Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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28 januari 1918
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s.n. 1918, 28 Januari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9zr8b/
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Le Bruxellois joui^MAL/ Q-XJO'T'ÎÎ^ÏE;:^ mDEPiîNBAwr C011USIQUES 0FF1CSELS ALLEMANDS BERLIN, 27 janvier ( Officiel)j midi : — 'i'aé^txe de ta &uciïs ae L'Ouest, Groupe d'aïm-ie du ieia-niaiêeliai gaaéïàl prince iiérit.er Eupprecht de Bavière : Groupe d'année du pi'iace imnèiiM allemand : Presque sur le front eutieri Vaction est restât fijiuime. Au cours d'entreprises peu importantes au sud de l'Oise et aans les Vosges supérieures, au sud de Lusse, des prisonniers furent ramenés. Tùéaue qb la guerre itaxien. Sur le plateau a.'Asiago et à l'est de la Brenta^ ri) duel d'artillerie. L ue attaque italienne confie le mont Ferlica échoua. Des autres théâtre# de la guerre, rien de nouveau. BERLIN, 20 janvier (Officiel) : Rien de nouveau des théâtres de la guerre. ■D'ne deputatîon baiîiqtte ches Dsiapeietir d'Allemagne. BERLINj 26 janvier (Officiel): S. M. VEmpereur a entendu hier soir le rapport de Vétat-major général et a reçu une destitution balUque en présence du secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. Elle a écouté le rapport du lieutenant général baron von Richtho-ietij ff. de gênerai commandant de la garde. 2'ous ces messieurs ainsi que le ministre attaché à la maison de VEmpereur, comte J. von E.uîendurgy ont été retenus à déjeuner. AUTRiCiUm VIENNE3 26- janvier (Officiel): L'activité d'art tlene a été très animée, notamment sur le rmiU fiatts-u des Sept-Commu-ves et des ueux côtés a.e ta Brenta. TURCS CONST ANT 1NQPLE, 2G janvier ; Au. fraut des Dardanelles., vive niais inutile activité aérienne ennemie. Front de Palestine : Sur la côtenous avons pu améliorer nos positions- en les avançant d'environ deux kilomètres. Activité combatlive m-îiuue. Sut tous les autres fronts, la situation est inchangée. BULGARES SÔF1 A, 23 janvier ! Front en Macédoine : Entre les'lacs d'Ocfiri-ia et de Prespa, au noul de Bttotia, dans la boucle de la cerna it au sud du Debropoije, l'activité d'artillerie a augmenté par moments d'intensité. Pièt it'Altschah Makle et à l'ouest du \'.ardar, entreprises de reconnaissance terminés à notre avantage. Eu divers endroits du front, ^mrtïllerie. Activit* animée d'artillerie dans la pdlée de la Strouna. Front de la Dobroudscha : Armistice. cqm m y u ees fi.'fctfTEIn&TE FRANÇAIS PARISj 26 janvier (Officiel), 3 h. P.M. : Nous avons aisément repoussé un coup de main cun / n aux lisières ouest ae la forêt ite St-Go-bein. Bombardement réciproque sur te bois îles Laurieres-Bezonvaux. Nuit calme sut le reste du iront. Aviat on : Dans ta tournée du 25 janvier notre aviation s'est montrée particulièrement active. De nombreuses photographies ont été exécutées par nos observateurs qui. ont survolé la sÔTie ennemie jusqu'à ^8 km. à l'intérieur. Pins ds ;>00 clichés ont été pris pendant la journée. Nos t;v àteurs de chasse ont abattu quatre avions ennemis. En outre nos bombardiers ont exécuté diverses opérations tant aans ta nuit du 25 que dans la nuit suivante. y,080 kilos d'explosifs ont itê jetés sur les ciaolissements de l'ennemi,, notamment sur les gaies de 1 kionvrlte et de Fri-bourg-en-Bnsgau, sur les usines de la Badische t'aniline, de Luawtgshafen etjpur les cantonnements de la région ae Longuyon PARIS, 2t> janvier (Officiel),. 11 h. P.M. i I Actions d'artillerie parfois violentes dans ta Wgron de la Butle-du-Meswl et sur la rive gau-fhe de la Meuse dans le secteur du Mort-Homme, viucung action a'infanterie. Rien à signaler sur le reste du front. I Nos sections de defense contre avions ont abat-Vu dans la joui née du 25 janvier, trois appareils pin émis. 1 ITALIEN I ROMEj 25 janvier (Officiel): I Dans la vallée de la LagartnaJ entie la Breii-I; et Le Ptave, nos batteries ont efficacement mpundn. à l'artillerie ennemie aux endroits où mie a été plus active. Sur la crête septentrionale |u Mêla go (haut plateau d'Asiago) et sur le monte Asolone, nos fusillades ont dispersé des \atrJuilles autrichiennes. De l'Adige à la Bren- i ainsi que le long du Piave, les aviateurs ternis ont été actifs. L'énergique feu de nos trailleuses a entravé les opérations qu'ils exé-'aient sur notre ligne la plus avancée. ANGLAIS IONDRESj 25 janvier (Officiel) : Vartillerie ennemie a été active hier soir et idant une partie de la nuit à l'ouest de La cquerie et près de Passchendaele. Par ailleurs, n d'important à signaler. —TnnaMMiiri'ffi'aiiffHMrin llocution du Gouverneur général ,e baron von FaUseuhause a prononcé l'all-o-ion suivante à Bruxelles, à l'occasion de l'an-ersaire de l'Empereur : Camarades ! ■ntous célébrons aujouid'hui, selon les exigen-du temps3 et conformément aux désirs de ^Bmpereur, par uni? fête sérieuse et avec une ^Blonde émotion l'anniversaire de notre chef Brème, qui se trouve à la tête des peuples alle-Hids et de l'aimée allemande. Des Baillions de voeux ardenîSj de félicitations et de béasdàtti^sà s'élèvent uujQurd'kui de toutes I tes. contrées allemandes, des soldats devant l'ennemi, des territoires occupes et de notre pays [►our que Dieu protège notre Empereur bien-aimé et le gr.îde dans cette époque de jjueire à. goa poste élevé et plein de responsabilité. Inlassablement, notre auguste souverain veîîîe lt s'efforce pour k- bien de notre chère patrie ' ' dans tous les domaines. s Après chaque grande opératioa guerrière, il a court vers ses troupes qui font preuve d'une n_ . vaillance exemplaire, pour Leur payer u.a riche „ : tribut de : econnai=sance et de gratitude. Et de . nieoie sa reconnaissance et sa gratitude impériale vont en toute occasion à L'accomplissement fidèle I des devoirs et à l'endurance pleine d'abnégation de chacun dans l'armée et dans le peuple, dans f quelque lieu que ce soit. A nous, aujourd'hui . de faire monter jusqu'à Sa Majesté, notre gratitude respectueuse et profondément ressentie ■p. prur ses efforts en faveur de notre salut. e.. Nous le ferons en renouvelant notre engage-re ment de conserver du premier jusqu'au dernier le toutes nos forces poin- l'Empereui et l'Emp»re 0_ jusqu'au dernier soupir^ afin que l'Empereur e_ réussisse à terminer victorieusement, et. honora-g, blement cetie lourde lutte pour l'existence impo-,n sée à la patrie. C'est ce que nous confirmons par ce cri enthousiaste : HourraiT pour S. M. l'Empereur allemand Guillaume II. » J — Dernières Dépêchés 1'-^ OxfiOOlJBS o i.» Cologne,, '21 janv. — On écrit de Berlin à la j_g (( Kdlnische V«Lksze-tung » ; Le eamte Hertiing, a terminé son disceuts par un chaleureux appel IS aux Allemands, Jes. lavitaait à ne pas perdre leur sang-froid et à se serrer tranquillement les co^deb jusqu'à la victoire finale et d'attendre. Ce que nous saluons le plus,, c'est l'esprit d'offensive diplomatique qai se dégage du discours de Hertling.. C'est ainsi que dans les questions de la liberté des mers et de la pâlit.que coloniale, Hertling accule les ennemis à la défensive. Lloyd i~ George et Wrlson peuvent maintenant aetlaiei s'ils veulent réelierunt ta liberté des mers et si -- l'Angleterre est yrete à rendre les gages appar-i- tenant aux autres- puissances, et qu'elle détient « et grâce auxquels elle a tenu pisqu ici ies mers fermées, savoir : Gibraltar, A de a, Malte, etc. tut s coati' e aux ciioits des gcj.s dans. ' la guerre coloniale, et qu elle exprime sa bonne volonté de rendre et. de reconstituer les colonies allemandes, telles qu'elles étaient avant la- guerre. Toute notie politique pacifiste a souffert en. ces trois dernières années de ce Sait que notre diplomatie s'est oonst.umra.ent ferme su-r la défensive. Qu'en diplomatie se fasse maintenant valoir cette vieille vérité ; » La meilleure défense, c'est l'attaque L... » '» La « Gazette de Francfort )> commente en un article de tête le discouis du chancelier, et dit _ s tç.JJarernent discours ont été attendus avec aut.int '< d'anxiété curieuse que ceux que le Chancelier de l'Empire et le ministre des affaires étrangères autrichien ont prononcé jeudi. Les événements de Bsest-Litowsk-, l'agitation de nouveau cahnee-en Autriche et en Hongrie, la- crise mi-latente, 'i mi-ouverte en Aîiemagne, enfin et surtout, la. s grande question : la porte vers la paix s'ouvrira-t elle ? avaient créé autour de ces discours at-s tendus une atmosphère dont émanait une impor-é tance historique mondiale. L'importance des dis-e rtni-rs- ne réside pas tant en eux-mêmes que dans, t !es événements historiques dans le cadre desquels ils se placent; et ce dont il s'agissait essentiellement, c'est ce qu'ils ont exprimé .- l'impress.on e en résuhe que la voie vers la paix est ouverte. C'est une question de tempérament que d'en tirer des conclusions plus ou moms remplies d*es- , peir. a i La presse hol'andaise-. Rotterdam, 25 janv. — Du « Nieuwe Rotter-dnmsche Courant » r II est difficile à dire si ce r discours nous rapproche de la paix. En tout cas, i! ne nous en éloigne* pas ef c'est déjà beaucoup. - On pourrait considérer ce discours comme une s invitation non dépourvue d'amabilité à l'Entente pour que celle-ci déclare renoncer à pré lever quoi que ce soit, de territoire allemand; le Chancelier y joint la promesse tacite de sa-t.'sfaire dans ce cas aux desiderata de l'Entente, u cr ce qui concerne d'autres territoires» Du « Maasbodc » : La question de savoir si e les débats air suiet dé la paix nous en ont rap-e proche ne peut recevoir de réponse ni affirmati-,s ve, ni négative. Abstraction faite dn discours du Chancelier, le désir pacifiste de l'Allemagne en s est une garantie, mais les obstacles pratiques ,s à la paix, qui subsistent après le discours, sont assez sérieux. Amsterdam, 25 janv. — De l'« Algemeen Han-delsblad >r : Le discours de von Hertling nous a-t-il rapproché de la paix? Peut-être, car le Chancelier allemand a nettement déclaré cette ■t fois qu'il ne mûrit a/ucun plan d'annexion à l'é-« gard de la Belgique ou de la France, au cas <j où quelque doute existerait encore à ce sujet dans les pays de l'Entente. Nous verrons- bientôt si le Chancelier est par trop optimiste en ce qui concerne lei négociations avec les Russes. Peut-être Trotzki ne îetournera-t-il pas. Ceci ne pourrait qu'exercer une influence favorable sur le résultat des pourparlers, Trotzki étant plutôt un propagandiste qu'un négociateur. » L'impression en Amérique, e Washington, 25 janv. (Reuter). — L'impres-e sion qui prévaut dans les milieux officiels c'est f que pour autant qu'on puisse juger de ce qui a été câblé des discours de von Hertling et de Czer-nin on ne peut trouver dans leur déclarations an pas décisif vers la paix. Les déclarations de Czi nia sont considérées somme, plus personnel!* que ses déclarations aniérieuies» mais on estirr . que les déclarations de von Hertling sont plt inéductibles et pius nrhtaiistes qu'au momei de son entrée en fonctions. Abstraction faite d généralités indéterminées, on e&tuae que k Puissances Centrales ne manifestent nullemer l'intention de taire la moindre concession sa leurs* exigences. 0|JLi«<fis de la presse ailcîna.nde. La guerre esi-eile mare? Berlin, 27 janv. — Sous le titre : «.La guerr est-elle, mûrej », M. Krich von Salzmann s'ex prime ainsi, dans la « Gazette de Voss»: « L: guerre dans l'Est constituera un exemple typi que pour l'Histoire, d'une guerre qui a mûri, qu a été. menée jusqu'au bout. La force morale in térieure, la persuasion de la jus-tice de la cause — ce qui est au fond la' si%xie chose, — nou: ont lait vaincie. Dans L'armée du. peuple aile mand, la peisuasioa. était jj^edommante, et c'es pour cela que ia Russie dut s'effondrer. Un homme a-t-il jamais pu croire que ces mêmes troupe; d'un même peuple, ne soient pas animées du mê me sentiment de persuasion dans la justice d( leur cause, en présence de leurs adversaires di front ouest? Ce n'est guère possible. Nous de vions donc lutter là-bas aussi., jusqu'à ce que Ici adversaires -reconnaissent que des hommes im. bus d'une aussi ferme persuasion morale de leui droit fondamental, ire peuvent jamais être vaincus et que, même s'ils étaient battus au. point de vue militaire, ils ne seraient tout de même pas vaincus pour cela, car il est une chose que l'on ne pourra jamais assommer: c'est le D^oit, En est-on arrivé à reconnaître ce-la, à Londres, Paris, Washington? Parfois c'en a tout l'air, comme si la lumière commençait à poindre dans ies eerveaiut de nos adversaires... » Le vote de confiance au comte Czemin adopté. Francfort-s.M. — De Vienne à la « Gazette de Francfort » : Le vote au =>ein de ta Commission des affaires étrangères, de la délégation autrichienne, concernant le vote de confiance i accorder au comte Czernin, ministre des affaires étrangères, n'a eu lieu que tard dans la nuit. I e vote de confiance a été adopté à deux tiers de majorité, c.-à-d. 1-i voix contre 7. Lss co-iiiDiu,; oi- IVuesu. Berlin, 26 janv. (W.T.B.). — Le beau temps de la journée et le claii d-fc lune de la nuit, amenèrent le 25 janv., sur ieiûant ouest, de. vifs engagements d'artilierie et d'éclaireurs, qui aboutirent, sur ae nombreux points, à la capture d'Anglais, de Canadiens et db Français, qui furent ramenés prisonniers. Avant tout, sur les niï r: m- : j#1 û' plus vif sur tout le front. N os troupes d'attaque péne'trërent, après une tiès brève préparation d'artillerie, dans la lorèt d'Avocourt, dans deux tranchées ennemies et infligèrent à l'ennemi qui se défendait énergiquement, des pertes sanglantes, détruisirent les installations françaises, ainsi qu'un biock-he-use- et revinrent, selon les or-dies reçus, ramenant 24 prisonniers et une mitrailleuse. Dans lune poussée de surprise, à l'est du bols de Cauïières, neuf Français furent ramenés prisonniers, de leur tranchée. l'crjkÇsuOn l An^Iùt^e a-t ei.û neardu les bataiJ. es- à l'Oueit. Berlin, 2? janv. — Dans le n Manchester Guardian », 1 écrivain qui signe « A Student of War n s'exprime ainsi sur les opérations de guerre et sur les pertes britanniques : « Nous n'avons, depuis la fin de 1914, pao perdu de bataille sur le front ouest pour cause du manque d'hommes, cai la totalité de nos iorces a toujours dépassé numériquement de beaucoup celles de l'ennemi, mais nous avons perdu plusieurs batailles par suite de mauvaise organisation et d'insuffisance de travail ties états-majors. Cambrai fut notre principal échec. Les pertes anglaises en 1917 £u- ! rent encore plus importantes que celles des Français. » L'affaire Caiilaux. Genève, 25 janv. — Le h Gaulois >i annonce qu'une interpellation socialiste aura lieu jeudi c-u vendredi à- ta Chambre, concernant l'affaire (filiaux. On demandera des explications au sujet de la disparition de certains documents trouves dans le coffre-fort de M. Caiilaux à Florence et concernant le bris des scellés. Le « Journal » déclare qu'il est tort possible que l'un ou l'autre document contenant des secrets d'Etat, diplomatiques ou militaires, ait été retenu par le représentant du gouvernement français, pour ! envoyer à Paris, aux fins d'examen. Il est à prévoir que le ministère refusera de répondre à l'interpellation socialiste. Le ïatiaEuement obligatoire en Angleterre Bâle, 27 janv. — I.'agence Havas annonce . ; Da-ns un discours tenu à « Mansion-House », ïord Rûondda a déclaré que le rationnement obligatoire est inévitable et urgent. Le rationnement pour le beurre, la margarine et la viande entrera en. vigueur le 25 février. Berne, 27 janv. — Une nouvelle ordonnance du contrôleur général des vivres en Angleterre, relative aux deux jours sans viande imposés aux hôtels, restaurants, pensions et clubs, ramène, à partir du 2 février, les rations de viande de 3id à 170 grammes, y compris les volailles et le gibier. Il ne peut être servi de viande avant 10 heures du matin. Ce qui étonne, c'est que la ration de pain est augmentée, et portée de 22<i à 269 grammes. Amsterdam, 27 janv. — Le « Daily News » dit que si l'on n'introduit pas rapidement un système rationnel et pratique de répartition des vivres, il faut s'attendre dans un avenir très rapproché, à des complications. Le journal anglais parle de symptômes inquiétants et déclare qu'à Battersea et à Liverp-ool, des résolutions ont été prises par les ouvriers, qui seraient décidés à s'emparer de force de tous les aliments disponibles et à les partager entre eux, pour le cas où, dans le délai de 14 jours, une réglementation satisfaisante n'était pas intervenue. Sur ie froat italien. Vienne, 26 janv. — On mande- du Quartier de la presse de guerre : Par un temps qui a est maintenu très défavorable, l'activité de l'artillerie fut, hier encore, plus vive dans le secteur d'Ar-sierc, £ur le plateau d'Asiago, ain^i qu'à l'est de la Brenta Sur le Piave, rien que des tirs d'empêchement. A l'occasion des récriminations et des excitations de la presse italienne relatives à , nos attaques aériennes, il doit être relevé qu'au «ours de l'attaque aérienne italienne sur Duiaz-zo, effectuée, comme il a été annoncé le 22 janv., des bombes furent, jetées sur l'ancienne école italienne transformée en hôpital et malgré ies signes bien distincts qui le désignaient comme tel. Le jet de bombes n'occasionna heureusement aucun dégât. kifis préoccupations du Japon «a Extrême-Orieat. Paris, 27 janv. — L'agence Havas mande de Tokio, en date du 24- : A l'occasion de la reprise des travaux parlementaires, le président du Conseil comte Terauchi a tenu un discours, dans : lequel il a dit, entre autres : « La tournure que prennent les événements- en Russie est pour nous . un objet de sérieuse inquiétude. Nous désirons que la Russie se crée ua gouvernement stable. E» constatant que, malheureusement, le désor-. dre empiète sur l'Asie oiientale, il est à craindre qu'il ne vienne à menacer la paix en Extrême-Orient, qui constitue la base de la politique de notre empire. Si les désordes menacent les inté- -rets internationaux, le gouvernement prendra les mesures qui s'imposeront. Le maiir.tre des affaites étrangères, baron Mo-tono, appuya, ces paroles et ajouta : « La responsabilité pour le maintien- de l'ordre et de la sécurité en Extrême-Orient incombe au. Japoa, qui ne doit reculer devant aucun sacrifice pour assurer une paix durable. » fc>Daciviio.au, zo jcua». — Les jo-urriaux ru® ses publient des extraits d'un discours pro noncé a Boang-uar par h> il ou te«Mwi,t>géH érai japonais Tanaaca, généJ-aJeBMtnfc consiëéré comme étauo ie bras eLïo»fc du miri-stre d. la. guerre clu Japon. — Four nous Japonais, a déclaré le général nippon, il n'e&t pas sufnsaint. do inoai-ferer œutan-t, d'héroïsrna q«e ies ALesnaeidiS ;-nous devons faire gins. 11 eafe de notre dc-i voir d'exaamaer avec soin qu.eiies sont les : raisons qui cn.t permis à l'ALemagiio de ; soute»'! r aussi brillamment la guerre ©t. nous ' cfeuvons tenter l'impomible ponr les égaler ® /'adt de solidarité ©6 de patriotisme, rioubai-toris que nos soldats pressent rivaliser avec les sodi&ts allemand» ei> qna nos ouvriers-marcAje-i'i. snr les traces des oiuvriem luie-mamcte i.'.ase FaccJrHpLssenwanb ioyal de lenra- ■ 'devers et efeais leur aréerw ttwmr die îa pa- Nous sommes actuellement en guerre avec les l1 U 1 - paix sera rétablie et le devoir du peuple japonais scia alors rte tendre une main amicale à la puissante nation allemande. Il ne peut y- avoir place chez nous pour un mouvement antiallemand. ■ ■ StoÉWtOKi s "S Londres,. 26 janv. IReuterl. — On mande de Jassy ^ Le gouvernement roumain- a rejeté l'ul-t.matum du gouvernement de Pétrogr.ad. De nouveaux gouverneurs civils et militaires ont été nommés à Jassy. Pratmow représente le roi. absent.Arre&atioa d.e sujôts roiircains. Paris, 25 janv, — Le Conseil des commissaires du peuple a ordonné,, sur la proposition de Trotzki, l'arrestation- de tous les sujets roumains résidant à Pétrograd et dans le gouvernement de Pétrograd. , u. u.— - • iXîi^-isaime Berlin, 20 janv — Les Anglais tentent sans cesse de nouveaux moyens pour induire nos sous-marins en erreur. Leur dernière ruse consiste en ce que des vapeurs ennemis naviguent la nuit avec tous leurs feux ouverts de façon à attirer l'attention et cherchent à aveugler le sous-marin de leur lumière crue dans le but d'empêcher celui-ci d'estimer la viaie distance, le genre, la rapidité et le cours du- navire lors du lancement des torpilles. Le toipiilage de plusieurs vapeurs ainsi équipés prouve l'insuccès de cette manœuvre astucieuse. Récemment aussi, un. vapeur a été observé dans la mer du Nord, qui avait peint sur ses côtés les contours d'un- bateau de pêche, afin de dissimuler au sous-mario. attaquant, la présence de navires de guerre escortants. Cette ruse a également échoué. iiSaocL.bktn., d» Pétrograd. Berlin, 25. jairv. — On mande au sujet des négociations entamée» à Pétrograd à la suite du tiaité d'armistice de Brest-Litsowsk : « Après l'arrivée des délégafc.ons allemandes et austro-hongroises, la Commission de Pétrograd a commencé à siéger le 1er de ce mois; des délégations turques et bulgares arrivées plus tard ont également pris part aux négociations. Celles-ci ont été menées par deux Commissions;, l'une d'elles s'est occupée de la question des prisonniers et l'autre a examiné des questions d'ordre économique. La Commission des prisonniers s'est occupée du rapatriement des civils et des prisonniers de guerre invalides, ainsi que du traitement des prisonniers. Elle a discuté les moyens de transport nécessaires an retour des prisonniers; la Commission russe a fait preuve d'intentions très conciliantes. On. ne peut cependant espérer que des transports de prisonniers auront lien par vîie de terre. On s'est mis d'accord au sujet de l'échange d'invalides sur la base, des conventions antérieures et des protocoles de Copenhague, non encore ratifiés. Par contte, les négociations an sujet de l'échange de prison.nisrs civils n'ont encore abouti qu'à un accord au sujet des cercles qui seront appelés à profiter' de cet échange. Le retour de ces prisonniers a cependant déjà commencé dans des proportions modestes. Des divergences de vue se sont produites an sujet du traitement des prisonniers de guerre. Cela provient en partie de ce que la délégation russe attache plus d'importance à ce que ies prisonniers de guerre profitent d'avantages politique^ et sociaux qu'à une amélioration matérielle. Les autres délégations, par contre, demandent surtout que la majorité des prisonniers, qui se trouvent en Rus- M sic dans une. situatiou très pénible, voient cett| |e situation s'améliorer. i. La Commission économique a négocié d'aboi'i ,e au suj»t de la remise en état des moyens de trans E. port entre ies partis belligérants, les Russes esti mant que les circonstances ne permettent pa/ L_ encore une reprise des relations commerciales, ■t > Sous réserve de l'approbation de leurs gouveti à nements, les délégués se sont mis, d'accord a» u sujet de la possibilité de reprendre bientôt le? relations postales, télégraphiques et ferrées di. j rectes par le front. Les délégués ont tenu comp-B te des difficultés d'ordre technique, ainsi quq s des restrictions que fait naître la situation po-i ; litique et militaire. Des Commissions d'expert^ t examineront la manière dont les mesures décidées doivent être appliquées. Les délégués st* sont également mis d'accord pour décider qu'ep général le trafic postal des lettres et des colis e sera autorisé. La situation des prisonniers -se e tiouvera améliorée par la rapidité plus gra-Bde des relations postaLes. L'envoi d'imprimés est 5 soumis à certaines restrictions. Les négociations : au sujet des mandats postaux ne sont pas en-; coie terminées; elles semblent, cependant pio-, mettre un résultat favorable. Des télégrammes , privés, ainsi que des télégrammes de presse pourront être transmis. En ce qui concerne, les . communications par chemins de. fer, il faudra rétablir les rails que l'on a lait sauter au début . de la guerre. La Russie a autorisé que les tsra-. - vaux préliminaires soient entrepris. Les deux partis ne se sont pas encore mis d'accord au su-> jet des conditions auxquelles ces travaux peuvent être entamés, parce que les rapports de. la Commission russe envoyée au front ne sont pas encore parvenus. On peut espérer un accord prochain. au sujet de l'exploitation des lignes de communication, qui permettront un retour rapide des prisonniers de guerre et des prisonniers- civils dans leur patrie. La. question censure, qui est d'importance spéciale- pour les Puissances , Centrales, a été reconnue de part et d'autre «sm-rae une affaire intérieure des parties contre-tantes. La marche îïes négociations fait espérer que L'on tiendra, compte des intérêts et des droits des deux partis et que V application des mesures décidées ne se heurtera pas, malgré les difficultés inévitables, à des retards trop considérables.Le f Blitz » (l'aEclair»), revue sténographi-que allemande dit que pour la première fois kirs d'un accord international, la langue française a été complètement écartée, comme langue diplomatique, les négociations se poursuivant en . langues russe et allemande. Elles ont ainsi été considérablement facilitées par le fait que tous ; les participants russes possèden à merveille l'ai-lemand. Ua_ iiriu piète_.tniçi2iiL_i<a—» lemands en russe et vice-versa. Les négociations ont été repioduites sténographi-qaement par les deux professeuis sténographes du Reickstag : Di Witt et Dr Liedloff. Un stéodgraphe russe , est également attaché aux négociations. Les visax de- ia j^c-io^a.a un n-gociaticnâ rîs Bi'e.rt-Iitawsk. Varsovie, '2ô janv. — M. ven Kiihlmann a adressé au cher du Cabinet ptrfenais le télégramme suivant . Le Chancelier a reçu le télégramme de Votie Excellence. Au nom du Chancelier, j'ai l'honneur cie donner à Votre Excellence la réponse suivante : Je suis absolument d'ac-' cord avec vous pour désirer q-ue- les représentants du gouvernement polonais, prennent part aux négociations de Brest-Litowsk. Ainsi, que Votre Excellence l'aura appris par les rapports sur les négociations, les délégués allemands et autrichiens ont fait aux délégations russes usie proposition dans le but de permettre à des délégués de l'Etat autonome polonais de prendre part aux négociations de paix. A notre vif regret, une entente n'a pu intervenir sur ce point, la délégation, russe ne voulant reconnaître ni l'autonomie de l'Etat polonais, ni ia légalité de son gouvernement actuel. Les délibérations politiques sont interrompues actuellement à la suite du départ du premier délégué russe, M. Trotzki. Lorsque Les négociations auront repris, je ae manquerai pas de revenir auprès de îa délégation russe sar le vœu émis par le gouver-! nemeat polonais. 'in nemeat polonais. ne, îl" Le Bus Ïî I m Kin teintslra d&a> Mndintet btrsnderes HiiHiSife de» Ati^ireti titra (Suite et fin) La Russie tsariste, depuis bieu longtemps avant la guerre actuelle était déjà profondément minée dans ses bases fondamentales.Après la dataient développées dans ies derniers temps, je japon,, la flamme révolutionnaire 's'attisa ardemment en Russie. Mais le régime tsariste réussit, une fois encore à l'étouffer. Les détenteurs du pouvoir en Russie savaient très exactement combien compromise et ébranlée était teœr situation et, d'après l'exposé d'un connaisseur très compétent des affaires russes, telles qu'elles s'étaient développées dans les derniers temps je crois que, si l'on recherche les causes finales de la présente guêtre, il est très- vraisemblable que îa persuasion des dirigeants tsaristes russes, qu'il leur fallait, ou bien, chercher un dérivatif ' dans une grande guerre étrangère^ ou bien se laisser submerger par la révolution intérieure, a essentiellement contribué à imprimer a la politique russe l'attitude qui a conduit à la guerre mondiale. « Sous la véhémence des coups que nos armées : ont infligés à la Russie — et ce n'est là rien d'insolite, si l'on se rappelle le précédent de l'effondrement inférieur et de l'effervescence révolutionnaire qui agita îa France en 1871 — l'unité de l'Empire de la Russie a totalement dis* paru. La Russie d'aujourd'hui n'a été échaffau-dée, en majeure partie qu'au cours d'un siècle et demi passé, et quoique sous le régime tsariste une certaine uniformité d'organisation était atteinte superficiellem'ent, les diverses nationalités absorbées par l'Empire moscovite n'étaient nullement fondues entre elles. Dès ctUP. le nniru- d'aromi central mtrunpjir.â ABO>iNE!ViENT Bruxelles - Province - Etranger le î abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. ^ Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonuement. 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