Le Bruxellois ABONNEMENT POSTAL, ÉD. f Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois F'-3.00-^-2.40 Fr-1.50-Mk-1.20 TIRAGE : 75*000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : Maro de SAI<M Journal Quotidien Indépendant ■ _ I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie. 2.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.50 TÏRAGE : 75.000 Derniers Communiqués Officiels * war SMHiS rriTnr i! 1 T)' nnt.re.s batteries Infir.pa dans 1rs abris ra- I sur le villa ne de Semerunki (f> 7cm. au sud-est I divisant ALLEMANDS BERLIN, i- juillet. — Communiqué de mi di : Théâtre de la guerre à l'Ouest Au nord de la petite rivière d'Ancre, l'en nemi n'a pas renouvelé ses attaques. En re vanche, U a engagé des forces considérable entre l'Ancre et la Somme, d'abord contr notre ligne de front allant de Thiepval pa La Boiselie au bois de Mametz, puis au suc de la Somme, contre nos lignes de Barleux < Bellay. Les pertes qu'il a essuyées sous no feux d'artïlleme et d'infanterie furent pro portionnées aux gros effectifs qu'il avait en gagés. Partout, ses attaques ont été repOus sées. On s'est battu avec acharnement pou. la possession du village de Hardecourt,au non de la Somme. Les Français qui y avaient pé nétré en ont été expulsés. Au nord-est d'Ypre à l'ouest de La Bassée et côté sud-ouest d' Lens, nous avons nettement repoussé des at taques localisées, de même que les vigoureux assauts dirigés, à l'est de la Meuse, contre le « haute batterie de Damloup ». Dans leurs communiqués officiels, les Fran çais ont encore renouvelé l'affirmation qu'il venaient de reconquérir l'ouvrage de Thiau mont et la batterie de Damloup. Ce sont-là des fables non moins fausses qu les chiffres qu'ils donnent relativement au.: prisonniers capturés dans les combats livré sur la Somme. A l[est et au sud-est d'Armen titres,d es patrouilles allemandes ont pénétr. dans les positions anglaises, tandis que, prè d'Exbrucket à l'ouest de Mulhausen, nos dé tcchements d'éclaireurs ont envahi les posi ti-ons françaises. En cet endroit, l'officier e 60 hommes ont été faits prisonniers. Sans au cune perte de notre côté, nous avons ahatti 9 aviateurs ennemis, dont 5 en combat aé rien et Jf par le tir de notredéfense spéciale de tous ces appareils, 6 sont tombés entre no mains. Armées du feldmaréchal-général von Hitidenburg : A la suite de l'activité plus intense déployé en de nombreux endroit i par leur artillerie les Busses ont, le soir et la nuit, attaqué notr-front Narotsch-Smorgon-est de Vischnev, su. plusieurs points; des deux côtés de Smorgon près de Bogucze (au nordeest de Krevo) et d Sl-oikovschtschisna (au sud-est de Vischnev) ils ont engagé des forces considérables. Ils n'ont remporté aucun avantage et on subi de fortes pertes. Armées du feidmaféchal-général prince Léopold de Bavière : Là où les Russes avaient d'abord réussi t progresser, nos puissantes contre-attaques on eu plein succès; elles nous ont en outre per mis de faire prisonniers 13 officiers et 1,88, soldats. Armées du générai von Linsingen : Hier encore, les Russes ont tenté d'arrêté nos progrès en nous opposant des forces impo santés et en partie nouvellement amenées su-le terrain. Ils ont été battus. Nos attaque continuent à progresser. Armée du général comte von Boihmer s Au sud-est de Tlumaez, nos troupes, pro pressant avec rapidité, ont fait reculer le Russes sur une longueur de front de plus d 20 km. et une profondeur dépassant, par en droits, 10 km. Dans les Balkans. Rien d'important à signaler. AUTRICHIENS VIENNE, S juillet. — (Officiel). Théâtre de la guerre russe Rien d'important en Bukovine. Les combat à Kolomea ont augmenté d'extension.Une fort poussée ennemie à l'ouest de la ville a été ai rêtée par une contre-attaque. Au sud-est d Tlumaez (où des troupes allemandes et autn chienes combattent), une attaque de cavaleri russe développée sur un front d'un kïlomètr et demi de largeur, s'est écroulée sous le fe' de notre artillerie et de notre infanterie. Dan la région au sud de Luzk, l'attaque austro allemande a encore gagné du terrain. A l'oues et au nord-ouest de Luzk, de violentes atta ques russes ont été battues et refoulées; d même, une^ attaque de cavalerie ennemie échoué dans la région de Zloczewka. Âu nord est de BaranOivitschi, les troupes allemande d austro-hongroises ont repoussé de fortes al taques préparées d'abord par un violent fe d'artillerie. Les combats durent encore. Théâtre de ia guerre italien 1La grande activité des canons et des lancc 'mines ennemis continue contre le plateau élet de Doberdo, notamment contre le secteur situ au sud du Monte Sei Busi. Par endroits, o en est venu à des combats acharnés au moye de grenades à main. Dans la région de Marmi lata, ainsi qu'à noire front entre la Brenta t l'Adige, nous avons repoussé de nouveau pli sieurs attaques de l'ennemi. Dans la région d jnont Interrotta, le lieutenant Kaiser, à l tête d'une patrouille de six hommes du 26e n jgiment de landwehr austro-hongrois, a rame m 'd'une expédition couronée de succès contre d< ^mitrailleuses ennemies, 266 Italiens faits pr •%oniers, dont quatre officiers. En d'autres et fàroits, nous avenu capturé hier 1J+ officiers t ■S86 hommes. Théâtre de la guerre Sud-Est. ; Aucun changement. TURCS CONSTANTINOPLE, 3 juillet. — Le communiqué officiel russe du 28 juin annonce que des détachements russes auraient, dans la région de Banc et dans la direction de Mossul, rejeté nos troupes hors de leurs positions et s les auraient refoulées vers l'ouest. Cette affir- 5 motion est de pure invention. A Revaudua, les r• Russes, serrés de tous côtés par nos troupes, l depuis des mois, restent à la défensive sans l pouvoir faire le moindre pas en avant. Con-s cernant les opérations dans la région de Banc, il ne s'agit que d'escarmouches insignifiantes entre nos détachements d'éclaireurs et des forces russes, et ces rencontres ont gardé un caractère purement local. Afin de masquer l leurs défaites au front du Caucase et notamment en Perse méridionale, les Russes ont pris s l'habitude d'annoncer,dans leurs communiqués , officiels, de la progression contre Mossul, Drn-bekr et Erzingrian. Nous avions cru que même i l'état-major général russe finirait par se lasser i de répéter constamment ces relations inventées ainsi que de mentionner toujours ces directions. Nous ne serions toutefois pas étonnés ? qu'un jour, vu leur aplomb, ils changent la direction et viennent nous raconter qu'ils ont progressé dans la direction de Constatmople, ; d'Alexandrette ou de Bagdad. CONSTANTINOPLE, 3 juillet. Le quar-' tier général annonce : Au front de l'Irak pas de changement. De la Perse méridionale pas de nouvelles. Au front du Caucase sur l'aile s droite calme. Au centre continue le combat d'artillerie localisé avec interruptions. A l'aile gauche notre offensive au nord du Tsoruk progresse pas à pas avec succès contre la côte. Hier nos colonnes de poursuite se sont empa-1 rées de quelques nouvelles positions ennemies et ont étndu de ce fait leur terrain d'occupation. Nous avons (ait dans ces combats 20 prison-' mers. Deux aviateurs ennemis qui survolaient l'entrée du détroit des Dardanelles ont été forcés par notre feu d prendre leur vol vers Im-bros. Sinon pas de nouvelles. ) FRANÇAIS ; PARIS, 3 juin, 3 h. p. m. — Officiel ; Au nord de la Somme, l'ennemi n'a fait i aucune tentative au cours de la nuit sur les ° positions que nous avons conquises et que nous > organisons. Au sud de la Somme, la lutte s'est poursuivie avec un plein nuccès pour nous ■ dans la journée d'hier et dans la nuit. Nous avons entièrement occupé sur un front ds plus de 5 km. les deux lignes de tranchées de la position ennemie de Mcraucourt qui est ï à nous jusqu'aux abords immédiats d'Assevil-t lers. Entre ces deux positions, nous avons enlevé au cours d'un brillant combat, le village ? d'Eerbé court, organisé défensivement par l'ennemi. Plus au sud, nous avons progressé vers Assevillers, dont les lisières nord et- o-uest r sont entre nos mains. Au nord du village d'Estrées, et entre Es-r trées et Assevillers, nos trOwpes on réalisé de 3 sérieux progrès. De nouveaux prisonniers et des pièces d'artillerie lourde, dont le compte n'est pas encore établi, ont été capturée* par nous au cours s de cette dernière acJioni/A u sud de l'Avre, s dans les régions de DaMovirt et du bois des Loges, nos reconnaissances ont pénétré dans les tranchées ennemies qu'elles ont nettoyées à la grenade. Dans la région d-e Lassigny, un coup de main a réussi sur une tranchée ennemie. Au bois Verlot, près de Canny sur Matz, une autre de nos patrouilles a fait des prisonniers dans la région de Moulin-smts-Touvent. „ En Champagne, une de nos patrouilles a fait quelques prisonniers aux environs de Prunay. e et a ramené une mitrailleuse. Sur la rive gauche de la Meuse, nuit relativement calme,sauf 6 un bombardement de nos positions à l'ouest de e la côte 30//.. Sur la rive droite, ce matin vers i 3 heures 80, après un violent bombardement, s l'ennemi a lancé une forte attaque sur l'ouvrage de Damloup, dont il s'est emparé;mais l notre contre-attaquey déelanchée peu après, a _ refoulé complètement l'adversaire et repris e l'ouvrage. ■x PARIS, 7 juin, 11 h. p. m. Officiel : Au nord de la Sommet où la situation, reste s sans changement, on ne signale aucune action d'infanterie au cours de la journée, u Au sud de la Somme, nos troupes poursui-■ vant leurs succès à l'est du bois de Mcreau-court, se sont emparé ce matin du bois du Cha-- pitre et du village de Feuillières. Plus au sud, ê Asscvillerst centre d'une puissante organisa-é tion défensive ennemie, a été attaqué et en-n levé par notre infanterie après un brillant asti saut. Au sud d'Assevillers, nous avons con-qui s la seconde position ennemie jusqu'aux ■t abords d'Estrées. Au cours de l'après-midi, nous avons dépassé la, seconde position enne-u mie et nous sommes emparés de Buscourt (est a de Feuillières) et de Flaucourt. En cet en-■- droit, le terrain conquis atteint une profon-deur de 5 km. Des détachements de renfort ■s ennemis signalés dans la région de Belloy-en-i- Santerre et d'autres à l'est de Flaucourt ont été pris sous le feu de notre artillerie et dis-:t persés. Dans le matériel tombé entre nos mains, on a pu dénombrer jusqu'à présent 7 batteries dont 3 de gros calibre, une quantité de mitrailleuses et de canons de tranchée. D'autres batteries logées dans les abris et semâtes et plusieurs dans Ilerbécourt, n'on pu encore être dénombrées. Le chiffre des pr\ sonniers valides fait par nos troupes dépass actuellement 8,000. Sur les deux rives de la A^euse, aucune ai tion d'infanterie. Activité moyenne de l'artù lerie sur la rive gauche. Sur la rive droitt bombardement violent de la région de la côt du l'oivrey des secteurs de l'ouvrage de Thiau mont et de la batterie de Damloup qui n' plus été attaquée par l'ennemi au cours de l iournée. ANGLAIS LONDRES, 2 juilet. — Officiel du quartie général britannique ; Pendant toute la journée, la violente bataill a continué sur tout le front entre la Somme t l'Ancre et au nord de l'Ancre> jusques et compris Gommecourt. Nous avons pris, sur notre aile droite, u labyrinthe de tranchées allemandes sur un longueur de 11 kilomètres et sur une profor deur de 000 mètres. Dan\ ce secteur, nou avons également pris d'assaut et occupé les vu lages fortement retranchés de Montauban e de Mametz. Au centre, nous nous somme emparés, sur un front de jdus de 6 1/2 kilc mètres, de divers points mis en état de di fense. A l'est, à d'autres endroits, l'ennemi s maintient encore et le combat continue vit lemment. Une bataille tout aussi acharnée se livre a nord dt l'Ancre et près de Gommecourt ; non n'a.vons pas réussi à conserver quelques point du terrain que nous avions conquis lors d notre première attaque, tandis que d'autre secteurs sont restés en notre pouvoir. Jusqu'à présent, nous avons fait prisonnier plus de 2,000 Allemands, parmi lesquels deu commandants de régiment et t'état-major fou entier d'un régiment. Le grand nombre d'ennemis morts que non avons trouvés sur le champ de bataille prouv que les pertes des Allemands ont été impôt tantes, suptout dans la région de Fricourt. T,i nvit 'ip.rinbrr des , ' - '.mhements //r. fil. troupes ont pénétré sar différents points dan les tranchées allemandes entre Souchez et Au bert, et ont infligé de fortes pertes aux troupe qui les occupaient. Un de ces détachement fait 18 prisonniers. Malgré un vent violent, nos aviateurs on déployé une grande et fructueuse activité. Il ont lancé de niftnbreuses bombes sur des dt pôts ennemis, des points de croisements d voies ferrées, des batteries, des tranchées, etc Il n'est pas possible de donner des détails su ces opérations aériencs, tous les rapports n'i tant pas encore rentrés. Nos avions ont attaqué un train de marchar, dises entre Douai et Cambrai. Un de nos a], pareils s'est approché à 300 mètres du sol t a fait sauter un wagon. Nos aviateurs ont v les flammes gagner tous les wagons et ont et tendu plusieurs explosions. LONDRES, 2 juillet. — Le général Hat annonce : Aujourd'hui des combats pénibli entre l'Ancre et la Somme, particulièremer, à Fricourt et à La Boisselle. Fricourt, qui été pris à 2 heures de l'après-midi, se troui en notre pouvoir. A l'est du village, nous avor fait quelques progrès. Dans le voisinage de L B iisselle,l'ennemi oppose une résistance tenact mais nos troupes font des progrès satisfaisant Une quantité considérable de matériel o guerre est tombée entre nos mains, mais noi ne possédons pas encore des détails. Sur l'auti côté de la vallée de l'Ancre, la situation n' pas subi de changement. La situation généra peut être considérée comme favorable. Des nouvelles, nous parvenues plus récenti relatives aux pertes subies par l'ennemi, moi trent que nos premières estimations ont éi prises trop basses. Hier, nos avions ont déployé une granc activité. Ils ont appuyé l'attaque prenoncl au nord de ia Somme et nous ont rendu d-services appréciables lors de notre avanc De nombreux quartiers généraux ennemis des points de jonction de chemin de fer ont é attaqués à coups de bombes. Au cours d'ur ataque, nos avions ont été attaqués par 20 a; pareils du modèle « Fokker ». Ceux-ci ont ê ■pourchassés. Deux avions ennemis se sont aba tus et ont été détruits. Quelques raids de r conaissance sur de longues distances ont ê effectués malgré de nombreuses tentatives d'. l ions ennemis d'empêcher ces entreprises.Tro de nos avions sont portés manquants. Nos ba Ions captifs ont été toute la journée dans l'ai RUSSES PETROGRAD, 2 juilet. — L'ennemi co tinue à lancer des attaques acharnées dont quelques secteurs entre le Styr et le Stochod au sud du Stochod. Hier après-midi, l'artiUerie ennemie lan des rafales de projectiles dans la région i Kobcze (6 km.) et Helenoiv/ca (7 km. au su ouest de Soleul) et Kuchary (9 km. au nor ouest de Sokul) et l'ennemi déclancha e suite une attaque énergique que nous repoi sûmes. Au nord -est de Eisielin, près du village Trysten, nous remarquâmes à temps des rt semblements ennemis que nos feux d'artillei dispersèrent. L'ennemi prit la fuite. Au sud-st de Kisiehn, notre feu arrêta u offensive en formations serrées de l'enne; t- sur le village de Semerynki (5 km. au sud t de Kisiehn). Dans la même région, aux abo du village de Zubilno, un violent combat e lieu. Au sud du village de Zatoursky, près du lage de Kosceuo, nous arrêtâmes une atta< autrichienne par une contre-attaque. , Nous repoussâmes toutes les tentatives e l'ennemi en voie de passer la Schara au s - ouest de Lipsk, et au sud de Baranowitsi a ITALIENS ROME, 2 juillet. — Entre l'Adige et Brenta, nos troupes persistèrent, inlassabi dans leur action offensive. r Dans le Vallarsa, notre infanterie commet l'attaque de la forte ligne ennemie entre i e gnato/ta et Fopjnano. t Nos batteries canonnent sans répit l efort y Pozzacchio. Sur le Pasubio, l'adversaire continue à op i s':r une résistance tenace sur les positions f e tifiées du mont Spil à Cosmagnon. Dans le secteur Posina-Astico, nous cor s nuons à compléter la conquête du Mont M et nous occupâmes les pentes sud du Mont < t luggio. s Des détachements ennemis retranchés nord de Pedescalo ont été attaqués et mis fuite par nos troupes. Ils nous abandonné?'< e des armes et des munitions Sur le plateau d'Asiago, nos détacheme gardent le contact avec l'ennemi sur la r 'i nord de la vallée Assa. s Sur le reste du front,jusqu'au Carso (Kari s on ne signale aucun événement important, e Dans le secteur de Selz-Monfalcorie, nos tri s pes prirent d'assaut de nouveaux retranc. ments et firent 196 prisonniers. s Une contre-attaque tentée par l'adversa x, fut repoussée avec de très fortes pertes pi t lui. Des avions ennemis lancèrent des bom s sur Marostica et sur diverses localités en a e de l'Isonzo. Il n'y a aucune victime. Les dég sont insignifiants. nnra^Vv-rStiii IBlui f Dernières Depêciies s L'offensive aiiglo-ïrançaise i Genève, 3 juillet. — D© la «Neue Ziircil Zeitung» : Ce n'esb que le coure des comb t des trois ou quatre journées prochaines i s fera voir si oui ou non l'offensive est destii à un succès. Ce qui s'est passé jusqu'à prés* e montre que, partout, les troupes anglo-fr: !- çaises chargées d'enfoncer le front des A r mands ont trouvé ceux-ci bien proparés, t ~ bataille des p'us terribles viemt de oommen et décidera probablement de la suite. Dep des mois, l'Angleterre et la Franoe avab fait des préparatifs inouïs à cet effet. La t i tative va coûter des flots de sang. u Dieu veuille protéger ceux dont la ca *■" touche doublement nos cœurs en ces jours. Genève, 3 juillet. — Le «Seoolo» de Mi 9 est informé par son correspond a ut paris 's que Paris est fiévreux et impatient. Les jo t naux n'annoncent que des événements i a susceptibles de calmer le public, par exemj 6 ,jue le général Foch opère simultanément a !S le oommandemesnt de l'armée anglais©, que a tain commande un groupe d'armée entière '> même que Jayolle eb que le général Gour; est en Champagne. Copenhague, 3 juillet. — Du «Politâkem 's Les attaques anglaises au front d'Ouest e fait prendre à la guerre un point qui sorti ta être culminant. La tension est très gran e on s'attend, soit à une victoire, soit à la < titude que la victoire est impossible tant d 's côté que de l'autre. Après les combats l~ mois qui vont suivre, il y aura sûrement é moment psychologique où le futur médiat de la paix aura des chances d'être éoouté. 'e tout cas, si la guerre devait encore durer 'e couple d'années, l'Europe serait complétera *s perdue. » z' Appréciation suédoise sur l'offensive angli Stockholm, 3 juillet. — Du a Stockho c Dagbladet » : « ... Jusqu'à ce moment 6 gain de terrain semble être très petit; n part l'offensive anglaise n'a pu percer le fi ^ ennemi. Il sera intéressant de voir tout < bord si les Alliés auront dans leur entrep l'endurance dont ils ont tant parlé. » % Les vieli mes indirectes de la guerre. ■s Berlin, 4 juillet. — Encore une fois, la I nonnade, les bombes d'aviation do nos ad" r saires ont causé de très lourdes pertes sang' tes parmi la population paisible du ïerrit franco-belge occupé par nous. D'après i- liste dressée nominativement avec soin pa re «Gazette des Ardcmnes» ont été victimes et mois de juin 1916 du fou de leurs propres i citoyens : tués : 6 hommes, 6 femmes et 6 ça fants; bleœés : 12 hommes, 27 femmes el le enfants. d- Parmi les blessés, un homme a succa c?- aux suites de ses blessures. D'après cela n- chiffre total, depuis septembre 1915, des is- times constatées de la canonnade anglaise. ge et française parmi les habitaffita du ] ie allié 6'élève à 1,473 personnes. <s- Les intentions militaires anglaises ■ie avant la guerre Berlin, 4 juillet. — Le «Nordd. Allg. I ne du 20 mai 1915 contenait un rapport de 1 ni cien Conseil Impérial à Jokaaneslrarg, re est duisant un entretien entre le général Towns-rds hend et Lord Roberts au sujet des intentions zut militaires d© l'Angleterre. D'après les affirmations de Townshend, Lord Roberts aurait vil- déclaré à cette époque qu'une guerre éclate-{ue rait positivement entre la France et l'Allemagne, dans laquelle l'Angleterre se mettrait du de côté des Français. ud- Tout le plan militaire avait été préparé dans hi. les moindres détails entre la. France et l'Angleterre). L'Angleterre devait jeter 120,000 hommes dans la région de Lille. Un représentant du journal turc «Helal» a 63' eu un entretien avec le général Townskend, fait prisonnier à Kut el Amara, à son arrivée 7^a en Turquie, entretien publié dans 1' «Helal» J du 17 juin. Le correspondant signala au gé-^ néral l'article du «Nordd. Allg. Ztg»; voici ce qui a été dit littéralement dans l'entretien : Quand je communiquai au général la publioa-n0 tion du journal et que je lui demandai des explications, je croyais un instant qu'il aurait ç. démenti d'une façon ou l'autre oetta publication. Mais il n'en a pas été ainsi. U réfléchit A}° un instant, comme voulant rassembler ses souvenirs, m'adressa quelques questions et me répondit finalement : « Qui sait, peut-être l'ai- ie fait.. » en J ,ni Notre nouvelle émanait d'une source autorisée; le doute sur son exactitude était ex-nis du. En tous cas, il est intéressant que le goj lve néral Townshend la confirme indirectement. La question irlandaise. t), Londres, 4 juillet. — La commission d'enquête de la révolution irlandaise déclare : La >u- cause principale de la révolte paraît être d'a-he- voir laissé croître la licence sans l'enrayer, et> le fait que depuis plusieurs années l'Irlande ire a été régie d'après le pricipe qu'il était plus >ur sûr et plus intelligent de ne pas appliquer la sévérité de la loi, si de cette manière on j>ou-'■>es vait éviter un choc avec les partis ou le peu-val , pie. Cette aversion pour l'application de la âts loi et pour le maintien de l'ordre, doit être attribuée à la grande pression que les députés irlandais exerçaient au Parlement. Lord Wim- IwrrîA- Invri c^- p/vn cricrixîjrnJ J qui a été nommé en février 1915, n'a d'aucune manière été responsable de la politique du gou-verment. Le secrétaire général Birrell, comme ier chef administratif du gouvernement d'Irlan-ats de, est principalement responsable de la situa-tion qu'on a laissé se développer, ainsi que de lt:e l'explosion du mouvement. Aucune responsa->nt bilité n'incombe aux autorités militaires,puis-in_ que la loyauté des constables royaux irlandais 1^. eb de la police irlandaise ne mérite que des ne louanges. cer Casoment en appel. uis Londres, 4 juillet. — Le «Times» annonce : jmt Le procès d'appel contre Casement aura lieu an- le 17 juillet. Troubles dans la province cosaque d'Ukraïho lis© Berlin, 4 juillet. — On mande d© Stockholm au « Berliner Tageblatt » : « Une vive agita-lan tion règne parmi les cosaques du district de ien Kuban, lesquels auraient emprisonné de nom-ur- breux fonctionnaires russes e-t auraient même ion tué certains d'entre eux.. Tout ce qui était pro->le, priété russe fut déclaré hors la loi, les maisons vee de commerce furent pillées, leurs occupants Pé- mis à mort par d'atroces supplices. Oes trou-> de bles sont officiellement attribués à la cherté nid de6 vivres, mais, en réalité, 0s seraient plutôt dus à l'hostilité des cosaques contre la guerre » : et contre le régime russe, dont la gestion déj ont feotueuse entraîne la ruine pour cette région, ble On peut constater, en Ukraine, que le mouvo-de; ment russophobe se généralise; le gouverneur jer- de cette province a demandé à Pétrograd dei? 'un troupes pour le réprimer et a promulgué un des déoret où il déclare entre autres qu'on se rend un coupable de la plus insensée trahison en tom-eur bant dans le dos des Kusse3 au moment où En ceux-ci marchent à la victoire, une Inventions italiennes, ent Vienne, 1er juillet. — Le quartier général annonce ; Le communiqué italien du 27 juin lise elèvo aoanme témoignage de notre barbarie mis qu'Asiago et d'autres localités florissantes etnb le été transformées par l'ennemi en amas de rui-ills nés fumantes. A l'encontre de cette affirma-ont tion, il doit être établi que sans doule pendant, l'a- les combats près d'Asiago quelques maisons do rise la ville et des localités environnantes ont souffert d© notre canonnade. Mais les dégâts d'Asiago n'ont été produits que par le feu de l'ar-ca- tillerie italienne qui, après la prise de la ville ?er- par nos troupes, a soumis des quartiers en-an- tiers à sa lourde canonnade et les a complète»* aire ment détruite, de sorte qu'actuellement, en une effet, Asiago est un amas de ruines. C'est donc r la une déformation consciente des faits, lorsque au le coanmandement italien tente de représon-;on- ter la destruction' de la ville qui a été effeo-en- tuéo par l'artillerie italienne, comme un té-; 13 moignage de notre barbarie. De même manière doivent être acceptées les irbé autres affirmations du communiqué de Cador-, le lia. C'est ainsi que les conquêtes qui y sont vie- mentionnées doivent être comprises dans ce bel- sens que les Italiens se sont emparés des ter* >ays ritoires que nous avons évacués sans aucune résistance, ou tout au plus sous le feu dea pa-: trouilles que noua y avions laissées. Des Ooan-bats do plus grande importance ont eu lieu itg» I seulement sur la nouvelle ligne de résistance 'an- I choisie par nous et se sont terminés générale^ pro- | ment ©n défaveur des Italiens,. CINQ CENTIMES Mercredi 5 Juillet 1916 3mo Année S - Ed. B i -N.63

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