3me Anm - N. 650 - Ed. B C1HQ CENTIMES 1Q I..S1W 101 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. § Bruxcltes - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - JVlk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJaxv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pourîes deux derniers moB ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3.G0-Mk-2.40 Fr.l.50-Mk 1.20 TIRAGE : 75,000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES jo- — La ligne Faits divers et Echos . fr. \00 Nécrologie H00 Annonces commerciales . 1 .00 » financières. . . C.50 PETITES ANNONCES La petite ligne C 20 La grande ligne 0. 0 TSRÂ&E : 75.080 fc- ^•"nm-iiiri i n n»i«w Rédacteur en Chef : Mai*o de» S®» .A. H, Journal Quotidien iifiipssiflaut I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : | I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | Derniers Communiaués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 18 juillet (mulij. Théâtre tic la guerre à l'Ouest Sur la partie, septentrionale du front,des pa trouilles ennemies ont été repoussées, en maint endroits d vant nos obstacles. Une de nos pa trouilles a fait prisonniers dans une tranché< anglaise, à l'est de Vcrmelles, un officier, quatre sous-officiers et onze soldais. Des deux cô tés de la Somme, nos adversaires ont utilisé l' journée pour préparer la canonnade. De vi goitreuses attaques, qui ont été dirigées, ai cours de la soirée et pendant la nuit, contr, Pozières Zt la position située à l'est de ecttt localité, contre Biachés, Maisonnette-Barleuo et contre Soyescourt, ont partout échoué avei des pertes lourdes pour l'ennemi. Dans la ré gion de la Meuse, de vifs combats de feu pat rafales, ainsi que des combats à coups de grenades à main moins importants. Théâtre de la guerre à l'Est flrœéES du feldn.aréchaî-généra! von Hindenbarg : Le s Eusses ont continué, au sud et au sud ouest de R'ga, leurs vigoureuses attaques qu se sont écroulées,avec des pertes sanglantes poui l'ennemi, devant nos positions, ou qui, là oi 'elles ont atteint nos tranchées, ont été refou lées par des contre-poussées. Armées dn ïeldmaréChaî-général prince Léopold de Bavière : Pas d'événements paritculiers. Armées du général \on Linsintjen : La situation est, en général, inchangée. De< attaques russes ont été nettement repoussées c 'l'ouest et au sud-ouest de Luch. Armée dn général comte von Eothmer : Pas d'événements, à part quelques pctitei escarmouches d'avant-postes. Dans les Balkans Bien de nouveau. Rectification. BERLIN, 18 juillet. — ((Officiel). — On sait que pas un seul de nos ennemis n'a le. cou-\rage de publier régulièrement, sans coupurt 'et sans modification les rapports de l'armée al-*lemande', comme ii<jus ce ftiuon* paui ' a» f communiqués à eux. En France, les no h es ne i peuvent absolument- pas être imprimés ; en ■ Angleterre et en Russie, ils sont soumis à t-a ■censure qui, selon nécessité, les mutile à son gré. Vo ci encore un exemple particulièrement ! typique de celte minière d'agir. Nous repro-'duisons suecessiv'ment la première partie du 'communiqué allemand du S juillet et le texU ' qu'en donne la « RusJcoje Sïoivo » du G. i oie 'd'abord notre communiqué : Théâtre de la guerre de l'Ouest J. Les attaques anglaises et françaises ont con 'tlnué sur hs deux r;ves eh la Somme, mais elles n'ont, en général, obtenu aucun succès ai. nord du 'fieu.ee, où l'ennemi a subi des pertéi sanglant s exceptonnellcm^nt graves. Au sik. du fleuve, nous avons, au cours de la nu.it, re-\pl\ê dans' une position, de deuxième ligne, le. divisions qui, hier, s'étaient retirées sur la po sition intermédiaire. Sur les fronts non tou ' chés par l'offensive ennemie, l'activité ne s es, ! point modifiée. A l'ouest de la Meuse, de. combats d'infanterie, peu importants, se son engagés à l - suite des tentatives faites jpc<r le. 'Français en vue de nous arracher les élément, 'de tranchées que nous avons conquis aux a \bords de là hauteur 30A l'est de la Meuse l'ennemi a continué à s'épuiser en d'inutile 'attaques contre l'ouvrage de Thiaumont et h ! hauteur de « Froide Terre ». Dans un de ce. •assauts, il a pu envahir momentanément notr, 'tranchée de première ligne, à 600 mètres envi \ ron au sud-ouest de l'ouvrage, mais il en a éU jexpulsé aussitôt Au sud-est du fort de l aux !la l'haute batterie de Damloup est entre no :mains depuis cette nuit. Là, nous avons cap \ tu ré 100 prisonniers et plusieurs mitrailleuses \ Or, le « Russlcoje Slowo » le reproduit ainsi ï « L'offensive des alliés continue. L'ennemi t eu des succès au nord de la Somme. Au sut de la Somme, nos divisions, qui s'étaient reti rées entre l<i première et la deuxième ligne 'ont continué à reculer. Le feu infernal de l ar tillcrie ennemie nous a forcé d'occuper en par tie de nouvelles positions. A l'ouest de la Meu se, les Français ont attaqué la hauteur 30./. e la « Froide Terre », c-nt percé notre position 1avancée sur une profondeur de G00 mètres e 's'y sont fixés. » : On voit que. les Russes ne se contenant pa 'd'écourtcr le communiqué, mais qu'ils le fed 'sifient sciemment. Tout ce qui est favorabl aux troupes allemandes, les pertes ennemie ha reconquête de la partie de tranchée, la con 'quête de la batterie de DaMloup, suit simple ■nient mises de côté. Quant aux points défavn 'rables, ils sont renforces de détails inventés "c'est ainsi que d'une division allemande, on c ifait p'usicurs, et que (/es défaites français' !sont transformées en succès. Et c'est ainsi qu 'le Ru--.se tourne, complètement à son avantag "les points les plus importants de chaque corn muniqué. Il est manifeste qu'il place sur l \rive droit- de la Meuse la hauteur si connue d '« Froide Terre », par, une attention délicat 'pour l'cdlié. français; celui-ci avait, comme o 1sait, placé le « Mort Homme » où cel i lui con .venait, aussi se sentira-t-il joliment flatté d 'ce que son élève russe vient de faire pour l u Froide Terre ». Après tout, laissons leur échanger de bon procédés.. AUTRICHIENS VIENNE, 17 juillet ; Iliéàlre de la ijlierre russe. Eu Bucovine, de nouvelles attaques livrées par les Russes contre nos positions au sud et au sud-ouest de la Moldaua sont restées infructueuses comme les jours précédents. L'ennemi a subi de grandes pertes. ( Dans la région forestière} au nord du l'ris-lopsattcr, des détachements d'éclaireurs et des t patrouilles sont entrés en contact des deux côtés. : Près de Zabie et de Tatarow, des attaques : russes ont été repoussées. : Au nor-ouest de Burkanovj, nos avant-pos-tes ont enrayé une tentative faite par l'ennemi pour avancer ses tranchées vers nos positions.Au sud-ouest de Luvlc, les Russes ont attaqué avec des forces numériquement supérieures aux nôtres. La partie du front près de Szkhn s'est repliée d.ms le secteur à l'est de (Jorochow. Les troupes alliées combattant au '■ sud de Luck, couvertes sur leur flanc occidental par une contre-offensive de bataillons allemands, ont été ensuite ramenées derrière la Lv-pa inférieure, sans être inquiétées par l'ennemi.A l'est de Torczm, une attaque nocturne russe a été repoussée. Théâtre de la guerre italien. Le feu d'artillerie ennemie contre nus positions de Borcola continue. Dans le secteur attenant jusqu'à la vallée de l'Astico, le duel d'm fille rie a été t?ès vif. . Sur le fiont ctes Dolomites, nos positions établies au nord de la vallée de Pellcgritïo et dans le s:cteur de Marviolata, sur le front de Carin-i.hie, le secteur de Secbach et de Raibler, ont été c »posées à un feu violent. Des détachements d'infanterie italienne qui s'avançaient dans la vallée de Setbach, ont été repoussées. 'iiiéâire de la guerre Sud-Est. Pas d événements particuliers à signaler. Une escadrille d'hydroavions a jeté très efficacement, dans la nuit du 16 au 17 juillet, 90 bombes lourdes et légères sur les installations de là gare, ainsi 'que sur les ouvrages militaires de Trévise. Un de nos avions est porté manquant. TURCS CONSTANTINOPLE, 17 juillet.—Le quartier général annonce : Pas de nouvelles importantes du front de Vlreik et de la Perse. Au Caucase, la situation est inchangée sur l'aile droite et sur l'aile gauche. Au sud de Tschoruk, sur te secteur du centre, les attaques des Russes en ces derniers jours ont perdu en violence, en suite des pertes énormes qu'ils o-nt subies pir notre contre-offensive .Le 16 juillet, deux aviateurs ennemis o-nt jeté dix bombes dans le voisituige de l'hôpital et près des lazarets de Gallipoli. Ils n'ont causé cependant d'autres dégâts que quelques vitres brisées, o n aviateur ennemi,qui était apparu l'après-midi, a été refoulé par notre feu au delà au détroit. Aux autres fronts,pas dé changement. ANGLAIS LONDRES, 15 juillet, à 10 heures du soir. — Nous avons pris toute la forêt de Delvdle à l'est de Longueval malgré une résistance désespérée de l'ennemi, dont nous avons repoussé une violente contre-attajue en lui causant de lourdes pertes, tt avons pris pied clans la forêt de Faureux où nous avons pénétré dans la Se ligne allemande. Dans cette région, un escadron de la garde a combattu avec succès un détachement ennemi, à la première occasion qui, depu s li)llf, s'est présentée pour un combat de caval.rie. Nous nous sommes emparés i de tout le bois de Bazentin le Petit,qui se trou-I ve à l'ouest du village de ce nom, et avons repoussé deux contre-attaques. Parmi les pri-, sonniers capturés à c<t endroit se trouve le chef d'un régiment bavarois avec tout son état-major. Avançant ensuite à l'est d'Ovillers, ?ious nous sommes fryaés un chemin jusqu'au cir-t cuit de Pozières. IjCs vols d'aviation furent empêchés par le ' mauvais temps ces dernières J/8 heures. Toute la journée du lit juillet les nuages se tenaient * rarement plus haut qu'à 500 pieds du sol,mais néanmoins nous avons accompli un travail con-' sidérable et préa ux. Lors d'une de nos attaques par bombes nous avons fait dérailler un train ennemi. Nous Vivons détruit, au cours des dernières 2!^ heures, trois appareils Fokker, trois biplans et un avion à deux moteurs; en ' outre nous avons forcé an avion Folcker à atter-' rir avec des avaries. Par contre, tous nos appareils nous sont r. venus indemnes. LONDRES, 1G juillet. — Rapport officiel (lu général Raig . Violent bombardement ré-7 ciproque. L's Anglais continuent à trouver de e grandes quantités de matériel dans les tran-c chécs enlevées par eur le lJf et 15 courant. Us •j ont capturé cinq obusiers lourds et quatre canons de 7.7 cm. e Hier,dans la forêt de Foureaux, un détaehe-j nient après avoir réussi à couvrir le travail des troupes occupées à fortifier les nouvelles posi-s fions, a pu se retirer sans être in qui té par l'en-nr mi. FRANÇAIS PARIS (Officielj, 17 juillet, 3 h. P. M. — Entre l'Oise et l'Aisne, une forte reconnaissance ennemie a été dispersée par nos feux aux abords de Moulin-sofis-Touvent. En Champagne, un coup de main dirigé pir l'ennemi sur une tranchée a été xwoitssé par nos contre-at-aitaques.Sur le front de Verdun, nuit relativement c/'lme, sauf à la côte S0.'f, où la fusillade a été vive. A l'ouest de fleur y, nos éléments ont fait quelques progrès et se sont emparés de trois mitrailleuses. ; En Lorraine, aprçs un bombardement assez étendu, l'ennemi a prononcé deux attaques sur nos positions dans la région de II an ( sud-est de Mornény). Les deux tentatives ont été repoussées et des prisonniers sont restés entre nos main-s. Aucun événement sur le reste du front. PARIS, 17 juillet, 11 h. P. M. — A la rive droite de la Meusej lutte d'artillerie continue dons la région de Souville. Le chiffre des prisonniers farts par nous dans le secteur de Fleu-ry, depuis le 15, est de 200 environ. Sur le reste du front, journée relativement calme. Très mauiais temps\ Sur le front britannique, aujourd'hui aucun événement importait. Au cours de quelques actions locales, nouis"avons fa.it un certain nombre de nouveaux prisonniers. RUSSES PETROGI'AD, 16 juillet. — A l'aile droite de nos positions au front de Riga, nos troupes, soutenues pur l'artillerie de terre et de mer, ont un peu avancé'clans la région de l'ouest de Krammern. Sur le restant de ce front il n'y a eu que quelques rencontres sans influence sur la situation générale. ITALIENS ROME, 16 juillet. — Au front de la Posina, les combats opiniâtres ont continué hier, malgré de violents orages qui paralysaient l'action de l'artillerie. Nos troupes ont obtenu en différents endroits des suscès remarquables, -par t-xempit, aux voies dfaccès au col Borcola, aux tTorno^ost'ônet "dans tavaàee 'ÎTrtlia, ou elte% ont occupé Vani. Au versant septentrional du mont Seluggio, l'ennemi, ayant reçu dans ce secteur des renforts importants, entreprit de violentes contre-attaques que nos troupes repoussèrent tout en lui causant de très lourdes pertes. Dans la zone de Tofana, une nouvelle attaque ennemie contre Castelletto fut repoussée. Sur le restant du front jusqu'à la mer, petites escarmouches, dont l'issue nous fut favorable. Sur la hauteur de Peuma, une compagnie ennemie qui cherchait à s'approcher de nos positions a été dispersée. Dernières Dépêches Chez le chancelier allemand Berlin, 18 juillet. — Du « Lokal Anzligei-» : Les delibei atio-ns des chefs des partis au Reicha tag avec le chancelier de l'Empire ont duré environ cinq heures. Leur teneur est secrète. A un long discours du ah&neaiier sur la situation générale, de même que sur des question^ part culières, ont suivi des discussions au cours d:squelks les chefs de parti ont librement exprimé leur manière de voir. Les participante étaient : pour ies conservateurs, le comte Wes-tarp; pour les cons"rvateurs-indépsndants, le baron von Camp-Maeauen ; pour le centre, k député Spalin -, pour le parti national-libéral, M. Baisermann; peur les libre-penseurs, M. von Payr, et pour les démocu-atce-soeialisites, M. Sehîidemann. L'aile gauche démocratique-socialiste n'y était pas représentée. Ravages de l'incendie de Tatoi Berlin, 17 juillet. — L'ambassade de Grèce annonce que l'inoendie de Tatoi a détruit 1< palais du roi Georges, sa tombe, la ohapelk limitrophe , ainsi qu'un petit hôtel avec deux écuries. Parmi lçs cadavres retirés, on note e ux du colonel délia Porta, chef du service d'automobiles du roi, Ohrieopathis, chef de la gendarmerie et de la sûreté, du lieutenant-colonel Coaitoumopoulos, etc. La Grèce el l'Entente Athènes, 18 juillet. — (Agence Plavas. — Le « Journal offc'el » publie les mutations exigées par l'Entente dans le personnel de ta police. Le inscrit royal portant sur d'autres modifications au personnel a été détruit lors de l'in c îidio do Delrelia ainsi que d'autres document* officiels. Retraite du cabinet japonais Copenhague, 17 juillet. — On signale offi cieilieme-nt, de Tokio. qu'une c-rige ministériell) est subit" isnt survenue et que le comte Oku ma premier ministre a renais sa démission ; l'Empereur, dont la décision n'est pas eneor< connue. En groupé de politiciens marquants s°rait activement occupé à de la propagandi on faveur du général Tesrautwhi qui a éu gouv rncur général de la Corée. Celui-ci aù rait déjà accepté la succession du comte Okumi et dt<?laré vnulo'r entreprendre la constitution d'un nouveau ôib'net pourvu que la majorit parlementaire soit de son côté. Ije bruit cour que cette retraite d'Olcuma aurait rapport la conclusion de la récente convention rus60 japonaise qui aurait mécontenté de n mbreu ses personnalités influentes au Japon; où l'on reproche à Okuma d'avoir a:nsi entravé 1 pays dans l'accomplissement de ses devoirs en Extrême-Orient. A Tokio on a jugé des personnes accusées d'un attentat contre le comte Okuma. Le principal inculpé a été condamné aux travaux forcés à perpétuité; deux autres subiront 15 ans de travaux forcés, deux autres un an de la même peine, les deux derniers ont été acquittés.Besoin de charbon en Italie Berne-, 18 juillet. — Le correspondant londonien du « Courrier délia Sera » est informé que le gouvernement italien a envoyé récemment à Londres un mémoire concernant le besoin urgent de houille en Italie, en particulier pour l'hiver. Le ministère des affaires étrangères aurait autor.sé le correspondant à publier une déclaration qui, en faisant ressortir l'importance de l'arrivée du charbon pour l'Italie, les mesures prises mettent le gouvernement italien en droit de présumer que la question recevra bientôt une solution satisfaisante. Es ministère contracte l'obligation, de couvrir les besoins en houille. l'crles russes Berlin, 18 juillet. — Du « Berliner Tage-blatt» : «L' Américain Washburn, du «Times», mande ciu quartier gênerai de Brussdlow que les pertes russes aux combats du Stccbcd ont été atroces, et que l'épouvantable chaleur rendait le carnage plus cruel encore. Les troupes étaient complètement épuisées. Espionnage russe en Scatuliiia\ie Berlin, 18 juillet. — Au sujet de l'espionnage russe en Scandinavie, la « Gazette de Voss » est informée de Stockholm que M. Po-pow, de l'Université de Petrograd, qui avait été envoyé en mission pour l'étude des minerais et autres produits, a reçu ordre de ee jj-cr-ter vers le nord de la Norvège. Ce qui se comprend moins encore, c'est que M. Popow ait comme adjoints deux officiers de l'armée russe pour se rendre dans un pays où le minéralogiste a bien moins à faire que dans le sud. La situation en Irlande. Rotterdam, 18 juillet. — ]3'^rèfl^e^«Nku- ISTews » : L9 parti nationaliste irlandais est indigné de la déclaration de M. Asquith. Aucune date n'est encore indiquée pour l'introduction du « Home Itule ». Ea situation em Irlande s'ae g rave. La convocation d'une assemblée pan-irlandaise pour Dublin, par des éléments qui ont une attitude hos-t-ile aux leaders irlandais démontre que tout délai est désastreux. Le cabinet délibérera mercredi sur la question irlandaise.Ees bruits relatifs à une prorogation du parlement au mois d'août et la suspension de l'exécution du home mie jusqu'en octobre ne sont T>as aignes de foi. Au Parlement anglais Londres, 18 juillet. — (Agence Reuter). — A la Chambre des Communes, 1 uniniste Iluni demande si l'on a appele l'attention cte Grey sur la contrebande de graisse et d'autres marchandises prohibées entre la Hollande et l'Allemagne au moyen de bandes organisées à cet effet et si l'on a fait des représentations auprès du Gouvernement hollandais pour qu'il e® émpêcho la continuation. Lord Robert Oecal répond : « Le gouvernement sait que, malgré les mesures les plus sévères édictées par le gouvernement hollandais il se fait encore un peu de contrebande des Pays-Bas a l'Allemagne; mais les autorités néerlandaises sonE activement occupées a la reprimer. Los Anglais doivent épargner eux aussi Londres, 17 juillet. — L'Agence Reuter annonce que les séances du Comité d'épargne ont commencé hier. Dans tout le pays, les pie-dicatours ont fait ressortir, dans leurs sermons, la. nécessité d'épargner, afin do pouvoir participer à l'emprunt de guerre. Le chancelier de l'Echiquier Mac Kenna a adressé au président du Comité d'épargne une lettre de remer-cîments, et, à propos de l'offensive des alliés, a ajouté qu'il s'agit non l>as d'une bataille de deux jours, mais du début d une longue suite de combats qui vont mettre à l'épreuve la patience et la ténacité anglaises. La guerre maritime Stockholm, 17 juillet. — Un journal de Skel-1 leftea annonce que, dimanche soir, un gou3-marin anglais ou russe a torpillé le vapeur allemand «Cyria » qui suivait son cours vers le sud et naviguait dans la zone suédoise. Le vapeur sombra en quelques minutes; son équi-' page de 28 hommes fut recueilli à bord du torpilleur suédois « Capella », puis débarqué à Skelleftea. Comme la profondeur n'est que de 21 mètres à l'endroit où le « Cyria » a coulé, * on voit encore tes mâts et le haut de sa cheminée. Du « Capella », ou a pu voir le tir <le trois [ torpilles, mais pas le sous-marin, qui probablement se trouvait aussi en eau suédoise, en ana- ' locieavec le cas du «Lissaboon» et du «Worm-cs». > ° DEPECHES i (Reproduites de l'édition précédente.) S Le roi de Grèce Blessé, t Berlin, 18 juillet. — On mande d'Amster-ï dam,que le Roi Constantin aurait été, en effet, d'après les dernières nouvelles, arrivées d'Athènes, blessé au cours de l'incendie de Tatoi i Ea blessure est toutefois légère et se trouve ai e pied gauche. Contre la cherfé des vivres c» Hollande. La Haye, 18 juillet. —- Des réunions ont eu lieu hier à Amsterdam, tenues par dc-s sociétés socialistes afin de protester contre la cherté des vivres et afin de discuter des mesurée à prendra par la gouvernement. Un ordre du jour a été adopté que le gouvernement même devrait so charger de la répartition des vivres, des combustibles et des objets d'habilement à la place des communes, que l'approvisionnement so ferait aux mêmes prix qu'auparavant, et pas seulement pour les classes pauvres, mais également pour la bourgeoisie. Attentat contre le ciUi du cabinet russe, Berlin, 17 ju llet. — On serait, à Petrograd, sur les traces d'une vaste conspiration. De nombreuses perquisitions chez des particuliers ont abouti à l'arrestation de 58 personnes, qui, presque toutes, disposaient d'ateliers parfaitement conçus peur fabriquer des munitions. On a trouvé une liste des personnes à faire périr signalant entre autres le premier ministre Stûrmer, qui vient d'être victime d'u» attentat au moyen d'un© bombe dirigée sur sa propre maison. Les conspirateurs s'ad/onne* raient également à la propagande antimilitariste.Ce que coûte aux Russes leur tactique d'pS'ïensive. Vienne, 17 juillet. — Du « Journal de l'Armée » : « On ne ss trompe pas en affirmant qu'à chaque corps de troupes russes correspond, derrière le front,, de 50 à 75 pour cont de remplaçants. Par exemple, citons le 53e régi nient d'infanterie de l'armée russe Letohitzky opérant clans la Galieie orientale; il comportait é>,250 hommes avant le combat, et 800 hommes quatre jours apiès, soit donc une perte ele 2,450 hommes, c'est-à-dire les trois quarts de son effectif; le 14 juin o-n lui ajoute 2,200 hommes, ce qui le remit à peu près sur pied da guerre complet. Mais le 21 juin, sur huit compagnies, cinq étaient déjà exterminées, tandis que les trois autres étaient réduites à 20 ou 30 fusiliers. Les mêmes proportions se constatent chez la plupart des troupes du général Brusatlow dont la tactique provoque aussi une . lui1^ caUb x'-lm'i;Wws iiiima,nos. Tous U» que, dans l'armée russe, il y a déjà les trois quarts des troupes de remplacement qui ont rû être mises en ligne.L'année russe au fronb sud-ouest ne doit guère avoir perdu au-dessous d'un demi-million de tués et blessés. Nouvel emprunt français ? Zurich, 17 juillet. — Ea « Neue Ziircher Z-eitung » signale des bruits suivants lesquels la France émettrait prochainement un emprunt à long terme. On n'en connaît pas encore» les détails. En faveur de la paix. Bâle, 17 juillet. . Le « Schwytz » de Berne annonce que M. Hoffmann, du Conseil fédéral, aurait conféré avec des diplomates de plusieurs Etats neutres. On croit qu'il s'agit, dana cas pourparlers, d'une intervention des neutres en faveur de la paix. Salutistes expulsés d'Angleterre. Cologne, 17 juillet. — De la « Gazette da Cologne » : « On nous annonce que le gouvernement anglais a fait bannir du pays tous lea officiers de l'Armée du Salut de nationalitéa neutres. Ces salutistes, parmi lesquels on compte 40 Hollandais, ont à partir dans les 10 jours; on attribue cette mesure de rigueur au fait que leur chef se serait exprimé en termes pouvant passer pour germanophiles : il aurait déclaré entre autres que, apiès les informations qu'il a reçues des officiers salutistes belges, il conclut que les comptes-rendus de prétendues atrocités des Allemands en Belgique sont men. songers. Vente d'un tableau de Rembrandt. Berlin 17 juillet. — Ea galerie Heinemann, à Munich, dit le « Lokal Anzeiger », vient do vendre au collectionneur de Jong, d'Amsterdam, le tableau de Rembrandt, Saul et David, moyennant 75,000 florins ele Hollande. Cette œuvre, qui date de 1627, est de la première manière du maître, a été achetée en Angles terre, pour 27,000 mark et n'a séjourné ejue i-roia ans à ia Pinacothèque de Munich. ETRANGER FRANCE. — Les fdletes dans les poudreries. — Nous lisons dans le « Petit Parisien »: « Un certain nombre de directeurs c établissements ont fait part au sous-secrétaire d'Etat de l'artillerie des difficultés qu ils rencontraient actuellement dans le recrutement d© la main-d'œuvre féminine et ont signalé l'k^é-ret qu'il aurait à autoriser tempoosairemeut l'admission dans les poudreries des jeunes filles de 16 à 18 ans. La commue'on consultative du travail, consultée sur cette question, a omis l'avis qu'à défaut de femmes de plus de 18 ans et sous réserve d'appliquer les mêmes conditions de salaire, on pouvait occuper dans les poudreries après examen médical, des ouvrières de 16 à 18 ans à des travaux de jour dan* des ateliers où il ne se produit pas d'émanations dangereuses. » FRANCE. — Une mystérieuse révolte en Annarti. — Le « Temps » a, enfin, reçu d'An-nam, quelques éclaircissemexits au sujet de 1* singulière et obscure tentative d'insurrection, qui a coûté son trône à Duy Tân. C'eat, le 3 mai, conte-t-il, qu'on eut, coink i naissance qu'un soulèvement s'était produit i Ouang-Ngaï, en Annam. Vingt-cinq hoinimie»

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