Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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05 februari 1917
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s.n. 1917, 05 Februari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w66930q31w/
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ABONNEMENT POSTAL. ÉO. g Bruxellcs - Province - Ftraager 3 mois : Fr, 4.50. - Mk. 3.60 Lsa bureaus «te pos te eu Belgique tl ü l'Etrangcr n'accep.t:>nj qqe des tfbemieinenta TRÏMESTR1ELS; ceux-ci prenmnt cours les 1 JaïIV. 1 Avmt 3 Jt'ILLBT 1 OdOft. Ou peut a'abonner toutefois pour les ce;tx derniers mois ou roeme pour le éeroier uiois de chaque ifJsnestre au pris èc 2 Mois t Mots ft.3.00-.Mk.2.40 Fr l.50-Mk.U20 TlfiAGE: HO.OOO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Falts divers ct Echos . fr. 5.00 Nécrologie . 3.00 Annogces commcrciales . 1.50 » finanrières. . . 1.00 I PETITES ANNONCES La pciite ligne 0.50 La grande ligne LCO TI RA€»E: HO.OOO OAQ IAÜE2 «**»« Rédacteur en Chef : Hené A-ErtiriffaücJ -gare'.y.gis^graaiP'.B.i' ja&ji'-MiTxxisiftx m Joarnal QietitEw IndSpendanf © «kss „ Rédaction, Administration, Publicité, Vcnte : ® BRUXELLES, 45, RUE IIENRI MAUS . DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS BERL1N, 4 février. — Ojficiel (midi) : ilieütri; de !:i yui'rre a i'Oucsl. Grotij)« d'artiiée «u princc liérilici' Kupp-reelil <le JSavière : P%r un temps dc gel et sombre, ia luie d'artillerie ëntre l.cns el Arras ct depuis Seires jusqu'au bois de St-Pierre-Vaast, u tic plus vive qua les jours pré-ecdenls. Au nord de l'Aacre, les Angiais ont attaqué tws positions vers mmuit, après un feu général. Tandis qu'au nora dc Beaucouit, les attaques ent échoué, un détachemiU a réussi prés de la rive, d pénétrer dans nos tranchées les plus avancées. ^roupe tTariuêe i!u Itroiipriuz allemand : Au nord-est de Pont-d-Mousson ct au nord dc St-Mthiel, nos poussées a'éclaireurs ont été couron-nées tte succes. 1 ueaire de la i|iKrrc a rp«t. Au cours des combats qui se sonl déroulé$ dans ti matinee, malgré ie froici rigoureux, sur les bords de l'Aa, plusieurs attaques russes ont éié repoussées. t1 roni üu yeiiu.ui-voiüKcl aieiiidue Jose-pu; Uruupe «i'arnsee tiet fcldmarccJial (jeneial voii iVlaekeiiee» : la situatiën ne s'cst pas modifiêe. i-itiut iiuu-etfouieu : Sauf des canotmades imltcndnës prés de Monas-tir, ainsi qu'entie le Wardar et le lac de Doiran, rien de nouveau. BERLIN, 3 février. — Ojficielt soir : Feu intense par moment a la Somme et sur l'Aa. AÜïRiCMiENS VIENNE, 3 jévrier. — Ojficiel : lueau'i.' ne la jjuei-rè a rijst. Piés de Bakas a la fronttere oriëntale hcngroisc nes troupes de couverture om repoussé une poussée en avant des detachcments russes. A part cehi, rien a signaier. i'liCaire ilc ia gut'rre iialiei). Un aviateur ifaiien a jota des bombes sur Nabre-iina, saus ca.rser aucuit dcg,tt, qui vaille la peine d'êire mentiuimf . lueiüu ik; la ijuerre au bud-Kst. Siiuaiion tnchangée. XURCS CONSTANTINOPLE, 3 jévrier. — Ojficiel du 2 : fritin <lu Iiijrc ; Dans la nuit du 31 janvier au i jévrier, l'cnnemi a Violemmenl canonné nos posilions au sud dn Tigre ei nos arrière-cómmmtcahons. I&aigré eek nos patrouilles de reconnaissance ont exécuté plusieurs coups de nnun heureux. Le 1 jévrier jut un jour de bataihe important. Après une violente préparation A'rti'Uerie, l'ennemi attaqua avec plusieurs aèiache-tnents a'infanterie toutes nos posilions situées au sud tlu Tigre ct obhgea un de nos baiaillons u se retuer dan Ui seconde ligne de déjense. Entretemps, nous repoussdmes immédiatement une attaque que l'ennemi prononrait contre cette aeuxième ligne, avec des jorces numériquement supérieures. t Sur les aulres pariies du front, l'ennemi réussit d'abcrd ü pénétrer uc.ns noire première posilion,mais il cn fut Ciiassé en conlre-attaque a la baionnette ei nous reconquimes nos positions premières. Cette attaque valut a l'ennemi ae r'-us grandes peites que lors des combats les plus sanglants qui se sont d&-roulés juSqü'ici a l'lrak. Uien que devant le front de nos régimenis d'injanterie, nous comptons plus tic 1,000 morts. Les pertes de l'ennemi en morts, ne sont pas iniérieuies a 2,000. Nous awns en outre fait 41 prisonniers. Si les soldals anglr.is n'avaient pas été canonnés par leur propre artillerie au moment ou ils cherchaient a fuir ou a se rendre, le ttombrc des prisonniers aurait été encore plus élevé. ' En connexion avec cette opération l'ennemi a ten-té un mouvement d'cncerclement contre notre aile dioitc a l'aidè de troupes dc cavalerie renfarcées é'artillerie- et d'injanterie. Nous avons égalenient repoussé cette lenialive de l'ennemi et avor»s causé & l 'ennemi des pertes considérables pur notre jeu d'injanterie 'et de miUailleuses, que nous avons aug-mentées nltérieurement par noire jeu d'artillerie.... Front i'ii l'erse : Une tentative d'attaque de l'ennemi contre nos troupes avancécs a l'est de Ramadan a éié repous-»ée.Front <in Otuease : Simple aclivilé de patiouilles d'cclaireurs. Le 31 janvier un des quatre navires ennemis qui avaient iié aperfus an nord dc Nesra, dans la mer Noire, a satnbré après une viplente explosion. Aucun événement essen lid sur les aulres jrouts. BULGAIïES SOFIA, 3 jévrier. (Communiqué du 2 jévrier): Front cn Jlaeédoine : Feu d'arüllcrie pen abondant sur (out le front. Coups de canon isolés sur quelques poinls. Dans la courbe de la Czerna.feu d'artillerie.A plusieurs reprises, feu de coinbat bref, mais violent dans la rê-gicn de Bitoiia. Dans la vallée du Wardar, échavge de feu enlre patrouilles ct postes. Front roama'm : Duns la rt-idon de Prislavo, ü l'esl de Tulcea, feu '^artillerie et de mines des deux cóiés du caüal Si-Georges. FRANCAIS PARIS, 3 jévrier, ojficiel, 3 h. p. m. : Kien a signaier au cours de lu nuit, cn dehors de quelques rencontres de patrouilles dans le secteur de Louvemonl-ies Charnbreites et dans la région de Baéonvil'ers. PARIS, 3 jévrier, ojficiel, 11 h. p. m. : Au cours de la journée, canonnade intermittenfe en aivers points au jront. Keneomres ae patrouilles Hans la région de Bezonvaux; nous avons fait des prisonniers, Aviation : Deux avions ennemis ont éié abatius clans nos lignes par le tir des canons spéciaux; l'un vers Oulcbes (Aisne), i'autre prés de Blaue-Sa-blons (région de Bcaurieux). RUSSES PHTROGRAD, 2 février. — Ojficiel : Sar tont le front, canonnades reciproques et opê-rations de patiouilles. Après un violent feu d'artilkris dirigé contre nos tranchces étabUes d l ouest de Slaventino, « 20 versies au sud-ouest de Brzezany, de jcris aétaciiements de soidats alemunas, couverts de manleaux biancs, ont péneiré (lans nos tranr.hées les plus avancées. L'ennemi a cté rejetè par une contre-attaque, ap-puyée par le feu de nos canons, ITALIENS POME, 2 février. — Ojficiel : Sur les versents septenuionaux du ir.onte Majo (vallée de Posina), nos patrouilles ont attaque un avant-paste ennemi, i'cnt cnlevé et ont rameni 11 prisonniers. Dans la vallée de Sugana, les canons ennemis ont lancé des grenades sur nos posilions étabUes sur le menie Levre, prés d' Ospedalelto et dans le bassin de Tesino; les explosions n'ont pas occasicnné de c góls. Dans le Kustenknd, canonnades réciproques peu importantes et activité de tws patrouilles. Une ae eeües-ci a ancé dans les lignes ennemies des bombes qui ont fait saaier un pstit dépot de mimilions. ANGLAAS LONDRES, 2 février. — Offieiel ; Au cours d'une heureuse operauan ejfectuée pen dant la nuit demière au nord-est ae Uaeudecoart, nous avons fait 56 prisonniers, portui lesqucls 2 officiers.Une attaque ennemie dirigée contre ua de tws postes dans les environs de Oommecourt a été re-poussée par le feu de nos mitiaiüeuses. Nous avons Ijombardé efficacement un camp cn- Les exemptioiis öe servies ast 'furquie. Constantinople, 3 février. — La Chaiai>re a dis-cuté te projet mis a exéculion par suite d'une dispo-sition provisoire au sujet ou rappel tles réserviites et gens d& la Iantsturm qui ont étó exooérés en vertu d'une taxe. D'après ce projet ,1a tase sira autorisée pour Tesf-aee de temps restant. Le rapporteur de la commisskm ue 1'armée a aém .ntró la nécessité impérteuse de la loi, du fait que ia nation cttomane est engagée dans tm eombat de vie ou de mort, de lelie sorte que 1 cm doit prendre toutes les m-esures nécessaires pour assurer ia victoire finale. Après le vote du projet de loi, ie déléguc du ministère de !a guerre a prepusó une annexe au premier artiele, o\\ la suspension des exemptioös de service est nettement formuïée. Piutkurs dépuiés ont ex'gé 1'exemption des agriculteurs et d'autres psrscnnes chargées d'assurer le ravitaillement de la popu'.ation et de 1'armée, ainsi que le fonctio-nnemient des branches de service nécessaires a certaines classes in-dispensables de la populaiion et au [verscnnel nécessaire au maintien de rinstruction publique. Le dé-lcgué du ministre de la guerre a assuró que le ministère de la guerre preiidrait S, coettr les intéréts du pays. II proposa une clause annexe, cn vertu de laquelle oeux auxquels une esemption de service aurait été accordée, seraient considérés comme soidats, afin de faciliter le controle. II ci'a I'exempie de 1'Alleir.agne oü le service civil jusqu'a la soixau-tiéme année a étc introduit. Le projet de loi a été renvoyó a Ia commission, aux fins de modifieations. La ITovvège et le blocus alleniaiid. Christiania, 3 février. — Le journal « Sozmkle-mokraten » s'attaque a. plusieurs journaux, notam-ment au « Sj- iartstidende », paree qu'ils ont tx'g^ du- gouvernement norvégien une protestation trop forte contre la déciaration de blocus allemande; ce qui était d'autant plus hors de saison, que les amateurs neutres portent eux-mêmes une partie essen-tisile de responsabilitó a eet égard, pour s'étre mis a ia disposition des ennemis de rAllemagne. Le blocus allemand est un fait acquis, contre lequel la Norvège ne peut rien, qu'elle prcteste on qu'elie se lamente, et ;i laqttelle ii fatit se soumettre. La conférence liollandaise. Amsterdam, 3 février. — Le journal social-dénio-crate « Het Volk a éciit : « 11 y a un pciat lumineux rans la sittiaHon actuelle, e'est la confiance dans la polïtique étraugêre du gouvernement. Heta'euse-inent aussi que les plus grands oriards sont assez intelligents pour se modérer a présent. La conviction générale, c'est que Ie gouvernement néerlandals fera tout son possible pour sauvegarcter d'une part los intéréts de la navigation et, d'autre part, pour éviter la guerre au pavs. Personae, en songsant a ia direction de la politique étrangire du gouvernement aeluel, ne pcurrait étre pris de panique. La gueire sotifa /nanne. Londres, 3 fóvrer. •— Lloyd annonce : Le vapeur norvégien « Jerv » (1,112 tonnes brutes) a sauté. Un liomme de 1'équipage a péri; le reste a été dé-barqué.Madrid, 3 février (Havas). — Le vapeur espagnol « Algarta » (2,117 tonnes brutes), .chargé d'oranges et de minerai, a été coulé. L'équipage, composé de 12 hommes, a été débarqué par un vapeur italien. Dernières Depêches DEPECHES (Repioduite> de ïédiiion précéaente.) Pour la liooi-té de i'Irlande. Mew-York, 3 fév. — Le nierabre au uongrès Ga!-livan, a oépose une résoluuon dans iaquehe il ex-pi irae un appel a la libert.' pour 1 Irlande et priant ie Congres ae déciarer que les conditicns de paix europeenne devront reconr.aitre que le peuple iriau-dais, qui a toléré depuis !€-"<■ temps l'oppression et ia tyiaunie, recouvrera sa tiberté et son indépen-aance nationales. iievocauon de géiiérawx rouraains, Bruxeiles, 4 fév. — Un annonce ce jaSoy a Reuter que 14 genéraux de cunsicn et ae brigade rou-mains ont ete peasiopnés et remplacés par des ofli-ciers plus jeunes. La ^ti«ij.e sous-marine a outianca. Le tiauuio niA.tauib vtïi's i üiubiii^ue. Franefon-sur-Méiu, ó lovriex. — uu de Stoolmomi a. ia « oa/.ï'ue ae brancfort » : ün echaa-ge u'it.oes tres vit se proc.wt actueiitmcnt entre 1 Amerique et la Suèce, au r, 'jet öe la possiohiie d etaoiir une vuie u antime aiiecte, qui ne passe-rait point par ia zone ae guerre. Les vapeurs ameri-cains qui taisaient route ue retour, om :xju racuo-teiegiapiiiquenicnt 1'orure ue preiiare ia route qu» passé au Mcrd aes Faroé. Le g.ana tiansauintiquc « btockfloim » qui se trouvé acïutllement a i'at.acne a tvew-ïorK, n use p^-int entjiprcuuTe ie róoui avant que la sijuation aetueile »it nettement établie. bri ce qui cu»cwne le ttansi. ue passagers suédois, on espëre, usns les milseux ue ;:avigation amóricams, qu un© fexception seia ooienue- de 1'Aneu.agne, pai voie ae négociations, en faveur au transit anglo-sue-aois tte pa^agers anaiogue a cede oDtenue p'eur ia iiüilande. nous sOinnics inicrmes a une sour-ce a.iemande lecaie, qui nous a toutefois réponau, que lts relations nécessaire^ entie 1'Angleterre et les pays neutres pourraient etre maintenues p-ar ia voie, qui passé par ia Hollande, telle qu'elie a étc signifiee aans la note. Copsnhague, 3 février. — Une vive activité règne ici a 1 amDaasads auiérieaine alin d'assurer 1'exp-or-tation d Amerique \ers Ie Üar.emark. Lu égaru aux circonstances présentes, 1 auUassadeur renencera a ' ... . " " Suspension du fcntt'è la Fianee et l'Amóii;iüe. Les journaux lyoniiai» ai>i:V".eont que déja, des irrégulariiés se préssotent aaiis i;« départs aes navires a destination de 1'Amtrique. Les armateurs dc Bordeaux et de Marseilie sont provisoirement d'avis de suspendre la vente des tickets de passage. Les Américains résidant a Paris atlluent a 1'amhas-sadc des htats Linis, pour y uemanaer leur emoar-quement immédiat; il leur est impossible toutefois öe retenir encore des plaees sur les navires quittant ia France avant le ö février. L'Amérique attsncl. Berlin, 3 fevner. — Ou iriauae uc Washington a ia « Kriegszeiiung » ; Apn-s avoir tenu conseil avec les sénateurs, ie Présiaent a promis de ue rien en-treprendre de décisif avant lur.ai. La Haye, 3 février. — On mande de Washington a 1' « Associated Press » que le secrétaire u ütat Lansing aurait dcclaré aux journalistes, qu il u avait rien a ieur communiquer. Rotterdam, 3 fevricr (Reuter). — On mande de Washington . Une conférence a eu lieu entre Wilson ct les sénateurs. A ce sujet 1 on apprend que le président de la Commission pour les affaires étran-gères Stone, et le sénateur Lewis, ont fait valoir qu une rupture iramiuiate avtc i Ailemaguc, serail injustifiaole. On doit aaraottre qu'il n entre point dans les vues de 1'AUemagne de mettre en péijl la vie ou la propri-.-té des Américains: Lansing a dé-claré qu il vaudrait rr.ieux que ie ,i"aquebot « ^t-Louis » ne parte point provissirement; les questions litigieuses devant a'abord être tranchées. Un autre membre du Ctïngrès a déciaré, que 1 espoir du maintien des reiaiions nest point perdu. L'Aliemagne a certes ïait part de ses intentions, niais ne les a pas encore micts ii execution. Amsterdam, 3 fé.rier. — On mande de Washington au « Daily Mail » qu'une séance ae cabinet de deux heures et demi a eu ïieu, après laquelle le pré-| sident s'est rendu au Gapitcie oü il etit un eutretien avec ie sénateur Stone, chef de la Commission pour les affaires étrangères, auquel il a ceriifi, que la Commission serait consuitée avant que ie cabinet ne se résolve a une démarche décisive. Entretemps toutes ies disposhions ont étó prises. Le ministère des finances a recommandó aux employés de la douane, d'exercer la pius grande vigilance, afin que les prescriptions de la neutralité ne scient point vioiées. Aucun navire ne peut sortir sjn.s déciaration parfai-tement en règle. Aucun navire armé ne peut sortir sans autorisation. Londres, 3 février. — Ö'après une infonnation envoyée de New-Ycrk au « Times » en date du Ier février, un assez grand nombre de journaux du p^ays — tel le « Baltimore Sun », or^iiüe. ccnserva-teur — préconisent une politique d'c-ncente. Au Congres, les parïisans ü'un« politique de prudence disposent de la majo; hé. (^ueljues députés estiment qu'il conviendrait de re-nouveler la tentative faite 1'an dernier et de voter une propositie notifiant aux Américains que le gouvernement n'as-sume aucune responsabilité a 1'égard de ceux qui voyageut k bord de na'. ires qui cottrent des risques. Hanen mis a la disposition üss neutres. Berlin, 3 février. — La station de télégraphie sans fil de Nauen a été mise a la aisposition des arma-tetsrs neutres pour les aider a donner des iustruetiong a ceux de leurs navires qui sont en mer. Les autorités ailsmandes s'efiorcent.par tous les moyens dont ils disposent, de permettre aux neutres d'éloignei' " il' «SlYilCÏ» UV ld U1VUI UiVlV de 1'Angleterre. L'Angieterro retient les vaisseaux neutres. Rotterdam, 3 février. — D'après des nouvelles parvenues ici, les Angiais ont ret.nu tous les vaisseaux neutres séjournant dans les eaux ou ports angiais. Sn Hcllande. Ymuiden, 3 février. — Le vapeur hollandais ci Rijnstroom » est parti ce matin de oonne heure pour Huil. Amsterdam, 3 février. — Le « Journal d'Utrecht » écrit que la neutraiité de la Uoliauiie a etó sa force et elie doit aussi la rester vis-d-vis des iuüuences oiverses qui voudraient entrainer la HoUan.de üans la guerre; le pays doit savoir laire aes sacrnices p-ur le maintien de sa neutraiité; ces sacrifices ne stront point inutiles. Au Danemark. Copenhague, 2 fevner. — Les pourparlers qui ont eu heu aans ie courant de la journée entre les repre-sentants du commeice et de la navigation au sujet ae ia aernière note auenianae les ont amenés a deci-der que tout départ ae navires et toute expoitation «e preauits alimemaires vers 1'Augleurre et la iranee etaieni provisoiiem^nt suspenuus. L'opinioii génerale est qu une atiiiude expectante s Lnpose pour 1 instant tn presence ae ia situation nouvelle. L as-surance uanoise contre les risques de guerre reiuse tout nouveau contrat )usqu a nouvel orttre : elle a priö les armateurs ae rappeler ceux de leurs navires qui seraünt en cours ae route et couiraient le aan-gcr ae n'avoir pas quitté la zone du blocus a ia aa!e uu 5 février. b.-ile, 3 février. On mande de Stockholm a 1'agen-ce havas : « La Commission pour 1'assurar.ee de guerre uanoise a reiusé a'assurer la oavlsaiion franco suéaoise et anglo-suedoise. Pour 1'assurance sué-doise-sud-améncaine, on décidera d'après les cas. La guerre ra&ritixne. Londres, 3 février. — Le cnaiutier « Violet », le vapeur espagnol « Razenite» et le chalutier beige « Marcelle » ont été coulés. Ciirisdania, 3 février. — Le navire « Hird » de Chntiania est arrivé ici avec 1'tquij.age dn vapeur gotiiembourgeois « Euda », qui avait quitté aiinan-ciie 1'Angleterre avec pleine cargaison, pour se ren- aVv t» i nrmicnatt» ï* Txtv wvuW"' Jrx»»»i uyir loin du « Hird ». Pres du Skagen, ce dernier a ob-servé 8 navires pris da^s les g.aces, dont 4 norvé-giens. La traversée du Skagen a Chrlstiansand a nécessité un jour et demi. Amsterdam, 3 février. — L' « Algemeen Handelsblad » annonce que le vapeur hollantais « Gamma n a sombré; 1'équif.age est sauvé. La Corogne, 3 février. — 121 naufragés du vapeur espagnol « Algoria » déclarent que le canot portam le capitaine et 12 hommes d équipage est perdu. Copennague, 3 février. — D'après des nouvelles émanant des miiieux maritimes ,on aurait observé un ciiamp de mines entre le Skagen et la cöte nervégienne; il serait i'osuvre des Angiais. Londres, Ier fév. — L'Amirauté dément 1'afflr-maiion allemande au sujet du transport de troupes sur des navires liöpitaiix et dit : On ne peut assez accentuer qu'a aucune occasion il n'a été embarquó, depuis le début de la guerre, a bord des navires böpitaux angiais, d'autr>"= person-nes que des invalides et des ambular.cicrs. (Note : On ne nie donc pas les transports de munitions. Il était a prévoir que 1'Angieterre agirait pour les transports des troupes d après le principe : « Si feciste nega ».) Londres, 3 février. — Lloyds annonce : La bar-cassa « Spedonia » a été coulée. Madria, 3 février (ïél. Keuter). — Un sous-marin a couié le vapeur gsec « Heiison » ct le vapeur espagnol « Butran ». Les équipages ont été sauvés seuf deux Espagnols. Berne, 3 tévrier. — Le « Petit Parisien :> annonce de Quimper : Le vapeur « Yusu » (1,112 tonnes) a été coulé, 1'équipage a été sauvó en partie. La cha-loupe « Saint-Léon u (26 tonnes) a été coulée a Ia hauteur de Fécamp. L'équïpage est sain et sauf. Berne, 3 février. — Les journaux de Paris annon-cent de Madrid : Les compagnies de. navigation out été invitées par un avis publié dans le journal offieiel de ne pas quitter la zone libre, fixée par la note allemande pour la navigation neutre. Amsterdam, 3 février. — Le capitaine dr vapeur néerlandais « Vondel », annonce par téU-grarh'" sans fil, que le vapeur hollandais « Camma » a été coulé a coups de canon. Les remorqueurs «Witte Zee» et «Zwarte Zee», qui devaient chercher le vapeur hollandais « Wes-terdijk » ont pris le large. Plusieurs navires hollandais qui avaient demnder de pariir h ieurs prepres risques et périis en ont re§u 1'autcrisation. Copenhague, 2 fév. — Le «Beriigske Tidende» mande de Stockholm : Ces dernifrs 'ottrs, plusieurs vaisseaux suédois sont arrivés dans divers ports suédois avcc des fugiufs finlandais. D'après 1' «Af-lenposten», les jeunes Finlandais prennent la fuite, vu que les Russes conunencent a appeler sous les armos tous ies jeunes Finlandais de 18 a 25 ans. Scènes a Bucarest. Le correspoiidaat de guerre de 1' «Algemeen Handelsblad» dcc rit des scènes de la ville conquise de Bucarest. 11 dit entre autres : Les troupes allemandes entrèrent dans la ville le G décembre au soir. Le Roi y avait encore C'.ö trois jours Euparavant. H ne voulait pas quitter sa rési-dence, il se lamenta et p'eura sur le sort de son rnalheureux pays; il songeait a se rendre et a jouer le róle de Napoléon III en 1870. Mais Bra-tiantt 1'obügea sl monter dans i'auro qui était prêtc a, le transporter la nuit a Jassy, oü ia Reine s'étail déjil rc-fugiée. Le ministère se transporta a Jassy le 5 décembre 1916. Et maintenant le Roi, la Reine, des Bucsresfois, Carp et Marghiloman sont glori-fiés. A bas l Entente!... Pourquoi trcuverait-on in-convénient a n'exposer dans ies magasins non 6eu-lement les portraits de Carp et de Marghiloman et de Majorescu, mais aussi ceux de Mackensen, Fal-kenhavn, Hindenburg et Ludensdorff; que des hommes et des femmss roumains off'ent des journaux illustrés allemands dans les rues, que les Roumains se pressent devant le bureau du journal le plus important de l'Entente, 1' «Averul», oü parait actuet-lement le «Tagebïatt» de Bucarest, avec le texte allemand ou roumain V C est la guerre ! Les politiciens qui avaient par hasard la fetii'le ennemie, font lausse route. C'est teut: et on peut vivre üans une ville occupée par l'ennemi, surtout. si on sait tourner a\ec ie vent. Les habitants de Bucarest s'amuser.t du spectacie militaire que leur olfre la ville oceupee par l'ennemi. Du matin au soir ils fl&neut uans la ville. Un officier, a pied ou en voiture, deinande-t- il le ciie-min, par exemple vers ie Paiais ae *1 a;.e jontscu, oü les Allemanus ont instailé un bureau, iraméaia-tement aes messieurs roumains, vêtus iv la d^rniore mode, s'empressent d-; leur inontrer ie cftemio, ae les accompagner a pied ou de se placer a coto au cocher. L amabiiité va si loin que 1'etude d'un plan en pleine rue, provoque la question: Puis-je etre utiie a quelque cucst 'r Est-ee f^ut etre un symlxiie que dans les rues les plus fréqüentées de Bucarest, aes miiliers d hommes se font ia coacurrence pejr nettoyer ies chaussures des soiciais ennemis q,.i, re-venant de la baiaille, y retournent pour combaitre ltiirs frères et amis roumains? La France aves ou sans Fard Une opinion aUeouiaae a'uch"ualit6. Nous lisons dans le « Tag »: Les Francais ressemblent eucorc toujours au cor-b'.au dans ia tabie de La Fontaine; us gouent la flatterie et pius cette fiattevie est stupiae et gr^s-sière, d'autant pius 1'avaient-iis avec ravioseiu^it. Aujoura hui les boulevards savour.ent a lo-i.gs traits la déciarasion a'amour d'Laison peur lequal ies Francais representent le peuple qui a, plus que tout autre. cherc'aé ia verité clië'Té plus." D'après Edison, la Franos ne se courbe pas devant ia force de 1'argent, ni devant ie militarisme, ni devant la fantasmagorie de la noblesse. La France ne connait que la supérierité au mérite. Un Americain devient naif aussi quana il parle de choses dont il ne connait rien. Le grand inven-teur a inventó une France a lui, pour laqueile il s'eothousiasme. Une France semblable n'existe en réalité pas. Le vieux Montaigne aimait Paris « jusqttes a ses veirues et ses tacnes » et je compreuüs d'autant mieux qu'on puisse aimer la véritable France avec tous ses défauts, qu? je ne pius moi-méme m af-franchir de ma faiolesse pour ia voisine, pour sa maison confortable et son joli jardin. Dans son ignorance Edison ne voit la splendeur que la oü se répand i'ombre — comme si on voulait faire ressortir par exemple ia prop re té des rues, 1 état sanitaire des habitat!ons, le confort des bu-reaux des postes, la politesse des concierges, ia promptiiude des paveurs.les moeurs rigeureuses des aanseuses de quadrille,le bon marché des chapeaux de dames, 1'honnêteté des garens de bar, comme les mérites les plus surprenants et étincelants de la « capitale du monde )). L'amour de la vérité res-semble vraiment a une ironie dans la presse la plus mensongère et la politique d'aifaires, menson-t,gère aussi. Les Francais ne se couibent pas devant la puissance de 1'argent? Oü plus qu'en France la propriété constitue-t-éile la valeur de 1'hammie? Oü plus qu en France 1'argent forme-t il des barrières et des castes sociales? Le jeune homme n é-pouse pas Ia jeuue fille de son amour, mais une « Dot ». Le culte de la rent*; remplace la religion cliez les bourgeois; la corruption règne plus en France que dans 1'histoire d'aucun autre pays; lisez ce que 1'argent angiais a déja fait dans la révolution franeaise! La 3e République n'a jamais pu se débarasser das scandal:s d'afiaires ,depuis 1'aiiaire des décoraiions de Grévy, depuis le Panama et le milliard évapa-ró des congrégations jusqu'aux fondations de 1'ancien gar9on Rocnette, dont des ministres, des do-putés, des préfèts, des makes et autres dignitaires recherchaient 1'amitié. Edison n'a-t-il jamais enten-du parler du coffre fort des Humbert-Crav/ofrd? La France ne se courbe pas devant le militarisme? Ce pays du Bonaparte et du clown Bomparte-Boulanger? C'est meme une offense pour le peuple, qui se qualifie lui méme de « Cocardier » au plus liaut degró et oü les doux poètes — et des plus éminents — portent encore au c<eur « un bonnet de grenadier napoleoni?n ». A-t-on oubiió en Amerique la cruauté inhumaine de la rtpressien de la Commune par 1© miliiarisme? Ne sait-on rien de 1'affaire Dreyfus? Dans aucun pays du monde, 1'armée n'est utilisée si indiscrètement contre ies grévistes, et il y a dix ans on a réquisitionao des brigades entières pour fermer dïs couvents et des écoies ,pour chasser des religieuzes et pour turcer les troncs des églises et les tahemacles. La loi a, il est vrai, aboli deux fols la noblesse, en 1790 et en 1848; mais avec quel résultat? Au début de la révolution il y avait en France 80,000 nobles, aujour-d''hui il y en a 250,000, dont 100,000 environ doi-vent leur « de » a eiut-memes. La folie de la noblesse est dan? la République aussi grande que 1'a* vidité puérile des décorations et cela dit tout 1 Lt France est par conséquent égalenient ie pays clas-siaue des trêfiouants de décorations. Front Wugk, V' Année - N. 846 - Ed. 1 ■■■>■■■!>i ii in ii— imü ii ii 11 ritntimrunitfi.^v1' -a«ui.iwwüui» ëii@ ciHTines M. M, v. B.f 1,1 Lundi 5 Février 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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