Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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22 oktober 1918
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s.n. 1918, 22 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk8631z/
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ABOi^HEAfiENT Bruxelles - Province - Etranger Lfts afcomiiïmaîsb sont reçus exclusivement par tous le» BOREAUX DE POSTES. Les rétfatRatîwis concernant les abonnements doivent être at tasées exclusivement au bureau de poste qui t délivré /abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3mois: t mois 1 mois ■ Fr. 9.QO Fr. 6,©0 Fr. S.OO UI?ASE s 125,000 par l&ur JO URNAIv QUOTIDIEN INDEPENDANT - . TÏV ANNONCES SMrtEch0? : : : ; : : ; UUÊne:'ï; & Annomcs commerciale! 2 00 Annonces financières ' ' ' ' ' o'qq PETtTfc S ANNONCES... La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND • Rédaction, Administration, Publicité, Vente ; BRUXELLES, 33-35, rue de la Casera# TISSAGE : 125,000 par joisf Pas de Ruines inutiles Il paraît* que dans notre population règne une f rosse désillusion parce que chacun s'attendait la conclusion de l'armistice et que celui-ci se rait retand© diu fait de l'opposition des dirigeant! anglais. Le généralissime français Foch aurait «Je son côté, abondé dans le sens des chefs britanniques. Certes, il est très humain, et partant Brès compréhensible, que des généraux or dles^ leaders politiques qui sentent que l'heure es' ■enfin devenue propice, se refusent à marque] îb pas pour faire plaisir aux diplomates et leui laisser la gloire d'achever une œuvre qu'ils se Jugent désormais capables de finir eux-mêmej par leurs propres moyens. C'est la guerre du cheval de course qu'on voudrait arrêter à di> fongueurs du poteau alors que son jockey «si en droit de croire qu'il va atteindre son but. Or. on oublie trop qu'il y a parfois loin de ]a coupe aux lèvres, que pour les généraux et les conducteurs d'hommes, la Roche Tarpeierme est toujours près diu Capitole, que rien n'ost stable ici-bas, surtout la fortune des armes, la plus capricieuse des déesses. Entretemps, des millions d'honnin-es s'emtretuent et meurent, les uns très ' conscients du noble but que le devoir sacré leur assignait — c'est le cas, je crois, pour nos soldats belges — les .autres, et c'est l'immense majorité, plus ou moins incoinîoieaits ou indifférents vis-à-vis des objectifs die ceux qui sont les maîtres de l'heure comme de leur destinée. Parmi ceux-ci, la multitude des troupiers de couleur semble tout ce qu'il v a de plus rébarbatif encore au regard de l'idéal patriotique qui anime tant d'autres combattants des deux . camps. Les Anglais, notamment, sont-ils fondés à s'autoriser de leur participation, décisive avec 1» concours des Yankees, à cette guerre internationale pour s'arroger le droit de raser à coups de canon nos cités industrielles de la Flandre, après avoir parachevé la même dévastation systématique des centres d'industrie du Noird français ? Assurément, les Allemands ont •également anéanti, dans leur retraite, quantité d'immeubles et d'usines que leur haut commandement militaire jugeait ne pouvoir laisser debout, afin d'obéir aux cruelles nécessités de la stratégie défensive. Mais voilà que Lille, Routai v, Tourcoing, Ostende, sont évacués par les Allemands, raccourcissant leur fronrt pour prolonger leur résistance et -cette évacuation se fait par eux sans destructions ou pillages ni incendies^ Les vœux du président Wilson sont donc ainsi comblés. Le» Anglais se devraient bien d'imiter cette opportune modération. Or, il n'en est rien et l'on se plaint -ici de ce qu'ils continuant à démolir sans raisons militaires sérieuses nos cités industrielles. Il y a là, qui sait? une sorte de parti-pris plus ou moins réfléchi qui amène à supposer que MM. les Anglais ne seraient pas autrement fâchés de voir nos villes industrielles, nos houillères, nos usines supprimées comme facteurs de concurrence, au moins pendant tout le temps qu'exigerait leur remise ■en état. Je veux bien que cela peut n'être qu'une hypothèse gratuite, mais le fait n'en reste pas moins exact en sa brutalité et la conséquence, qu'on le veuille ou non, n'en reste pas moins ace vérité indiscutable. Si la Belgique industrielle est ruinée, et elle le sera si l'armistice tarde à venir, cette mise hors concurrence et pour longtemps des petits Belges, fera trop bien le jeu des manufacturiers anglais et américains pour que plus tard on puisse nous interdire de fuenser que cette entreprise de dévastation de notre sol était trop intéressée pour n'être pas tout au moins admise et excusée devant la conscience d'Albion par la suprême loi de son séculaire égoïsme. _ « Is fecit cui prodest ! » proclame l'adage la-■ tin. Lu boni s<ciis est pour une fois d-'acco'rd avec la littérature. Quoi qu'il en soit, et en mettant îos che>ses au mieux pour ne point offenser 1-honmêteté britannique, il est toujours infiniment déplorable pour nous autres, Belges, que du train où l'on va, la libération du sol patrial ■menace de transformer celui-ci en un désert de ruines fumantes, parsemé d'entonnoirs, à marmites. Voyons, me pourrait-cri, une bonne fois, s'entendre? Que ne se décide-t-on' enfin à établir un « modus bellum geremdl » qui interdirait à ceux qui avancent de bombarder des villes ouvertes, voire fortifiées, dès que l'ennemi qui les quitte ne songe plus à les défendre eu à s'y défendre? Le vœu'unani-cûe de la population belge est de voir limiter au minimum les destructions que la continuation de la guerre va opérer sur son sol déià trop éprouvé ; lefs belligérants doivent en tenir compte, et puisque l'armistice ne pointe pas encore à l'horizon, qu'on fasse tout ce qu'il eot humainement possible de faire pour ouc plus tard, q/uand les fumées de la guerre se seront dissipées, les générations qui devront payer BOus les dégâts, ne maudissent pas à jamais îeurs prétendus libérateurs en les accusant de Jj'avoir poursuivi dans notre patrie qu'une œu-<re d'égoïste satisfaction pour le profit exclusif de leurs apabitions économiques. Le Bruxellois. — 1 ■ ■ ■ ' ■ — "" 1 ..... LH GUERRE Communiqués OMoiels ALLEMANDS BERLIN, SI octobre. — Oificiel de midi: Th<Sâîra de Ja guerre à l'Ouest Groupa d'armées, du prîsies héritier Rupprechî Eu Flandre de violents combats se sont livrés 'devant et aux abords de la Lys, dans le secteur entre Ursel et Courtrai. Nous avons repoussé en contre-attuqite l'ennemi, qui avait passagèrement pénétré dans Somergem. Des deux côtés "de Deyn-ae, l'adversaire a pris pied Sur la rive occidentale de la Lys. Des parlies de troupes ennemies qui avaient poussé de l'avant au Sud de la ville au delà de la rivière ont été faites pour la plupart prisonnières. Des nids de Français sont restés sur la rive orientale. A l'est de Courtrai l'ennemi a poussé de l'avant, au delà de Deerlijk et Sweveghem. Sur les hauteurs à l'ouest et au sud-ouést de Vichte, nous avons enrayé son attaque. Au nord de l'Escaut, nous avons repoussé l'ennemi devant, nos lignes. Au nord de Tournai l'adversaire a atteint l'Escaut. Au sud de Tournai nous nous trouvons en contact de combat ave; l'ennemi, sur la ligne St-Amand-est de Denain et 'sur les hauteurs à l'est et au nord-est de Harpies. Des deux côtés de Solcsmes et de Le catcau les Anglais, étendant leurs attaques prononcées les 17 et 18 octobre ont attaqué à l'aide de forces considérables, entre Le Cateau et l'Oise. Entre Sommaing et Vertain leurs attaques contre les hauteurs à l'ouest de la déclivité de Harpies furent ternies en échec par notre action de défense. Des deux côtés de Soîesmes nous avons enrayé la marche en avant de l'ennemi qui progressait au delà de nos premières lignes, sur les hauteurs à l'est et au sud-est de la ville. Nous avons perdu. Remeries et Amerval que nous avons repris en contre-attaque. Des detix côtés de Le Cateau, nous avons maintenu en général nos positions, après un âpre combat, pletn d'alternatives. I.a JtJte division de ré-'terve brandsnbourgeoise commandée par le général-major Haas s'est particulièrement distinguée à cette occasion. L'attaque entreprise par l'ennemi au moyen de ressources considérables, a .fchoué ainsi/sur tout le front, large de 20 kilomètres, à part des gains de terrains locaux ie i'adversaire, devant l'opiniâtreté de notre infanterie appuyée efficacement ptr notre artillerie. Graisse «'armées s5u Xr*»9!îiiï Mlletmn* Au nord de la Serre nous avons reptussé des attaques réitérées de Vennemi. Des deux côtés de la routt Latn-Marle neus 'javons. déblayé en contre-attaque des parties de nos lignes qui étaient encore restées aux mains de l'ennemi et avens repoussé de fortes attaques. A l'ouest de l'Aisne des bataillons ost-prus-Ifiens et le régiment réputé d'infanterie de réser-bf n. 231 ont repris en contre-attaque leurs positons et repoussé des attaques ennemies. .£■ l'est de Voutiirs l'ennemi a cherché à éten-wdk^Ë^crnûinmnV us. (U'-aaues. cattx qu'il avait obtenus le 19 octobre; elles ont Surtout échoué devant la contre-attaque du Itle régiment d'infanterie et devant la défense opiniâtre de la le compagnie du régiment d'infanterie bavarois ?i. 9.',. Crsufso d'armées vsn Callu/ltz A l'est de Bantheville nous avons repoussé des attaques hart.elles des Américains. Pour le lestant l'activité combattive est restée des deux côtés de la Meuse, dans des limites modérées. Théâtre de la guerre au Sud-Est Nous avons repoussé à la Morawa de nouvelles attaqués partielles des Serbes. BERLIN, 20 octobre. — Officiel du soir : A l'est de Courtrai, de. violenls combifls perdurent. Des d"ux côtés de Solesmes et de Le Cateau, de fortes attaques de l'ennemi ont échoué sur un large front. Combats partiels couronnés de succès sur les hauteurs à l'ouest de l'Aisne. A l'est de Vouziers, des attaques partielles ont été repoussées. AUTRICHIEN VIENNE. 20 octobre. — Officiel : Pa< d'événements particuliers au front du sud-est. En Albanie, nous avons continué nos mouvements sans être inquiétés d'une façon qui vaille la peine-d^être signalée. Des deux côtés de la Morawa méridionale, nous avons repoussé des attaques ennemies. Les Serbes ont occupé Zafecar. FRAFfîAlS PARIS, 20 octobre. — Officiel de S h. p. m. : Malgré le mauvais temps, nous avons élargi nos pos tions entre l'Oise et la Serre. A l'est de Verncuil, nous avons franchi le ruisseau de Chautrud et pris pied sur les croupes à l'ouest de Grandlup. Tous nos gains ont été maintenus en dépit de violentes contrc-attaques ennemies. A l'est de Vouziers. nos troupes ont atteint les abords du village du Perron et progressé dans la région de Lan'lève? et de Falaise., capturant une vingtaine de canons. PARIS, 20 octobre. — Officiel de 11 h. p. m. : Hier, en fin de journée, l'ennemi a prononcé deux violentes contre-attaques entre Serre et Aisne, l'une dans la région de Verneuil, l'autre au nord de St-Germainmom. Nous les avons repoussées en faisant des prisonniers. Au cours de la nuit, l'ennemi a vivement réagi par son activité d'artillerie et de mitrailleuses en divers points du frorîl. ANGLAIS LONDRiïS, 19 octobre. — Officiel : Ce matin, les forces de combat anglaises et américaines ont continué avec succès leur marche en avant entre l'Oise et Le Cateau. Nos troupes ont atteini la rive occidentale du canal de la Sambrc à l Oisa, au nord d'Oisy, et sont entrées en possession du terrain de hauteurs à l'ouest de Caslillon. Au cours des combats de ces derniers fours dans ce seclrur, les troupes du général Rawlinson. de la ie armée, ont exécuté une marche en avant de 5 à 0 milles par un terrain difficultneux que. l'ennemi maintenait opiniâtrement.. Après avoir chassé l'ennemi, le premier jour de l'attaque des positions qu'il occupait sur la rive droite de la Selle, à Ja suite de combats opiniâtres et résolus, elles déblayèrent avec succès tout le terrain de hauteurs situe à l'est de la ligne de la rivière, conquirent au cours de leur marche en avant de nombreux villages, firent, un tola.1 de plus de 5.000 prisonniers et capturèrent des mitrailleuses. L'ennemi commença à se retirer au nord de la route Cambrai-Rou-chain f?). Nos troupes ont pris Saulzoir. Nous avons fait des progrès dans la direction de Denain, venant du sud. Au nord du canal de lar Sensée, nos troupes sont déjà entrées dans Denain et ont at-' !îs villages ci Escivicla'h i?) ci de Scmfn. Sur le flanc go.uche d,e ces troupes, la 8e division a pris Marchlenncs. Durant les dix derniers fours, les troupes de cette division, qui a été constamment dans celte ligne, sur un large front, ont exercé une pression incessante sur l'ennemi qu'elles ont fortement incommodé dans sa retraite par leur poursuite énergique. Au cours d'une marche en avant de plus de 18 milles, elles ont fait p'usieurs centaines de prisonniers £t se sont emparées de la ville de Douai et de nombreux villag s. Plus au nord, nos troupes ont constamment accentué leur marche en avant et ont atteint la ligne générale Orchies-Cobrieux-Bouglielles-Templeuve et Réchin au sud-est de Rou-baix.Décret d'amnistie de Son Excellence le Gouverneur-Sénéra! M. le cokmel général baron v>on Falkenhausem, gouverneur égnéra! en Belgique, a décidé d'accorder. à, pari'r du 1S octobre de cetiïe année, à to«s les Belges, et sujets d'Etats neutres condamnés par les tribunaux militaires a^jetnandis ou lias commandants militaires dans le territoire du gouvernement général à des peines encourant privation de liberté et qui subissent actuellement leur pe'rne en Belgque, par voie de grâce, la remise diu restant die leur peine, à l'exception de celles oondairrnées du chef de délits de droit commun. M- !e gouverneur g-nér&l a décidé en outre que les Belges et sujets d?Etats neutres contre lesquels des peines privatives de liberté ont été prononcées pour délits relevant de la police nrîitaire et qui se trouvent aetuetenent dans les oamps en Belgique ou en Allemagne, socent remis en l-barte. La nuise en liberté c-ommencera 1© 21 courant. Seul un nombre restreint de personnes, dont la liberté d'action en Belgique n'est guère possi ble aussi longtemps qu'on y oombat. ne pourra être mis en liberté que lors ds l'évacuation de la Bfllg'que. Un décret cite grâce s'm laire a été lancé on faveur des Belges subissant leur peine en Allemagne. r—-*«KB=aa5-«>-3C=3£-C*- la réponse de l'ÀHeoiagie à Wilson Voici 1-e texte de la note-aérwnse allemande à la note américaine du 14 courant : Berlin, 21 octobre. — Officiel : « En acceptant la proposition d'évacuation, des territoires occupés, le gouvernement allemand allemand est parti de ce point de vue, que la manière dont se ferait cette évacuation, et les conditions de l'armistice devaient être laissées à l'appréciation de conseillers militaires et que le rapport actuel des forces au front, devait servir de* base aux accords qui en constituent l'assurance .et la garantie. Le gou-vennement allemand laisse ■ au Président le soin de fournir l'occasion pour ré" gler les questions de détail. Il a la confiance que le Président des Etats-Unis n'approuvera pas une exigence qui serait incompatible avec l'honneur du penple allemand et avec l'acheminement vers une paix équitable. Le gouvernement allemand proteste contre le reproche de- traitements illégaux et inhumains, fait aux forces de combat allemandes de terre et de mer et partant au peuple allemand. Pour couvrir une retraite, il y aura toujours des destructions nécessaires pour autant qu'elles sont conformes au droit des gens. Les troupss allemandes ont reçu l'ordre le plus exprès de respecter la propriété privée et de soigner les intérêts de la population, dans la mesure du possible. Là L où malgré cela il y est contrevenu, les coupables sont punis. Le gouvernement allemand conteste également que la marine allemande ait détruit intentionnellement,lors du torpillage de navires,dés canots de sauvetage, ainsi que leurs occupants. Le gouvernement allemand propose de laisser l'éclaircissement de tous œs points à des commissions neutres. Afin d'empêcher tout ce qui pourrait entraver l'œuvre de paix, des ordres ont été donnés sur , l'intitiative du gmtvememep.t allemand, à tous les commandants de sous-marins, d'exempter du. torpillage les navires de pass*£ers, biec que poi«r. des motifs techninJuKS, nous ne puissions garantir que cet ordre parviendra à tout sous-marin se, trouvant en mer, avant som retour. Comma condition fondamentale de la paix, le Président stipula qu'il conviens d'écarter tout pouvoir basé sur l'arbitraire, qui égoïstement et sans contrôle peat troubler à son gré la paix du monde. A ceci le gouvernement allemand répond ; Jusqu'ici la représentation du peuple ne jouissait dans l'Empire allemand d'aucune influence pour la formation du gouvernement. La Constitution ne prévoyait pas la collaboration des représentants du peuple en ce qui concerne la décision de guerre et de paix. Sous ce rapport une modification fondamentale est intervenue. Le nouveau gouvernement est en complet accord avec les vœux de la représentation populaire issue du même droit de vote égal secret et direct. Les chefs des grands partis du Reichstag comptent parmi ses membres. A l'avenir également aucun gouvernement ne pourra assumer ses fonctions ou continuer à les remplir sans jouir de la confiance de la majorité du Reichstag. La responsabilité du chancelier de l'Empire vis-à-vis des représentants du peuple est organisée et assurée légalement. Le premier acte du nouveau gouvernement a consisté à proposer au Reichstag une loi modifiant la Constitution de l'Empire en ce sens, que pour décider de la pai:; et de la guerre il faut l'assentiment des représentants du peuple. Mais la garantie de la durée du nouveau système ne. consiste pas seulement dans les garanties légales, mais aussi dans, la volonté inébranlable du peuple allemand-, dont la grande majorité se trouve derrière ces réformes et qui exige leur continuation énergique. Quant à la question du Président, demandant avec qui, lui et les gouvernements alliés contre l'Allemagne traitent, nous répondons clairement et d'une manière non équivoque que l'offre de paix et d'armistice émane d'jn gouvernement libre de toute influence arbitraire et irresponsable} s'appuie sur l'assentiment de l'immense majorité du peuple allemand. ^Oa3S-e>CKa&>»»' Répoasâ de Wîlsan à l*Antricke=IIoiigrls Washington, 20 oct. (Reutcr). — Voici le texte de la réponse des Etats-Unis à la note austro-hongroisê du 1er octobre, publiée à Amsterdam et ailleurs, les 5 et 6 octobre, telle qu'elle fut adressée par le département d'Etat à l'am-bassadeuT suédbiis à Washington, au ministre des affaires étrangères. Département d'Etat, le 18 octobre 1918. Monsieur, J'ai l'honneur de vous accuser réception de votre note du 7 courant, par laquelle vous me transmettez une communication du gouvernement impérial et royal austro-hongrois au Président. Je suis chargé à présent par le Président de vous prier d'être aussi aimable que de faire parvenir par l'intermédiaire de votre gouvernement la réponse suivante au gouvernement impérial et royal : Le Président considère cijmme étant de son devoir de déclarer au gouvernement austro-hon-g-roiis qu'il ne peut prendre en considération la proposition actuelle de ce gouvernement, à raison d-e certains événements d'importance capitale qui se sont produits depui£ la remise de son message du 8 janvier et ont nécessairement modifié l'attitude et la responsabilité du gouvernement des Etats-Unis. Parmi les 14 conditions de paix formulées à cette ®]>oque par le Président, il y avait la suivante : « La plus libre occasion de leur dévelcp;>ement autonome sera accordée aux peuples d'AutricM'-Honisirie dont nous désirons voir assurée et protégée la place parmi .les mations» Depuis que ce-;te phrase fut écrite et exprimée devant le Con.jrès des Etats-Unis, le gouvernement des Etats-Unis a reconnu que l'état de guerre existe entifc les Tchécoslovaques et les empires allemand) et austro-hongrois et que le conseil national tcléco-slovaque constitue un gouvernement belligéjant «de facto» pourvu de l'autorité compétente rv>ur diriger les affaires militaires et P':.<(itiqu-c-s des Tçhéco-Slogiques. Il a également reconnu dans la mesure 'a plus làrpfe l'équité des aspirations nationales des Yougo-Slaves à la liberté. C'est pourquoi 1-e Président ne saurait disposer plus longtemps ds la liberté d'admettre «la simple autonomie» de ces peuples, comme base de paix, mais il est obligé d'insister sur ce fait qu'eux seuls et non pnr. lui sont juges quant au fait de savoir quelle action émanant du gouvernement austro-hongrois satisfera leurs aspirations et leur conception de leurs droits et de leur avenir en tant que membres de la famille des Nations. Recevez, Monsieur, l'assurance réitérée de ma plus haute considération. DERNÏÉRÈS ^DEPECHES VERS LA PAIX  !a velile de la réponse aîlsmande Berlin. 2D. — La note-réponse allemands n'a pas ensore été envoyée. Cet après-medi' n'était pas encore décidé si l'envoi pourra s'en faire dans le courant de la journée.- En tout oas. la n-o-te sera portée à la connaissance d'une conférence à laqueKe te gouvernement a invité les chefs des d verses fraei ons du Reichs'agr Cologne, 20. — La «Gazette Populaire de Cologne» donne m tête de son éd.tion die Iwihdi, le rapport suivant de son correspondant à Berlin : Après cpie la oommission du Conseil fédéral pour Tes affa i-es étrangères présidée par le p-ésdent du Conseil dies m'n:s.ras bavarois von Dandl eût- délibéré ce midi au sujet de la note-réponse à W.lson, une série de chefs délégués, invités par le v oe-chanceiier von Payîr, se soe-t réun s au Reichstag pour y re-cwa:r une information concernant lia note. Etaient présents : pour le parti conservateur : MM. le c mie West-arp et Dietri-ch; pour la fn.ct.on aKe-mandlî : MM. le baron von Gampici BriAn; pour Je Centre : MM. le comte Prasehma e[ Herold; pour les nakonaux-libéraux : MM. Stresemann et List; pour les» progressâtes : MM. Fischbock et W «mer; pour les soc aldémocrates : M. Ebert; pour les indépendants : MM. Haase et Ledebour. 11 paraît qu'aucun Polonais n'ava t été invité. En connexion avec l'information au sujet de la note, pour laquelle le gouvernement porte naturel-lem-eni la responsabilité constitutionnelle, un échange de vues a eu lieu entre ks divers dêiégués. La note elle-même sera soumise encore ce soir même à un dernier examen, au se.-n du Cabinet dit « de gut-rre », de sorte qu'on ne doit plus exwnpter qu'eite sera envoyée aujourd'hui. En ce qui concerne le contenu de la note, on déclare aujourd'hui de source d'ordunaire bien informée qu'il ne pc-ut être question sans pàis d'une offre de cessation de la guerre sous-marne par le gouvernement allemand. La note conteste en outre que les dévastations en France et en Be gique dont Wi'son fait une si affreuse description aient jama.s dépassé la mesure des nécîss-'Jtés militaires. Le gouvernement allemand" s'est déclaré prêt à laisser établi' par une coinnis-sion neutre si, dans certains cas dont on se p.aint, cette mesure a été dépassée et déclare qu'au cas où de tels abus résultera ent de l'examen, les coupables seraient puns de la façon la plus sévère. La pressa ai.emando Berlin, 21 cct. -— Les chefs de narti au Reichstag- étaient convoqués hier à midi pour être informés du projet de réponse allemande à Wilson. Toutefois, dit le «Lokal aiseiger», comme c'est tout d'abord la commission du Bundesrath pour les affaires étrangères qui doit se réunir à cette^ date, les délibérations ont été retardées. Puis, à deux heures de l'après-midi, les chefs de parti, à raison d'un membre militant de. chaque fraction, ont délibéré au Reichstag dans la petiter salle du Bundesrath. Tous les groupes étaient représentés, y compris les conservateurs et les démocrates socialistes indépendants, à l'exception toute-fois des Polonais. M. von Payer ayant <!o*né connaissance du texte de la note, il s'ensuivit des délibérations qui durèrent jusque vers trois heures. La lecture de la note et les débats connexes étaient d'erdre privé et confidentiel. Aprè* que la commission du Buaides-1 rath et les chefs de parti du Reichstag eurent trouvé l'occasi«n d'exprimer leurs idées, il y eut le soir une nouvelle réuinio» du cabinet de guerre, dans le but d» travailler à la rédaction de la léponie. On lit dans la «Poit» : A la dernière heure, dô£ difficultés inattendues es sont opposées à l'envoi de la note. Il a été démontré que l'acceptation, par le gouvernement allemand, des 14 clauses de Wilson, aurait donné lieu, en Danemark et en Hollande, à des démarches politiques et aurait soulevé des questions concernant l'évacuation éventuelle de la Belgique, d'où la nécessité de nouvelles délibérations. Une notice particulière du «Lokal Anzeiger» annonce que la réponse serait partie pour la Suisse, hier très tard dans la soirée. Le «Vorwàrts» dit : Il est établi que la note est toute conciliante et comporte une modification complète dans le sens des conceptions des milieux dirigeants comparativement aux précédentes. La note répond objectivement aux objections d.-e Wilson. Assurément, il y a différents indices faisant croire que Wilson reculerait devant le flot du chauvinisme politique. Concernant l'armistice, il semble que les radicaux triomphent. De la «Tâgliche Rundschau» : Ne nous étonnons pas si, après que nous avons accepté les 14 clauses de WilScn, celui-d n'en tienne plus compte et pose de nouvelles conditions, c'est Lloyd George et Clemenceau qui lui soufflent ces dernières. ' La «Gazette de Voss» estime que personne, en Europe, jne peut pousser un Etat au seuil de la guerre civile, s'il ne veut pas que le cri d'alarme se propage, par delà les fronts chancelants, de peuple à peuple, au travers du monde et partout. Apcisgle hollandaise de l'Empereur La Haye, 20 oct. — On lit dans 4e «Nedel-lander» : L'Empereur allemand est bien l'homme qui est le moins coupable des cours des événements ; il n'a fait que s'efforcer sincèrement à réaliser le bien de sa nation par des procédés loyaux, et les Hohenzollern ont, on ne peut mieux, mérité la reconnaissance de leur peuple. Nous doutons fort que cette assertion prétendant reprocher à l'Empereur d'avoir voulu la guerre, puisse tenir debout devant le jugement de ' l'histoire mondiale. Pas de guerre économique Paris, 20 oct. — Le «Temps» annonce que le cabii*t français aurait, en principe, adopté une proposition de Wilson aux Alliés comportant la renonciation à une guerre économique après les hostilités. La prochains séance au Reichstag Berlin, 20 oct» — Le doyen d'ancienneté des conseils du Reichstag entre en séance aujourd'hui. A la séance plénière de mardi 22, à 2 heures, le chancelier prendra la parole en premier lieu ; à son discours se rattacheront des débats politiques qui prendront probablement deux ou trois jours. LA SITUATION A L'OUEST Les armées alloRiarîdss restées intactes La Haye, 20 oct. — Le rapporteur du «Nieuwe Rotterd-amsche Courant» à Londres publie cette .information émanant des milieux militaires anglais : La situation actuelle au front Ouest ne justifie nullement la supposition que les armées allemandes seraient sur le point de tomber dans la déroute. Jusqu'à présent, il ne s'y produit aucune débandade générale. A propos de la destruction de Ca rSrai Berlin. 18 oct. — Le «Daily News» du 11 mettait en parallèle, relativement à ia destruction de Cambrai, le rapport du correspondant de Reuter et le compte rendu d'un capitaine français. Le correspondant Reuter écrivait ceci: De nombreux récits poignants au sujet d'une destruction volontaire de Cambrai circulaient hier après-midi. On disait que l'ennemi avait miné toute la ville, laquelle aurait été rapidement transformée en décombres fumants. L'éclairement du ciel après l'arrivée de la. nuit, ainsi que des bruits alarmants, attestaient, à ce qu'on affirmait, les agissements impitoyables des Allemands. Quant au capitaine français, qui s'était trouvé à Cambrai jusque 6 heures du soir, il affirme que, dans sa conviction, il n'y avait aucun indice permettant de croire que les Allemands avaient miné la ville ou que celle-ci aurait souffert d'incendies ou d'explosions quelconques résultant de préparatifs prémédités. Le «Daily Chronicle» du 11 également rectifiait l'information de son correspondant Gibbs, en date du 9, comme nuoi Cambrai était en feu, et s'exprimait ainsi : Cette nouvelle inquiétante était bien exagérée. A vrai dire, il s'est produit quelques explosions près de la place du Théâtre, mais l'incendie ne s'y est pas propagé. Aujourd'hui encore, j'ai vu intactes les magnifiques propriétés à superbes jardins féeriques avec leur abondance de fleurs et d'arbres fruitiers, ainsi qu'un grand nombre de rues et de bâtisses demeurées indemnes. Par contre, Denain a subi le 18 un bombardement par des canons anglais de tous les calibres ; le tir intense a partiœîière-ment sévi sur la gare et la route de Villers ; dix habitants ont été tués ou blessés. Le même jour^ nouveau bombardement de la ville de Quesnoy par l'artillerie ennemie qui, également le 18, dirigeait suir Origny un feu d'obus du plus fort calibre. Le village de Saint-Fergeux, au nord-est de Rethel, fut bombardé le même jour. • A Denain, la sertie ouest et la gare avaient subi, le 17, un bombardement intense, environ 80 coups de canon de calibre g"ros et moyen. La Haye, 19 oct. — La revue hebdomadaire «Nation» publie ces lignes : Nous avons rarement constaté plus" de contradiction dans les informations que dans celles dernièrement données par la presse anglaise; celle-ci affirme et dément tour à tour la destruction de Cambrai. Ainsi, par exemple, la page en vue du «Times» porte en caractères gras : « Cambrai en ruines ». La même page du même joiunal publie l'affirmation que les Allemands incendiaires auraient détruit, en Cambrai, une ville française d'un haut intérêt historique. Le reporter de gucirre du «Times» publie, toujours à cette même page: Entréle des troupes anglaises à Cambrai ; les Anglais n'ont fait subir à Cambrai qu'un petit bombardement ; la ville même n'a pas souffert notablement, elle n'est pas du tout détraite; la cathédrale est fortement endommagée, mais sa structure reste intacte ; d'autres églises n'ont que des vitres brisées. Le correspondant parisien reproduit un compte rendu de l'«Echo de Paris» relativement à la des" traction de ^Cambrai, tandis que le correspondant délégué. au front démeut catégoriquement toutes nouvelles de cette nature. Le «Vaderland»^ de La Have publie ces commentaires quant à cet exposé de la revue hebdomadaire anglaise «Nation» : Le correspondant du «Times», qui, apparemment, aura pris part à l'entrée des Anglais à Cambrai, et doit parler de sa propre expérience, établit que Cambrai et sa cathédrale ne subirent que de minimes détériorations, et encore, par l'effet des obus britanniques. Le correspondant au front d'une agence télégraphique de l'Entente contredit également les informations prétendant que Cambrai serait^en ruines. -Et malgré tout cela, on persiste à reprocher aux Allemands d'avoir encore détruit une ville française de plus ! Est-ce que la note de Lansmg aurait été rédirée en corrélation avec semblables ravages ? L'affirmation anglaise comme quoi les troupes allemandes auraient pillé Cambrai peut, sans doute, être également attribuée à la mêm; documentation propagandiste ! M«rt de l'officier aviateur Bernert Raîibor, 19 oct. — Le premier lieutenant d'aviation Bernert, fils du premier bourgmestre de Ratibor, chevalier de l'Ordre pour le Mérite, est tombé malade à l'hôpital de Ratibor, où il a'succombé à l'inflammation pulmonaire provoquée par la grippe espagnole. Entre i'0u!iraif»« et la SuèaU On mande de Copenhague que l'Oukraine a demandé au gouvernement suédois à être reconnue comme puissance autonome. Elle c»mpte envoyer un représentant diplomatique à Stockholm dès qu'elle aura reçu une réponse affirmative d» la Suède. Une amnistie p»lîtisae en Finlande On télégraphie de Stockholm que le gouvernement finlanelais a l'intention de gracier tous les révolutionnaires qui ont été condamnés à trois ans de travaux forcés au plus. Cette amnistie comprendrait environ dix mille personne». n - - L,e Y?>'aP? ?» M- Lftvlnoff On écrit de Stockholm que M. Livinoff, ci-de-vânt charge d affaires du gouvernement maxima-liste^ a Londres, est parti de Christiania pour la Russie, en passant par Stockholm. ECHOS ET NOUVELLES T,Ao • t. , CHRONIQUE OES ABUS L Association du personnel des salles de spec-tac es, etc., comptant Sur notre obligeance habi- piuietôf possfble bl6n V0,ïkir insérer ceci trÂwTPî?yéi pour tenir l'emploi de Con trôleur ou de delivreur de tickets dans un grand music-hall^ des environs de la place de Brouckè-re, ouvert recemment, à raison de 2 fr 50 par jour (engagement verbal fait avant l'ouverture), peut-il être ramené à 2 fr. ? Sur son refus d'accepter, on le congédié sur le champ, et cela après 20 jours de service, sans indemnité, et il est remplace le lendemain sans autre forme de procès. Cela peut-il se faire légalement? De même que pour les employés : comptable caissier, bureau die location, etc., payés au mors, peut-on les renvoyer du jour au lendemain en ne les avertissant que la veille et sans indemnité ? N'existe-t-il pas une loi sur le minimum de salaire et le maximum d'heures de travail ? Eu égard aux temps présents, est-il humain et juste de donner 4 fr. par jour à un employé oui doit faire des comptes de 10 h. à midi, de 2*à 6 h. et de 7 à 10 h. 1/2; de donner 5 fr. à un caissier qui manipule des centaines de mille francs par mois; qui a toute la responsabilité des erreurs et des manquants, et qui n'a aucun fonds de caisse pour y parer, la moindre erreur devant être pavée par lui. Cela est-il autorisé? Cette dernière se faisant très facilement à eau-se de la rapidité qu'il faut employer 1ers de la ssid hocmi>tes'le soi'r- par ie N'existe-t-il pas une loi qui règle les congés? soit un demi-jour par semaine, soit un jour r-ar quinzaine. Les employés de théâtre, occupés du matin au in"*, Siyoe5C =r-s tard (dR 9- h !/2 ou matin à 10 h. 1/2 du soir, y compris les dimanches et jours tenes), ne jouissent d'aucun congé • s'ils s absentent un jour, on le leur retient ; 'même pour leur alimentation. Par dessus le marché, cette très riche société anonyme infligée des amendes au personnel, poui une bagatelle quelconoue ; et ces amendes sont ■ de oO cent, à 2 fr.; ou ces amendes vont-elles? ,un employé qui empoche ces petits benefices. Cela peut-il se faire? Les ouvreuses doivent payer, avant de travailler, 2 fr. de fixe et ne touchent que 10 cent, de ristourne au programme; la vente étant très minime, il arrive assez souvent que ces malheureuses, honteuSe-ment exploitées, y ont mis de l'argent de ïeùr poche... Ceci se passe au centre de la capitale, en l'an de grâce 1918. Cependant, quatre administrateurs, richement appointés, ont touché leurs émoluments comme avant la guerre dep'uis quatre ans ? A quand le coup de balai pour les odieux exploiteurs ? P- S. — On nous dit qu'une direction refuse 1 c-ntree aux invalides et mutilés, alors que tous les théâtres leur accordent l'entrée £Tatuite » A LA MEMOIRE! DE M. SIVÏILE DUBAY 3GUKGMBSTRE D'IXELLES Le conseil communal d'Ixelles, dans sa der-niere séance à huis-clos, a voté le principe de 1 erection d'un monument à élever au cimetière communal à la mémoire de feu Emile Duray, bourgmestre d'Ixelles et président du conseil provincial, décédé récemment après une longue carrière politique. Ce monument sera élevé autour du premier rond-point de l'allé- orincipale à cote de ceux des anciens bourg:., -très Blyc-kaerts, Devergnies et Leermans. U;ie concession à perpétuité a été votée à cet effet, (a.) OCÇUPE»TOï D'AMÉLIE. LES VOLEURS DE CHEVAUX La^ nuit dernière, des voleurs de chevaux ont opere^ dans l'écurie de M. Hanoset, entrepreneur de déménagement, rue Navez, à Schaarbeek. A l'aide d'une fausse clef, ils ont ouvert la porte charretière, ils ont fracturé celle de l'écurie qui donne dans la cour et ils ont volé un cheval hongre bai âgé de 7 ans. (a.) A PROPOS DE LA QUESTION FLAiWANCE Nous lisons dans «La Nation», revue suisse hebdomadaire (N. 70 du 29/9/18) : «Deux Questions».Sous ce titre, M Simons, rédacteur-éditeur de la Bibliothèque universelle néerlandaise, actuellement en séjour chez nous, a écrit au «Journal de Genève», sans aveir obtenu jusqu'ici la faveur d'une insertion ou d'une réponse. Il a donc recours à la «Nation» pour reposer ses «questions»' à ceux qui sont en situation de lui répondre et nous sommes heureux de lui accorder l'hospitalité de nos colonnes. M. Simons nous écrit qu'il s'intéresse vivement à la -question flamande dont il S'occupe dçpuis^ plus de trente ans et qu'il connaît à fond, étant au surplus en relation amicale avec tou> les g-roupes du parti. Nous lui laissons la parole : « Le gouvernement anglais vient de reconnaître les Yongo-Slaves comme nation belligérante, alliée des Alliés ! Cependant, les Yougoslaves se battent contre l'Autriche-Hongrie dont ils font partie Au point de vue de cette monarchie, ils sont des «traîtres». Les activistes flamands ne combattent point la Belgique. Au contraire, les Flamands forment les 80 p." c. de l'armée belge de l'Yser, qui combat contre les Allemands, bien que la majorité de ces soldats et officiers flamands soient en vive sympathie avec le but politique des activistes flamands, qui est de Telever la Flandre et le peuple flamand, et assurer à leur patrie une situation égale à celle de la Wallonie dans un Etat belge fédératif. Or, les Yougo-Slaves ne sont pas une nation, n'ont pas de territoire. Les Flamands ont eu un comté à eux depuis Charlemagne ; au moyen âge, leur peinture, leur architecture, leur commerce, leur système de finances, leur lutte poui la liberté bourgeoise ont été d'une immense valeur culturelle. Tous les efforts pour remplacer leur langue par le français ont été vains. Et voilà la question à poser : « Comment expliquer que les «Ententistes» glorifient les Yougo-Slaves, traîtres à leur patrie dans le sens commun du mot. et considèrent comme traîtres les activistes flamands qui ne le sont sûrement pas ? » Afin d'éviter tout malentendu, qu'on me permette d'établir nettement que je suis oppo&é à toute oppression nationale, que j'admets la révolte contre une telle oppression comme légitime, qu'elle se produise chez les Yoi^gc-Slaves ou chez les Flamands. * T 1 * * La seconde question va se référer à une supposition « quasi historique ». Supposons qu'après ' 1870j l'hégémonie germanique fût devenue si grande qu'elle eût aussi envahi la Suisse. Qu'elle eût visé à faire de la Suisse un Etat germanique ; et qu'elle eût réussi à faire remplacer en Suisse romande le français par l'allemand dans les écoles, jusqu'à l'université, dans*les tribunaux, les bureaux officiels des communes et des cantons, dans l'armée, dans le commerce. Supposons que la oopulation romande, malgré toutes ses protestations, n'eût réussi à réparer cette grande injustice que dans quelques rares endroits. Supposons enfin, qu'au mement où la guerre de 1914 éclata, la Suisse romande eût été envahît par l'armée française, et que les autorités françaises eussent permis à la population de reprendre ses ancie*s droits, à l'encontrc du gouvernement fédéral de la Suiss#. Quelle aurait été l'attitud» de cette population ? Est-ce qu'elle aurait dit : accepter cette permission de rentrer dans nos droits serait une trahison envers la Suisse? Et aura:t-rlie _ - "-usé cetto autorisation des autorités ennemies? "** ' ;«■! Je serais bien heureux d'obtenir une réponse à . ^es deux questions* ^ Signé) L. Siraçng. Hlardi 2* Octobre 1918. - 3*° 145' ° i.— , , , ^ AMMAMrcc QUINZE CENTIMES Mardi 22 OctoDre 1918. ■ N° 1457 SRAi\îMFi»NT imim m

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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