Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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23 oktober 1917
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s.n. 1917, 23 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/086348j07z/
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i— Année - N, 1102 - Ed. 8 CINQ CEHTIHES Mardi 23 Octobre 1917 iM|b ■ mil—> i— ii iim i i ru i m ■ ■ ii i m îflwnUi w» r • ri7T^> pv-.x^v».» mnw ■■.» A80MEMEHT P&STAt, ÉD. B Bruxelles - Provitico - Ltraugci 3 mois t Fr. 4.50 - M!;, y.tt») t,es bi'.teius île S". • c Bcls.'-jïïe •t à rBtnnger ' • * »t 0?# *t)C3Eeïa-ni- TW-iliS:! ■ 1 t i-i:i j|Knn«nt cpnrs te, IJAJTV. 1 AVML 1 i.LT 15") •: ». On peut s'abonner tout- Tut» pom ■eux dernier; mois pu tnt-me po1: U dernier mai - <Je clin <* 1 ■ ' j gti Jirii tie t 2 Mm* ' Hoia *f. 3.00 Mk.2.40 Frl.58 ! .',.11 — i. TIRAGE HIO.OOO Le Bruxellois fc' miwwiwrinni *i n»<.', miim f i*i■ ■—»*—-?>«■ - Rédacteur en Chef : Wené Armaxicl I Journal Quotidien lai#pes»4laiiî |"î"~*àda?;']" A dmii ; !sf ration, Public ÎÈté, Vente : | ) BRUXELLES. | snwpairiuww — iin.TOWiwjMi. .. ANNONCES 1-3 ligne Faits divers et Echos . if Nécrologie........ Annonces çomraerciaies . » iits.'saciÈres. . PETITES ANNONCES La petite ligne ...... L» grande !.i»ne —o— TIRAGE ; IIO.OOO PAR MUS Lus bureaux du « BRUXELLC3S » trouvent KSIE DE LA CASERNE, 33 et 33, à Bru sellas (près 4% îm plsice Ârtsïfôess©»»). Le Discours de Painlevé Paris, 21 oct. — Pain! vé a déclaré à 'a Chambre que les débats cl valent être 4éris;fsî afin de p -r mettre au te av-ic-mai' ù - «•-«ccior si La GlnL.hr cre'jinoe à accorder sa confiance au gouvernement et coin m^nt îî faut qu'il continue son cetivi , dr.jis le de ta Chambre. « «L» • ■ -«s persuadé. ds* it, q eles Alliés tit'-Jix." Ht la v teir «n mains, s .:'> «HscipMnent et tout t us l'te efforts néceaan-es. Mais il «su bien permis d r ipp+iler qu'il y i. un mais, d'W"ea qu-saJona d te plu3 grand-; ur-jgence ont «surgi : celle do notre alimentation, tk im transports pour l'organisation de nœ frwiis, ©elle au5-; «--s éfouei» 'lis en Eu- sic, d% grèves diverses qui ». -sont produites dans certaines branches de notre industrie de gue-n-e, tous est problèmes #e «OHt dressés devant t" gouverue-anent comme une meute afîam-îe Mais grâce à [l'union d< ton,-. iCc urniâfares, le ;goir* ru^inctrt » pu fair fa» à totit-i» eos difficultés. » Painlevô rtnsuvela sa déclaration au attjei des buts de guerre de La Fr&nœ, qui se résument dan;- ie rétablissement de »« di'oiîa. I<;s bâte, — iTwlépsudBUts de l'issue des ba.cailtae, — ^taienii Icr mêmes lorsq»ie la France se prononça contre l'ann^sion de 1 ' Aleace-l/Mxas-«e. L= droit, — c'est le retour de l'Alsace Ijorrain" à la mère-pa'rie. « de l'ai dit, quelle que soit 'issue des batailles, il faut que nous CcntânuicnE la guerre jivsqu'- t; retour de l'Ai-Baoe-Losnaioé à a France. Xa">s ne pouvons paa y renoncer, si la Fraiteu ne vont pas abdiquer et au plier à l'escîava»e. Il nous faut conduire la guerre ave tour ■ > moyens et toutes les tessourefs commune- d**ï Alli^, pour atteindre leurs buts, ar>n qtt ; l'Alsac -Lorraine |a-r.se retouj' à la France. » Painlevé lit alhifiion ans b' titf. î.-iis en earcu-lation relatifs à la sé:mc sacrète de 1». Chambre ©t déclara que te gouvernement n'ava.t ja maJs en l'cccation de repoasser l'idée d'une paix séparé , cette occasion ne s'cbant jamais présenté.'. L'orate tir renouvela ensuite les termes de la dédaraiion ministérielle relative à la durée de la gu' rre : « Pas une heure de plus, mais pas un - heure trop tôt ! » Toutes tes foi ces vives de la France doivent être mises en œuvre ©t les nations al liées ne doivent pas exclura leurs propres efforts. Notre pu ssance apparaît ôcrar g." it-S^ i 1 e. ?i nous maokone séparément, le but que nous poursuivons ge trouvera très reculé. La coopération de nos amis anglais avec nous est. nettement dé-terminés. Nous travaillons ensemble et nous engageons toute In puissance « notre aviation et de notre artillerie. Noua coinb Utons coude à coude, non pas comme s'il s'agissait de '/eut armées ai lé», mais d'une seule et unique. Si je parle ainsi de l'Angleterre et de la France, je n'en oublie pjs pour cela nos vaillants alliés. Mais je le fais, parce que le front franco-britannique est commun. Des pour]>arlers ont lieu actuellement pour l'extension du froin bntaa. nique. Je me trouvais samedi à Lomii-es, lors, que M. von Kuhlmann dit que jamais un pouce d 1 territoire allemand ne sera.t cédé. C'était là un défi dans la question d'Alsaco-Lorrame. Ltoyd Goorge formula tout d'abord une déclaration formelle et répondit à M. von Kiihlmann par un autre défi généreux, en proclamant que l'Angleterre restait aux côtés de la France jusqu'à ce que P Alsace-Lorraine serait « désatmexée ». Le lendemain les Etats-tinis firent une déclaration identique, a Painlevé s'occupa ensu te de la politique intérieure et dit : « 11 est indispensable que la Justice puisse suivre son cours libre ni nt et sang entraves. En matière judiciaire il ne faut pas e'ehrball t et découvrir des faits eontrari-.nts une fois que le juge s'est prononcé. Nous som-aus désarmés vis-à-v s de la calomnie, mais il es' de notre devoir de poursuivre, en vertu de la loi du 4 aoù i 1915, ceux qui attaqueraient le gouvernement et essaieraient d'aff-iib ir le moral de la nation. » Les débats p; iront fin sur le discours de painlevé. La Chambre rejeta la priorité de l'ordre du jour refusé par le gouvernement par 368 voix contre 95 et vota, à mains levées l'ordre du jour de conf aosce proposé par Métivier et conçu en œs termes ; «*La Chambre, étant d'avis qu'"1 seule une Étroite uuion de vues entre le gouvernement et les Alliés, sur le terrain diplomatique comme eur le terrain mili.aire peut assurer, par la vi-toire, une paix durable, et que ce serait un crime de détourner l'attention du pays de ce but primordial, par l'explo tatien de scanda le? qui comproineitout 1 s institutions républicaines et l'union nationale, comptant que la justice accomplira son oeuvre rapidement et Jusqu'au bout, la Chambre adresse aux années de la République l'expr ssion de sa resp ctueu-se admiration, exprime au gouvernement sa confiance et passe à l'ordre du jour. j> Le « Belgsoher Kurior » ajoute au discours de M. P-aini vé le commentaire suivant : « C'est là le discours d'un jongleur, non d'un jongleur en pleine possession de son art, mais d'un jongleur que ses forces et sa dextérité commencent à abandonner. Partout d rrfère la grimace du Bramarda l'on perçoit i angoisse poignante de ce que sera demain. Posl equitc-m sedU dira euro! Ne sombie-t-il pas étrange d'entendre l'homme qui était encore, il y a peu de temps, ministre de la guerre, proclamer tout comme Ri bot avant lui, que la conquêta de FAi-eace-Lonaine ne dépend plus des propres forées du pays, mais avouer e air ment, que sans £aide de i'Anglet rre ci de I Amérique ta formule de dé.- nncxio-t ne saurait être réalisée? A ceci il conviendrait,d'ajouter qiia du prétendu acquiescement de Wilson aux nouveaux cris de guerre des Puissances de l'ouest — continuation de la guerre jusqu'à rétrocession des paya d'Empire (Alsace et Lorraine), par l'AL icmagne — on ne ssft jusqu'ici rien ea dehors, des pays de l'Entend. X)<!pttiB Joffro, les Français ont si souvent entendu cette phrase que « la victoire paraissait paJrticul:?jremf.Tl.ï p^. che „ qu'on devrait croire qu'en fin de cotnpte :is i'era;'-nt avec la fine ironie gauloise bcaiBO jt'stic de c°s phrai-v's crem-'s. Combien appw. prié à ccitfl tt«dîfeicnnelle «schai-.osi dep <•« pou* -n baisse, ?t, l'aveu qu«- « ic frour ; n-giais dvit de nottv«u è.'je allongé afin de p* y-ut tta'j i;n" concintration dos forces françaises :-ur une hgoe pin* c arte. Cela veut bel et bien clairement dire oue les ressources auxiliaires soi-d sajifc inépui?ab!e~vde la France, ne suffisant, plus à défendre « par oH^-mëmee » le s»l français. Lorsque finalement, le. président du Cnasôil f,n app-lV au patriotisme de la Chambre d; us le but do détourner son attention des difficultés intérieures • t de s's devoirs réels, il remplit en tout es un devoir politique ootnprehe-iiaii-b!c. Il n'a toutefois point rétœsi à se laver de la signifieation de» scandales. Bien au contcaire, il rassort de eon discoui» et encore davantage du teste de l'ordre du jour adopté, combien profondément la surface artificiellement nourrie de la confiance officielle e&t atteinte par ces tntrigivs qui n sont possibles qu'en Franc" Non, lorsqu'on résume les nic-te sonores de Iteitilevé iLb ne résistent pas à une froide con-tidération. Ils démontrent de nouveau que l'é difiee ajouré du gouvernement français actuel n'a pas bpsoin d'un vent d© tempête pour être j .té par te m. Il repose sur des basses Bellement peu solides et, sur un sol tellement mouvant 'ira s'impic* ocurant d'air suffira à le faix? écrouler, o LA GUERRE .aB«wn8iii Ofïicteis MUMNM iSliULlls', 22 uGfrbre. (Officiel de xnJ-i.j ï'.*cj.,r« a i Uusat. Groupe a'arm-je du lUa-marscuai générai priace héïitlsr Kapyïeciat ae Bavière : En Flandre, le duel d'artillerie a atteint hier encore une grande vigueur depuis ia forêt de Movthuist jusqu'au canal de Commet-ïjtras et est rtslc -soient jusqu'au matin, s été vaut jrt-quemm'ini jusq it ~xu feu routa m. D'apre* tes nouvelles reçues yunt/u un, des attaque» franco-angla.ses ont com/n> net et matin à la pointe du f'ur, enire Drambank et l'oelcapdle. tttoupo U'axïiwu au pxiace nupéïiai . s'ilamasd : La bataille d'artillerie, erc r.e le fonds d'Ailette et Braye a été pour-Hivie avec ia -plus forte intervention de tous les moyen# de combat toute la journée et également, avec peu d'in errupiwKs seulement, durant la mut. Sur le secteur moyen au Ghenuu-des-Dami's, la canonnade a étô par bicul ère ment très violente par moments près de Çerny. En Champagne et à la Mchs- également, l action s'est renforcée. ^âviatio-i . 12 awoni, ennemis et un ballon captif ont été abattus h< r. Aùtjâire de la guerre à l'Est. Toute l'île de Dagœ est en notre pouvoir.]$pus avons fait plus de 1,200 prisonniers et capturé quelques conoust ainsi que d'importantes provisions. .Votre armée et notre marine ont mené ensemble à bonne jin en neuf jours, les opé-i a ions, qui ont l.vré aux mans des Allemands les ciejs d Oesel, de Mo un et de Do<jœ, qui sont les positions-clefs de la Baltique Orientale.Une nouvelle preuve de l'énergie eomàattive de notre armée et de notre, marine vient d'être fournie. Leur collaboration tel e?icore peut être ap-p lée exemplaire. FiOiiï en Macédoine, Dans la vallée de Skumbi, nos troupes ainsi que les -roupeg alhëesont enlevé aux Français, au cours dune alfu^ye, qu^ques positions de hauteurs et les uni gardées malgré de fortes contre-attaques. Sur ia route Monastvr-liesna, des attaques réitérées de l'adversaire ont abouti à un échec. Le duel d'artillerie est resté vigoureux en e et endroit et sur de vastes secteurs sur les deux rives du Vardar. - BERLIN, 22 oct»b>e. — D'hier soir ; En Flandre vive ac-ion d'artillerie. Au nord, true- t de S A8*oms lutte d'ctrt 'dlerie la plus intense.L'île de Dagoe est complètement en notre pouvoir, En Macédoine à l'ouest du lac d'Ochnda et au nord-ouest de Monaattr des combats localisés à notre avantage. Attacjuss aaiisiiiiss conf"" l'Angleterre, BERLIN, 21 octobre. — Officiel : Vans ta nuii du 19 au 20 octobre une escadrille de dirigeables de marine a attaqué l'Angleterre avec un succès particulièrement marqué. Avec 20,000 fc. di. bombes, les installa,ions industrielles des localités suivantes ont été inondées . Londres, Manchester fhr-ningharn, l\oitinghamx Derby, Louestofi, llitll, Gnms-by, Norvrtch et Mappleton. Partout on a constaté des explosions efficaces et des incendies. Le commandant d d rvj'.'ables,( le heutenaut-e . pitaine baron Treusch von Bu<: tlar-lirand'' n -fets, a effectué de ce chef avec son équipage qui s'es' souvent distingué sa quatri me attaque contre l'Angleterre, dont quatre contre Londres. Au retour d'une entreprise brillammen' effectuée, quatre dirigeables sous le commandement de leurs commandants qui se sont si souvent d.sttngués, le lieufenant-cn plaint Slabbert, . oetie, (r-je.- et Sclïicand&i fl/ans), par suie d'un changement de vCnt soudain et e» ceftsivenient fort et d'un éjxv.x brouillard, qu% rendit impossible toute orientation, sa sont égarés au-dessus la zone de combat française et y ont é'té abattus ou contraints à atterrir d'après do nouvelles émanant de France. Des détails •: supplémentaires sur le t-> ? de» diriff-.'abh'-e et de. leurs équ'pnge.< r>e wov, sont j*t\ encore par. venu-, Sur mar, Ifcriki, octobre. (Officiel,?) Dau* 1;; > jttcc'ii oiiUt-, ij! \ aj.vaiv, y vodien's jaugeant un _Uj-al brut oe '0,000 touncis oîm., <i-liouveau été couiéu pfc> hiimc de la. direction conséquente de leur but et de la bs&v&ttre toujours n'JHv-eiie _de nos son.--marin,-, eu dé-Py- toute la di'<}'e»i»-i» ej.'U'imie. Ohms le goffo de Gêtsen un da noct «onmtanditnU <k- sous-nuu-os, h- p;*emiei lieuteua&t ivorfor a tor-i'd '' au sein d'un escofts de 7 vuncuiçj 3 vapeuis dia?ï?éh daus iV,j>ace do tS minâtes. ! auti'o ooinxaa,udant d'- sous na*rin. le lieu-teaant-ûfipitaino AtaisliaJl a aussi coulé deux ^;.roa trauspoirieurs tie ^ charge <;om» jrfèto qui faisait rou.„. pour î'Egvpti-, au ,u.^iea <1 escortes fortement assurées. L'un t; eux_ch»rg<5 de nranîtioi» et d'avions, sauta en I'.v.r avec «»* détoiuMion coloswie, après avoir été 5B»teiat par un- . jîpille. Le mémo sons ra'iira détnnsii an ••.ours d'un eoœl>at d'arfàllerie le vapeur pa^ronillb anglai « IL M. Ciiail&ston » et .'empa.ra du pavillon de gneiTe. ot de c-iui du cominaudant. AUTRICHIEN VIENNE, 22 octobre. (Officiel du soir ; '•Théâtre ne la éfue-.e à l'Sst. La situation est <neh-oiiaée, î'if.-fttre do ia guerre italien : J La su te d'une entreprise réussie d'ans ta vallée d< ïletm, nos patrouilles ont ramené pri. fonmers 1 officier ei 4<) soldats. "aâatre rte la guerre au ■Sud-^st. ^ l'oueet du lac d'Ochnda, de fortes attaque» françaises ont échoué devant la vaillante résistance des troupes anstro-hangreitest allcman. des ei bulgares. TURCS CONSI'A NItNOPLll, 20 octobre. i'ïont du Siaa: : L'ennemi a exécuté une entreprise de recon-na, fonce à l'aide d'un détachement composé de plus de 20 escadrons de cavalerie ainsi que d'artillerie et d'automobiles, contre Bir-cs-Sabo.. Le ïS octobre, g s'est de nouveau retiré. ïïcnt cie ta t>xaia : Combat d'artillerie entre les Anglais et nos avant-postes. îrroni passait : N >us avons repoussé une attaque prononcée par un escadron et une compagnie russes dan-s la 1 égiun de Serdascht. tiitr les autres fronts? il, n'y a pas ef événements essentiels. eyus&fèés SOFIA, 20 octobre. (Off ciel.) jrroas en Macédoina ; A l'ouest du lac d'Oekrida, une attaque ennemie entreprise par plusieurs compagnies à la fuite d'une action d'artillerie préparatoire, étendue, a été dispersée par no re feu. A la Cervena Stena, à / est de B tolia et à la Cserna, violent feu d'artillerie. Un feu modéré a pesé sur nos positions près de Doirau. i'tusieurs troupe s ae reconnaissance ennemies, qw cherchaient à s'avancer contre nos positions dans la boucle de la C'zer/ui et au sud du Dobropolje, ont été rSpousëées par notre feu. Activité de, pair oui-les eu notre faveur dans la boucle de la Czerua. i'ieut en iicumaaie : F iolent feu d'artillerie près de Tulcea. FRANCIS PARIS, 21 octobre. (Officiel de 3 h.p.m.) Sur le front de l Aisne, actions d art.llerie violentes au cours de la nuit. Nos batteries ont fui. exploser un dépôt de munitions. Rencon-ti es de patrouilles dans la région de Laffaux; nous avons fait des prisonniers. Deux coups de main ennemis à l'ouest du mont Corniliet, sur les deux rfes de la Meuse e>t dans le secteur de ta G h" peiotte. sont restés sans succès. L'ennemi a lui se des prisonniers entre nos moins. If tût eu me p-rri ,w, a lie ,-r.s. PARIS, ZI octobre. (Officiel de n h.p.m.) Rien à signaler au cours de ia journée an dehors d'une lutte d'artillerie parfois violente sur divers points du front de l'Aisne, notamment dans ia région AiHcs-C'eriiy. D'après de nouveaux renseignements, le coup de main ennemi au nord-ou si de Béton vaux annoncé dans le communiqué de ce matin a pria les proportions d'une fone attaque. Après un violent combat nos troupes ont refoulé l'ennemi et sw.t restées maitfr.sscs de leurs positions. Dans la soirée du 21 octobre, des avions ennemis ont lancé une soixantaine de bombes sur la région de Dun-ketque. On ne signale aucune victime dans la population civile. rlU&SE PhTROGR IL». 19 octobre. Sur tuus tes fronts, fui!iodes. PET R O G R A D, 20 octobre. (Communiqué de l'Amirauté.) Par suite de notre évacuation du Sund de Moon, sous la pression de forces sunér.eures ennemies l'île de M oon s'est, trouvée dans le rayon immea.at du tir des navires ennemis, aussi bien du côte du golfe de Riga .fut de cklui du banc de h assar Wlefc, ce qui rendait, se défense impossible. On n estima donc vas possible de la conserver en not-r^. possess on. On décida de Vévacuti. ce qui s'opéra au milieu des jilus granités difficultés, sous le feu croise des navires ennemis, auxquels nos torpilleurs, nos d,agueurs de mené» cl nos navires auxiliaires livrèrent un combat d'arttiler.e. Dans le cour <ni au juur, nos drttgu ,urs découvrirent des champs de mines qui avaient visiblement Ht posi s par les sous-itutnns allemands dans le but d couper à nos navires la retfaiie hors du Sund de a oon pow s. rendre dans le golfe de F-tilande Cette u(reprise ennemie démontre, en corrélation av c le débarquement dans l'île de Daçps, les latent ion s de l'adversaire d'anéantir à tout prix nos forces natale,s défendant cette région. Nos torplJcurs décou-ir.rait dans le voisinage de la sortie du golfe de Finlande et vers le Sund de Moon, dessous-marins ennemis. Le 19 octobre, le brouillard * eus empêcha, toute la journée filtrant, d'ob-Ktrvc-r Ui flotte ennemie et de faire des reconnaissances. Par se lie de T évacuation définitive de l'Ile de Moon ci de la -partie méridionale dti S'iiid de Ai oon, la situation de tout l'archipel est d-venue extrêmement dangereuse et diffi- ITALIEH ROME, 20 octobre, (Officiel.) Activité de nos détachements d'éclaireurs sur ton' le front et enire,pti-"s habituelle.s de Par--..À e,r,e ennemie. ROME, 1 Doctobr*. — Officiel .* La nuit du 13 octobre, les opérations locales ttmi- devenues beawxrup slvs animes sur le fron -lu Trentin et sur celui de la C'arinthie, L'ennemi a surtout dirigé des attaques particulièrement acharnées contre nos lignes établies entre la vallée de la Posina et celle du Rio Freddo, où, après dSs attaques en masses réitérées ci une eoneeniration du feu de son artillerie, il a réussi à occuper un de nos postes avancé-s établi au nord'du Monte Maio ei à pénétrer d+ins un autre poste à l'est de Galgari. Nous a-mns expulsé les Autrichiens par une énergique contre aViaqv.e du premier poste et, par notre canonnade, du second. Nous avons fait prisonniers 40 soldats et 3 officiers. Sur le Monte Mesola, au nord du roi de Gro-*'■ de Ccriiehco, entre le Grand Pal et le Petit Pal et sur le Monte Granida, nous avons dispersé d'importants détachements ennemis avant qu'ils aLnt réussi à atteindre nos lignes. Sur le front des Alpes Juliennes, des détachements autrichiens ont dirigé, an moyen de jets de grenades à main, une forte atia.qv.e rontre les versions septentrionaux du Monte San Ga-briele; elle s'est écroulée son s votre feu, ANGLAIS LONDRES. 20 octobre. (Officiel.) Vn détachement de patrouilles ennemies qui attaqua ce matin de bonne heure un de nos pos es à l'ouest de Lois, a été repoussé avec des pertes. L'artillerie ennemie a fait preuve d'activité au nord-est d,'Ypres, J<]n dépit de b' h cm zon couvert, nous avons entretenu fréquemment un feu de diversion. Le 19 octobrA un brouillard épais avait < omplèlement obs.rué le travail aérien. Nos avions n'ont pu faire que des observations aériennes restreintes et nous avons lancé 50 bombes sur des objectifs divers. Par suite d'une légère amélioration du tempi pendant la nu.i, nous avons pu je.er quelques tombes sur une gare ennemie. îl n'y a pas eu de combats aériens pendant la journée. — — Dernières Dépêches L'Italie & la veille de la ïévoîuïioii. Baie, 22 cet. — De Milan aux journaux suisses : L'Italie se trouve devant une crise qui, pomsée jusqu'à la révolut.on, peut mcendiei demain tout le pays et forcer une p3.:x immé-diata. Le dernier discours belliqueux — en apparence inexorable — de Bcselli ne reflète nul. lement l'opinion publique. 11 ne se passe pas un jour, sans que dfs soldats scient fusillés pour insubordination. Tout ce qui peut s'enfuir^'en-fu t dans iee montagnes suisses. La eU ai te de ±tihs>t. Berlin, 22 oet. — On annonce de Baie an -Berliner Tag blatt», que la retraite de Ri bot serait .mminente. Le - Nouvelliste de Lyon » a déclaré à un membre du GonvCniemen', que la retraite de Ribot n'a pas encore étô publiée avant-hier, parce que le ministère tenait a assister au complet a,us débats d'nterpellat>on. La «Victoire» insinue que d'antres membres du Gouvernement seraient également éliminés du C abinet. Les élections es. Angleterre. Londres, 22 oefc. — Le «Daily News » ge fait l'écho de rumeurs, d'après lesquelles 1 s élections générales auraient lieu en Angleterre an mois de décembre. --i3 , e. —c (iS la n. Si i -le <?-—, D après le i< Temps », la récapitulation des pertes de la marine marchande anglaise, depuis le mois d-' février dernier, donne 803 navires coulés, dont 598 de plus de 1,600 tonnes. La moyenne par semaine des navires attaqués est de 40. tie éeuvernement anglais et les Simi-S'eLaer. Le a Secclo » apprend de Londres que le gouvernement britannique a de nouveau or. donné ia fermeture des locaux des clubs de Sinn-Fejner en Irlande, sa us donner de rnojf. Contre les neutre.; 1 Berne 22 oct. — La France se rallie à l'Angleterre dans son système d'oppression des neu-ties. C'est ainsi que le Conseil des mimstirus français a autorisé le sous-sccrét.a.re d'Etat de3 Blocus de n-auteriser, conformément, à La défense d'exportathn vers les pavs neutres septentrionaux. décrétée par l'Angleterre, les exportations et le transit de marchandis e vers ces p. ys, que si les autorités britanniques sont consentantes.LEi SITCCSS ALL£MAHl>3 1>À.¥3 LA BALTIQUE. Opinions ds .£ pis-e anglaise. Berlin, 21 oct. — Du a Daily Chromcle » : D'après l s communiqués al i émana s, la défea. te a Oesel se trouvai» principalement aux marne d 'à Allemands. Oeseï est le G.braltar de la Baltique et see :usia- lation.c défensives d rvai nt sans aucun doute être très étendues. Une attaque de navires d*' grand combat contre des î.vstallations déieliiîtves cOuères du type le plus renforcé, constitue donc une innovation ooiupiete en mat ère de combat naval. Si lea Allemands sont en mesure de répéter pareil '■xploit dai;e ta i>a'tique, quand bon l.ur semble, mainte «heee qui jusqu'ici leur paraissait ardue,leur s aubkra légère. Le résultat le plus immédiat de la conquête de l'île « Oesel est l'ouverture du golfe de Riga, et ceci cet déjà un événement assez important pour justifie^ l'entreprisa contre Oesel. Il eat impossible de préjuger de l'avenir dès qu® la gel vjwwlra î'-rmer les p:rt> de ia Baltique. H gt?rait difficile dvtendre -n it-mps utile. l'oflVar-lye au delà de Rov.il, aussi - AlieD.eiitda.se oontentérout. ils sans dente cle \- possession du golft- de Riga, il n'on e«t pas moins vrai qu'en Sû d . compte, cette opération constata* ut»'1 Jn'uac- centre Pétrogrsd. La- valeur d Riga wmmf base avancé-. . equiert ainsi un; impur an w c- nsidé-vableiu nt renforcée pour es AÎI">ruandB. » Le « Daily À -vii » dséclar : On doit r' cou-naîtro qre te débarquement d'une masse do troupe» agp.,2 considérables suc O oonsutue uns» entrepris* c-uronué- d'un pi àn snc-cès dans la guerre aa- aie. Beaucoup de choses dé. pendront maintenant de l'attitude de la fiotte rofse de ia Baltique, qui compte, nous aa-nre-t-on, huit dreadneughts psxmi unités.Pour c'3 qui est de la foioe numérique, les Allemands sont parfaitement capables d'ave.r raison d'une telle puissance, mais comr- < d'autre pan ils ont ass(îz de besogne ailleurs pour leurs navires, il cet) possible, comme or- fut !e oas an moas d'août 1015, qu ou ptussft ."a arrêter par une défense énergique sur mer. Lors ds l'attaque du golfe de Riga •& i915, !lb souj-marias anglais ont fait de la besogne utile. Entretemps il y a plus d'un an qu'ils n'ont pins tait parler d'eux. » Le « point de vue » du « T&zaps . Genève, 22 oct. — Le «Temps», de Paris, semble aller d'-un extrême à l'autre. Ce journal qui voyait hier encore l'Allemagne an bord du gouffre et à la vo.ile tje l'irrémédiable, effondrement la considère aujourd'hui comme étant, sur Le point de s'adjuger ta domination du mond-9. Il faut croire que ce sont l_s s»ccè3 remportés par les Allemands à Riga et à Oesel qui motivent ce brusque changement- de « point de vue ». Le «Temps» adresse aux Alliés de sérieuses exhortations pour que la Russie ne soit pas abandonnée à sou sort. L'évacuation o.e Pctrogi-ad. Genève, 22 oct. — Le transfert dfts orphel, nats et des établissements d'éducation de Pé. trograd, datu les districts du Don at de l 'Oural progresse activement, dit le «Temps», de Pa-ris. L-'s écoles supérieHres de Pékograd restent proviso remerrt encore ouvertes, mais seulement pour les élèves dont leg familles habitent Pé. ro-grad. Le transfert des détenus en prévention, dont, tes procès sont en suspens, présaute ce.r. ta)nés difficultés. Evacuation de Oïou&tadt ei dé Baltiscb pert. Berlin, 22 oct. - On mande de Stockholm à l'« Ai Est », que le Gouvernement russe aurait donné l'ordre d'évacuer Croastadt et Bal-tisdi-porfc.La JEiuaie et La Conférence des Alliés, .Rotterdam, 22 oct. — Le «Dj?n»l'orga^H de M. Ker nsk), annonce que la Conférence siiï| les buts de guerre de» Alliés se réïH^ra déci-1 dément eu novembre; la Russie mettra tant en «'livre à outte occasion pour le prompt rétabli.s-senwnt de la paix. D'après ce |otirnal, un échange de vues a lieu actuellement entre les Alliés au sujet d-3 la question d'Alsace-Lorraine.L action *&aii&s.e dans le golfe de Eiga. Le « Basfcr Auzciger » annonce que quel* qw«s unités de la flotte russe, qui n'ont pas pu se mettre -'n sûreté à temps, soin embouieiliécj dans ia baie de Pernoa, situés dans le eolfo de Riga. i'aat-OiiOmie de la Fiuiai-de. Stookholm, 22 oct. — Les journaux finlandais annoncent que les Finnois établis dans l'Amérique du Nord ont adressé à M. W.lson, ainsi qu aux ditférents partis politiques, une reqtiê. . te monstre, dans laquelle ils demandent la t-e. cc'iinaijsainee de l'autonomie de la .Finlande. L-Ï-. L- ïl : , L- : !.* .Ajiiil,». Berln, 22 ecr>. — On mandt de L.ar Pal mas aux journaux .-yonnais : Le vapeur espagnol «Ernesto» r. débarque 43 survivants du vapeur «Cabrera», qui a péri au larg" de la côte marocain, à la suite d'un incendie qui s'était déclaré à bord. Chr'-stiania, 22 oct. — La presse noivégien-ne considère le torpillage d--*s n-avires-escorte dans la mer du Nord comme la plus grande catastrophe de la guerre mondiale. De-us cerna Anglais et 60 neutres, dont 10 Norvégiens, ont» p?ri à ceutt occasion. Les n-Hare-g o.-.i^é's et leurs cargaisons, représ» nient une valeur de 70 à 80 milliene de couronnes. DÉPÊCHÉS f Reproduites de l'édition pi teedente.) A propos da la dernière séance de ia Chambïe îxaiiçai&e. Berne, 21 octobre. — L s journaux lyonnais, comm niant le dernier vote de la chambre française disent que le député Laval posa à Painlevé la question suivante; « Est-il exact qut les résultats de l'enquête sur l'offensive d'avri furent tom d'a'ooid fah..Tables à certains généraux tels qu? N.vetle et MangiH,mais défavorables pour d'autres? Est-il vrai que la responsabilité du ministre de la guerr qui, d après les réeultate de l'enquête, se trouvait engagée, fut écartée à la demande d Painlevé? Nous n'avons pu rien apprendre de précis là-dess'as ruais un tel procédé, de la part du gouvernement, serait inadmissible. » An moment du vote un mo.d nt se produis;, qui contribua certainement beaucoup à assurer la majorité à Pain! 'vé. L" député Labroué de. manda : « Est-,1 exact que le,représentant du Comité de guerre, le commandant H iïbron-ner o,t un file de parente allemands? » Cette question provoqua dans la salle un tumulte considérable; des exclamations ot des protestations p-itaient de tous les, côtés. Painlevé, qui s'était jusqu'alors, et même pendant son discoure, montré d'une parfaite placidité, bondit do son siège et demanda la parole. D'une voix forte il s'écria : « Heiibronner, le chef du ae-srétariat du Comité de guerre est le fils d'un Alsacien français hautement estimé, dont le frère est tombé à la Marne. » Labroué voulut ••ntosdire, mais Painlevé, au comble de l'in-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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