Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 25 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rv0cv4dm2m/
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Le Bruxellois J O TT RIVATv QUOTIBIEIV IHDBPBNDANT ■y» %ZEg?ggg3gaptf a^irg &jE\Sffr*d2»jaES^^maz ■Lr*nr-, ■p.^fzsregTg DIX CENTIMES ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le< abonnements sont re^ua exdusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. ' Les réclamatlons concernant les abonnements doivent être a< <ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS s 3mois- 2mois 1 mois • Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 * 1 Ï» fl («"» «- - 4 O B" s -» P- — ; ANNONCES Falts divers et Echo» ....... La ligne, fr. 5 00 Nécrologie , 1 1 j J 300 Annonces qommerclales . , i 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. • . La grande llgne. 2.0P Rédacteur en chef i René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserna T1RAC5E : 125,000 par jour A propos de la öuerre économiqus Serrés comme nous le sommes entre les puissances belligérantes dont quelques-unes nourrissent le tol espoir de pouvoir poursuivre, sur le terrain écono-rnique, les hostililés après la guerre, nous ne pou-vons négliger 1'étude d'aucun facleur de cette guerre autrement redoutable pour nous que 1 autre : a eet égard rien ne peut nous laisser indifférents, car is moindre indice peut nous servir & la fois de guide et d'enseignement. _ , C'est pourquoi nous ne saurions trop attirer 1 at-tention de nos économistes, de nos industriels et de nos commergants sur les déclarations faites _ samedi dernier a des membres du Reichstag et a 1'élite du commerce et de 1'industrie allemands réunis au Kon-ventgarten a Hambourg. Nous devons nous efforcer d'obtenir dans les traités e ai.i a siyier, y dit M. Withefft, membre de la Chambre de commerce, la renonciation fonieiie & toute guerre économique et pour les pertes éven-tuellement occasionnées par des mesures arbitraires contraires au droit des gens, 1'allocation de domma-ges-intérêts aux puissances lésées dans leurs intéréts par 1'application de ces mesures arbitraires. Lfès a présent déja, le gouvernement (aliemand) doit s'em-pioyer a faire prévaloir ces principes dans le droit international. M. Max Werburg a parlé ensuite des rapports éco-nomiques internationaux après la guerre. 11 fit ressort ir qu'il faüait outemr le benétice Uu regime ue ia porie ouverte en matière de douane, la liberté des mers pour tous et la défense absolue d apporter des entraves de quelque nature que ce soit a 1'import a-tion aussi bien qu'a 1'exportation, 4 1'achat des ma-tières premières aussi bien qu'& la vente des pro-duiis manufacturés. Examinant ensuite le problème au point de vue ma-ritime, le directeur Huldemann, de la « Hamburg America », ajouta : « Le caractère international de la navigation répond au principe de pratiques abso-t lument libres de toutes entraves quelconques ». Poursuivant 1'examen de la question au point de vue des besoins de 1'Allemagne économique, M. Huldemann se demande si le tonnage aliemand sera sut-fisamment élevé après la guerre pour faire face a ces besoins notablement augmentés par 1'épuisement des stocks de toute nature. Contrairement a Ia conception optimiste que 1'on se forme en général a eet égard, il fait notamment ressortir que 1'on n'est pas encore parvenu a établir quel tonnage minimum est nécessaire pour assurer a une nation le transport des produits d'outre-mer les plus indispensables & son existence et que d'autre part la. destruction de la marine marchande ennemie par la guerre sous-marine et le trouble qui règne dans le monde entier ne permet-taient pas d'espérer immédiatement après la guerre, même d'une manière relative, Ie rétablissement d'une circulation maritime aussi normale que celle qu'on était parvenu a établir au moment de 1'explosion de la déflagration en 1914. Exafflinant la possibilité de la guerre économique envisagée sous un autre angle, M. Dernburg écrit entre autres dans le « Berliner Tagebiatt » : « II est évident que pour obtenir ce qui sera nécessaire a la remise en marche de 1'industrie, il nous faut produire afin d'assurer par les échanges les ca-pitaux qu'exige 1'achat des matières premières a tra-vailler par 1'industrie. Pour nous assurer a la fois la propriété de ces matières et un trafic libéré de toute entrave a I'étranger, il esi indispensable de faire connaltre clairement les buis de guerre que nous poursuivons. L'Entente prétend que la Russie est dé-chue, économiquement parlant, au rang de province allemande. Si fantaisiste soit-elle. cetie perspective ne sourit guère a nos ennemis. Si, sur ie terrain existe entre la Russie et nous une sorie événemenis c ce 1'Entpnte elle-isiêiüe a provoqr.és et dont elle continue a entretenir I'influcnce. Cetté situatiën repose simultanément sur la liberté des na-tions et les impérieux besoins du commerce des matières premières. L'indéniable supériorité des Cen-traux sur les champs de bataille diminue chaque jour de plus en plus 1'infériorité relative qui existait peut-être sous ce rapport a leur désavantage au début de la guerre. Le blocus maritime a amené des déficits considê-rables en blé et autres denrées alimentaires, en matières textiles, en huiles, graisses et en une quantité de mé! aux divers dont nous sommes tributaires des pays d'outre-mer. II nous manque certainement des iproauits exotiques, tels que Ie café, Ie thé, le cacao, Ie tabac, etc. Mais^i'on a appris a s'en passer et 1'on pourrait s'en dispenser après Ia guerre. L> ail-Ieurs, le controle que les Anglo-Saxons prétendent exercer sur le commerce de ces produits n'est pas abso'u. Quand, en Oriënt, la vie économique aura repris son cours normal, nous pourrons importer di-rectement et sans passer par 1'intermédiaire de nos adversaires Ie blé et le bétail en quantité suffisanie pour combler le déficit que nous valent notre popu-lation et notre travail national sans cesse grandis-sant et plus prospères. Le chanvre et le coton pour-ront nous être de la sorte fournis en quantité plus réduite peut-être mais 'suffisante néanmoins pour nous permettre de nous dégager de 1'étreinte de I'Errtente, par la Pologne et la Russie occidentale et le Caucase méridionai, le pétrole par Ia Roumanie et les régions de la Caspien«e, le manganèse par Ie Caucase, 1'étain par les Indes néerlandaises et le cui-vre par Ia Russie. Quant aux denrées alimentaires, les graisses anr-rna'es lelies aue Ie beu-re et Ie saindoux, 1'Orient et I Ukraine, principalement, peuvent amplement pour-voir è nos besoins, si on parvient a établir une ré-partition convenable; le café vient du Brésil, le thé de la Chine et du Japon, Ie cacao de ï'Amérique centrale et des colonies portugaises. D'autre part, il faut faire Ia part de I'« Erzatzin-dustrie» que Ia guerre et le blocus ont fait naïtre chez nous, qui n'a pas, de bien loin, dit son dernier mot et qui se perfecfionne chaque jour. Et si, au point de vue économique, les méthodes de guerre de "nos adversaires nous ont occasionné de cuisantes blessures, il ne faut pas perdre de vue que nos ennemis sont, ci certains égards, logés a la mime enseigne que nous, si la situation que nous sommes parvenus a leur imposer n'est pas pire que Ia notre : Notre vie économique, au point de vue aümentaire surtout, s'améliore, tandis que Ia leur devient aussi critique que celle dont nous avons éprouvé les effets au début des hostilités. Sans être tror> optimiste, nous estimons que la guerre éiftr.omique, si elle est jamais déclarée, amè-nera un état de choses et une situation relaiivement bien équilibrés pour les deux partis et qu'il ne peut et ne saurait être question d'une prédominance con-5idérable de 1'Entente sur les Puissances centrales. Quoi qu'il en soit. nos adversaires ne possèdent ccn-tre nous aucun élément sans que nous disposions 3'un facteur correspondant qu'il nous est permis de Eaire peser dans le plateau de Ia balance. C'est pour-luoi nous estimons que nous aboutirons è un compromis pour Ie partage des matières premières et des marchés internationaux, potir la Iibre jouissance des mers qui est d'une indispensable nécessité pour une nation aussi active que la ndtre et pour la reconnais->ance de laquelle la constitution préalable d'une Conférence des nations s'impose dans 1'intérêt de los adversaires autant que dans celui de 1'Allema-jne ». LH GUERRE Communiqués Qiïlciels ALLEMANDE BERLIN. Kb juin. — Ofjiciel cLe midi: Théjtre de la guerre èt l'Ougst ïLa situation 11e s'est fas modifiêe. Sur les bords \e l'Ancre et ie l'Avre, l'action est restée inten- i e toute la jouniéc. Dans la soiree, elle s'est ranimêe êgalement sur ?'autres secteurs du front de combat. Au cours , P la de reconnai$sance. A l'est i (Hg )de Fadonviller, des grou-pes d'assaut ont fènêU dans des nranchées tranco-amèricames, tnfit£ de gr au es -pertes a fennemi et ramenê 40 -priso niers. Le lieutenant Udet a remfortê ses 31e et 32 le -premier lieutenant Göhring ses 20e et 21e vi toires aériennes. BERLIN, 2% juin. — Officiel du soir: Rien de nouveau des fronts de combat. BERLIN, 23 juin. — Officiel: La guerre aérienne. Ces derniers jours, des attaques aériennes o: eu licu h diverses reprises contre Bruges, Oste ■ de et Zeebrugge. A cette occasion l'hêpital d'0 tende a èté attaqué et atteint,en dépit des accon basés sur le droit des gens, par des aviateurs e nemis. A Bruges, cinq civils ont été tuês et on blessés. II n'y a pas eu de dégdts militaires. Plu sieurs avions ennemis ont été abattus. Le lieut nant de marine Sachsenberg, commandant n, aviateurs de poursuite sur mer: en cette région, temporté sa 15me vicToire aérienne. La guerre sous-marine. BERLIN, 24 juin. — Officiel: Nouveaux succes sous-marins dans la zone 1 'barrage autour de l'Angleterre: 16,500 tonnes 1 S jauge brute. Deux vapeurs ont cté torpillés ho de convois fortement protégés, a la cóte orienta de l''Angleterre. AUTRXCHZEN VIENNE, 2i juin. — Officiel; Hier êgalement les combats au Piave ont é moins violents. Ce n'est qu'a l'aile méridiona de notre front d'armée que l'ennemi a repris d rant l'après-midi ses contre-attaques; h part ce canonnades partout. Les fortes averses quasi-a luviennes, qui se sont abattues presqiie journell ment cette dernière semaine sur la Vénétie, et o, inondé la plaine sur une vaste étendue,ont si gulièremsnt augmenté, pour nos troupes, les cha ges et les privations du combat. Le Piave s'e changé en un fleuve impétueux, dont les mass d'eau ont fréquemment interrompu pendant pl sieurs heures la communication entre les dei 'rives. Ce n'est qui'au prix des plus grandes dij, cultés que les munitions et les vivres les .plus n cessair es peuvent. être fournis aux troupes coi battant au front. D'autant plus grande doit ét. notre reconnaissance envers les braves troupc dont la force combattive n'a point diminué dure que soit la situation. FKANGAIS PARIS, 23 juin. — Officiel, 3 h., p. m.: Nous avons exécidê plusieurs coups de ma. entre Montdidier et l'Oise et fait des prisonnier Entre la Marne et Reims l'ennemi a attaqué Montagne de Bligny et a réussi a s'emparer i instant du sommet. Une contre-attaque vigoureu. des troupes italiennes l'en a rejeté peu après 1 faisant des prisonniers. Notre ligne est entièr ment rétablie. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 23 juin. — Officiel, 11 h., p. m. : Journée calme sur l'ensemble du front. ITALIEN ROME, 22 juin. — Officiel: La puissante pression de l'offensive ennemi qui a été soutenue kéroïquement sur tout le fro. de bataille grace è la ferme résistance et a l'e prit d'attaque de nos troupes, ne s'est point r nouvelée defiuis le soir du 20 juin. Hier, l'enn mi a prononcé une forte attaque locale dans direction de Losson (au sud-ouest. de Fossalte mais il fut ?epotissé--ivv££r~dfi.za&**ite*-ïtT1!'ÏK£fiïiul 'clC 'ts La r'êgion au nord-ouest du Grappa, a prov qué la riposte de nos baiteries. Des tcntaüves su cessives de l'ar'mée ennemie pour aller de l'ava, furent enrayées malgré le violent feu d*ap-bzii a l'artillerie ennemie. Pres de Cara Zucckerh, nous avons élargi notre tête de pont gra> au puissant appui des batteries de marine 1 vaillants matelots et des bersaglieri au cours 1 nouveaux et brillants combats; nous avons fa 150 prisonniers et capturé de nombreuses armes du matérisl de guerre. Sur le restant du frqn des combats de moindre envergure nous ont pe-, mis de rectifier avantageusement notre ligne c nous ont valu de nouveaux prisonniers et 'du bi tin. Sur le haut plateau d'Asiago un de nos di tachements a pénétré avec une bravoure audt cieuse en plein jour dans un des postes avance ennemis, et le fit prisonnier, après violei combat; 10 aviotis ennemis et 3 ballons capti; ont été abattus. AWGLAIS LONDRES, 22 juin. — Officiel: Hier soir, au cours d'engagements entre Pa trouilles et d'attaques, nous avons fait des pn sonniers et infligé des pertes a l'ennemi dans le secteurs de Villers-Bretonneux et de Straseele Ailleurs, rien de spécial a signaler. DERNIÊRES DEPÊCHES Les combats en Italië Vienne, 22 juin. — On mande du quartier g-énéral de la presse: La crue du Piave' et de; terxains de combat devenus marécag-eux a 1: suite des averses anormales exig-ent de gfrand: efforts des chefs aussi bien que des troupes La vaillance opiniatre et 1'accomplissement con sciencieux du devoir jusqu'au dernier homme nous ont permis de rester absolument maïtre; des premières ligvnes, en dépit de toutes le: difficuiltés du combat. C'est ainsi qu'en depit de: circonstances difficiles, nous avons de nouveai repoussé les attaques en masse des Italien: contre le Montello et a l'aile Sud du front dl Piave. Chez 1'un de nos corps, les Italiens cher chèrent a pousser de 1'avant avec des automobiles blindées, mais furent repoussés avec d( nombreuses pertes. Un faible detachement d'ur régiment d'infanterie a fait au cours d'une au-dacieuse attaque, 100 prisonniers appartenant è eux seuls a quatre brigades, ce qui est une nouvelle preuve de Pen^agement sans merci de: réserves de nos adversaires jetées pêle-mêle au combat. En plusieurs endroits oü 1'adversaire fut repoussé au cours d'un corps-a-corps, de-vant rios positions, il laissa du butin et des prisonniers entre nos mains. Une division de ca'.alcrie honved a fait ainsi prisonniers 6 officiers et 2-25 soldats et capturé 5 mitrailleu-ses et 5 canons-,revolvers. Au Dosso Alto, dans le secteur de Riva, une tentative des Italiens en vue de reconquérir les tranchées que nous leur avions arrachées en eet endroit, s'écroula s-oxvs notre feu. Durant toute la journée, acti-vibé aérienne trés animée et réciproque. Vienne, 24 juin. -— De la «Neue Presse» : Nos troupes occupent déja une larg-eur de 40 kilo-mètres sur la rive occidentale du Piave. Les Italiens n'occupent qu'une étendue qui ne comp-te relativement que qutelques kilomètres. Jüs-qu'ici, les pertes totales des Italiens peuvent etre évaluées a 60,000 hommes. DémisslGn du Gabfoiet autrichien Vienne, 23 juin. -—- Le conseil des minis-tres de ce jour a décidé de présenter Ia démis-sion globale du Cabinet. Débats mouvementés k la Chambre frangaiso Genève, 24 juin. — Au cours des débats qui Dnt'eu licu a la Chambre frangaise au sujet du privilege dc la Banque de France, les socialistes jnt violemment attaqué le gouvernement, qui :n 1915, a déterminé la Banque de France i ?ayer 500 millions de francs aux créanciers francais do particuliers russes. M. Klotz, ministre les finances, s'est refusé a donner des détails >ur cette affaire et n'a pas voulu donner les ioms des 75 personnes qui se sont ainsi partagé 1e nombrsux millions. La séance a été levée au ailieu de viyes_ protestations de 1» gauclift ||yr<Pï 'I Ls costume uniforir.a en France t Les journaux parisiens annoncent que sou: peu le costume uniforme sera distribué en Fran ce. Par suite du manque momentané de tissus 01 ' n'a pu disposer que de 20.000 mètres de tissu: pour la confection de ces costumes. Pour ce mo tif, ceux-ci ne seront provisoirement distribué: qu'aux soldats congédiés. Pour les ceuvres d'art de Paris Le « Petit Parisien » annonce qu'on s'occupi de mettre en sécurité les peintures du Panthéon On a inventé un nouveau procédé qui permet di les enlever saus qu'elles soient endommagées i' On applique en ce momert ce procédé aux cé " lèbres fresques de Puvis de Chavannes, repré 'l' sentant la vie de sainte Geneviève; le journa '!S annonce que cette mesure est prise pour soustrai s' re ces oeuvres d'art it un bombardement éven e~ tuel. 7S a Un aviateur italien porto manquant L'Agence Stefani annonce que le major Bar raci, le plus connu des aviateurs italiens, es porté manquant. Son appareil aurait été des le cendu derrière les lignes autrichiennes. La main miss anglaiso sur la laina de l'lsland r7s Copenhague, 22 juin. - Le procédé de 1'En c tente a 1'égard de 1'Islande, contrainte par le: alliés a leur laisser tous Jes stocks de laine di pays, y'compris ceux déja vendus _ a des négo ciants suédois et danois, a suscité une viv. émotion aux EtatS*U.nis comme en Suède. L; té note Reuteor, publice ensuite dans le but d'a le paiser Jes esprits en 1'accurrence, est resté' '<■- elle-même inefficace; non seulement la pressi -a dan-oise a énerg-iquement protesté, mais la pres i- se suédoise discute vivement 1'affaire. Le «Go e- teborg-s Morgenposten» dit qu'en tout cas si 1: it violation de droit est imputable a un malen 1- tendu, celui-ci n'aura pas été le fait de la Suè r- de. On sait que les marchandises achetées e st payées furent cédées a bas prix aux Anglais ss d'ou la r>erte. pour les, Sugdois. d'uno :nar u- chandise honnêtem^ent acquise et d'un bénéfice ix C'est li qu'est le noeud je la question et il m i- doit pas être question de malentendu. é- Les «Stockholms Tidningcn» déclarent au mi 1- nistère suédois des affaires étrangères que eet 'e te question de laine a été Pobjet de pourpar J, Iers, tant a Copenhague qu'a Lon-dres, et qu'i si y a des "perspectives pour une pai"ticipation sué doise dans la suite. Les «Svenska Handelstidningen» annonreni qu'on peut compter sur le dégagem'ent de la lai ne achetée en Islande pour compte suédois. \n Le «Eya Daghlight Allehanda» juge impossi s, ble de se rendre un compte exact en examinan l'a "1'exposé Reuter quant au -soi-disant malentendu ',n et ajoide: on sait fort bien que le gouverne ment anglais n'a pas d'<_ectement pris posses •n sion de la laine des firmes danoises et suédoi s. ses. L'affaire a suivi le cours que voiri: tou d'abord le gouvernement islanda^s a cté ame né a dpmander a Alting- une procuration po": l'erpröpriat:on de biens étrangers en I^larde d'oü une violatim du droit &o-'verain danois: puis le même gouvernemeïit a été amené a ven dre la marchanaise ainsi acquise il'également ? un ceTtain prix majoré des frais d'c :portation Quant auï forr°s qui auront déterminé les ls 't landais, gens d'hono-abiülé notoire en temp; ï- normal, a dis t-ransactions de 1'cspèce, il n'es; e- pas nécessaire d.? les citer, chacui sait le sor reservé aux q_uestions qui concernent les droi : 7-a des petites nati< ns. ) V ft crj j jfciu. -- No-we joumal «Dc- »- Nyc Dag:-) écrit, au sujet de i'assi-stance prê'téf c- a la Fin'ande par le Danemark, sous formc it dVnvoi de comestibles: II faut citer avec urn 'e vive reconnaissance le Danemark parmi le: a Etats qui en ces derniers- temps ont été si bien :e veillants et secourables pour nous; il a par-le tasré ses maigres stocks de vivres avec la Fin-le lande, il nous a donré une cargaison de Vé, de it sucre et d'autres produjts dont nous manquions. ?t I' y. a lieu de signaler tout particulièrcment k t, manière dont le Danemark nous est venu en aide. Actuellement, les vivres s'échangent co-i-■t tre d'autres articles; seulement, comme la Fin-lande avait besoin d'une ass'stance immérliate !. ces vivres ne sont exjediés que dÜns 1'espoii 1- d'une compensation ultérkure. Cette attitude s bienvcillante, eet intérêt qu'on lénioig-rie a no-'t 'V15 PaJ's> suscitent chez les Finlandais la plus ■s vive reconnaissance a 1'égard du peuple danois, et reiiiforcent cn eux la sympathie unissant les pays scandmaves, tout en assurant de bons rapports futurs entre les deux pays, au po'nt de vue de la grande politique, basée sur la com-munauté de leurs efforts. Ce point de vue danois est un exemple pour ^ na grand nombre d-e pays plus importants que le Danemark, car il met a réalisation le beau principe de neutralité dans toute son acception. Programme nsutra de la noumsn'3 Jassy, 22 juin. — Lecture a été donnée a la seance parlementaire d'hier, a Jassy. de la ré-ponse au discours du tróne du roi Ferdinand, L'assemblée des députés, y peut-on lire, recon-naïtra sans retard le traité de paix, et a ia oonvicti-on que la Roumanie trouvera la voie du progrès dans Pexercice de ses forces vitales si souvent mises a 1'épreuve : sav'oir, le patriotisme et 1 esprit de sacrince de son peuple. Grace au patriotisme des repnésentants du pays, les né-gociations de paix ont favorablement abouti. Quant au vieil idéal des Roumains habitant au-dOia du Pruth, de voir la Bessarabie annexée <ie son plein gré a la mère-patne, il est réalisé, lui aussi, et cela, au moment oü le pays, tout saignant encore, a le plus besoin de consola-tion et dc réconfort. Animés du vceu de jouir pleinement de la paix, le pays est d'accord avec les puissances signataires de celle-ci pour la reprise des relations amicaïes d'auparavant. Le traite fait de la Roumanie un Etat neurre, si-i tuation qui lui permettra de maintenir les bons rapports avec les pays etrangers; elle dtésire vivre en bon voisinag-e êgalement avec les Etats nouvellement constitués sur la base du prin-; cipe nationaliste. Vient ensuite la réponse quant a la restau-ration financière du pays, a ses réformes dans les departemente de 1'admiiiistration, de la jus-tice, de 1'cnseignement, des réformes électora-les, estimees nécessaires et sur le point d'être mises a réalisation. Pour finir, le Roi a été 1'o.bjet de manifes-tations de sympathie. Les créances franpaises sur la F?ussia Berlin, 2A juin. — On mande de Genève au «Lokal Anzeiger» qu'a la Chambre frangaise le mmistre des finances Klotz a cté l'objet d'attaques acharnées pour s'être refusé a citer les firmes franfaises qui, en 1914, firent régler leurs creances sur les banques privées russes a 1 import total d'un milliard et demi de fr.,par la trésorcrie de la Répablique frangaise. 11 v aurait meme eu des scènes violentes a proximité de la tribune parlementaire. La déroute de Samenoff. L'Agence Reuter apprend de Pékin que les bolchevistes ont occupe le chemin de fer entre Borzia et les stations de la Mandchourie, occu-pees par 1'arrière-garde de Semenoff, en retraite vers la frontière chinoise. La frontière est fortement occupée par les troupes chinoises; celles-ci ont reju 1'ordre de ne rien entreprendre contre les bolchevistes, aussi longtemps que la frontière n'est pas menacée. Collision de trains aux Etata-Unis L'Agence Reuter apprend de Chicago qu'une collision meurtrière s'est produite entre deux tram3 prés de la ville d'Hammond flndiana). Vingt-neuf personnes ont été tuées et cent et quinze autres ont été blessées. —— pnrsr-:r . v-v DEPÊCHES Les effets de la guerre sous-marine. 1 Berlin, 24 juin. —- On peut voir une fois de 3 plus par le rapport annuel de la Compagnie Tu-nisienne des Phosphates 1'effet immédiat de la ; guerre sous-marine sur 1'économie populaire ennemie. II en résulte que la production de phosphates n'a atteint que 217,000 tonnes 1'année dernière contre 383,000 tonnes 1'année précédente. ! Ce reeul est uniquement imputable & la disette de charbon résultant de la guerre sous-marine. Une : tonne de charbon coüte actuellement 295 francs en Tunisie, contre 35 francs en temps de paix. La dynamite a doublé de prix, les bois de mines " ont plus que doublé, le carbure coüte neuf fois L davantage, le fer a septuplé en prix.Les grandes difficultés de transport n'ont permis 1'année dernière que 1'embarquement de' 100,000 tonnes contre 230,000 tonnes en 1916. L'usage des phosphates est une question vitale ifour 1'agriculture fran-gaise. Le prix de eet engrais a doublé et haussera 't encore davantage. Les précautions a Paris. Berne, 23 juin. — D'après le « Petit Parisien », n les célèbres fresques de Puvis de Chavannes, ont été transférées au Panthéon en province oü elles ont été crises en süreté. ^ L'évacuation de Paris Londres, 23 juin. — On mande de Paris au > ((Times» : Même aspect de la ville qu'en 1914, ^ les rues parisiennes sont tranquilles comme celles d'un village écossais: chose bien compré- > hensible, puisque Ie gouvernement s'attend aux 5 pires éventualités. Cest pourquoi tous les ci-1 vils non affectés a un travail nécessaire sont priés de se rendre ailleurs tant qu'il y a en-t core moyen de le faire, plutöt que d'attendre 1'instant des paniques subites ct du désarroi. Les optimistes sont bouleversés a voir tout ce t qu'on organise en vue de 1'évacuation. Les nou-velles^ refues font présumer, chez la population [ parisienne, la conviction que le meilleur ga-_ j rant pour assurer le sort de la -capitale réside j dans les mesureajde prévoyance prises en temps opportun. 1 L'aymée frSnjalsj da Sajoniqus Zurich, 23 juin, —Selon la «Zürcher Mor-genzeitung», une partie de 1'armée fran<;aise de l Salonique aurait été rappelée en France avec plusieurs de ses chefs. Paeifisïïie eftez l'ouvriar francais Saint-Gall, 23 juin. — On mande de Paris au «Quotidien de Saint-Gall» que les délégués des^ classes ouvrières auraient mtercédé, il y a t quelques jouirs, auprïs de Clemenceau pour lui exposer sérieusement leurs vues quant aux pos-. sibilités de paix. Les délégués auraient reven-diqué le dro-t de penser a la paix, de jouir d'une plus grande confianc ■ de la part du gouvernement, et de voir adopter une politique conciliatrice en remplacement du régime rigou-reux actuel. On ne sait rien encore du résultat de eet écliange de vues. La eriss du papier en France. 1 ■ Berne, 23 juin. — De 1' «Humanité»: Le président de 1'union des intéréts économiques de la | presse quotidianr.e francaise a décidé, lors de la ! r'éunion principale du 17 juin, qu'a partir du Ier juillet et jusqu'a une date ultérieure indéter.mi-; née, les journaux ne pourraient plus paraltre que trois fois au plus par semaine sur quatre nages et quatre fois sur deux. Cette décisiori est suajes difr - ' , ■ - ^rwi'jjüraBBCS 'Vit r--».t-m'-wftfifnt'rnsHT en papier, ün grand nom-; bre de papeteries ont été fermées par suite du : manque de matières premières; «d'autres sont k : Ia vc 11e de 1'être. D'autre part, on devra user le ; moins possible du tonnage disponible pour 1'im-port^ition du papier. 0?s"-n1oati2'.i öu ravitalllement en AlIonisgRa Berlin, 22 juin. — La commission principale des assemblees mv.nicipales d'Allemagne, sié-gcant aujourd'hui sous la presidence du bourcf-mestre en chef Wermuth, et comptant 11011 plus 53, mais bien 129 membres, parmi lesquels non seulement des bourgmestres mais d'autres édi-les mumcipaux. a adópté a 1'unanimité, concernant le ravita ilement, une résolution qui entre autres clauses, comporte celle-ci: II va de soi que, pour les populations urba'nes, il y a lieu d exiger une lo's de plus et avec insis-tance que, pour toute la durée de la rareté des comestibles ct fourrages, la gestion officielle soit ^mamtenue pour les principales denrées ali-menLaijes. Les objections des habitants au régime cconomique gouvernemental ont trait a des ïnconvenients qui ne peuvent se justifier que s il y a compensation du fait que la marchan-dise arnve au consommateur de la facon la p.us duecte ct la moins coüteuse. La meilleure voie reside toujours dans le mamtien des an-ciennes formules; il rentre dans les devoirs des admin.istratïöns d-'Et^t et d'arrondissement de taire parvenir les denrées d'une fagon süre, en bonne qpalité et a raison d'une quantité suffisante pour faire face a celle prescrite par tête, sans empecher les villes d'user de toute latitude pour la reparution aux consommateurs en particulier. Meme cqnclusion pour la discussion qui s'y est rattachee concernant la fourniture de charbon. (Belg. Kurier). Dissussions angisisos sur l'aptitudo militairo aiiesiiands Amsterdam, 23 juin. — D'un article du «Daily Mail», ces lignes du reporter militaire Lo-val Fraser: Les alliés devraient instruire des compagnies spéciales pour les exercices de dissi-mulation, dans_ lesquels 1'Allemand atteint le plus haut degré: en effet, il a pu masquer ses canons de manié e a réalise-r ses succès fou-droyants sur la Marne, ct dissimuler si habile-ment le gros mortier affecté au bombardement de Paris, qu'on n'en connait 1'emplacement que depuis quelques semaines. Plus loin, Fraser s'exprime ainsi: En Angleterre, on ne se représ'ente pas encore avec net-teté qu'une attaque allemande sur la cóte de la Manche- # reviendrait a menacer directement Londres puisqu'en ce cas le sud-est de 1'Angle-torre ferait partie du front, d'oü la nécessité d'éva-cuer partiellement la capitale; peut-on to-lérer qu'une ville de sept millions d'ames soit a proximité du front ? Admettons que sa situation serait ^moins dangereuse que celle de Paris ; n'empêche que les Londoniens cn ressen-tiraient bientöt les effets au centuple; a noter la décision iirévocable des Allemands de réa-liser le coup décisif avant 1'apport des troupes amcricaines. e «we» ETRANGER CANADA. — Le pont de Québec. — On apprend que le grand pont du chemin de fer qui franchit le Saint-Laurent, prés de Toronto (Canada) , est achevé. Sa construction fut commen-cée en 1906. A deux reprises, en 1907 et en 1916, une grande partie du tablier s'écroula. Ces deux accidents coütèrent la vie & 100 ouvriers et en-trainèrent une perte de huit millions et demi de dollars. ESPAGNE. — Un tunnel sous le détroit de Gi- I braltar. — Au récent Congrès des ingénieurs ci-vils jfrangais, un projet de tunnel sous-marin sous le détroit de Gibraltar a été présenté par M. Hen-ri Bessier, examiné et pris en considération par les diverses sections de l'assemblée. Quoique ce projet ne puisse être réalisé dans les circonstances actuelles, il est suffisamment curieux pour mériter une mention spéciale. Son auteur commence par attirer 1'attention sur 1'im-portance qu'acquerrait V port de Dakar et la prospérité qui résulterait tant peur 1'Espagne que pour le Maroc si une ligne de chemin de fer directe Paris-Sénégal était créée. Une .fois le tunnel en service on irait de Paris a Saint-Louis de ■wrrowiLin.Mwragf.M'frwwriauil'WI ■■ IMillHI II U I aa Sénégal en trois jours et avec un embranchemen de la grande voie ferrée transafricaine que mé ditent d'établir les Anglais, le voyage de Londre: au Cap ne prendrait plus que huit jours, surtou si le tunnel sous la Manche était lui aussi réalisé La séparation de 1'Espagne et de la cóte ma rocaine est le résultat d'un cataclysme, le fonc de la mer dans le détroit est accidenté et ro-cheux; il descend è une profondeur de 1,900 mè tres, mais a 1'endroit le plus favorable il n'at-teint que 760 mètres. Une telle profondeur exi-gerait que le tunhel descendit a 840 mètres sous le niveau de la mer, pour sésister a la pressior formidable de 1'eau sur le plafond de 1'ouvrage, Le point de départ sur la cote espagnole serail Tarifa. Quant au point d'arrivée en Afnque, ori hésite encore entre deux endroits différents, qui offrent chacun leurs avantages. La traversée du tunnel, h une vitesse de 80 ki-lomètres a 1'heure, durerait une vingtaine de mi-nutes. II faudrait rétrécir les voies ferrées espa-gnoles de fafon a leur donner un écartement éga] a celui adopté dans le reste de 1'Europe, ou tout au moins installer une voie spéciale a travers 1'Espagne pour permettre le passage des traina directs. Quant au chemin de fer transafricain qui se-rait la conséquence et la raison de ce tunnel, on l'a déiè. étudié a forid, et il n'offre aucune diffi-culté spéciale de construction. Le désert du Sahara, qu'il faudrait traverser, est suffisamment plat, et il n'y aurait t y construire aucun ouvrage d'art. En se fondant sur le prix de revient du mètre courant dans les grands tunnels alpins, Aribery, Mont-Cenis, Simplon, Gothard, oü il atteignit le chiffre moyen de 4,415 francs, 1'auteur du plan conclut cjue la construction du tunnel de Gibraltar reviendrait 4 10,000 francs par mètre. Le détroit de Gibraltar a 15 kilomètres de large: 1'auteur pense qu'il faudrait 5 kilomètres de chaque cöté pour descendre la ligne a la profondeur re-quise. L'ouvrage coüterait ainsi environ 250 millions de francs II faudrait ajouter 110 millions pour 1'aménagement du port de Dakar, terminus de la ligne. II semble que M. Bessier n'a pas donné au tunnel une longueur suffisante. Pour descendre a 880 mètres, il faut plus de 5 kilomètres; mais ceci n'est qu'un détail. Si cette ligne et ce tunnel étaient créés, tout le commerce de 1'Afrique australe et tropicale serait drainé par cette voie de communication süre et rapide. Nous irions en quelques jours au Congo beige. FRANCE. — La poste aérienne. — Paris, 24 juin. — A 1'Administration des Postes parisiennes, le secrétaire général Pasquet a déclaré hier au sujet de 1'organisation des lignes postales aériennes : « Nous en sommes toujours a la période des es-sais. Aucune ligne postale aérienne n'est encore créée. Nous en étudions plusieurs, notamment Pa-ris-Rome et Paris-Londres, mais jusqu'ici nous n'avons pas obtenu de résultats défimtifs. Pour aboutir pratiquement.il faudrait faire choix d'un modèle d'aéroplane et d'hydroavion qui n'est pas encore tout a fait au point. En outre, il y a ï examiner toute une série d'autres questions. — L , ervention en Sibérie. — Le vi-comte Katto, chef de 1'opposition au Parlement japonais, a accordé une entrevue au correspondant du « Daily Mail ». Au cours de eet entreuen Phoitime d'Etat mppon a fait, entr'autres, les déclarations suivantes: <( Perso - lellement, je ne suis pas en faveur .^1' 1 -1. i vcuiivu en ^iDërie; Sï un réél danger menafait le Japon, celui-ci devrait intervenir même sans le consentciüent des alliés. Mais tant que nous ne serons pas menacés, nous ne pouvons rien entreprendre. « D'ün autre cöté, nous ne pouvons envoyer de troupes en Europa,d'abord faute de tonnage et ensuite paree qu'il serait impossible de faire com-prendre au peuple qu'une telle expédition a un rapport quelconque avec la défense de 1'Empire.» Le correspondant anglais lui ayant demandé (( si le Japon n'estime pas que ce serait plutóc a lui d'entreprendre 1'expédition de Sibérie », M. Katto a répondu : « Nous avons déja joué noblement notre röle. Le maintien de la paix en Extrême-Orient est l'objet de 1'alliance ang-lo-japonaise. » (( L'un des alliés peut-il justifier cette politique a responsabilité limitée, a insisté le correspondant.Réponse; « Je crois que nous le pouvons. D'a-borcl, nous n'avons aucun sujet de querelle avec 1'Allemagne; nous ne sommes entrés dans la guerre qu'en raison de notre alliance, qui com-portait un champ d'activité lirnité. Antrement nous serions rèstés neutres jusqu'a ce que nos in. térêts eussent été menacés. II n'y a pas de germa-nophilie au Japon, mais un grand nombre de mes compatriotes ont étudié en Allemagne; ceux-la ont une grande admiration pour les qualités des Allemands, et a mon avis ils exagèrent les mérites de 1'Allemagne. Ils sont convaincus que rien n'est impossible aux Allemands. » SUISSE. — te service dos cii&iues postaux. — Le nombre de clients du service des cheques postaux était fin 1917 de 33,980 (20,833 en 1916). Les opérations totales se sont élevées a 11,163 millions (6,136 en 1915), ce qui représente une progression de 50 p. c. environ dont 5,595 en recettes .et 5,568 en paiements. Les opérations du service ultérieur représentent 7,905 m., soit 70.82 p. c. au mouvement général. L'encaisse de 1'institution s'élève a 93,069,310 (27,164.009 en 1916), ce qui représente un avoir moyen de 3,881 francs par cliënt. La moyenne par dépöt ost de 129 fr., d'un virement intérieur de 1,825 francs, d'un chèque au porteur de 2,751 et d un chèque nominatif de 269 francs. Les opérations mternationales accusent aussi une tout autre allure qu'en 1916: tandis qu'en 1914, le virement de la Suisse sur I'étranger était plus élevé que celui de I'étranger sur la Suisse, le contraire s'observe en 1917. (H.) Finances s-jïsc-os. — Le ministère des finances vient de pub-lier son rapport dont les chif-fres sont intéressants a étudier. Abstract 'on faite des frais de la mobilisa-tion, les dépenses s'élèvent pour 1'année 1917 a 233,403,766 francs (193,227,469 en 1916) et les recettes a li35,'355.901 francs (176,582,013 en 1910). Le mali s'cicve donc pour 1'année 1917 a 50,747,865 (1ö,<345,4iSi3 en 1916). II faut rccon-naitre que ce résultat est relativement satis-faisant si 1'on considère que les prévisions bud--gétaires 1'cstimaient a S5,385,522 francs! Le> déficit total enregistré durant les 4 années de guerre s'élève a 125 % millions de fr. Et si 1'on observe que les frais de ia mobilisation se sont élevés depuis 1914 a 790,418,564 francs, la si-gnification du déficit devient autrement importante encore. A ce capital déja si respeciable, il faut ajouter les frais d'émission et les charges des ernprunts contractés depuis 1914, de sorte que le conflit européen a imposé a la Siasse, bien qu'elle y soit demeurée étrangère, une charge extraordinaire de'863,542,000 francs. En 1917, les frais de la mobilisation s'élèvent a 801,891 francs par jour alors qu'ils n'absox-baient que 711,710 par jour en 1914; 501,055 en 1915 et 564,250 fr. en 1916! La dette pubiique de la répuiblique s'élevait fin 1917 a 1,084,450,090 francs dont 745,05l0,000 de dette consolidée et 319,400,000 de dette flot-tante. Net d'amo-rtissement, la dette s'élevait fin 1917 i 1,036,552 francs. Le service de la dette a exigé en 1917 50.3 millions de francs (31.7 en 1917 et 18.7 en 1915) dont 30.1 pour la dette consolidée et 9.9 m. pour la dette flot-tante.L'import de cette dett& représente une som-me moyenne de fr. 263.36 en 1917 par tête d'habitant (195.20 en 1916, 122.90 en 1915 et 63.10 seulement en 1914). La revue de ces chi^fres monjje cogibien la guerre impose d'onéreux' sacrifices a la Suisse, bien au'elle demeura neutie. iH.1.. % li m \' • V. W fimo année « W° 1339 * Ed. 3 Mardï 25 Juin 1918.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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