Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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19 september 1916
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s.n. 1916, 19 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2f7jq0tn1v/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. j| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJaxv. 1 Avril 1 Juillet I Octob On peut s'abonner toutefois pourîes deux derniers meis ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr-3.00-M 2.40 Frl.50-Mk i.20 o TIRAGE : 75.000 par jour t Rédacteur en Chef : Maro de SAI.M Jeun»! ®u®f?Éien inâfipeudan! I Rédaction, Administration, Publicité, Vente. : | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.OO Nécrologie P 00 Annonces commerciales . 1.00 > financières. . « 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.'~ La gfande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR .ÎQÏIR Les Mines de Houille en Belgique Une profonde et large vallée, formée par une dépression du calcaire carbonifère, traverse la Belgique du sud-ouest au nord-esit, en passant par Quiévrain, Mons, Cha-rleroi, Namur et Liège. Elle est remplie par le terrain houiiler Jet sur presque toute sa longueur, de la frontière française à la frontière allemande, des exploitations de houille sont en activité. Le fend de la vallée houillère, considéré dans le sens de la longueur, se trouve, relativement à la mer, à des profondeurs très variables. A 2 lieues à l'est, de Namur, près du ruisseau de Samson, les bancs inférieurs du terrain houiiler se montrent à la surface,dans l'axe du bassin, à 200 mètres environ au-dessus de la mer. De ce point, la vallée s'incline à l'ouest et à l'est, peur atteindre son maximum de profondeur au couchant de la ville de Mons et près de Liège. Sous la ville de Mons, le fond du bassin houiiler se trouve à 2,270 mètres en dessous de la mer. A Bcussu, il atteint probablement 2,370 mètres. Près de Liège, l'épaisseur du terrain houiiler est aussi très considérable, mais elle paraît être moins grande qu'au couchant de Mons. Dans leâ provinces de Liège et de Namur, ainsi que dans la partie occidentale du Hai-naut, le terrain houiiler n'est, recouvert que par les alluvions de la Meuse et de la Sain-bre ou par des épaisseurs peu considérables de terrains crétacé, tertiaire ou quartenaire. Ainsi, le creusement des puits de mines ne rencontra pas, dans ces localités, de sérieuses difficultés avant- d'atteindre au terrain houiiler. La traversée du gravier de la Meuse a cependant nécessité l'exécution de travaux assez importants aux environs de Liège. A l'ouest du méridien passant par la ville de Fontaine-l'EvêqiUS les dépôts de recouvrement de la formation houil'ère, auxquels les mineurs ont donné 1e nom de morte-terrains, prennent une épaisseur de plus en plus grande et atteignent 300 à 400 mètres, entre la ville de Mons et la frontière française. Pour traverser ces morts-terrains, qui renferment d'inépuisables nappes aquifères et bouches de sables mouvants, on a exécuté, dans le llainaut, les plus gigantesques travaux que l'art des mines ait jamais entrepris. Les ' substances minérales primcipaîes ^entrant dans la constitution du terrain houiiler sont, avec ta houille, des schistes, d«s grès, des psammites, que leurs caractères pétrogra-pbiques permettent de distinguer facilement des autres roches primaires de. notre pays. Le schiste est, d'ordinaire, la roche dominante; puis viennent le grès et le poearamite, que l'on réunit souvent scas les noms de grès houiiler, de ouerelle, etc. La houille entre pour moins d'un quarantième dans la masse totale du terrain. Généralement elle est intercalée entre deux ba-ncs de schistes. Assez rarement, elle est recouverte par du grès, et plus rarement encore elle repose immédiatement sur cette roche. L'alternance la plus commune est la suivante : Schiste, houille, schiste, grès. Les différentes roches entrant ùas la composition du terrain houiiler gis;-nt en coucheg que l'on peut considérer comme parallèles, quand- on ne cpns'.dère qu'une surface restreinte.Mais si l'on suit deux couches de houille sur une distance relativement grande, on les voit insensiblement s'éloigner ou sc rappra cher, et mémo quelquefois toutes les roches intercalées disparaissent, et le» deux couches de charbon se trouvent superposées l'une à l'autre. Où a-t-on trouvé les filons nouveaux? Dans cette même C'a m pi ne, restée jusqu'ici austère et morne. Adieu maintes sapinières! Il restera encore par-ci par-Là, d'immenses plaines boesuécs de petites collines et sillonnées de marécages et de tourbières. Mais, au nord de Hassclt et de Diepeufeeek, grâce aux ravages de l'industrie dévorante, nous n'aurons plus le spectacle d'autant de prairies à l'herbe courte et menue. Vere Beeringen et aux approches de Genclc, en n'avait jusqu'ici rien que des marais et des étangs, formant une suite ininterrompue, se prêtant à une sorte de poésie romantique qui a souvent attiré les paysagistes. L'effet était surtout saisissant lorsque, à à l'heure du crépuscule, le ciel cuivré des lueurs du couchant, miroitait encore dans ces flaques d'eau dormante, tandis qu'aux alentours tout élait plongé dans l'ombre et que les silhouettes de quelques genévriers et de quelques pins tordus se dessinaient au loin sur l'horizon clair. M al h' ur, jadis, au voyageur étranger qui se serait égaré dans ces parages, pendant la nuit! Malheur à lui s'il s'écartait, même en plein jour, des îoutes battues, s'il s'aventurait s111" ces « fanges », ces « veenen », dont la. surface desséchée paraît rigide, et dont le sol spongieux, pour peu qu'on y stationne, s'affaisse se déchire, ouvrant des abîmes qui ne rendent point leur proie. Au nord recommencent les landes arides, que des. bruyères roussâtres recouvrent-, par places, comme du velours usé et que parcourent des files de dunes, aux sables mobiles, dont lea sapiniè es mômes ne peuvent ariêîer la marche envahissante. Quelques petits villages riants apparaissent encore à de longs intervalles, entourés de verdure comme des oasis, mais aussitôt qu'on les quitte, on sc retrouve au milieu de vastes espaces nus et solitaires. Les dernières maisons, jetées ça et là, confinent au désert et sont, pour ainsi dire, sous sa menace. Le pré touche au sable. De derrière la haie, ou aperçoit le dos de petites montagnes jaunes, pareilles à des vagues se succédant à perte de vue. La configuration du sol est l'image de l'o-céau, se gonflant, se dressant et ae repliant sur lui-même. Voilà où l'industrialisme a jeté sa proie! Voilà où depuis la guerre on a repris et continué le forage des puits commencés depuis une bonne dizaine d'années. Les machines grincent, les courroies glissent autour de roues rapides. De noirs mineurs descendront dans les bures, pour arracher aux veines le cha-rbon, pain nourricier de l'industrie. Le gouffre béant recevra encore, dans sa mâchoire de mous>lre, les oada-vres de maintes victimes du devoir. Et c'est à ces pionniers bravant le grisou, 11 maladie, la mort, c'est à ces mineurs vaillants que la loi refuse encore la journée de huit heures ! Bien plus, un amendement — celui d'Auguste Beernaert — a été voté, alors qu'au fond, il n'est qu'une hypocrisie! Il dit : « Quand la santé de l'ouvrier l'exige. » Qui sera juge de cette santé, M. Beernaert? Vous ou les vôtres? Les ouvriers eu le ministre? — « ...l'on pourra, par arrêté royal... » — c'est cela ! Un arrêté royal, cela se donne et se retire, cela <st blanc lundi et noir mardi — « limiter les heures de travail. » — Comment les limiter ? Pour d'aucuns, onze heures c'est déjà une « limitation » ! S'agira-t-il de dix, neuf, huit, sept heures?? Toute cette législation bourgeoise égoïste devra èt>re revisée au plus tôt au lendemain de la paix. Dans ce qu'on appelle le Borinage, au couchant de Mons, entre les- mailles du réseau compliqué que forment, en ces lieux, les chemins de fer, s'est créé un monde nouveau, ayant une population qui lui est spéciale.L'extraction de la houille et les nombreuses industries pour lesquelles le combustible est de première nécessité, sont désormais en possession exclusive d'un jf'-rritcire j w leur présence a transformé. Ge ne sont que charbonnages, hauts-fourneaux, fonderies, laminoirs, verreries, ateliers de construction de machines. D'innombrables cheminées vomâfjsenjt dans l'air des torrents de fumée, tandis que les amas de scories attristent la vue et qu'une poussière noire, répandue à la surface du sol, lui donne un aspect stérile et sombre. Les village, étendus et multipliés, ne sont plus que les accessoires et Ifs dépendances de cas énormes établissements; la vie humaine elle-même ne compte plus pour rien; eile devient l'instrument du travail, au lieu de le soumettre à &a loi, et ce peuple d'ouvriers ne représente, en somme, qu'un ensemble de rouages mis en mouvement par une force supérieure.Pénétrez dans ces fabriques, descendez dans ces houillères, et vous vous sentirez pris de vertige en voyant cette activité effrayante .ces masses de travailleurs se relevant jour et nuit, ces périls quotidiens qu'ils affrontent avec l'insouciance, avec la gaieté que produit l'habitude, et ces prodiges accomplis par un labeur collectif, mis au service des engins les plus formidables. — Tout cela n'est pas beau sans doute, en un sens, mais c'est émouvant et, en vérité, si extraordinaire que toutes les compara [sons possibles ne pourraient qu'en affaiblir l'idée. D'ailleurs, ces comparaisons, où les chercher? L'antiquité et- le moyen-âge ont-ils rien coji-çu, rien rêvé de semblable? Au milieu du « nouveau monde industriel » <cmœc l'appelle Fourier, la ville de Mons est cependant restée la même, grâce p^ut-être aux anciennes fortifications qui, jusqu'il y a trente ans, lui avaient interdit tout développement.Ses rue3 en pentes, sa grande place rehaussée d'un bel hAtel de Mlle, son église dédiée à Sainte-Waudru et son b'ffroi, qui affecte les allures d'un Kremlin, lui donnent une véritable originalité. Plusieurs autres vilie3 du Haina.ut, plus en dehors du mouvement, méritent d'être signalées par leur situation extrêmement pittoresque. Mais Mons reste gtationnaire, malgré de belles constructions édifiées en ces dernières années. La guerre, hélas ! a passé par là ; lentement, mais sans trêve, on relève les ruines. On rebâtit, on restaure; déjà on travaille un peu partout. La Belgique industrieuse se prépare courageusement un nouvel et fécond avenir. LA GUERRE Communiqués Offtdeis ALLEMANDS TŒULIX, 17 septembre. — Officiel : Théâîre (le In guerre a l'Ouest. La vivacité des opérations combattives s'i poursuit à L'armée du ftldmaréchal général dut Albrecht de Wurtemberg et à l'aile nord du groupe d'armée du prince héritier Rup-prCcht. La longue bataille sur la Somma continue à progresser. Au nord du fleuve, les attaques sont repoussées avec des pertes sanglantes, en partie déjà par notre feu île bar rage. On continue à combattre pour quelques petites positions dïs Anglais près de Go-urce-leite, près de Fiers et à l'ouest de Lesbœuf. Au nord d'Ovi'tlcrs, nous avons obtenu des avantages par noire attaque. Au sud de la Soium.fi, il ne s'est pas produit d'attaque caractérisée. Ici encore, le combat d'artillerie n'a pis subi d'interruption. l'héâlre u\- la guerre à l'Est. Groupe «l'armée ciu prince IX'opoîd : Sur tout le front au sud de Pinsk, on observe une plus grir,de intensité de l'action de l'artillerie russe. A l'ouest de Luek, l'ennemi a attaqué en beaucoup d'endroits, le matin, le midi et vers le soir, sur le front large d'environ 20 km., de Za/urcy (sur la Turya) PustorrVpty, les troupes du général von Der Maruitz, se troûumt sous le commandement Supérieur du colonel général von Tersztyans-l;y, avec de forts effectifs, parmi lesquels les dcvx corps de la ■/'nie. La poussée a échoué complètement, sous les pertes les plus grandes et en partis mime. comme l'expriment les télégrammes, avec des pertes énormes. Au front d'armée du cot.onei, gênerai von Bôhm-Ermol-ii, les plus fortes attaques contre les lignes allemandes du général von Eben se sont brisées totalement entre h Sereth et la Strypa au nord de Zh trou. front du générai fie la cavalerie arehidue Charles : De même sur la N arajowha et à l'est de cette rivière, l'ennemi s'élança à la bâtante avec une grande force d'attaque. Plusieurs fois il attaqua vainement. Finalement, il a replié le front sur une profondeur minime. A u nord de SUms/au, une attaque partielle r$is.<e a été. repoussé «prit an court corps à corps. Dans les CàtpitliÇs, l'adversaire fit vainement avancer d'épaisses colonnes d'assaut contre nos positions des deux côtés de la i.udowa. Il a été repoussé ici, ainsi que sur tes hauteurs d" la frontière, à l'ouest de Schipoth et an sud-est de Dornawatra, en subissant les pertes tes plus sanglantes. En Transylvanie, les Roumains sont arrivés vers le sectevi de Kekel des deux côtés d'Oderhellen (Sic:,ely■ Vdvârhely). Uieâire de îa y uer se des Balkans. Groupe c'arinè,> eu feldmaréehal oeiiéral v Maekensen Dan s la Sobre} lut la poursuite de l'en-lit< <- •- t. t.; 'T,1 S'nue <je Macedoine Pas d'événements d'une importance particulière. Quelques attaques ennemies sur la Moglena et au nord-ouest du lac de Tahino ont été repoussée?. Kawalla a été bo-mbanlte du côte de la mer. îîilnn de ta guerre sens-marine. BERLIN, 17 septembre. — Officiel ; Les succès de' nos sous-marins au moin sl'aciît. IdfS (cent vingt-six) navires mareiuvls ennemis, jaugeant au total 170,~'9 tovn?*, c>t centrales ou par les mines. Un outre, >nt Us été coulés par les sous-marins des puissances coulés 35 (trente-cinq) navires manhards neutres d'un tonnage global de Ion irr, à cause de transport de marchandises de contrebande à l'ennemi. AU'i'RïCriïSNS VIEXXE, 17 septembre. Sneàire de la guerre à l'Est. Srri)iit lOumaiR : Au tud .de Jlatszeg (Ilotzing), les compagnie^ de honved exécutèrent, avec des détachements allemands, une poussée couronnée de succès ; sinon, rien de particulièrement important ail front roumain. Au front russe, l'ennemi fit, hier encore, des efforts extraordinaires afin d'ébranler les lignes austro-altemai des; partout, l'issue des combats jut ''fararable à ces dernières. L'armée du général de cavalerie archiduc C'har-leà- fut attaquée par des forces de grande supériorité numérique au coin de s trois pays, au sud-ouest de Dorna-Watra, entre le Gftpxl et la Tsliemahora, au nord-ouest du défilé de J ablonica, au nord de St ainsi au, sur la Nara-jeiela et au sud-est, de BrzCzany. Les assauts ennemis — abstraction faite d'un avantage local insignifiant à L'pnica-Dolrtà aboutirent partout à des échecs russe,; complets. Il en fut de même des attaques opérées par l'ennemi entre Zlorôw et le Sereth supérieur et repassées par les parties de l'armée von Ti'iluu-Er-molli, placéi's sous*le commandement du général von Eben .Grâce à l'heureuse < oopiration, de l'infanterie et de l'artillerie, l'ennemi fut partout radicalement lefoulé. Les Russes avaient cru pouvoir diriger un grand coup à l'ouest de Luck, sur les troupes du général von Terstganskif contre lesquelles ils lancèrent encore les nouvelles divisions de. leur (larde, après en avoii comblé les vides. Les masses russes se précipitèrent en flots nombreux entre Pus'ouy et Zaturiy, répétant constamment leurs assauts contre le licteur t.immonde par le général von der ilarvntz. Mais leurs colonnes, pour la plupart, s'écroulèrent déjà devant nos obttajes. Là où l'ennemi parvint à pénétrer en des points isolés de nos positions, il en fut immédiatement rejeté ]>ar nos contre-attaques. Le champ de bataille est jonché de R'i se$ tués et blessés; d'ailleurs, la v ombre relativement faible des prisonniers atteste de l'acharnement des combats. Quant à nos pertes, elles sont comparativement minimes.Théâtre de îa guerre italien. Au plateau élevé du Karst, îjr;'iiivi de» attaques ita1 ciines jour et nuit. Dans le secteur septentrional, la vigueur de l'ennemi disparut après de nombreuses poussées infructueuses. l.e combat le plus violent fut celui livré entre Lolvica et la voûte du Karst, au sud-est du lac de Doberào. Bien que l'ennemi eût constamment amené des trouves fraîches contre cette partie du front et ait pu, par endroit, pénétrer dans nos lignes, les corps à corps se terminèrent chaque fois à l'avantage de nos troupes, pirmi lesquelles le 96e régiment d'infanterie se distingua particluière-ment. Les pertes des Italiens furent extrêmement élevées proportionnellement aux gros contingents employés ; ainsi, sept de leurs régiments furent mis à sang rien qu'au combat pour la possession de la dite voûte du Karst. Au' front allant du nord de ta w'ippach an Km, accroissement de la canonnade. Dans le secteur de Flitsch, l'ennemi, après ■une forte canonnade préparatoire, attaqua vainement le Vrsie, îtavelnik et Romhon. Aux Alpes Fassanes, refoulement de plusieurs tentatives italiennes de gravir le Col-torondo.1 iiéâtre de la guerre au Sud-Est. Pas d'événements particuliers à l'armée austro-hongroise. Sur Hier La. nuit du 16 au J.7, ■une escadrille d'hydro-avtons jeta efficacement des bombes de gros calibre sur les installations de la gare de Mettre-, pins revint au complet, sans avoir sirbr de dom mage. Rectification V1EXKE, 16 septembre. — l e •nariier de la presse de guerre annonce : a Les affirmations des communiqués italiens du lî seciem-bre, que les troupes italiennes .i raient réalisé de -petits progrès dans h vallée de la Brenta et dans la vallée de la Fouina - ip',r,eare -t'est pas conforme à la venté; les Itnli'ns n oi.t réalisé ni dans la vallée de Ici T:rsn>a, w clavs la vallée de la Posina supérieurs le tmirtdre progrès. Toutes leurs attaques <vt ê*f t.om-plctemeiit refoulées et l'ennemi est de nouveau dans ses anciennes pos>ions. TURCS GOlfSTAN'TIFOPLE, U septembre. (Retardé.) — Le quartier général a.nn m se - « iur le front de Fé'ahie, nous avons fait tnut'r w-e partie des positions ennemies. Le 12 scpian-bre nous avons occasionné, dans i,n campement, des dégâts considérables p'ir suite d'.vn ' feu d'artillerie soudain et avons détruit les postes d'observation -pour Varti'À° ' ?.. En Perse, les Russes, •.anime ils Var.non^c-t dans leurs communiqués, i \Jent arùrr <cza]é la localité Bane. Actuellement, aucun soutat russe ne se trouve clui,s cette localité. Sur les autres fronts, rien de periic'.'Uer tic s'est yassé. FRANÇAIS PARIS, 10 sept., S h. p. m., officiel : Au nord de la Somme, nos troupes ont consolidé leurs nouvelles positions, b ne attaqua ennemie sur la région à l'est de Cléry a été repoussée. Des prismuncrs, parmi lesquels 2 officiers, sont restés entre nos mains. Au sud de la Somme, l'ennemi a fait à l'est de Berny une tentative d'attaque qui a échoué sous no*, tirs de barrage. Le chiffre total des prisonniers valides capturés par -rions au cours des actions d'hier atteint Jf00. Il faut ajouter au matériel conquis 2 lance-bombes.Partout ailleurs, nuit calme. A viation : D après <te nouveaux renseignements, outre les avions ennemis abattus l£ là septembre sur notre, front, sire autres ap-■pareils ennemis ont dû descendre désempares dans leurs lignes à la suite de combats, avec nos pilotes. Deux des passagers qui les montaient ont été tués. Dans la nuit çlti IJj. au 10 septembreune de nos esca /rilles a lancé 106 obus de gros calibre sur les établissements militaires de Pont-Faoergcr et de Bethiny-Ville. l/n grand ivcCna'tC s'est déclaré à Pont-Fa-verger. I.Cs a;>[ 'ire. il s ont effectué chacun deux voyages. Dans ta mime nuit, la gare de Con-ftans-Jarny a reçu 17// bombes de 120 et beaucoup ont atteint leur but. PARIS, 16 sept., 11 h. p. m., officiel : Sur le front de la Somme, journée relativement calme. A ou s avons réalisé quelques progrès au nord de Bouchavesnes et enlevé une tranchée au nord-est, de Berny. U ne contre-attaque ennemie dirigée sur nos positions entre Bclloy-en-Santerre et Barleux a échoué sous les feux de nos mitrailleuses. Ganonnac/e habituelle sur le reste du front. ÏUJkiisEk T'IETROGRAD, 16 septembre. — Rten d'important n'est à annoncer du front occidental.ITALIENS ROME, 16 septembre. — Hier, dans la vallée de Sugaiia, des détachements ennemis tentèrent une attaque de nos positions a',aies entre les torrents Goolba et Mo Ira, -mis furent immédiatement repousses. Dans la vallée de Fiemine (A visio), les vaillants alpins du mont Rasa gravirent les rochers abrupts situes au nord-est du Gauriol et pnrent d'assaut vue forte position ennemie sur la crête, à 2,318 mètres d'altitude. La garnison ennemie, constituée de chasseurs tyroliens de montagne, a été en majeure partie exterminée et nous avons fait, jrrisonnicrs unè centaine de survivants. Au cours supérieur de la rivière F et iz ou (Boite),l'ennemi tenta encore une attaque ivr nos positions de la Punta del Forame, mais en fut repoussé avec pertes. Au front de Juli, activité intense de la canonnade dans la région, de Plava, ainsi qu'à l'est de Gôrz. Sur le Karst, continuation, j>ar notre infanterie, des attaques dirigées à l'extrémité supérieure du Vallone, contre les lignes ennemies. A l'aile gauche, nos troupet ont pris d'assaut la hauteur de Mrado vigoureusement défendue par Vadueruiire. Plus au sud, nos brillantes attaques à la baïonnette nous ont fait enlever des tranchées étendues près de Lognnzo e à l'est d'Oppachiasella. Nous avons fait 1,077 pDisonniers, parmi lesquels une vingtaine d'officic-rs. Hier, nos escadrilles d'avions Fartnan et Voisin ont jeté des bombes avec un succès visible, sur les installations blindées du chemin de fer près de Komniano (Kotnen), puis tous cCs ap-pareûs nous sont retenus indemnes. AMGLAXS LONDRES, 17 septembre. — Au sud de l'Ancre, nous avons avancé hier de un à deux milles sur un front de six milles. A'ous avons fait aujourd'hui 1,700 prisonniers, dont ùl officiers. Le total clés prisonniers faits au, cours des deux derniers jours dépasse J/,000 hommes et comprend 116 officiers. D'après les rapports reçus jusqu'à présent, nous avons capturé ou détruit six canons et plus de 50 mitrailleuses, ainsi qu'une importante quantité de matériel de guerre. Au 15, nous avons détruit 15 avions allemands ; six de nos avions sont manquants. SALOMQUE, 15 septembre. — Au front de la Struina, des détachements de tirailleurs (raid'mg detacrimentS) franchirent la rivière, •attaquèrent Dchaminale et Komaja, où *1*s trent des prisonniers. Nos troupes montées entreprirent des attaques contre les villages situés au haut et au bas de la rivière Gudeli. A u front de Doiran. notre artillerie maintient un feu constant contre les -positions ennemies. ; i.i.m1i raacagjg3baftrtt»ei»,.-«.~. Dernières Dépêchés Le général Sarraii destitué. Lugano, 1 /septembre. — La « St&mpa » annonce que le général Sarraii est remplacé décidément par le généra] Gouraud, qui va enfin prendre l'offensive demandée à cor et. à cri. La lutte de la Somme. Nous lisons dans la «Gazette de Cologne» ; Grand quartier gtnéral, 16 sept. — Dans le territoire de la Somme, l'adversaire continue le système, à faire de temps en temps de grandes attaques générales, après une période d'attaques, partielles, dans lesquelles l'opération principale se.poursuit ou bien sur l'étendue du front de l'offensive des Anglais ou des Français, tandis que dans l'autre étendue du front il règne un calme relatif ou une ac-tivfeé offensive moins absorbante. Après la grande contre-attaque, extrêmement acharnée des deux armées, du 2 au 6 septembre, les Anglais et ensuite les Français s'évertuaient à avancer isolément; les Anglais n'obtinrent qu'un résultat très insignifiant. Les Français, dans leur attaque au sud de la Somme qu'ils commencèrent Je 12 septembre, avec un enjeu considérable en hommes et en matériel et avec une bravoure reconnue par- notre propre communiqué, n'avaient pas remporté des résultats appréciables, ils avaient même par en-droite perdu du terrain. Par contre, au nord de la Somme, ils avaient pu progresser au-delà de la route Bapaume-Péronne. Après ce premier résultat, ils n'ont pu élargir, ni améliorer leur gai n de terrain, peu favorable pour eux dans sa forme. Hier la bataille de la Somme est rentrée dans la plia--» se de la grande attaque générale, les Anglais a'étant joints, sur tout, leur front de l'citen-fcive depuis Anthuelle jusqu'au point de jonction a ver les trortpes françaises, aux continuelles attaques de celles-ci. Après un* préparation d'artillerie des plus violente, ils ont jeté 11 divisions dans le combat. Sur la partie la plus occidentale-du front d'attaque, ou iis avaient déjà commencé avant-hier à invesîir d'une manière encerclante nos ouvragé avancés près de Thiepval, en mettent en jeu des forces considérables, ils n'ont pas pu progresser cette fois-ci non plus; les pesitrons défendues depuis deux mois et dfJini par nos hommes numériquement inférieurs, et dont, l'héroïsme ne pi'ut être assez admiré, sont encore aujourd'hui en ncs mains. Par contre ils gf: sont rendus maîtres, grâce à leur supériorité de forces et après une lutte des plus chaude» et en eœuyaut des pertes considérables, des villages de Courceiettc, Martin pu ich et Fiers, h l'ouest et à l'est de la route Albert-Dapeau-me. II3 ont donc avancé ici de un à deux kilomètres. Plus loin à l'est par contre, à leur aile droite près de Combles, leurs assauts ont été repoussés avec des pertes sanglantes. Les Français, de leur côté, ont de nouveau essayé d'améliorer leurs positions conquises le 12 septembre, dans Je mo-rceau de iront au nord de }a Somme, et en mettant également en jeu des forets considérables, notamment) 9 Divisions au moins qui avaient été mises en ligne entre Baucourt- et Cléry, donc sur une étendue de terrain peu considérable; ils ont toutefois été repoussés sur toute la ligne av&o des pertes sanglantes. Dans les combats aériens très animée, qui se sont déroulés pen-dans ceg opérations, le capitaine Botcke a de nouveau descendu deux aviateurs ennemis,son 25° et 26°. Au Sud de la Somme l'activité assaillante a continué également. Ici il y a eu dee attaques françaises près de Barleux et de Dcnicourt au sud d'Estrées; elles furent toutes repoussées ou compensées par des contre-attaques. Dans cette dernière ooirt-ïée seulement, des troupes avancées françaises restent encoe niefaése dans rqueiques trous.dent le nettoiement suit son cours. L'interp ctît 'oa de l'adversaire au sujet de l'importance et- des perspectives de son offensive d'été, d-'rïèrû pribablement de la notre. Comme auparavant. ' mLim : ' . 3me Ansiée - N. 711 - Ed. A £11111 EiMTIMES Lundi 18 et Mardi 19 Septembre 19:6

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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