Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 november 1916
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s.n. 1916, 21 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jh3cz33574/
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3me Année - N. 771 - Ed. A ABONNEMENT POSTAL, ÉD. Bruxelles - Province - étranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les hure.'iKX «îe f^o tr i> B'.lgiuuç ti à nUrm«vr ts que des abonnv-'miîni*, TPtAiLS'l ï<lhî,S; ceux-ci pjeniv -ïi cours les Uanv. 1 Av*il 1 Jvrru.r.r lOcrot On fx-nt 'abonner toutefois pom 'es •Jeux derniers mois ou même pour te dernier rooia iK- trhue^tre au priiL 4e : 2 Mots j Mois Fr.&OO-Mk2.40 P' 1.50-Mk 1.20 TIRAGE :SO.OOO PAR JOUR wawapo^rFHTOUP^ <vi&crsm CINQ CENTIMES 1 1 Samedi 18 et Dimanche Î9 Novembre 1916 Rédacteur en Chef : Maro de journal Q»cîid!en Indépendant I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Ecitos . fr. 5.00 ■Nécrologie. ........ 2.00 Annonces commerciales . 1.50 tinaocÉtres. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande lipie 0.7.5 O TSF?ÀO£;©©.®CO PAR JOUR TRIBUNE LIBRE La classe ouvrière en a assez de ia guerre L'avis u'uss sooiailsie Ur. ouvrier e t iue. un socialiste notoire, nous périt de Koekelberg : C'est avec une joie légitime que j'ai pu lire, dans Ja « Tribune libre », 1 entretilet paru dans ie Bruxellois du 3-4 novembre 1916, sous ie titre : « Nous en at'ons tous assez » et signé « Un groupe d'ouvriers de l'industrie du livre », a* iiculet qui prouve une fois de plus que ies ouvriers en ont, certes, assez de cette malheureuse guerre et qu'ils commencent en-Ln à sortir de leur torpeur, car iis montrent bien par là et sous son véritable jour toutes les souffrances et privations qu'ils se sont imposées depuis deux ans déjà, bien malgré eux et sans aucun bénérice, à part peut-être quelques privilégiés comme toujours et dans toutes circonstances. Mais ce qui m étonne et me surprend, c'est de voir que cette initiative émane enpore d'un groupe sans aucun mandat et qui appartient précisément à cette « Fédération du livre » qui compte dans son sein bon nombre de mandataires, voire même des députés,et ce qui est assez typique, c'est de constater que jusqu à présent pas un seul de nos manda- " taires n'ait daigné 'lever la voix en laveur de la paix ! Auraient-ils, par hasard, • oublié leurs principes d'autan? A ce propos, j'en appelle principalement aux canwrades typos qui sont lecteurs de la revue technique la « Fédération typographique belge » et lecteurs du «Bruxellois», car ils sont nombreux, Je le sais ; et quelle singulière attitude et quel contraste dans les paroles ae certains de nos mandataires avec leurs discours et écrits de jadis ; à cet effet, je me peroets de mettre ici sous leurs yeux les quelques lignes extraites de cette revue, parues le 1er novembre 1911, sous le titre « Situation troublée » et qu'on croirait écrites d'hier : « Nous traversons une période troublée, calami-teuse et pleine d'insécurité. Alors qu'on croyait que les travailleurs aiiaient voir leur situation s'améliorer enfin dans une notable mesure, que la solidarité sociale a'iait se manifester, que le droit sliait prévaloir sut la force brutale, tout s'effondre une fols de plus devant la spéculation, devant la rapacité, de ar.t les actes de brigandage de l'oligarchie capitaliste. »iEe eKof, la cherté actuelle de ic. vie a pour cause principale la spéculation sur les denrées alimentais, les trusts de tout genre qui se forment, les rafles, i'âpreté au gain chez les possesseurs de la terre et des instruments de travail. Qu est-ce que cela fait à cette classe de repus que la misère règne dans les ménages ouvriers? Et sans remords, la conscience tranquille, ils sacrifient les vies humaines, ils provoquent les guerres pour satisfaire leurs insatiables appétits. » Mais que va-t-il résulter de tout cela? Si l'on n'y met le holà, si l'on ne prend pas au collet la poignée de capitalistes qui régente notre société bourgeoise d'une façon si néfaste, des faits graves ne tarderont pas à se produire. » La seule augmentation, colossale celle-là, disait-il, a été celle de ia richesse de quelques-uns au détriment de la généralité. Il en ressort donc que la situation du travailleur est devenue plus précaire, que la misère s'est accrue atrocement dans bien des foyers et qu'elle s'est infailliblement introduite dans nombre d autres qui en étaient esempts. a L'ouvrier ne peut continuer à vivre de privations, sous peine de voir décroître sensiblement sa force physique et m'ràe morale. Il en résultera nécessairement pour l'industrie un grave préjudice, puisque la force de production du travailleur diminuera dans une forte proportion. » Mais voilà, aujourd'hui il ne s'agit pas de suffrage universel ou de se tailler une réclame électorale; c'est le moindre de leurs soucis, maintenant que les ouvriers crèvent de faim, eux au moins touchent toujours leurs appointements pour se croiser les bras ou se promener du matin au soir suivi de leur chien de garde, comme certain camarade député socialiste, un de ces forts en gueule lorsqu'il s'agit de dauber sur les Allemands, mais pourtant grand admirateur des institutions allemandes avant la guerre, mais... dont l'esprit a'été corrompu par huit années d'atmosphère parlementaire belge ; ils n'ont pas besoin a aller à la soupe eux et de se nourrir avec une croûte de pain pour toute nourriture ; leurs caves a provisions sont toujours bien garnies et cela C'est l'essentiel. D'autre part, nous commençons à voir que du côté de nos alliés la politique joue un rôle très important dans cette histoire de guerre européenne, dans laquelle uos frères et amis servent si bien de cible vivante, uniquement pour faire ptoisir et servir les intérêts de Ces messieurs d'outremer I Permettez-moi donc d'adresser un appel suprême par la voie du Bruxellois)) aux camarades socialistes belges qui, me semble-t-il, ont perdu eus aussi toute notion de leurs idées démocratiques d'autrefois, car que pensent bien récolter les ouvriers de cette guerre sinon la misère et la ruine d?ns des millions de ménages? En même temps, j'adresse uu appel pressant à nos représentants socialistes, car savent-ils seulement que c'est surtout vers eux que les ouvriers ont maintenant les yetix braqués. Oublient-iils, nos mandataires, qu'ils sont cause que des milliers de leurs camarades souffrent et pleurent la perte qui d'un pète, qui d'un frère ou «mi en ce moment? / Se doutent-ils qu'ils portent une lourde respon sabilité vis-à-vis de leurs camarades en ne demandant pas avec bous la cessation immédiate de cette tuerie immense qui s'appelle : « guerre »? Auront-ils encore le droit, dans l'avenir, de se ^^^^^^dfr^te^harapions de la paix, combattant les guerres, en faisant obstacle à des conflits armés, en décrétant au besoin la grève générale? Non, mille fois non, puisqu'ils ont même voté les crédits nécessaires pour faire face à la guerre 1 Triste mentalité de nos mandataires démocrates 1 Et que 1 voyons-nous : nos représentants socialistes ne bougent seulement pas. Les ouvriers peuvent-ils avoir "encore une confiance aveugle dans les paroles et discours de leurs mandataires s'ils voient que pas un seul d'entre eux jusqu'à présent ne s'est encere levé pour protester contre ces massacres sans nom ? Pourquoi ne prennent-ils pas exemple sur les représentants socialistes italiens qui, eux, ont au moins le courage de leurs opinions et protestent encore et toujours contre la guerre en recourant même aux manifestations de la rue? Voilà au moins des hommes de parole et d'action, dignes de représenter la cause socialiste. Oui, on a raison de dire que les ouvriers en ont assez de cette guerre où- Ton sacrifie sans compter des millions de vies humaines pour le seul piaisir de tuer et pour satisfaire les appétits de quelques gros financiers anglais ! C'est à frémir quand on pense que le sang belge a coulé pour sauvegarder les frontières et les maintenir intactes au profit exclusif d'une oligarchie bourgeoise qui domine ta nation et qui, jusqu ici, a fait fi des desiderata de la population belge 1 Peu importe à l'Angleterre que les veuves et or- 1 phelins de nos soldats, ainsi que les vieux parents de ceux qui ont versé leur sang pour ia Patrie sur les champs de bataille, crèvent de faim et de mi- 4 sère, pour Albion ceia ne compte pas, ses intérêts ! avant tout : elle fera la guerre... jusqu'au dernier ' Belge ! 1 Aussi a-t-on eu raison de dite l'autre Jour ici-mîme, qu'il est révoltant de voif qu'une poignée d'hommes, à la tête de laquelle nous voyons ce sanguinaire ministre qui s'appelle : « Asquith », détienne ainsi en mains la vie de millions d'êtres humains et peut, en outre, faire souffrir de la faim nos femmes et enfants rai haine et simple caprice ' d un faux orgueil et par calcul d'intérêt égoïste; ' Hoate à cette nation soi-disant civilisée ! Il est vrai que quiconque connaît un peu son histoire est 1 fercé de reconnaître que l'Angleterre n'a jamais ' fait autre chose que de voler son prochain. On n'a qu'à se remémorer la guerre inexpiable du Trans- l vaal, c'est un exemple sans pareil; l'Angleterre a-t-elle respect cette neutralité-là? Poser la question, ' c'est la résoudre, dit-on. Non certes, il n'est plus une ùme qui peut voir la continuation og cette guerre, sinon qu'avec dégoût et amertume, car elle ne nous amène que mines et souffrances et, encore une fois, comme ouvrier et comme démocrate, j'ose me permettre de protester contre cet état de choses. Allons camarades socialistes, vous qui lisez le « Bruxellois » et principalement vous, messieurs nos représentante socialistes qui siégez au Havre, sortez de votre apathie, l'heure de la délivrance a sonné depuis longtemps déjà! Prouvez que vous êtes toujours les défenseurs des faibles et des op- ( primés — à moins que ce ne soit qu'un mythe - , en demandant avec nous la cessation immédiate de , la guerre. Puisse ma voix avoir assez d'ampieur pour se faire entendre de l'autre coté de la mer et que l'écho en } parvienne jusqu'aux oreilles de notre ministre socialiste : le camarade Vandervelde! Il est plus que temps que cette honte cesse, les j ouvriers en ont assez ei les mères aussi. Haut les coeurs, assez de victimes comme cela, assez de sang j versé inutilement! Un démocrutc partisan de la paix. P. S. — Au moment de finir cette épître, il m'a été permis de lire dans les « Echos et Nouvelles » du * Bruxellois », numéro du 11-12 novembre, un nouvel avis de l'occupant concernant les chômeurs. Quant à moi, je suis heureux de pouvoir dire ici que je ne puis que féliciter l'autorité allemande de la mesure prise; de cette façon, les ouvriers honnêtes et courageux, qui se sont mis librement au service de l'occupant pour ne pas laisser crever de faim leurs femmes et enfants, ne devront plus subir les tracasseries et les insultes, comme cela m'est arrivé plusieurs fois, et cela de la part d'individus qui n'ont jamais vécu qu'au crochet d'autrui ou des caisses syndicales. Dorénavant, nous pourrons marcher la tête haute. Bravo'. LA GUERRE £23—».—. £i *:*'e.(sm™F „ là SMWMÊWte Mtfttàs AiXJ&itiAftia/St J" COMMUNIQUE DU GRAND QUARTIER GENERAL : BERLIN, 17 novembre. — Soir, officiel : Aux front de l'est et de touest il n'y a pas de S'ondes opérations de combat. D'après ce que nos troupes nous annoncent de nouveau, notre pénétration dans la Valachie, se heurte à la résistance de la population armée. a Au front de Macédoine, des attaques ultérieures ^ des troupes de l'Entente ont échoué. ;s BERLIN, 17 novembre. Officiel de midi : * Théûîre de la guerre à l'Ouest. Groupe «l'armée du prince héritier itupp-a recht de Bavière : s- Sur les deux rives de la Somme, il y a eu des lul-rs tes d'artillerie, très intenses par intervalles. Vers ie soir, une m'iaque anglaise, dont le feu prélimi-je nuire s'était étendu également à la rive méridio-et v.ale de t Ancre, a été déclenchée à Beaatourt.Elie a tu échouée ainsi qu'une attaque nocturne à l'ouest de Le Sars. Sur le chemin de Flers-Tliiiloy, le régiment ;i- des grenadiers de ta garai n. 5 a capturé, en faisant n- évacuer un abri anglais, .S mitrailleuses. Des pous-te sées françaises des deux côtés de Saitty-Saillisel n'ont apporté à iagresseni aucun avantage. Au cours >e de la journte et pendent lu nuit, l'activité détienne îs réciproque a été vive. Théâtre de la guerre à l'Est. Front <iu leldniaréchal général prince Leopold de iiîrviere : Les opérations entre lu ruer el les Çarpathes sont restées minimes. Kroai un (jeué-a! de cavalerie archiduc Charles : Dans ta montagne »»■ ûyergyo, sur les hauteurs à lest de la value de Putna, les Russes opposent à notre attaque une résistance tenace. A la frontiere à l'est ae KezUivasurhçiy, le régiment d'infanterie ae reserve bavaiois n. 19, qui s est si souvent distingué, u pris U assaut Je sommet Uu Uuncul Mr. et l'a maintenu contre ie vigoureuses attaques. A l'ouest ae ia route de Vréaéal, aes troupes alleman-acs et austro-hongrois<■- ont pénétré dans les positions roumaines. Les lampes sous le commandement du lieutenant gennal Arajjt von Dêimensingén, qui se sont avancées au sut du aé/ué de la Tour Rouge, ont pu 'amener corn- e icsuitat ae leurs comi/uts d'hier de no, eau. :eis et pi-as de 1500 sol dats faits prisonniers, tri outre, en a'autres endroits du front ne Ïransyivanie~~bz0 kioûmams ont été laits prisonniers el 12 iiwiu inrusês ont été capturées. Les troupes rapportai: que la population roumaine participe au combat. Ibeàiic ue m guerre aux Balkans. iiioiij.e o arme ; au letuiuarecmu yéuéral \ou Aiîti'hei'Sj1 i ; .4 Sitisiria, can< iirnr/. plus animée qu'aux jours précédents. rruUi ni.; (niai, fin : Entre les lacs ac cl de Prespa.à l»lisière oc-ciaemale ue la paierie d AonasLr, el sur les hauteurs au noru-est ae Legci (<h,' ;is ta ooucie ae la Czerm.i, ae nonvelics an, ^ <euses des tronjes ae l'Entente oui etc. te;ctà* s. VIENNE, 17 novembre : tin-dire guerre à l'Est. I ruai uu gcuesjûl ue cavalerie archiduc Chartes : A l'ouest de m roi. r't Prédéal, des troupes aus-tro-nongroises et al tup , s ont percé les lignes en-nt mies. La situation est a ti!e trs absolument satisfaisante dans la Valaihee s< pfw,:rionaie; hier encore on a ru-nteie m total ae ; / 2,000 prisonniers. Les Bavaroii se «4i emparés du Runcui Maro pris de S sraezi'f. \ ">. Le < ombat pour la p uieri au sud du défilé de Tolgyes continue. yt. i tiens les Caifutb ■ ; VattiUeiie russe a re- iovbl ii'inunïiti parJffiiy&fts. Vrum dir "à ' Wrfvi îé&I marêehal prince LtsfjNiii! » • tti : Run rte Roiiii.au. fhetftre ue «la guerre italien. Pas d'événements ptrlituiiets. - 1 t»t a:.':- yuerre itttl-fcsl. Pas i'événements pù iuniiers SO^SAHES SOFIA, lo novembre!]: t* ront eu .\taec.ifjine : Dans la plaine de Mionasiir (Bitolja), l'ennemi, après de vaiius attaqués, s'avança avec de faibles détachements a infanterie, qui furent repoussés par noue Jeu seul. Dan*, la courba de la Cerna, le violent combat u t animai i penaant toute la journée. Une contre-aiiai;ue refoula l'adversaire, qui avait pu momentanément s'emparer de la hauteur 1212, au nord du viluige de 1 scheghel. Au front de Mcg:en.ajiPus avons repoussé de faibles attaques enncmUs. Faible activité de l artillerie des deux côtés du Waraar. Deux UeiUitn-es ae l'ennemi pour s'emparer de nos positions avcr.cées au sud-ouest de Doi-ran, ont échoué. Au pieu de la Belasiiza-Planina et au front de la Strima, fe i d'artillerie habituel. Calme à la côte de la mer Egée. Rien à sigmlet du front roumain. FRANÇAIS PARIS, lo noi zm'ure, 3 h. p. m., officiel : <4u nord de la Somme, l'ennemi n'a pas renouvelé ses tentatives sw notre front. Au sud de la Somme nous avons attaque penaant la nuit la partie est de hessoire, occupée pa%.Jlsu&uai, c$—4es éléments résistaient avec eiic énergie admirable. Grâce à cette ténacité et uu mord.,ni de nos troupes, l enne-ini a été rejeté hors du village après un combat acharné. Sous un bombardement extrêmement violent, Pressoire est tout entier en notre possession el les gains du 7 novembre ont été intégralement maintenus par nous D après de nouveaux renseignements, l'ennemi qui a engagé dans l'attaque d'hier des forces appartenant à trois divisions différentes, a subi de très lourdes pertes. A l'ouest de Reims, un coup de main tenté par l'ennemi sur une lie nos tranchées à la suite d'une préparation d'artillerie a échoué sous nos tirs de barrage. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 16 novembre, U h. p. m., officiel : Sur le front de la Somme, quelques fractions ennemies qui avaient réussi à prendre pied dans un pâté de maisons au nord est du village de SaiUisel, en ont été chassies par une vive contre-attaque de nos troupes. La lutte d aitillerie continue violente dans la région d'Ablaincourt. Partout ailleurs journée calme. Aviation. — Dans la journée du 15 novembre, un de nos pilotes ia descendu un avion allemand près de Chaulnes. -PARIS, 16 novembre. Officiel ; Armée d'Orient, Sur le front de la Strouma, les Anglais ont enlevé le village de Kakaraska sur la rive orientale du lac Tahinos. Les Bulgares se replient, sur la rive gauche du ruisseau de- Nihor. Sur le front de la Czerna, malgré la pluie, et la neige, l'offensive alliée a continué victorieusement. Dans la boucle tic la rivière, la bataille a été d'une âpreté extrême. Les violentes contre-attaques des Gei mono-Bulgares, lancées dans la nuit du 14 an 15, n'ont pa réussir en aucun point d enrayer notre avance et ont été meurtrières pour l'ennemi. Quatre cents prisonniers sont restés entre les mains des alliés. Les troupes franco-serbes, poursuivant leurs succès au nord de Te pave i^ ont progressé vers Jaratck. A l'ouest de la Czerna, l'ennemi, sous la puissance des tirs d'artillerie alliés, a abandonné penaant la nuit les positions principales qu'il.avait fortifié depuis des mois. Les forces t'anco-russes, poursuivant l'adversaire dans Ut région au nord de Kenali, ont atteint la rive droite de la rivière Vira, à 6 km. au sud de Monastir. Les troupes alliées ont occupe les villages de Zabjani, Porodin et Velusina. DUSSES PETROGRAD, 16 novembre : Front ouest : Sur loui le jiorit violente canonnade réciproque surtout dans la voisinage du lae de Narocz et en divers secteurs au Stochoc Dans ia région au sud de Srvelzow notre artillerie a bombardé efficacement des cantonnements ennemis au moyen de grenades à gaz. Sur tit N ara joiv ka, les Auemands ont entrepris ilcux attaques énergiques dans le but de reprendre une partie des tranchées que nous leur avions enlevées hier. Nous les avons repoussés par notre feu. Sur le front de Transylvanie, l'ennemi a attaqué ait noid de Tolgyes, mais il a été repoussé par notre fusillade et le feu de nos mitrailleuses. Après un combat opiniâtre nos troupes se sont emparées d'une colline fortifiée par l'ennemi au sud-est de Tolgyes; elles ont fait 180 prisonniers, dont un officier et se sent emparées de 3 mitraille use s. ROUMA âN BUCAREST, 26 novembre. — Ofjiciel : Sur le front nord ei nord-ouest, à là frontière occidentale de Moldavie, l'ennemi a entrepris en plu-cieurs endroiis de vaines attaques. Nous avons fait i)l> prisonniers et nous avons capturé deux mitrailleuses.A la frontière septentrionale de Valachie jusque et y compris la vallée de Prahova combats insigni fiants et feu d'artillerie. Dans la région de Dragoslavele, l'enrtemi a entrepris de violentes mais inutiles attaques, et il fut repoussé avec de granaes. pertes. Dans la vallée de l'Ait, des combats acharnés se livrent. Sur la rive gauche nos troupes se sont repliées sur Areful et Raaarinesti. Sur la rive droite nous avons maintenu nos positions. Dans la vallée de la Schiu nos troupes se sont retirées sur Copacioasa, au sud-est de Tirgu Schiului. Sur la Czerna ( Orson-aJ combats de patrouilles et faible feu d'artillerie. t- roni méridional ; Pas de changement sur le Danube. ITALIENS ROME, 16 novembre : A a front du Trentin, activité réciproque de l'artillerie.Dans la vallée de l'Adige et sur VAstico supérieur, notre artillerie a bombardé des colonnes de troupes et des convois ennemis. En Carinthie des avions ennemis ont jeté des bombes sur la station de Perla Carnia. Dans le Canale del Ferro (Falla), à Moggio Udi-nese, deux bombes sont tombées et ont tué deux femmes et blessé trois autres. Sur la hauteur de San Marco, à l'est de Gorizia, nos troupes, protégées par un violent feu de barrage, or., réoccupé les tranchées qu'elles avaient évacué ie 14 novembre. Il était tard dans ta nuit, lorsque l'ennemi a entrepris une violente et soudaine contre-attaque, que nous avons rapidement repoussée. Sur le Carso canonnade réciproque. Dans la régio nde Boscomalo notre infanterie « amélioré partiellement son Iront par un mouvement progressif. Au cours de quelques petits combats nous avons fait quelques prisonniers et nous nous sommes emparés de deux mortiers de tranchées. Des aviateurs ennemis ont lancé plusieurs bombes sur Valone (Carso); ni victimes, ni dégâts. ANGLAIS LONDRES, 16 novembre. — Communiqué du 16, après-midi : Pendant la nuit, noire front a été violemment bom. ■1c par l'ennemi au nord et au snd de l'Ancre. A part cela rien à signaler. Communiqué du 16 au soir,: L après-midi l'ennemi a canonné noire nouveau front au nord de l'Ancre, particulièrement dans la région de Beaucourt. Noire aitillerie a provoqué de fortes explosions. An cours des dernières 24 heures nous avons fait prisonniers six officiers et 29 soldais. Au sud de l'Ancre violente canonnade ennemie entre le Sars et Gueudccovrt. Notre artillerie a canon-né tes lignes ennemies près de Soucfiet et ci'Armcn-tières.Hier nos (liions ont exécuté quelques raids couronnés de succès. ——■—— wn». Dernières Dépêchés Disparition d'un ancien niiriLslre anglais Londres, 17 nov. — D'après une nouvelle publiée par le «Daily Mail», l'ancien ministre Lukas est porté manquant. M. Lukas avait entrepris un vol de reconnaissance au-dessus des positions allemandes et n'est pas revenu de cette expédition. M. Lukas est âgé d'environ 40 ans et quoiqu'il eût une jambe de bois, ayant perdu la sienne pendant la guerre sud-africaine, il entreprenait régulièrement des vols de reconnaissance. Scission parmi les progresses russes. Paris, 17 nov. — Le «Petit Parisien» apprend de Pétrograd qu'un conflit sérieux a éclaté au sein du bloc progressiste, qui comprend les progressistes, les cadets, les octobrisies et les nationalistes. Les progressistes ont décidé de se séparer du bioc, parce que celui-ci n'a pas pris assez énergique ment position contre les pouvoirs dictatoriaux que le ministre de l'intérieur s'est attribués, en ce qui concerne la question de l'alimenta* ion. Par suite du départ de 70 de ses membres, le bloc perd la majorité qu'il avait gardée jusqu ici à la Douma d'Empire. Le «Daily Telegraph» apprend encore de Pétrograd que 1 la scission dans le bioc progressiste a été apparemment causée par la d-'-claration d'ordre général sur les questions politiques qui devait être lue à l'ouverture de la Douma, au nom du bloc progressiste ; le journal ajoute toutefois que la raison réelle doit être cherchée beaucoup plus profondément. Depuis plus d'un an, les progressistes luttent contre les limitations d'action auxquelles ils sont contraints par le compromis, qui a été inscrit au pro-. gramme original du bioc. Les progressistes se seraient ralliés au contenu de ia déclaration telle qu'elle devait être lue à la Douma, mais les termes en étaient beaucoup trop doux et trop modérés. C'est cc qui a hâté le conflit. Les progressistes c .Jgent que la Douma adopte une attitude pius énergique et plus insistante vis-à-vis du gouvernement. Guerre sous-marine. Berne, 17 novembre. — Le vapeur hollandais « Midland » (1085 tonnes),, aj.ant d'Amsterdam à Newcastle avec un gros chargement cie contrebande, a été arrêté et amené le 1(5 novembre à Zee-brugge par des torces navales allemandes. Rotterdam, 17 novembre. — D aptes Lloyd, le vapeur anglais « Skerïes (4278 tonnes) a été coulé. On croit en outre que le vapeur ang,ais « Poldhi » (2793 tonnes) a également été coulé. Chipstiania 17 novembre .(Bureau" télégraphique norvégien). •— Le vice-consul norvégien au Havre, annonce au ministre des affaires étiangeres que le vapeur « Uilvaug », de Hangesund, a été coulé le 14 novembre. L équipage est arrivé au Havre dans des canots de sauvetage. Londres, 17.novembre. (Chambre des Lords). — Dans sa réponse au sujet de 1 inefficacité des mesures prises par l'Amirauté contre les sous-marins allemands le marquis ol Crewe a déclaré : L'amirauté a décidément eu des résultats décisifs dans la destruction de sous-marins et malgré les plus grandes difficultés qu'opposent la grandeur, l'armement lourd et les cloisons plus épais des nouveaux sous-marins, il serait erroné de croire que des résultats n'ont pas été obtenus contre ceux-ci. Christiania, 17 novembre. — La barque « Vil-lak », d'Aarhus, en route pour l'Angleterre avec de la contrebande, a été incendiée hier après-midi au sud d'Oksoc et flotte en flammes près de Men-dal. L'équipage essaya d'eteindre le feu et tenta de se faire remorquer par ie sous-marin. Le sous-marin a abandonné la barque. , Pertes anglaisas. Londres, 17 novembre.— Les listes des pertes des 13, 14 et 15 novembre, contenaient respectivement^ las jcotns àn ilfi .ifficiscs XB4, xuCs -— le jaoïnore d'hommes tués n'est pas indiqué), 68 officiers (30 tués), 3000 hommes et 89 officiers (27 .tués) et 4,714 hommes. - La politique anglaise do chantage en Aorvège. Bruxelles, 18 novembre. — Voici le télégramme circulaire que les courtiers de navires H. Clarkson et Cie, de Londres, ont adressé aux armateurs norvégiens. 11 prouve avec quels moyens grossiers le chantage anglais s'exerce en Novège : « Dans les cercles de Londres on éprouve l'unie pression que la situation actuelle en Norvège n'y « est pas bien comprise et que ce pays court un « risque très grave, s'il cède à la pression de l'au- * tre côté. « Les grandes" pertes que la Norvège a subies^ « sont très appréciées dans nos cercles compétent! « et ils sont prêts à venir en aide à la navigation « norvégienne par des conseils et des instruction;, « au sujet des moyens à prendre et à l'aider dan; « la question des assurances de guerre. « La Norvège n'a rien à craindre d'une invasion « allemande, attendu que nous savons que le coït mité de la guerre du cabinet anglais a déclaré « que nous sommes à même et voulons protéger * la Norvège contre une invasion allemande, si « nous sommes prévenus à temps. « Nous ne pouvons pas croire que la Norvège cè-« dera à l'Allemagne. Car en cédant, à la pression « allemande, elle perdrait plus qu'elle n'y gagne-1 « rait. « Toute immixtion, entêtée ou injustifiée de la « Norvège dans « les affaires essentielles des Al-« liés », serait immédiatement compensée de la « part des alliés par des mesures de représailles et « cela signifierait, pour la Norvège l'interruption « dans tous les arrivages d'Outre-Mer.' Tous lea « véritables amis de la Norvège en Angleterre es-« pèrent formellement ques les autorités compé-« tentes en Norvège tiendront compte de cette si-« tuation. Songez que c'est pour nous une ques-« tion de vie ou de mort et que l'autorité compé-« tente n'hésiterait pas. un instant pour prendre les mesures les plus graves, si c'était nécessaire. » La faute la plus grave que vous puïssez commettre c'est'de compter sur notre mansuétude ! ! ! Conférence de. pai\ ? Berlin, 17 novembre. (Privé). — Les t< Basler Nac'nrichten » disent avoir appris de source diplomatique indépendante, que le gouvernement de \\ ashington a fait des déclarations qui semblent démontrer qu'il est disposé à collaborer à la convocation d'une conférence, soit en Amérique, soit dans un pays neutre de l'Europe, ayant pour objet la préparation d'une médiation de paix. 11 y aurait en ce moment un échange de vues entre les différents gouvernements neutres en vue de cette démarche. DEPECHES' ' (Re produite i Ue l é-attion précédente.) Noiut'l eaipsMint nnyl'iis "n Viii^rique. Londres, 17 novembre. — Le « Times - reçoit de son correspondant à. New-York le télégramme suivant . Des banquiers de l'ouest ont été sondés au sujet de la vente d'Excheqner Bonds ang'ais 4 1/2 p. e.' k échéance de 30 et 90 jours, garantis par un dépôt d'or à Ottawa. La sanie t! S. i îmitçuis-ÂusepJi. Vienne, 16 novt nbre. \— La Korrespoudena 'S'illit-1m » annonce : i.e catarrhe persiste, ainsi que- cela s'est p-xluit lors d'afîectîcns ca'arrhales antérieures chez l'Empereur: Cela ne l'empêche d'ailleurs en stueuvx façon de vaquer à ses occuca-tioiîs- habituelles.

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