Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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07 januari 1917
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s.n. 1917, 07 Januari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6w65d/
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Ir. 5.0Î Nécrologie. » 2.0(1 Annonces commerciales . 1.S0 » financières. . . 0.5C PETITES ANNONCES La pelite ligne 0.^rJ La grande ligne. . . . . * 0./5 TIRAGE: ©O.OOO PAR JOUR mSS^SmSSiEJH2? «■EBBBK9T Wj 8P 9 * SflMP -a**»**: W Rédacteur en Chef : -m8 Sic.-2 a®®*© S sa Rédaction, Administration, Publicité, Vente : 8 | 3Vtr*i-o do (X^T*T\T JOMrllcIl QHIIYllXlCu ISluGPGIlflIlalI ® BRUXELLES, 45, RUE I1ENRI MAUS | DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS l/CK lvî ALLEMAND» BERLIN, t> janvier (midi), ojficicl ; Théâtre de la guerre a l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier iSupp-rechl de Bavière : .'lu cours de la soirce, intense tulle à'artillerie dans ta boucle d'Ypres, des deux rives de la Somme et dans quelques secteurs isolés du front en Champagne et sur la Meuse. A Serre, au nord de l'Ancre, quelques Anglais ont pénétré, au cours d'une attaque nocturne, dans la tranchée la plus avancée. Nos troupes d'attaque ont ramené quelques prisonniers des lignes françaises dans la région de Massiges et du front septentrional de Verdun. Théâtre de la guerre à l'Eiït. Front du général feld • maréchal prince Leopuld do Bavière : Après l'échec de leurs poussées prononcées hier matin, h s Russes ont renouvelé leuis attaques,après une violente préparation d'artillerie, avec de frais contingents, entre la côte et la route Mi'au-Riga. A l'est de i'Ao, ils ont pu pénétrer, à travers d'un marais gelé, dans notre position sur la.largeur d'un bataillon. Sur tous les autres points, ils furent repoussés. Ail cours de contre-attaques, 900 soldais et plusieurs mitrailleuses sont testés en nos mains. D.. s attaques d'imités russes plus ou moins failles en de nombreux endroits du front de la Duna, ainsi qu'an nord du lac de Mladziol, n'ont obtenu aucun succès. Front du générât-colonel archiduc Joseph: Dans la vallée méridionale des Carpathes boisées, vigoureuse lutte d'artillerie. Des troupes atts-tro-Jiongroisis ont refoulé des bataillons russes an nord-est de Kirlibaba. Au. sud de la vallée du Trotosul, des régiments bavarois et austro-hongrois ont pris d'assaut de vastes installations de déjense de l'ennemi entre Co-tumbu et Mont Fultucanu. Une perte de plus de 300 ptisonnieis se joint aux lourdes pertes sanglantes subies par l'adversaire. Entre Mont Casinului cl la vallée de Susita, plusieurs' points d'appui ont été pris. Les colonnes allcmmdes, après avoir chassé l'ennemi des positions des hauteurs, ont pénétré, an sud-est do Scvejn, le long des vallées vers le i. d-est. Groupe d'armée du feld - maréchal géné-1 rai ton lYfaëiicnseît Après un vigoureuse préparation d artillerie, les, divisions du lieutenant général Schmidt v. Knobels-dorff (Henii) et v. Oetinger, sous le commandement du lieutenant général Kiihrte, ont pris d'assaut la position des Russes, fortement, oiganisée, pouivue d'obstacles .// fil barbelé et d'installations défensives des flancs, depuis Tartaiu jusqu'à Rim-iiieeni, se sont empalées de ces localités et se sont avancées à travers le secteur de rivière marécageux vers le Sercth. L'adversaire y tient encore quelques villages, d'où il a déclanché des contre-poussées infructueuses. Au cours de ces combats, (c 26e régiment d'infanterie de réserve de Magde-J.ourg s'est distingué. Plus au sud-est, le corps de cavalerie renforcé du lieutenant général comte v. S hrrytiow a pris Ojaneasca, Gubanca el Maxineni. Des troupes d'avant-garde ont atteint le Sereth.De vant l'armée du générât d'infanterie Kosch, les Pusses ont cessé de résister au sud du Sereth, dans h nuit du 4 au .5, el se sont retirés, en sacrifiant de fortes arrière-gardes, sur la rive noid. Des cavaliers allemands et bulgares par l'ouest, el << l'est par le Dcnube, l'infanterie allemande et bulgare ont pénétré dans lirait a. La principale ville commerciale roumaine se trouve ainsi aux mains des coalisés. Dans la Dobroudscha, la troisi me année bulgare, ù laquelle appartiennent des troupes allemandes, 1 nlgares ci ottomanes, sous le commandcmeni du ; ''aérai Nrrezefi, ont accompli leur mission rapidement et définitive ment. Plus un soldat russe ni roumain ne se trouve encore dans le pays. Les nouvelles opérations projetées sont commencées. Ga-ktlz se trouve sous notre feu. Front macédonien ; Feu d'artillerie; sur la Strouma, escarmouches de patrouilles. Du côté de la mer, les villes grecques du littoral, cnire l'embouchure de la Strouma cl celle de la Mesta, ont été bombardées par les navires de l'Entente. BERLIN, 5 janv. — Ojliciel, soir : Duns la Grande Valachie, Braïla, la ville commerciale principale de la Roumanie, a été prise par des troupes alternatives et bulgares. La Doorouascha est complètement déblayée d'ennemis. Déclaration de l'empereur ii'AUen«ujiic au sujet un ic-his de la note pacifique. BERLIN, 5 janvier. — Officiel : A mon armée et cl ma marine! t D'accord avec les Souverains qui me sont alliés, t'avais proposé à nos ennemis d'entrer sans tarder en pourparlers de paix, mais les ennemis ont refusé ma proposition. Leur fringale de puissance veut anéantir l'Allemagne. La guerre suit son cours■ Devant Dieu et les hommes, la lourde responsabilité de tous les terribles holocaustes que na volonté eéit voulu vous épargner. Justement indignés éi cause d.i forfait arrogant des ennemis^ el animés de la volonté de défendre nos biens les plus sacrés el d assurer un avenir heureux à la Patrie, vous deviendrez d'acier. Nos ennemis ont refusé l'accord que je leur proposais. Avec l'aide de Dieu, nous les y obligerons par la force des armes! Grand quartier général, 5 janvier isll. (s.) GUILLAUME 1. R. AUTRICHIENS VIENNE, 5 janvier ; théâtre du la guerre à l'Est, Dans la Dobroudscha les Aillés s'avancent contre Braïla et Galal:. Au sud et au sud-ouest de La-tiniil sur le Buznul, des troupes austro-hongroises et allemandes ont percé les lignes ennemies. Non* avons fait 1,400 prisonniers. Près de Rimnicul des régiments allemands ont pris d'assaut plusieurs localités. Dans les montagnes au nord-ouest d'Odobcsci, l'ennemi a été chass ' de quelques positions de hauteur.A l'est de Negrilcsci, près de Sovcja cl Harja, les ataques des années coalisées continuent également à pi ogressei. Entre Dont Watra el Czolcanesii foi le activité d'éclaiieurs russes. Les détachements ennemis ont été rcjeiés partout. Plus au nord i! n'y a rien à signaler chez les troupes impériales et royales. théâtre de la guerre italien. Théâtre de la guerre Sud-Est. Situation inchangé. TURCS G ON STAN TIN OPLE, 5 janvier : Front du tigre : Lue attaque prononcée par six butaiilons ennemis contre nos positions piis d'Imam Munamed, dans la nuit du 3 janvier, a été repoussée. L'adversaire a subi de grandes perleI et s'est enfui dans ses tranchées. Frtmt en Perso : L'ennemi a attaqué, le 2 janvier, avec plusieurs bataillons d'injanteric et deux bataillons de cavale-lie. nos positions éi l'est de Hamadan. Il fut com-plèicment battu et laissa 100 morts sur le terrain. Nous avons pu constater le tiansporl de nombreux blessés sur ses lignes de retraite. Outre un grand nombre de prisonniers, l'ennemi a subi une perte de plus de 100 morts. Nos pertes, pur contre, furent insignifiantes. L'attaque prononcée par l'ennemi à l aide de son infanterie et de sa cavalerie conhc nos troupes de couverture cantonnées à Sakiz, fut repoussée avec de lourdes perles. Front du Caucase : Trois compagnies ennemies ont tenté une attaque contre noire position au nord-ouest de Kighi. Elles furent repoussées avec des ici tes importantes. BULGARES SOFIA,*6 janv. — Comm. off. du 5 coûtant : Front en Macédoine : Dans quelques secteurs du fiom faible, canonnade ennemie . Duns la boucle de la Czema le lieutenant aviateur Branàek a abatlu son deuxième ballon captif, qui est tombé en flammes c< Negotschani. Front en itounianic ; • Dans la Dobroud/a, les Russes, repoussés éi Marin et à Jijiïa se sont retirés vers Braïla. Des troupes bulgares et v lit mandes les ont poursuivis jus-■ qu'éi la rive droite du Danube et ont occupé ensuite le village de Geccl, en /ace de Braïla. L'aile gauche ae l'ennemi a tenté de se maintenir dans le coin nord-ouest de la Dobrudja ù Vacareni ef sur la hauteur 162. Malgré cela, l'ennemi, « la suite d'une violente poussfe de nos valeureux régiments d'infanterie n. 35 et 36, efficacement secondés par l'artillerie, fut également refoulé ici sur l'étroite langue de terre sur la route conduisant ci GeJ.alz. Le nombre des prisonniers faits ici, s'élève à 1,300 solaats. A Isaccea canonnade réciproqve. Des tneni-tors ennemis ont bombardé Tuicea. FRANÇAIS PARIS, 5 janvier, 3 h. p. m., officiel: Au cours tie la nuit, assez grande activité des deux artilleries dans les secteurs de Douaiitnoni et de Vaux. Nuit calme partout ailleurs. Aviation. Dans la nuit du 4 au S janvier, 20 de nos avions ont effectué divers bombprdemc nts des terrains d'aviation ennemis de Matigny, Haucourt, Iles el Bernes. Les gares de Rouilly, Athies et de Villeconrt, el les canton/iements de Roye ont reçu ite nombreux projeitilcs. PARIS, 5 janvier, 11 h. p. m.,, officiel; En Champagne, r encontre de patrouilles en divers points. Sur la rive gauche de la Meuse, nous avons repoussé aisément une attaque contre un de nos petits postes à l'est de la côte 214. Assez grande activité des deux artilleries sur le front de la Woëve. journée calme-sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 4 janvier. — Officiel : Après une préparation d'artillerie, nos troupes ont attaqué Us hauteurs au sud de la ville de Batogu et on! bousculé la position de l'ennemi, qui a opposé une résistance opiniâtre .Nous avons fait 600 prisonniers et nous sommes emparés de 8 canons,d'une mitrailleuse,d'un lance-mines et d'un Imce-bombes. Nous avons repoussé avec de fortes pertes pour l'ennemi six ataques acharnées contre nos t. un-cirées au sud-est de Targu-Ocna, dans la vallée de Trot us. Deux attaques dirigées contre une des hauteurs au uord-est de Sosniezô ont été enrayées par noire feu-Sur tout le fwnt, depuis Focsani jusqu'au. Danube, feu réciproque. Dans la Dobroudscha, nous avons anéanti un poste bulgare au cours d'une attaque de nuit. Hier malin, l'ennemi a prononcé, dans la légion de Marin, une attaque qui a été repousséa; Plus tard, dans la journée l'ennemi a renouvelé son attaque et a refoulé nos troupes, e]ui ont commencé à se retirer vers Braiia. Des attaques ennemies sur les hauteurs et l'est de Vtcerini, à 15 vérstes à l'est de Braïla, ont été repoussées. ITALIENS ROME, 4 janvier. - Officiel : Au front du Trentin, l'artillerie ennemie a bombardé l'eio et Arziero, dans.la vallée d'.Aspi:h, ainsi qu'Asiago et Gallio; elle a été réduite au silence p«r le violent contre-feu de nos batteries. Sur le reste du front, due: d'artillerie, particuliè rement violer.! sur le Ciaso, où nous avons culbut la défense ennemie près de Jukali, au sud-ouest d Castagnavizza. ANGLAIS LONDRES, -f janvier. — Officiel du soir : Hier, nous avons attaqué avci succès les iran chées ennemies an nord-est d'Arras. Au petit jour, nous avor- pénétré « deux en droits dans les ix>sitions enne lies dans te voisinag de Wytschaele. A l'est d'Arriientièrcs, ap ls un violent bombai dément, un détachement ahemand a tenté d'appro cher de nos transitées, mais il a été repoussé ave pertes avant d'avoir pu atteindre nos lignes. Aux premières heures dit jour, l ennemi a fax sc.uter une mine av. nord de 'a redoute de Bluff. Pa de dégâts. Près d'Ypres, le jeu de l'artillerie ennemie < tlé très violent. Ailleurs, canonnades inlcrmitlcn tes de pari el d'autre. Perm&res îiepëclies l.a situation a Athènes. Berlin, 6 janv. — On . \aiiue ac La haye ai n Berline r Lokal Anzeîger. : On ma:iac tie Pari au «Morniog Pos; à que ia situation à Athènes es très critique par suite des tllets du blocus. Jour nellement eu se bat pour ..voir du pain. 11 n'y : plus que pour 15 jours do provisions en cet cale: et en farine. La population se trouve tout à iai sous la ftrule des résarvlsus, qui sont tout à fai maîtres de la situation. Les îuodifteStïons au t -.te de la réponse de l'Entente. Berlin, 0 janv. — La r.o e remise le 2 janvie par l'Entente peu- être p.ibl'ée, moyennant le: modifications suivantes : « Le commencement de la note doit être conei en ces termes : Bitlin, fc janvier. — La note-ré ponse des gouvernement (ennemis a été remise ; présent par l'ambassadeur espagnol aux ambassa deurs américain et suisse {La tisduction de la,nets est la stirvan'e : « Les ^(kvernements coalisés d> Belgique, France, Gn:c ..^-etagne, Italie, Japon Il ./ i: r£" la J.'îer.'-e d-:- îa liber;-' desjnati >as e; IK les :■ l'en gagement conclu de ne déposer séparément b: armes. ont conclu... » ' Ensuite il faut lire plus loin : « ... Il repose su: la négation systématique du caractère de la lutt< dans le passé, dans le présent et dans l'avenir. » En ce qui concerne le passé, la note passe et revue le fait des dates et des chiffres, la cc-nstata tion de ce que ia guerre a été voulue, provoquée e déclarée par l'Allemagne et f Autriche-Hongrie. / La Haye, ce fut le représentant a.lemand qui re poussa toute proposition de désarmement. En juii let 1914, ce fut l'Autriche-Hongrie qui, après avoii adressé à la Serbie un ultimatum sans précédent déclara cette, guerre, maigré la satisfaction immé diatement accordée. Sur ces entrefaites, les Puis sances centrales ont repoussé toutes les tentatives faites par l'Entente pour amener une solution paci fiqup d'un combat local. L'offre de conférence faite par l'Angleterre, !i proposition française, une commission internatio nale, la prière de l'Empereur de Russie à l'Empe reur d'Allemagne de soumettre à un tribunal d'ar bitrage le conflit survenu entre la Russie et l'Au triche-Hongrie, tous ces efforts sont restés san: réponse et sans suite de la part de l'Allemagne. Lî Bs.giqtie fut envahie par un empire qui s'était port< garant de sa neutralité et qui n'a pas craint de dé clarer que les traités étaient « des chiffons de pa pier » et qi-e la « nécessité ne connaissait point d< loi ». Pour ce qui concerne le présent, c'est la préten due offre de l'Allemagne.., Plus loin i! y est di» : « Elle essaie finalemen de justifier d'avance, aux yeux du monde, de nou veaux crimes, notamment la guerre sous-marine les déportations, les travaux forcés et la levée pa force des sujets d'un Etat contre leur propre pays la violation de la neutralité... » « Enttoute conscience.,. » Une phrase ultérieure commence, modifiée de li façon suivante : « ... Les puissances alliées s'ei tiennent à établir, en fin de compte, les considéra lions suivantes... » La souscription de 1a note porte : Paris, le 30 dé ceinbre lOitj. Les propositions de paix. Vienne, 5 janv. — L'ambassadeur améncaii Parfield a remis aujourd'hui, au ministère des Af faites Etrangères, la note contenant la réponse d' l'Entente à l'offre de paix de la Quadruplice di 12 décembre. Le contenu de la note concorde ab solument avec l'information publiée le 30 décern bre par l'Agence Havas. Une Française contre l'attitude bclliijutusc de r \ngletcrrc. . Madame François Lafitte-Cyon écrit dans uni lettre adressée au « Manchester Guardian » du h décembre ; Comme Française, née dans la partie du Nord* d< la France qui est occupée actuellement par les AUe mands, qui y a laissé ses plus chers rarents, j'ex prime ma plus profonde indignation au sujet de 1: façon dont la plus grande parue de la presse ang'ais a raillé la proposition de paix allemande. La doîîruclitm des petits Etats. L'ancien ministre.-p: 'aident hollandais Dr Kuy per commente dans le « Standaard », la situation de «Petits Etats» e t demande si un petit Etat quelconqu s'est vu annexer dans les dernières 16 années d ce siècie -les rarties .'.e son territoire par une graii i sont ces petits pays, et quelle est la grande puis-e sance qui les a annexés à son Empire. L'histoire, dit le Dr Kuyper, nous répond que pendant le XXe siècle les petits Etats suivants ont cessé d'e\iste<- : 1. La République sud-alricaine ; 2. L'Etat libre d'Orange; 3. L'Egypte ; ~ 4. Le Souian. Qui a détruit la République sud-africaine? L'Angleterre. Qui a détruit l'Eiat libre d'Orange? L'Angleterre. Qui a soumis i'Lfeypte adminisactivement? L'Angleterre. Qui s'est accaparé du Soudan? L'Angleterre. On pourrait également mentionner Chypre. Et si 1 ou se demande queis Etats la partie adverse a avalés, la réponse sera : La Pologne s été délivrée, la Lithuanie également ; la Belgique, la Serbie et le' Monténégro ont bien été occupés, mais avec la déclara!ion.expresse qu'ils recouvreraient letu existence. LA PAIX SON EXCELLENCE HAMMANN AU SUJET DE LA NOTE DE L'ENTENTE Le directeur du département des affaires étrangères de l'Empire allemand, le Dr Hammann, qui a pris sa retraite au renouvellement de l'année, s'est exprimé cans les termes suivants à un membre de ia rédaction de la Société d'iniormation trans-océa-nique, au sujet de la note-réponse de l'Entente à la proposition de paix allemande et dont le texte a été pubii'5 par l'agence Havas. Son Excellence hammann fait partie des personnalités en Allemagne, qui ont vu de près ia politique étrangère des dernières dizaines d'annéis, à laquelle il a col.aboré en paifie. Il a déclaré que les dc.ibéiations au sujet de la proposition de paix en Allemagne datent déjà des derniers jours du mois d octobre. Déjà à cette époque on avait en haut lieu l'intention de faire une tentative franche-et honnûe pour faire cesser une effusion de sang si inutile. m' - i 'i tgpr o aie de !a note de l'Entente, Son Excellence Hammann répliqua : « Si je veux résumer mon opinion en un mot, je devrais dire •: Au lieu de se mettre à la table de la paix, 1 Entente s'est mis sur le siège du juge. Rien ne semble avoir été oublié de ce qui pourrait servir à provoquer chez les neuttes de mauvaises dispositions vis-à-vis de nous. L'accentuation de la question des nationalités dans'la note de réponse, démontre de quels moyens l'Entente se sert en cette occurrence. L'Entente croit pouvoir utiliser ce principe pour faire appel aux peuples neutres contre nous. En réalité aucun peuple ne peut apprécier mieux ce principe que le peuple allemand, car aucune grande nation civilisée n'a plus souffert et plus combattu pour qu'il ne soit pas asservi et morcelé. Aucune grande nation autre que la nation allemande n'a moins à craindre de l'exercice de ce principe. L'Allemagne approuverait complètement la sanction de ce principe de nationalité en Egypte, aux Indes, au Maroc, en Irlande, dans le pays des Boers, pour ne pas parler des peuples de la Russie. L'Allemagne a été maltraitée pendant des siècles, en violation du principe de la nationalité, par ses voisins. Encore en 1806, il y a donc exactement 50 ans, elle a dù accepter, lors de la paix de Ni-l'.olsburg, à la demande de Napoléon III, une disposition qui permettait aux i-'tats de l'Allemagne méridionale de créer une féd ration spéciale. L'arrière-pensée était de fonder une nouvelle fédération du Rhin. » Et la libre existence des petits peuples? k Celle-ci également a été mise remarquablement t en lumière pendant la guerre actuelle. II y a seulement peu de semaines que le ministre dirigeant anglais qualifiait le malheur de la Roumanie, d'une « méprise grossière ». Cette méprise a entraîné dans la misère toute une nation. La Roumanie a été attirée dans la guerre par des menées obscures. Jetez donc un regard sur la Grèce ! Là l'Entente a occupé, contre tous les droits des gens, , des ports, des chemins de fc-r, des câbles, des stations postales, des régions entières; là elle a simplement pris ce dont elle avait besoin et ce que l'Entente n'a pu prendre, elle l'a imposé par le blocus et,1a faim. Ou en est-on avec le reproche que l'Allemagne a refusé, dans la semaine critique de juillet 1914, la 1 proposition anglaise en vue d'une conférence et " qu'elle a ainsi rendu la guerre inévitable? « Cette proposition de conférence a été. faite par ' Grey le 26 juillet. Elle visait une conférence de Grey avec des représentants de la France, de l'Italie et de I Allemagne.pour rechercher une issue pacifique dans la situation si difficile.La première condition à l'éventualité d'une pareille conférence, aurait dû être stipulée en ce sens que le cabinet de 5 St-Pétersbourg devait approuver cette conférence, ' mais Sasauow répendit évasivement à la proposition, en s'appuyant sur les pourparlers commencés dans - des conditions favorables ,avcc l'ambassadeur autrichien h St-Poters^ourg. Le lendemain Grey même- se rallia à la proposition allemande qu'une en- 3 tente directe entre Vienne et Pétersbourg serait - plus rapidement efficace. Le 28 juillet Grey télégraphia à Goschen: « 'vussi longtemps qu il existe une perspective d'entente entre l'Autriche et la Russie, je renoncerais à toute autre proposition, attendu s que j'approuve complètement que cette méthode est ; préférable à toute autre.» On peut recommandera chacun la lecture du livre fc' " ■ m cherche à s'éclairer sur ces points ia vuntaDie cause ae ia guerre «ans «es Bwiraucuw pendant la dernière semaine de juillet 1914. C'était à cette époque la première impulston à la guerre, n'ais on doit en chercher la caus„ a une époque beaucoup plus antérieure. Depuis le traité ang.o-français de 1904, il avait été créé en France una littérature perfectionnée, qui préconisait franche ment et à grands cris, la conquête de l'AIsace-Lor* reine et qui faisait tout pour inoculer aux lecteur? fiançais, la valeur inférieure du peuple allemand, La note de l'Entente rappelle que l'Allemagne i traité avec méfiance la proposition de désarmement de la dernière conférence de raix. L'Allemagne savait alors pertinement que cette proposition était principalement dirigée contre son existence. La Russie, après se reconstitution économique qui a suivi sa guerre contre le Japon, a toujours activement travaillé à augmenter la force combative de son armée. Lorsque l'Allemagne appela sous les drapeaux, pour le service de deux ans, sa jeunesse excédante, la France, voulant se surpasser et introduire le service de trois ans, s'en prit au capital de ses forcea nationales. Six mois avant le début de la guerre actuelle, ia littérature professionnelle française de. manda franchement pourquoi des milliards et des milliards de l'argent français avaient coulé vers la Russie et quelles conditions la France avait stipulées en compensation. La France avait exigé, contre ses emprunts, lt construction de chemins de fer et de routes stratégiques en Russie. On expliqua tout au long dans cet-;e littérature que Groduo et Kowno et non pas Var« sovie, devaient servir de base à un déploiement de forces russes, parce que c'était d'ici que les coips d'armées prussiens à Konigsberg et à Allen, stein pouvaient être le plus rapidement entamés et qu'ainsi la route vers Berlin, serait rendue libre à la décharge de l'armée française. Cette tentative a du reste, tout au moins été faite au mois d'août 1914. Et aujourd'hui, on veut faiie croire aux peupieé du monde, que l'Allemagne s'est armée non pas pour f.e protéger contre une coalition agressive, mais peur écraser la France! Ce sont les mêmes gens qui ont promis aux Russes la conquête et la possession de Constantinople, qui osent parler d intentions agressives de 1 Allemagne. Ce fait annnocé à ia tribune de la Douma par Trepow, est passé sous ice tiaut. h> iio(e île l'Entente.; celie,ci ^rissè également, en parlant des événements diplomatiques de fin juillet 1914, sur l'événement décisif, notamment sur la rupture soudaine de toutes les tentatives de médiation pour interrompre la mobilisation russe, déconseillée à plusieurs reprises, môme par l'ambassadeur anglais à Pétersbourg. » Pensez-vous que dans ces circonstances l'indignation morale, accentuée dans la note de l'Entente sol réelle? Son Excellence Hammann répondit vivement : « Absolument. Je suis du même avis que Bernard Shaw et je vois dans la franchise de cette indignation morale, une nouvelle preuve de l'accord providentiel entre les intérêts et les idées politiques et morales de l'Angleterre. Nous connaissons cette indignation morale par l'histoire. Lorsque les Prussiens et les Autrichiens avaient envahi le Sleswig-Holstein pour aller au secours de'leurs compatriotes et pour ccmbattre aux côtés de Hrredenta de Slewig-Hol-stein pour l'indépendance d'une race allemande, Lord Palmerston et Lord Shaftesbury exprimèrent à la Chambre des Communes et à la Chambre des Lords de l'Angleterre, la même indignation morale et retrouvèrent les mêmes parole? franches comme « outrage, violence » et « most cowardly and fiightfui atrocities ». L'indignation de Sir Edward Grey était aussi réelle, lorsqu'on lui donna le 29 juillet 1914,de la part du Chancelier de l'Empire, l'assurance que l'Allemagne, même victorieuse, ne convoiterait pas d'agrandissement territorial au détriment de ia France, si l'Angleterre voulait s'engager à rester neutre. A cette époquo également, Sir E. Grey qualifia cette proposition comme honteuse et comme l'offre d'un larron au détriment de la France. » Et le reproche, que la proposition de paix de l'Allemagne n'avait pas un indice palpable? « L'indice palpable était que l'Allemagne se déclara prête à communiquer ses conditions de paix dans une conférence avec les représentants des ad versaires. L'Entente a repoussé cette proposition. La note de l'Entente me semble démontrer Clairement, que celle-ci est sérieusement soucieuse et oppressée en raison de l'effet que son refus d'accep-ter les. propositions de paix de l'Allemagne, pourrait produire sur le monde neutre. Il semble que l'Entente a une certaine crainte de devoir prêter l'o-teille aux conditions des puissances centrales. Les inspirateurs de ia note craignent-ils que les conditions des puissances centrales seraient trop raison-nabies et trop modérées pour qu'ils puissent justifier alors le reftij de ces conditions concrètes de-\ aut les aspirations pacifiques de leurs r. opres peuples? Ei> tous cas, nos adversaires auraient agi plus loyalement, s'ils avaient dit clairement et distincte, meut : Nous voulons attendre, parce que nous es-pcions toujouis que. nous n'aurons pas besoin de négocier et que nous' pourrons dicter les conditions de paix. Pour éviter cet aveu incommode, l'Entente prend l'attitude d'un juge universel. Tout ce que l'Entente y a gagné, c'est que,' devant le monde, sa responsabilité pour la continuation de la guerre, ne diminue pas, maio qu'au contraire elle agrandit dans des proportions gigantesques. » Et quelle réponse les puissances centrales donneront-elles à cette note? « Je ne suis plus en fonctions, je ne sais pas ce que les autorités officielles projettern, mais je sais que chaque allemand et chaquo citoyen des pays alliés est d'avis à cette heure-ci que h japons? à uu ' langage si hautain, s'entend d*. soi-ïaêm®. « £113 SSHTifllIS m Dimanche 7 Janvier 19l7 4me Année - N, 817 - Ed. S - m iii iirniinnr<—n—mi n 11 ni i m i—i ■■ ■!» ■■! 11 11 «i 11 ■■■' f«

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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