Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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13 september 1916
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s.n. 1916, 13 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41mb60/
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3°" Année ■ N. 705 Ed. B CINQ CENTIMES Mercredi 13 Septembre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.59. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr-3.00-Mk2.40 Fr.l.50-Mk.l.20 TIRAGE : 75.000 pat? toi ip ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.OO Nécrologie TOO Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 ' La grande ligne 0.50 TUBAGE : 75.000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : j Maro de SALM Jsurnal Quotidien Indépendant | Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 12 septembre. Officiel de ce midi. rtiéâtre de la guerre â l'Ouest Front du Feidiuaiéehal Générai Prinee hériter Huppreeht de Bavière. Des deux côtés de la Somme, des •projets d'attaque ennemis ont échoué en général -par notre jeu de barrage. Dans le bois des Fourcaux et dans le bois de Leuze, les Anglais ont tenté vainement de gagner du terrain dans un combat à la grenade. Le village de Gmehy est tombé hier matin aux mains de l'ennemi. Le combat d'artillerie se continue avec violence. Theàlre de la guerre à l'Est. Front du Feldtnaréclial général Prince Léopold de Bavière. Au nord de Stara Czerunszsze, une attaque russe, entreprise avec de fortes masses, s'est brisée devant nos obstacles avec les plus graves pertes. Front du général de cavalerie Archiduc Charles. Dans les Carpathes, des attaques ennemies dans la région de la Baba Ludou-a sur la Cim-brosvawa W'k et sur le Capul ont été repoussées. Une contre-poussée sur la Cimbrosvatca no-us a valu 170 prisonniers. Ilièàire de la guerre des Balkans Les contingents allemands et bulgares se trouvant sous le commandement suprême du feldmaréchal général von Mackensen, ont continué leur marche en avant dans la Do-brudscha. Au front do la Macédoine, vive ca-iionnade dans la région du Wardar et pour les troupes bulgares combats fructueux sur la Struma. BERLIN, 12 septembre. — (Officiel.) — Enver Pacha le //. commandant suprême de l'armée et de la flotte impériale osmanes est arrivé au grand quartier général. AUTR£C£-iik.NS VIENNE, 11 septembre : Tlieâtre de la guerre à l'Est : Front roumain ; Au nord d'Orsova nos troupes ont repoussé plusieurs attaques de l'ennemi. A l'ouest du bassin de Gyergyo et de Gsil' notrP. front a été Qn.pAqutï 2*'l! jr&trrè. Froui du générai- de cavalerie arciiiduc Charles : De fortes attaques ont été vainement opérées par l'ennemi au nord de la vallée du Bistritz d'Or et de Rafalow. Sinon, aucun événement. Armées du feldmarécisal-général prince Léopold de Bavière : Sur le bas Stochod, l'ennemi a répété ses violentes attaques, qui se sont écroulées soit par notre tir de barrage, soit dès la sortie de ses tranchées. Au restant du front, situation inchangée. Théâtre de la guerre italien Recrudescence d'activité italienne au front allant de l'Adige à la vallée de l'Appach, région dans laquelle nos 'positions en hauteurs subirent hier de violents feux d'artillerie et explosions minières. Dans le secteur Monte Spin-Monte Testo, nous avons refoulé la poussée de plusieurs bataillons ennemis. Au Pasubio l'ennemi pénétra dans notre ligne en deux points, mais en fut immédiatement rejeté par des. contre-attaques, et nous laissa 68 prisonniers. Au mont Majo également, échec d'une attaque de l'ennemi. Au restant du front du sud-ouest, continuation dam plusieurs secteurs du duel d'artillerie, en majeure partie d'intensité modérée. itiL-atrc de ta uut-rre aud-liSl. Aucun événement sur la Vojusa. FRANÇAIS PARIS, 11 sept., 3 h. p. m., officiel .-Au sud de Somme, l'ennemi a prononcé une série d'attaques sur différents points de notre nouveau front depuis Berny jusqu'à la région au sud de Chaulnes. Cinq attaques ont été déclanchées par l'ennemi, dont plusieurs accompagnées de jets de liquides enflammés. Partout les troupes assaillantes ont été repoussées dans leurs tranchées de départ, par les tirs de notre artillerie et les feux; de nos mitrailleuses qui ont infligé à l'ennemi des pertes sérieuses. Nuit calme sur le reste du front. Aviation : Dans la nuit du 9 au 10 septembre, 10 de nos avions ont lancé. 60 obus de gros calibre sur les mines militaires importantes au sud de Btugës. Le bombardement ef-~fë'cTue"'par Ml a HbÙ m. d'altitude, a été très effica&e. Dans la mime■ mut, lOJj- obus ont été jetés iur des cantonnements et de» dépôt» de munitions au nord de la Somme. De violentes explosions ont é'e constatées. Enfin une de nos escadrilles a bombardé les casernes et l'aérodrome de Sarrebvurg. 20 obus de gros calibre bien placés-au. but ont causé des dégâts importants. PARIS, 11 sept., U h. p. m., officiel : En dehors d'une lutte d:artillerie assez violante au sud de la Somme, dans les secteurs de Berny, Yermandovillers et Chaulnes, aucun événement important à signaler sur l'ensemble du front. RUSSES PETR0GRAD, 10 septembre. — 7 avions allemands ont survoté ta. région de la ligne fer. rée Eowel-Rositsch. Notre capitaine aviateur Kasalcow a dirigé te combat contre deux avions et les força à disparaître dans la direction ouest. Un des deux s'est éloigné en laissant derrière lui une longue traînée de fumée. Le 9 courant le courageux commandeur de régiment le colonel Labadow est tombé dans lu • région du fleuve Gorozalka supérieur. ï)ans les Carpathes boisées nous avons fait prisonniers dans les combats du 31 août jusqu'au 6 septembre inclus 15 officiers et 1,889 soldats, deux canons de montagnes, 26 mitrailleuses, beaucoup de fusils, grenades à main et cartouches ont été capturés. V ITALIENS ROME, 11 septembre. — Au front sud du Tyrol, grande activité de l'artillerie ennemie. Petites attaques vainement opérées contre nos positions de la Malga Zsigna (vallée de Brand), du haut plateau d'Asiago et du Cauriol (Avi-sio ). Dans la région de Tolmein, l'ennemi tenta hier, après un violent lancement de bombes, de pénétrer dans nos tranchées de Dolje, mais fut immédiatement refoulé. Sur le bas Isonzo, canonnades et lancement de bombes de part et d'autre. Quelques projectiles tombèrent sur Gôrz, Romans et Mon-falcone sans y causer de dégâts. Des aviateurs ennemis ayant jeté des bombes sur nos positions de la vallée de Sugana, y ont blessés deux soldats. ANGLAIS LONDRES, 10 sept. — Dimanche après-midi, l'ennemi a déclanché une contre-attaque au nord de Ginchy, mais il fut repoussé. Dans les dernières vingt-quatre heures, nous avons fait 350 prisonniers et capturé 3 mitrailleuses. Notre attaque fut exécutée derrière les aviateurs qui avaient attaqué teg troupes ennemies par le feu de leurs mitrailleuses. De nombreux combats aériens eurent heu, au cours desquels 3 avions ennemis ont été détruits; un appareil fut endommagé. Les troupes britanniques ont pénétré dans les tranchées ennemies au sud de Neuve-Chapelle et ont infligé de graves pertes à l'adversaire. Bereleres Deoêches w La raine de Hollande sjXïJJ etïin ij-x -c. i_i<t aunoui— oe que la rétoe de Hollande, qui est eu môme temps chef suprême de l'armée, entreprendra un voyage d'inspection dans la Flandre hollandaise. Ce voyage prend un caractère d'une certaine importance par suite des convoitises de la presse annexioniste du Havre concernant la Flandre hollandaise. -y' Démission de S2. Zaïmis Athènes, 12 septembre. (Télégr. Router.) M. Zaïmis, le président du Conseil an Grèce, a démissionné. La chute de Silistria Naus lisons dans 1a «Galette du Peuple», de Cologne, du 11 sept. : Namur tomba après Liège, écririons-nous récemment,en parlant de l'idée que la prompte prise d'assaut de Tutrakan rappela les grands jours du début de la guerre mondiale, la prompte reddition de Liège. Liège tomba le 7 aoîit 1914; Namur le 25 août. La prise d'assaut- de Tutrakan nou3 fut communiquée le 7 septembre efc aujourd'hui, trois jours piug tard, notre communiqué publie déjà, avec une brièveté lapidaire : « Silistria est tombée. » Il n'est pas possible d'annoncer en moins de mots quelque chose de plua grand que l'événement que nous envoie Ludendorff en trois mois. Siiis-t.ria, la deuxième forteresse roumaine au Danube, le noyau militaire de la peu coûteuse conquête de La. Roumanie, de la Dobrudscha bulgare jusqu'en 1913, a été arrachée aux Roumains. Nous ne connaissons pas encore les détails de cet événement; nous ne savons pae encore si Silistria a été prise d'asea-ut, si elle a capitulé ou si la garnison ennemie a cherché son salut dans la fuite. La nouvelle de sa chute paraît n'être arrivée que quelques instants avant la rédaction du communiqué officiel. Le communiqué bulgare du 9 septembre ne contient rien non plus de la prise de Silistria., mais on savait, par les nouvelles précédentes de nos braves alliés, que Silistria. était coupée, du sud du Danube, de toute communication. Nous pouvions donc déjà soupçonner l'événement qui vient de nous être communiqué. Ii résulte toutefois du communiqué bulgare du 9 septembre qu'une partie de la garnison avait fait une sortie qui échoua complètement et coûta en tous cas des pertes sanglantes considérables. U paraît donc que les grandes pertes roumaines dont parle notre état-major, se rapportent aux pertes sanglantes considérables de la garnison roumaine de Silistria. Quoi qu'il en soit, de quelle façon que soit tombée cette forteresse, le fait en lui-même est au moins aussi important que la chute i.le Tutraksn. Silistria, ville de 12,000 habitants, était déjà autrefois une forteresse jusqu'à ce qu'elle fût cédée par les Bulgares, conformé-mont au traité de Berlin. Les Roumains l'ont ensuite de nouveau vigoureusement fortifiée,, comme deuxième tête de pont de ia région du Danube, s'étendant vers l'oueet-oet et confinant au triangle ouest de la Dobrudscha dans le nord. Comme Tutrakan, Silistria est située également à la rive droite méridionale du Danube, celle-ci étant 2>lus élovée que la rive gauche. Un chemin de fer conduit d'Oltenitzi, située 0^1 face de Tutraka, à Bucarest. "Un autre embranchement transversal, venant dfî Calarasi, située vis-à-vis de Silistria, conduit vers les sources vitales de la Roumanie — I c'est le chemin de fer Bucarest-Consbantza,qui n'est qu'à une distance de 30 km. de Silistria. Cette circonstance seule prouve l'importance stratégique de Silisitria pour la marche en avant de la Roumanie et de la Russie,ainsi que pour la protection de leurs principales sources vitales. Silistria a également joué un. grand rôle dans l'histoire de a guerre.C'est, ici qu'en 972 l'empereur byzantin Jean Tzimiskes vainquit lé gr and-duc russe Schjatoslav, qui entra en Bulgarie comme ennemi des Bulgares et comme allié de l'Empereur des Grecs, mais qui s'est établi ici ensuite comme souverain. Contraste remarquable à notre époque actuelle! En 1773, Silistria a été assiégée par Rumjansew, en 182b par Langeren et Witt-ge liste m, en 1854 par Paskewitch et Gortcha-koff, donc trois fois vainement; Silistria tomba trois fois : en 1810, 1829 et... 1916! Opinion de la presse sur la prise de Siiisîria Ofenpest, 12 septembre. — La. nouvelle de la prise de Silistrie a provoqué la satisfaction générale. Les journaux prisent la conquête de la vigoureuse forteresse roumaine du Danube et signalent l'importance stratégique et morale de ce succès glorieux des armes bulgare-allemandes. Le «Pester Lloyd» écrit : Les contingents russes, complètement défaits, n'ont même pu retarder d'un jour la chute des deux fciieregsee ju Danube,c'est donc loin de l'empêcher. On ne peut provisoirement se rendre çwnpte des conséquences de la grande victoire remportée par les Allemands et les Bulgares. Le «Pesti Hirlap» écrit que Silistrie était pour les Roumains une porte de sortie d'une valeur extraordinaire. Maintenant ils ont également perdu ce deuxième fort. Berne^ 12 sept. — Relativement à "la prise de Silistrie, le «Corriere délia Sera» écrit : Il serait malhonnête d'essayer d'amoindrir pour les Allemands et les Bulgares la véritable importance de la prise de Silistrie et de Tutrakan. D'après le collaborateur du «Secolo» à Bucarest, on attribue maintenant dsns cette ville une certaine importance aux oonibats près de x u l-j. c* a* et il. La situation générale Nous lisons dans Ie «Beriincr Loka 1 Anzei-ger» du 11 septembre : Quartier de la presse de guerre I. et II., 1- sept. : Les troupes russes envoyées de la Bucovine sud-acoidentaie vers le Marm,aros ont attaqué les armées coalisées dans leurs nouvelles positions à l'ouest du ruisseau de Cibo. Les attaques ont échoué, l'ennemi repoussé. En Transylvanie, l'inactivité des Roumains continue. Elle est bien attribuable à ce fait que l'ennemi, après l'occupation des régions limitrophes, a envoyé ses renforts principaux à l'aile extrême où il y a sa ne interruption de petits combats depuis le début des hostilités. Ici également il n'y a pas eu de changement dans la situation depuis samedi. Vis-à-vis de ces événements, les grands succès des armées coalisées sur l'aile Pontus compensent abondamment le gain de terrain des Russes et Roumains alliés, d'autant plus, que la dépense des forces a obligé l'a-ile russe à arrêter provisoirement ses attaques entre le Dniestr et la Zlota Lipa. Notre état-major évalue, en se basant sur les nouvelles du front, les dernières pertes russes, dans la région Ilalicz-Brezezany à 20,000 à 25,000 tués au moins. Dans ceux-ci ne sont pas compris les masses de blessés. La situation générale à l'Est reste satisfaisante d'une manière continue pour les armées coalisées. La situation géographique militaire de la Houmanie Nous lisons dans la « Gazette du Peuple-» de Cologne, du 11 septembre : Bratiano a été désigné il y a quelques semaines par le vieux Pierre Carp, comme « l'instrument sans volonté de l'Entente ». C'était exact. Mais malgré toute la pression, l'homme d'Etat rusé à longtemps hésité à faire le pas décisif. La situation géographique militaire de la Roumanie explique cette hésitation. Le voisinage de la capitale de la frontière menacée, la configuration longitudinale de toute la monarchie, entourée de trois cotés par des adversaires puissants et victorieux, laisse entrevoir ce que la Roumanie met en jeu. Au nord et à l'ouest, la Roumanie possède une frontière naturelle très puissante dans les Alpes transylvaniennes et leur prolongement, les Garpatheg boisées. Mais le Danube au sud n'est certainement pas une couverture militaire. Au contraire. Il a été démontré qu'un assaillant énergique est en situation sans peine de concentrer des troupès et du matériel, à un ' endroit approprié et de forcer le passage. Sur toute L'étendue du fleuve entre la Porte de Fer et Silistria, la rive droite méridionale domine considérablement la rive gauche. Pour ce motif, toutes les forteresses du Danube, Wi-din, Nikopolïs, Rustscbuk et Silistria sont situées sur la rive droite. Si cela ne &e manifeste pas partout au point de vue technique, en raison de la largeur du fleuve, c'est toujours un avantage appréciable. De là la forteresse de Tutrakan comme tête de front. C'est ici lé point radical de la Dobrutscba roumaine acquise si faciement et si traiteueemenit. En perdant ce point, la Roumanie se voit déjà privée de sa conquête de 1913. Un appui du côté de Salonique, avec la participation éventuelle de la Grèce, est douteux aujourd'hui. L'Entente pourra difficilement extraire un renfort militaire utilisable de la chaudière de sorcière grecque. Les fusils grecs ta.ut, désirés à Salonique ne se mettront pas de la partie.L'oppression de la Grèce n'aura d'autre conséquence que d'exposer positivement les « Protecteurs unis des petits Etats ». Sarrail est enfermé dans ia griffe de fer des troupes bulgare-allemandes. La Roumanie ne doit donc attendre aucune décharge du sud.La Russie 6eule peut l'aider. L'avenir nous dira à quel point ce « grand frère » sera à même de le faire. L'enjeu que la Roumanie .risque, est très grand, on le voit. Si grand que l'inconscience d'un ministre président corrompu' a hésité longtemps à commencer ce jeu... La famille royaie roumaine quitte Bucarest Berlin, 12 septembre. — Différents journaux reproduisent la nouvelle lancée par le journal « Moîdava » de Bucarest, d'après laquelle la famille royale roumaine aurait quitté Bucarest. D'après la « Vossisehe Zeitung » beaucoup de manifestations ont lieu en Roumanie afin de convoquer le Parlement. U paraît que les adversaires de la guerre essayent de développer une vigoureuse propagande. La situation en Houtnanie Berlin, 12 septembre. — D'a-près le « Berli-ner Lokal Anzeiger » ia situation militaire au front roumain provoque également dans les cercle militaires russes une vive inquiétude. Le Tzar a convoqué un grand conseil de guerre au quartier général auquel participeront également le général Iwanoff et le commandant en chef italien. Prochain exode d'Européens de l'Amérique du iNord. Londres, 12 sept. — Le «Daily Express» apprend de New-York, que d'après l'évaluation de plusieurs agences de compagnies maritimes des Etats-Uuis, dont les représentants viennent de rentrer d'une tournée dans l'Amérique du Nord, il y a au moins I million de personnes qui quitteront les Etats-Unis immédiatement- après la guerre et retourne- voyageurs seront des passagers de 3e classe. Des milliers de Hongrois, de Polonais, d'Autrichiens, d'Allemands, de Lithuaniens et de Bohémiens ont déjà déposé do l'argent dans les banques, afin de pouvoir prendre leur billet de passage immédiatement après la conclusion de la paix. L'activité de l'industrie japonaise Londres, 12 sept. — D'après des nouvelles publiées par les journaux anglais, les chantiers navals japonais ont conclu avec les compagnies de navigation japonaises des contrats pour la construction de 104 navires, avec un tonnage total de 464,370 tonnes, qui doivent être livrés avant la fin de 1918. Par suite de ces contrats, les chantiers ont dû refuser des commandes de l'étranger. L'acier nécessaire à ces constructions sera acheté en . Amérique. Arrestations en masse àPëtrograd Stockholm, 12 sept. — La police a perquisitionné pendant sept heures, dans le local die la coopérative des consommateurs de Pétro-grad, ainsi que dans la rédaction diu «Petro-grad Koperator»; à la suite de cette descente, 108 personnes ont été arrêtées. D'après le «Rjebch», cette mesure a été prise à la suite d'exportations clandesitines de martihandisios Un ébouiemenl au palais des Papes à Avignon Berne, 12 sept. — Les journaux suisses apprennent que le plafond du troisième étage de l'ancien palais des Papes, à Avignon, s'est écroulé et a traversé les étagees inférieurs. Un grand nombre de soldats du 7e régiment du génie, qui étaient casernes dans le palais, ont dû être retirée des décombres. Les combats au Iront de l'Ouest Grand quartier général, 10 septembre. Vendredi, d'Os monitors anglais ont cancmné Wesfcende; les Anglais opérèrent- en outre l'explosion d'une- mine près d'Ypres; par contre ils eurent un de leurs ponts détruit par nous à Nieupoi't. Le vendredi de même que le samedi, leurs expéditions dé patrouilles à Neuve-Chapelle furent repoussées. A Lille leur artillerie se manifestait davantage tandis que les vols d'aviation recommençaient derrière le front. Au front de la Somme, vendredi, combats de petite envergure. Près de la ferme Mouquet nous avons supprimé un refuge d'Anglais, leur capturant un officier, vingt soldats et doux mitrailleuses. Dans la forêt de Foureaux leur travail minier cité dans le télégramme de vendredi s'est fait à l'aide de quelques lanceurs do flammes, dans le but d'occuper l'entonnoir. L'ennemi a été repoussé. Samedi, recrudescence d'activité des Anglais dans le secteur de la Somme, leurs attaques s'étant étendues sur toute la ligne Ovillers-Combles ; le haut commandement britannique n'a pas de quoi être satisfait de la journée. A OvilleTs, les assaillant» n'osèrent sortir de leur tra-noheés grâce à notre tir de barrage. A Pozières, ils furent refoulés, et,dans la zone de combat de la ferme Mouquet, ils n'y pénétrèrent que pour eD être aussitôt rejetés. Le combat continue dans une partie de Ginchy, et, dans le forêt de Fou-reaux, il y a également eu de violents combats, mais sans procurer à l'ennemi le gain de terrain si âprfiment voulu. Les combats dans la forêt de Dol-.-iil e attendant encore leur issue. A la partie méridionale du Ihéâtre de l'offensive, la canonnade ennemie s'est rnain,."-nue. A Berny, nous avons déblayé un refuge de Français, et nous avons contrebalancé par dos contre-attaques certaines actions partiel. les. A Vermandovillers, même découverte d'un refuge de Français, et combats à coups de grenades à ms.'.in. Samedi, violent assaut dos Français contre nos positions de la ligne Bar-leux-Belloy, sans autre résultat pour eux, que des pertes sanglantes. A Berny où ils avaient pris pied ils en furent rejetés par les défenseurs. Chose rare, le radiogramme envoyé de Lyon est d'accord avec le rapport allemand pour affirmer qu'à Chaulnes nous avons enlevé, d'un refuge de Français, un officier, 38 soldats et 2 mitrailleuses. Devant Verdun, continuation des expéditions de petite envergure, mais énergiquement m?nées, des troup&s d'élite de part et d'autre. Vendredi nous avons recommencé à tàter le terrain dans le ravin de So-uville pour autant que la chose j>araissait utile et praticable.Nous sommes parvenus à enlever dix mitrailleuses à la position calée des Français, toujours regorgeant d'armes. Après l'issue des combaia l'ennemi chercha sa vengeance dans une grêle de projectiles de ses plus gros calibres.A Thtanin ont il exécuta, les deux jouir,,, des attaques vigoureuses mais inutiles.Hier encore,il subit à l'est de Fleury, un échec dont oai peut constater l'avis en lisant- entre ies lignes le rapport lyonnais. Le sort du navire ue yintre italien « Leonardo da Vinci » Borne, 12 septembre. — L'agence Stefani mande que '21 officiers et 227 marins ont trouvé la mort lors du coulage du grand vaisseau, de bataille « Leonardo da Vinci ». Le « Carrière délia Serra » est informé de Toronto qu'au 2 août, à 11 h. 10 du soir, la ville et la mer furent soudainement éclairés d'immens<J6 gerbes de feu, tandis qu'on entendait de nombreuses explosions faisant trembler les maisons. De la rive on vit un navire en feu, dont de fortes parties étaient de temps en temps projetées en l'air avec un bruit assourdissant, to-mï 1 aininatiou du n-aphte. Le eo-mmandant et le second ont été tués. Le navire de guerre italien « Leonardo da Vinci » Berne, 11 septembre. — La presse italienne de cfi jour, publie, très tardivement, la nouvelle du coulage du s u p e rdre adn ought italien « Leonardo'da Vinci », en date du 2 août, e>t exprime son mécontentement-. Le « Secolo » dit que la nation ne devrait pas admettre un tel manque de confiance de "la part des officiels. En général, on suppose que le navire a été victime d'un attentat. Le « Coi-riere délia Sera » cherche à excuser le retard de l'information à la nécessité d'une enquête approfondie qui aurait dû être officiellement faite sur les causes de la catastrophe. Grave accident au Canada Ottawa, 12 septembre. (Reuter.) — La .navigation sur le fleuve St-Laurent est arrêtée pour un temps indéterminé par suite de i'Pf-romdremmt d un pont à Québec. Grand incendie à Pétrograd Berlin, 12 sCtembre. — On mande de Stockholm au « Berîiner Tageblatt » : D'après le « Russkoje B.lowo », un formidable incendie s'est déclaré dans le port de Pétrograd, dans la partie où on décharge les bateaux marchands. Toutes les provisions emmagasinées pour le ravitaillement de Pétrograd sont devenues la proie des flammes. Zeppelins pour ie service transatlantique Londres, 12 septembre.— On mande de Chicago au « Daily News » : Morris Epstein, copropriétaire d'une grande boucherie de notre ville, revenu de Berlin, raconte avoir vu, eu Allemagne, deux puissants zeppelins, 1' « A-merika » et le « Deutechland », destinés au ser. vce postal transatlantique, et pouvant porter 60 tonnes. Vapeur anglais coulé Londres, 12 septembre. — Le Lloyd mande que le vapeur anglais « Lexie » a été coulé. L'état de la reine de Suède Stockholm, 12. — (Officiel.) — La reine Victoria, guérie de sa fièvre a pu quitter 1e lit; elle reprend peu à peu ses forces. La citasse aux réfraetaires an<siais Berlin, 12 septembre. — On mande «1$ ia Haye au « Lokal Anzeiger que, depuis quelques jours, à Londres et- dans la province, on organise des chasses à l'homme pour rassembler des recrues et arrêter les nombreux réfraotai-res. Le résultat de ces razzias dénote qu'il n'y a plus de réserves en Angleterre. L'acharnement des (roupes bulgares Berlin, 12 septembre. — Du « Beriine-r Lokal Anzeiger » : Le correspondant de guerre de la « Nowoje Vremia » mande, du front de la Dobrudsoha. qu'on n'a pas idée de l'acharnement des Bulgares à assaillir les Russes, à tel point qu'on n'en fait pas un seul prisonnier ; ces soldats semblent prêts à se faire hacher plutôt que de se rendre aux Russes. I^es sous-marins dans la -Méditerranée Berlin, 12 septembre. — Le « Berîiner Tageblatt annonce que pendant les dernières deux semaines, 15 grands vapeurs italiens, chargés de houille et de blé ont été coulés, de même qu'un vapeur c-hargé de munitions américaines. Le dessèchement du Zuiderzee La Haye, 12 sept. — Lé «Exmrespandeni Bureau» est informé du dépôt, à la Seconde Oharm.be. d'un projet de loi déorétamit le de»1

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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