Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 31 Mei. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/542j67bd77/
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DEUXIEME ANNEE. — N< £49. TiftAGÈ JUSTiFiÉ 58.000 ËXËMPLAmËS CINQ CENTIMES mmtibm b LUNDI 31 MAI 1915. LE BRUXELLOIS ABONKTBaiBlVTS l 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs JTournal Quotidien Indépendaiil REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE Rue Henri IVÏàus, 45, Bruxelles AIVIVOJVGES T Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes La Guerre Italo=Autrichienne Proclamation d'Emmanuel III à ses troupes Le Roi d'Italie a fait publier l'ordre du joui-suivant : Soldais sur terre et sur mer! L'heure solennelle de la réalisation des exigences nationales a paru. A l'exemple de mes'grands ancêtres, je prends aujourd'hui le commandement en chef des forces de terre et de mer, plein de confiance dans la victoire, que votre force, vos désirs de sacrifices et votre discipline vous assureront. L'ennemi que vous allez combattre a l'expérience de la guerre et est digne de vous. Favorisé par son sol et par des préparatifs prudents. i] vous opposera une résistance tenace, mais votre élan invincible pourra certainement le vaincre. A vous appartiendra la gloire de planter le drapeau tricolore de l'Italie aux frontières saintes, que la Nature a indiquées à notre patrie. A vous la gloire de terminer enfin le travail que nos pères ont commencé avec tant de bravoure. Au Vatican. — Une lettre de Benoit XV Lugano, 27 mai. — Le Pape a envoyé au cardinal Seraphino Vanutelli, doyen du Collège des Cardinaux, une lettre dans laquelle il déclare que les événements douloureux généralement connus, 1 empêchent, à son regret, de tenir le< Consistoire prévu pour le commencement de juin, pour lequel beaucoup d'églises ont choisi des religieux et au cours duquel des affaires urgentes et sérieuses devaient être discutées. Cette simple lettre papale met à néant les bruits répandus par le soi-disant correspondant au Vatican du Corriere délie Sera, d'après lesquels le Pane aurait eu l'intention d'exprimer son indignation au sujet des méthodes de guerre allemandes et au sujet de la culpabilité allemande dans la durée de la guerre. Consuls autrichiens arrêtés Rotterdam, 27 mai. — Sur l'ordre du Gouvernement italien, la police de Piacensa Plaisance ceux de Gênes, Bologne. Bari et Livourae, lorsqu'ils étaient en route pour l'Autriche. L'Italie a agi ainsi comme mesure de représailles, attendu que le Gouvernement autrichien n'autorise pas les consuls italiens à partir librement. Trente est évacué Cologne, 28 mai. — Comme l'apprend ra Voss. Ztg. d'Innsbruck, l'évacuation obligatoire de la ville de Trente a commencé le 25 mai. L'Italie achète des chevaux aux Etats-Unis New-York, 27 mai. — Le Gouvernement italien fait faire de grands achats de chevaux dans les Etats de l'Ouest par la. firme Fiss, Doepp et. Cop-pel. Ces chevaux sont destinés à l'armée italienne. Depuis le commencement de mai de gros transports de chevaux sont partis de New-York pour Gênes. 3,000 paysans s'amusent La Haye, 28 mai. — La propriété admirable du château et du parc Cattoio, à la ligne du chemin de fer de Venise-Bologne, appartenant aux héritiers de l'archiduc François-Ferdinand assassiné, est occupée, d'après le Corriere délia Sera, par 3,000 paysans, après que le v^eux concierge du château eut opiniâtrement refusé d'arborer le drapeau italien. La foule arracha les grillages, envahit toutes les chambres et dansa dans toutes les salles et sur les terrasses, mais elle ne dévasta rien. Lorsque les carabiniers arrivèrent le soir, elle leur rendit le château. Excès de la populace à Milan Après avoir dévasté l'Hôtel Métropole, à Milan, une bande de jeunes gens parcourut les rues, arracha toutes.les enseignes ,de boutiques portant un nom allemand et pénétra finalement dans l'usine Siemens-Schuckert. Cette usine, où il n'y a plus que la concierge, fut pillée. Puis on entassa tous les livres et les meubles dans la cour et on y mit le feu. Les bureaux furent entièrement consumés.ltome, 28 mai. — En plus des troubles et dévastations de la propriété allemande déjà annoncés, à Milan on a fait hier encore des manifestations contre tous les bureaux, magasins et fabriques dont les enseignes do firmes laissaient supposer un propriétaire allemand. Tout ce qui a pu être enlevé fut emporté, soit jeté dans la rue, soit brûlé. Maintenant les autorités militaires sont chargées du maintien de l'ordre. Milan, 28 mai. — Le Corriere délia Sera annonce que la police a arrêté, lors des troubles dans les rues, plus de 200 personne» qui furent trouvées en possession do marchandises émanant des magasins pillés. D'autres arrestations sont imminentes. Les généraux italiens Les commandants-de l'armée italienne qui se trouvent sous le commandement en chef du Tîoi sont : chef de l'état-major général, le général Ca-dorna ; sous-chef d'état-major, le général Porro; commandants d'armée, les généraux Nava, Fru-ga, Luccari et Brusati. a Un souvenir qui ne manque pas d'à-propos Le Berhner Tageblatt évoque un épisode du Congrès de Berlin, en 1878, qui ne manque pas d'à-pronos. Le prince de Bismarck avait placé les représentants des puissances de façon à se trouver à une petite table, avec le prince russe Gortscha-koff et son rival anglais lord Beaconsfield. Un soir le représentant italien s'approcha de la petite table des trois somnités et se mêla à leur conversation. Il demanda négligemment si son pays pouvait attendre quelque chose de la nouvelle répartition. Le prince Gortschakoff sourit légèrement en manifestant une certaine gêne. Lord Beaconsfield, de son côté, ne cacha pas son irritation, et prit un air très froid. Pour mettre fin à cette scène pénible, le chancelier allemand s'adressa avec un sourire sarcastique à l'Italien et lui dit textuellement : « Mon cher comte, j'ignore tout d'une grande bataille perdue par l'Italie pendant la dernière campagne balkanique, d Le représentant italien comprit la leçon et se retira vivement... Saisie du journal socialiste « L'Avanti » Milan, 28 mai. - - L'organe socialiste Avanti, de Milan, a été saisi. Des journaux français prétendent savoir que es journal a énuméré les sommes réelles que Salandra et Soninno auraient reçues de la France. Contre les adversaires de la guerre h Avanti annonce, que les 75 députés qui ont voté contre la guerre, seront tracassés et menacés par les autorités. Il leur est interdit de porter des décorations et autres insignes patriotiques. La Frankfurter Zeitung- apprend de Turin, que 20 socialistes, adversaires de la guerre, ont été arrêtés dans la. ville. On allègue comme motif de cette mesure, que ces socialistes auraient commis des excès pendant la dernière grève générale. PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. Dépêches diverses ALLEMAGNE. — Un discours du Chancelier au Reichstag Le chancelier, von Bethniann-Holhveg, a parlé au.Reichstag, au sujet de l'Italie et la Chambre s'est ajournée à demain sous l'impression de ce discours virulent. Le chancelier a dit : Lorsoue je vous adressai la parole, il y a huit jours, il y avait encore une lueur d'espoir que le détachement de l'Italie aurait, pu être déjoué. L'espoir ne s'est pas réalisé. Le sentiment allemand se rebutait contre la possibilité de devoir croire à une pareille conversion; maintenant le Gouvernement italien a lui-même inscrit sa. violation à la foi jurée, en lettres sanglantes et impérissables, dans le livre de l'Histoire universelle. (Apvrobation.) Je crois que c'est Machia-velli qui a dit un jour que toute guerre qui est nécessaire, est justifiée. Cette guerre était-elle nécessaire de ce point de vue réel et sobre qui renonce à toutes les réflexions morales? N'est-ce pas plus tôt directement insensé? (Vive avvrobation.) Personne ne menaçait l'Italie; ni l'Allemagne, ni l'Autriche-Hongrie. Si la Triple-Jintente l'a enchaînée par des appâts, voilà ce que les historiens auront à, établir un jour. (Cris : Ecoutez! Ecoutez! et apvrobation.) Sans une seule goutte de sang, sans exposer la vie d'un seul Italien, l'Italie pouvait obtenir la longue liste de concessions dont je vous ai donné lecture récemment : territoire au Tyrol. territoire à l'Isonzo, aussi loin que la langue italienne y est parlée, satisfaction à tous les vœux nationaux à Trieste. main libre en Albanie, le port précieux de Yallona. Pourquoi, messieurs Salandra et Soninno ne les ont-ils pas acceptées? Voulaient-ils aussi conquérir le Tyrol allemand? (Elevant la voix.) A bas les mains, messieurs! (Vive approbation.) Ou l'Italie veut-elle se frotter à l'Allemagne, au pays auouel elle doit tant à l'occasion de son avènement comme grande puissance! (Vive approbation.) Au pavs dont elle n'est séparée par aucune contradiction d'intérêts! Nous n'ayons pas laissé douter à Rome que l'attaque italienne contre des troupes autrichiennes toucherait également- les troupes allemandes! (Vive approbation.) Pourquoi Home a-t-elle donc si facilement renoncé à ces offres très étendues? Le Livre vert italien est un document qui cache une mauvaise conscience derrière des phrases creuses. On a probablement et visiblement recuit d'exprimer officiellement ce qu'on laissa ébruite] par la presse et par les conversations des promenoirs parlementaires, comme prétexte que les of- LA GUERRE Communiqués officiels» AUTRICHIENS Théâtre de la guerre Nord-Est Vlenne, 28 mai. — Des renforts russes, amenés par le Nord, ont tenté hier en différents secteurs du front à l'Est du San d'arrêter par des contre-attaques vigoureuses la progression des armées alliées>. Les attaques de l'ennemi, qui furent également répétées pendant la nuit, échouèrent. Les troupes alliées ont pu gagner nouvellement du terrain des deux côtés de le Wiszwia. A Siewuiiva de f aibles détachements de nos troupes ont dû se retirer, devant des forces considérables russes, sur la rive gWche du Sa?i, en abandonnant quelques canons jmr la rive Est. Les combats à Drohobj,cz et Stryj continuent avantageusement pour noi^s. Malgré la résistance opiniâtre de l'ennemi, devipuvelles positions russes furent conquises. Au Pruth et en Pologntâusse pas d'événement important. En général le]calme règne. Théâtre de la guerre (Sud-Ouest (Italie) En Tyrol des detachenjen ts italiens ont passé la frontière en plusieurs è'idroits. Pour l'instant ils se sont rencontrés uniquement avec quelques gendarmes et des patrouiïLes de reconnaissance. Le bombardement de ?ios hrcrages à la frontière par l artillerie lourde italien ne a: cessé. Dans la région en Carintlw ainsi que dans celle du littoral, jusqu'à présent aucun événement, qui vaut la peine d'être me tionné, ne s'est développé.ITALIEN Padoue, mat (11 h. d> soi/r). — Frontière tyrolienne : Les combats d'ai pllerie entre nos for- * va tïon^^terrauiTî^d^^^'^r^i t ic re, dans le voisinage de Vembouchure au Chiese, fut étendue jusqu'à la zone des montagnes entre le lac d'Idro et le lac Garda. Les autorités communales de Tez-ze se sont muses sous notre protection. Frontière de Carinthie : Les combats de nos al-pinis continuent favorablement pour nous. Frontière de Frioul : Nous avons occupé Grado. Pendant la nuit du 26 au 27 mai, un de nos dirigeables a exécuté un raid aérien sur le pays ennemi, jettant des bombes sur la ligne de chemin de fer Trieste-Nabresina. FRANÇAIS Paris, 27 mai ( 15 heures). — Les troupes belges ont, hier soir, repoussé deux attaques allemandes au Nord et au Sud de Dixmude. La première a été repoussée par deux contre-attaques ; la deuxième arrêtée par le feu. Dans le secteur au Nord d'Arras, cette nuit, deux actions ont eu lieu. Au Sud-Ouest de Souchez, nous nous sommes emparés d'une tranchée ennemie et du château de Carleul en faisant des prisonniers, dont 1 officier. A l'Est de Neuville-Saint-Vaast, les Allemands ont tenté une attaque qui fut repoussée par notre artillerie. Sur plusieurs points du front, notamment ci Reims et dans les Vosges, des combats d'artillerie. Paris, 27 mai (23 h&ures). — En Belgique, le long du canal de l'Yser, combats d'artillerie intermittents. Dans le secteur au Nord d'Arras, la journée a été marquée par plusieurs actions. Dans la région d'Angres, l'ennemi a entrepris deux contre-attaques. Il a été repoussé les deux fois. Plus au Sud, à l'Est d'Ablain, une attaque de nos troupes a enlevé les positions allemandes en avant de ce village. Plus tard, nous nous sommes emparés du cimetière lui-même où l'ennemi s'était puissamment organisé.Nous avons fait 400 prisonniers dont plusieurs officiers. Dans la région d'Ecurie-Boclincourt, très vifi-combats d'artillerie. Entre Arras et les Vosges, journée calme. gJJSggg > Pétro grade, 28 ma i. m un iqiié mt Vf A Schawlen, nous avons combattu avec succès pendant le 26 et 27 mai. Nos troupes ont gagné du terrain sur la ligne Murawjewo-Schawlen ainsi qu'à la Dubissa inférieure; à cette occasion nous avons repoussé une attaque ennemie à Rossij&n-nu. Nous avons fait une centaine d-e prisonniers Au Bobr Venneim. bombarda au cours de la nuit» du 26 avec son artillerie lourde la place fortifiée d'Ossoiojetz. L'ennemi tenta vainement une attaque à Jed-wabno sous la couverture de gaz asphyxiants. En plusieurs secteurs du front du Narew un violent bombardement d'artillerie eut lieu. A Opatow l'ennemi a entrepris des attaques sans succès avec des forces de combat considérables. En Galicie l'ennemi a réalisé pendant la nuit du 25 au 26 une attaque sur notre front entier entre la Vistule supérieure et à gauche du San. Nous l'avons repoussé partout. Le combat opiniâtre des deux rives du San, entre Przemysl et le ruisseau de Lubarowlca, ainsi que entre Przemysl et les grands marais du Dnjestr, fut continué avec grand acharnement. Au delà du Dnjestr l'ennemi a commencé le 25 mai une offensive résolue sur le front entier à partir des grands marais jusqu'à Dolina. Au cours de cette journée, ainsi qu'au jour suivant, l'ennemi n'a obtenu nulle part des avantages importants. Pendant une contre-attaque exécutée par nous nous fîmes un nombre de prisonniers. TURCS "" - ' •' „ {«r-r ■ ■ Constantinople, 29 mai. — D'après des constatations faites en différents endroits, il semble qu'au même jour, auquel le vaisseau de bataille Majestic fut coulé à 6 h. 118 du matin, un autre vaisseau de guerre avec deux mâts et deux cheminées a été torpillé à 9 h--—s du mnti'i -, vu nu ie oatea ., pêiftShêii svr tècolé.yl pii% r°morqué dans la direction d'Imiros. A 11 heures, te vaisseau en question fut aperçu à îa côte Sud-Est d'Imbros, entouré de petits vapeurs. Le navire torpillé semble appartenir au type de la classe Agamemnon. Le brouillard qui se levait empêchait notre aviateur à continuer ses observations. fres autrichiennes étaient arrivées trop tard qu'on ne pouvait s'y fier. Où en est-on donc ( réalité? Les hommes d'Etat romains n'ont p le droit d'annliquer la dignité de fidélité d'autr Nations la même mesure qu'ils s'appliquent, eux-mêmes pour leurs propres négociations i traités. (Vive approbation.) L'Allemagne a do né sa parole que les concessions auraient été ex cutées; (élevant la voix) là il n'y avait plus i place pour la méfiance. (Vive approbation.) 1 pourquoi trop tard? Le Trentin, qui a été offe le 4 mai, n'était pas un autre pays qu'il ne l'éta en février. Et en mai on avait ajouté au Trent encore toute une série de larges concessions au quelles on n'avait pas songé en hiver. Non, était, trop tard, parce que les hommes d'Etat r mains n'avaient pas reculé, longtemps avant, pe dant que l'Alliance était encore vivante et viva: la même Alliance, dont le Itoi et le Gouverneme à Rome avaient, même après l'explosion de guerre mondiale, expressément admis qu'elle su sistait. (Ecoutez! Ecoutez!) à permettre que S ninno s'engageât, déjà longtemps avant, et décisivement vis-à-vis de la Triple-Entente qu ne put plus se détacher d'elle. Déjà en décemb il v avait des indices d'une conversion du Cabin italien. Avoir deux fers au feu, cela est toujou utilisable et l'Italie nous a déjà, dans le temj montré sa préférence à des tours singuliers. Mi ici il n'y avait pas de salle de danse, ici il y avi le champ de bataille sanglant sur lequel l'A triche-Hongrie et l'Allemagne combattaient po leur existence. (Vive apvrobation.) Et ce mêi jour, les hommes d'Etat romains l'ont joué ce tre leur propre peuple, comme ils l'ont joué cc tre nou.s. Assurément, le pays de langue italie ne à la frontière septentrionale a été depuis loi temps le rêve et le vœu entretenus dans les cœi italiens. Mais cette guerre est toutefois une guei de Cabinet, car la grande majorité du peuple i' lien ne veut rien savoir de la guerre, la major du Parlement n'en veut pas non plus. (Ecoute (Ecoutez!) En mai dernier, les meilleurs conna . seurs des relations italiennes ont pu établir qu'< viron quatre cinquièmes du Sénat et deux tii de la Chambre étaient contre la guerre (écoute; et parmi ceux-ci les hommes d'Etat les plus rieux et les plus importants de la dernière époq italienne. Mais l'intelligence n'avait plus le n à dire. Sen'e In ruerfVnnii. Rt In rue était t vaillée sous !a tolérance et la provocat ion des ho mes dirigeants du Cabinet italien, travaillée j l'or de la Triple-Entente (vive approbation) sous la direction de certains instigateurs inci scients; la rue était transformée en un éniv ment sanglant si violent qu'elle menaça le I d'une révolution et tous les modérés, qui avai< ît encore conservé un jugement sain, d'envahisse-sn ment et d'assassinat s'ils ne voulaient se rallier îs aux sentiments guerriers. Le peuple ne sut rien bs et on lui cacha à dessein l'étendue des concessions à autrichiennes. Il arriva donc qu'après la retraite le du Cabinet Salandra il n'y eut plus personne qui n- eut le courage d'entreprendre la nouvelle forma-é- tion du Cabinet et qu'au cours des débats décisifs le au sujet des pleins pouvoirs militaires, aucun ora-3t teur des partis constitutionnels du Sénat ou de la rt Chambre n'a même essayé d'apprécier la valeur it des concessions .étendues autrichiennes accordées in aux vœux nationaux du peuple italien. Les hom-x- mes politiques dirigeants allèrent à l'assaut dans il cette ivresse guerrière générale. Mais si, comme o- nous l'espérons et comme nous le désirons,des éveil- nements militaires provoquent, une réaction par-t, mi le peuple italien, alors il verra comment il a at été si légèrement entraîné dans la guerre. (Très la bien! Très bien!) Nous avons fait tout notre pos-b- sible pour empêcher que l'Italie ne se détache o- de l'Alliance. A nous était réservé le rôle ingrat si de conseiller au fidèle allié, l'Autriche-Hongrie, il avec l'armée de laquelle nos troupes marchent de re combat en combat et de victoire en victoire, de et racheter la fidélité au traité par la cession de ter-rs ritoires héréditaires. Vous savez que l'Autriche->s, Hongrie est allée finalement jusqu'à l'extrême li-iis mite du possible. (Approbation.) Le prince von lit Bulow, qui était rentré dans le service actif de u- l'Empire, a consacré toute son habileté diploma-ur tique, sa profonde connaissance de la situation ae italienne,sa personnalité et son nom,dans un tra-n- vail infatiguable, à une entente éventuelle. (Vi-n- ve approbation.) Si son travail est resté vain le n- peuple allemand lui en est toutefois reconnais-g- sant. (Vive Avvrobation.) Nous tiendrons égale-irs ment tête à cet assaut. (Approbations vives et •re continues.) De mois en mois nous nous sommes a- toujours unis plus étroitement encore avec notre ité allié. Depuis la Pilitza jusqu'en Bukovine, nous z! avons tenu pendant des mois avec nos camarades is- austro-hongrois contre nne supériorité gigant.es-:n- que. (Approbations.) Ensuite nous avons progres-srs sé victorieusement et marché de l'avant. Dans le ■ !) sentiment de fidélité, dans l'amitié et dans l'hé-sé- roïsme, dont les puissances centrales sont inébran-ue lablement animées, les nouveaux ennemis sombre-lot ront également. (Vifs applaudissements.) •a- La Turquie fête dans la guerre actuelle une m- régénération glorieuse (approbation) et tout le iar peuple allemand suit avec enthousiasme toutes et les phases isolées de la défense opiniâtre et victo->n- rieuse, avec laquelle la fidèle armée alliée ']a, re- flotte turque parviennent à parer les attaques des toi adversaires en leur infligeant 't's défaites écrasan->nt tes, (Approbation-,J ^ adversaires ont vaine ment assaili jusqu'ici le mur vivant à l'Ouest. Si sur quelques points le combat a ondoyé, si ici et là une tranchée ou un village ont été perdus ou conquis, le grand débordement que nos adversaires ont annoncé depuis cinq mois à sons de trompe ne leur a pas réussi. (Vive approbation.) Et ils n'y parviendront pas. (Vive approbation.)Il échouera contre la bravoure, méprisant la mort, de nos héros. (Vive approbation.) Nos ennemis ont employé jusou'ici vainement contre nous tous les plus puissants moyens du monde. TJne coalition énorme de soldats héroïques — car qui voudrait mépriser les ennemis, comme aiment à le faire nos adversaires? — a été soulevée contre nous. D'autre part, le projet d'affamer une nation de 70 millions d'âmes avec femmes et enfants n'est qu'une tromperie et un mensonge. Au moment même où la populace des rues dans les villes anglaises, dansait autour des décombres sur lesquels elle brûlait tout l'avoir d'Allemands inoffensifs (cris de : Fi donc!), le Gouvernement anglais ose répandre un document, appuyé da témoignages anonymes, au sujet des prétendues cruautés en Belgique, d'un genre si horrible, quo seul un cerveau malade peut y ajouter foi. (Vivo approbation. ) Mais pendant que la presse anglaise donne la volée ici et là à de pareilles nouvelles, pendant qu'elle imprime des exposés objectifs de la. situation militaire, seule à Paris règne la terreur da la censure. Les listes des pertes ne sont pas publiées, pas un communiqué de l'état-major géné-i ral allemand ou austro-hongrois n'est imprimé. Les invalides et blessés grièvement échangés sont' isolés de leurs parents. (Ecoutez! Ecoutez!) TTnà véritable peur de la vérité semble dominer îa Gouvernement» français. (Vive approbat.) C'est ainsi que, d'après les enquêtes digne de foi faites dans toutes les couches du peuple, on n'a encora aucune connaissance des défaites considérables des Russes, même de celles de l'année passée"; qu'on croit encore au « rouleau compresseur » nie. se qui marche sur Berlin, qui dépérit de faim et de misère, et qu'on croit à la grande offensive do l'Ouest, oui ne vient pas depuis des mois. Si les gouvernements des Etats ennemis croient cacher, en trompant les peuples ef en déchaînant la haine aveugle, ln culpabilité du crime de cette guerre et pouvoir réciter le jour du réveil, nousi n(\ nous laisserons pas, appuyés sur notre conscience 'Vure, sur la légitimité de notre cause et sV.i' notre épée victorieuse, écarter d'un cheveu do ln voie nue nous avons reconnue comme la seula équitable. (Vive a.nnrobation. ) Au milieu de cette confusion des esprits et des sentiments, le peupia allemand continue sa voie avec calme et sécurAé^

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