3* Année. - sl° 50S. ictltion B CINQ CENTIMES ABONNEMENT POSTAL. ÉD. A Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique tt à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci prennent cours les Uakv. 1 Avril 1 Juillet 10 On peut s'abonner toutefois pourios deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr-3.00-Mk.2.40 Fr-1.50-Mk 1,20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Mfifo < 1 e S Al, rvr I Jeurnal Quetidlen Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Mtmm.mm»» r. ■■ - ■—- iROI 22 FEVRIER 1916 ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie. i.oo Annonces commerciales . 1.00 » financières . . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.40 r, — o TIRAGE : 75.000 d.\d mi:n Derniers Commuoiaués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 21 février (communiqué de midi). i— Au nord d'Y près, les Anglais ont tenté, contre notre nouvelle position, près du canal, une attaque à la grenade, que nous avons repoussée. Au sud de Loos, l'ennemi a été forcé de se retirer des abords de l'entonnoir où nous avions pris position; sur la route de Lens à Arras, il a attaqué en pure ' perte. Nos escadrilles d'avions ont attaqué différentes organisations ennemies en arrière du front, entre autres, à Fumes, à Poperinghe, à Amiens Lunéville, les bons résultats ont été confirmés par de nombreuses observations.Théâtre de la guerre de l'Est Devant Dunahurg, des attaques russes ont échoué. En d'autres endroits du front aussi, Vennemi a fait des attaques de peu d'importance, qui furent repoussées. Théâtre de la guerre des Balkans jRien de nouveau. Berlin, 21 février. — Le 20 février à midi, des hydroplanes ont attaqué la côte anglaise, ils ont jeté de nombreuses bombes avec succès sur les installations de fabriques à Deal, sur les installations du chemin de fer et du port, ainsi que sur le gazomètre à Lowestoft. La station principale et les installations du port de cette ville ont été touchés plusieurs fois. Le gazomètre croula sous la portée d'une bombe. On a lancé, également, des bombes sur 2 vapeurs tanks dans les Downs. Malgré le bombardement et les poursuites d'aviateurs ennemis, nos appareils sont rentrés indemnes. Berlin, 21 février (officiel). — Des aéroplanes de marine ont inondé de bombes, au 20 février, le champ d'aviation et les camps de. troupes de Fumes (au sud-est de La Panne). Les aéroplanes sont revenus sain et sauf. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 21 février (d'hier). — Rien de nouveau. Théâtre de la guerre italien En Judicarie notre ouvrage Carriola, près de Lardaro, est exposé au feu des mortiers lourds. Au fro?it de l'Isonzo les combats d'artillerie perdurent. Théâtre de la guerre Sud-Est L'ava/d-position italienne de Bazar Sjak a été prise. Plus av sud, nos troupes se sont rapprochées des lignes ennemies au sud-est de Durazzo. Des groupes d'Albanais, qui combattent à nos côtés ont occupé Bérat, Ljusna et Pelzinj. Plus de 200 gendarmes d'Essad Pacha ont été faits prisonniers dans ces dernières localités. ITALIENS Borne, 21 février (comm. off. (lu 19 fév.). — Sur tout le front, des combats d'artillerie. Comme mesure de représadlcs, nous avons bombarde des localités habitées. Une de nos escadrilles aériennes du type Caproni a attaqué hier la ville de Laibaeh. Les aviateurs ont réussi à atteindre lcui but. Bombardés sur tout le chemin par des aria-teurs ennemis et des canons de défense, ils oui pu lancer quelques douzaines de grenades et bombes sur la ville. Un de nos appareils Gaproni, qu, a été encerclé par six aviateurs autrichiens, a été obligé d'atterrir dans les lignes ennemies; Us autres sont revenus intacts dans nos positions. FRANÇAIS Paris, 19 février. (15 heures.) — En Artois, au nord de Blangy, l'ennemi o, tenté à la fin de la journée une petite attaque qui a été aussitôt repoussée. Nuit calme sur le reste du front. Paris, 19 février. (23 heures.) — En Artois,-au nord-ouest de la côte 140, nous avons fait sauter une mine sous un saillant de l'ennemi, qui a été bouleversé. Entre l'Oise et VAisne, notre artillerie prit, sous son feu. une colonne ennemie au nord de Vie-sur-Aisne. En Lorraine, bombardement des établissements de Domêvre. Un incendie a été constaté. En Haute--Alsace, activité de notre artillerie sxir les tranchées ennemies à l'est dt Sept et de Largitsen. ANGLAIS Londres, 21 février. (Comm. off. du Quartier génér. britannique en France, sous le date du 19 février.) — Hier matin les Aile nnancls ont exécuté une poussée en avant con tre nos tranchées à C'ommccourt et ont fai quelejues prisonniers. Nos pertes en morts e en blessés s'élèvent à 7 hommes.Au cours d< la nuit dernière, activité d'artillerie à Hoo ge, des deux côtés. Aujourd'hui, nous avon canonné un fort point d'appui ennemi à Li Tovquet. RUSSES rétrograde, 21 février. — Comm. off. du 1 févr., t. 4. 40 soir. — Une de nos batteries loin des a forcé un ballon captif à l'atterrissage pri: de lezierna, au nord-ouest de Tarnopol. Sur li restant du front, feu d'artiliefie et d'infanterit ainsi que les combats habituels des patrouilles. TURCS Constantinople, 20 février. — Au front des Dardanelles, un vapeur ennemi se trouvant dans le; eaux cûtières d'Imbros a lancé quelques obus me/ ficaces sur Teke Burun. Des autres fronts, pas d' nouvelles importantes. Constantinople, 21 février. — Au front des Dardanelles, 2 navires de guerre ennemis qui bombardaient Sedd-ul-Bahr et Tekc Burnu ont été touchés le 18 février par plusieurs de nos batteries et ont dû s'éloigner. Le 19 février, nos batteries ont également forcé un moniior ennemi qui bombardait lu hauteur de Sedd-ul-Bahr à reculer devant leur feu. T,e 17 février, un de nos aviateurt a bombardé un navire transport ancré prêt de Mudios, un incendie éclata à l'avant du navire, sinon rien d'important. Dernières Dépêches L'Entente et la Grèce On mande de Pétrograde à Bucarest,21 février, que les Puissances de l'Entente sont tombées d'accord touchant leur ligne de conduite vis-à-vis de la Grèce. Elles agiront sans beaucoup d'égards et feront ce qui ré pond à leurs intérêts. On ne communiquera même pas d'avance, les pi o jet.s de l'Entente au sujet du territoire grec, mais on placera toujours la Grèce ©n face de faits accomplis. Les puissances (te l'Entente allèguent comme motif de cette façon d'agir que la Grèc: serait un ennemi secret pour l'Entente, e1 que par son hostilité cachée et par ses embûches, elle chercherait à 4'aire échec aux but; de l'Entente. Par sa manière d'agir, elle aurait déjà porté un grand préjudice à l'exé-cU'ion des projets des Alliés. La Grèce retire son argent d'Angleterre On mande d'Athènes, 21 février, que 1: Grèce a fait transférer des banques anglaises où il se trouvait, pour 15 mil liions de livres sterling de son avoir, à des banque: américaines. Grèce et Italie Berlin, 21 février. — On écrit do Lugapo : L< Gorricrc délia Sera annonce d'Athènes : L'ambas sadeur iï&heâ a communiqué à Skuludis une 'not< du ministre Sonni.no, dans laquelle- le gouverne ment italien exprime son vif mécontentement a' sujet do l'incident à la Cliambr© grecque. L: tension au sujet do l'issue d» l'incident est tiè grande à Athènes. Le « Move » Berlin, 21 février. — On annonce de Botter dam : Le Times déclare que le vapeur Move d.«. être te Panga, qui était encore sur chantier ai début de la guerre. La fuite des navires aile mands Bahrcnfeld et Turbine, de Buenos-Ayre et Punta Arenas et la tentative de fuite d Ai suncion de Belim coïncidaient avec l'a-pparitio: du Movc-Panga. Oeci souleva la suppo f.tion qu le navire avait à bord des canons de l'A'.lemagn destinés aux internés. Depuis on n'a plus entend parler du navire. Les Zsppelins Berlin, 21 février. — La Nordcl. AUg. Ztg écrit : Dos journaux hollandais ont publié récem ment qu'un dirigeable Zeppelin, volant de l'Es à l'Ouest, a été aperçu a r.-des.-un de Tilburg 1 10 courant au scor. D'après des constatations fai tes aux sources allemandes autorisées, il ne peu être question d'un dirigeable allemand. Beilin, 21 février. — Des journaux suédois e danois ont, à plusieurs reprises, publié en ces der niers jours la nouvelle qu'un Zeppelin a survolt lo 17 courant au soir, la vilie de Malmo. Nous a{ prenons à oo sujet de source autorisée que cett nouvelle est inventée de toutes pièces. Le voyage de Briand à Rome Paris, 21 février. — Le sénateur français B; ranger exprime, dans son journal Paris-Midi, s désillusion au sujet du voyage de Briand à Rom< Oe qu'a atteint Briand, Joffre l'avait déjà ot tenu. Après le retour de celui-oi à Paris, il y déjà eu une réunion à Paris des quatre étati majors. Cléemneceau, dans l'Homme Enchaîné dit: Un , conférence? Est-ce tout? Il en veut princupah , ment à l'Italie qui n'a toujours pas déclaré I guerre aux Allemands avec lesquels las França sont on « conférence » depuis 18 mois dans 1< tranchées.Comment peut-il y avoir une unité d'à-. tion quand un allié est encoro on état de paix av< j le plus sérieux ennemi do la France? L'amour da la vérité en Allemagne Un Américain, Aleister Crowley, raconte dai f un périodique américain, The Falhcrla-nd, si ' impressions de Londres qu'il a visité 21 heurt ' après l'attaque des Zeppelins : « Le moment est idéal ; tout le monde s'o " cupe de l'événement. La réserve anglaise ' disparu. On parle avec ses compagnons de voysj ? comme s'ils étaient des frères prodigues. Chacn est avide do nouvelles qu'elles soient fausses c vraies; c'est une des conséquences inattendues < la con ure. Personne ne sait co qui se passe; 1 ? communiqués officiels pouvent être faux ou vnai - ils sont ccrtamemcint discutés. Et quand an sraij s aux grands cris qu'on jeta au début de la guéri : relativement à la propagation apparente des mei ■ songes du bureau AVclff, i'iniprtss.on est vra ment plaisante. Car 6Î les Allemands n'ont ren porté aucune autre gloire, ils ont toutefois ren porté celle d'avoir d:è 'a vérité. Toutes les affi: ■ mations se sont finalement démontrées exactes. S 1 l'Anglais moyen l'avoué aujourd'hui en silence, ressent toutefois lo sentiment conscient qu'il c ' est ainsi et cela so voit dans son inqu/ ^udo oroi santé et dans sa défiance. » Rappels en Italie Rome, 21 février. — Que.ques levées d'aneienr date de différentes armes sont appelées sous 1< armes pour lc3 24 et 28 courant. Les nouvelles propositions de crédit anglaise Londres, 21 février. — D'aiprès le Daily Teli grapli, la nouvelle proposition do crédit compo; tera 420 millions de liv. st. Il faudra. 120 mi.llioi de iiv. sit d'ici fin mars et 300 millions jusqn fin mai. L'ensemble des crédits depuis le débi do la guerre s'élèvera alors à 1 milliard Cï millions de liv. et. Courrier saisi par les Anglais sur un vapeur danois De Copenhague, 21 février. — Le com mandant du transocéanique danois, Helii Olaff, qui vient d'arriver de New-Yorlc, Copenhague, a dû remettre les paquets pos taux, qu'il avait à bord, aux autorit ', an glaises de Kirkwall. Progrès de la révolution en Gh ne Berlin, 21 février. — La révolution chinoise di vient toujours plus grave. Non seulement Ttchuj king (province de Szetschua.il) a été pris, mais 1< troupes de la garnison ont également passé nu révolutionnaires. En Chine il est d'usage que toi le monde passe aux vainqueurs„ Toute la révoir tion n'aurait pas une grande importance poi: l'univers si 1© Japon ne se trouvait pas à l'an èn plan. Les empiétements du Japon .ur lr. Chir ont commencé au début de la guerre et on sa que le gouvernement chinoris a déjà accepté, a printemps de l'année clern ère, .la plus granc partie dos exigences du Japon. Les intentions de l'Entente sur la Crète Constantinople, 2ï »''vrïnr. -- On annoii ce d'Athènes : Les représentants de la Qus druplice ont informé collectivement le m: n'stre- président Skouloudis, que l'île d Crète sera utilisée comme nouveau poir d'appui naval pour les forces anglo-frança: ' ses. Des troupes seront débarquées dans 1 baie de Setrda., à Candie et à Retymno.Skoi ; ioudis a protesté énergiquement. En mêm _ temps ou aurait débarqué encore trois fo: 5 des troupes de l'Entente à Phaleron, ma: . elles auraient été immédiatement retirées, i Le cas de l'« Artemis » i La Haye, 20 février. — Le journal l'aclcrlai, 3 écrit : La déclaration du gouvernement alleman* dans l'inaident de l'Artemis,est aussi satisfa sau quo poss.ble. On a toutes les raisons d'en être & . tisfait. La satisfaction donnée à la Hollande © ^ correcte et complète. î Evêques allemands et belges Cologne, 20 févr. — La Kôlnische Volk s zcitung apprend de source autorisée que l'< piscopat allemand a décidé de ne pas répoi 1 dre à la missive collective du 24 novembj de l'année passée. Cette nissive n'est pa T venue aux mains de l'archevêque de Cologr que le T janvier 1916, après qu'elle a va déjà été publiée entièrement ou en partie l'étranger Jans de nombreux journaux. E _ ce qui concerne l'attitude à prendre par l'i t vêché allemand, le désir du Saint-Siège e prévalu que de semblables polémiques soiei - évitées entre évoques de nations différente Toujours les empiétements des Alliés t Washington, 20 février. (E. eu ter.) — I bruit court que les Alliés ont saisi pour pli sieurs millions de dollars de valeurs exp ,- diées d'Amsterdam à New-York. On cro e que de n-ombreux précédents pourront êt invoqués qui justifient ce procédé, dans cas où les Etats-Unis protesteraient cont: " ce fait. La prise d'Erzeroum Ce que dit la « Gazette de Cologne » a La Gazette de Cologne écrit au sujet < j. la chute d'Erzeroum : « Les Eusses ont obt nu un succès qui leur aura coûté probabl e ment bien des sacrifices, mais qui n'en d s- mettre pas moins un succès. Il vaut miei a reconnaître ceci avec calme afin do ne r> :s représenter la situation plus belle qu'elle i !S l'est réellement- » ■■■■■ ■ i i ... — ETRANGER ts îs ANGLETEEEE.— Un agitateur écossc anété. — Londres, 21 février. — On atte dait, ces jours derniers, à Glasgow, M. Joi =" Mac Lean, le tribun populaire, qui dev; a présider une réunion où s'étaient rendus e :° viron 500 délégués de 248 trade-unioo chargés par ces organisations, d'étudier i [e moyens de constituer une chambre du ta 2S vail pour l'Ecosse. s M. Mac Lean n'arrivant pas, on prit c ;e informations et c'est ainsi que la réuni apprit que le leader ouvrier avait vit arrêté en vertu de l'Acte sur la défense ;h Royaume. La réunion a adopté à l'unanimité une résolution do protestation contre cette arrestation et elle a demandé sa mise en libertt immédiate. ANGLETERRE. — .-l qui appartient Londres. — Las renseignements suivants, ' au sujet de: grands propriétaires* de Londres, sont peu con nus. D'après ces renseignem nts, le duc de West minster possède '1,000 arpents à l'intérieur de .1: v'JMe qui lui rapportent un loyer global de 2 mil lions 800,000 liv. st. par an. C'est sans doute 1; propriété de Londres rapportant le plus, mais c< n'est pas la plus grande. Une propriété foncier* dans la partie sud de la ville comprend plus ds 4 mi'lles carrés. Les propriétés foncières de plut do 2 mr-Ues carrés sont nombreuses à Londres. Or do.it signaler parmi les propriétaires de Londres ord Howard do Waldeu avec 292 arpents rap. portant annuellement 2,760,000 liv. et. d'intérêts os 250 arpents du duc de Redford lui rapportent annuellement un intérêt de 2,160,000 .liv. st.; loi'c Northampton retire annuellement 1,536,000 irv st. de ses 260 arpents. La propriété au Stand rapporte au duc de NorWs 1,580,000 liv. st. et lort Portwa.n retire de ses 270 arpents 1,680,000 liv. st Les 200 argents de l'Earl of Oadogan rapportent un revenu de 1,550,000 liv. st. pendant i'Eg.i se retire 530,000 liv. st. de loyers de ses propriétés dans le quartier principal do Kensington. HOLLANDE. —- L aide hollandaise aux Serbes. — Du Nicuwe Rotterdamsche Coulant : Le D" Van der Werf'f, chirurgien civil, à l'hôpital militaire d'Amsterdam,vient de partir pour La Serbie. Il est chargé, par Le comité néerlandais de secours à la Serbie, d'aller arrêter, avec les autorités de Vienne et de Belgrade, et avec le ministre néerlan-d& s, à Sot.a, Les modalités dans lesquelles le service de ravitaillement de la Serbie pourrait être organisé. M. Van der Werff fera parvenir le plus tôt possible au comité d'Amsterdam des détails quant à la situation en Serbie. Ensuite, il s'empLoyera, en collaboration avec le consul Voegeli, du comité suisse, et les délégués américains, à organiser un service provisoire d'assistance à la population. Si les puissances intéressées ac-c-ordent^-les autorisations voulue?; ii -ce; pro* babLe qu'un deux.ème délégué du comité néerlandais ira rejoindre à bref délai,M.Van der Werff. EUSSIE. — Le programme de travail du conseil d'empire russe.—- Péïrograde, 21 février. — Le président du Conseil d'empire a fait savoir que l'on prépare pour H ses sion prochaine, 47 projets dji loi. On s'occupera tout d'abord des projets d'impôt sur k revenu et du nouveau règlement sur le ser vice des téléphones, puis des projets relatifs aux entreprises commerciales et industriel les, ainsi qu'aux dédommagements nom préjudices causés par. d'injustes mesures administratives', enfin, on élabore la loi sin la construction d'ateliers nationaux, une lo contre le vagabondage, des règlements sui les congrès et sur l'industrie de l'or et dv platine, etc. » NOEVEGE. — Vote de l'impôt sur !e frets en Norvège. — Christiania, 21 février —Le Storthing a voté, samedi, à une grande majorité, le projet de loi établissant un ini pôt de 1.50 couronne par tonne et par mot sur la navigation de commerce. Le rende immt de cet impôt, qui est évalué à 50 oi 100 millions de couronnes est destiné à atténuer la cherté des vivses. ETATS-UNIS. — A propos du Nicaragua. — New-York, 21 février (retardé). — Du représen tant de Wolff : Au cours 'débats d'hier au Sé uat au sujet du traité do Nicaragua, le sénateu Stone, président de la commission des afi'ai rts étrangères, a stigmatisé, entr'aulres, comm étant absurde, la nouvelle qu9 l'Allemagne cher ohe maintenant à aoquérir un point d'appui dan l'Amérique latine. CANADA. — Le fil transaméricain. — Mo-iitréai, 21 février. — Peu à peu, le ré seau téléphonique, qui doit enserrer un jou le continent américain, comme une iraniens toile d'araignée, étend ses fils vers t-outries côtes. La communication est aujourd'hu établie entre Montréal (Canada) et Van Cou ver (Colombie britannique), villes que sé iia.r© une distance de 2,300 kilom. De Va. Couver, la ligne est également reliée à Sa; Francisco. La netteté des sons transmis est dit-on, parfaite. CHINE. — L'insurrection du Sua. — 1. Itasskoje Slou'o reçoit de Pékin .ta nouvelle quo gouvernement chinois, par .l'intermédiaire de d plomates étrangers, aurait fait offrir aux insurgi du Yunnau et du Kweitïchau les conditions < paix suivantes : Yuanseh'.kai se perte garant poi l'inviolabilité du Parlement et accorde une pleir armistie; les meneurs do l'insurrection obtiennei ■ des positions influentes dans le futur gouvern ment do l'empire. Toutefois, Yuanseh'.kai miserait pour la restauration de la monarchie. L insurgés ont repoussé ces conditions, se sentai soutenus par lo Japon. ; LE CAUCASE. — La région du Cauca= - forme quatre fractions distinctes. La pr mière, dite chaîne principale, à cause de i } longueur, commence, par de® déclivités i peine sensibles, à la presqu'île de Taman, e • face do Kertsch, et se prolonge toujours . grandissant, jusqu'à Tsebalda ou vaiW haute Kodor, habitée par les Abchases (ancien • Abasgi). De ce côté, elle arrive à une hau-■ teur moyenne de 1,200 m. environ. Quelques ; cîmes isolées, s'élèvent jusqu'à 1,500 m., mais il en est bien peu qui atteignent la limite des neiges éternelles. Cette chaîne, ! dans toute son étendue, côtoie de très près la nier Noire et n'y déverse que quelques torrents. Du côté du nord, en revanche, elle en-' voie de nombreux affluents au Kouban (Hy-panis), qui sort du massif de l'Elbrouz et . va se jeter dans la mer Noire entre Anapa et laman, après un parcours d'au moins 50 myriamètres. Jusque là le Caitca.se égalait à peine les Pyrénées. Mais, a partir du revers oriental de la TsébàUîa, il dénasse tout à coup les Alpes, rivalise avec les Andes et ne le cède qu'à l'Himalaya. La plupart des pics de cette grande chaîne, qui s'étend de la vallée du Kodor au col de Ivasbeck, atteignent et souvent dépassent de beaucoup la limite des neiges éternelles, qui, sous cette latitude, n'est guère au-dessous de 3,000 mètres. Ces monts sont aussi escarpés que grandioses, on n'y rencontre qu'un très petit nombre de passages praticables. Le péint culminant est 1 Elbrouz (Ceraunius nions), cette montagne,"dont la situation en premier plan fait encore ressortir l'asnect formidable, semblait taillée tout exprès pour serv^1 d'é-chafaud au dernier des Titans. Ce n'est pourtant pas a elle, mais à une autre cîme, nommé Chomli, située plus au sud, que .se rattache la tradition du supplice de Pi-oiné-thée.D'après les dernières évaluations, l'altitude de l'Elbrouz déliasserait 6,000 mètres. Quand le temps est clair, on l'aperçoit de la mer Noire, entre Soukoum-Kalé et Poti,pardessus les contre-forts du littoral. Mais c'est surtout quand on arrive par le nord que l'Elbrouz produit le plus effet, placé comme il est en saillie dans cette direction. Son dôme neigeux, pareil a un nuage immobile, s'aperçoit, dit-on, de soixante lieues dans ie<; steppe-, de la" mér d'Azof. D'autres pics voisins atteignent des hauteurs fort respectables. Ainsi le Dychtau, 1e Ivostantau, le Ivasbeck, l'Uschba, ne lui sont inférieurs que de 400 à 500 m. Dans la partie de ces monts d'où sortent l'Ingur et le Eioni. on rencontre encore des pics Liants de 5,000 m. Les plus remarquables de ce côté sont l'Adai-Choch et le Tetnuld, « le Jungfrau du Caucase ». On devine que les glaciers ne font pas défaut dans de tels parages. A partir du col de Ivasbeck, la haute chaîne dont nous venons de parler se bifurque 1 en deux rameaux qui s'étendent l'un vers le n..-rd-ouest, l'autre vers le sud-ouest. Ces deux nouvelles chaînes, troisième partie de la région du Caucase, sont moins élevées en moyenne que la précédente et dépassent rarement 3,000 m., pourtant on y trouve en-: core des glaciers et dans la branche rnéri-dionale, deux pics hauts d'environ 4,800 m. x L'espace compris entre ces deux chaînes secondaires, qui toutes deux vont en s'abais-sant graduellement, jusqu'à la mer Caspien-. ne, est le Daghestan, plateau élevé, dé^our-! vu d'arbres, c^ui forma; la quatrième et der-. nière partie du Caucase. — . .. — : Echos et Nouvelles j. UN EXEMPLE A SUIVRE. - BRAVO ! On sait que les ménagères ne trouvent s plus de beurre cli • les marchands de la vil- - Le, quoique cependant dans le courant du s mois de janvier seulement, if en a été amené à Bruxelles, par le tram de la ligne do - lfaecht et débarqué à la gare de la rue Ee- - nen-, 131,323 hilogr. Avant-hier so r, les r agents spéciaux Claessens et Fasbender, s chargés do la vérification des denrées par S' l'administration communale de Sehaerbeek, i ont fait stopper le tram de Haeeht, place - Colignon, ils ont fait descendre tous les mar- - chauds de beurre qui s'y trouvaient avec i leurs marchandises et les ont conduits au' i commissariat de police où il a été nrooîdé im-, médiatement à la vente publique de tout lé stock au prix de fr. 5.20 le l;gr., prix fixé e par l'arrêté du Gouverneur général, a La vente n'a pas duré longtemps, car tou- - tes les ménagères des environs de l'hôtel 's communal, instruites de la bonne aubaine 0 qui leur échut, sont accourues. C'est un bou 1 exemple à suivre pour faire diminuer le prix t de cette denrée, (a.) LE-LAIT A SCHAERBEEK 2- Samedi 19 courant, à partir de 5 heures ;s du soir, c'est-à-dire après l'arrivée du tram lt vicinal de la ligne Sainte-Marie-Haecht, qui amène le principal approvisionnement en.; ?e lait des marchands de la ville et des fau-> î- bourgs, la police de Sehaerbeek a fait und ;a vérification générale du lait. à Tous les marchands ou leurs délégués; n après qu'ils eurent pris livraison de leui

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