que les Français se sont encori maintenus près de la butte de Prouilly bien que les Anglais cédassent déjà i droite et à gauche et avaient déjà pass< la Vesde près de Jonchery. Les porto; sanglantes de l'ennemi sont particuliè e. ïenient lourdes,aux endroits où une vail ie larJte résistance et l'engagement violeh es des réserves devaient enrayer la march< es en avant des Allemands. De tous les cô 'a tés du champ de bataille, dos informa tions parviennent concernant l'étendu du butin. Près de Jonchery, de grand es (dépôts de ravitaillement et de vivres son k' tombés aux mains des Allemands, no tarnment de l'avoine et de l'orge. Brillantes performances de l'artillerie ■ allt ;mande. ét Berlin., 31 mai. — Aussitôt après l'en e- gageaient du feu roulant allemand, l'in ns fanberie anglaisa donna partout des si es gnaux lumineux, notamment pour 1 n~ «gaz» dt en outre les îlrois lettres S. 0. S "t Personne ne savait d'abord ce que celi 'e. signifiait. Des indications anglaises cap ar turéeis ont) fourni la- clef du mystère d le oas l&littres, .^Citso^tde^ aignaux, mariai de grande détres.»» : « Save our Soûls » (Sauvez nos âmes.) Le feu de barrage aurait dû être immédiatement engagé, mais il se tut de plus en plus. No© observateurs men'ionnèrent alors de 'tous côtés de nombreuses explosions dans les positions d'artillerio ennemie. L'examen de® positions coûquises a révélé qu'élis avaient été aiteinites par un nombre de projectiles inconnu jusqu'à présentj S canons d'une p&sltion de batterie gisaient ea pièces dans leur position. Deux autres batteries furent enterrées sous les convertîmes effondrées. Le butin en canons r.e peut encore être évalué. Les tubes porbant encore des projectiles. Des munitions gisent éparpillées par quantités autour des canons. Les réserves de Foch. Genève, 30 mai. — Du «Daily News»: De; réserves françaises et anglaises sont constamment lancées dans la région de co'mba' entre Soissons et Reims. D'après les données officielles, des réserves sont égalemenl portées de la capitale vers la zone du combat. Les cercles militaires expriment l'espoir que l'attaque dqs arrière-positions sers enrayée par les troupee réputées des alliés. Clemenceau. Genève, 31 mai.- — Du «Schv/eizerischt Press Telcgrapli» : Le président du Conseil Clemenceau, est rentré hier soir à G heure; ù,Paris. D'après ie «Progrès de Lyon», Clemenceau aurait déclare aux représentant; de la presse, ce qui suit: « Que vous dirai je? J'ai trouvé les soldats et leis chefsi dans une attitude admirable. Les soldats sont allés en chantant au combat, plus brillant? quo jamais ». Le journal ajoute: <t. En disant cela, Clemenceau paraissait visiblement surexcité. Sa voix tremblait et se; yeux étaient humides », Dans le courant de l'après-midi, les com m - asions militaires de la Chambre se 6oni rassemblées pour informer le président -dt la situation. Les délégués pour le contrôh de l'armée ont Idécidé de partir pour Lf iront. Le- députés Renaudel et Abel Ferrj sont partis ce matin. Le «Journal du Peuple» annonce qu'un* grande agitation a régné dans les couloir» de la Chambre. Personne n'essayait de ca cher le sentiment général qui s'exprima! par cette phrase: <; La situation est grave » Le journal' ajoute que les députés qui S( complaisent d'habitude eu démonstration: stratégiques ont observé une réserve corres pondant aux circonstances. La pri sse parisienne. Berne, 30 mai. — La presse parisien ue considère la situation comme grave,mais chez tous les journaux on peut* constater un certain étonnemeat de ce que les l'é eerves françaises ne soient point parvenues à arrêter la marche en avant det Allemand.». Le «Temps» déclare: « Malheureusement la situation ne s'est point amélioré au cours des dernières heures, las ailes près de Reims et de Soisson; ont dû également céder. » Le «Journal des Débats» considère ls situation comme dangereuse et estime que si les Allemands pair venaient à avanj eer au sud-ouest da 1a viAle, ie succès allemand pourrait acquérir une signifi cation toute nouvelle. L'opération allemande a été menée de main de maître bîan qu'elle soit exposée à des contre attaques. Quelques journaux, tels que la «Liber té», accusent un certain ton emporte l l'adresse das milieux militaires. L« «Populaire» demande des explications o veut savoir pourquoi des positions auss importantes que ls Chemin des Dame: n'ont pas été mieux gardées. Canons à longue portée ci combats aériens. - La Haye, 31 mai. — Le nouveau boni ' bardeme.nt de Paris à longue portée a coûté d'après ,1e «Corrierc délia Sera», la vie à personnes, en blessant 14 autres, dès le pre mier jour. Les pertes anglo-françaises. Berlin, 30 mai (Officieux). — On avai promis le repos à presque toutes les div; sion-s ennemies engagées au front de l'Aient même à celles que Haig a jetées tête prt ; mière dans le combat au cours de la ba > taille. L'une de ces divisions e t restée deu jours sans le moindre ravitaillement. L ^ premier corps d'armée actif français a pou ainsi dire été fait prisonnier en ma^se t L'ancienne première division'subordonnée ' ce corps a été engagée sans appui d'arti lerie et était insuffisamment pourvue d'ir fanterie et de munitions. La 39e divisio - peut, dès à présent-, après deux jours d ' combat, être considérée comme n'existai! plus notamment par suite de ses pertes éls vces en prisonniers. En maints, endroits, le i Français opposèrent une résistance opiniî j tre. Près de la hauteur de Barberousse, u t major français se défendit en lançant sat cesse lui-même des grenades à main conti nos troupes d'assaut -et ce ne fut pas sar peine que nous parvînmes à maîtriser 1 vaillant officier. Les grandes cavernes qi existent partout ont causé la.perte des ga nisons de tranchées et de leurs préparatifs Notre feu d'artillerie bien dirigé ne lei permit pas de quitter leurs abris soute ^ rains. Quand le feu allemand cessa, les a saillants en barraient déjà l'entrée ave leurs mitrailleuses. Dans une seule de ce cavernes, nous avons fait 250 prisonnier •" près de Vaudessin, tout un état-major c -• régiment est tombé aux mains des AU s. maadfi. *" Ï/C-S combats dans les autres Secteurs français. Berlin, 30 mai (Officieux). — En Flan^ dre, l'ennemi a dirigé de violentes attaques d'arti lleiie contre la région du Keinmel. Près de la forêt de Nieppe, l'activité d'artillerie s'est également maintenue. Vers Ier soir, le feu d'artillerie était plus animé sur tout le fronit et est resté de temps à autre extrêmement vif, durant toute ia journée. Des attaques de patrouilles out été repoussé es de manière sanglante en de nombreux endroits du front et nous avons fait dea prisonniers. Notre artillerie a poursuivi avec succès son tir efficace. A Douai, des habitants français sont de nouveau tomb''ï victimes des jets de bombes ennemies. Au front de Montdidier, l'activité d'artilleria a également augmenté d'intensité, notamment dans la région de Cantignv. Des pré. paratifs ennemis s'écroulèrent sous nofc: u feu de destruction. Plusieurs dépôts det munitions ont été incendiés. Entre Meuse et Moselle, nos patrouilles ont pénétré partiellement jusque dans la 4e ligne des positions ennemies, ont causé des portes considérables à l'ennemi et ont ramené des prisonniers,Comment V's Français s'approvisionnent en hommes. Beriia, 30 mai (Officieux). — Après que l'ennemi eut également amené des troupes fraîches en Champagne, sur les fronts menacés, il en combla les brèches. C'est ainsi" que dès le début de mai, nous avons pu constater la présence de soldats marocaias. Vers la mi-mai, nous avons capturé des nègres sénégalais. C'est ainsi que Français,-Matocains efc Sénégalais formaient un mé-' lange hétéroclite derrière le front. Les Sénégalais, qui en oe qui concerne la lasai-, tud-e générale de la guerre, ne font pas exception à ia règle, nous ont raconté des détails intéressants concernant leur période d'instruction l'hiver dernier, à Alger. Ils [ y étaient employés au recrutement forcé i des Arabes, ce qui s'opérait de la manière suivante: ils encerclaient les tentes des ' Arabes durant le sommeil de ces derniersr, les surprenaient et les livraient ensuite aux Français, qui les incorporaient à leurs dé-| pôts. C'-est.ainsi qu'on fabrique des combattants pour la civilisation. C'est à peine s'ils peuvent distinguer les Allemands, les ' Français et les Anglais extérieurement les uis des autres. Ce qu'ils savent, c'est qu'eux | mêmes ont été enrôlés de force, menottes aux poignets. Ce qu'on enjoint aux poilus français. Lucien Léante ridiculise, dans les colonnes de la «Batailla», les objurgations prodiguées aux soldats qui res^umailt' en congé; les chefs leur enjoignent d'observer, outre le bon ordre dans l'équipe ment- et la toilette, une irréprochable réserve vis-à-vis des civiis. Ces conseils rappellent l'anxiété de la belle-mèra qui, au sok'-des noces, attire son gendre clans le vestibule pour lui souffler : i « Surtout, vous ménagerez ma fille, n'eet-ce pas? Une vraie eensitive! » Par exemple, l'officier français s'abstient du : langage détourné, il ordonne aux homf mes de ne rien raconter de ce qui se pas, i se au front, et de remettre à leur plaec les civils assez audacieux pour doutai de l'excellente situation. , Lucien Léante- suggère au haut commandement d'ajouter à ces instructions les ordres que voici : 1) Déc-laier aux civils que ces quatre années de guerre lui ont pa-ru très courtes ; 2) que l'exis-" > tsnee de poilu etlt extrêmement agréa-; ble; 3) que la guerre a un attrait des L plus séduisant-; '4) qu'il serait décolé 5 d'apprendre qu'elle va toucher à sa fin ; 5) que jamais auoun homme n'y est sun-mené ; 6) que tous les officiers sonic doux, aimables, paternes; 7) que Ole-mencèau est en grande faveur auprès , des poilus, i Voilà une critique assez morelante pour amener à conclure qu'elle n'a pu échapper à la censura française que par omission. Progrès de l'offensive 'allemande; butin, obstacles surmontés. > Berlin, 30 mai. — Dans la marche progressive de ces jours, ce n'est plus la; s \ ase qui constitue le grand inconvéirent,j e c'eslt la poussière ; il y en a 20 cenuinc-: r très d'épaisseur sur ces routes jaunes : allant du Chemin des Dames à la vallée ; 11 elle piane comme un nuage sur les fantassin», sur les colonnes d'autos, sur n les batteries en marche. Une fois le e Chemin das Dames franchi, avec les oi> t staeks provenant de l'action des obus s- géants, la marche devient plus facile.; s Dams 1a- vallée de l'Aisne, les ckau":xxa •- sont presque intactes, mais les Fra-iiçai^ 11 dans leur fuite précipitée, ont laissé 3 derrière eux de gigantesques a>pproviJ ^ siennements do^-iriunitian-s. Les chemins e en son*3 bardés de monceaux énormes de û «tous calibres ; plus on avance vers le Sud, plus les indices dénotant l'urgence î. de ,1a retraite deviennent frappants. A r Vieil Arcy, les troupes allemandes sa > eorat emparées d'un train clon't la looo-* 3" motive, absolument neuve, était encord c sous pression. A Vasseny, sur la route ;s de Reims à Soissons, on voyait encora brider, le 29 mai, les débris d'un vaste f. camp de vivres; plus à proximité da ^o-ir^oria, les dépôts devenaient pôjoi annfeëé'* M® 13IÔ • Ëda B DIX CENTIMES Jtsimtftil! I liiîn IBISl.

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