Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 15 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n874j35/
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« DEUXIEME rANNEE. ~ (N° 197, fTlrajr^ >■■*!«* BS.OOO Sx«mpl*lr«i ®8!ÏG© ©SIOTBWIIS® mjTlOJN H JEUDI 15 ÏVÏÏIL 1915. LE BRUXELLOIS ABOXV]VB!MBïNrXS î 1 un, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 fran 1 mois. 2 francs. " " ^ ^ J 9mammmaasmaaÊÊÊmm HWHW ■■bhmmhbi Journal quotidien indépendant RÊDAÇTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE 45, Rue Henri Maus, 45, Bruxelles AÏVIVOIVGES : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes — in Bellum matribus detestatum... Il n'est pas besoin, en ce moment, pour dire les horreurs dé, la guerre, d'évoquer çë qli'ën Mit, dit îfes poètes et lès roîHànciers: jë hti&ie les historiens, car il semble bien que l'histoire, trop souvent, n'ait été que l'art d'embellir les massacres et les ravages qui, au long des siècles, décimèrent l'humanitéi D'ailleurs, la guerre actuelle porte, ën qûelqûe sorte, àti plus b.attt point toutes les horreurs imaginables et il suffit, pour la faire exécrer de la peindre tellè Hii'Blle est présente sous mes ^eiiî; C'est l'Europe presque entière qui, en lutte, est devenue le théâtre de ruines, de combats sanglants, du renversement de .toute la vie nor-inàlè. Mais les nations, aujourd'hui, ne se fioiii-battent plus au moyeu d'armées plus ou moins nombreuses. Les armées, ce sont les nations elles-mêmes et n'est pourquoi, ën face les uns deà autres nous voyons des millions d'hommes. Le résultat final sera le même ; peut-être, la fortune, plus que le courage, favorisera l'un des belligérants: Maisj entretemps, Combien les per-:en jtiotiâ gi en ravages Seront incoinihènsu-iaoiement plus fortes que jadis? Peut-être la nation armée, le service obligatoire et personnel fut-il un corollaire nécessaire de 'l'égalité moderne. Le philosophe peut toutefois douter si. atl JS'olht. de vue social et humanitaire, ce fut un progrès. Avec le nombre de combattants, ce qui frappe dans la guerre actuelle, c'est la perfection des engins employés : canons tirant à 30 et à 60 kilomètres; automitrailleuses, mitrailleuses à Wi» turft et a main, fusils, baïonnettes, sous-marins et torpilleurs, avions, lanceurs de bombes, catapultes nouvelles, etc. Une organisation étonnante règle aussi la marche, la nourriture, les mille besoins de ces millions d'hommes armés, cela dépasse l'imagination et il Semble qu'aucun génie miliiairt', fût-ilj César, j\ ri II i li'-iî OU Kapoléon, ne pourrait suffire à diriger ces masses ët faille cette organisation extraordinaire-liient compliquée. La gueiTe actuelle réunit les maux de toutes les guerres : hommes arrachés à leur travail, à leur famille, à une vieille mère, à une jeune épouse, à des enfants chéris. La mort plane au-dessus de chaque citoyen. Partout des incendies, des ruines, des violences, la mort atroce des hommes et des animaux. Et tous ces maux sont aujourd'hui d'autant plus douloureusement sentis que le bien-être était devenu plus général et la civilisation plus parfaite. Du sein de la vie aisée, les soldats sont cassés aux privations, aux gênes de la vie des tranchées et des camps.Plus de délicatesse, plus de confort dans tous les détails de l'existence. La population civile a sa part de ces misères : l'entretien de la vie n'est plus assuré, la sécurité fait défaut, l'angoisse énerve et il faut se familiariser avec l'idée oti'à tout instant les pires maux peuvent s'abattre sur nous. Que de villes n'avons-nous pas vues dévastées? Que de villages ravagés! D'hommes et de femmes ën fuite ! Que de violences contre les personnes et les choses ! Partout la destruction. Les armées offrent des fronts immenses, les batailles de jadis d'un jour entier durent aujourd'hui des semaines. Pendant que j'écris, le canon gronde depuis des heures. Le bruit seul en est déjà terrible et affolant.Que serait-ce si j'avais sous les yeux les obus qui éclatent, les fusils qui crépitent semant de tous ^ côtés la mort? Ou plutôt, il n'est que trop aisé de se représenter au réel ces horreurs, de faire qu elles ne deviennent pas de simples mots, parfois embellissants. Et que signifie donc au fond ce grand mot de victoire ? Est-il autre chose que l'autre face de ce mot effrayant : défaite, r-iTin in » »■ —— c'est-à-dire, ligne de cadavres crispés dane 11: geste de mort, amas de blessés, plaintes, appels blessurës affreuses et sanglantes, horreurs d toutes Sortes? Et c'est cependant avec l'appâ de ce mot viccdifS qti'ait long des siècles le hommes furent entraînés à la boucherie ! 0 force fatales du destin ! Souvent, une nature adorable, un soleil estiva a àdoiifci comme l'automne a couvert les hor reurs de la guerre. Mais lë contraste rend celles ci plus inhumaines encore. Au chariiië de la na ture, fe cteiir se fond et il Semble que tous ië hommes vont fraterniser, cesser leurs luttes fra tricides, s'aimer et jouir de la vie. L'esprit s refuse à y croire et ne se rend qu'à la réalité trop évidente, hélas ! Colnme i] devrait être dif ficile de s'entre-tuer sous là doucéur du soleil parmi dés campagnes riantes,,! A tant d'horreurs matérielles s'ajoutent riùSs les horreurs morales. Ainsi donc, la justice es à la merci des combats! Il pourra donc se fairi que le vaincu soit justement celui qui avai | pour lui le bon droit. LSiën plus, eSt-il p de belligérants qui, très sincèrement, né croie lut ter pour sa vie, sa famille, ses biens et ad patrie! Aujourd'hui, c'est comme une nécessité d< haine. Toute accusation devient invraisemblable et ëst admise sans hésitation jcontre l'ennemi I Celui-ci, avait-il déjà été i-ëndii habilement anti ; pathique? Alors tous les préjugés, toutes les Cii lères explosent. Les amis oublient leur amitié Entre le vainqueur et le vaincu, il est nature que se dernier, haïsse d'une haine plus amèn et plus profonde. Alors, ëiitî'ë les hommes, qui déjà séparent les frontières, les préjugés, il ëi crée des abîmes que les siècles à peine comble l'ont. Faites pour s'aimër, Se connaître, poil: jouir mutuellement de leurs bien, de leurs art propres, des dons qiie la nature a départis à cha ciine, les nations de toute culture,, vai'mtaii -ni.-n s'obstiilelit â Sè^ihéBonniïître. En temps de guerre, alors que les hommes d< bonne volonté auraient tant besoin de contact faciles entre eux, à ce moment, toutes les com munications sont rompues, les gouvernement s'arrogent le droit d'interdire les rapports pa: correspondances, par chemin de fer, par télé viaplie et téléphone, par tous les moyens moder nés. Cet isolement inévitable se fait sentir mêmi à l'intérieur d'une nation et d'une cité. Tou concert pour la paix devient impossible. Et alor, il fait sombre dans les âmes les plus radieUseë sombre Comme en ces journées où le froid, Is pluie, une longue humidité succèdent à un cie lumineux et chaud, les horreurs de la guerri que l'on voit, que l'on devine, que l'on entent raconter, en deviennent plus tristes encore e sans nul espoir. Les Etat-Unis d'Amérique, pacifistes décidés ont traité de folie la guerre qui désole l'ËUropi presque entière. Le nouveau pape Benoît XV : dit aussi a l'horreur de voir l'Europe dévastéi par le fer et le feu # et a supplié les rois et le: chefs d'Etats « de rentrer en eux-mêmes et di mettre un terme à cette lutte homicide, son géant combien cette vie mortelle est déjà misé rable par elle-même et combien elle l'est- encon davantage par les désastres que la guerre accu mule ». Hélas! s'il est difficile déjà d'arrêter la guerri prête à se déchaîner, combien l'effort est plu: aléatoire quand, une fois les passions, l'amour propre, la, vengeance, l'ambition ont été exci tées par la victoire ou la défaite, par les mau: soufferts, par la rage de faire souffrir aux au très ces mêmes maux. La paix, alors,' ne sembli plus possible que par l'épuisement ou... par ui miracle de raison et de bonne volonté. TONY. Lisez en TROISIÈMI PAGE les derniers télé grammes arrivés pendan ta nuit. DÉPÊCHES LE BLOCUS L Ecluse, 11, avril. — Le vapeur hollanda Myn, en ronce de Las Palmas à Amsterdam, eete arrete >ar un navire de guerre anglais amene a. Portsmouth. Le chargement se cor posait de cacao que le navire a dû débarque 11 avriL — Le vaPe,ir Erne all fjL u Co,mPagnie suédoise des Mines ( (trijngefhejg, a ete arrêté, au rvmrc J ge de Narvik à Rotterdam, par un croiseur an -< glais et amené à Kirkwall. Le vapeur avait ui chargement de minerai de fer. Le vapeur islandais Gullfoss, qui était ei £ route de Copenhague à Reykjavik, en missioi politique a été amené par les Anglais à Leitli parce que le capitaine ne pouvait pas prouver qui ies marchandises à bord n'étaient pas de prove s nance allemande. Londres, 11 avril. -— A Newcastle, on a dé cidé de mobiliser lés ouvriers à la côte nord est, afin d'accélérer la production de munition; de guerre, La ville de Birmingham a fourni en coi'e 1,062 ouvriers dans ce but. is Londres, 11 avril. — Le capitaine du vapeu: a Vosges a reçu le grade de lieutenant dans 1: ef marine de réserve, pour son attitude énergiqw i- lorsqu'il fut attaqué le 27 mars par un sous-ma r. rin allemand. Les officiers et les hommes d l'équipage ont également reçu des récompenses le Londres, 10 avril. — Le capitaine du vapeu nui onprô rinnQ In TnmîsA , LA GUERRE I i l -ri i r*tl l ortl O l M FRANÇAIS i => t Paris, 10 avril (23 heures), — Entre la Meuse 5 et la Moselle, nous avons maintenu le terrain s f/agné et nous fîmes de nouveaux progrès. Entre l'Orne et la Meuse aucune action de 1 guerre n'eut lieu. A Eparges, Vennemi se tient tranquille, ni combat d'infanterie ni combat d'artillerie. La ~ journée a été calme. Dans le bois de Mont-Marc, nous avons conquis une nouvelle rangée de tranchées, une Contre-attaque fut repoussée. Au rtord de Regniéville, nous avons fortifié [ nos pôSitiQnâj nous les avons également légèrement élargies. En Loraine, une demi-compagnie française, i qui avait pénétré flu cours de la nuit du 9 au 10 t jusqu'à ptoximitè du village de Bezange-la-î Grande, entre noë Mtjnés et celles des Allemands, •' fut cernée par des forces ennemies supérieures et * faite prisonnière. { Taris, 11 avril (15 heures). — En Belgique, I dans la région de VAisne et en Champagne des combats d'artillerie eurent lieu. On confirme les progrès annoncés dans notre communiqué d'hier soir, entre la Meuse et la i Moselle. Dans le bois de Mont-Marc nous avons étendu le front conquis vers l'Est en prenant auelaues nouvelles tranchées ; plusieurs contre-attaques fu-; rent repoussées. \ Au bois Le Prêtre nous avons obtenu de nou-; veaux progrès à la lisière occidentale. Nous avons \ pris une mitrailleuse allemande. Pendant toute la journée des tempêtes de nei-i ge et de pluie ont. fait rage. j Paris, 11 avril (23 heures). — Au Nord d'âl-; bert les Allemands ont entrepris, pendant la nuit . du 10 au 11 une attaque sur les deux rives de ! l'Ancre, contre nos tranchées de Tlamel et dans le bois de Thiepval. L'attaqua fut repoussée avrès un combat acharné. Dans les Argonnes, pendant toute la nuit, se sont déroulés de vifs combats; nous avons détruit un blockhouse ennemi, avons pris 300 mètres de tranchées et avons maintenu notre gain malgré deux contre-attaques ennemies. Entre la Meuse et la Moselle rien de nouveau n'est à annoncer des régions d'Eparqes et de Cambres depuis nos succès du 9 avril. Dans le bois d'Ailly une attaque, exécutée au cours de la soirée du 10 avril, nous a apporté la possession d'une nouvelle rangée de'tranchées. Dans le bois de Mont-Marc les Allemands ont réussi pendant la nuit à reconquérir les tranchées qu'ils avaient perdues au cours de la journée. Toutefois les positions que nous avons prises pendant le 8 avril restent totalement en notre possession.Dans le bois Le Prêtre, à la lisière occidentale, non loin de la localité dénommée Ouart en Réserve, deux cojitre-attaaues ennemies se sont brisées sous notre feu d'infanterie et d'artillerie. Nos avions ont jeté 155 bombes sur la gare maritime de Bruges et sur les chantiers. | - -.1— -LS ; raconté qu'il a été arrêté par un sous-marin : lemand lorsqu'il était en route de Copenhag . à Londres. Après examen des «nniers, le vapeur a j continuer Son Voyage, i La guerfe soUs-marlne Rotterdam, 11 avril. -— Le Nieilwe Rotterdai '' sche Courant annonce : 5 Le vapeur Harpalyse était parti, hier soir s * lest de Rotterdam pour Newcastle, après qu eut déchargé les marchandises destinées au soi 5 comité de l'assistance belge. Le vapeur n'avt .plus aucun rapport jlvpo aproa 1 part. Le troisième pilote a déclaré qu'il avî aperçu une forte explosion à tribord, à envin 5 6 milles au nord du Nordhinder. Une gran 5 voie d'eau s'était déclarée. Le navire coula -cinq minutes. Personne n'a aperçu un sous-m 5 rin. D'après d'autres nouvelles, le navire cou en dix minutes. Le véritable équipage du n vire se composait de Chinois. Le navire jauge! 5,940 tonnes et appartenait à l'armateur Hf J rison, de Londres, Il était parti le 2 mars 1 New-York et étàit arrivé à Rotterdam, le ' mars, FRANCE. — Le tir des projectiles [ Le commandant Regnault a calculé le deg d'efficacité développé par le tir des projectib I Un canon qui tire un projectile de 7 kilogr.,av une vitesse initiale de 500 mètres, dévelop 115,000 HP. Si les projectiles pèsent, plus 500 kilogr., avec Une vitesse de 900 mètres, il ( développé 25 milliors de HP. Ces chiffres-do ! nent tine idée des forces auxquelles sont e , posés les canons modernes, i ANGLETERRE. — Le typhus dans l'armée i Rotterdam, 10 avril. — Dans l'armée anglai i] y a eu 421 cas de typhus dont 305 cas cli des malades qui n'ont pas été vaccinés depi i deux ans. Il y a 1 cas mortel seulement chez ] ■ vaccinés ; celui-ci n'avait été vacciné qu'u: fois au lieu de 2 fois. ANGLETERRE — L'imprudence > des troupiers anglais Un article du Temps nous apporte d'intért ' sants renseignements sur le moral des trour britanniques. Voici, à ce sujet, une note tout fait inattendue et qui cadre peu avec ce que 1' nous a dit de l'esprit a sportif » des Tommies : 1 i Leur insouciance est incroyable. A quelqu mètres derrière la tranchée, on les voit se pi mener les mains dans les poches, ou même pi | céder sous les balles à leur toilette matinale, y a quelques jours, l'artillerie allemande a ob gé une brigade anglaise à déplacer son qur tier général. On avait oublié la sentinelle. I 1 dèle à sa consigne, le Tommv est demeuré à s poste, en pleine rue, sans même songer à se mi 1 tre à l'abri. i — Ce qui fait la force comme la faiblesse nos hommes, me dit un, officier anglais, c'est le i défaut absolu d'imagination. Aucun d'entre e • n'esaie de se représenter ce qui pourrait lui i river dans l'instant qui va suivre. Tant qu'u balle ne s'est, pas donné la peine de l'atteindi elle n'existe pas pour lui. De là sa bonne humer , de là aussi ses imprudences. RUSSIE. — Les manifestations Genève, 10 avril. — On annonce que peu à p on apprend que les manifestations patriotiqi en Russie ne se sont pas passées partout sans : 1 cidents. A Twer, on a; lors d'une manifestatic organisé une contre-manifestation, où, comj disent les journaux ilusses, une foule d'adol 5 cents a commencé à pousser des cris antipatrio ques. Des drapeaux nationaux on aurait ar r ché les bandes blanches et bleues ; la foule n i I nilfeista, avec ces drapeaux routes improvis. d- contre la guerre. En raison de cette manifesti re tion, un nommé Terech a été condamné à 2 ai de prison et le nommé Masarow, âgé de 17 an: >u à 8 mois de prison. Cette dernière peine a él réduite à deux mois. RUSSIE. — Mines dans la Baltique n~ Copenhague, 10 avril. — La canonnière danois Absalon a détruit hier 2 mines flottantes près d Graadyb, D'autres mines aperçues au loin <1 ^ Graadyb n'ont pu être détruites à raison de 1 ?" tempête. ^ TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles jt ~Constantinople, 12 avril. — L'agence Mil m 1 annonce : ie Les Alliés se vengent de leur insuccès devai »n les Dardanelles en bombardant des localités hab a- tées mais non défendues. C'est ainsi que 1 la flotte alliée bombarda le 7 avril' Jenikioy, à 1 mer Egée, tuant et blessant des habitants, lit AUTRICHE. — Dans les Carpathes j" Vienne, 12 avril. — Le correspondant d guerre de la Sonn- und Montagszeitung annoi ce : Les combats dans les Carpathes ont eu hie un caractère plus paisible ;■ on peut constat* une violence décroissante au centre. Toutefois, ré l'est de Virava, il y a eu un combat assez dévi :s. loppé, mais les attaques furieuses des Russes or ec été repoussées. On constata également une grai pe de activité combattive sur l'aile droite de l'a: le mée allemande des Carpathes. Le succès impo: ■st tant remporté le 9 avril au nord de Tucholk n- s'est fait sentir sur tout le front et entraîna r" x- violents petits combats qui furent favorabh aux alliés. Sur le reste du front aucun évém ment important, à signaler. A la frontière be se sarabique, les Russes se reposent après que leui ez attaques renouvelées eurent été repoussées. E ,js Galicie |sud-orientale, les adversaires se foi es face sans donner signe dlactivité. La situation le est identique à celle dans la Bukovine.' ETATS-UNIS. — Un croiseur allemand démuni Londres, 12 avril,.— On annonce de Newpor News à Reuter : is- Le croiseur auxiliaire allemand Kronprinz Wi es helm est entré hier dans le port. Il déclare mai à quer de charbon et de vivres. " BULGARIE. — Pau et von der Goltz es Copenhague, 10 avril. — Des nouvelles < 0_ Saint-Pétersbourg disent que le feldmaréchal vc (J_ der Goltz et le général français Pau, se soi jl presque rencontrés à la frontière bulgare. In deux personnalités arrivaient par hasard en m r_ me temps à Routschouck, ce qui mit les aut rités bulgares de la station dans un grand er -,n barras. Elles parvinrent toutefois finalement ■t- éviter avec grande peine une rencontre perso: pelle; pendant que von der Goltz quittait de wagon—salon (par une des portes, Pau mon' ur l ui ce wagon par une autre porte. lx ALBANIE. — Guerre civile ir" Rotterdam, 9 avril. — On annonce de Valoi à la Tribuna qu'on s'attend à de graves évén meuts en Albanie. 40,000 insurgés seraient co: ' centrés entre Elbassan et Triana, sous le comma demi : t d'officiers turcs. Le but serait de pre: dr Durazzo et de marcher ensuite vers la fro: eu tière serbe. u. AFRIQUE. — La guerre aux colonies n, l'.îrlin, 10 avril. — On annonce de l'Afriqi ne allemande sud-occidentale : Les troupes i =s- l'Union rencontrent de grandes difficultés, tout ti- les sources ayant été empoisonnées. La station i ■a- Kubal est détruite; on a fait sauter beaucoup i ia- mines sans occasionner d'autres dégâts. ;s, » ,- DOCUMENTATION HISTORIQUE .s — ^ La Question du pain à Liège au XVIe siècle Le soulèvement des Rivageois A la suite de disettes de grains de 1525 à 1531, e dans la principauté de Liège, en vue d'éviter e l'accaparement, les magistrats de la ville firent u visiter les greniers et réglementèrent le prix des a grains. Atteints par cette mesure, les fermiers des environs de la ville cessèrent le ^ervice de ra-^'taillerapnt ai l'autorité fut obligée) d'abroger le [i règlement. Le prix des grains monta alors au point que seule la classe aisée pouvait encore se ,t procurer du pain. i- Le 2 juillet 1531, un mouvement de révolte a s'organisa à Tilleur, s'étendit à Jemeppe, puis a sur toute la rive gauche de la Meuse. Huit cents rivageois marchèrent sur Liège. Prévenu par le mayeur de Montegnée, le bourgmestre de Liège, e Jean de Viron, alla au devant des mécontents _ qu'il rencontra à Saint-Gilles. Il fut accueilli r par les cris : i Du pain!... du pain!... d Après r des difficultés qui faillirent même lui coûter la à vie, le bourgmestre parvint à engager les riva-geois à regagner leurs demeures, leur promet-tant de mettre la question à l'étude. Mais le soir-même, un habitant d'Ans, Laurent Dechamps, vint reprocher aux rivageois leur couardise. Le mécontentement se réveilla et plus a nombreux encore que le matin, les rivageois pri-e rent, le soir même, le chemin de Liège. Ils cam' ,s pèrent dans les propriétés de l'abbaye du Yal-Sl Lambert (aujourd'hui Jes Cristalleries) et au 5_ p: tit jour," après avoir juré de ne se séparer que s satisfaction obtenue, ils prirent la direction de n Liège au nombre de quatre mille, sans compter, it dit l'historien Guillaume de Meeff, les femmes y qui « avaient appointé grands couteaulx pour es-gorger et des sacs pour emporter ce qu'elles auraient desrobé ». Le conseil de la cité dépêcha des délégués pour t" calmer les mécontents qu'ils rencontrèrent sur les hauteurs de Saint-Gilles. Ils n'écoy^ent rien et arrivèrent à Sainte-Marguerite dont on venait de fermer les portes qu'ils tâchèrent vainement d'enfoncer. Ils rédigèrent alors une note comminatoire à l'adresse de la ville, demandant, la ré-l0 glementation du prix des grains et une nouvelle n visite des greniers. La réponse tardant à venir, les rivageois visi->s tèrent -les maisons des faubourgs emportant ce qu'ils trouvaient et l'abbaye St-Laurent où ils 3_ emportèrent les vases sacrés. i- Le Conseil de Liège décida de donner provisoi-à rement entière satisfaction aux rivageois. Le i- prince-évêque, Erard de la Marck, qui se trou-[e vait à Bruxelles, informé de l'émeute, fit, adres-a ser à la ville de Liège pour plus de 6,000 florins de grains. Le 10 juillet, l'évêque rentra à Liège, fit convoquer les Treute-deux métiers au sujet, de mesu-1,1 res à prendre contre les émeutiers. Après nom-breux pourparlers, on décida que les biens des -1" chefs de l'émeute seraient confisqués, leur mai-son rasée avec défense de les rebâtir pendant cent ans, que tous les émeutiers devaient travailler à la construction de la chaussée Sainte-Marguerite et ne pourraient plus porter d'arme sous peine d'avoir le poing coupé. Les mayeurs des commu-le nés reçurent l'ordre de dénoncer les coupables, le Le 24 juillet 1531, douze des principaux chefs es montèrent à l'échafaud dressé place du Marché, le Le 30 juillet, l'exportation des grains fut inter-le dite et des peines sévères édictées contre les boulangers qui enfreindraient le règlement. Les fitrftno>er<5 inrHo-eTtts rrmirpnt l'nrr]ro mn'tfpr la

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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