Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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26 november 1915
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s.n. 1915, 26 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r786s1s/
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2* Année. Nu 419 VIRAGE 75.000 CINQ gENTIIVIËg fe.d®" A JEUDI 25 M ¥tWUHtUI 26 ÏIUV1 IflBHt Iblb Le Bruxellois ABONNEMENTS: 1 3 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . . . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 Journal Or"-' <ytv X:o.c3.o^e:o.c3Lst,-iri ± r>a?.tta.V°2' Admin!st'atlon' Pub,i-,té : ■ Bureajx de vente *ou> Bruxe!.-S et Banlieue; BRUXELLES ! 45, RUE HENRI MAUS ■. Rédacteur en Ch^f: Marc de SALM 9 —'m —>■ !■!■—M—I i Faits-Divers et Echos ... la ligne îr. 2.00 Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 Annonces financières û.5ft Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 La Note collective de la Quadruplice à la Grèce LA SITUATION EN SERBIE -a nation française a été entraînée à la guerre malgré elle Qft'il nous soit permis pour line fois dc| ^tourner los yeux des luttes qui font trem-er le sol de l'Europe, ainsi que des événe-ects diplomatiques et autres qui les ont Tovoquée. et de chercher les causes pro-indes de cet effroyable cataclysme. Quand I les aura trouvées, peut-être sera-t-il plus icile de faire une image de L'avenir qui >as attend — car, après tout, un jour vien-a où l'oit ne voudra plus se battre, où l'on ■posera les armes — espérons-le pour long-rnps. En approfondissant la question, on soue moins de tomber dans cette partialité îi ne fait voir quo scélératesse chez l'en-jmi et nous rend aveugles sur nos propre,s utes. A partir de 1S80, l'Europe est entrée dans la nouvelle ère d'expansion. A l'exception « l'Autriche-Hongrie, toutes les grandes lissantes ont étendu leur domaine colonial , grâce à l'esprit entreprenant de son roi, petite Belgique a aussi eu lo sien. L'Aii-eterre, qui agrandissait son empire asiati-le et se créait un empire africain de dimen->ns colossales, s'opposa d'abord à l'avance ■s autres. Elle travaillait au Maroc et à adajrascar, barrait ies chemins à la Russie, s cessait de tracasser l'Etat du Congo ot rtout mettait au jour une mauvaise volonté transigeante aux tentatives de l'Allcm i-ie, qui dut se contenter d'un lot relative-est très mince et «neof-e beaucoup trop 'os pour h jalousie de l'Angleterre. Pour ieux réussir à évincer l'Allemagne, ajoute îxrellento Revue de Hongrie (fascicule du ' aov. 1915), l'Angleterre finit par se ré-ncilier successivement avec 1e Japon, la raiiee, la Russie et la Belgique. Cette poilue avant la guerre que nous traversons, teignit son point de culminât-ion en 1911. 'Allemagne était entourée, « encerclée b rivaux, guidés par l'Angleterre qui com-and'ait halte partout où les Allemands ten-ieirt de mettre le pied. Par l'envoi do la xnthère à Agadir, l'Allemagne entendit entrer qu'elle n'était pas encore une quan-:é négligeable et qu'on ne pouvait pas par-gor lo monde sans elle. L opportunité de cet acte a été beaucoup scutée, et assurément elle a ravivé les ani-3®ités. Mais il n'y a pas de doute que l'en-i de 1» Panthère exprimait ce que des mil-nis. d'Allemands sentaient; pour le peu-e,. c'était un cri du cœur. Il était évident .'cm France certains personnages influents aient su faire de la politique coloniale, ce l'aide de l'Angleterre, un instrument nantissement pour l'Allemagne. Or. les lemandà sont, après les Russes, la nation plus nombreuse de FEurone et l'on no sau- 1 if leur contester une force vitale remar- ' aMe. Se voir malgré cela toujours tenus 1 'écart avec un sans-gêne affiché, c'est déjà 1 sez révoltant en soi; mais, si l'Angleterre ut 1 inventrice et la fautrice de ce système, ! politique delcassiste s'étudiait à en sou-;ncr le caractère humiliant et à faire en-ïdre par des allusions très claires que cotte 1 ronc-he diplomatique n'était qu'une pré- ' 3C et qu'elle serait suivie d'une revanche ' litaire. Il est bien naturel que cela ne t pas resté sans écho en Allemagne, et les ' icours et les écrits fréquemment cités qui ! mandaient toiut haut dans ce pays que la tion allemande usât de sa force pour roin- 1 ) lo cercle ennemi, avaient souvent, il faut c convenir, un ton fort menaçant. Les ents diplomatiques français, dont les rap-rts figurent dans le Livre Jaune, ont pris gueuse ment note do ces échos, en exagé- c ît du reste beaucoup leur valeur, mais 1 's en mentionner les causes. Or, c'est pré- ^ ément ce qu'ils auraient dû faire. II y a sans doute plusieurs manières d'être ] ;riote. On peut être, par exemple, patriote t^e et patriote blanc. On peut dire : ris- 1 3ns plutôt la mort que de ne pas faire no- 1 possible pour nous venger de la défaite \ 1870 et reprendre cc que nous avons per- 1 . C'est le droit éternel do chaque citoyen tre patriote de cette manière et lo .Voit rnel de sa nation de le suivre. Seulement,, te faudrait pas s'étonner si, en parlant «t agissant en patriote rouge-, on provoque t langer très réel de cette guerre qu'on en- ' ageait pour une heure plus ou moins loin-ne, et cela surtout quand on s'est livré s réserve à un allié assoiffé de domina-i. Si ce grand allié a en outre un client de et turbulent qui ne songe qu'à s'agran- d aux dépens d'un voisin,, l'étonnement est c utant plus déplacée d Admettons que le parti panslaviste ait raison de demander pour la Russie le rôle de protectrice do tous les Slaves-, y compris ceux qui habitent la monarchie austro-hongroise et que les impérialistes aient raison de demander la conquête de Cons-tantinopie ; admettons que la Serbie ait raison do vouloir arracher à l'Autriche-Hougne les nro-vinees sud-slaves. Mais il est évident que, puisqu'aucun Etat no veut se laisser tuer sans résistance, les projets panslaviste», impérialistes et serbes signifiaient la guerre la nlus formidable qu'on ait vue. 11 est vrai que les impressions chaotiques que donnaient la vie parlementaire do l'Autriche pouvaient induire en erreur des dilettantes, mais non pas des hommes politiques sérieux comme ii doit y en avoir cependant en France. Et lor.-m "me qu'on se serait laissé induire en errcui et qu'on aurait cru à la caducité de la monarchie danubienne, n'était-ce pas folie que d'aider à la renverser? En tout cas, le nationalisme français a remis le sort de la France entre les mains des Russes et des Serbes. L'expédition des Dar danelles et do Macédoine n'est que la dernière conséquence de cette politique. Le "ays de Louis XIV et do Napoléon a fait la guerre tà et au moment voulu par le grand-duc Nicolas, le prince Alexandre Karageoigevich, .es meneurs de Moscou et les régicides de Belgrade qui rbgvent depuis la tragédie du K-onak en 1903. C'était peut-ctre inévitable si l'on voulait la revanche. Mais c'est justement pour cette raison que les hommes d'Etat les p.us émi-uènts de la IIIe République n'en voulaient pas. Ces hommes poursuivaient une politique coloniale, non pas avec le dessein do s'y rencontrer en ennemis avec l'Allemagne, tu--'s. s'ils pensaient à autre chose qu'à trouver un nouveau champ d'activité pour leur nation, c'était avec l'intention do parler avec l'Allemagne commo avec toute autre puissance, sûrs qu'ils étaient d'eux-mêmes, de leur grande situation dans lo mondo et de leur bonne volonté. Ils voulaient créer une vie nouvelle à la France, un nouvel équilibre d'âme à la nation française, un horizon assez vaste pour contenter son besoin l'action et, disons lo met, de gloire; car ce n'est pas un tâche aisée que de se faire l'instituteur et le guide de plus de 60 millions 3'hommes. On aurait pu croire que cela suffirait pour remplir les heures de ioisir que la politique et la gestion des affaires intérieures laissent de temps en temps aux dirigeants :lans tous les pays. Cet espoir a été déçu. En France, chaque génération depuis 1789 i vu son bouleversement.. Celui auquel nous issistons est le plus inutile et le plus funeste le tous. La Franco, arrivée à un état où le ïouvernement reposo sur les bases les plus arges, aurait pu vivre et progresser sans :ette éternelle et infime minorité qui se fait 'interprète d'idées et de sentiments qui courent dans tous les coeurs, mais qui, sans elle, resteraient dans la pénombre. Est-ee que 1 ;ette terrible expérience lui en épargnera l'autres? Supposons que la Franco n'ait pas voulu 1 >u consenti à la guerre : il est probable que, lati-s ce cas, l'Europe jouirait encore des uenfaits de la paix et- que des milliers et des uilliors de jeunes Français qui sont morts lans les tranchées seraient encore en vie. El upposons que lo conflit entre les empires lu Centre, d une part, et l'Angleterre et la ! lussie, do l'autre, ait éclatémalgré la Fran- -e et que celle-ci ail pu rester neutre, sincè-ement neutre —et elle le pouvait — quelle >osition iiour elle, quel avenir! Du fait de a neutralité, elle aurait ffcnoneé définitive-aent à l'Alsace-Lorraine, mais elle serait à ' a tête du monde latin, elle serait la grande 1 iiiissance de la démocratie pacifique, la pre- ' tiière des nations. Mais la France est deve- ' me la victime d'une politique de coups de ' êto et do factions. M. \ i La Guerre communiqués Officiels ! ALLEMANDS TJiéât de la guerre de l'Ouest Berlin, 24- Novembre (midi), — Point t 'cvêncmentc ivoortants. Le commandant t n chef anc/lff:i a voulu révoquer en doute le \ émenti vffîtiel allemand constatant que t l ensemble dej troiW,es allemandes engagea dans les combats iï,.t jurait livrés fire-s de Lous, le o octobre Ter nier, n'a point perdu nus qu il awit ét\afflrmù Le j anglais, de 7,00U aU,i)UU hommes, mais 7(ii hommes seulement ;l>avclUe audace ne sau rait vrovoquer au< t réplique de notre part. §, .Théâtre de i ( gUerre j'gst Armées du ge >era| fe.dmarcchal y°V .adenbu-rg A - sud-est de hio ^ nulls avuns poussé une attaque contre Bers> ,munde, locahlé les /{tisses furent force , d<évacuer temporaire-ment en laissant en ,ré nus malv^ CQmme prisonniers, b off ,rs et 7UU soUiats_ A lu mena occasion, «H avons capturé 2 mitrailleuses. Un vos. . m:ancâ ès de L>ano_ pol, au nord d II u v\ a dû se retirer devant -ne attaque russe. l\ne contTe-attaque nous a remis en possessio,*de [a Armées du généraJ feldmarechal prince /do Bavière La situation n a pi,s chan,.(^ Armées du çén, V(jU Linsin Nous avons repous' , dcf> attaques uu nord_ est de C surtory s le et .irés de Dublszcze , nord du chemin de j de Kov;el à R)Wn ous avons j t, a ccffe occasion §(j prison- 'iiers et capture o mi raiUeuses. Dans le: BaIKans Mitrovitza vient cl f)tre is des trou. t>eo austro-hongrois, È. j&.istllla ar des troupe^ alicmandés6< l'ouest de Pnstina, les Serbes ont de rc au ddà dc (a ^ mca. Theâtre de lfjgUerre russe I icnnc 24 novembi^ Rwn d nouveau. xaea» ae f , fc Ita>ten La tete de pont d 'Ut/orz a été exposée également hier sou&Wn VU)lcnt feu >tVaT tillene et de lancel , , , ^ ? , h-bombes, mais u y a eu un arrêt dans lest , , j> , , , i t , xcombats d infanterie, les Icauens n oyant f Qtf . La fut d auumtplus achl , dr/d(:ux côtég du Home San Michele. À nord de la mon_ tagne, de* forces confcd{.rablea ,taiwnnes ont pénétre l apres-mfy dans nQS ltl0Tls_ De l ntfantene stynef ^ et hoj}Jd rent a la Cemtre-atlaq? ^ refou. èreJ com plùleinent l ennemi a , 7„ , \ , «s de violents corps u corps réciproques. rieurs attaques contr(, u Mo)lie San Michele meme et dans Ja r6 i(m f/c &m Mar_ t-mo ont cte repousse Sg Je, des irrtes de p us considérables pou r Us ltallens. f)es ten. At "'t'!? 1071 tre nos positions au Monte dei Sei Uu,i o u éf6 irf^édmtemeni "itraye-cs nar notre tevi 7,7 7 ,7, , L adversaire a lance contre le barrane de , . > v 1 , -, , , ■' , ' [a route a Zaqora de lourdes bombes de le Mcs.mi/nes <u gaient des gaz asphy.i Au ^ rJn ironal au 1 y roi, la n , 7> , y t .'/» „ .J are et l ancien quartier de a ville de Rit „ ' 7 1 1 j > tt j \ a ont ete de nouveau bombardes. Un de no- , aviatmrs n jeté de> bombes sur des baruq, iemcnt$ ^ Js (Up^ ' Théâtre de la < Juerre Sud.Est m journée a été ec ,]mc d ia J}r;na SUp£ neure. A Pnboj, nos eg 0?(< ^ .e passage sur la rive Jhe du IJm' Ay nid de Novibasar, des\ :orccs j £t R sent vers la fronUenj / mmlténégrme, Les roupe$ austro-h on g rot $es Q ^ à , . a vallée cl Ibar ont «, w fennem;. dan, le violents combats, hM dc sCs posltion, au lord-est de MitromzaÊ pénétrèrent élan< .ette ville. Elle firent« eJT , . . ,. 1 / 00 hommes pnson- uers, c on - of/ie-icrs I j>r'hSiina a également ■le arraches aux SerbV Une cohfnne aUe_ m,mie y a vendre en r]ewt/Udu nor.djUne co orme bulgare suivait! (h /a dircction de kal|ens nome, 22 novembre\ __ (? h du ^ _ ■" ' " ,c 'Tar l u'.c 1!',»'/■ plusieurs points au ron du Tyrol et de mnsi ' d(m Ca_ •tnthic Dë lartMëm-e cnnemic\cnta sa U vasteition habituel eI contre Je [)rmr() (]e eso e 0 et e al j(Mmci[co mais elle fut •apidevient reduite aiM,Hcnce, A VIsJZ0) 1 C0"' a commue >Wcr avec un acharne nent croissant sur lat 7 ^ 1 . , hauteur formée par es co nies basses de j Pn;ma etJd 0d^ia '.t par le point ISS. et «} u s>aplanit vers Gôr •"ire Podgora et Sab- ^ Uenncmi [ lonça une contre-offe nsn,fl acharnée <our '.'n '.'°!IVU °rl CS_V0;\ fiions perdues dans e, L r"-9xon• jCS cont.„ -e-attaques commences et accompagnées % mv U jcu de iambour le la nombreuse artdl, ^ { yne res grande violence l n/r Us hautcur (m wrd ouest d Oslavza. 1 â piudeurs reprisesj adversaire pénétra d* rJhs U ' jsc& »«r nous, mais il fut c\ omtamm'vt rcpovss6 au cours dc mêlées désespérées. Nos brave troupes, principalement la 4° division, n' cédèrent pas un pouce du terrain imbibé eh sang. Plusieurs fois elles se précipitèrent vers l'ennemi, la baïonnette au poing, et lu, <-vf igerent de grandes pertes. Elles ont fan V-5 prisonniers, dont 4 officiers. Sur le Karst, nos troupes, après avoir repoussé quatre attaques de nuit, ont dc nouveau passé à l'offensive partout. Nous avom fait de nouveaux progrès entre les cimes lu Monte San Michele et vers San Martino, i.ous avons pris d'assaut hier une vigoureuse ;ranchée retranchée. A l'endroit nomme i arbre isolé », nous avons fait à l'ennemi i02 prisonniers, dont 4 officiers; nous avons ■iris, en outre, 1 canon, 2 mitrailleuses, un ance-bombcs, des armes et des munitions, fcftAflÇMS Paris, 33 novembre ( 15 heures). — Bien à ajov*-er au précèdent communiqué. taris, 23 novembre (23 heures). — Journée colle su-r l'ensemble du front, où le brouillard a ra-?nti l'action de l'artillerie. Nos batteries ont rapidement réduit uu silence l'artillerie ennemie Qui entait de bouleverser nos tranchées de la ré<jion c Itoclincourtt nos positions entre l'Aisne et l'Ar-onne, ainsi que dans la région du Bois Le tiêtre. }uelqnes explosions de mines sans action d injan-zrie en Artjonne, au nord de La Houyettc et dans : bois de Malancourt. BULGARES Sofia, 24 novembre. — (Communique offi iel du 21). — 1ms combats autour de ?ris-in-a se poursuivent. Dans la région de Gi-uini, nous avons fait jusqu'à présent,? mille Tisonniers, 2 ruitraiJJ/euses et. 4 canons o»t-té conquis. Sur le restant du front, pas de hangement à sig7ialcr. Sofia, 2:1 novembre. — (Communiqué offi iel du 22). — Les combats continuent dans i plaine de Kossovo. Nous ajons pris 6 obu-iers à feu rapide et 2 canons de campagne feu rapide, ainsi qu'une cjuantité de muni-ions et de matériel de guerre et avons fait n grand nombre de vrisonniers. Pas de hangement sur les autres fronts. Des prisonniers français racontent que des fficiers leur avait assuré qu'il y avait dans 'armée bulgare des trouves composées d'ar-ropophages, La} 19 de ce mois, nos troupes nt abattu un des trois hydroplancs ennemis urvolemt Fcredschek; il tomba entre les rmées de la Maritza inférieure, oil il brûla. i'URGo Constantinoi>lc, S} novembre. — -4is front d'Irak ien d'important, abstraction faite d'un feu de railleurs insignifiant entre nos avant-postes tt de-s roupes ennemies dans la région au nord de Koc-a et au Tigris. Le 21 novembre vous avons pi~is n aéroplane anglais <t'ti a: été abattu par nous. ,e pilote, gui avait le grade dc m-ajor, a été Icgc-ament blessé et fait piisonnier. Au front du Cau-■ise, combat de patrouiUes. Au front des Darda-elles, à Anaforta et à Ari Ilurnu, feu d'artillerie Cciproque avec intervalles et combats à bombes. l Sedd t il Bahr le centre de l'ennemi a es'-ayé le 1 novembre de s'approcher de nos tranchées avances et de s'y retrancher, flous passâmes à l'atta-ue, chassâmes l'ennemi dc ses tranchées et re-cmssâmes complètement une contre-attaque qu'il enta de prononcer Le 22 novembre, violent cornât d'artillerie sur l'aile droite. Notre artillerie détruit une partie des tranchées ennemies; au entre, violent combat à bombes. Une mine à lait elle l'ennemi mit le /eu à l'aile gauche n'occa- ionna aucun dégât. *-•-*> Dernières Dépêches La Nite collective de la Quadftplice à la Grèce Athènes, 25 nov. — (Télégr. de l'Agenc lavas). — La note collective de la Qua Iruplice a été remise hier i midi. Elle fu liscutée pendant 1- déieuner, qui fut donn jar le Roi en l'honneur de Denys Cochin je Roi fit entrevoir à Cochin un accuci 'avorable de cette note. Celle-ci, qui es ■édigée dans un esprit amical et en terme çénéraux, demande de la Grèce la confirma ion des assurances déjà données aupara .•ant, concernant la situation des troupe les Alliés en Grèce. La note ne fixe pas d lélai, mais exprime toutefois le désir d'un irompte réponse. U SITUATION EN SERBIE Amsterdam, 25 nov. — On mande de Sa onique au Daily Telcgraph, en date d 12 nov.: Un officier d'état-major serbe, qt ïst arrivé ici le 15 novembre, venant d Imselfold a donné un terrible récit de 1 situation qui y règne. La population de 1 fieille Serbie qui y a cherché refuge souffi l'une façon horrible de la faim. La plupai sont sans gîte et sans vêtements d'hiver. Des centaines do bestiaux, bœufs et chevaux sont crevés faute de fourrage. La route vers l'Albanie n'entre plus en considération pour les fuyards. Toute la région est dépouu ée de toutes les provisions par les innombrables fuyards qui ont déjà passé auparavant. La retraite vers le Monténégro leur est également coupée, car les vivres y font aussi défaut comme suite à la fermeture du port d'Antivari. A Dibra également, la l'amii.e règne. Le Roi Pierre, bien soutirant, encourage les soldats à la résistance. L'officier disait: Notre situation est terrible. Nous assistons ïu dernier acte de la grande tragédie du peuple serbe. Il n'est pas exclu que le res-:ant de l'armée serbe capitulera. Notre résistance héroïque est brisée. Beaucoup par-ni nous meurent de faim dans la plaine de Kosowa. qui est remplie de pauvres gens, •puisés, souffrant de faim ou ma ades. La niscre est sans bornes. L'officier ajoute que l'exaspération contro 'Entente est générale, elle a empêché d'in-errompre la mobilisation de .a Bu garie et l'entrer en Bulgarie avec une armée d'au noms 100,000 hommes. L'Entente ferait nie ix de considérer l'expédition aux Bai cans comme perdue, de rembarquer son irmée et de vaincre les puissances centrale» ur d'autres fronts. L'attitude de ia Rouman^ Bucarest, 25 uov.— - Le journal de Marglii-oman prétend que la Russie n'entre prendra ien contre la Roumanie momentanément: xo goifVPrnenuMi.t reujoain ne permettra par'" lu rostre, i a* violation 7njr-"?î'ù"V; rn..\, i les troupes russes. La situation des Français en Macédoine ' Lugano, 25 nov. — On mande de Monas-ir au Cornere délia Sera: La situation du orps expéditionnaire français est extrême-nent scabreuse, parce que les Bulgares, iprès que l'armée serbe a dû évacuer te délié de Babuna, ont attaqué le front français ivec une grande supériorité numérique. En as d'une défaîte française, lo seul sa ut >our le corps français serait !a retraite sur erritoire grec. Il no peut être question d'un ecours quelconque des Alliés pour pouvoir •■enir en aide aux Serbes nour dégager Mo-lastir.Echec de la mission Kitehener Francfort-s/M., 25 nov.— La Frankfurter leitung annonce de Constantinoplo du 23 tovembro que, d'après des informât ons l'Athènes, la mission de Lord Kitclirner mrait complètement échoué. On attend l'heure en heure un ultimatum et lo rappel [es ambassadeurs de l'Entente. La Grèce et l'Entente Athènes, 24 nov. — D'après une commu-îicat.on officielle, les ambassadeurs de la îuadruntice ont fait hier une démarche col ectivo ayant pour objet la question des trou jes alliées -n Macédoine. La démarche aval' m caractère amical. ljOiKirc», 24 novembre. — Dans un c-ruititio ivoc lo roprésentaont du Daihj Mail, lo 18 novom iro, to ministre grec Rhaibs a déc are comme on 'armonco complemonta.-roment : Nous démobiliso-ons vingt-quatro heuras aptes que tes Aiiifia au-tmt quitté Sa.Umiquo. Lo ministre «jouta a,veo rritation . k> gouvernement, et ta presse anglais «ronnent uuo attitude honteuse v.s-à-vis dj t>ou*, 'ous êtos de* infâmes; la seule chose que nous lésirons C est !a pa.x ; vous voulez nous entraîner lans la gitc-rre et nous affamer La m nistre nion-rn au représentant du Dady M.ai-1- un dessin dans a revue L'Illustrât ion, do la guerre des bannes ;reoo-bulgares et déclara: Vou» vouez que nous olérions la même chose, vous vou.ez que nous niions au secours, tandis qu aucun soldat augiais l'a versé son sang en Serbie et qu'aucun coup do usiil n'a été tiré du côté anglais. Le go u vei notion t anglais, après avoir amoncelé fautes sur autos ot retards sur retards, veut quo nous in-er von ions et mourrions, tandis quo vous n'avez lu'un couple do milliers d'tfemmes pour nous sou-enir. Noua ne voirions pas devenir uno second® Selgîquo ou Serbie. Les revenus anglais Londres, 24 nov. Reuter). — A la Chambre des Communes, le chancelier du Trésor Mac Kenna, en répondant à une question du membre du parti ouvrier T honte, a déclaré que la fortune nationale de l'Angleterre est çvaluée à 20 milliards de liv. st. et le revenu annuel à 4 milliards de liv. st. Mort d'un exilé Berlin, 24 nov. — On annonce de Konigs» berg (en Prusse), au Berliner Lokal Anzei-ger : Lo bourgmestre de Lyck, M. Klein, traîué en Sibérie par les Russes, est mort d'une apoplexie du cœur. D'après les nouvelles reçues, M. Klein est le troisième fonctionnaire de la ville de Lyck décédé en R u», si»

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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