Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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02 september 1915
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s.n. 1915, 02 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r787d10/
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2« Année. - N° 336 TIRAGE 75.000 III mil . .^SKH CINQ CENTIMES Ed" B JEUDI 2 SEPTiMBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . . . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 JToix3C":olsi,1 Ç>t* ot ï c$. i en X:o.€3Lé]p@:o.c2Ls&:raL"t Rédac'lon, Administration, Publicité s Bureajx de vente bou" Bruxelles et Banlieue; BRUXELLES s 45, RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS Rédacteur en Chef: Marc de SALM Directeur de Vente: A. Gilliard i Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 Annonces financières » » 0.50 Petites annonces ... la petite ligne 0.20 » » ... la grande ligne • 0.40 Au Jour le Jour Une proie convoitée par l'Oncle Sam Nous avons examiné, dans une série d'articles, l'histoire, la situation et l'avenir du Mexique. Notre conclusions était el reste que le Mexique semble destiné à passer sous la tutelle des Etats-Unis, à momj que quelque liomme de talent, sinon de génie, ne réussisse à parachever l'œuvrt ébauchée par les présidents Bénito Juarez ei Porfirio Diaz. L'Europe trop occupée à détruire ne saurait plus empêcher l'ouelc Sam, qui vien„ de s'annexer la belle île d'Haïti, de mettre bientôt le grappin sui l'ancien empire des Aztèques où, depuis 18^6, i-I fomente et soudoie les révolution.1 qui, créant le gâchis et y entretenant l'anarchie, doivent lui livrer ce malheureux el merveilleux pays. Les Américains ont débarqué à Véra-Crus le 21 avril, jour anniversaire du débarquement de Fernand Cortez, en 1519. On sait que Cortez disposait au total de 18 cavaliers, de 10 canons et de 700 fantassins, don t 13 armés de mousquets. De -ette première conquête, les maisons mauresques, la massive cathédrale de Mexi-cj, le palais national restent des symboles. Mais à côté de ces nu uments se dressent maintenant des immeubles semblables è ceux de New-York et Chicago, et si les Mexicains de l'élite manifestent violemmenl leur indignation contre l'impérialisme def Etats-Unis, ils sont conquis de plus en plus, chaque jour, par les méthodes américaines et sont forcés d'accepter !:■ tutelle indus trielle et commerciale des Yankees. Tetile rue de Mexico offre beaucoup d'analogie avec Wall-Street, à cause de la cou çentration des « offices e onmr>a<;nies de p< HUA > . .,-rauaite n° o-nerir,v,-= . minières, de banques, etc. On y parle l'an glais autant que l'espagnol. La colonie yan-ket compte 6,000 membres et deux journaux défendent les intérêts de ceux-ci. Dans beaucoup d'autres villes de moindre importance,on trouve des journaux américains hebdomadaires. Depuis quinze ans, d'ailleurs, on fait une publicité effrénée autour de la a Terre des Merveilles du Sud » et tes Etats de l'Ouest y déversent des milliers de touristes. Pendant la saison d'hiver, le va-et-vient ne cesse pas. o Les voyageurs, dit M. du Tessan, dans une intéressante étude que publie l'Opinion (1914), sont d'abord enthousiasmés par l'exubérance d'una nature qui produit des plantes et des fleurs paradisiaques. Les vieilles églises espagnoles, les ruines, les monuments indiens amusent leur curiosité. Les mœurs mexicaines les intéressent. Ils sunt ensuite aguichés par toutes les « opportunités J'afiaires », comme on dit dans l'argot de Wall Street, qu'ils ne tardent pas à entrevoir. Le Mexique — comme autrefois la Californie — est le pays romantique des prospecteurs. Les pires aventuriers coudoient les ingénieurs les plus sérieux. Il débarque, venant de tous les pays, des conquistadores en quête de métal précieux.Que d'ambitions, que d-o spéculations, que de projeta ! On n'a que l'embarras du choix. Vous ne peuve.. descendre dans un hôteJ sans être l'objet des sollicitations du personnage classique, qui, sortant des échantillons de minerais de sa poche, vous propose un nombre effaran de millions... Si toutefois vous avez quelques dollars à placer dans l'affaire. Le Mexique est une terre miraculeuse. Point de doute possible. Seulement, il faut choisir entre les miracles véritables et . s faux miracles. La difficulté commence là pour les amateurs inexpéi mentés... Les placements des Etats-Unis au Mexique atteignent au moins 750 millions d. dollars. Ceux de l'Angleterre environ 500 millions. La France s'est engagée pour une somme à peu près équivalente. Quant à la participation allemande, elle devient de plus en plus importante Mais la main-mise des Etats-Uni» s'accentue si rapidement qu'elle constituera, dans une vingtaine d'années, une domination à laquelle il sera impossible do s'attaquer. » En vérité, le Mexique a de quoi tenter les spéculateurs. Les mines d'or du district d'Oajaca, de la Sonora et de la Californie, les mines d'argent qui se découvrent dans tous les Etats, notamment dans le Centre,au cœur des districts de Guanajuato, Zacatecas. San Luis de Portosi, Morelos, Mexico ; le zinc des Etats de Nuevo-Léon, Puebla, Guerrero ; le soufre des régions volcaniques ; le fer, le cuivre, le plomb, les pierres précieuses, les nappes de pétrole, dont la Standard-Oil s'emparerait si volontiers et que la compagnie anglaise Pearsons s'est i ' aux trois quart appropriées. Ce sont autan de richesses dont l'appât grise l'imagina tion des Américains. Il ne manque rien la liste des ressources minières et l'on de : vine le parti que tireraient les grands fer ■ iers de l'Ouest s'ils possédaient les terre fertiles d'un pays comme Chihuahua. L Mexique fourni encore tous les produits tre picaux ; par conséquent, si les Américain pouvaient l'exploiCer et en faire « l'Inde d l'Amérique septentrionale », ils arrondi raient leur empirt- d_> la manière la plu utile et ils réaliseraient un rêve magnifique Mais on est encore loin de la conquête.L Mexique est à peu près aussi vaste que 1 France et l'Allemagne, l'Autriche-Hongri et la Grande-Bretagne réunies (1,987,001 kilomètres carrés et à peine 15 million d'habitants). Pour imposer l'ordre partout il faudrait, d'après lii experts militaires d Washington, de quatre à ^inq cent mil! hommes. Quant à la durée de la campagne ils l'estiment à cinq ans a minimum.. Même, au temps de Porfirio Diaz, l'unit administrative ne fut jamais vraiment ré a lisée. L'autorité du 'dictateur s'étendait ef fectivement sur une quinzaine d'Etats a\ plus, alors que le Mexique en compte 27 plus trois territoires et le district fédéra de Mexico. De" nombreuses tribus indiennes du dis trict de ïéhuantepec vivaient et vivent en coro sous j.a domination de leur grand chef sans s'inquiéter du gouvernement central.I en est ainsi aujourd'hui plus que jamais car, sous Madeiro, l'emprise du gouverne ment s'était relâchée et l'autorité de ELuert; n'était, en i914, reconnue que dans quatr v«!-* tj Y1 juiô x'\ s Ji*' AJ jci'x 1J3"' 'ivjlîti ' *G2\ totale. Les trois quarts t1 „ 15 millions de Mexicains sont complètement illettrés. On compte huit millions d'Indiens, dont deu^ millions s^nt restés jusqu'ici m dehors de toute civilisation, et six millions de métis. Il n'y a guère qu'un million d'habitants de race blanche. Et que de distinctions à établir parmi les Indiens! Les spécialistes n'ont pas découvert moins de q iav..nte tribus principales avec de nombreuses ramifications, et cent cinquante dialectes! La grande masse de oeux qui s-at civilisés ou à demi-civilisés forme la classe des péons, dont la main-d'œuvre est indispensable, et qui, ordinairement durs à la besogne, soumis et sobres, deviennent terribles quand on les débauche ou qu'on allume leurs convoitises. Madeiro et ses agents eurent le tort de leur promettre une sorv de parradis +errestre. Quand les péons virent ou'on ne partageait pas les terres, ils préférèrent vivre de pillage que de continuer à fouiller le sol. De là un*; multiplication croissante de bandes guerroyant pour leur compte, luttant entre elles ou avec les fédéraux. Car-ranza, Villa, Orozeo, Zapata et consorts sont les chefs de ces hordes de bandits. Cependant, si les Mexicains n'ont pas le sens de l'unité nationale et si le patriotisme large, éclairé, capable de fondre les consciences en un même idéal leur échappe, du moins en ont-ils un autre, d'ordre peut-être inférieur, mais d'une vigueur incontestable : c'est la haine contre l'Américain envahisseur, contre le gringo, terme méprisant par excellence. C'est un patriotisme local, limité, têtu. La peur du yankee est pour le Mexicain le commencement de la sagesse On l'a bien vu encore, lor.; de l'arrestation d'Huerta, le seul homme actuellement capable de pacifier le Mexique et qui, pour cette raison, porte ombrage aux yankees. Le président Wilson, débordé par les annexionnistes, hésite encore toutefois, devant les aléas de la conquête à main armée. Mais il aura la main forcée. Afin d'éviter toute confusion, on est prié il'adresser tout ce qv. concerne la rédaction exclus/ veinent au rédacteur en chef . 2. '. Marc de Salm, et toute autre correspondance, publicité ou affaires diverses, à la Direction ou a*- Secrétariat. La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 1 septembre. (Midi.) — La situation est inchangée. Théâtre d' la guerre de l'Est Groupe d'armée du général feldmaréchal eon Hindenburg .4 l'est du Njemen les combats suivent lei< cours. Au front ouest de Grodno nos troupes i trouvent devant les lignes extérieures du for. t Entre-Odelsk, à l'est de Soko ka, et le Biclo' -ie ka-Forst, la poursuite continue. \ Groupe d'armée du général feldmaréchal prince Léopold d< Bavière Le cours supérieur du Narew est franchi. A nord de Pruzana, l'ennemi est refoulé au-delà d s territoire marécageux. Groupe d'armée du général feldmaréchal von Mackensen s La poursuite suit son cours. Là où l'ennemi pr P position il fut culbuté. Théâtre de ta guerre du Sud-Est s Les troupes du général comte Boihmer ont pr ■ d'assaut, malgré une résistance acharnée de l'ci ? nemi, la hauteur de la rive est de la Strypa à t ) au nord de Zbor"w L'arrêt momentané piovoqu par les contre-attaques russes a cessé après li : avoir repoussces. s Le chiffre des pnsonniers fait au mois d'aov par les troupes allemandes sur les théâtres de I ' guerre de l'est et du, sud-est et du matériel d guerre capturés atteint ptus de 2,000 officiers t 296,889 hommes prisonniers ; environ 2,200 canon ■ et plus de 560 mitrailleuses. De ce butin il y a attribuer à Koiono environ 5o,UOo pnsonniers t ? 827 canons; a Nowo-Georgiewsk environ 90,000 . prisonniers (dont 15 généraux et plus de 1,000 ai très officiers), 1,200 canon* et 150 mitrailleuse. j Le dénombrement des canons et des mitrauleus-n'est toutefois pas encore terminé, celui des m trailleuses à Kowno n'a pas encore commencé. L total dés chiffres donnés augmentera donc encoi sensiblement. Les provisions en munitions, '..art - et avoine, dans les deux forteresses, ne peuver, - pas encore être déterminées. Le nombre de prisoi niers qui ont été faits par les troupes allemand< j et austro-hongroises depuis le 2 mai, donc d<pu le début de la campagne du printemps a depast ' le mil.ion. AUTRICHIENS i Theâtre de le.- guerre russe . Vienne, Hl avût, ■— j<r'uaoersaire rencontré a après des combats acharnes, il abandonna *h no-mains 12 officiers, plus de l,5U0 lumnits, 6 vu trailleuses, 5 locomotives, 2 trains cle chemin d> fer et une grande quantité de i ténei de yu<.rr> Sos troupes ont également forcé t-s liasses a la retraite à iiwiniuehu, (joroclww, liaziechow et Turze. Les régiments de la division de l cvrmét de Budapest ont pris d'assaut, avec leur bruvoun habituelle une ligne fortement retranchée dans la région au sud de liaziechow. A la £>*rypa on se dispute les passages où les liusses arrêtèrent votr> poursuite sut cet tains points pat de violentes con tre-uttaques. Au Dniestr et à la frontière essu rabique rien de nouveau. Nos foices combattant au nord dt Kobryn, ont avance jusque l'ruszany au Muchawice supérieur. Theâtre de la guerre italien Il n'y a pas eu de combats non plus hier au front sud-ouest. Deux poussées en avant ennemies à San Martino, ensuite une attaque contre la partie méridionale de la tête de pont de■ Tolmcin et contre notre position de la. vahée de t'htsch ont été repoussées. ANGLAIS Le feldmaréchal French communique en date du SI août Depuis le 18 août il n'y a eu au front que des attaques de mines. Nous avons abattu des aéroplanes ennemis. Notre artillerie a incendie un train de chemin de fer à Langemarek. Une escadrille d'avions a collaboré efficacement avec tes aviateurs fiançais dans une attaque contre le pe tit bois de llouthulst, sans perdre même une unité.FRANÇAIS l'aris, 81 aoûi (15 heunsj. — Notre artillerie a poursuivi au cours de la nuit, sans incidents notables, son action continue et efficace ccntie Its tranchées, les abris et les cantonnements en l'aris, 81 août (23 heures}. — Actions d'avtitr rie assez vives en Belgique sur le front Ht^en straete-llet Sas et en Artois entre Neuville et -i ras. L'ennemi a lancé sur la ville d'Arras quelq'i-.s obus de gros calibre. La canonnade a ci é <.•) ne ment assez violente en Wœvre septentrionile, u-n-si qu'en forêt d'Aprement et au nord de Vlirey. RUSSES rétrograde, 30 août. — Aux positions à l'ouest de Fricdrichsladt les combats au cours des journées des 28 et 29 août ont continué avec le mêmt acharnement. Développant leurs opérations, lei Allemands attaquèrent simultanément nos troupet dans la région du secteur du chemin de fer Gros-sekau-Neuhut et le village de Birslialen. Dans lu direction ae Dunaberg, pas de changements essentiels. Sur quelques points nos troui>es ont passé à l'offensive le 28 août. Dans la direction de WU-na, les combats continuent sur à peu près le même front. L'ennemi qui avait passé la rive droite du Njemen, dans la région d'Ulita, a essayé d avan ver le 29 uout dans la direction d'Orang. Sur U restant du front, le long du cours moyen du Njemen et vers le sud jusqu'au cours du Pripjcl noi armées, coucei tes par des arrière-gardes, ont continué leur retraite. Celles-ci ont repoussé le 26 août une série d'attaques allemandes dans la région de Lipsk et infligèrent de grandes pertes à l'ennemi, l'ius loin au sud dçs arrière-gardes oni arrêté l'offensive acharnée de forces considérablet ennemies à l'ouest de la ligne Pruschany-Goro-detz. Après avoir groupé à nouveau ses troupei dans la région de Wladimir-Wolynskij, il continue dans la nuit au 29 août son offensive avec des fo ces considérables, dans la direction de Wladimi Wolynskij vers Lusk. Au nord de cet endroit d< combats se sont développés sur les deux rives de I ,f Styra. Blllll» ■!,! Il mu — LISEZ EN 3' PAGE NOS Renseignements u pour les personnes sans nouvelles de leui v parents , Dermercs uepeches L'Italie et le Dodecanèse :s Berlin, 1 septembre — Les journau: i- viennois annoncent de Lugano que l'Itali t aurait proclamé, par décret royal, l'an e .jexion au Dodéeanèse. » La Turquie refuse de faire la paix séparée ConstaUUnopie, 1 sept. — Le Tanin re pousse l'idée préconisée par Gustave Hervé ( aans la Que.. sociale, idée consistant à pro l poser à la Turquie une paix séparée avan s tageuse. Un telle proposition, dit le Tanin a est une insuit. pour une nation combattan t pour la patrie, la religion et l'honneur. i Les cloches russes déménagent '• Berlin, 1 sept. — Une trentaine de clo '• elles russes sont iouruellement transportée * des territoire, occupés vers Moscou. Plu ' sieurs trains, exclusivement chargés de cîcj ,t elles, sont e jc ne atter dus. Le dernier ra'd des Zeppelins sur Londres ,t Londres, _ sept. — D après un con'inuni : qué du ministère de la Marine publié pu •• l'Amirauté, 8Z personnes ont été tuées et &21 • nessees lors de la dernière attaque des Zep " peiiiis conta e Londres. OL'iciers de marine punis Pétrograud, SU août. — On annonce d v adivostock au Rjetch : Le conseil d " merre a cuacjA1"- . le commandant du croi "■«.'w •- • -• ' • > >• «y y ■ -ptci m. -x^yTri-CbC TV y (I ' •3 ans de prison pour négligences dans le service, et . premier officier à 1 1/2 an de rison ainsi qu'à la perte de leurs droits civils et honorifiques - La censure sévit en France Rotterdam, 1 sept. — Depuis la prise de Nowo-Georg-iewsk, dont la presse parisienne u'a pu publie ni le nombr? d prisonniers ui le ciu—i des canons pris par les Aile nands, il a été défendu aux journaux français de rapporter la moindre opération de ruerre signa e par les communiqués dn quartier général allemand. Les journaux étrangers r vent être mis en vent, et sont menacés d'être saisis par la police. Des mesures ont été prises pour que les Français n'apprennent que ce que leur gouvernement I ■ ge opportun de publier. Les coinmuniqaé.- russes u sujet des bataille» russes de ces derniers jours, qui ne ■igualaient qu-c des mouvements de retraite, >nt subi une revision française qui ne per-net pas au pul lie de se fair, une opinion au sujet de la situatio actuelle à l'Est. Delcassé et SasSonoff Berlin, 1 sept. — On annonce de Genève : Les cercles diolomatiques parisiens commentent beaucoup l'aggravation de la mésentente qui régnerait rmi la Quadru-plice. Les relations e_itre Delcassé et Sasso-noff sont très correctes; il existerait cepen dant une certaine tension entre eux. On que ainsi : 1'- n et l'autre se rejettent la responsabilité au sujet des résultats défavorables des négociations balkaniques. Un des reprochrs de Delcassé est celui-ci : La Russie, aveuglée l'hiver dernier par ses succès en Galicie et influencée par des visées panslavistes, a laissé passer le moment propice pour amener 1- jonction utile des Etats les Balkans à la Quadruplice. Les reproches de Sassonoff se dirigent principalement contre l'étroitesse de la France pendant les négociations préliminaires en vue de l'intervention armée du Japon. La presse parisienne n essayé de cacher cette situation désagréable entre les deux ministres, contrairement à la presse province dont les correspondants parisiens font entrevoir la vérité. Commentaires anglais sur la situation Londres, 1 sept. — Le Daily Neivs rappelle, dans un article de fond, la date du 30 août 1914, alor quj tout semblait perdu et dit : -*■ La bataile à la Marne et la campagne d'hiver inefficace des Allemands a trop iccru nos espoirs. Actuellement, le ciel est de nouveau menaçant. L'été a vu une reconstitution inattendue, victoric-se de la puissance de l'ennemi. » Le journal cherche la cause de ce revirement, non pas dans la supériorité numérique, mais daijs la supériorité industrielle de l'Allemagne. L'insuccès relatif des Alliés ne repose pas dans l'incapacité d'amener def troupes suffisantes, mais dp les pourvoir d* leurs besoins. Seule, l'Angleterre, du côte r- des Alliés ,est à même d'accomplir cette tâ-r" che. La véritable guerre se livre non dans :s tes tranchées, mais dans les usines. Les par-a tisans du service obligatoire ont dirigé leurs funestes attaques contre la force indus- - trielle de l'Angleterre. L'équilibre des puissances et la paix Londres, 31 août. — L'Economist discute la théorie de l'équilibre des puissances et fait ressortir que Gladstone et Salisbury ne A -je sont pas appropriés cette doctrine. . Il icrit : L'anéantissement de l'Allemagne et ■ e démembrement de l'Autriche-Hongrie ne leuvent. représenter pour ceux qui comprennent l'anglais, comme une politique du maintien de l'équilibre. L'article conclut ainsi : Si l'équilibre a i réellement un sens et constitue les visées de t a politique anglaise, la paix ne peut pas - "-tre si éloignée o i si difficile à se faire,comme le pensent beaucoup de personnes. Si no- re intention es: de constituer l'équilibre sur - a base de 1ÇC3 ou de 1913 et avec les diver-, sions qui satisfont les désirs des petites na- - tions, le but pourrait être atteint dans un - avenir relativement rapproché sans qu'on , s'expose à un épuisement et à une misère in-i guérissable et sans qu'on se pr^'pitp la banqueroute. GUERRE SOUS-MAmis Copenha^ - 1 oaptemore. — Le vapeur s danois Else, arrivé a Aalborg, de l'Angleterre, avec un chargement de charbon,rapporte qu'une barque norvégienne, chargée de bois de mines a été incendiée dans 1e voisinage de la côte anglaise par un sous-marin allemand. L'équipage de ia barque a été ' pris à bord d'un vapeur de pêche norvégien.A la Douma Pétrograde, 1 septembre. — Hjetch B publie : Dans 1> commission d'iuterptiia-non de la Dtuma, le cadet Aiexandrou a déclaré, en ce qui jonc-eame l'expulsion ues TT-—- -r —-"t ■" T ~V~' \; j: r j-egligence de ia bureaucratie. Il est msen-se d'accuser seuls les six millions de bon» citoyens juifx. A .a majorité de voix, i incarcération des juifs russes uiume otages ete condamnée comme constituant un promue liiegUi et inhumain de la part du gouvernement. La communication qu à certains endroits, il y a eu des services de grâce pour la livraison et la neutralisation des traîtres juifs, a tait sensation. i_ie groupe de paysans de Trudowici, a demandé au gouvernement pourquo quelques milliers de jeunes gens, des boy-scouts et meme des enfants de 12 ans de paieats polonais, ont été amènes et transportés dans différentes prisons à intérieur ue 1a Ilussie, sUi quel motifs légaux se basait ce procédé baroare et inhumain et combien de temps ces malheureux enfants étoufferont dans les prisons. La guerre en Russie Berlin, 1 septembre. — Un annonce du quartier de la presse de guerre : Pjur 'e passage de la Strypa, des combats violents ment lieu. Les Pusses ont opposé ici une résistance opiniâtre et prononcèrent des contre-attaque, violentes. Dans la partie ptentrionale du front galicien, nous avons réussi à enfoncer 1e front ennemi au sud de Radziechov\, les Russes ont été obliges -nsuite à abandonner quelques positions. Plus loin, au nor» , l'armée Puhalo gagne du terrain. Des troupes de la Haute-Autriche sont devant Lusk. Au-dessus de Brest-uitowsk, les troupes des coalisés s'appro-•hent de Biojany. La Grèce restera neutre Berlin, 1 septembre. — D'après la Gazette de Foss, la bruit se propage à Athènes que d'ici longtemps, on nj s'attend pas à une modification politique en Grèce. Explosions dans deux poudreries aux Etats-Urus Londres, - s-ptembre. — On annonce de New-York au Daily 21 ail : Deux poudreries ont sauté à Wilmmgton et à Delavvare. L'Américan Power Action, à Massachussets et la fabrique de shrapnells Ivanton, à Bal-ruore ont été endommagées. Un train transportant du coton à feu a presque été détruit par les Indiens, à Cary. Mobilisation en Espagne? Paris, 1 septembre.— On annonce de Madrid au Temps : On assure dans les cercles miltaircs, disent les journaux, qu'une mobi-.isation d'essai de 300,000 hommes aura lieu en octobre. Grève en Galles du Sud Londres, - septembre. — Reuter annonce : Les différends dans le district charbonnier de la Galles du Sud sont aplanis. Il a été fait aux ouvriers certaines concessions que le président du département du commerce n'avait pas jusqu'ici admises dans la sentence arbitrale. Sous-marins pour la Chine La Haye, 31 août. — On annonce de New-

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