Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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16 oktober 1916
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s.n. 1916, 16 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/959c53gn7c/
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3"* Année - F4. 738 Ed. B CINQ SSÉTIHES Lundi 16 Octobre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. 1^ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.JI). - Mk. 3.60 T os bureaux de uo^te eu Belgique et à L'Etranger il'acceptent que des \bôljne«n<nit§' '1 RlMi£STH.tÇtStcenxïGi prennent eaurs .les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers moi;; ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : - Mois 1 Mois Fr 3.00-Mli.2.40 Fr 1.50-MK.1.20 TIRAGE : 90.000 PAR JOUR Le Bruxellois rrédactet'r en Chef : I a M Rédaction, Administration, Publicité, Vente : de f & lë 011 Ml 81 tiliOftlil@ll IflilgSpellPlIlSï H - BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — "La ilgne Faiis divers et Eclios. fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales , 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne 0.75 TIRAGE: SO.QGO PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, iO octobre-. — Officiel de midi Théâtre lie la guerre â l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier Ruppreelit de Bavière. Vigoureuse lutte d'artillerie des deux côi<-de la Somme, qui s'est étendue au delà de l'An cre vers le nord, et qui a atteint entre Cour eelette et Ramourt ainsi qu'au front Barleux Ablaincourt une grande intensité. Les atta ques ont abouti au nord de Thiepval à de corps à corps dans nos lignes; en un endroit l'ennemi s'est installé. Sinon, il est rejeté par tout avec de lourdes pertes pour lui. Dans U région de Les Bœufs, l'adversaire a été repous té. Les Français ont attaqué entre Barleux e. Ablaiincourt. Ils ont pris pied dans le villag( et dans la sucre ri ede Genermont. Pour le res te, ils ont été repoussés. La partie méridionale d'A'jlaincovrt est en notre pouvoir. — Groupe d'armée du KrOnprinz allemand De temps "en temps, canonnade -plus oi moins vive canonnade plus on moins vive à l'es-, de la Meuse. lhéàtre de la guerre a l'Est. Swr le front à l'ouest de Luzk, l'activité coin-batt-ive plus intense a continué. Une canonnade 'plus ou moins vigoureuse qui s'étendait L peu près sur le front depuis Siniawka, sur lt Stochid, jusqu'à l'est de Gorochow a précédé des attaques russes qui se sont limitées hier sur le terrain boisé au sud de Zaturcy et dans la région de Bubnow, et qui■ furent repoussées. Egalement entre les voies ferrées allant de Plu-kow et Bohatyn vers Tariwpol et sur la Na<ra-jouika, le combat devint plus animé. Dans les Carpathes, nous avons reconquis la cime de Smotrec qui avait été perdue le 21 septembre. Dans le secteur de Kirlibaba, des troupes ceus-tro-hongroises ont obtenu des avantages au cours d'une attaque et ont fait JfJ/Jf prisonniers. Théâtre de ta guerre en Transylvanie : Au front oriental, combats réussis avec des arrières-gardes ennemies. Aux défilés de la frontière du BurzCnland, pas de modification essentielle. Des deux côtés du défilé de Szur-duk, des attaques roumaines ont été repoiis-sées. L'adversaire a été de nouveau, rejeté de la partie cle jq jrête^ MA Mrmfà.MUU'i Groupe d'armée du l'eidmaréchal général von Mackensen. Inchangé. front en Macédoine. De fortes attaques ennemies ont échoué à l'ouest de la voie ferrée Mona-stir-l'lorina. Des tentatives d'attaques à l'est de la voie ont été étouffées. Attaques persistantes dans la courbe de la Cerna, sans viodij/ca on de la situation. AUTRICHIENS VIENNE, Uf octobre. Théâtre de la guerre à l'Est. Au sud de Ratszey (Hôizmg), l'ennemi s'est emparé d'une partie de la crête frontière mais il fut repoussé au cours d'une contre-attaque nocturne. On se bat encore autour d'une hauteur. Le déblaiement des territoires sud-est et est deJa frontière de Transylvanie progresse rapidement. En de nombreux endroits, les Roumains furent rejetés au delà des défilés. Partout, notamment dans les montagnes de Gyorgya, nos troupes capturent des détachements entiers de soldats dispersés appartenant aux armes roumaines les plus diverses. En Volhynie, il y a eu hier une très vive activité combative. Théâtre de la guerre italien. La journée d'hier s'étant écoulée plus calmement au littoral, le huitième grand assaut des Italiens peut être considéré comme terminé par les combats du 11 octobre. Plus encore qu'au cours des dernières batailles, l'ennemi avait concentré cette fois ses forces contre l'aile méridionale. Entre la mer et Içs hauteurs à l'est de Gorizia, se trouvaient la troisième arm-ée et une partie de la seconde, comprenant au total l(i divisions d'infanterie disposant d'une très puissante artillerie et de nombreuses batteries de lance-mincs. Nos défenseurs du Karst, cQ-iirageux jusqu'à la mort, ont résisté pendant une semaine sous un feu des plus meurtriers et ont bravé pendant trois jours les assauts continuels d'un ennemi de beaucoup supérieur par le nombre; jusqu'à ce que celui-ci se vit obligé, par suite de ses perlés, de suspendre l'attaque. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Rien d'intéressant. Evénements sur mer, Dans la nuit du 12 uu 13, une de nos escadrilles d'hyilro-avions a nouvellement jeté des hambe-s sur les objectifs militaires de Monfal-co-ne et de San Çanziqno. Le 13 an soir, nos hydro-avions ont attaqué les ouvrages d'Adria à Monfalcove qu'ils atteignirent en plusieurs endroits. Des aviateurs ennemis ont jeté des lombes sur l'ancien port de Tries te et tout près de Shruniar, sans causer le moindre dégât. Ils furent poursuivis par nos hydro-avions. Au cours du ces opérations, le -lieutenant de vaisseau de ligne Banfuhl obligea un aviateur ennemi à atterrir derrière les lignes ennemies par une chute vertigineuse. A chacune de ces entreprises, nos avions furent vainement cartonnés.FRANÇAIS PA RIS, H octobre. — 3 h. p. m. : Au nord de la Somme nous avons progressé, sur l'épine de Mulassise. Au sud de la Somme l'ennemi à la suite de violents tirs de barrage a lancé une puissante attaque s'ur nos positions d'Ablaincourt. Il a réussi à réoccupei une partie du village et des tranchées au nord-? est; mais il en a été rejeté complètement par notre contre-attaque immédiate.Rien à signaler sur le reste du front. Aviation : Nos avions ont bombardé Vouziers et Ardeuil. La brume et les nuages on-t gêné f les opérations sur tout le front. PARIS, llf octobre. — 11 h., p. m. : Au sud de la Somme nous avons prononcé , deux attaques qui ont brillamment réussi l'une à l'est de Belloy-en-Sont erre nous a mis en ■ possession de la première ligne ennemie sur . un front de deux kilomètres, l'autre a fait tomber entre nos mains le hameau de Genermont et la sucrerie (1,200 mètres -nord-est d'Ablann-court). Nous avons fait de nombreux tisonniers ; jusqu'ici huit cents prisonniers valides : dont dix-sept officiers ont été ramenés à l'arrière. Canonnade intermittente sur le reste du J. RUSSES PETROGR.A D, 13 octobre. — Dans la soirée du 12 octobre, les Allemands, après un bombardement de notre tranchée sur la rive occidentale de la Schtschara, dans la région du village de Golbowitschi, sur le front occidental, ont pris l'offensive et se sont emparés d'abord d'une partie de notre tranchée. Par une contre-attaque-, ils ont été cependant refoulés avec de lourdes pertes. Nos détachements de reconnaissance ont attaqué, dans la région au sud-ouest de Budnov; un poste ennemi qui a j/ris la fuite. Ensuite, nos détachements ont pris ta tranchée ennemie et s'y sont installés. Dans 'a région au sud-ouest du -village de Spitelnilci, sur la rive de la Afarajuivka, l'adversaire a tenté de renverser notre position d'obstacles; il a été repoussé par notre feu. Dans la région de Seletin, sur la rive Suczauu, dans les Carpathes boisées, notre infanterie a abattu un avion ennemi qui, en tombant, s'est vnceiuhé. Nous avons fait 'prisonniers le pilote et l'observateur.Au front Nord et Nord-Ouest : Dans la vallée de l'Uzvl supérieur, à l'ouest de la frontière, une attaque ennemie a été re7 poussée. Noire cavalerie a rejeté dans le défilé de Magherrus, à l'ouest d'Ottuzu, six attaques de l'infanterie ennemie. Près de la douane, à Crasna, dans la vallée de la Buxcu, nous avons refoulé une sanglante attaque ennemie. L'ennemi a été obligé à se retirer. Calme à Bra-tovo. A Sousatu, à l'ouest de Prédéal, et à Pré-déal même, l'enemi a été repoussé et s'est replié. Des entreprises de patrouilles à Ternes et à Gouvah. Luttes d'anllcrie à Cainerii. A l'ouest de Gainent, nous avons repoussé une attaque nocturne de l'ennemi. Activité d'artillerie dans la -vallée du Schiu et à Orsowa. Front méridional : Lutte d'arillerie et feu de tirailleurs le long du Danube. Le calme règne dans la Dobrud- scha. ITALIENS ROME, Uf (Communiqué officiel du 13 oct.j. — Dans la région du Monte Pasubio, nous avons repoussé de violentes attaques ennemies, entre le Monte Spil, le Monte Corno et le long du versant méridional du Boïto, d'où, nos troupes ont attaqué les fo-rtes positions ennemies entre Sette Croci e le Boïto. Elles réussirent à progresser malgré les grandes difficultés du terrain et la résistance a<cluirnêe de h'ennemi. Nous avons fait prisonniers 32 soldats. Dans la vallée de Posina, activité d'artillerie et petits combats à notre avantage. Au ruisseau de Ponteblana (Pelle), l'artuilerie ennemi.e a canonné sans trêve nos positions, sans y causer de dégâts. Au front des Alpes Juliennes, violente activité d'artillerie, durant la nuit du 11 au 12 et la matinée du lendemain. L'adversaire entreprit de violentes contre-a-ttaques, surtout contre le Sober (Gorizia), au sud de Nova Villa, et e-n connexion avec ceci, sur la hauteur l!t.f au Karst. Chaque fois, il fut repoussé avec de très fortes pertes . Au front occupé par un seul bataillon à la ligne du Dober, nous avons enterre JfiO morts ennemis. L'après-midi, au cours d'un vigoureux assaut, nos troupes ont gagné sur le Karst, le terrain qui est situé entre la ligne ennemie conquise le jour précédent et la ligne suivante. Elles parvinrent jusqu'au versané s-cctcfcntai du Becinca et jusqu'aux premières maisons de Loquizza et de Ilude Loge. Nous avons fait environ )f00 prisonniers, d-ont 10 officiers. Des avions ennemis ont bombardé la lagune de Grado et d'autres localités sur l'Isonzo inférieur. Il y eut quelques victimes parmi la population, mais peu de dégâts matériels. Au cours de la lutte aérienne au dessus de Çorieia, un avion a été descendu, qui s'est abattu dans la région autour de San Marco. ANGLAIS LONDRES, 13 octobre. — (Communiqué officiel du général U.aig) : Nous avons avancé hier notre front entre Gueudécourt ett Les Bœufs, ainsi qu'au nord-ouest de Gueudécourt. Nous avons fait environ 150 prisonniers. Au cours de la nuit dernière, une attaque ennemie au nord de la redoute Staff a ité re-poussce. M. La nuit passée, quelques-uns de nos détache, ments ont pénétré a ns la région d'Tpres et d'Armcntièrcs, en quatorze endroitst dans les tranchées ennemies ; ils ont fait des prisonniers et causé des dégâts considérables. LONDRES, lJf (covunique officiel du 13 octobre au soirj. — Auisnd de l'Ancre, activité d'artillerie ennemie appréciable, surtout dans la région de Gueudér ~-irt, Martinpuich et au nord de C-ourcelettes. Un détachement ennemi a essayé, après un bombardement jwéparutoire, de prendre d'assaut nos tranchées ay. nord-est de Wulver-ghern, mais il fut repoussé par notre feu. Dernières Dépêchés La s;tuation en Grèce, Amsterdam, 15 octobre. — D'après une dé-pCche Reuteir de Londres, an annonce d'Athènes au « Morning Posi » à la date du 13 octobre : ii Lorsqu'un déiacbenrecyt de débarquement français occupa, la nuit deruiL-re, les stations du chemin die fer!de Larissa, deux baitte-ii.s de campagne complètes venaient d'arriver-Elles se'retpTèrant, mais l'officier qui commandait îg'détachem ni dé débarquement n'a pus permis d-e décharger le train. Le détachement français s'''et rendu à tares afin de reprendre seiv.ee sur ie navire uê guerre » Pasra ». A là d«k du 11 octobre, te » iMurnmg Post » a reçu d'Athènes la nouvette qu'il y a environ quinze'jours, un délaWiemonl de. trompes grecques stationnant à Gàllu a été retiré de la ville vers l'intérieur de lu Béolie. Les troupes se trouvant en <1.verses localités du Péloponôse, ont été reiiiecs -sur Corn-the,d'où ailes peuvent en peu' de' temps gagner la Béotie. Le domaine royaJ do Tatoï est très fortifié, et ses abords sont l'objet d'ans surveillance sévère. L'accès n'en est accordé que sur autorisation expresse. Stockholm, 15 octobre. — On discute ferme daï.s les journaux suédois au sujet du sort de la Grèce. C'est ainsi que le « Svenska Dag-bladel » écrit : » Poui tous les autres, qui •désirent une plus gryfflKlo condescendance de la part de la Suède vis-à-vis de la pression de l'Entente, le soi ! de l'a înée grecque sera' un « M a ne Thekel ». Après des conccssrloàs progressives, on a amené la foi ce rte rés.-s.Unie^de. , •-,»{> . .-(■< jrre iCtC Tf"*C".—Tî / Le « Ailebanda », commentant la politique de Branting, s'expiime comme suit : « Pour aulant que nous pouvons en voir, c'est une vérité irréfutable que constate la Grèce, qu'un peuple qui n'a pas devant les veux ses propres clans iutôièts, mais qui se laisse séduire ju — qu'à s'asservir aux intérêts .étrangers, s'enga-.. ge sua- une peinte dont p. isonne ne voit le boni. C'est pourquoi, la politique suédoise n'a rien de plus important); pour le moment que d'éviter de glisser sur une telle pente. » Le « Stoekholms Dagbladet » compare la façon dont on tra-'te la Grèce, avec la main-mise de- -l'Angleterre sur le Danemark en l'anim e 1807. Genève, 15 octobre. — L'agence Ilavas mande d'Athènes, que des officiers français ont été attachés à la préfecture de police et à la division de police du ministère de l'Intérieur. Benne, 15 octobre. — Le « Denips » mande d'Athènes, : « Le président du Conseil de» nii-nisties, Lambros, avait évité de donner une réponse précise à d'ultimatum d-e l'amiral français Fournet, concernant l'éloignement de la flotte et l'occupation des batteries et forts du Pirée. Sur ce, l'amiral Fournet fit savoir que cette réponse ne le satisfaisait point. Il avait pour mission, disait-il, de briser toute résistance. Ce fui seulement au reçu de oeite com-muniica-tion, que le gouvernement grec fit savoir qu'il capitulait sans conditions. Genève, 11 octobre. — Le » Journal » mande d'Athènes : « Le gouvernement provisoire de Sa Ionique se compose des noms suivants : Président du Conseil^ Repulis; finances, Negro-ponfcos; affaires étrangères, Polotos; secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Argyropidos; marine, Miouiis; intérieur, SopliuSis; instruction publique, Duigas; commerce, Miehalaco-poulos; piési-eknt de la Chambre, Spyrossimos. Le cas du « liïoniinersdijk ». La Haye, 13 octobre. -— Le bureau de correspondance annonce : « D'après une communication officielle du ministre des Affaires étrangères, le 11 de oe mois, le Gouvernement a été avisé par l'ambassadeur néerlandais à Washington, que le vapeur « Blommersdijk » avait été détruit par un sous-marin allemand, et que le commandant du sous-marin avait remis au capitaine du « Blommersdijk » une déclaration signée, établissant que le navire avait été détruit d'après l'article 3(1 de ses instructions. En outre, le commandant du sous-marin déclare que tout navire à destination d'un pe»rt angla:s, serait détruit. Le môme jour, le Gouvernement oixlomna à l'ambassadeur néerlandais à Berlin, d'exiger une explication du gouvernement allemand. La réponse de l'ambassadeur est parvenue ce matin; elle oontianit une communication au sujet de l'issue satisfaisante de ses négociations. Il a été constaté par une communication directe du gouvernement allemand, faite par l'intermédiaire de son chargé d'affaires temporaire à La Haye, que « les commandants des sous-marins allemands avaient l'ordre strict, en conformité avec les règles du tribunal des prises ailiemand, de couler ies vaisseaux neutres. L'avis au sujet de la déclaration du commandtwt du sous-marin allemand, ment'onnôe ci-dessus, apparaît donc complètement fausse. En tous cas, une telle déclaration serait en contradiction corn pi è le avec les ordres donnés au commandant. Si toutefois l'enquête fiaite^ après réception de l'avis du ctcwti-m-aind-ant du sous-marto, établit que le « Blom-mersdijk » aurait été coulé à rencontre des décisions du tribunal des prises, te gouvernement allemand se déclare prêt à payer des dommages et intérêts, pour le navire et sa cargaison, sans l'intervention du tribunal des prises, d-ains l'affaire. Amsterdam, 14 octobre. —Le « Nieuwe Rot-terdamsche Courait » écrit au sujet de la communication de l'Allemagne au gouvernement néerlandais, dans le «as du « Biommersdijk » : « Cette assurance officielle effacera sans doute une grande partie de l'inquiétude qui trouble le monde entier, et nous crayons que 1e gouvernement allemand s'est montré habile, en ne .faisanit pas attendre de remettre sa réponse jusqu'à ce qu'il eût reçu le message du commandant. du sous-marin. Le » Nieuws van den Dag » écrit : « L'explication est de nature à endiguer un peu l'amertume ,devenue inquiétante, de notre peuple à l'égard de l'Allemagne. » Le « Maasbode » écrit : » La communication du gouvernement- allemand apportera une détente bienfaisante. Naturellement, l'incident n'est pas clos, mais l'affaire prend une bonne tournure, attendu que le gouvernement allemand exécute à piésent ce qu'on est en droit d'attendre de lui. » Insuffisance des poussées, anglaises en Macédoine orientale. Nous lisons dans le « Berliner Tageblalt » : Budapest, 13 octobre. — De nouveaux combats paraissent se préparer, d'après des nouvelles de Sofia à l'« Az Est », au front de la Siirouma, en Macédoine orientale. Les Anglais se sont sans doute enfin rétablis de leurs dernières partes sanglantes. De faibles détachements de troupes ont avancé 'à la Strouma et au chemin de 1er, assez loin vers le nord, jus-qu au grand village de Bairkli Qschumaja, mais ils en ont de nouveau été chassés, avec des pertes considérables, par le feu de l'artillerie bulgare. Ensuite, ils oiQt bombardé la grande ville non fortifiée de Serrés et tué un certain nombre de civils grecs. Les poussées anglaises dans cette direction semblent inutiles et sans aucune chance de succès, attendu que les Bulgares ont vigoureusement fortifié depuis longtemps les positions de nionlagne autour d-e Serrés. A la Cerna, de nouvelles "colonnes d'infanterie française et serbe ont essayé de tourner vers l'ouest, par la cime Szo-koJj en partant du mont Dobropoije, près de la cane de Kraviiza, les positions bulgares, af.n de venir on aide aux troupes qui combattent sans succès près de Skotschivir. Elles ont toutefois été repoussas par les troupes d'à vent-poste bulgares. Dans les territoires de i-a Macédoine orientale, occupés par tes troupes bulgares, les relations entre Grecs et Bulgares sont excellantes. Des voyageurs de Ka-vall-a disent que les Bulgares ont intrédurt une organisation exemplad.re pour 1e ravitaillement dans te tenitofe^-^,-ruj,^-i-^w^ .fs Tm" -.-irai/t. ' Nous lisons dans la « Gazelte de Cologne » : Grand quartier général, 13 octobre. — Com-pa; ativement aux derniers jours, l'activité assaillante des Anglais et des Français a augmenté hier en vigueur et en étendue. Entre autres, il y a die vigoureuses entreprises de patrouilles à la coua'be d'Ypres, entre Warneton et F rom cl le s. Les Anglais parvinrent temporairement h pénétrer dans noire position avancée, lis ne purent toutefois pas s'y installer et ils furent de nouveau refoutos dans leurs positions par notre garnison de tranchée, sans pouvoir atteindre 1e résultat désiré. Au nord de l'Ancre, les Anglais ont également essayé, de nouveau sans résultat, d'émettre des gaz en l'appuyant d'un violent feu d'artillerie,"entre Som-mecouit et Beaumont-Hamel, sans faire suivre cette opération par une attaque d'infanterie. Par contre, il y a eu, nuit et jour, de violants combats permanents entre l'Ancre et la Somme. Après un violent feu d'artillerie, de vigoureuses attaques franco-anglaises commencèrent à 3 heures de l'après-midi, principalement en-, tre L^e Sairs et le bois St-Pierre-Vaast. Au cours de ces attaques, tes adversaires, dans des poussées assaillantes répétées, tentèrent de prendre pied ferme dans nos lignes. Ils purent, il est vrai, pénétrer sur quelques points, mais ils durent constamment reculer devant noire contre-attaque. Sept jours, les attaques répétées furent particulièrement abondantes en pertes pour les Anglais, qui assaillirent en vagues épaisses. Les attaques prononcées par les troupes anglaises au nord de la ferme M-mquet échouèrent également. loi, Le combat oscilla au piemiar assaut, tandis que le second assaut fut enrayé par notre feu d'artillerie. Au sud de la Somme, les combats furent des plus violents autour de nos positions antre FYesines et Chaul-nes. Le foyer de ces combats se trouvait notamment près d'Abloincourt, à la fabrique de sucre de Géneimont. Ici également les efforts gigantesques des Français n'eurent passage: e-ment que peu de succès. Les fortes attaques prononcées hier, comme les jours précédents, des deux côtés de la Somme par nos adveisa -res, après des préparations vigoureuses au mo-yen d'un feu roulant incessant, ont de nouveau prouvé qu'ils peuvent bien refouler les 'ignés défendues teinaoememt par nos -hommes et qu'ils peuvent remporter des succès momentanés, mais qu'ils n'ont pas éié à môme jusqu'ici de percer ni d'entamer sérieusemeni nos positions. Arrestation d'un consul suédois. Copenhague, 15 octobre. — Le « Beringske Tidende » mande de Gôthembourg : L'homme d'affa res suédois bien connu, 1e consul Harold Groebst, de Gôthembourg, a été arrêté au cours de son voyage on Amérique, sur le vapeur «Fi c-derich VIII », alors qu'on a autorisé son épouse à poursuivre sa route. Le motif de cette arrestation réside en ce que Groebst avait été porté sur la liste noire par les Anglais, à la suite de ses relations d'affaires avec l'Allemagne. Mort de l'ambassadeur suédois à Berlin. Stockholm, 15 octobre. — L'ambassadeur suédois à Berlin, comte Taube, est mort hier dans un sanatorium à Alingsas. Hommage anglais an crédit allemand. En guise de commentaire au sujet du succès du cinquième empount de guerre allemand, l'« Evening Sun » dit ceci : « Le crédit est. en ce moment un grand facteur de la situation allemande. Le crédit sera probablement la dernière chose qui s'écroulera. Beaucoup d'autres éléments d'organisation se bri-sei'&mt avant que celui-ci soit atteint. Le nouveau commandant de la fibtte i usse. Petarsbourg, 13 octobre. — Le vice-amiral Nepenine a été nommé commandant de la flotte de la Baltique, en remplacement de l'amiral Kamine nomeé membre du Conseil d'- l'Empire. DEPECHES (Reproduit's de l'édition précédente.') La situation au front de l'ouest. Londres, 14 octobre. — Les correspondantg de guerre mandent du front français que lof raffermissement des ligues allemandes fait de rapides progrès. La poussée en avant des An. glais ne pe-ut plus démarrer, à cause de l'accroissement extraordinaire des mitrailieus1 mises en ligne par la défense allemande. Une déclaration du roi Constantin. Londres, 14 octobre. — On ma-nde d'Aliéné-, a-u « Daily Telegraph » qu'une personnalité diplomatique a été reçue en audience par le Ro# et l'aurait adjuré de changer sa politique; lo Roi aurait répondu à ce sftijet : « qu'il préférerait perdre son trône plutôt que de mettre la. Grèce en danger »; il serait « persuadé que sous peu la Roumanie n'exsiterait plus; et si la Grèce prenait part à la guerre, <jes forces de combats allemandes seraient- envoyées en Grèce, peur faire partager à celle-ci le irt de la Serbie et tie la Roumanie, après la conquête de cette dernière. » Un ordre inhumain de Sarrail. D'après un message reçu de Sofia, le général Sarrail aurait prie des mesures sévères par lesquelles il serait défendu, aux soldats français, scus peine d'un fort emprisonnement, d'aider à l'aide de vivres, les populations bulgare^ en détresse de la Macédoine. Lu nouveau ministre en Espagne. Le « Temps » apprend de Madrid que Juan AJvaredo, l'ancien vice-président de la Chambre, qui fut ministre de la marine en 1906, ministre des finances ea 1909, et qui appar-.tient au groupe libéral-démocratique, vient d'être nommé ministre de la justice en remplacement de M. Barrasse, décédé. Cette nomination confirme l'unité des libéraux. Les îlindouds demandent le Home P.ule. Londres, 14 octobre. — Le « Times >Y ap prend de Simla que 19 membres élus au con- tions pour le conseil exécutif, dans lequel la proportion des membres hindous devrait être augmentée. Opinions roumaines sur la Russie. On mande de Rome aux journaux suisses qu'oïl assure dans les cercles élevés de Rome, généralement bien informés,. que M. de Giers, ambassadeur de Russie au Quirinal, partira en congé le 20 octobre et ira probablement à Lu-cerne. En même temps les quatre officiers de l'Etat-major russe, détachés auprès du grand-quartier général italien, seraient rappelés. Les rapports entre M. Sonnino et l'ambse-sadeur, qui aurait formulé un peu trop vivement le peint de vue de son gouvernement, laisseraient à désirer. Ou assure également que la Russie n'aurait pas signé la convention de Londres de Septembre 1914, par laquelle les parties contractantes se sont engagées à ne pas conclure une paix séparée, — en tout cas, pas dans le sens tel qu'il a été publié par Lon» dree. La Russie aurait plutôt soumis un pacte contenant dpa condition» et obligations spécia-i les, qui aurait été accepté et sigré par les pays de l'Entente. Dans le monde ecclésiastique. Munich, 14 octobre. — Le « Moniteur officiel » bavarois apprend qu'il est désormais établi que rinbernonoe munichois, le cardinal Friihwîrt, recevra le chapeau de cardinal à l'occasion d'un consistoire qui sCt, tenu vers la tin du mois prochain. Le cardinal Eruh-wirt sera remplacé par le nonce actuel au Brésil, l'archevêque titulaire de Sa-rdi, Mgr Aver. sa. Dans l'armée roumaine. Londres, 15 octobre. — Ou annonce de Bucarest au. « Daily Mai] » . Le général A vCi-es-cu, le commandant en chef <jc l'arrr.-'e du sud, a été nommé commandant de la seconde armée et est remplacée par le général Chjrefecu. En Afrique allemande orientale. Amsterdam, 13 octobre. — Le « Times » apprend du Cap que peu avant l'occupation di Dar es Salam par les Anglais, au commencement du mois dernier, les Allemands ont' coulé dans le port tout-es les locomotives et-tous les navires, empêchant ainsi le déchargement de« navires et détruisant le» moyens de communication du chemin de fer central. Comme Dar e$ Salam sert de point d'appui principal aux opérations du général Smuts, les Allemands ont provoqué d' ce fait un arrêt sérieux dans tes opérations de Smuts-. Le prochain consistoire an \ aîiean. Munich, 14 octobre, — L" «Journal officiel» b varois aj>pi('nd qu'il Cs-t certain que le Pro-Nonce de Munich, le cardinal Friihwirt, recevra du Pape te chapeau de cardinal au prochain cistoire qui aura lieu à la fin du mois procain. Le Ncnce actuel au Brésil, l'arche-vôque titulaire de Sa-rdi, ni®"seigneur AvCrsa, succédera au cardinal i'ruhwirt. L'Espagne el la guerre sous-marine. Vienne, 11 octobre. — Un radio-lélégram-me de Madrid, du 12 octobre, dit : Au Sénat, le président Romanones a refusé de répondre à une interpellation au sujet du torpillage de navires espagnols. Il promet d'y répondre à une époque ultérieure. Il a recommandé au* armements du Levant de reprendre le trafic maritime pour des raisons patriotique^.

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