Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 november 1917
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s.n. 1917, 11 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1zg08/
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La grande ligne. 2.00 Réacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TSUÂOsE : 12SsOOO par Jour MMMSNMMininnunRnnnKsaHHnKR III. - CE QUI SE PASSE A' DINANT L'auuoiphèio qui -règue act»ell' ment à Binant paraît sxivca*'«ifféa et noUs p-eiuon» b.cai que Ls propr-évaiiOs lésés ne manqueront pas ' «te se. fâobet Lri-caiôt contre leurs consultes».- M. Bribosia, hrasàeujc ét: bourgmestre ff., «m, do par sa femme co-propr.étaire du Grand Hôtel des Postes situé sur la rive gauche de la Meuse, et, assure-t-on, intéressé dans l'expteitaitioai du susdit liôtei. !>& c« côté, ou peut d'après le nouveau règlement, donner aux biiâihtuc8 la hauteur que l'an désire et construire dt* gratte-ciel ; cola n a pas d'importance comme vous voyess. On est i«rcé d'en conclure que* te Grand Hôtel des Poatvs pourra faire ia concurrence qu'il voudra aux inombr|ui hôteliers de la rive <imite qui devront tut oit^tord déposer leur bilan, parce que leurs hOikis ne pourront avoir qu'une hauteur ridiçute-, ptwu' plaire aux vieux myope» de ia Commâuicu des Monument», qui ne parviennent à apCr© .•où le panorama et le» rochers qu'à l'aide de verres giwiseants. Au fond, la ville est dirigé*• pat des incapables. Noua citerons uu exemple entre mille: Quelques anné-'s «vaut in guerre, un commerçant, M. Delvàux, fit construire à grands frais; ùn hô.el très élevé à tôté de la OathC-drsle. Nous voulons pàiter de l'Hôtel de la Crfactel-e. Dès le début,, il y fit de brillanfa affaires. Cet Lût cl a été iu.36: Est-il admissible- que, soufl ù-s prétextes futiles, tels que ■«panorama, esthétique, vue, etc., 011 puisse empêcher M. IMvaux de travailler et do- se remettre ainsi à sou -ancien niveau ! Si le grand hôtel des Pestes, était situé sur la rive droite de la M«tjse. !e fameux règlement nouveau sur tes bâtisses, si avantageux pour les propriétaires de la rive gaucho, et si ruineux pour cens d? îa rive droite, aurait-il jamais vu le., jour? TITRE IX loi tires. — Ait. 50. — Tous las bâtiments longeant la voie publique seront couverts en ttrdohcs naturelle*. (Iloureux actionnaires d'aide sières, réjouissez-vo^ia, l'administration communal® impose vos prodiûts). Quant aux proprios, il leur est défendu d'employer l'eter-niil et l'ardoisite, beaucoup plus résistants que l'ardoise n; Uyrelle, admis par l'Etat et ia Province;; et môme par la commission royale des monuments et de» sites. L'emploi des buJes est -également interdit . Si ce règlement était maintenu, il n'y aurait plus que les millionnaires qui seraient à même <]©_ reconstruire à Diuant. Lu, célébrités qui ent si bien conseillé et documenté les consriltei> ,çouim.un>aux -do Binant «Ut dû rire. TITRE X Ghcntaux. — Art. 51. — Les tu y aux de descente ne pourront être encastrés et devront être séparés du mur do 3 c/m. au moins. Oe que des architecte», membres de la Commission Royale ttes monuments et des sites ont. fait à Bruxelles, lors de la construction de grands édifices, telle que la nouvelle Caisse générale de Reports ot Dépôts, etc., etc., ne pourra être fait, à Dînant. A vos poches, prepr étaires rainés de Dînant, ouvrez vos porte-monrtaie; embellisse de vos déni, rs votre chère ville 1 Art. 61. — Les cheminées actuellement existantes, pour lesquelles la hauteur prescrite par l'art. GO du nouveau règlement sera jugée nécessaire, devront être élevées à cette hauteur à la première réquisition du Collège des Bourgmestre et Echevms. En droit, cela ne tient pas debout, et les propriétaires n'orut, eux, qu'à tenir bon et renvoyer leur mayeur à s "s tonneaux.L'art. 115 est ainsi conçu : La largeur des trottoirs sera fixée pour chaque rue aux plans d'aligne-ment à approuver. Conclusion . les plans d'alignement nouveaux n'étant pas encore approuvés par l'Administration Communale, les propriétaires sont mis, par ce fait, dans l'impossibilité de construire. L'art. 128. — L'Administration fera enlever d'office les décrottoirs scellés dans les trottoirs ou qui ont plus de 5 ç/rn. de saillie. — De quoi droit, S. V. P., en vertu de quelle Ici, ot que fèrait-on ©n oe cas dos droits acquis? Art. 129. — L'autcr.satdon de reconstruire une maison, une façade ou re z - de -oh a ussé >, ne sera accordée qu'à la condition de supprimer immédiatement toute saillie extra-réglementaire, etc., etc. C'est l'aveu, et cela prouvé que l'Administratien outrepasse sos pouvoirs et que les propriétaires qui ont des droits acquis ne doivent pas s'en laisser imposer par ces Messieurs. Plus loin, nous lisons ceci : « Le Collège Echevinal pourra autoriser le maintien des marches qu'il reconnaîtra ne pouvoir rentrer dans l'intérieur des propriétés » ! ! Etant donné qu'il est toujours possible de combiner un plan de façon que les marches soient prévues à l'intérieur des immeubles, cette phrase cache quelque chose; et ces Messieurs pourront toujours se livrer à l'arbitraire commo ils le voudront, suivant que les propriétaires 6erout blancs ou noirs à leurs yeux ! ! ! Un architecte, gendre d'un riche sénateur tics &vare, vient de parcourir la région de Di-naut. Ce commis-voyageur a trouvé un moyen nouveau et infaillible d'enlever facilement des affaires à ses confrères. Il déclare tout simplement aux sinistrés que leurs immeubles ont une valeur artistique ou archéologique considérable et. le-ur offre de tenter de les faire reconstruire gratuitement par une Société philanthropique suisse, à la condition qu'il soit chargé de dresser le-s plans des immeubles à reconstruire. Comme nouveauté, c'est réussi. Quoi qu'il én soit, cotte proposition extraordinaire 11e nous dit rien qui vaille et il y a lieu pour les sinistrés de se méfier. Il s'agit probablement d'un nouveau piège qu'on tend à ces malheureux sinistrés dans le luit de les empêcher de reconstruire, L'Administration Communale de Dînant qui a- pour spécialité de marcher à rencontre du progrèss et de faire exact ement le contraire die ce que font lés'Administrations Communales tien d'rigécs, a un architecte communal. Il suffit d • parcourir 'le uouv'éau règlement communal sur tes bâtisses pour se faire une idée de la besogne formidable et écrasante à laquelle oe fonctionnaire doit faire face. Toutes tes administrations gouvernementales, provinciales et communale^ interdisent à leurs fonc tionnairOs- de s'occuper de travaux pour des pàiticuliers. Us sont tenus de consacrer tout leur temps à l'excroic0 de leurs fonctions respectives. Ce» messieurs sont pay^s en corné-quence, reçoivent le montant de tour traitement en cas de maladie, sont pensionnés à un âge déterminés ont continué à être payés pon-daïKt la guerre alors que leurs confrères non fonct,onjiairtis, moins heureux, ne gagnent pas un centime, etc... L'architecte communal de Dînant, lui, est un privilégié. L'Administration Communale trrae los yeux et lui permet de s'occuper tout à son aise de ses petit s affaires personnelles et d'organiser à son profit exclus.!, l'accaparement d^s affaires de reconstructions. Cet accapareur d un nouveau g 'lire, est en route du matin au.soir pour présenter ses offres de service. Lui aussi a un, moyen excellent d'enlever les affaires. Il déclare aux sinistrés un tas de choses que nous publierons en tsmps opportun, et leur promOi de faire gratuitement l'expertise des immeubles détruits, etc., si on veut b'en lui confit.-r la con-feejon des p-ans de r^construeticn. En droit, la. tusdi.o expei\ se gratuite n'ayant aucun caraotèfe légal, et- étant entachée de nullité en raison même de la conclusion du marché sus indiqué, sera sans valeur aucune pour les sinistrés. Ii suffit d'ouvrir le code pour se corn-amure de la chose et ce fonctionnant cumulard doit êtrif fixé sur la valeur de l'offre alléchante qu'il fait aux sinistrés. Ce n'est p?.s tout: Etant donné que .tes demandas d'autorisation de bâtisse et les plans y annexé? doivent être examinés, par le çusdit fonctionna tre, les prepr.étaires doivent loixé-ment se dire qu'ils ont intérêt à s'adresser à lui pour la confection de leurs projets. En effet, d'après le nouveau règlement sur tes bâtisses, il y a tant de choses ré; rvées. intentionnellement, eembie-t-ii, à l'arbkra.re de® fonctionnaires et do l'Administration Commu-na-e, que le publc est en droit de supposer que les coups de Jarnac de Messieurs les fon.ct.ou-naires, et leurs petites combinions prop c-s à arrêter ou à fan-j trainer les affaires sont à craindre : La conclusion à tirer de cet état de choses est claire et se dessine. Si l'Àdmïnis--: tratiou Communale ne veut pas mettre le holà, immédiat à cette exploitation scandaleuse et continue à permettie à ses fo.ncuionnair s qui v:. e. r ^ , cl' i' re à"ui et le beau temps, et d'empêcher leurs confrères civils de gagner leur paru quotidien, les contribuables auront été roulés uae fois de plus, et ils seront fixés sur la mental té « je m'enfoutiste » et la valeur de leurs élus. Nous nous adressons plus spécialem iie aux Conseillers socialistes parmi lesquels se trouve un avocat inte-lig.nt et distingué qui a nom H. D.&ière, et nous leur demandons de ne pa3 faire cause commune avec leurs côlloguOâ dans le cas où ceux-ci ne feraient m.ne de donner le coup de balai nécessaire. Nous sommes persuadés que nous n'aurons pas fait appel en vain au bon sens et à l'esprit d'équité de ces Messieurs et que. grâce à leur intervention, l'architecte communal sera mis immédiatement On dem.urc do renoncer à ses fonctions ou de 6'cn occilper exc'usivement. D'autre part, nous comptons sur ces Messie urs pour obi ger leurs collègues à voter sans délai un projet d'ensemble de reconstruction de ia Ville et les expropriations qu'il pourrait compoirtif-r. Nous leur demandons de procéder à l'examen complet du déjà trop fameux règlem nt communal nouveau sur les bâtisses, de le modifier comme il convient dans l'intérêt des contribuables Dinantais, en les mettant TOUS SUR LE MEME PIED, et en supprimant tous les articles susceptibles de susciter l'intervention arbitraire dis fonctionnaires communaux ou de l'Admm stration Communale. Nc'us ne 'voulons pas de faveur pour personne et nous demandons simplement égalité et jus--tioç pour tous, aussi bien pour les propriétaires de la rive' droite que pour ceux de la rive gauche. Nous tiendrons le public au courant, M. le Rédacteur, de ce qu'il adviendra de tout o&ci, et si c'est nécessaire, nous publierons une nou-vede protestation dans laquelle nous «spécifierons » davantage encore et préciserons l'attitude et les agissements souterrains de certains individus qui agissent encore actuellement dans l'ombre et que nous démasquerons sans égard pour personne. A-smodéc L GUERRE miMiiiifiis nfiioeis ALLEMANDS BERLIN, 10 novembre (midi) : Tùô^îro de ia guerre a i Ouest. Groupe d'armée du leld-maréehal général prince héritier Bunprecht de Bavière : "Un violent feu roulant précéda des agressions ctngUnscs, déclanc/iécs ait nord^est de, FodkapeUe après le lever du jour. Ettc$ furent rcpoussées en corps à corps. Le long de l'Yset-, et depuis la forêt d'Houthulst jusqu'à Zandvoorde, i-'action, de l'artillerie s'est, renforcée de nouveau ^'après-midi jusqu'à une grande violence. Groupe d'année du prince impérial allemand : Des bataillons bas-saxons et de la garde uveo de g pionniers et des fractions d'un bataillon d'assaut ont arraché aux Français, après une énerg.que préparation par Vartillerie et les lance mines, clés positions dtins le bois de Chaume. D'importantes ecnitre-aiti^usa ennemies réitérées jusque dans la mnt se aomt écroulées avec des pêne* nombreuses. £40 pr.sonnieri, parmi lesquels 7 officiers, de'tncurt's entre rtos mains. Le lieute/uint baron ijou Il!cktfatJ(ht i> r< <*-Usé sa 256 victoire </ér>iinii&. théâ_ r* "e a guerre h l'Sst. ll>cn de xphicu. jj'rcnt en Macédoine. ■Sien de spécial. ' <V j Théâtro de Ja <^erre itali&a: l/cs troupes auxtro-honfo oisét se sont otnatt, ces dans le va i Suguna et rhùhf la vallée du hum Ptave. Asiago fui prise 'après des combats de rue acharnés. L'es arrière-gardes italiennes, qui se disposaient de nokreau pour le combat, à la lisière <de$_montagnç'g et dans la pla.ne aux cours d'eau à *'•,>«*<! ùt It LivffiKa, ont été battue». Depuis 8vsCgaifft en <wal, jusqu'à la mCr, les années cc luécs, ont icmt le PiavC. Sur itiei'. "BERLIN, }Q .novemb/f (Officiel.) a V' s raids énergiquem^it exécutés par nos sous mar '»s dans, la Méditerranée, ont abouti à V anéarJ use ment de nontbreuœ vapeurs jaugeant un ioial brut de 3} ;000 tonnes. Nern loin de la côte espagnole, un\ escorte de plusieurs itavtfcs a été attaquée .instamment et anéantis en majeure, partie. ])eim vepeur8 chargés ont été cou és en S minutes.4I'n troisième est devenu victime du feu d'aiiidlerie d'un sous-tna-rin, une demi-heure yhiixard. Le vapeur armé anglais « Ferrone jaugeant brut 4,591 tonnes, a été abattu au ooii.is d'une aU-aque nocturne qui a ét< ffé i- .Hf 'velléité de- résistance. Parmi tes autres navires*cov.lês figurent le vapeur angla.s nouveltenvAit construit et armé de canons de 12 cen- imèy e,; « Wax Olov&r », jaugeant environ 5,000 tonnes, qui faisait su première traversée av<;c[ un chargement de 8,000 tonnes de chai bon'. Le lieutenant-capitaine Moralt a pris une part prépondérante :uix suçiès obtenus. Aju iiîICSIlEM VIENNE, 3 novembre (Officiel). La résistance des Itçltfuf a la L'i en.a est Irisée. Les coalises uni traverse le fleuve sur tout son front'et savancCn.. vers l'ouest. Dans les montagnes du 'hjrul, nos troupes ont également fait des progrès. À. l'Cfi et en Albanie, blCti de nouveau, VIENNE, 10 iiovembrà. %'ennemi est chassé de la région du Cadore. Sa }•' ra^e s étend au djà de la vaU'c de 'a ilugaiia. TURCS COiYbi -i NTiNOPLE, 8 nov. Fs ont du Ciiu ase : Un ya'romllt r e;.#c s'est Lnif'g-'c 7*a ns nu- rc vn •« gara» sur le Jeteur gauche et fui abo.fine. Deux :aidais russes-sont tondus entre nos'ntuMS, Front du Sinaï : Feu d ar, 1 liens sur l'aile droite. Au centre et sur l'aile gauche, les tombais d'infanterie continuent. GONSTANTlNOi'LE, 10 novembre. Front du Caucase : A t'aile gauche, plusieurs ■poin se d'appui importants sur le-s cjtes Vohcn Ri Eabctlc eï au lac Kosv ont été enlevés d'as-Mtw à t ennemi. L'ennemi a aban-le . né cm-qùaw e morts et un certain noaeore de pr.son-nier-s. Il se retira dans la direction du nord, lieuse murailleus<is, un- lance-miw.'s Ot f.JeihV canons de montagne ont été capturés. Le front du S mai a pu êere porté q-uclqv,e 'peu en arrière sans pertes notables devant la supériorité numérique de l'enne-fm. A cette occasion, à l'aile droite, l'atwque d'une division anglaise a é'e repoiisspe. Au centre et à lave gauche, les combats d'infanterie continuent. Aux attires fronts, pas d'événements spéciaux. ESULGARES SOFIA, S nov. Front en Macédoine : Activité animée d'artillerie dans la boude de la Ozerna. Ve petites compagnies ennemies qui s'avançaient contre les vilages de Prossnika et d'Aupri, dans la vallée de la Strouma, ont été mises en fu*te par na.re feu. Front de la Dobroudscha : Faible activité combattive à l'est de Galatz. £ HANTAIS PARIS, 9 novembre (Officiel de 3 h. p. m.J La nuit dernière, nous avons exécuté avec succès des coups de main en Argonne et sur la rive gauche d eta Meuse dans la région du l'O s d'Avocourt. Nous avons ramené des prisonniers. Veux attaques -ennemies précédées d'un violent bombardement, l'une sur nos positions du bois de Chaume, l'autre en Lorraine dans la région d'Avocourt ont été repoussées. L'enntmi a subi des pertes sér.euses et laissé des prisonniers entre nos mains. En Ilaute-Alsace, un de nos détachements a fait une incursion dans tes tranchées ennemies au nord-ouest de Bisel (région de Seppo.s). Après avoir exploré les positions, détruit des abris et cap-titré du matériel, il cs-r rentre au complet dans nos lignes. PARIS, 9 nov. (Officiel de 11 h. p. ni.) : Au cours de la journée, l'aet.vité cle l'art'die. rie s'est, maintenue assez vive sur le front du bois dp Chaume et en liante.Alsace. Journée calme partout ailleurs. KUSSE ' PETROGrAd, 7 novembre (Officiel): Sur les fronts du nord, de l'est e>i du sud-est, ainsi que sur le front, en Roumanie, fusillades.Dans îa Baltique, la situation n'a pas changé. Sur le front du Caucase, rien d'important à signaler. ITALIEN ROME, 8 novembre (Officiel): Hier, nous avons continué à replier notre ligne. Ce vaste mouvement a pu être exécuté sans entrave. Soutenant courageusement de nombreux combats, nos troupes de couverture ont retardé la marche en avant de l'eimemi entre les hauteurs de ViUorio et le confluent du Monttcano et de la Livc-tua, Nus aviateurs ont continué à bombarder Ie* troupes ennemies sur le TagtiamcnJa, Nous avons descendu 5 appareils ovnem ANGLAIS LONDRES, 8 novembre (Officiel).» Des iroujy('s du pays de Galles ont exécuté cette nuit un heureux coup do main au sud-est d'ArmCntières; elles ont infligé des perzès à l'ennemi et fait 11 prisonniers. Nos peptés t • nt légères. Deux tentative « faites par les Allemands 'pour pénétrer dans nos lignes établies à l'ouest du Raiitx ont, échoué; l'ennein^ a laissé quelques pr sonniers entre nos mains. Sur le reste du front de ba4aUlej rien d'impôt tant cl signa*Cr LONDRES. 7 novembre (Officiel): Sur le. front en Palestine, nous nous sommes emparés de Ca ji. Dernières Dépêches La nouveau chancelier, Beriiu, t) novembre. — (Officiel.) — Le Dr. comte vo.u iiertiiug, chancoder de l'Empire, a ottU'ept'is tuer 10 t oyago à Munich qu il projetait lïepuiis longtemps. Gomme le chancelier de l'bmpire doit regier à iviunieh plusieurs atraires pressantes, it. ne se présentera pas au Beiehsfcag avant le "29 ri.© ce mois. 11 prendra ia parole à 1a Chambre de® députés xe S décembre. ' Les combats $n Macédoine. Beriin, 9 nov. — En Maoédcùvo, l'aa.ivité animée d'artillerie a persisté dans la boucle die li Czcrna. Tandis que durant la nuit du 9, après une préparation à fond d'artillerie, clés troupes spéciales d'assaut allemandes et bulgares parvenaient à ' pénétrer dans les tranchées ennemies, de» compagnies ennemies furent complètement repoussé. & dans la piime de la Strouma, par les Bulgares, après ùh bref succès d;1 début. La nouvelle résolution mss, BtouyGLe prec. amation du nouveau gouvernement. Pétrograd, 9 nov. — Le Congrès général des conseils d'ouvrier? et des soldats de toute la Russie a adressé l'appel suivant aux ouvriers, aux so'da'-s et aux paysans : « C'est en se basant, sur la volonté do la majorité dominante de» ouvriers, soldats ot paysans, en s'appuyant sur le dévouement des ouvrier» et de la gamieon de Pétrograd que le Congrès assumera le pouvoir. Il proposera à lous les peuples une paix d-'moc-rauqae et un ftj rn.s.io qui sera' b.eatôt coi-du sur tous les fronts. Le pouvoir des Conseils d'O et de S. apurera'te cession gratuite dés domain-s du - j^o-avcretaCTcnc "et d*'- i'iljgiigç aux coina.es de paysans. Il défendra les droits des soldats et pour, u.vra la démocratisation complète de l'&r-w«e ; il établira un contrôb du travail par le& ouvriers el. assurera la convocation de l'Assemblée ©oosttfaniae en temps opportun ; il s'occupera de fournir aux villes tout ce dout elles pourra.eut avoir besoin et garantira à toatsft les nations peupla ne ïa Hi''®iO le droit effectif d'organiser leur avère.r. Le Congrès décide que tout le pouvoir looal passera aux conseils locaux des ouvriers et soldats qui auront peur m.aK.on do rétablir l'ordre révolutionnaire d'une façon durable, Le Congrès engage les soldats qui sont dans tes tranchées, à la vigilance et à la iermeté. Le Congrès est convaincu que i'armée révolutionnaire saura défendre la Révolution contre tou«e tentative impéria-l.ste, jusqu'au moment où le nouveau gouvernement aura réaLsé îa paix démoc-ratcque qu'elle proposera par des moyens directs'à tous le» p uples. Le nouveau gouvernement prendra toutes les mesures pour assurer à l'armée tout ce dont elte a besoin par uue politique décidée d augmentation des impôts pour les classes privilégiées, il s occup.ra également d'améliorer la situation économique des fami-les de soldats. Les partsans de Komiloff, de Ke-renski, de KatedinC et consorts cherchent à diriger d s troupes sur Pétrograd. Quelques détachements qui s'étaient laissés momentanément éblouir pir Kerenaki sont déjà passés du cô.o du peuple soulevé. Soldats! opposez vous énergiquemcnt à ces partisans de Komiloff, ainsi qu'aux forces années que pourrait envoyer Kcrensky contre Pétrograd. » Cette proclamation a été adoptée à l'unanimité moins 2 voix et 12 abstentions. Mesures do précaution. Londres, 9 nov. (RCuter). — Au cours d'une réunion des Max.n1aliss.e3, Trofesky a déclaré que des mesures avaient été pisses pour prévenir des émeutes et que les militaires, ainsi que la police, avaient reçu d 3 ordres pour arrêter les pillards. Il déclara en outre que touJés tes troupes, à l'exception de quelques bataillons et des Cad.ts, s'étaient joints aux znaximalistes et que des mitrailleuses étaient placées dans toutes les maisons de bonne apparence. Tous les régiments des environs de Pétrograd avaient reçu l'ordre radiotélégra-phique de s'opposer à toute tentative du gouvernement d'envoyer d.s troupe-s à Pétrograd, en vue d'enrayer 1a Révolution. Les représentants de la 5e armée envoyèrent ^dx masi-maiiefes une dépêcha de sympathie. La garde dite « >youg© » de Pétrograd avait été armée jusqu'aux dents. Le Comité révolutionnaire de mil.ee a adressé une réclamation à la population disant qu'une contre-révolution criminelle se préparait et préconisant la mobilisation des forces militaires. Quelques ponts sur la. Nova sont barrés. Du côté des ambassades alliées tout est calme. Les cours des événements. Pétrograd, 9 nov. (Ag. tél. Pét-r.), — Le mouvement commença le soir du 6 novembre par l'occupation prudente de certains points do l'agence télégraphique de Pétrograd. Vu lo succès de l'entreprise et la marche en avant se poursuivant aisément en raison du manque de résistance, une occupation méthodique de 1a capitale, des banques et des gares se produisît dans le courant de la nuit. Aux pro- UiièrCs heures du jour, l'entreprise so développa avco plus d'entrain après la première* période do tâtonnements et dès 10 heures du matin, le 7 novembre, nue proclamation du Comité militaire révolutionnaire annonçait la chute du gouvaneipent, bien que c iui-ei siégeât encore au Palais d'Hîvof, et n'avait eu. coro prie; aucune mCs.'yre à l'ég'a.vd du Conseil des Ouvriers et des Soldats, et. bien que Kerenski eût passé toute ia nuit jusqu'à 7 heu. res du matin, près du cenimandiint d ctat-ina. jor de la forteresse et. avait déihéré avec 1" général Monikowsld, qui exerçait les l'onctiuina de ministre de ia guerre et le pouvoir militaire, Peu après, on perdit ses ti-;.c^-, mais durant toute la journée, le bruit courut qu'il était allé à la rencontre <] a troupes du front qu'il avait convoquées. Malgré cela, l'inquiétude s'empara du Pala s d'Hiver en raison des progrès dea Conseils d'O et.des S. et da grcsc.is-sement du mouvement, qui s'était étendu sans difficulté à toute la garnison. Les cosaques avaient déclaré vouloir rester neutres. Entretemps, lTustitut Smolny, qui ett te a.t-gt1 du Conseil ■ des O. et S. de Pétrograd, ainsi que du Comité révolutioAnaire militaire institué par lui offrait uue scène très motive-mentée. Une garde fortement armée occupait l'hitéiieur, entourait le bâtiment ou se tenait dans les me» avoisinantcs. Plusieurs automobiles blindées armées de canoiis afiguraa'iu éga-«^ lementi la protection du quartier générai acs ouvriers et soldats. C'est là que Lénine fit son apparition et fut salué par <ies applaudissements enthousiastes. C'est de o.t iue itut que lo Comité révoiution-naire lanç» l'un ordie après l'autre en vue do l'occupation des gares et d s locaux gouvernementaux:-, ordres aussitôt exécutés par ieà troupes et par la Garde Rouge. Des détachements de soldats de marine arrivèrent de Crons adt, a'nsi que Je croiseiu- « Aurora » et deux torpilleurs qui jetèrent l'ancre devant le pont Nicolas.Vers 5 heures de l'après-midi, le Conseil-dea O. et S. qui, dans l'intervalle s'était rendu maître de toute la. ville commença à isoler le Palais d'H.vCr oît se trouvaient réunis tous les membres du gouvernement. Des détachements Occuperont tontes les voies y donnant accès, de» barricadée furent élevées rapidement tant bien que mat par des ouvriers charpentiers t» l'aido de poutres et de dépôts de bois. La circulation cessa peu à peu et sur l'île a.nsi créée lestèrent seules, tes troupes, les automobiles blindées et deux canons de défenso d'aviat ou. Vers 8 heures, tes tsc-iégea-ms ^feiren^ aux ministres de quitter le Palais d'il.ver et leur donnèrent 20 mLiiutos dé temps; mais ceux-ci décimèrent oetto oifro,. Bientôt io Palais- fut complètement corné, surtout dès que te poste téléphonique principal eût été occupé et eut- r.ndu auui impossible toute communication avec le monde extérieur. Eu face, sur ia rive droite do la Neva, la. forteresse Pierre où Pa.ul, qui se trouvait depuis longtemps aux mains du Cous.il des O. et S. menaçait .directement l'ancien siège des Tsars. Le premier détachement de troupes tenta de s appreiher du Palais par la rue Mihionaia, mais il en fa& empêché par les mitrailleuse* des dcfe.seurs. Vu la réastaiice opposée par Ij. garde ou Palais, les automobiles blindées firent également feu contre le bât.ment. Une fusillacte entrecoupés du crépitement des mitrailleuses s engagea. Entretemps, quatre destroyers, un pose-nnnes et p.usiéurs péche-mtn-es ainsi que des troupes de débarquement étaient arrivées d'IIelsmgfors et prirent part aux opérations contre le Palais. î'malement, vers 2 heures du matin, les forces do combat du Conseil d.s O. c-t S. réussirent à pénétrer dans le Palais. La plus grauee bataille ae rmstoke. Ht-tiall, :! novemo-re. —. Le copuauie Kari Meyôr écrit ctans le « St-Gader jta^ékiâÏG » que la 12e bataihe do 1 jtsonzo, eu- égara an nombre qcs eomoattants et ues canons, peut-ôtre considérée comme lo, plus grancjo aeiaitc cornue pisqn'ici, vu que puis ne la- moitié des forces totales italiennes est eiatraînée céans la catastrophé. Cet te déiait© e&tastropnaie est a'aitteurs plus qu'une défaite Hautaine. Les Puissances Centraies ont déclanché un c'noe important entre ira des pdters angulaires de l'édifice élevé par les Puissances de l'iviitente qui équivaut pour cette dernière à lin fort affaiblissement de son Iront de l'ouest. Venise menacée. Genève, 10 novemore. — De Rome au <i Jour-, nal de Genève »: On considère Venise comme;' menacée et on considère comme uu objectif des Allemands, Muan et Venise. _Oe serait vota Mackensen qui aurait étaooré la phase ae l'otrensive et aurait réussi & obtenir 1 million 400,000 hommes pour l'ttailio. La gravité de la situation. Beuic, 9 novembre. — Du Corricro délia Sonia »: « Ce serait une erreur de croire que' quelques divisions auxiliaires des Alliés sulfuraient à arrêter la poussée, de concert avec, tes armées italiennes. C'est ce qui met en' cause le succès linal. » Lo « Corriere» demande avec sollicitude si l'on so rend bien compte de la gravité de la situation. Les classes de 1874 à 1899 sont convoquées. La destitution do Oadoroa. Rome, 10 nov. — Le général Alfieri, ministre de la guerre, a adressé te 7 novembre, au général Cadorna, devenu ch-"f d'état-nvajor gé-, uéral, la lettre suivante T ■ Excellence! Vous avez déjà reçu ds S. M. le Roi la communication officielle de la mesure qui voua concerne et qui modifie Ja composition du personnel du haut commandement do l'armée.' Quoique he affaires qui convergent maintenant- chez vous soient très importantes et de telle nature que, certainement, nul autre que vous ne pourrait tes régler av*o 'a compétence et l'autorité ,qui incombent à votre nouvelle charge, je comprends qu'il vous paraisse dou-loureux cle renoncer aux rapports journalie-rs avec uno armée que vous avez si souvent conduite à la victoire. Cette douleur sera certainement partagée par l'armée elle-même et par le paye, pour lesquels le nom absolument fidèle aux traditions familiales du comte Oa- - 3K - 4me année. - M0 «20 - Ed. B CENTIMES Dimanche 11 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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