On _ MO 07K tirarf nnn CINQ CFNTIMFC! Edon B MARDI 12 OCTOBRE (915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 1 3 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . , . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 JonrnstX Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité: Bureaux de vente ibuu?.Bruxelles et Banileùej BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS Rédacteur en Chef: Marc de SALM / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 immurtm ) Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 ANNONCES ) Ann0,lces financières. .... » » 0.50 ( Petites annonces ... la petite ligne . 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 Déclaration officieuse de la Bulgarie À nrnnns de la Crise orecmie r à ~ ~ Le nouveau ministère dont fait parti M. Gounaris, l'ancien chef de cabinet rem placé plus tard par M. Venizelos, va devoi fie décider. De son attitude dépendent les de; tintées de la Grèce. Le roi Constantin a déclaré qu'il lui et tout à fait impossible de suivre plus lontj temps la politique d'aventure de Venizelo qui voulait protester pour la forme et lai.' aer passer les troupes franco-anglaises. Le élections précédentes, favorables à Vemizt los, se sont faites dans des circonstance particulières. Le souvenir de la guerre ba] taniquei était encore vivace et le peupl considérait Venizelos comme l'artisan de 1 Grand© Grèce, le Bismarck grec. Il a mis cette fois, son pays dans une situation for critique. Une seule parole énergique du Roi a ar rêté le débarquement des troupes alliées ; Salonique. Yenizelos ne pouvait-il donc eJ faire autant au reçu de la note franco-an glaise? Alors lo pays ne se serait pas trouv dans l'impasse actuelle. D'après l'attitude de la Grèce, depuis L début de la guerre, il n'existe dans le trait secret conclu entre edle et la Serbie aucun-clause l'obligeant à intervenir par les arme en faveur de cette dernière. Car, si elle exis tait, la nature loyale du roi Constantin n lui aurait pas permis de se dérober à l'exé cution de celle-ci. L'ex-ministre des affaires étrangères Zographos a dit lors de la démission de Ye nizelos au mois d'avril, que la Grèce indé pendante et libre ne doit être la tributaire de personne et que si elle a gardé son indé pendance et sa neutralité, c'est au roi Con stantin qu'elle le doit. Au début de la guerre actuelle, Yenizelos comme président du conseil, fit tout o< O 1" e qu'il put pour entraîner son pays dans 1 - guerre et si l'armée grecque n'a pas par r ticipé à la campagne qui se livre aux Dar i- danelles, c'est encore au Roi qu'elle le doit C'est Venizelos qui fut le vrai initiateu t à l'expédition des Alliés aux Dardanelles. I - voulait lier sort de sa patrie à celui d s T Angleterre et il est probable que la cam - pagne aux Dardanelles n'aurait pas été en s treprise par la Quadruplice si Venizelos m - lui avait formellement promis la coopéra s tion des troupes et de la flotte grecques.C'es - sous son gouvernement également que la e Alliés se sont emparés des îles grecques o\ a ils se conduisent en maîtres sans faire atten , tion aux autorités grecques. t C'est ainsi que se termine la carrière d'ui grand homme politique qui, tout en aiman, - son pays l'a mis dans une position^ extrê i mement critique. i Maintenant, la Grèce se trouve entre deuj - feux, d'un côté le Roi s'étant énergique-3 ment opposé à la continuation du débarquement des troupes alliées, la Quadruplice de 3 viendra hostile à la Grèce. De l'autre côté: î les puissances centrales ont également le 3 droit de ne pas être satisfaites de ce que lî s Grèce n'a pas su mieux maintenir sa neu- - tralité. La Serbie, de son côté, voit que h - Grèce s'oppose à ce qu'on lui vienne er - aide. La Bulgarie, elle, a vu dans la mobilisation grecque une provocation directe. , Et voilà la position difficile dans laquelle - -se trouve la Grèce, grâce à Venizelos. C'esl - un© tâche ardine qui incombe -oïl ce momeni î au nouveau cabinci Zaïrois, qui, nous l'aspé- - rons saura triompher de toutes les difficul- - tés et mener son pays par des voies pacifiques vers les meilleures destinées. > î Thomas Jonesco. Derniers Cnmmnnifliiés officiels ALLEMANDS Théâtre de la guéri de l'Ouest Berlin, 11 octobre. (Officiel de hier.) Sur la hauteur située à l'est de Souciiez, Français ont perdu quelques tranchées e; mitrailleuse. Près de Tahure,en Champagne, nous ave avons regagné par nos contre-attaques, i une largeur de front d'environ 4 km., p sieurs centaines de mètres du terrain perc Théâtre de la guerre de l'Est Armées du maréchal von Ilindenburg Les Russes ont tenté de reprendre les po tions que nous leur avons enlevées près Garbunowka, à l'ouest de Dwinsk. Il y a de violents corps à corps, à la suite desqu les ennemis ont été repoussés. Au nord du chemin de fer Dwinsk-Pon wiec, à Vouest d'illuxt, les positions ew mies ont été prises sur une largeur d'envir 8 km. Six officiers et 750 hommes ont < faits prisonniers. Nous avons pris -5 mitra leuscs. Armées du maréchal prince Léopold de Bavière jRien de nouveau. Armées def général von Linsingen Au sud-ouest de Pinsk, le village de Sii zyce a été pris d'assaut. Les combats de cai lerie continuent près de Kuschecka-Wo ainsi que dans la région de Jezerce. Sur le front, entre Raffalowka et le cl min de fer Kowel-Rowno, plusieurs attaqi de l'ennemi ont été repoussées. Nous avo fait 383 prisonniers. L'armée du général comte von Bothmei repoussé de fortes altaques russes au noi ouest de Tarnopol. Dans les Balkans La ville de Belgrade et les hauteurs situt devant la ville, au sud-ouest et au sud-e tont en notre pouvoir après combat. Plus à l'est également, l'ennemi a été i poussé là où il résistait encore. Nos trouç continuent à progresser. Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 11 octobre. — Dans la région Souchez et de Neuville ainsi qu en Chamj. gne, au nord-est du Mesnil, nous avons î poussé Vennemi qui a attaqué à coups de g> nades. Nos avions de combat ont desce/u hier 4 aéroplanes ennemis. A l'est de Poj. ringhe, un avion anglais s'est abattu. I nord-ouest de Lille, à 4,000 mètres de ha teur. le lieutenant Immelmann a obligé î biplan anglais de combat à atterrir. Cet officier a, en peu de temps, descendu 4 aviom — ennemis. En outre, 2 biplans français ont été les abattus dans un combat aérien,Vun en Cham. ; 1 pagne, près de Somme-P y, et l'autre sur let Hauts de Meuse, à l'ouest de Ilattonchatel. ins Nous avons perdu un aéroplane d'obervation ur au sud du bois Le Prêtre. \u. Théâtre de la guerre à l'Est lu. Années du maréchal von Hindemburg Devant Dunabourg et au nord-est de Wid-sy, nous avons repoussé des attaques russes, si- A l'ouest de Smorgon, un avion ennemi, at-(le teint par notre canonnade, s'est abattu. eu Armées du maréchal prince Léopold zls de Bavière A l'est de Baranowitch, nous avons rein- poussé une faible attaque. ie- Armées du général von Linsingen on 4m cours des combats de cavalerie livrés i,té dans la région de Kuchedka-Wola, l'ennemi il- a été rejeté nu delà de la Bezimiwnaya et de la Wiesiolucla. Près de Jezierce, les combats ne sont pas encore terminés; au nord de Inelskaja-Wola, l'ennemi a été refoulé.L'armée du général comte von Bothmer a de nouveau repoussé de fortes attaques entie-ic- mies. Des troupes allemandes ont pris les ■a. hauteurs situées au sud de Sladki (sur le Se-la, reth, à 13 km. au nord-ouest de Tarnopol) et repoussé trois attaques russes débouchant du ie- village de Sladki. ■es Dans les Balkans ns Sur la Drina, de nouveaux combats sont engagés. Entre Sabac et Gradiste, le passa-< a ge du Danube est terminé. Au sud de Bel-d- grade, les hauteurs situées entre Zarkowo et Mirijewo ont été conquises. Plus au sud, l'attaque a commencé. Dans le coude formé par i es le Danube, la position d'Anatema a été prise s t, d'assaut. En aval, près d'Orsowa, il y a,par endroits, des combats d'artillerie. Jusqu'à •e- présent les troupes allemandes ont capturé i es 14 officiers, 1,542 soldats, 17 canons (dont 2 de gros calibre) et 5 mitrailleuses. AUTRICHIENS de Théâtre de Ja guerre russe a- Vienne, 10 octobre. — Les Russes n'ont •e- pas renoncé, hier connue précédemment, à •e- leurs attaques qui sont restées vaines, En Ga-lu Vicie orientale où, lorj de leurs poussées des \e- derniers jours, certains corps de troupes rus. Yu ses ont perdu la moitié de leur contingent, le u- front de la Strypa a été attaqué. L'ennemi, m refoulé ça et là, quitta le lieu du combat et en certains endroits en fuite désordonnée. £ Volhynie une de nos divisions, après une a taque repoussée, compta 500 cadavres devai ses obstacles. Le nombre de prisonniers s 1 gnalé hier s'est encore accru de 1,000 lion - mes. L'intention de l'adversaire de gagni ' de nouveau la rive occidentale du Styr, dar ■ la région au nord de Czartorysk, a été di '' jouée par notre feu. i Théâtre de la guerre italien 3 La situation est inchangée sur tout le fror du combat. L'ennemi n'a pas repris assez à courage pour faire une plus forte attaqu ' contre les hauts plateaux de Vielgereuth.Di poussées de faibles détachements échouèreri ^ lamentablement. Les pertes des Italiens s ' sont élevées, dans ces derniers jours, à env L ron 2,000 hommes. Théâtre de la guerre du Sud-Est Les troupes royales et impénales dans l Macva et au nord d'Obrénovac avancent ave succès. Les régiments allemands et austre hongrois qui ont pénétré à Belgrade, ont dé blayé la ville de l'ennemi dans des combat d-e rues acharnés et attaquent maintenant le hauteurs situées au sud-est et au sud-ouest Plus loin en aval, nos alliés ont déjà gagné avec des forces considérables, la rive mén dionale du Danube et chassé l'ennemi d plusieurs positions. Avece une chaude recon naissance, les chefs et les troupes se souvien nent dans leuro rapports, après avoir triom phé de la grande ligne du fleuve, de l'acti vité inlassable, héroïque de nos braves pion niers et de la collaboration dévouée de h flotille du Danube. ITALIENS J U . V. wf. - oao i, ~U.1L quelques secteurs le long du front. Sur quelque points, l'ennemi a lancé des bombes asphyxiantes Dans les Alpes Carniennes et dans la vallée de Ft la de nombreuses patrouilles ennemies ont été rt poussées, quelques-unes de cellcs-ci ont été faite prisonnières. Sur le Karst, l'ennemi prononça l 7 octobre, dans l'après-midi, avec des forces cons\ dérables et après un feu d'artillerie vi<Xent et du rable, une attaque dans la direction de Selz.il fu arrêté par notre feu et repoussé avec pertes, san que l'ennemi put s'approcher de nos tranchées.Un escadrille italienne, composée delj, aéroplanes < bombardé le siège d'un commandement supérieu autrichien à Constanjevica et 'le camp ennem d'Offachi Asella, ainsi que la station de iSabresi na. Malgré le feu de nombreux canons de défense les aéroplanes revinrent indemnes dans nos lignes Un aéroplane autrichien lança des flèches sur u de nos camps et une bombe sur G'ormons, sans eau ser des dégâts. ANGLAIS Londres, 10 octobre. — Le feldmaréchal Frenci annonce en date du 0 : Depuis le 4 octobre, l'ennemi a constammen lancé des obus sur nos nouvelles tranchées au nori du canal de La Bassée et prononcé à plusieurs re prises des attaques à bombes contre la partie méri dionale de la redoute Hohenza.lern, toutes ces ai taques ont été repoussées. Malgré le feu de l'ar tillerie ennemie, nous avons peu à peu avancé ai nord-est de Loos entre la colline 70 et Hulliicli Nous avons gagné en profondeur 500 à 1,000 mè très de terrain. Hier après-midi, toute la ligne ré cemment prise par nous a été violemment bombai dée par l'ennemi. Il fit suivre ce bombardemen par une attaque d'infanterie contre la région ai sud de Loos jusqu'à la redoute Hohenzollern. L'at taque a été repoussée partout avec des pertes con sidérablcs pour l'ennemi. Lors d'une contre-atla que, nous nous sommes emparés d'une tranchée al lemande, à 500 mètres à l'ouest de &eue. Devan notre front, gisaient un grand nombre d'Aile mands tombés. Nos pertes sont relativement peli tes. RUSSES Pétrograde, 8 octobre. — Le feu de no navires de guerre sur la région de Schlozi (27 km. au sud-ouest de Diinamunde) a ré duit au silence les batteries des Allemand et a occasionné de grands dégâts dans leur tranchées. Les combats à Dunabourg conti nuent. Après un violent feu d'artillerie,le Allemands prononcèrent plusieurs violente attaques dans la région au sud da chemin di fer de Ponicuiicz. Les attaques des Aile mands contre le village de Gorbunoicska (Il kilomètres au nord-ouest de Dunabourg) e contre les hauteurs environnantes ont ét-repoussées. Lor$ d'une nouvelle attaque,l'en nerni occupa une partie de nos tranchées ; ei même temps nous parvînmes à chasser l'en nemi des tranchées au village de Buginska au nord-ouest de Sarbunowska (10 km. Dans la région de Dunabourg et à la chaus sée conduisant vers le sud-ouest, des com bats continuent. Un violent feu d'artillerie se déroule sur les deux côtés de tout le fron à Dunabourg. Au lac d'Obole et à la Drysiv jata, plus loin au sud, jusqu'à la région d-Smorgon et. Krewo, le combat acharné ne s- n relâche pas, beaucoup de combats locau t- sont en cours. Les combats sur la rive oud it de la Spiaglica, à Nefeby et Siemionki, a i- sud du lac Wiszniow (Set 9 km.) se sont de i- roulés très favorablement pour nous. Dan '■r la région du Pnpet, l'ennemi s'est dirig •.s par le passage du Stachod, près de Newel,a ;- sud-ouest de Pinsk (26 km.) vers l'est et occupé le village de Komoral (U km. au sud est de Newel). Dans la région au nord-oues <t de Szartorysk (11 km.) un chaud comba e s'est développé au village de Kuta-Lisowska e Le village passa de mains à mains. Les at ■s taques de l'ennemi contre Lisoxca (4 km. a\ t nord-ouest de Huta-Lisowska) ont été re e poussées. Après une attaque énergique dan la région ah sud de Czartorysk, nos troupe ont occupé, malgré le feu violent de l'artil lerie et des mitrailleuses et les contre-atta a ques ennemies répétées, les positions d c l'ennemi à l'est des colonies de Milaszoï _ (9 km. à l'est de Kolki), ainsi que Gross e Alt-Taraz (6 et 5 km. au sud-est de Kolki s et ont pris d'assaut le village de Czcrnyc. s (17 km. au sud-est de Kolki). A l'aide d'ui train blindé, notre attaque atteignit les posi tiorus ennemies à l'ouest de Moszczanica e Staweck, au nord-est de Kleuian (13 km.,à U e Putilowka). Dans ces combats nous avon, fait 1,800 prisonniers avec un nombre d'offi ciers et de mitrailleuses non encore déter _ m'iné. Dans les combats dans la région dt _ Mstizyn, entre Luck et Dubno (12 km. ai _ sud de Luck), nous avons fait également L prisonniers 1,500 soldats, dont 19 officiers Nous avons pris 5 mitrailleuses et un lance- mines. Sur la - rive gauche de l'ika, noui • avons mis hier soir, qnrès un c/wh,a± à h " baïonnette le village de Sopanow, au n., ouest de Krzemicniec (11 km,.). Ici, noui avons fait prisonniers 256 soldats et pris trois lances-bombes. La contre attaque sub■ s séquente de l'ennemi a été repoussée. Nout e avons pris d'assaut également le village di . Siemikowce, à Strypa, au sud-ouest dt - Tarnopol (25 km.) Ensuite nous avons fait, i au cours d'une attaque contre la hauteur c s l'est de Buczacz, 100 officiers et plus de SOC e_ hommes prisonniers. r Pétrograde, 9 octobre. — Au cours des combat. ■ d'hier, sur le front de JRostiki ( 15 km. à l'oues\ de WiszniewiceJ-Gontawa (20 km. au sud-ouest dt Wiszniewice), nos troupes ont fait, dans la régioi ' de Nowo-Alecksinice, sur différents points, quel % ques officiers et 1,175 hommes prisonniers et on pris 2 lances-bombes et 8 mitrailleuses. Nos aéro .planes ont paru au-dessus de la station de Czerno witz et on jeté plusieurs bombes sur les trains ei les dépôts de munitions. On observa bientôt uni i colonne de fumée et de flammes au-dessus de le station. Un aviateur ennemil qui s'éleva et ren■ t contra nos aviateurs au-dessus de la gare de Czer-l nowitz; mais, bombardé par ceux-ci, il dut atter-. rir rapidement dans la ville. Dans la Mer Noire, dans le voisinage de la côt< - de Crimée, des sous-marins ennemis ont paru e\ - furent poursuivis par nos torpilleurs. l Dernières Dépêches ^ DÉCLARATION OFFICIEUSE DE ! LA BULGARIE Sofia, 10 octobre. — L'officieux Echo dt ' Bulgarie affirme que la rupture amenée pai " la Quadrupliez a été accueillie par l'opiiuoi ' publique en Bulgarie avec un souiagemenl visible. L'incertitude qui a oppressé les esprits et les dernières hésitations ont disparu comme par enchantement Lt», nation a retrouvé l'unité magnifique qui l'a sauvée déjà ? de plus grands dangers qu'en ce moment. La ; futilité des motifs invoqués dans l'ultima- - tiun a jeté la lumière sur la tendance de s certaines puissances de la Quadruplice vis-à-s vis de la Bulgarie. L'exigence que la Bulga- - rie se brouille avec l'Allemagne et l'Autri-s che-Hongrie pendant (^e les murs allemandi s en Champagne et dans les Flandres tenaieiil 3 tête à une pression gigantesque et que lei - canons tonnaient déjà à la Save et au Danu-? be, équivaudrait à une invitation au suicide t La Bulgarie* nj peut sacrifier son existence i ni par reconnaissance, ni pour des considéra- - tions de sentiment. La Bulgarie veut vivre i libre et indépendante. La France et la Rus- - sie, où l'attitude de la Bulgarie est mainte-, nant très sévèrement jugée,reconnaîtront ur ) jour que nous ne sommes pas les outils de - projets étrangers, mais que nous sommes le: - conducteurs dJûdét, de notre propre avenir 7 La situation dans les Balkans t Londres, 10 octobre. — Le député unio- - niste Amery a parlé dans un club de la si 3 ttftut.ion aux Balkans et a déclaré : < Notre ? situation aux Dardanelles était déjà suffi x samment difficile, beaucoup plus diffici] •t que la censure et les paroles atténuantes d u gouvernement ne la firent reconnaître. L'r î- nique avantage était la disette en munition s des Turcs. Si les Allemands rétablissaien é une communication avec la Turquie, nou :« uous trouverions devant une nouvelle situa i tion, grâce à laquelle la Turquie recevrai - des quantités illimitées de munitions et de t fusils ainsi que des équipements pour le t troupes qu'elle ne peut armer actuellement . Les Turcs enverraient alors des troupes ei - Macédoine et renforceraient les troupes qu i qu'elle croit à la victoire allemande.La pou s - raient alors mettre sur pied, au commence s ment de l'année prochaine, 750,000 homme s de plus. Ce serait plus grave pour l'Angle - terre que pour ses alliés. L'Egypte et les In - des seraient ouverts aux agents et aux ca 3 nons allemands, ainsi qu'aux troupes tur > ques. L'Allemagne recevrait des matière t brutes de l'Asie. La Bulgarie s'est décidée i ) se mettre du côté de l'Allemagne parci : qu'elle croit à la victoire allemande.La pous i sée de l'Allemagne en Russie et notre insuc - cès aux Dardanelles ont produit un grand ef î fet sur la Bulgarie. Celle-ci aurait peut-être i prit un autre parti si l'ambassadeur anglaif avait pu dire que l'Angleterre pouvait met tre sur pied 2 millions de soldats de plus, i L'orateur a demandé si l'Angleterre es' préparée à la nouvelle situation, dans laquelle elle dev.a envoyer de nouvelles troupes aux Dardanelles, en Egypte, en Mésopotamie et à la frontière indienne. Le roi Ferdinand et le Sultan On annonce de Paris que le roi Ferdinand de Bulgarie a envoyé une lettre au Sultan. XiO AOl jwUXO-ti CXXJ tT OUD1V- • «.t V l'ancien chef de la mission militaire allemande ,1e maréchal Liman von Sanders Pacha, qui commande actuellement an corpî d'armée aux Dardanelles. Le début du nouveau ministère grec On mande d'Athènes que le ministère Zaï-mis a retiré tous les projets de loi déposés pai i M. Venizelos. Par contre/les projets que M. Gunaris avait préparés avant sa démission ont été ressoumis à la Chambre sans aucun changement. Un pr jet de loi de M. Yenizelos portant ouverture d'un crédit de 20G millions de drachmes pour la guerre avait été présenté à la Char-ibre sans la sanction préalable du roi. L'Albanie bouge Berlin, 11 octobre. — D'après le Lokal Anzeiger, des forces considérables albanaises qui marchaient sur Tirana ont forcé des I troupes serbes et italiennes à la fuite devant cette ville. On croit qu'une révolte contre la Serbie ej, le Monténégro est imminente danï l'Albanie septentrionale. De fortes bandes 1 se- dirigeraient déjà vers Scutari. — L'Angleterre et la Grèce Paris, 9 octobre. — G^i annonce d'Athènes au Journal .-L'ambassade anglaise a informé le gouvernement grec que toutes les marchandises destinées à la Bulgarie seront considérées et traitées comme contrebande. Opinion suédoise Stockholm, 10 octobre. — Le Dagens Ny-, heter, très germanophobe, dont le directeui , connaît du reste très bien la Serbie, commente aujourd'hui la situation de ce pays et conclut comme suit : » Les perspectives pour la Serbie sont actuellement très menaçantes. Elle peut difficilement compter sur une aide efficace d'un allié quelconque et dans ces circonstances la défaite définitive, après la perte de la capitale, n'est plus qu'une question de temps, i La répercussion de la chute de Belgrade en France D'après des dépêches de Paris, la nouvelle de la chute de Belgrade est arrivée au rni-; nistère des affaires étrangères juste au mo-; ment où M. Delcassé était en train d'élabo-: rer un exposé de la situation pour lejconseil - des ministres. M. Delcassé télégraphia immédiatement à M. Viviani qu'il ne pouvait : assister au conseil des ministres parce qu'il ■ était indisposé. M. Viviani se rendit à l'Ely-s sée et obtint di M. Poincarré qu'il aurait à se charger non seulement de tout- ce qui concerne l'affaire de Salonique, mais aussi de . toutes les questions de politique étrangère i qui s'y rapportent — en remplacement pro-; visoire de M. Delcassé. La durée de ce provisoire n'est pas définie et dépendra des déclarations que M. Viviani fera devant les - trois grandes commissions parlementaires. Une entrevue ; Copenhague, 9 octobre. — L'ambassaeloui - austro-hongrois comte Czernin et l'ambassa

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